expérience 
« Alternative Jeune», une coopérative 
scolaire de la ville de General Alvear
La ville argentine de General Alvear, chef-
lieu du département du même nom, avec 
48.000 habitants, se caractérise par 
héberger de nombreuses coopératives de 
domaines très divers. Un exemple de cela 
est qu’elle accueille la première Université 
coopérative du pays. 
les élèves de 12 à 19 ans à participer au 
processus éducatif, en leur donnant un rôle 
prépondérant ainsi qu’une nouvelle alternative 
d’apprentissage au travers de l’éducation 
coopérative.
Pour cela, on a constitué tout d’abord une 
équipe d’enseignants, qui a été conseillée par 
une personne spécialisée en coopérativisme. 
Ensuite, on a diffusé l’idée parmi les élèves, 
on a réalisé les premières activités pour 
obtenir des fonds et on a créé le conseil 
d’administration, géré par les élèves, avec 
le soutien des enseignants et des familles. 
Pour sa part, la Municipalité leur offre un 
accompagnement et un conseil, en plus de 
promouvoir l’initiative aux niveaux national et 
international. 
Parmi de nombreuses autres actions, les 
jeunes gèrent et organisent la librairie, la 
photocopieuse et le kiosque ; ils obtiennent 
des fonds au travers de diverses activités telles 
que la confection de sacs faits de vêtements 
recyclés, l’organisation de loteries ou la 
vente d’aliments préparés par eux-mêmes ; 
ils proposent des visites ; ils organisent des 
tournois sportifs, des activités solidaires, des 
L’établissement public d’enseignement 
secondaire 4-220 Nicolás Luna s’est proposé 
de créer une coopérative scolaire face à la 
constatation du manque d’intérêt des élèves 
pour l’encadrement éducatif et du faible 
sentiment d’appartenance au centre éducatif, 
en plus de la carence d’initiative, de l’excès de 
temps libre et du taux élevé d’absentéisme.
Ces faits ont donné lieu à la création de 
cette initiative, conçue dans le but d’animer 
assemblées thématiques, des campagnes de 
sensibilisation environnementale, etc. En outre, 
afin de resserrer les liens entre les élèves, 
les familles et l’école, ils programment des 
séances de cinéclub, des jeux, des discussions 
informelles, des activités musicales, des 
repas partagés, etc. Ils développent aussi 
un programme hebdomadaire de radio, qui 
leur permet de diffuser les activités de la 
coopérative et de l’école et de réfléchir sur 
le coopérativisme scolaire. En plus, afin de 
partager les expériences et de renforcer les 
liens, « Alternative Jeune » organise chaque 
année la Rencontre Provinciale de Coopératives 
d’Écoles du Secondaire.
Cette expérience, commencée en 2009 et 
actuellement en phase de consolidation, avec 
52 % d’élèves membres, a contribué à générer 
un sentiment d’appartenance à l’institution et 
à stimuler leur participation, en améliorant 
leur relation avec l’école. Ainsi, les jeunes qui 
auparavant ne savaient pas à quoi occuper 
leur temps libre participent aujourd’hui et 
profitent des différentes activités organisées 
par la coopérative. Le travail en équipe, 
la camaraderie et l’effort sont des valeurs 
partagées. 
Présenté par: Ville de General Alvear,
Direction de la Coopération Internationale
Contact: Mme. Carina Lucero 
e-mail: coopinternacional@alvearmendoza.gob.ar 
C o o p é r a t i v e  s c o l a i r e 
« Alternative Jeune », une 
manière  de  promouvoir 
le travail en équipe, l’aide 
mutuel le,  l ’effor t  et  la 
solidarité.  
 Les maires de 142 villes de 18 pays 
différents ont uni leurs voix pour la célébration 
de la Journée internationale de la Ville 
éducatrice. La célébration a aussi eu l’adhésion 
d’organismes tels qu’ONU-Habitat, CGLU, 
Metropolis, ICLEI et Mercociudades, ainsi que 
d’experts de prestige international reconnu.
 La ville de Godoy Cruz a accueilli la IIe 
Rencontre des Villes éducatrices argentines 
qui a eu lieu le 14 décembre 2016. Les 
villes participantes ont accordé d’entamer 
les démarches pour la création d’un réseau 
argentin.
savez-vous que...
 La ville de Paredes a accueilli le 29 
janvier dernier la Rencontre nationale du 
réseau portugais à laquelle ont participé des 
représentants de 39 villes. De son côté, le 
réseau prépare le VIIe Congrès national qui 
aura lieu à Guarda du 25 au 27 mai. Le thème 
qui orientera les conférences et les travaux du 
congrès sera l’Identité.
 L’AIVE a participé à la retraite de Cités et 
Gouvernements locaux unis (CGLU) qui s’est 
tenue à Barcelone du 20 au 24 février dernier 
et à laquelle ont participé des représentants 
d’associations de gouvernements locaux 
sectoriels et de régions du monde entier.
 La VIIIe Rencontre du réseau Asie-
Pacifique  aura l ieu à Suseong-gu, en 
République de Corée, les 14 et 15 septembre 
2017 et elle abordera le thème : Éducation 
pour une citoyenneté mondiale. Le thème de 
cette rencontre a été accordé au cours d’une 
réunion du réseau Asie-Pacifique qui s’est 
tenue à Changwon le 27 février.
 L’Association a fait partie du Comité 
d’Organisation du forum mondial « Les 
violences urbaines et l’Éducation pour le 
Vivre ensemble et la Paix » qui a eu lieu à 
Madrid du 19 au 21 avril 2017. Expériences 
de diverses villes de l’AIVE ont été présentées 
au cours de cet événement. Pour davantage 
d’information, voir https://capitaldepaz.
madrid.es/.
© CGLU
 Les villes ont à leur disposition un nouveau 
document vidéo, élaboré conjointement avec 
CGLU, sur la contribution des gouvernements 
locaux à l’Objectif de Développement durable 
4 des Nations unies : « Garantir une éducation 
inclusive, équitable et de qualité, et promouvoir 
des opportunités d’apprentissage pendant 
toute la vie pour tous et toutes ». Document 
disponible sur notre canal de YouTube: 
www.youtube.com/educatingcities
et attrayant pour la célébration de l’Assemblée 
qui, en plus des nécessaires questions 
statutaires, a incorporé divers dialogues avec 
des maires, des experts et des enseignants, 
ainsi qu’un programme varié de visites d’études 
et d’interventions culturelles. 
Au cours de cette assemblée, il a été clair 
que l’année 2017 se présente comme une 
année pleine de défis à relever et de nouvelles 
possibilités, comme le montre le plan d’action 
qui a été approuvé. C’est un plan qui comprend, 
parmi beaucoup d’autres actions : la célébration 
conjointe de la 2e édition de la Journée 
internationale de la Ville éducatrice (le 30 
novembre) ; le conseil et la formation pour les 
nouvelles villes associées ainsi que les nouvelles 
équipes municipales résultant des processus 
électoraux ; la convocation d’une 2e édition du 
Prix Ville éducatrice ; l’élaboration de modèles 
pour promouvoir le Label Ville éducatrice dans 
les villes associées ; l’organisation de visites 
d’étude d’expériences pionnières ; la publication 
du 6e volume monographique de l’Association ; 
la préparation du XVe Congrès international qui 
éditorial
Nous avons tenu notre Assemblée générale 
annuelle au cours du mois de mars dernier dans 
la ville catalane de Granollers. Bien que les villes 
moyennes et petites représentent près de 68 % 
du total des membres de l’AIVE, c’était la première 
fois qu’une ville de cette taille accueillait une 
assemblée. Peu à peu, en effet, les institutions 
internationales reconnaissent l’importance des 
villes moyennes et petites dans le processus 
d’urbanisation ainsi que leur contribution à une 
croissance plus durable et plus équilibrée. L’AIVE 
célèbre cette reconnaissance qu’elle promeut 
depuis longtemps. 
Il se peut que, du point de vue démographique, 
Granollers soit une ville petite mais pour l’AIVE, 
sans le moindre doute, c’est une grande ville, 
et ce parce qu’elle sait appliquer des politiques 
publiques centrées sur et élaborées avec 
les personnes, parce qu’elle sait mener à la 
pratique les principes de la Charte des Villes 
éducatrices et qu’elle est une ville très active au 
sein de l’organisation.
Granollers a préparé un programme complet 
se tiendra à Cascais en 2018 ; le renforcement 
des réseaux territoriaux préexistants ou de 
nouvelle création ; ou encore la promotion 
de l’Association en Afrique. Sans le moindre 
doute, l’accomplissement de cet ambitieux plan 
d’action nécessitera l’implication de toutes les 
villes associées.
Peut-être l’un des principaux apprentissages 
que nous emportons, les près de 70 villes de 
11 pays qui nous sommes réunies à Granollers, 
après avoir partagé une journée et demi d’une 
intense activité, est-il bien recueilli dans une 
citation du Conseiller à l’Éducation, Francesc 
Arolas, paraphrasant le journaliste et écrivain 
uruguayen Eduardo Galeano : « Beaucoup de 
petites gens, dans de petits lieux, faisant de 
petites choses peuvent changer le monde. »
Secrétariat de l’AIVE
c/ Avinyó 15, 4e étage
08002 Barcelone (Espagne)
Tél. + 34 93 342 77 20
Fax. +34 93 342 77 29
E-mail: bidce@bcn.cat
02 Villes Éducatrices
entretien
En 2006, la Mairie de Paredes a décidé de 
prendre l’initiative en matière éducative. 
Pour quelle raison ? 
Lorsque nous avons mis en œuvre la Charte 
éducative de Paredes, le secteur éducatif 
était très déficitaire dans notre ville. Nous 
occupions en effet la neuvième pire place du 
pays quant au rendement scolaire en 2006, et 
aujourd’hui nous sommes parmi les meilleures. 
Nous avions un taux d’abandon scolaire de 
43 %, et celui-ci est pratiquement à zéro 
actuellement ; et, au cours de cette dernière 
année, nos écoles se sont situées, pour la 
première fois, au-dessus de la moyenne du 
pays pour les examens nationaux. 
Comment s’est articulé l’accord de toutes 
les forces politiques en ce qui concerne les 
questions éducatives ?
Nous avons organisé un débat dans toute 
la ville qui a culminé par la réunion de 
l’Assemblée municipale de Paredes la plus 
suivie de son histoire. Par nature, nous 
sommes tous résistants aux changements; 
cependant, ce processus a été clair et tout 
à fait démocratique, et presque tous les 
habitants ont fini par accepter les avantages 
du projet. Nous avons adopté des mesures 
qui rompaient complètement avec le passé, et 
cette décision est venue d’un consensus entre 
tous les partis représentés dans l’Assemblée 
municipale de Paredes.
La construction de nouvelles écoles a été 
un aspect important des changements 
réalisés... 
Nous avons reconsidéré tout le système 
éducatif à Paredes et nous avons modifié le 
modèle d’enseignement scolaire. Des écoles 
modernes, bien préparées et équipées, avec 
un gymnase, une bibliothèque et une salle à 
manger ont motivé la population. 
Quelle destination avez-vous donnée aux 
anciens établissements scolaires ?
Paredes est une des villes parmi les plus 
dynamiques du Portugal en ce qui concerne le 
mouvement associatif. Les 64 écoles qui ont 
été fermées à la suite de la mise en œuvre de 
la Charte éducative ont été converties en une 
source d’opportunités pour de nombreuses 
associations culturelles et de loisirs ainsi que 
pour des institutions de solidarité sociale. 
Certaines sont devenues des centres de jour 
pour les personnes du troisième âge, d’autres 
ont été converties en centres culturels, en 
résidences pour les personnes âgées, ou 
même en caserne pour la Garde nationale 
républicaine, etc. De ce point de vue, la Charte 
éducative a aussi apporté une amélioration 
dans ce secteur. 
En 2007, la Mairie de Paredes a signé un 
accord de collaboration avec l’Association 
des Entrepreneurs pour l’Inclusion sociale 
(EPIS dans son sigle en portugais) afin de 
lutter contre l’abandon et l’échec scolaires. 
Quels ont été les résultats de ce travail 
conjoint ?
Nous avons essayé d’impliquer l’ensemble de la 
communauté, en convoquant aussi les familles 
et les entrepreneurs dans l’école. La ville de 
Paredes a été la première du pays à s’associer à 
une initiative de la Présidence de la République 
pour combattre l’échec et l’abandon scolaires, 
en mettant en place une collaboration avec 
l’EPIS. Cette coopération, visant la mise en 
œuvre de la médiation familiale, au travers de 
laquelle un réseau de médiateurs travaille à 
la capacitation des familles, a atteint, comme 
nous l’avons dit ci-dessus, des résultats 
remarquables dans la lutte contre l’abandon 
et l’échec scolaires. L’objectif était d’aider les 
familles à mieux comprendre leurs enfants, 
ainsi que les défis que l’école leur impose.
La ville de Paredes a une grande tradition 
dans l’industrie des meubles de bois. Elle 
produit en effet 60 % du mobilier national. 
Quels programmes sont menés à terme 
pour stimuler chez les jeunes la poursuite 
de cette tradition ?
Paredes est un centre d’excellence de 
production de mobilier, avec des usines 
équipées des progrès technologiques les plus 
modernes et innovateurs. Il y avait cependant 
une carence dans l’échelle de valeur : le design. 
Pour aider à couvrir ce manque, la Mairie a 
lancé un projet : « Art on Chairs », qui misait 
pour le design afin de revaloriser le mobilier 
fabriqué à Paredes. L’initiative est un succès et 
elle a reçu le prix RegioStars de la Commission 
européenne au meilleur projet européen de 
2014. Le projet vise à impliquer l’ensemble 
de la communauté et, tout particulièrement, 
la jeunesse, afin de renforcer la prise de 
conscience de l’importance pour l’économie 
locale d’un secteur qui emploie directement ou 
indirectement près de 50 % de la population 
de la ville. Il s’agit d’un projet encore en 
développement mais les résultats atteints 
jusqu’à présent dépassent déjà toutes nos 
expectatives.
Paredes dispose d’un tissu entrepreneurial 
sensible aux questions sociales. Pouvez-
vous nous donner un autre exemple des 
accords de collaboration qui existent entre 
le secteur privé et la Mairie ?
Il y a une grande implication des entrepreneurs 
de Paredes dans les activités de responsabilité 
sociale. À titre d’exemple, on remarquera le 
projet « Une Usine pour le Timor », initiative 
de diplomatie solidaire lancée par la Mairie 
de Paredes qui part d’une invitation faite 
aux usines de meubles de la ville de céder 
gratuitement les machines en bon état pour la 
création de la première fabrique de meubles 
au Timor oriental. Nous pensons répéter 
ce projet au Mozambique et nous sommes 
en négociations pour le répliquer aussi en 
Guinée-Bissau. 
Les villes apprennent, s’inspirent les unes 
des autres et collaborent entre elles. La 
Mairie de Paredes partage-t-elle des 
projets avec d’autres villes ?
Dans le domaine des relations internationales, 
la Mairie mène à terme des projets distincts 
avec diverses villes. Nous collaborons dans 
des domaines aussi divers que la culture, 
l’industrie, la modernisation administrative 
et le développement du territoire. Coopérer 
est important parce que nous progressons en 
apprenant du travail d’autres villes.
Plus d’information sur www.edcities.org 
M. Celso Ferreira
Maire de Paredes, Portugal
03 Villes Éducatrices
musées pour des activités culturelles diverses 
ou l’installation de mini bibliotheques faites 
par les habitants.
Changwon est aujourd’hui une ville aimable et 
pleine de vie ; elle est fortement engagée dans 
la promotion du sentiment d’appartenance 
de ses habitants et dans l’amélioration de la 
qualité de vie des quartiers, et ce grâce à la 
participation citoyenne.
Présenté par: Ville de Changwon, 
Direction d’Éducation
Contact: Mme. Eunjae Shin
e-mail: ejshin2848@korea.kr   
Changwon fut  constru i te  en  1973 
comme partie d’un important programme 
d’expansion économique du gouvernement 
de la République de Corée et elle n’a pas 
cessé de croître depuis lors. C’est la seule 
ville du pays planifiée pour être un complexe 
résidentiel et industriel. En 2010, deux villes 
voisines, Masan et Jinhae, furent annexées, 
et elles représentent maintenant toutes 
ensemble plus de 1 million d’habitants. 
Le rapide développement économique et 
industriel que vécut la ville mena à une 
augmentation des quantités de résidus 
urbains et des émissions de CO
2
 provenant 
des usines et des véhicules privés, en plus de 
la pollution de l’eau de la rivière Sincheon, 
due aux déversements industriels et de la 
population elle-même, endommageant 
significativement l’écosystème naturel local. 
D’autre part, le fait que 90 % de sa population 
soient issus de diverses parties du pays fit que 
les habitants se sentirent peu impliqués dans 
leurs quartiers.
Face à cette situation et dans le but de 
transformer la ville en un lieu sain et durable, 
agréable à vivre, la Mairie de Changwon 
s’engagea, en 2008, à faire de la ville la 
Capitale mondiale de l’Environnement pour 
l’année 2020. Dans le cadre de cette politique, 
le gouvernement local créa le programme 
« Construire le meilleur quartier », qui se 
caractérise par son double objectif : donner 
un rôle prépondérant aux habitants pour la 
conception et le développement d’actions 
d’amélioration de la qualité de vie de leur 
quartier, d’une part, et stimuler le sentiment 
d’appartenance à celui-ci, d’autre part. 
expérience 
Construire le meilleur quartier 
de Changwon
De ville industrielle et cité 
dortoir à ville d’opportunités 
grâce à la participation de ses 
habitants pour l’amélioration 
de la qualité de vie de leur 
quartier.
Des habitants de la ville, avec le soutien de 
professionnels locaux, de leaders de quartier, 
d’organismes sociaux et du gouvernement 
municipal, identifient les problèmes de leur 
quartier et proposent de possibles solutions, 
et pour cela ils reçoivent une formation. 
Les propositions sont présentées à la 
Mairie qui décide, parmi tous les projets, les 
actions à mettre en œuvre, en apportant 
le financement. Un comité de pilotage, 
constitué de représentants de la population et 
d’organismes adhérant à l’initiative, dirige et 
gère le programme.
La plantation de presque 4 millions d’arbres, 
la diffusion de bonnes pratiques pour l’usage 
de l’électricité et de l’eau dans les foyers, 
de campagnes de conscientisation quant 
aux effets négatifs de la surconsommation, 
l’organisation de petits marchés d’occasion 
pour développer la réutilisation, la pacification 
des rues, le recyclage des déchets, parmi de 
nombreuses autres actions, ont contribué 
à réduire significativement les taux de CO
2
 
dans la ville, faisant même que la température 
moyenne estivale ait baissé de 3 à 7 degrés. 
Parallèlement, on est parvenus à augmenter 
la qualité de l’eau de la rivière, qui est passée 
du niveau 3 (non apte pour la vie animale 
sauvage) au niveau 1. 
D’autres actions qui visent à encourager 
la culture et les traditions propres ont été 
réalisées comme, par exemple, la reconversion 
d’une rue en un espace dédié à l’art, avec des 
décorations murales réalisées par des artistes 
locaux, qui attire l’attention de sa propre 
population et des personnes qui visitent 
la ville, ainsi que la réhabilitation de petits 
04 Villes Éducatrices
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