D-E CHAPBAUX. . , ¡O Celle � des . �outons cholets est de fait des quatre livres. On eu couvertures.' , � . 8� Ce�le .des i�1�ut0ns du Vexin ou" du' huit Santerre s�x � livres, La pèse laine d� en est belle' et chaine ,des pièces de e-mployêe. pour la tricot. 'go Celle des moutons d'Artoiset neuf à deJ';.ravélines dix est. r Iivrss, EUe' sert pour des cnaînes d'étorfes.�· · ,': J..oo.Cene des'moutons dIX lIvres.' hollandài�'ou.liégois 'est i" de neuf a. Cette Iaine ne serf gue troupes. ptlUr'l'hahillement des · " _ "' " .110 Celle' des moutons flamands p,è<$e dix -,à 'douze Ilvr�5. -. · Ells est forte et-sert . peur (les chaines .d'étoffes. ; 12° Celle -. des moutops allemands est de six à �I�e sept livres. est souvent heige. . ." 130 . Celle - des moutoñs alsaciens, lorrains forte et suisses et est propre à êtrè - peignée. _" ,: _. .�,' '. _ . J�o Celle des mérlnos • varie 1 ammal brouts suivant les . Iocâlités ,.et dans q�{ la le plaiñe ou dans les montaznes, premier Dans ca�,-elle_Qsfde'huit à!lix fivres::< à ," dansl'autl'e*'de sept neuf.' .. ." � 1Sr;¡ Les'laines de l'àrrónd"jssement' de ápr.ès Narbonne eëlles sont" du _ Bóussi11on,' les"plus esti�ées dû midi,d� l� , F�ance, s��tout cel�ès des bêtes à tain-é qui broutent "le�montagn.�s da�'s- des,Corbières et de de la'Clape, dans lescom-" m�n�£ �ltou, Lapalme, Sigean, Leucate, nnssan , Smnt-Laurent, ;Port:e'f, Ar- . 'I'hézan , n',:,'près Bize, Treilles 1 etc. un relevé � que j'ai fait du ?e produit �� des ap'proxi:matiI ten.t� lain�i de Il s élevait en 1822 l'arl'Ondi�sem:en!.de NarbonBè,':' - . " >'- Lainé '!néri�os à. < • . Laine métis à. . Laine�indigène à: : DJ� Iaine de l'al'l'ondissement de Narbonne sont très recher- - v' chéès par toutes lesJabrYques des départemens de l'�ùde;'_' ",et de l'Hérault, prin'cipê.tlemënt par-celles de � Saint-Chinian, Saint-Pons, Bédarie�x; etc. , et même nombre d'autres '- par un - grand localités. "_' .Da�s ce département, comme dans' ceux de des l'Hérault, Pyr�nées.Orierîtales, ._ etc. , on n'est dans _ laver les pas l'usage de, laines .sur les bêtes; loin de là" les t là mauvaise be�gers habitude de �D les faire coucher constamment sur fumier sans litiè�>e, le. de les\entasser'dán�_des bergeries pres­ que pas aérées, afin que la laine, en de lá sueur de l'animal s'imprégnant . et de l'urine du fumier, - poids, On augmente dë sent tout ce qu'une - a de vi- cieux. Aussi semblahl.e pratique une partie d'e la laine des jambes et du dessous dû ventre est le plus souvent presque brûlée une par le ,de elle f�lmíer.;. plus a couleur jaunâtre qu'elle par le lavage, ne-perd :parnr ' 180 .. Les laines de Roussillon 'sont celles de supérieures même- à -<_ Na.rbonne. 11 n'y a que celles- de F-itou; cate, Lapalme et -Letl� quelques unes de.Sigean , qui en ehent. Les appr6� ., propriétaires roussillonnais ont atnéEòí'é leurs également rac-es en les croisant avic merinos gnQls� Le poids 'Ies de espà� ces laines 'et leur qualité, varient 'quê les suivar_Jt� troupea.ux-paissent dans les , �t suivant montagnes et .nes, les localités. lesyJal-,- Ainsi, du côté.de sons Vingrau les pèsent �oi.-' __ . environ huit livres, tandis leur que-dans la Sellan­ que poids est de .dix à douze livres. Les laines dl! Roussillon sont très estimées et hrigues des recherchées.p,oudes départemens f�­ de l'Auge, .l'Hérault" on - etc.] en fai�t des �raps, fins , des -z schalls , ,etc,,� -l 12 MANVEL nns FADRICANS nn CBAPEAl.iX. Lè p�il de lapin varie en beau.t� �u�vant l'.esp�c.e à 1a- . ' quelle. il appartient. Ainsi la va�le.te dlt� -; lap�n riche , "" Observations sur le poil des peaux de lapin.e- niculÚs �rgenteus, de LiHn�, qm � son pOll. en, par�le couleúr.d'ardoise plus oumoms.foncee! et P?rtle�rg�nt��, Le poi} du lapin diffère suivant la saison où l'on se .1[emporte de beaucoup sur celui du lapin grIS ordmaIfe, il . trouve ;.n005 allonsI'examiner dans les quatre de est effet plus doux, plus long et plus soyeu� , aussi est- époques ' en J'année, 11 employé"en fourrure. En Suède I et dans. diverses pa�� 10' En hiver. C'est la saison la favorable la ties de l' Allemagne, ces peaux valent 1� do�ble du plus pour \)f]X beauté du , poil de lapin. C'est alors le de Ía ordinaire; que grain en Angleterre, elles vale�t j�squ a 25. francs la 1?eau ,'ou, si l'on veut, le côté sup.erposé sur le Cette s'acclimate tres bien ¥rance; on " corp'� ,:'€5t dbu�ainei espèce ,en d'une couleur uniforme , sans tache llr'rayure (�) ; ajou-tez pourrait la multiplier aisément, à cela, 10' que le cuir est plus épais, que le 'poil est lbng , ' , . fin, touffu, et qu'en soufflant - fortement dessus; la .. Poil de lapin pap angora. tie qui adhère à la peau est d'un gris bleu velouté plus iil-:-' tense dans le lapin de garenne que dans celui de clapièl\ - 'tandis' que l'ekj.;rtmité supérieure on nién sa' pointe ,-qui est q',un 'gris foncé, .est surmontéed'un autre poil gris ,,�à pointe noirâtre et brillante" qui est très grosv.et- qú'on�' . . }10mme jarre du lapin. _ r 2° Au printemp«, Cette partie dé l'année est la saisoír­ des-amours du lapin;' son poil est alors. plus terne et sa: ' . peau moins fourrée; chez les mâles', à cause des combats' qu'ilsse livrent; chez les femelles, 'par cause ,de la gésta-. tion. Ces p'eaux se vendent dé 20 à 30 pour cent au-dessous - du g_ar��nne. prix de celles d'hiver. rP oil de lapin � 0&0:....,. 'sauvage ou de . 3.9 En été. avons :L Nous déjà dit que c'étaitl'époque de ·la mue du �e, de lapin. Les ceux-Cl celui de peaux sont alors d'ûrie poil de dépouillées est plus court que ceu� grande partie du 'Qoi-I, ainsi que du jarre à pointe noire I clapier; mais en reva�che il est plus fin e� donne un plus qui dépasse le poil fin ; celui-ci est terne" et la feutre peau est .beau • 'pItis épaisse et parsérnée , du côté de la chair , de taches . TIes parties de Ía F:rance qui produisen� les -meil!eures.' et de raies noires; ces peaux sont connues dans le com­ - peaux ou poils de.lapip sont :.,Narhonne-et. ses enVlrons,' merce sous le nom de peaux barrées. Enfin les le.Boulonnais, Meaux, Coinpiègne , Ghantilly , . �a�maI� ..-peaux_ - tin , Pontoise , Bamhouillet, Saint -� Germam, Sen- lis., etc. DE s'applique sur Ia chair a 'une coureur claire e�t unie, fiée de Hal,'se�', petits vaisseaux sanguins qui vontse réunirà tres plus gr.os.,Le d'�Ú"�� poil en est fin; �blánc, la . et l'éclat de la ayari� couleu� soie;, s� pointe est d'une couleur noire _v.e-­ Joutée; le jarre la dépasse ; il cstjaune-roussáire dans toute sa' îóngueur, à l'excéption de sou extrémité est noire . supérieure-gui., _ et briHantè.· - . �o Les peaux du prinÚmps ont le cuir un peu plus et épais­- rougeâtre .du côté dela chair; le est terne et moins , touffu. poi- l 30 Les peaux d'été. Cuir- épais et fort; couleur, du côté de la chair, rouge mais inégala ; les gros vaisseaux san­ guins sont seuls visibles. Comme à la peau de lapin, le de poil celui-ci est court , rare, d'un blanc . sale et uni à qu' ja.rre long -, et court, . '.40 Les _ peauœ d'automne; Cuir."un peu épais et taché. Poil renouvelé, mais court et uni au jarre ,. qui -êst de la même longueur et d'uiIe séparation toujours incomplète. Il est bon de faire observer qu'il est une- différence im­ portante. a.faire sur le jarre du lapin et du lièvre ; le du jáí:re premier tient moins au cuir que le chez poil, '. le second tandis que c'est tout le contraire. A.ns,si pendant la mue le-liè_:vre perd-il Ia plus grande partie de_5on 'poil, et serve�t·il p;m­ presque tout son jarre, tandis ql.Je le lapin' coil. serve beaûcoup plus de poil fin' que dejarrè, Cette remarque, .est'Îmnortante, tant pour la- valeur 'respective de ces �, peaïix que pour ièu:r préparation', relativ�menl: sai ,'" aux .. v sons' de l'année 'ot auxquelles 'on en a dépouillé I'anjmal.. ... ,.,. _ � '",,' � _ • _ #' . , DI} CHAPE.nIX. \' r7 ces animaux afin de-leur donner une bouple�se convenable." Outre que ces peaux étaient done phIs- belles', par léu'y usage '. ell�s étaie.�t empreintes du liquide sécrété par Ia _ t�anSpll·a�lon.l de telle manière qu� leur poil était cJ?ún' ]?len medleur feutrage . ; aussi leur prix était-ií élevé plus' que celui du cástor sec. " 'DbservatÍQns e Les peaux de castor, à cause de leur cherté et de leur ra­ reté, sont maintenant très peu employées en -France la confection pour des ,c�apeaux. Leur fourrure ; comme celle du lièvre et du lapin, est formée de deux sortes de poils: le peil fin et le . jarre; comme chez 'ce dernier, -le jarre du castor fient moins à la peau que le poil fin; aussi dans la mue ce dernier s'en détache plus vite. � Les �contr.ées d'où elies pr.Q- viennent -, en' plus grande quantitésont la baie d'Hudson" le Canada . et la Louisiane, A. La peau du' castor de là .baie d'Hudson offre _une � Ii)úrrure qui él là même beauté pendent tout le C9Ut�S de , l'année; elle doit cetavantage aux froids qu'on' _ y épróûve presque en toutes les saisons, . B. Le Canada en fournit de grand�:s lfl�antités; m'ais - 'eUes .�e ressentent , comme celles du lapin et dulièvre , de rin': -_, fiuence . des saisons, , - C. La Louisiane en p'roduit- assez, mais moins estimées �ue-celles de la baie d'H udson et du Canada. Comme cette contrée à ses quatre.saisons également hien marquées ;l�s peaux dé c�stOl" diffèrent aussi en - qííalité' suiv�ntJ"époqùè à " · laquelle I'animal a été dépouillé, - PqJl de chameat�.< . .Le - �óiI �u chaineau _n?us a�l'ive de i'Oriènt M ar- 5�}�le; �l par varre par sacouleur, lIte, par sa finesse sa suivant-Ir, etpar climat.; qua-­ de l'âge, la nourriture et l'animal. l'éducation-­ Celui qui €st blanchâtre a sa consommation Ioç.ale; on n�ernploie guère dans nos. celui q,Ul est fahI'iques d'un g�is 'que noir�tre vers les extrém�tés du:chameau. 'inférièures Nous. ajouterons même· qu'il est maintenant peu employé dans Ia . çmapellerie. . DE CHAPlt¡lUX.. ' . _ . 21 , Ge lapin fraîches - -' ou sèches - à > tatnl' ", a " . piec. e lO srceanon -Quanò Ieur d�S-" est ., .' _ . L.'EMPLO.i>: DRS. FOURR(JRES POUR LA. " _. complète- on 1 es empa tt _" deux, par ou cmqqante- . par cent :' q�e e, on CHA�ELLERIE. quatre . = en en donnant q.tlà,t�e'd "l:u vend ensuite par centaines e s ' � \ ' P pour cent • Dr . ans certainsdé , partemens de e:- 1'0u' est OI:l , ,. vend les ' , pentes p�aux qUI. sont très �u -poids.' - . - - . Quant . aux agnelins, " 'on ,,:' doo�i t e1lOISIr de " ceux des preference non � agne. aux, mermos., qU'I ne . sef11eU . t ren t 'ceux desm 't� . , pas b'len, ni . _ - e , IS, mais hien parmli Ies iInIIdi ceux . des troupeaux 'qUI' t' _ Igenes \ 10Ur.nmissant la " . pIus b Il 1 la - . e e aine, soyeuse et la plus fine. plus: DE. 'Li CHA.PELLERIE. EN _ F�ANC". M. le . � . comte,-Cha - ptaI,dans son hel ouvrac du:str-'Ie f ' 0e Sur-l'in > , rançarse a pellerie qui vont'nOl�sleSsC�I nV�Ire dqeueglUq,Iudes aperçus sur la eha- e. 1 A r- vant la revolution I I Il' l ' ' a e l' bi lape erre était r- pour Ia F - d' ranee o jet un commerce très considérabl '\, ' e Les avec I fabriques du Midi etranger. I i , ce Iles de LJ' t d ,- on e e M' arseJlle surtout, travaillaie:at beaucou ' pour I talie nos colonies, Cette ? -t E5�agne, P et ex nulle. Mais en revancb�l ,:tl�on e�t �aJ�tenant presque" I chapeaux est, des fabriques � de� sur presque tous leSs e,t-abdh la France. sanee des points L'ai­ habitans � d _ ont cùnsidérablemen�- campagn�sl' les prQgrès du. luxe, en a les consommation prix des cha quoique . p'eaux a�i�enugtment� f pres-que doublé · Il es t b'on cl aIre observer e ' qu'on (ili fins âe qu'on plus chapeaux ne le faisait ��Urtlrq,e�LQe, bea�coup IS. I. L . a clwpellert� fine de :emploie I ,,' ,� d' es.poi'I 5 de hevre, de . casto'" ours lapin , L , marin et de raton d'ÉO' ' , lange oypte, elle me- avec art; la cha . _qu ' petlerie fHit agnelins des ou laine d'a c�mmllne usage de gtueaud'des polls, de. veau, de chevreau des- chameau, , ton res, u drap , etc. '1 4)? !Yu. N1JE-L DES FABBICANS ' DE CHAPEAUX. . nir nne corde de -b.ols ; les vapeurs sont conduites _ par un r tuyau en cuivre, qui s'ac1apte à une sphère de cuivre p1a-�_' ' cée €lans un tOI}nec;tu'rempli d' eau froide; de cette sphère' part un tuyau 's<:_mbláble qui se joint à l�ne autre sphère - en cuivre également disposée; enfiti de cette dernière s�bère pár� un dernier tuyau RU; va plonger dan.s le du foyer' " fO'ur,Q'- r; Chaux éteinte.. • --e • •• .- "". _. 2 Indigo en poudre fine, � 1 Eau.. . • . • • • .' . 150: On introduit toutes cès substances �ans un matras qu'on expose à une tempér�ture-de 40 à 50° pendant .quelques rà beures. Il résulte de' cette .réaction qne la ·chaux s'unit l'acide 'sulfueiquç pour former 'un sulfate insoluble- et le � protoxide de fer précipité désoxigène l'indigo: etc. La. �is�ólutio�} de. l'i�di,go da�s l'acide sulfurique.est dés­ oXIgenee par,la llm,�IlI� de fer ou.de zine]. çlle' _acquie-rt DE · L'indjgo du kCQInmel�Ce .. n'est jamais gq_lle pur; pour l'obtenir" Noi» de, , en cet é-tat ; on le chauffe dans "un creuset -de platine bien On donne ce nom à une ronde .- fermé, quton .soumetà l'action'du .excroissance calorique; .produite . l'indigo se sur les bourgeons du quercus �nfectoria de Linnée . Ja sublime - en cristaux. , par piqûre d'un insectenommé par le même naturaliste , cynips quercûs folii, et par Geoffroy, diplolepsis gallœ tinctoriœ, Ce chêne est très commun dans toute l' Asie mineure; ori le trouve depuis lès côtes de I' Archipel jusqu'aux fron ... tières de la Perse, et des, rives du Bosphore jusqu'en Sy­ rie, etc. Cet árbre n'a pas plus de six pieds de hauteur; s�n tronc est tordu, ses feuilles caduques et d'un beau vert, à pétioles courts, etc. Le cynips est un petit insecte' hyménoptère dont le-corps est fauve , les antennes brunes; il - pique les jeunes pousses avec son .aiguillon, qui 'est en spirale, et y dépose ses œufs. 'Cette piqûre produit une irritation dans les vaisseaux séveux , qui est bientôt suivie tineta- d'un gonílement qui, "en deux trois jours', '3 'produit ce qu'on appelle noix de galle. Les œufs quÏ y �ont déposés, croissent avec la galle, et y entretiennent cet état d'irri­ tation. Oií doit récolter les galles avant que les larves pro­ duites par les œufs soient passées à I' état de mouches, et se soientfait jour-à travers la galle pour en sortir. La gros:....: seur qu'acquièrent les 'gall�s, est dé cinq lignes à un _pouce "de diamètre. Les naturels donnent le nom de 'yerti &UX premières galles qu'�n. cueille; dans le commerce on 'les nomme gattes vertes, , gal/es bleues ou noires., Les blanches sont 'celles quSon CHeille. plus. tard; HIes sont .plus lëgères etpiquées. Voici " les diverses . espèces de galles: Galles vertes ou d' Alep. Couleur brune OÚ verdâtre à l'intérieur'; compactes, dures, pesantes, ·hP.l�·jssée5 de tu ... , bérositésj saveur amère très astringenter Les plus estitñéés viennent 'd'Alep,' dé-Smyrne , de l'intérieur de fa Nato- lie, etc. ' ,Gt¡l.l/es Couleur jaune-brunâtre ; en' général � � .(, Trùo'xide 'de fei- ( colcotar, rouge d".l1ng�terre, ' \ . , .. _ roug� �e' Prusse ).. , C�t oxide est d'un beau rouge, tirant un peu sur le brun, plus fusible que le fer, indécomposable par le calorique '.� non magnétique, se réduisant par le fluide électrique, i,n-' soluble dans l'eau/Tl est le príncipe colorant de ,la saD:-, guine, du brun rouge, etc. On le prépare en calcinant fortement le, sulfate de fer. Si cette calcination' n'est' pas poussée bien avant, il y,a' une portion de ce sel quiéchappe à la décompositien : pour· l'en dèpouiller on fe calcine de nouveau" oubien on le lave"après ravoir broyé. Cet uxide est composé de , fèr•.• � ... -. 1�00 -_ . o_xlgene. • ",. 43, 3 � _� . On prépare aussi-le rouge deprusse.encalcinaut les �r­ 'giles ocracées; 'mais il est évident que, dans ée cas? il 'est moins pur ,-puisqu'il contient de l'alumine, de la silice, etc. SE LS. - M.ANl]lU.� DES DE CHAPEAUX. I couche vêrdátrè; Ori _les enlève , et, 'on les plaie rune à' dégage de l'acide acétique .coloré par un peu d'oxide qu'il côté deI'autre t!ansver,s81ernent ..On les arrosé ensuite plu .. entraine et il se sublime en même suivant-la re­ , ; temps'- sieurs fois à,,'ec' de l'eau acidulée Rar le vinaigre', et quel­ marque de Voge�J, un peu de cetacide anhydre, qui est quefòis,ayec d_e l'eau tiède, 'Cette couche, de sel se gonfle, en cristal d'un blancsatiné. Ce sel est composé de et l'onvoit seformer une efflorescence hlanchâtre-qui offre acide acétique.... � • • . •. 51: 29 sur-Ies bords-de longues aiguilles, e( qui 'se sépare facile- deutoxide de cuivre. • . . •• 39, 05 . ment" de ces plaques : alors-le vert-de-gris es:t fait. On le eau.. • • . • .'. -. . • . • •• 9� 06 racle, et on laisse reposer les plaques quelqjie temps, _pour Ce selest employé dans la peinture pour lé· vert d'eau, reprendre ensuite cette opération. ,·11 est bonde faire, ob- pour le lavis des plans, pour préparer le vinaigre radi­ �r�'�ver�.q_u�_", t��t.' qu'elle��ure, ,on, chau..ff�¥atel�er de ma­ cal, etc. On le conseille en médecine comme excitant; - mere _a �:Qtretemç.la,temperàture, a ,+ �O.9 C.' mais il est si vénéne�x qüe nous n'hésitons '_,' p' oint à en pro-" Ce' sel, l�fq,!'.rse trouvedansle co��eI:ce, est en 'pains scrire l'emploi. _ de dQuz� � vlngÙivres, tassés' dans �n"saè' de pe�'Ú blanche; .La couche de cette substance verte qui se' forme sur les il doit être-vert, avec des, efflòiescence� blanchès ,�très sec " vases de cuivre, et à laquelle on donne le nom de vert-de­ et dur; il. est indécomposable par l' àcidecarbonique. Traité gris, est un sous- carbonate de cuivre qui est même plus , par l'èàft '" .ee liquide d-issout'Tacçtate, neutre', et l'oxide délétère que le verdet du cominerce�; hydratê ���,cuiyre reste pôur résidu. Par I'action du calo­ ' 'J:i_que, le )l)._�tal est réduit. D'aprè.s'. 1\1. Proust �� -le vert-de- Acétate de . " fer. ' gris est còn,posé 'de acétate de cuivre, neutre'. < 43" On peut obtenir trois acétates de fer: . hydrate ,de cuivr,e�., � . .• ,. ,. . 37, 5' i= Le proto-acétate, en faisant bouillir la tournure de ' ' eau. ' .• f,T '.' ..• ••.. '. • •• 15",5 sans le contact de l'air ; par l'acide acétique concen­ , Ce se] .est 'úIÍ. J poison violent ;.n,1alg·r� .cela il. �ntre dans tré; dans ce cas, l' eau 'est décomposée, son oxigène se la èompQsitÎon 'de quelques �édic�rneb� 'externes';. ·il est porte _sur le fer et l'oxide , ' ,tandis que son hydrogène -se ' employé dans Iapeinturev-etc. <, :":-:< . dégage. ,. � , 20 Le deuto 'et de en dissolvant le :d.c{l(ate�fl,�_ �uivrè tri-acétate fer, deuto ( ve;d�t ·fJ,rtsiallis,é.,;' cristaux ou tritoxide de fer dans le même acide. _:_.,> , > "¡- , => :de Pém�s}�, ,"'.;� 30 Le procédé suivi dans les manufactures pour obte­ nir .' , le tri-acétate de fer, 'consiste à laver Ialimaille de fer, o" On llr�pare ce sel en faisant 'dissmidr,e le'vert-de-gris à la laisseryëxposéeà l'air pendant quelques jours, et à la dans, le vinaigre, filtrantla dissolution, et la laissant cris­ faire bouillir dans du Don vinaigre ou dans l'acide pyro­ talliser, L'acétate de cuivre a une saveur styptique et su­ acétique avec le contact de l'air. Dans ce cas l'oxigène de crée; il est .soluble dans l'eau et l'alcool; il eristallise eD l'air et celui de l'eau concourent à l'�xidatíon du fer. Le rhombes très réguliers. D'une belle couleur verte très fOD­ tri-acétate de fer est liquide, très soluble et incristallisa­ cée qui tire sur le .noir. Le' calorique le décompose; il s'en ble. Sa, solution évaporée se con vertit en sous-acétate in- Tartrate . Ce sel se prépare cOT�me le citrate de fer w; ··aveè'"la' seule �iffér�n�e qu'on eínploi� .I'acide-tartriquè a-u. Heli de l'a,« c��e crtrrque. Employé pôur -la teinture en-noir , et supé- l'leUr, .áU sulfat� de fer , mais d'un .. prix bien plus élevé. Tournesol el!- pa.in. �n fabrique cette substanèc colorante en Auvergne, en Dauphiné, etc., avec p;lusie"urs Iichens , ·principalement· avec le oaridaria orcina d"Achard. Le procédé r consiste à pulvériser -les feui,lles de ces lichens, à en faire une pâte ' ave� de l'urine et l,a 'm?i�ié de leur, p�ids de cendres gra- velees, en ayant som d ajouter del urme à mesure qu'elle S'é¡3pore. A� �Ollt "de quarante jours de'pñtréfaction , ce mélangè acquiert une couleur pour,pre; on le FIlet alors dans-une autre auge, et _on y' ajoute encore de I'urine : - c'est alors que ·se· développe la couleur hle�e. A10rs 'on di­ vise, cette pâte "et on y ajoute de l'urine et de la chaux. �o,ur dernière préparation, on fait entrer dans l� compo­ :sltIon.ôecelte pâte', ainsi obtenue, du carbonate de chaux"'­ = po�r lui donner de la consistance, et on Ia réduit en petits , " .pams qu'on fait sécher, -. ;;¡. ,'"' e 5:.- _ queces deusexemples ne sauraient nullement ê-trefavora-'­ bles.f" la théorie, dé M. Monge." Le cheveu est de fòh�e' . cylindrique avec un petit .renûement longi'tû�Íi-nal 'COmme le jorfe. �e�t�, sor.t� de cylindre , depuis lé :b�lbe i�squ'à _. - S?O :x�r�mlte " �evlent d� plus en pltl� fin; u décrit, dire, .l)our ainsi un cone' alonge dont Ia base-est le hullie : aussi -� est-i� très facile de reconnaître le' gros bo�t ou�'mieux' celUl,par lequel ce cheveu âdhère à là peau. Il suffit de le _ tourner entre les doigts ]�our :voir le gros bout monter's'il ' �st là, la part:e su�ériéur�-, ?u òé�ce�dr�, s'i�. e�t- à la' partie, lO!e,fleure. J.en a� e�aml.ne plusieurs au mrcroseope d'A. m�cl ".perfectlO?ne par�Yincent Chevalier et. fils, et je 'me SUIS hien convaincn que-lés cheveux ne sont point recou­ verts d'une sorte' de pelites écailles comme bri le croit'vul­ ga!�ement, mais qu'ils, offre'nt lun bulbe plus- oumoins gr0s , ,de forme o�:oïde, de:couleur blanclie,' d�n1; le pro-, )o1!g�ment produit.le cheveu. Au milieu est uri 'canal mé­ dullairequi a environ 'un cinquième de diamètre' du che­ veu., et qui lui transmet le liquide propre il sa nutrition. Le Jarre se rapprocha de cette structure. ' D'après ces données que'le cheveu marche constamment , du côté O�_5� tr?u'Ye sa raciné, M. Monge en avílit'col�du - \qu� �es,po�ls droitsna pouvaient sa fèulrer saris-préparat-io<.Í\' preh�m�lre:, ,p�,rceq�ue d'apt�� leurstrúcture, et quèllê ,­ - que ;01t �a dl.rectIOn ,>�l1'on pui�se leur, donner au de Ils nioxen larçon, cheminent toujours directement dans le' sens de Ieur , bulb<'et finiraient par- s'échapper complète­ ment �l). C'est au moyel! 'du sécrétage l'auteur .;;,. ,que l�ense �-u' �n �'emédie à cet inconvénient ; �l.croit que 'par ce:te opé.r�tJOn.' ?n �eco�r�e. rextrémité des, potls" et qu on- faOlJlte -amsi leur �ntrela�ment ou'feútrage; Cet l�aqnutre encore favorisé par !a, à elllaeée�en� .�erai t, température 1 o�vrIer op�ere,' et \pa� �e mouv'�mènt_'qu'jl corn ... FABIHCÁNS DE CHAPEÜ;X. rnunique brosse. M. Malâr,d, dans un M,én)oire présenté-à la Société Avanfde procéder au fentrage , on fait subir aux peaux d'encodr;gell1ent 'pour'l'iÍldu5tri�' nationale" a présenté ' quelques préparations préliminaires qui portent différens une série- d'observations qui ne s'accordent nullement noms, et que nous allons faire connaître, avec la théorie d� M. Monge,_ Nous allons les faire con­ ,,' - . naître: 1!égalage. �, to lies' poils-Ide quelques animaux, tels, que ceux de la- Le poil des pe�ux est souvent rempli de poussière etde pins de'garen�e, quoique aussi droits que ceux-de lièvre, corps étrangers dont il importe de les' ,débarrasser,: c'est d� castòr,:,e,t d'autres animaux qui ne se feutrent qu'après ce qu'on nomme en termes de l'art, dégaler� On pratique Fopération du sécrétage sont sùsceptibles' de feutrage cette opération au moyen d'une. , espèce dé petite carde, préalablem�nt les avoir soumis à aucune prépara- connuesous le nom de sans carrelet, L'ouvrier promène.douce- - - tion ; ment cet outil sur le _ poil J et batensuite la pean avec une . 20 Les laines droites (celles de la Beauce, du midi de la baguette du côté opposé; il continue ces' deux opérations France) se feutrent également sans � préparation. tandis: jusqu'à ce qu'en agitant fortement les peaux, il n'en sorte qu'au contraire 'les laines d'Espagne et même celles des pl?s d� poussière! En cet état, on les soumet à l'opération métis, qui sont tournées eI_l .spirale , sont peu propves au ,SUivante: ."" . =. � feutrage. - �', D'après ces observations, il paraît évident que si les as- ( Ébarháge 'Oll'éja/:rage. pérités des poils ou leurs écailles favorisent leur feutrage, "Nous avons déjà dit que, les poils de castor, de lapin: de cependant elle� n'en son� point la cause unique comme-on lièvre; etc., étaient composés de duvet et de jarre; et que . , vient-de Je voir. Nous reviendrons ce sujet quand nous celui-éi sur non seulement ne se feutrait point, prenait malla: parlerons du feutrage; nousnous bornerons à dire en ce mo- , teinture, m�is qu'il diminuait la beauté et la qualité des ment que M. Guichardièrè avance que les poils qui ont cnapeaux. Or , les- fabricans ont , employé divers moyens des aspérités se refusent au feutrage. Cette opinion ne ,pa- 'pour séparer ce jarre, du duvet. ' raît pas conforme à l'observation, et quel que soit d'ailleurs, Les mots, ébarbage et éjarrage semblent à 'peu près le 'mérite de l'auteur et les services qu'il:a rendus à la cha- synonymes'; cependant il .existe entre eux' une petite pelleria, cette opinion, pour .être adm-ise, aurait besoin' différence. Nous avons déjà dit que, dans les peaux de cas­ d'être apguyée sur des faits' nombreux et soigneusement ,tor et de __ , lapin, le jarre adhère moins à la " peau que le constatés. ,� -: "duvet; c'est eR 'raison de cette propriété et 'Vu laplus Il e�t peú de Íahricaforrs qu'¡ exigen,t des opérations si grande longueur du jarre qu'on s'attache à l'arracher: c'est variées que celle des chapeaux. �Nous allons les-décrire suc- ' "ce,qu'on nomme éjarrage , tandis-que l'é-�arbage s'y ap­ cessivement, plIque aussi, mais plus communément aux -peaux,de lièvre, dO,nt le jarre est plus adhérent cuir, quele duvet. Je, ,� au vars décrire ces deux opération? ' , C'H !P'E.! 13x. 55 - Éjarrage d�s .péaua: de lapins, ég�i des deux p�ignets, à la position horizoatale , le tl'a�'" , -; ég�le�ent qh�Iit t,ourriê du côtéde I'ouvrièrevGes lle,u� mouvemens, 'Ce�te "<9P�raiiol! 'est connue �ous le nom d'ar­ executes et renouvelés avec toute la céléîité dont les muso. rachage ;, elle s'opère" de, la manière suivante : on éteno, eles sont $�sceptiples , ,et en avansa�t peu à peu de la tête pendant -deux ou' ti-�îs jours les peaux bien dégalées dau¡ ve�s la, culee, .font tout le mécanisme de, cette opération, mie cave ou tout autre lieu bas 'et humide , en ayant soill qUI, d un .seul temps, saisit et enlève le jarre sans arra ... de Ies-retoumer trois ou quatre fois cher le fiu. II par jour, afin qu'elle¡ poil est néanmoins ráre que cette première se ramollissent égaJement. On les porte ensuite par cin faço� �uffise pour enlever la totalité des jarres; c'est' pour­ "quantaines·à l'atelier I ; on coupe les_pattons, et l'on ouve q�Ol arracheuse, après l'avoir exécutée , doit retourner les peaux dans leur longueur avec une espèce de couteau sa peau bout pour' bout; et, tandis qu'elle la tient de la très .tranchant à lame large et' mince main la que l'on nomme tran' gauche, droite retient seule le tranchet '- entre la - � chet, On s'attache ensuite à les bien détirer , c'est-à-da Ia�e duquel., et le p��cérevêtu du poucier (1), elle saisit - à faire disparaître, au moyen des poignets, les plis qUI' lesJ�r�es qUI. sont demeurés, et les tire à rebrousse-poil. Il ._ contractées (1).' Au fur et à mesure' que l�' est ont aise peaux de ces VOIr . que les ouvrières doivent joindre à beaucoup 7 peaux sont. détirées, on les tasse les unes sur les autres, el d'adresse une grande habitude de ce travail. on les surcharge d'une planché On s�r laquelle on place un pratique également cette . opération en plaçant les sur un corps .très pesant. Par ce moyen non seulement on pr� peaux chevalet en faisant agir une' plane sur le - vient le prompt dessèchement des ce peaux, mais encore lli Jarre; procédé est bien moins usité que le précédent. finit d'effacer les plis et les rides. Après ces préliminaires! Nous devons ajouter que l'éjarrage ne s'applique qu'aupoil l'ouvrière pratique l'arrachage de là manière suivante: elit du dos de l'animal, - et qu'on doit bien faire attention à ne place Ja sur son genou droit de manière que le pOll pas atteindre l� peau bout du duvet, qui est la partie la plus soit en dehors, la culée, ou côté de la quelle, vers le haul, soyeuse et la plus fine. Quant au poil de la gorge et du et celui de la tête placé entre ce même genou et UD �entre, on est dans l'usage de le raccourci r de' près d' un .' établi. Voici la manière de M. Mord (2). .L'ouvrière, tiers, Sans cette précaution, on rendrait difficilement Je armée d'un tranchet, suffisammentgarni de linges pour én �eutre uni. Quand l'arrachage est terminé, on bat les peaux ter qu'il ne la blesse, èt qu'elle saisit- d'abord des dem a la baguette pour les dépouiller du jarre- coupé qui reste mains par ses deux extrémités le fait mouvoir de telle dans le duvet, et qu'on, nomme gros. On les met , ensuite sorte que la lame, appuyée p�esque\verticalement par son de�x à deux, cuir contre cuir, et par paquets de cent quatre tranchant sur le 'poil, vient f par un mouvement subit el q�l sont visités 'par un nouvel ouvrier, lequel leur fait su­ bir de semblables opérations pour les en' dépouiller com- - (1) Le détirage est une opération 'p�éliminaire fort es­ plètement. sentielle, en ce qu'elle rend l'arrachage et le coupage plus - a�é� - (í) C'est ,ainsi qu'on nomme un doigt- de sert ... (2J Traité théorique et pratique de la fabrication des peau qui � le garantír du �i.'ancbant de l'outillorsqu'il presse le _ feutres, '" � Jarre "'- con tre ce 'weme tranchant avec 'ce- doigt. - _ . � 55 - .MANlÍ.EL- DE� -Fi}.Bf\lCANS\ . DE, cn A PEA . . Ú X,L " - . 57 Quelle soit l'adresse .de I'ouvrière , il gue a:ri�e.: parfois noire �el?utée ',�ans aucune appurenc� de j-arre scette COll­ . ar:rÎlch� des parties de la ,pean. ?� doit eJarrer les leur diminue d qu'elle intensité en .descendant versles flancs. ' mêmes párti�s, dites évidu�es et les ,Jomdr� aux � peaux, /' C�tte opé�ati?n, "ains] que celle dé ra rra ch age· , sont-- - dont elles faisaient pa�t�·e .. longues et .couteu:es. On. a 'cherché de nos joursà la des rempla­ Éjarrage de� peaua: de castor.' ce� par machmes convenables .. ,Nous 'allons faire con- . naïtre celle r que nous avons pu découvrir. ; L 'opération .est la même �vec cette , différence. que comme la peau du casto� est plus grande et que so� J_arre d;une w�chine à est beaucoup plus fort � il e�t nécessaire de _-r�co�rJr � u.n -Des(J�iption_ pròpr� nettoyer . et a outil bien pliis q�'alors un n,omme fai t �OUvOl:; celui- , gros, de ouv�Lr la laine e� à cléharra;ser les poils , ci plaêe Ia peau sur un cheoalet, l'y fixe moyen d'un leur au tarre i par M,� WILLIAMS. tire-pied', s'asseoit sur.l'undes bouts du ch�val�t, et, pre­ nantla plane (1) par les deux manches, lUI f?lt �xec�ter �n co�?aît en :�n?Ieterre sor�e d� lai�e provenani sur I? peàu de c�stoi'lesmêmes mouvemens qu on.}mpr,lme del,A�erlq�e u�e méridionale, qúi est très fine et d'excellente au tranchet sur les peaux de lapins. Après cette opera-. gua/hte, mais :tellement agglomérée' et salie -par. des impu­ 'HOD une-ouvrière enlève au tranchet les parties d,U jarre retes de toute nature, qu�elle n'a presque aucune yaleu.l' �,_ qui ��t puécha{lper àl'action de laplane. C'esréé q�'on ?ans le,c�mmerce. M. Williams a cherché à remédier à cet On bat ensuite les peaux de- castor a la en nomme repassage. mr.of!vement purgeant cette laine de ses matièreshété­ baguette poùr en séparer le gros. rogène�,. et e'est dans ce hut qu'if a la ma�hine dont imaginé Ébarhage de peaua: de lièvre. ,nous i���o�s,nous occuper. Quoique -plusieurs .parties en SOIent, deja �onnues et aient beaucoup hatteur-eplucheur d'analog'Ïl:! avec le .: �e jarre du lièvre adhère, comme nous l'avo�'s?é�à dit� du coton, construit par M. PÎtret ce­ 1 bien plus à-la q'!le Je duvet. On est donc obligé .de le -peau pendaçt r���emb:e, présente une I combinaj'son qui ,�,est cis-eaux ; c'est ce ���9� nomme ébarber �our pas tc. D couper-aux •. s�ns ,merl ailleurs la machine est susceptible d'être � cela, I'ouvrière ,après avok-p�igtié doucement l� 'pOll �u, applIquee à la déb�l'rasser. leur jarre ,les da�s de poils employés moyen du carrelet afin tÒ?S l�� poils o� Jarre� se ,gue chapel1erIe, et � surtout la laine de -cachemire qui tous .disposés dans leur sitnatron Jl�tur��l�, 1 ou­ trouvent a,mve en Europe chargée de bo�chons et (y,autres'ma.;. vrière, di�:je, .avec, de longs ciseaux b�en tran­ coupe t tJ�res q_u'Òñ : ne peut en séparer qu'avec beaucoup de , chans lé jarre sur toute l� surface de 1;;1 peau et a l,a ��u� dIfficQlté. . \' , du duvet, -sans toucher, au.cliJlement à celui-ci; qe travail !Al fig· lre,·pl. 37/, e�t un� .� 'élé'v�tiol'l Ia:tér�re¡de Ía 'ma- cette chme . demande beaucoup d'attention et d' adresse. Quand ;' vue, du côté droit.� ": '. ': ..' , opératior; -'a été bien faite 't _et- sur une des belles -peaux, ta fig. II, le plan ou'la: vue à vol cl'oisea �, u, dites de-recette; l�ur surface offrë sur le dos -une couleu� La fi�:¡ 3 , coupe -longitudinale, prise péir le milieu la de �adlJlle. Les m�mes lettres dans lridrq-uent les mê.ines � -objet¡ toutes, les figures:,' - .�. I - _�E-;CBAPE.A.U.X�· . S' í '.. Lepoil d�s animaux e:mployé par les chapeliers est com. ver un, 'procédé pour. en�ever .le jarre dans tous les' poils posé de deux espèces très distinctes l'une soyeuse ,flexi- �mplo�e�. dans la , f�brlcatl nitrate -de - Le procédé ne se point de ce sel (lans La si le bulletin de 'a Société d'encouragement, nous ��rc�re. pr�paration' importante paraît brevet n'être avons appris què l'auteur avai t pris cela pas la, meme dans toutes les fabriques; "elle.varie - pout' un par les des constituans ; ainsi M > ... Morel in- d'inve� tion, En conséquence nous nous sommes procurés proportions ' la dique:' COpIe' de, 5011 brevet s.et nous venons de le publier tel acide � .. que l' eau .. . l' livre auteur l'a déposé ministère de l'intérieur. nitrique au ( foríe.) mercQ,re. . ..'. . • . • . . • .. de 3 à 4- onces. On 'Ülassement des peauœ, fài� disso�dre à une douce" chaleur, _et l'on ajoute : - eaude pluie ou de rivière .. ... de.cinq à six fois Aussitôt que les peaux ont été ébarbées ou éjarrées le s�n volume, c'est-à-dire de Cinq à six livres. M. , Robiquet Iabricant fait plusieurs triages les assortir suivant dIt en que la pour liqueur mercurielle gén'éral�meHt adopté€ se ' , leur beauté et leur qualité. ,- çompose de: " - 10 Dans, �h�que espèce de 'peau et .dans chaque sorte, acide nitrique • •• _ 5Qo grammes ( 1 livre. ) ' I on commence pal' mettre de côté les peaux qui doivent ' .mercure, ..... " ••. ,,' 32 . ( 1 once. )- être coupées de suite, et 'qu'on nomme on veule en les eau.· .. de moitié à deux tiers suivant Ia concentrà ... ; , , _ _ tion Q_e l'acide, � .' JDE CHAPEAUX • ·' ' _ .. . 6, tlOn, du, sel qui doit pI'od'uire l:effet' désiré; si d��slc�tJOn car, eette est lente et sucèessive, tre I'expérienœ a démon­ q,u degre a�ors I? contractión du poil rie parvient a� neceSSaIre. point . . La . s?lu.tion de nitrata a�ide 'd�,�erc�re non .exerce une ac.: chlI�l.q�e très forte "surles poils qui COI)tractent e.Duleur urie Jaune doré� plus ou moins intènse; ties de suivant les l� pe�u. Vame�ent 'par­ a-t- on cherché à mode connaître -� le action q�e l'acide nitrique et- �e " sel exercent -mercuriel sur le poil ; nous -n'avons enco.re _ s ," ur des , '\ ce qUe hypotheses; - le . '\ pOl nt, prohleme reste encore à Cet�e solution résoudre serait cependant d'autant plus rur cet. art, important; qu'elle conduirait les UI su��tl.tuer expérimentateurs à 9u,elque aptre sel ou ,quelque autre sub­ st�nce InoffensIve, ou· moins de dangereuse ,acld� que le nitrate .p�rtIe �I erc?re:"LJart du chapelier repose en grande SU� ' cans oper�tlOn �u, �eutrage; aussi plusieurs fabri .. on,t-�ls te�te ,plUSIeurs essais pour en' exclúre re sel C�Ie�ter�ur:.et. En-lSI;, l\f.Guicha,rdièrc p'résc,nta à la So­ d,en�o?r�gement, .des loutre chapeaux d'ours mdJgene marin, de et de ratondo Mexique, � - sécrétés sans ;e�cu�e, ai�si qu'un �h.�peau sans aClde sécrétage , "fDulé donné SU!fullque. Nous par n avons pas connaissance, suite à < essais. qu'il ait • ces " ,l\t M(n:el ,a' tenté quelques essais' infruetneux avec les �cldes affaIblIs, et les alcalis. Tous IGs 11 donna- procédés quelqu'un de auxquels' ces agens pour .hase, furent fâ�hetix; �uls 0'0 les uns en détruisant la ,sùbst�nce même des �OIIs, les autres en l'attaquant de I:Ilanièr'e à altérer sen­ sl?lement leur solidité. L'auteur croit decou:ver� ce'penda�t avoir ,_ un mode de sécrétage très de avaptageQ-x pour les p��ux Iapin : il S� boi-ne à les exposer suspëridues aux SO�Ive� d:ll1�e étable' � età les y laisser plusieurs semaines. �e poil elmt devenu alors plus. gras , et se feutrait CIlement aussi fa­ que s'il eût été sécrété par le niteaie de mercufe, - MANt1EL DES -FA..BRICANS . DE. CHAP�:A.UX. _', y . . 69 n n'en étai� p.aS de-même du poil de l-ièvre. M. MtH'el ditê d'Alicante, �u�on appelle barille mélangée, en �qu'il,'eût dû rester plus long-temps eX?,�sé, '9:le. dans les usage' pense y sav�nnerI.es et, dans les ateliers de teinture en CO� , celui de lapiUi Mais ses expériences "sur ce dernier point, �onl cent vingt-cinq gra�lm.es de chaux vive ¿ vous -, que, n'offrent rien de positif.' etelgnez en , la plongeant-dans l'eau avant d'opérer le mé­ La Société d'encouragement pour l'industrie nationale, lange ': e� que vous fi�t.re� après a�oir mis assez d'eaupour convaincue des effets nuisibles' du nitrate du: mercure­ q�e ].a hqu��r filtree .marque dIX degrés à l'aréomètre - sur la santé des, ouvriers, proposa, en '�815 '- un prix re­ dAss�er�PerICa: la" liqueur qu'on obtient donne dix .. latif au sécrétage sans préparation mercurielle. e e prix neuf a. vmgt degrés àJ'alcalimètre de-M. Descroizilles. n'ayant point été décerné en' 1�h6, il, fat remis au c?n..:. Im?r,é�nez ?e cette Iiqueur les p�ils de peaux à sécré­ cours en 1817. ,MM.- Malard' et Desfossés entrèrent en ter.,. a I aide ,d �ne brosse de soie de perc ; .comme cela .se lice et la.Société arrêta que 'Ie. con�ours' sera�t fermé, et pra�Ique ordinairemsn¡ ; pour les dissolutions de sels mer­ ' . que re prix serait adjugé à ces deux auteurs , dans lé ,cas euriels. . '" I oil de nouvelles expériences, faites plus en grand et con­ C.e �ode de sécrétage _co�vient égale�ent pour les cha- tinuées pendant un tem-ps suffisant, confirmeraient non peaux Jockey et pour les .chapeaux grande taille. seulement les résultats obtenus, mais donneraient encore Les chapeaux ainsi sécrétés sont-mis à l'étuve .. une gara'n�tie absolue de la Donté'- du pr�céd�:, Il parait �e chapeau �ockey. est composé de quatre onces de­ que ce pro-çédé, .quoique t�'ès bon, ne r�p<)ndlt pas tout­ ,po�ls" dont, trOIS parties de poils sécrétés et tine partie 'de à-fait' aux espérances' qu'il- avait fait�oncevoir, puisque pOlI� veule�. Le 'poi�, soit sécrété, soit veule, est formé �,. ' la Socîété; 'en retirant ce 'prix i se borna à décerner une de,�lx parties de poil de lièvre pour une ..partie de poil de ' médaille ,d'encòuragement de 2()0 francs -à MM. �alar.d lapin. et Desfossés. "Nous faisons connaître le rapport qui fut fait Le chapeau .grarrde taille est fait avec neuf onces à ce suje] à. cette Société par _M., Bréant. même .- �élan,g�; le J>oil veule s'y trouve dansles mêmes - Comme �nous' n'avons .trouvé 'nulle part le procédé de proportIOns. _ Sécl:étage: de -MM. Malard et. Desfossés nous' , avons .. lie� d:Voici maintenant le rapport qui a été fait-:à la Société , ' z: de croire que cest celui _pol}r lequel ils avaient déjà prls encouragement �ur ce procédé., un brevet d'invention. Nous allons le transcrire ici. Rapportfait par M� Brëant .: les Nouveau'lJrocéd'ê de 'sécrétage pour lefeútrage relatifs au sécrétage Hes poils > de tles _poils deStinés, '!z [t:cfabrication. ·1es cha­ .sels mercuriels, . par MM. ' DESFOSSÉS. - peaux, par MM." M.A._EA.RD et 'DESFOSSÉS. , 'C �re·-yèt ,d'i�ve_ntioh_ de 1817.') ComposÜionile!á liqueur.' 'Ajoutez â deux çent_cinqu�nt� grammes 'de 'soude brute DE. CHUEAUX.,' ','3 , , procédé de sécrétage présenté par MM. Desfossé, ct.Ma- . lard. . Desi�formatlOns prisesauprès de plusieurs fabi'içans',ônt rajt�onnaître que Ietremhlernent mercuriel est maintenant rare parmi les ouvriers chapeliers, sans' doute l'on parcéqiJe' emploie 'aujourd'hui nne moindre. quantité, demèr-: " cure; mais si les.ouvriers chapeliers l}e �ont'plll,s 'exposés à �uTa{'.lt cette maladie, . ,ell� "attaque les ceux qui �séc�ètéT:l� peaux, et quoique le nombre de ces- préparateurs dé poil soit très peu considérable , il ne faut pas négliger les _ moyens de les préserver (l'une cruelle malàdie. Votre comité.ne pense pa� toutefois qu'on-doive réniet:­ tre au concours Ie prohlème du sécrétage; il se' charge d'en chercher la solution danslé cas où, contre SOlÍ MM. €Spé1.ance', Desfossés et Malard renonceraient à faire-de nou­ velles tentatives. Les conclusions dé ce .r'rapp�tt qnt' été adoptées: en conséquence M. lé président: a, remis 11 MM. -].\I§llard et Deslossés une 'médaihe , de la d'encouragement valeur de 200 fr, ' < L'oujrière . commence par coupee toutes'les inégalitës et cornés des peaux� �in�i que la queue èties páttes', c'est- ce qu'on apP'elle border la peau; "les_P!lrties "retranchées sentnommées chiquettes : elles sont,mises à part. On alors les peaux', 'on prend 'es humecte du côté de' l� chàir .avec � u�e éponge-imbibés d'eau OU, de bieh.:mieux., t�'empée 'dans l'eau de chaux ,a{T�i'hlie '. et l' on accole'les peaux-de deux en deux du .côté ,mo,ui.llé, (1) ,- par cinquantaines] oii les' charge de planches suschargées les d'UI�e gros�e laisse pi.erl'e ,. et OIl· , en cet état de.douze ' à ving.t-qtÍatre heures, afin que le' cuir soit, plus souple.j.et què le poil -:puisse en être ,,,' ", /:.. .... • _ t. DE,S FABRICA:NS Dt CB�PEAUX. ,5 manché verticalement et entour'é de peau ,ou de toile daus' ' une partie de ,sa longueur. Avec c� couteau ,'la décollpeuse tranche les.poils dans toute cette longueur.par deux mouve­ mens: le premier qui pousse le couteau vers le ho�dc de la peau opposé à I'ouvrière ; le second qui-le ramèrre aú bord d'où il est patti! Ce dernier mOtiv,�nlent est aussitôt suivi de:celui de, I� main gauçJ�e , qui �àínène la plaque: "sui-les' poils coupes pour les faire . passer derrjère et découvrir , une n, d'oscillatjon du.po'ignet qui, en empêchant le couteau de demeurer dans la même trace , e� règle la marche vers la culée, par une suite d'angles très à RlgUS (I.). Nous allons continuer laisser parler M. Morel. La perfection .de Ia coupe consisto à donner Je coup de. tranc�an_t dru-el-menu, Rour rendre le. cuir très net, Ile point hacher le poil, et l'obtenir dans tout� sa.longueur. Le couteau de la coupeuse 'étant parvenu â l'extrémité . postérieure de la peau, la découpeuse met de côté le cuir après l'avoir nettoyé en le frottant a�èc la main'. humectée � elle déroule ensuite le poil qui, d'abord ramassé - par là plaque, s'est ensuite roulé sur lui ...même de manière à for- m�r une, petite toison, qui a reçu Je nom de pa,r,llre. ,'Cett� ) lolson e�t alors étendue sur une table , etl'ouvrière sépare­ I? le� différentes qualités de poils, ainsi elle jnet à 'part Je poil du ven�£enomméRoilcommun; ,2° celui.des flancs, et de la gorge ou poil moyen; 30 celui du milieu du dos , dans la largeur de trois à quatre doigts: celui-ci, qui est le plus fin, 'porte le nom de I'arête. ' . ,(�) �a déc��peus� doit av�ir.sòin,d'aiguiser I� couteau, d�s qu elle s aperçoit q\l� le tranchant commence à s'é- . ." mouss.er. ,," _DE CilA�EAUX. - 77" longue et tres couteuse , aussi a-t-elle fixé l'attention dé la soci,élé d'e�coura?ement P?ùr l'industrie nationale qui e� , afait un. de ses sujets de prix , qui a été remporté en - 1829,. pMM, Coffin. , " N?US' al�on.s> faire eonnáît�e la machine qu'il a invenrée à ce sujet, .amsi que le rapport qui en, a été fait à, cette s'o­ ciété par M. Mòlard. llesc�'iption d'une machine propre à, couper le P?ll:'�es pe�ux �ml!loyées danslà �chapelle ... ne, inventee par M. COFFIN, ingénieur mé­ caldrien à Boston, aua: États· Unis d'Amé .. rique. �ette �leaschi��, ,qu� a obtemi le p�i-x de ,1,000 fr. , �ro­ �ose par soc�etes �-encouragement- pour l'industrie na­ t'�Jlale, est composéed'un bâtis en boisou en fér ,:-A A' A ,fi�. ?, portant sur sa traverse supérieure AI _ un arbre horizontal en fer r , entouré de lames tranchantes _ hélicoïdes en acier J, lesquelles tournent rapidement contre un couteau vertical fixe K, aussi en acier et bien tranchant, Les lames hélicoïdes >sont disposées-de manière à présenter. au co�teau une face oblique qui .favorise I'effèt de 'leur ' tranchant. � -' La peal�, engagée entre -deux tiges qR, cylindriques e� ier, établies en avant du couteau k , est amenée-successive­ �ent contre le tranchant des Iames hélicoïdes la rota­ t��n cle par ce: tiges, 6P.érée.au moyen d'un engrenage 'ni fiB· op, 9, :qU.I_ communiqua avec une poulie mofrice L', tour­ nant Sur l'arbre I', en ques ont d�bo!s db bâtis. Les tiges cylipdri-' un mouvement, indépendant l'une de l"'autre., afin 80 1\1ANUEL DEi F,\.BRICANS tée P �Q �M�sjs DE CHAPEAUX. à bascule S. Ce cylindre est armé d')aspé­ occasione annonce œités, qu'il � que" que les pour saisir' et conduire la à pense pe,au son 'passage par. consid�rant dessus le�c6uteau fixe les lames mécaniques vers hélicoïdes, n moyens ��ployés -�a:l�� ce,s del'Dl�l>s temps y: a une �e sont d'un et Il n est a la , rotation inverse de celle du, usage �general , qu pas connais- cylindre Q. pas sance de soient même la du s. Châssis à bascule la-société qu'ils phis portant le cylindre alimentairè � p�rtée su. nombre vous périeur , et que l'ouvrier relève dans la grand fabricans, jugé 'position indiquée �es �vez un de Ia valeur-de mille néc�s:a!rede a 1 auteur par les lignes pnx francs, ponctuées, fig. S, lorsqu'ilveut introduire promettre la d'une machine simple dans sa constrúction , d'un' service peau, et qu'il baisse en suite- en guidant la pea�" avec la main,' et fáisant ,même ' la prompt et' faèile , peu en temps .agir pédale. dispendieuse � �t à l'aide de laquelle . 'T on puisse raser ou tondre toutes sortes de .·'Lt. Centre de mouvementdu châssis à bascule S. peaux· :propres '_ U. }mge à la les en .ont ell rer�lànc'placé des chapellerie, après que poi-ls été sé-crétés. au-dessous cylindres ali. Vous avez en même mentaires¡ "et dans laquelle tombe le exigé poil forme temps ,que la machine procurât sous - coupé ' . douze livres' de de poils nappe. par jour', et qu'elle tînt les peat�x bien _ _ tendues, pour-faciliter l'enlèvement des \-� BOÎt� 'en bois qui reçoit les poils rognures de .peau déta ,.à caase que la chées dissolution mercurielle lès fait 'souvent se "'- par 1e� lames hélicoïdes. CrISpêF. ,_ On sait qu'une ouvrièr� employée à raser les x. X'. Poùlies 'pleines fóute de peaux " en servant volans, p,_ar , le . Y:" R:essol't procédé ordinaire ,. qui le �*K les lames reçoit 7-.0 terme presse couteau contre hé- cen�imes, n�oyen '_ ' livre de et en une et licoïdes. par chaque poil ,- qu'elle coupe �hvre . . demie d'où il les douze livres de­ ,Z., G�û-;�rrcle e� fer-blanc qui recouvre par jour; résulte les lames MIi· que que �- vrait coïdes ei"_empêcñe Ies de produire la machine, suivant le la force programme ,�coûte­ . rognures peau lancéespar raient 8 francs centimes le usité. .dé se mêler 40 pa,f procédé -, avec de , , c���l�f��,� ra-nappe poil. T , Une seule machine, de grandeur naturelle ,,-�a .été e,n .. �:; -Ba/?}?Ó';t., súr le prix propp!ù! pour �a coñstruc­ voyée à cè concours." �, : ,; .' ,� 'fitin-i!/lliJe machine Nous n'entrerons à point ici dans, tous les detalls sa propre raser ?es poils .de composition;' nous dirons seuleineñf qu'elle' est 'établie sur des. lJeatlj.:: employées dans la chapellerie; un " -. prinèipe àla-fois simple et ingénieux. La peau-est p:é­ p.a� JU. M.QLù�� sentée à l'action de la machine, par une paire de.cylin­ dres alimentaires , le poil en dessous, où il est coupépar le bord Ïrancfrant et bien affilé d'une lame fixée dé champ Sur son dos, .etservant 'd�, contre-couteau à deux -Iames helicoides'-' montées sur un même arbre', lesquelles-, en: tournant, découpent la peau par lanières très é�rQltes;' "et �omffie l'action 'ôe ces lames exerce une certaine pression successive s'ur la peau, en la découpant , il .en résulte que le poil, soutenu immédiatement par lelranchan�, du co�­ tl'e·co�teau, est coupé en même temps que Ia peau est dl- 82 DE CHA'J>-EAUX. 85 MA.NUIfL DES FABiUCANS fort D'après c�s résultats avantageux et incontestables viséeen ruhans , 11' étroits, La- fourrure tombe ",successive. la machine ment en forme dans comité, convaincu que présentée remplit toutes de nappe un récipient au-dessous des les rouleàux alimentaiies, conditions voulues par le programme, él - tan-dis que les _rognures 'de, la l'honnet.lr de - peau, vouspropos�l' de décerner Ie I tombent au-dessous prix de .ooo francs à 1\1" Cof­ deI'arbre à couteaux hélicoïdes, à me- fin, mécanicien à aux . Etals-Unis d' sure qu'elles sont détachées; Boston, Amérique, inventeur de la machine présentée au Les'expérienêe� concours. que votre comité des arts mé�anîque! Avant --òe terminer ce rapport, nous a faites avec cette macliiné , ont prouvé que, "par son' �ro)Jo,n,s devoir, messieurs , vous peut p�'oposer d'adresser-des minute demie remerciernens à moyen, _on séparer" en une et le poil M� utiles d'une peau dé Malard, dont-le pour.les renseignemens eet lapin sécrétée', que produit ea poi! a eli �abile fabricant de chapeaux .s'est d'tine �orice èt empressé de fournir surI'état demie; ce qu:ïprouve qu'err dix heures d� actuel de son fravail on obtiendrfl art, et comme livres appréciateur éclairé des nou­ 49 roonces arjon,r, des frais �r�cqu{­ degré de finesse qu'il s� propose de donne: a�ux"ç.bªpeaux; , sur' dans "si-hon 400 francs ce dé ma- cas 'il recherche les bormes espèces et prix' I� les belles , chine. qualités de poils; 20 suivant Îe- i • • • � » temps qu'on doit e!Dployer • • ••• ,. • • • • » à � JC' leur Frais d'entretien aussi parjour tr'avaIl.; rc� temps est relatif ���. proportions de » poil • . sécrété' et qe veule 30 401!vre�'lo auraient donc (1); suiva!lt Iedegréde liâison exigé onces par les feutrés. Ce cas se règle sur on lés coûté de manutention. l'usage auquel • • • • • • • • 5 7c, destine Céqúi et Ieur dimension. ils sont On le portait la'livre de poils à enviro� aouze quand fabriqués. e(dénii centi�el leur ,t�ndis les livres dix de -polls, communique par l'addition des .matières en laine que quarante onces extraites nomme et par-lé les, procédé - actuel, -auraient coûté 28 qu'�n charge, - fra�cj do�t ptoportion� entre vari�nt un 6ò- éentÍmès neuvième. au moins, et un quart au de manutention, et l'emploi de vingt.ClD� plus� au �?léls ouvriè-re-s par jour. �. '. • v - • Enfin,,-les peaux peuvent être passées o�- non à Ia dIS' -solutiòri rnercurielle , poqr.être rasées à la jnaehine. :í}-E�- FABRICANS .� du Illélán�e. Il est bien essentiel d'employer une qualil de lairie dont la beauté soit relative à celle des autres m! iiè�es-.�mployées ,ou, -si l'�n' veut ; à leur fines�e .. Ain� , l0 Jlùtmd il entre dans le mélal'lge:b@áueoup d� poil com MATIÈnES EMPLOYÉES: } , 'EX JOUR. muiî, on emploieraTaIaine grossièr-e ou les. peldt� �o on prendra le poil de chameau pour charge des mélan�� lI1A0NMju� I ill!Eet �Iapier sécrèté , ?rête ....,..S-l-iv-. • �à-8-fl-'.:-"'-'-."�."""'-'.-----�- ¡ Ce " mélange , I 2 Iiv. 8 onces à.B fl'... 20 )I � •. plus fins; '30 _pour 'ceux qui contiennen t le l;oille piusa 1830. Garenne veule, Id. composé de ! - Lièvre sécrété, à-côtés. 1 Iiv, à 16 fr.: .• 0-' •• ¡' 16 Il nière à pOL! _ de chaque espèce., e' est Ia plus"belle Iàine vigogne rou! Id. id roux.. � Jiv.,à 9 ft'•• 0; •••• f8 II o o. .•..• . supporter un beau fr,. , : .•• Il ••••••• 1 12 de dor . hien épluchée qui devra former.la chaine ; 40 enfin, pm Chameau , .li�. 1]2 à-� 0.- quième les plus fins, ..quand on �,',ernploie pas de caster, e'est tOi I l/Ji ferait de ,- . , i 12 lIvr'es;, c-!.•••••••. 10 6 ")1 beaux fo�)ds - jour�_ le poil de l'arête de lièvre qu'on" prend; on: Déchet -6 •••••• : cardages: e • � .' ••• :"4 » des oursons rnière ..,. ajoute enviran un .quart d'once de .helle v,igogne rou�! qualité. liv, . 10 oDceS. ei .. , lW pour en former la chaine. Les mélanges des matières oi¡ Reste""" ¡ _¿ mél�lJge _ :vlenlà9fl'.4 Ièrentdonc suivant la qualité des chapeaux. Nous - pouvot ,(' la livre. .: 'ajo'htef que chaque, fabricant a-les siens, qu'il croit to� I, jour� les meilleurs.: Règle_gé,nérale, on doit, sur ce poinl teñirnote de tous .les essais 'que l'on fait sur un registr: • � ,pan�iêuliel·,Áet suivant le�fotmules ,suivantes5n!llquées�¡' " , • rG·a. -I ter août renne sécrété, arête. div. à 8 fi'••• :: •••• . M. Mo�·el.· ' 1830. Jd..•.. id .•••• veule. i Iiv. à 8 fr•••..•..• Castor sécrété blanc et ,- ' moyen ' .• •. , •••..• " _,S-liv. à 90 fi'...•...• 27.0," Il M .. veule'. arête ..... ' .. 1 liv. 4 one. à 110 fr .. 1;17 50 - , � " Vigogne' rouge éplu- ." \ chee ..•....•.•.•. 7 DES FABRICANS DE CHf\.PEAÚx. , ' . _ :8, Cependant , afin de rendre notre ouvrage plus complet, cas q� on. TemIl; la �a�q�_:[. "quelque temps, on-doit, pour nous alloJls décrire le travail (lu cardeur: l� garantIr d: I humidité, de �a poussière ,: deIa fezmenta, ,L'on'cornmer1c� par bien.étirêr Ia charge et lui dònner tl�n et,�es,telgnes, enferrnerIa, poils, soit séparés.; soit � : ensuite J:�n ou deux iOl_!rs d-e ca.rdes -' àfin qu'étant hien dl, melanges' dans des tonneaux: bien fermés sans lès, tasser visée ou ou ouvérte 'elle- , ptl�s�e se distribuer plusaisémen presser. ,�eux�qui 's?n� sécrétés portent leur préservatif _. dans l� contre mélange; on bat ensuite: à la hague,tte et -sépal'é. les teignes ; ,maIS Ils sont disposés à se bourgeonner, ou ment chaque espèce de poil. Ap:r.p·s cela on réunittoutes le¡ r-: cl; �ême. qu� la garenne et le castor ��ules� mattèr,es. �'?n ymêl� bîen, les'c3'rd�es de char�e et � l'o,n� "Dans 11llte:e� du Iabrlcant , le '�!.,convient done de .laisser' bat le tout àta baguette. e est un commencement de me· eco��er m?J�� de temps possible entre le ín�lange des lange ,'que l'on. rend plus parfait au moy�n du violon, matières premieres et leur feutrage . . Cette opéràtioñ à été fort bien décrite par M. Morel; nOill • o', ',- _ 'y • De-l'arcon. allons la IUJ� emprunter en.-.gr�n�� partie. ,: � _" o _ • . - Par lè nom de violon, on entend un assemblage de seilf Le , contr� le m�ître distribue au fouleur, dit còmpa- à ôix-huif cordés de fouet, d'environ huit pie,ds, �e Ion· g�on, poids n�cessa�re_ p�"r ,le genre de feutre 'qu'il gueur , -lesquelles son� retenues par l��rs extr�mItes. dalli I�I de�an-de, et ,ao?t .d.lm, /,ndJque �n même temps les deuxtas�ea,..u�per��s d'un no��re suffisár.lt de trous. d),�ta,TII �lmenSl?ns. CelUI-cl �lVlse Let?ffe �� deux ou.quatre par'­ de deux-à trOIS pouces les uns des autres. Les cordés.ainsi dll' ,es, suivant que le feutre qu Il doit confecti,onner, doit - posées fo�èt\�\1t aisément Q1,lflIiq Fun' dës.rasseàux étant fiXf elre composé de deux il quatre pieds � et qu'il 'doit être au plânèhèr:le'cardellr frappe,àcou�s'rt:doublé� devant Irr d�\ forme 'régulière �u irrégulière. Jadis, on- fai�ait 'quatre -avec1'''!utr-e tasseau-qui esttmuni ,d'un núiriehè'(l'un pied( p!eces �our les chapeaux jockeis • .JI est 'plus comIT!ode de, 'demi derongu,eur.l/ouvrierdoit avoir soin deremuer á �enf�ll:e que. deux ; c'est'un�'imitat�on flamande. Mais � temps �¡J),tempsJe'1as,avec deux haguettea afin �que le tn rsqu�n fabrl�u� des �hapeaux,à cornes, il vaut mieux, vaH ou ie"!néla_ng�'s�opère .égale�ent ; ,il continue à fouet' n�\us dl:Ons -meme qu'Il- est- n�ce.ssaire -dé faire quatre ter j.usgl,l!'à, c,e .que1e(�ive.tses matières soient bien méla Ple�es" ,a c�'use de la grande, quantité.ds matières et de la gées '.5€ qu'en "terql:Lde r�rt nomme effacées� pomJhtesse de'1à table o� ,?e l'arço�. n es� au:si impor;tan't de _ -les"melaÍlg�slcs plus fins, le-travail ,du cardeur est souve� lor�er de quatre pIece.s le feutre qUI doit avo.Ir quelque ler�!né là,; mais quand.ils ?oiverit ensuite être cardés) epalsse�r, .enfi� �n dOlt ne se horner à. deux q'�e 'pour réunit lè ceux m�élange , qui porte alors le nom d'étoffe" en lli qUI sO,nt doues de beaucoup d� légèreté. Voiei main­ . tas ;'bris� l'étoffe à î� cár�e et la repasse 'ensuite sur :� la rñ�niè�e.dont M. J:l0piquet'décriir�pération AUX. -. -8 ' • ' . " 9 _ ." "I" .' VOlÍ' le placer dans toutes les O1reclJ(¡ns'posslblcs, Cet aro éprouvât la moindre' . tern On claie' obtenir' Iiais:n e�ruftl;n, pourrait alors espé- chet est situé au-dessus d'un,e table recouvèrte d'une rer une ega e e toutes les Jes parties d'une d'osier. fin ,. et assez serrée pOUf l'le Iaisser passer que pièce et un entrecro' de-toutes les la ma- ordures. On place, le poil SUl'.. cette claie ;, on fait entrer fières, On ne peutseISdeis�s�imnut:t_eIclo' ,nq:'P-ulet. - 'il faUt: h' - d'a- ' . " " dans le tas; et, on s�ns qu eni e en sorte, dresse -de la J � .. � e�ucoup d e l' > " _ carde de 1 arçon part ouvner 'et un co .' up dœ"�l Ie ' > • .. l met èn a l"�"ude d' en une.coeIle;dsorte 'e fuseau exercé pour former I l"" ' ,plus -:1_ Jeu e cl un . seul trait et, seule- .terminé à chaque extrémité. par un bouton en ment a.l�, ,- bois 'dur au move'n' clu surb�len . '- J' Jell' dIO" cl l" , _ I '.,e est en accrochant la corde avec " ',projetée,ou mieu cl , rlo� ,e arçon', ,uneAigure ' forme de champignon. ,x onnee. L OUVrIer.• Ile soit , , . etla hranL,I'ortemenl, _qu eIle fi"ni: par grisse adresse. ,guI' ,que WI! ' , , .. ee ,bouton, n'y parvient qu'a il a . d autant le bouton, et qu'elle entre en vIl-)['atlOns phs .' ,�p.rQXI�atlvement; un 'autre, obstade sur qui's'y- . oppose, e est l'Inter ' t'Ion d ., I , U .' rup , a ete 1 . voguage, . , , acce, lefee�" que le mouvement de 1 arçonneur pus· tantpour hartutre et rouvru- d e . temps , en � t'l'etoffe Don . j'J' b rOU cl'ab aisser I' . arçon, " emps . - s'af'" rusque. Lou,v'rier a som ti e'1ever \ voguée. quris uarsse " sous le . "Il poids de Ia perc1le de ., I'arçon, . 1 1 e porter en avant et en arrrere SUIvant qn 1 e , Ju�e quepour enlev .'. (le 1 d qUi P?ssent (�)., . �é�essaire; i! éontinu� ainsi i?s,:!u'à ce que le mélange 5011. La perfectiu:rd:;'�; :rnensage, dit 1\'1. Morel. dépend de intime et qu'on ne pu1SS� )' distinguer aucune nuance. On l'observation d " � r�gl�sJ�ndamenta¡es sùivantes': . terminé cètte manipulation pal' ce qu'on Domme vogue! 'I' Ne vogue e�,��o nfie qu S6 apres a été.parfaltement l'itoffe,. c'est-à-dire Farço'nner de manière que naUue et ouve rt ed qu'el�e par r _e ans ses ,j parties-, 'pincées suèce5sÎvemeIit par la 'corde, , l�utes, partíes.; '. moindres' 26 Ne . -. f' pime. er- ' que, tres peu d-'éet ft I . a. à drorte en ID' n ,o e!l fois, 'en vo-' so'ien1t en evées et transportées de 'gauche • ¡uanl et .'. faire r repasser la corde de sant 'en l'air'un trajet de plus de' deux pieds. Le duvet re I'arço� .e aIr� .. ,nI sur ce. pOI.Het,st r»: ,?e.¡a ��gue ;. '. d'Ul� tombe très légèrement et finit par former un-tas 3' Co qUies ,dil' �Ieces SUIvant la figure et J la dimension " raréfaction- telle souffle tout nu'elles , que le moindre pourrait :1 d�or?voesnetr aVOIr 'e.t en e.ombiIller 1 es . , divers . � " degrés siperenun instant. -'L'ouvne!. a I'alide d'une1 ayon,rrpoUil! �'épaisseur' ,,-- . donne secû-l1_âe vogue., mall le tas vers. sa gauch� et une t�o -Ne' tot' . . yer 1"éto flfe ' soit e' . n l'a . e - rçonnant "SOIt en la mar- ,'I . avec une te Ile dexterIle, qu"11e, 'e faiit torpberda'ns un el' chant' et I :, a " des • galles, chiquettes. pointes et 3U- pace d'une ûgurcdèterminée et de manière à ce . quel� 1�5 ord �urger ), '- .' . coud�es �varient d'épaisseur en td1es -ou tene� parties sui' Sl) Elres , _". 1 n, s enlève la daie, on opp/ose: �utant qu'onJe peut au déchet vant le besoin. ,Arrivé à ce point, on en soig afin deJaciliter n�ttoida table. ,puis ?n la roouille: l'adïerre. e�:.nt son etofle. empêchant quOelle ne tombe à . . '. . here�ee des poils; ,c est �lors qu on passe au p refilel Les pièces a . l'ès I ,., PI.f' e' . ' vog�ageJ n.Gnt, bien s'en faut� , , l1í1à. degre de feutrage, dlt bastJssage. c�nsista . ' . nI . J nee, 'a lermete n e1les " , acquièrent en La,rç.o,nnage est b'1en- lO'l� cl'être parvenu au pomt u,! artie l" 'l' eC,e�saJre; une et autre . par I suivante': perfection auquel il est susceptible d'atteindre: il'faudra! operation �ffet qu'on pùt tirer les' pièces' d'un seul trait sansquel - en --::'.---:-,--:----.:....--.,;__--_:�-:-- l{)rsquè le voguage est ,commencé, l'action de' la cor� (I.) M�or'-e:J,·-l� -.�, OC'��·ctla(o. �Du bassinetdu bátissage. Cetté-;�pé�ation 'es� une.�es principale.s d� Ia cba,pelle. . rlè; ene:db\t: se faire dil-ns 'uh local' partlcul1er � _�fi? qm l'ouvrie� n� continue poi-I)'t à: être exposé aux �xl�al31som S l�arçonnage. Av�nt�de d,uite )end�l1it la.. Qec�u�e no�: pro qu'on donné le nom de bassm a un et?bh en b�n dirons' auf et bien un,i;, et, c�l�l ,de feL�,trière, ,� une forte �0l11 de d' Àlén'�on 'qui �a enviroI} unè aune l.���eur �ùr un& , a.un�:et,demie de longueur � et dont une mo1tle e�t..�tendut 'SUI! Ie b�ssin, et l'autre reste -l)endante. On mOUl��e �lo� feutriëre soit' brosse, soit avec une Ia avec une pOl.gnee,o de , hrin d' os. ier, de brllyère-ou-b ien �vec un pe�it·b�at �J quand en� est �nffisamme'!lt .humlde, on y place de papier épais et souples 9 on les carrés -recouvrq�uelqu� m01teur pal'-tie pendante, et on,roule l� tOl!t afi� que de�raoule la feu ,distribue égale�ent. En cet état, I ouvrler après en avoir tiré les papier�, ill'arrange, codmej Iriëre, et, , DOUS l':avons MJà dit, c'esl.-à.,dire une mcitié �ur.le �assl, et l'autre pendante sur l� â�vant. ToufétantalI�SI prepa l'ouvrier _étend' sur la {�trière-les pièces les ,��les î l�s_:,áut�es � en ayant grand som de les bien �te?dr�, et.�Ul tout ql;l'iLn'y .existe ni plis pi ridures , s,ur. ('J�-aque pleC! et, âBrès l'avoirlégèrement arrosée, il plac�, �11e(feUllle papiú préclté; enfin la aerniè):'e.'pièce est éo�v�rte "pal' FABl\lCANS . DE lUANL'EL D�S , CHAPEAUX.., ' 92 , . g:5, 'obll:ge' 'de' ra"l' re chaque fois q,',u'il marche en bastissant, Pour Ia manière actuelle " '". o:n compose or li, rh" di ' e tres , mairemenj . A.près là, première croisée ,Toúvrier. déplie, .retire le lam" I: "apeau granel" étroit et haut en même flanc temps. " beau qui se t�ouve' entre les deux pièces, et �écr()is�, c'est-. :asslette e� le, doivent être de forme à I'assemblage d,e,s deux earre passa Iement minca.. et 1� a'-dl'r'e'qu'if'dQnne d'autres, .plis forte ainsi l''''' que le li �' dt' len, mars on a soin , e emr arete . • un I premières pièces , lequel est toujours double par l'effet de peu déliée. , '" , :!\I. , Morel . . ;- I'interpësítion du lambeau. Cetu'i-ci est replaaccée, apres, donna... de. t r è S JUd'rcieux , conseils un pour' qu'on a fait disparaître les. traces des-anciéüs plis ,·et c'est �rrerd tr�s bOll, b'â,tis!'a,ge; nous allons le rapporter. VIces alors qu' on applique les travers, si l'ouvrage en comporte, � � �ux prlllclpaux à éviter en d bátissant i l'un et qû'�)O doublé ce premier assemblage avec les deux autres, ,�alIre Lourse� l'é;toffe., l'autre.de la rompre ou de la faire . La uer er. . . . t' e . " de ces pIeces, SI Ia composition (1U leu,t re en eXlge quïatre premier de'£ "". ants a heu d"" quand les se- on a manière de procéder relativement à ces deux �e�meres Clon elS pl;ces qu' fait prendre Sur les ou (a s - Ifé es " premières ' I< est l·11 meme pour 1 es autres, avec cette di1 erenc"e que 'que leutres à deux - 'n'adhèren' pieces, I .'. orsque les ailés t dans repliées � cerame elles doivent s'appliquer sur le. s premièr,es, �t, faire ' pas toute leur , 'étendue I ' et a cles paces ou elles f qu'il rl y corps avec eUes, on ne doit' point interposer de papIer ou orm ent Hes poches ou.bourses. l 1 eeIa'vient \ lambeau -entre elle.s. Notis devons ajouter av�c l'auteur dee�e�Sa�::uv��t, ou d'avoir trop marché les pièces avan� précité ,::g�e ou 'pour la . plus gran,de perfection, des feutres à er, ?e !�s aVOIr la trop mouilléés ainsi que quatre pièces, on mettra en contaètles surfaces .des pièces feutrjè�em. Ceux. qm batlssent à deux des f pièces seulement entres à ,>qui Xa'rçono_agë se irotiyalent immédiatement sur lai ép�Ís et étoffés, sont sujets à. cet'accident' 'Ia 'claie. Aussitôt toutes les �arceque les ailes ' que des' tâble ,de ràfçon ou sur pièces aJvant d" '. .' �euvent d ',' trop eparsseur , ne pren re pièces ont été.réunies ou assemblées., on les plâce.dansla , �lsement pour pen qu'elles aient été t Jeutfiçre humide et l'ouvrier donne une a�tre croisée la- DJa�chees, Ol� qu'Il se soit introduit de l'air entre ies , d;��. , . !llrlaCes . destmées à quelle'e,st sui-vie de deux q1,l trots autres. : s'unir, . , .. 2° Le second � Sile feutre. offre quel0'ltcs. endroits plus faibles-ou plus défaut est quand l'étoff '.' .... ' e se veIlle et , _)1 �oupe lusi se.- , . e,n USfellrs minces q'-u�"ils� P endroits ne de, vraient l'�fré', on vapplique-des mor- .>. , et notamme� nt UOIsees. .' . � r aux-,p liIS, des, . ce a ceaux d'une, 'autre capade .mise R part pour .cet effet" et ou ,', q_m leu: quand Ia feutrière est trop sèche '" , � qu'on nomme,' p iéce d'étoupage, 'et l'on y incorporé et lie NQouue.1 ouvrier �arc�le trop long-temps sur- le même s devons pli: ajoutee, Je ces mo-rceaux ces trois dernières croisées et en mar- par , I d'ap.rès même auteur ' lOUA ti chant fortement qlli ennen de sur ces part ies. Enfi n quand l'étoffe est �te�!res c.on t plus eh , a;ge. qu'i I n� � u� s hienétoupée , ou que les pons sont bien tissus, et, adhéren� �rs p,. susceptIbl�s .de �e- b09rse1' qu� les autr�s; 20 que entre'eux, il ne rèste plus qu'à rendre le bâtissage a')sez; ¡Il Qu.JIy.at�o� de laplllse?rété,surtout.decelui d'e eest gá;enne a feu.tré pour pouvoi!, bras�ede plus tôt possible à la foule. su�ette s,e couper au�.plis des crèJlséé" ; 3°, enfin: Lorsqu'on est parve.nu � cé pO,irît, l'ouvrier' slmollsse le . .' , , hâtissage,. le retourne poúr mettre le dehors �en dedans� 1()�ve à l'exterieur, . �quand Iè à la f¡ I <. " on D - on I l· 1 d t' lormer le'd porte -e, qq.l d.Olt _ et e p Ie pOUl' e escendre�'a I a lOll1e(l). essus ilato. qúand !l, ·est achevé. Morel '" loco ' gl 'I �U.)HJ EL DRS FAIHlICAN5 -DE CHÁ�EAUX.- , 95 si eUe eSn¿QP 'veule, 'eUe á de la dispositl�� � _�'écar,ter. ,hâtissage lout ployé dans le bain , le � déploie ensuite pour "C. Maè�eñsie (1) a' vu d�iix, bà�issag�,s fmts. a la meca- s'assurer, s'il est bien imbibé i. dans le-cas cqntraire , iI'y qtÎe l'on app6rlaiq�es Etats�U.:ms: mais , .ne con­ supplée par la lustre Ou nique brosse; alors il l'étend sur.le banc Jl�issí:lnt 'pa� �la machine q��6n emploie , li n'a' pu donner de foule, l'exprime ail moyen du roulet (1) r y. Jette -un aucunè notion d'eau sur ce tt���ll. peu froide, et foule à la main (2) en "le . .reprenant. � sueœssivement sur tous les )Je Zàfoule..: sens; HIe visite ff-éque�inent, pour s'assurer s'il rentre bien également, et "u travaille «e Le feutI:e � -àpr{�s t'opéraÚon du bàtissage , est bienloin davantage}es parties qui l'exigent. Cette , première croisée' , d'avoir l�i'-conslstance � la force et .la solidité corivenables ,doit être légère. Quand Je feutre lest bien formé, 'OJ} re­ potlr lui,jHi�s,üúr,¡quelque d�rée.;' on l�i donne ees-"�ualités: court à la pression de. la brosse, en ayant, soin de bien au IlÎ()_y-en-de la [oàle, qm 'fait l:�nt�er e� tous sens les nettoyer auparavant le chapeau ep le frottant - avec la e�lx-inêmes et ren- poils: sur resse�re _3mSI le tISS� en le main nue. � cette époque-ole feutre est encore ass�z tendre' dant plus ·consistant,. beaücoúp plus fort, ou, en termes pour céder facilement les jarres qui s'y trouvent contenus. de I'art plus étoffé. Ides poils, en prenant ce nouvel ar­ Il estbon, de faire observer , que lorsqu'on commence à * rangement � 'ne 'ptoduire aucune'décbiriiredans : -on lé croisées feutre qui n'a cinq p�1 nouveau à l� enc:ore e,he l'étend �e .un le plan'­ retourne, et une 3CqQ-ls' toute Iá consistance désirée. €'est à ce\\� l'ou.emploie forte Sion, à plus pres­ mesure 'que le feutre prend de-Ia : on '.i",ép�C��le lafoüle corisistancé d_e que la sU,rface du feutre pren� un ai' lou�ne, et on- -hrosse que soit assez pect raboteux que les ouvriers nomment la ,le grt'gne., �t r�tlt �� ,��h�peau pour alle�. sur la jflols�qum'�e. Ij �l qu� le feutre ne '. q�n ann"o'n,c,e euee te feutraeoe se resscrrê. Plus cette,appa· t pas egal, dit arrIvaI,t �, Bobiquét , , , l'ence est egale et ',_, ,M. ,Il " f�l1draIt.brosser oa\'_an,- §renue �.ppaI ente, , dIt M.',�.io ref _ mieu! tage ." du l�s brIllapnlat�es ]1 l�Hnces.po_�r les egahsert Enfrn , po�r �' _;rv.�Ir QIHlolt,au§u£r1; deIa l'entrée (lu feu.t�e, �t se tem� prel� faut'tremper' sôuvent , bIen ehaud et,fouler ralentir, s'·iLest l' bonnt pe�dalit. tl�5lis ou hellres� la nécessaire, Nous� en menanl qùaùe a èau .de arllclë cons�,crero-È5 un � etfréq�le'n1ment�' spécial·aux Í11'océdés' de.M, Guid.t�rdièré. . �� l¡e�lr.e . 98 .du ,feutre au moyen de la surface-externe partie DE CHAPEAUX. ment la 99 de l'instrument nommé mani�le, afin d'en, MtaclYef plane " énlever le jarre, qui étant -resté mêlé .au poil, paraitrat Feutres grigneux. et travaux durent ordinairement deux au dehors: ces dern�e.rs doit·'entcndre­ s'ils ont été exéctités' avec soin et intelligence, et Nou,s �vons déjà ,fait connaître ce qu'on hèurès: dam par grJgne; nO�ls ajou teron� ic� �u,:on nomme fe�tres feutre gri-, le se ... s� rien n'a dérangé l'opération � trouve doit avoir, gneux, c�ux qUI, apres, aVOIr ete ecoulés et pressés entre un état voisin d'u corps· et' des qualités' qu'il. en les faisant horizontalement l'un sur Fo�r l'Y' po�ter touvà:f�it,-·on lui donne quelq�esnou. II�s doigts , glisser serrer, parcequ'on fouie �utre, of�rent encore c�s aspérités et 'ce grain qui consti velles croisées qu'on no�nme �lol'! la Ce défaut reconnait cause: 10 un hâ­ fortement et qu'on serre autant que possible les roule­ t�ent grIgne. pour tl�sage, tr?p court, donné au feutre par l'ouvrier, afin de le mens. �q_n emploie' pour cela \e roulet a';ltour duquelon la dimension désirée : afin de serrer le tissu, de l'écraser en faire a�rlVer plus promp�ement à roule av.ec .force 2° un VIce du mélange qui a produit une étoffe ten- ce nouveau -trop � qu�lq�e sorte et d�.le rend-re moins épais. Par - dre pour être bâtie plus grand. , on le continue jusqn'a travail l"étoffe se rétrécit encore, et. so-it rédúite au point désiré. C'est j'époque du ce. qtl'·elle Feutres écaillés. ,plùs pénible pour les ouvriers, a travail' deIa foulè le d' causede là plus grande force qu'ils son1 obli gés employer, �es feiitr�s ,,�près leur confection, et pressés e'ntre les comme ci-dessus., offrent des points oil T étoffe a si Ge travail est moirís d'ifficile et donne des! résultat� plu! dOJo,ts _çel't¡¡in§, �tl:étoffe e�t "onst'a�uíent tenue 'à la 'plus, hautt peu ou,�slelo,cnonsistance qu'elle est su; le point de se défeutrer; bain doit êtrl veut, de voir cesser l'adhérence etl'entrecroise­ température; il est inutile de'dire quele " ment d� duvet qui est le résultat du bâtissage et' du' fou- alors le ",¡ús chaud possible. " les ar' �:e. SUivant,�' �,orel, ce défaut parfait quan� provient de ce que le , On reconnaît q�e le foùla�e est Ire ete tro et ant le de grigne, ont ayant b�tl � g�and, ." tr�uv atteint nom de , sous . _ p�rités iI(¡ll!t nous �':.ons parlé, en.promenant le roulcl foule ?vant que d être It aux ensions andées dIsparu; alórs or¡"eglLuttele feutre , a . I'eal . le féù'tre étèùdu avec pression afin d'en: �xprimer IO�Vfler �ontinu �eles' o"�s .t'lS!J'l'_' e l'y ré� sur ou , lorsqu'ayant été bâti de Justes pro­ d'e foulag,e qú'il contient. .u est �nrOl'e �n �ut,:e I�oyen � GUlr�; �l,en dan,S e est lor;; �or,tI�ns, I etoffe- trop veule s'est écartée' 'au bassin et de la-bonté de cette eeuvaurcre operat.l�n, se et qui la fin du travail de la foule. Quand ce vice qué le .Ieutre égoutté ·a.�es dimension dêsiré� e:a1llee I¡ers un autrt ¡joute auteur, est à l'excès, il occasionè ties _ ger� n'est pius susceptible d'allÇun nou�eau �'ètrait pa� po�té. J' cl t alors le feuIre a I! ¡ures et des trous. On dit alors. que l'étoffe a lâché. I . ,,_fo.illag@;;.;en termes de ai'!" on qll " n'a étudié ni l'�ction chimique taille p';-�s�ri(e et:qu'ii,e�ratt�nt de fo�lê" ',.? p(}i�t eIl('�re �econnu qunexerce he de VID sur les activerleiir adhé- " IIarrtve par(01s que l'ali suite de mel�llgej;.peu ,rallo� la. polls pour on sait la' de n_els des matièr�s premi ères,' .ou p�r négbgence. OlllDexp: �ce; seÍllemç�t que ::est c�ème t�rtre {sur­ rtrate de �0{9Sse) qUI produit cet effet. On a cherché di- rience des- ouvrrers les feutres obtenus , ?ffrent, qu�lqu le, ens là On av ài t même fait lmperficti.ons; Les pri'n,cipales sont là grigne et r éead .• ;er� �oy po�r remplacer. usa;e , ¡� 1 aCIde a-q heu -�e ce s�l ;- mais e,e mód.e a été andonne�, ulfur�que �t l,on est revenu � la l� de vin patce qu'il .(:\ DE CRAPE,A. {�X. ÍO-Q' MÀNUEL DEO' FAmÜCl�NS et un quar] d'once ,de vigogne 'ronge: On dore avec '�, (.�é con'slaté que 'cet acide �:onnait 'u:le plus gra�1dè, acti­ ònce un quart du poil du dos sécrété. Mên1'e opération du" vité.au mêrcure.denitrate de ce metal employ�-..pour le bassin et de la foule: mais arçonnag� et hátissaee plus' sécrétagè, et que les ouvriers en ,étaient plu�, grIe.ve�ent C��lrts que pou,r Ia deuxième qualité" à cause les' affectés. 'M 'qu� �hiS .. Guichardière qui a , porté. ses� mvestI�atI?ns "pods sont :gros.sie.rs , moins bien iI,S se feutrent,' et sur toutes,l�s·,branches qui s� rattachent. à la fabrlc�tlOn que pour y pat'vemr 11 faut les fouler très fortement et -com­ des chapeaux � 'a con5eill� d'ajouter au bam ��ec la �� de mencer ce foulage par un roulement clos avec les co�serl)ês " , vin une certaine quanüte (le tan. Cette addllI�n �acII��te, et le fini_r par quatre ou cinq croisées au roulet.. _' . suivant lui, le feutrage, et dispose, par ses prmclpes, le Les , chapeaux qu'on nomme uelùs (façon flamande). ne, poil à acquéri,r U�l plus beau-noir, se foulent , plus ,au roulement d05. On. , . presque. Les 'préceptes et la marche que nous d exposer se�lelllent la emploi., ,·�no?s pression de la brosse, surtout _ lorsque les sont principalement applicables à la Iabj-ication des �h�. pOI,ls sont arrachés. Le chapeau en est' plus beali'" 'I;eaudibs: Pour celle des d�apeau� d\s:con�e qualité, sol,Ide el plus plus soyeux. Ancicnnernent, on 'des éprouve,de bien plus grànd�s d�fficu.tes p�rc�1 que les lorsqu !ai"sé)it et on pails de�, our�ons, foulait à chaud, dans un poils .gu:ç>n, y destine se feutrent encore plu"s ?lfficlle�ePt. emmun ; ?ll chapeau, a present Ion se sert de bache J espèce d;'em- Ces' poils so�t pour l'ordinaire �eQx d�s �otes et les, p1us hallage dans lequel vient le coton du . Levant. ,� beaux des gorges auxquels" on, ajoute environ un. gros de vigogr�� rouge. En outre �n dore le e�'la�e�u au b�ssm, 3ve,c Dressage des' chapeauœ .- nneonèe.un quart de poil Çlu dos sécrète (1). Cett� addi- donne Dresser lUI -un chapeau, c'est ie mettre en � fait rentrer plus èn�rgiquement le fond, et lUI forme, afio â� ,tion donner la- figure solidité de la beauté convenue. Pour cela, dela et en même temps. - lage lorsque'le "fou- ' , __ -, des est, terminé" et que l'étoffe sort de Quani à �a troisiè.�� qualité �hapeaux, on,empIOle l'étuve-et a été, mise en du coquille , on la de le, poil commun trempe dans l'eau _ le plus �auvais poil gorge, v,entre, chaudê., soit au', ' �onee et au poing, soit au e poussoir en, - " ,�. .J'\,.. pressant du-c€J-l- e �'.c -. Ire à �a cir.conférence; l'on écrase la pointe et (l) En:r; ,assez'de �e.ch�p�\1erie, dorer c'est reconvm,le �Œswv�ns pour placer une. -forme en bo�s. qu'on 'y; fait feutre d'un poil qm ade l� .longueurvdu hrillant, et qUOll �trer � envers, et sur laquelle on rapplique exactement. n'incorpore que vers sa base', et du tiers tout au plus de sa �ouvrl��' prend alors une ficelle- double avee laquelle il longueur. . .', l/ele ,. bassin est 'fà,ir;e , e bâ. mlh�u de la forme, et f(}it descendre' Dorer e �ette �eficelle �.nsuite ce tour au , , • • - " ,I '. as.de la - r tissage lqUlrè,execu t,e .�uèlquefois Jusqu'au sur Oupnpe.raptlloanquseurIe!gere � l' ., b, .' fQr"m'.e au ,". moyen du choc ou e t ie bassin La dorure avec le avaloire, Alors ,lLtrempe . a plusieurs reprises le cha- mpO�lDl se5e-1r�et�e' eete �;���� ��n;a foule t;ès p.énible, ,parce' ��au dans reau chaude" il le tire pour hierí-èn -effacer 'Jes . , . ,,' . .- que èette sorte'dê poil reste l_o,ng:t�mps crlSpe.' Pour ren· �lls · Le pOlnt ou s,e trouye ] � tour 4,e ficelle chaud ijes sépa�e la' tête dre lisse cett-e qualité de feutre,.l1 faut t�e.mpE'_r_ eJ h.ords. On'releve ceUX"'CI-" ce qu'en t�rmes forte et batIr gran nomme deTert en souvent brosser avec preSSIOn, �oms - é.lbattre,; on- trem_pe de" IloUYè'àu_, on' détire. ces, q�Je pour celui de pr��ière qual�tét.l' , , � �rd5 en long et én " loco C(;(u:to.. large, ten'ânf d'une main-et " \, "Rohlquet, tirant d' e ", " , DB- 1-03 et à faire relever" lè� ja;rés�, afin que l'éjarreuse puisse plus facilement, les saisir avec �es pinces (I) et les extraire" sa�s ,1eR casser , 'aútant q�e possible�_ Pour que cette ope­ ration "se fit �vee facilité, �l faudrait ne réapprêter la tète qu'après I' éjarrage. Le .réapprêtage de tête 'consolide les jarres, f_t on lés casse e� voulant les extraire (;). Quand _ les chapeaux ont resté qüelque temps en, 'magasin, les jarres repoussent 'à la surface et détruisent hi-douceur du chapeau. On doit alors les éjarrer et les brosser, . Les marques auxquelles onrecounait qu'un feutre èst b!en confe��ionné', et que toutes les proportions onJ été bl�? obser:ees, sont: I o il est �;xçmp� degrignes et qu Il est lisse qua�? partout; 20 ({U Il est d� moyenne' force en t�te.; 50 trè� fort dans le Iien.; 4° que son épaisseur va en diminuant . jusqu'à l'arête ; qui -dóit être fine et bien ronde, Desfeu-tres ijive�s. Les feut�es ne sont/pas tous semblables aux [eutre« âÚ�' unis dont:óous venons de-décrire la rri�nipulaÜ{)n. Cepen .. dant Ieiir. confection ne c!.in:ère' de celle de ceux:-h, que ' par quelqtíés différences dans les procédés ; noús aÍlons ' en ' donner une idée, en súivant la divjsi�n établie en : .' -' 10 "Feutres ûnis," � 30 Feutr'es dorés --;, �' "2° Poils flamands, 4 o Féut;es.à p)uU:e" � ,1 o Feutre� unis. Nous venons�deles faire connaître. 1 (, I lUANlJEL DES «;lo.! fABIUCANS DE " '. . . mode de .préparatIOn a rmporté des fabri ques de Flan- NOlis n� devons no us elle occuper ici ' que- des feutres mélangés dre. Ce .ll',eulre est le I) us souvent f1,ait avec \ du poil de dont la dorure , se fait toujours avec _le dé lièvre ou et est brossé avec Ie fr� itoil' pendant la faille, J bien poil avec lièvre celui pur � de castor. : Cette dorure es t 1" constitué (l'arçon., préparée à "' ce qUI en degage en . �n palltrèslollO"'etum,_q,u � comme les, pièces, et on rie la marche . . fait I beauté. On doit jamais Ia quai ité et en I? p�IDCI pa: cepen- la quarte.· La dorure se qu'à distingue en dorure . ali. bal$Ín-el dant commencer a brosser ainsi que lorsque la consi- dorure à la ne fou le, suivant les ou différentes de si l'on ,ralioQauxquelles époques-de ropé ' _ ' stancequ a acqui"sele feutre est assez gran /'" on l'exécute. , Nous en avons ',. dit un n'avoir a'- mot déjà aux veut, quand l� feutrag,e e�t fort pour pas as�ez pages précédentes; nous allons Y ajoffrer de nou.­ craindrela moindre alteratlOln tissu raction du Irot- ?t Ibseprvaerr veaux.dévelóppemens. loLa dorure au bussin s' e tor"r,S _. ur.ce pOnlt,' comm e e rai o fortjudicieuse� que 'le . hâtissage opère après est garanti. L'ouvrier-la . fait .preñare' en .memt..Mm. Morel les fabricans françaiis l'emportent sur Ies e¡' ennant cleux ou plusieurs ,� crois;ées"dans'. .. "I Ja, fabricans flamands. Ceux-cl de' s 1�s remièrescrOlsee�,frot-t'2' rd' .¡:'; feutrière, ,,-', ... a orure U IIl " ' tent et planehéeirent Ssii fOrtem.ent lesP£ ,pu Ie est cèIel'on nc . qu'ils les altè- qu lorsque le {cutre csi pratique t que eu res, marché à la l'oule.' Celui--ci 'a ., . - ',. rent avant ù les aVOIr confectionnés- A l'opéra- d'étendue Il moins , meme . et e. plus .d'épaisseur .que la précédente, ce tion de la foule "les p�il: amands se ouvernent presque re�d, son incorporation qui au feutre bien plus difficile. Voici les-feutres différence comme �llIS ,��i�. n' a d'a�tl'e que leprocédé qu'on suit pour cette Ori . cene de l�s continueYU ement abreuvés de opératíon et ne de {I); Ime toiles prend entret�rur ces bourrues servant à s'arrêter long-temps haque roulement. �andises sU;e: du' emballer les mar-" pas aussi, Levant; et qu'on cçuuerte ; 'on la ... es feutres sont secs, on brosse.doucement, Apres !lue c plonge dans nomme, . la chaudière et .on l'étend ". ensuite sur le banc. sans 1.es d l' e tou I on , ." on les tire au carrelet et on 1es bazbuette '" Jamals e; Y pose dessus lee Ifeutre qu on a eu som d It bilen UOllrrer poncer. auparavant. On COuvre 'ensuite . .. Voici cde' quelle m�mer'.e.M Morel décrit cette opéra- I�deux surfaces snccessivem�nt du�feutreflvec les tion : l'o�\yrler mum '1 piecesde'ta dorure en t ' ratte toute la surface I' , ayant, .' , I J o,' elteru�Ur�(1U feutré cdeu,cq�UrI�' lea.Iet gti� attention de 'n 'y laisser former aucu ó; celui-ci.un veIn ensuite ia pli; on lixe sor de dorure l' au - , moyen d'im .peu ", '--" ".t'fort touf.f "'- long et u. Cette opération est r 'di' d'eau'cbí,{ude_,qll'on projette ' / au - -'" moyen - une b 'I _ plus ou �Olns rosse a 'ong�es SOles di] '. '. te du t -, "., analogue a celle du lama"o: e q�'on exécute an moyen rappan/e, parcequeIle sert aBr�s cette projection a frap- ;: ehardoni.r foulon dans les manufactures ' .de drap. On doit fer bien d'aplomb à coups redoublés su r la. dorur e POUl' . . . .» f e passer' Ie carrelet d'a1lorcl. tr es. léb"èrement, eu áp- la f/a' ire pren-dre au _ feutre. . _, Après cela, rendre . p:�ant ., et' ,degrés, sur chaque parfle du un plus par mcorporation pour cette . p�u pi us ,. complète, rouvrier don ne IMisées quelques feull'l!, en roulant le feutre '. ella couverte l'un dans Ire, de l'au- façon chacune des �' 3� Feutres doré�s� que surfaces vient dl\ feutre -. �-� . de recevoir qui.' Ja "'" -�t- dorure, se. trouve en - � � On d. onne le nom -de, eu res,dorés ('ontact qvec Ja à ceux d'une qualite "to'uvcrte. 'A ch�que nouveau'rou]einent ' ,qu'il fait, il qé�' , ' 'ordinaire ou inférieure, doni l'on _ ��couvre f 'te!'ne d'��ne couche mince de malle�e O\� l�Stl,\apcsue f,ie:;, pOl 106 MANUEL DES. FABRICANb DE. CIIA.,PEAlJX. . _ ,: • � croise etIrappe le feutre avec 1� brosse afin de. faire .dIspa­ 1 Les chapeaux mi-poils. 2° .Les dits raitre les petites soufflures form�n�t, chapeaux oursons, qui se' . plis des croisées. Pour faciliter' l'opératlOn "l�i uert�ll ?e�,,�a�xe , Chapèal�x mi-poils • temps en temps le feutréde dessus la - couverte., ,et �)longe Lemot ,,' 'demi-poil' annonce- que dorure celle-ci dans la- chaudière et de' s c�tt�, '. qu'11'a retiree 11 re· l. y .èst rieure à celle des supé­ ., � Am- feutres dorés ordinaires le feutre rechauf�e. et inférieure à place aussitôt qm s� J�ouve am�� ",' celle des oursons. Cette , " qualité 'tient. mi-. sitôt qu"1I" , 't la est egale .et serree, done s aperç01 que I�J'rIgne ;UIl"juste lieu entre les , r: deux Les deux c'est une'lirenve que la dorure est bien aab erente au feu- précitées. dorurés gù'pn 'pp_­ ce feutre se .� ]�rs le 'mettre d plique 5Ul'_ nòrnment � , en tre dès il retourne celui-ci pour e� e� 1erI�H�S "de l'art : da��; ii �ne croisées 1 prem.ière et seconde, J.Ja foule ainsi ou a�ux au� �amc es; pose. 'première �e,. donne lorsqu'il ne .. . feutre et finit la fou- reste _ a,!l feutre que deux, ml trois mais Il retourne bientôòtaaoprrë il es le l' en .' " rentrer. Dès traveFsA� doigt l·tire e- que cene-ci est bien ell tenant la: dorure en dehors, afin q�le c:Jle-cI ,s la adh�reÍlte seconde �)lí_appl'ique , ' pose, et après la " prise de dé jarre et- ne s'entremêle. constitua chacune ces �o'mt''�/devec,le po"il'.qUI ' ' on foule à, chaud p.oses , pendant 'environ fond 'trois, le dú' . feutre;' sur la fin 1 operatlO�, Il, donn� quarts � d'heure " pour chaque pose , , '/inême detachcï c'est-à-dire qu� l'o�v¡ier quelques pendant coups de f'l'ott0'1� af,in d'en bleu . su\t ce temps ses croisées en roulant le feutre dans Ia _ ,les' po:Hs 'de dorure. \;,' e'oùvert.e ,: et le à eauet très Les èbapeaúx - ou mieiix Iesfeutres dotés "1 {; le foulant, a grande- < , , • � ", a, ou,, légèrement eO�ll: rentre-:­ . tenir dans ùne grande (1). dès qu'ils �nt été _ séchés à l'étuve" doivent eêt�e brosses chaleur' Après le�foU!age. com':" plet de la 'dernière .on sort le soumis.à de 1 a pose, feutre de la doucement tirés 'aucarrelet et , , 'l'actl�n couverte . pour le fouler-à nu en lui �ol)nant avec baguettè h�allc¿ùp_ de .. caution, pré� pour ne pas lUI enlever la 40 Fe;¡úe ti plume , del;lx ou plume. trois ' , croisées . qui finissént.p�r ac}leV(ù:> de faire rentl'ëI'le feutre Ijes 'fetltres dits à pl�,m� sont urie dor,ure P��s qu'on fait 'égoutter ensuite et sécher. APl'ès cela" on fait POÓl' la chapeau I)tendant,environ . batHe basse 'et carrée � on en fait de v ; " cylin de " dfjques\� con-iques� etc.; une dcmi-heure. e es�-a�•• d' 'on le plonge en enuer on Iff qUpromène fah¡'ique aussi des bonnets de dai 1 �chaudière et, qu on e vivement daus chasse; des ns �.:: 1�1"e:.; sr/who ca.lquettes, s ; etc, Le , " · Cette rapide ag'lt'a'll'O·ud mode de " rans l' eau fabriçati¿n' mentle e�t'l:oJ?stam- l'eau -_(m �ens. contraire, même, ainsi que pour les . étoffes carrées _ en ". opele,on. s i bon effet sur 1a 'PI tlme qu'elle en dégagè tous ' ql;¡ .oñt reçu de n'os fel/tre .• jours 1�de -nombreuses ' x.; les poils¡ " gm. de; 'n'adhérant au feutre qu'elpa.r'em . , tant ,�ppliçations , pour la toilette-que pourles amenhlemens,. I;3 forme base ;y sont l�p a1n0�e�; c;"inme les cheveux des' perruques ,5 'It'ÙI' d · onn el' va ri \t su i vant l'em sert d f plei qu'o n veu t en fai re �s-ur le tissu qUI leur e ona, ou' ' s i ron veut, comme c' ; est I)l'i n ci . palernent 3U hâlissagé ,(¡u.'on leu I' l' donne' ' 'sur la �eáu de �nin:al. qu'ondésiro. Nous celle ct l'ourson égoutté, n'entrerons ". rès est point ti,nils,d'autres ¡II'C détails Aprescette operatlOn, a,P que : ce .' '. snjd sera i t nous' dl'essé.:.�t sét)1é, on Ie sénarer les' nœuds écm'tel' de notre hil t: nous nous Rr1gne . .. . pêlotons de '1 qm peuvent.ps.�vurt.en r( bo,rneronsà rouver 1)• ', dire _q' ne les -1).Il:1s·.grâncf�s . nit piè,ces en feútr'e. ou pOf. . , , .. qu on encore tes el}�pe�llx dIt� pluJIlcts amsi � que tes Bôrdés, etc" pu fabriqrieï' Ile dépassent c3rl'és. '_ phs cinq pieds. -. , ne diJ Cl' fe' re�i des oursons qu en ce qu'on ne les dore - , . .' . comme- c_eux d' un c'o" te' ou seulement sur I� , .. '-,Cl que . ' des, . " TeÙZlu:e chapeau r. d . t,,:,,· commele proceédée n e udrifnfèere enu'rien de ceIUI bor �, e _'" ., . - .noiis' venons d' e�posel� nous nous abstiendrons cl e que � , ' •. , . , ,� toute répetItl0!_l. . ,- --- . des ]S ous p-ê)�seròns egalement sous e .:I�1 ��c: e la fabrication DE CHAPEA'UX. l 13 . I de ces bains hoùl'hcu.x, dans lesquels les molécules tei­ 'gÍIantes se trouvent que lem' chement teHement;disséminées; rappro­ ne peut s'effectuer, qu'avec les plus grandes'difíi­ cultés : mais .ne serait-il pas possible que ces entÍ'aves fussent plus Iavorables que nuisibles, en ne dans, permettant, comme le tannage , qu'une combinaison -lente et successive" et par cela même plu; complète P Cê n'est donc .r qu'avec beaucoupde réserve que nous présentons les vues précédentes, et on doit les considÚe-r plutôt comme un sujetd'exJpériences et d'observations que comme u��réstlI-:- tat définitif � et absolu. La I Société d'encoq.ragement, 'Voulant .favorissr àutant qu'il est 'en elle I'amélioration qu'elle réclàmedans rinté- rêt , (:om�l�n '. propos�prix de trois mille francs' œlui pour qUi indiquera un procédé, de teinture en noir chapeaux" pour tel que la couleur soit susceptible-de résister à l'action prolongée de-s rayons solaires sans' què 'le .lùstre oula souplesse des pons en soit sensiblement' altéré. � , Les conditions, essentielles à remplir par le� eoncurrens ¡ont les suivantes: ' . ,-, �'_ l° Les mémoires seront remis avant-le � er·juj-l!et i)�30 � 2° Les procédés y' seront.décrits d'une mani-ère- claíre �t rr�ci5e., et -�es doses de 'cháq�e, ir�gré�h�lit y 'Seront �uees en pOIds indi� eonnus '. - ; -� - , ,so ,Gh�que mémoire sera accompagné d' échap.:tilIœ;s temts par les . procédés proposés, ., " . , �e p.ri� sera décèrné, s'iLy a lieu, dans la séance géné-' taledlls�cond,sei1lestre 1830. ' J _ chaudière , et l'on finit de bíeó étendre le féut�e sut Ja' forme en le bil!o�ttdnt ,- ü�e�t�il-dire en frappant le-'pi�t de l� forme sur un bíltot , et faisant suivre le mouveárent it'la �cene qui se trouve arrêtée' ún peu au .. dessus, J�. premieí' lien du dressage, a ten?u, commenous l'avons' d�jà dit, � que la forme-pour la teinture est plus forte que celle de' la foule;' par ce m��en on "évite que le chapeau ne se - coupe en cet endroit, Quand ce nouveau dr�ssag,e est complet, on plonge de nouveau le chapeau dans l'eau bouillante; on le remet à plat surle plateau oule Dane,.on ('é,goutte av�(� la �ièce, et on le 'retire au 'carrelet pou� faIre revemr le pOJI ; on procède ensuite à la teinture de ' . .' la manière suivante. DE CIiAP�t�U�. auparavant deux livres de noix de .galles des 'teinturiers conçassées; Il est qui emp10ient des desde proportieas plus ces ingrédiens, gran:­ mals- J1011S les Ón abrège croyons inutifes. · beaucoup' cette ópération,'dit le ehim iste précité, en / emplo'y�nt le sulfate de fer ·en §olution dans l'eau; laquelle a été long�temps 'exposée à l'air en: suroxider le fer, pour ou bi-en en 'la faisant- bouillir avec- . un peud'acide nitriq�9·0n.peut aussi de�sécheret - mêm�calei- · ner un peu le slilfat.e de fer; . par ce moyen on ·obtient promptement un 'noir. plus plus heau" ei · que certains fabri- cans croient même plus solide. A cette méthode on d'en vient subsLi�uer une plus avantageuse et c'est, plus expéditil'e; au lieu du sulfate d-e fer., l'emploi du pyro-acétata ou de l'acétate de' fer. Ce dernier, sel est à moins. que le préférable, premier ne soit bien dépouillé du j'acide goudron que pyro-acétique dant (pyroligneux) contient ,' et qui. 'ren­ les poils glutineux, en rend la Les AnglaIs dessication difficile. emploient avec tratede -beaucoup fer. d'aVal}iélge le ci .. Le bain de teinture doit être tenu _à une haute rntl1i'e ; car-, d'après temp-é­ un ancien des ¿out adage bien-teint teinturiers, bien. qui Après chaque opération, les riers teintu­ plongen(ordinail'emen.t les dans un d'eau chapeaùx bain bouillante, et les 'égouttent à la pièce chasser (I), afin d'en toutes les 'im�uretés, et de l'endre-Ie feutre apte à prendre la plus nouvelle teinture. Si les . chapeaux à teindre sònf d'une même doit qualité, on ne pas négligèr, à chaque chaude (2), de lès' placer (I) La {Ji�ce est un outil en faire cuivre, dont on se sortirJe liquide et les Sel'tpolll: feutt'e. ·i.rt1pU;l'etés ' qqe � peut contenir le (2) La chaude est égalèment connue plongée sous le 'nom de ou de {ell; sa durée est Geu! de une heure et heures, demie à 1118 � FABRI:C�NS CHAPEAUX. - 'I ;'9 . " > alternátivement au fond d. e '1 á el')a11 d"lere-. _ Qn'"anc'l"a li con· Gomme dé cerisier .. '. - , . •. .:,. ." . • tráire ,-les chapeaux sont d�':' diverses qualités,· on doit Vert-de-gris de Montpellier'( I).: . ,-' .' .. '. 1· 4- > mettre les plus fins au' fond, de la chaudière, et 1:5 'autres Sulfate de fer. e,'. • ',' .' .', f" .' ••• '.- • " 5 • On a��de5su5, attend-ct' que les" matiêrésIcs plus fines sont pr-épare ce hain comme, nous l'avons dÜ ci-dessus. aux celles qùi s'unissent à plus, Çle matière.colorante. Le5.:ha. QÚà?� addÜi?,ns à-faire a�nr�t les tl'oisième�,s�pptiè�e: de lièvre et • chaudes) 11 - -peaux fins, 'façon flama.ode, pur poil d� ?OS' ntHVI�me dOllZl�me conseille p0UI' chacune les {l'hrvh' ,_peruv'eñt rece;VOll' sans danger -hUl,t ou neuf ella,u- mel�es prol;ortlOIls de' sulfata de fer. de de vert':'dc�grjs: i/es; il en- "est de même des mi-poil, oursons"et dores; e�de?OlX �ades, que'�our_le bai-n primitif ;_les chapeaux, roáis- on doit opérer, -à une te,_mpérature plus nasse, etea d apr�s sa methode, doivent passer tous huit, fois dans la -emptòya�t moins �e sulfate'de fer. D.�llS tous les.�as',:on chDa'èu�S ]�re, c'est-à-dire recevoir huit chaudes et huit évensz a ce doltrangf.'r les feutres -dans la chaudière de maniere quela teinture ou la. brunissure -est terminée on qu'ils ne- puissent subir aucune- altérat.i0!l' " s'empress� v • . ,�: ?é�o�iller le feutre de, loutes Ies.impur��és _ Pour obtenir un noir> intense 'et .solide Il faut , pr�parer et de la matière COlorante non combinée qu'il contient. �ri. baln cie teinture riche On en couleur et nepoint-se SCl'vir , YparVlent pat' de nombreux lavages ,- dans la chaudière tlu_vÎêüx bain épuisé pour-I'engallage des feutres. C� pro- d,e degorgeage contenant -de l'eau pure chauffée -à environ 'cédé- � l1.iVl\1. Mackensie (' 1) e�t-très videux"et 5'_oppo�eà ',cmquante degr:és; on tes , brosse à plusieurs eaux , et O,U ce que la róuleur neuve.puisse �e" fixer sur l�s poils qm se le� plonge ensuite dans reau bouillante pour les hien dé- -trouvenl rli?jà imprégne�(le*a�Q_lie qui nage dansl'ea gorger (2):; on les porte eristi-Île-a la-riviere; et ên les-sen .. d�' vieux, bain et empêche la couleur. defes--"atteindre. Le sou,ille. jusqu'à -ce que--reau' sorte claire d� .feutre. Cette -bain n�uf et limpide rend le duvet brillant, tandis quele operatIOn a le triple avantage'de laver le velu, de dégorger vieux bain est toujours boueux et lérend terne. M. Ma�. le fe�tr,e" et d.e fi�er la �ouleur .en même temps. Les cha­ -lten.sie a raison. Cependant, nous.croyons 'qu'on. nedol peaUA etant hien ,6n les plónge dans l'eau houil- - ego,titles , pòirit laisser perdre le vieux -b�in. Il vaudrait peut-être la,ote, on t,es remet sur forme, et I'on prend .soin 'de les mieux'le-décanter de' dessus les boues, le filtrer et rem- bien laver-en les frottant à.Ia b,r(),sse;d�mi-Iustre_ jusqu'à placer-�ull-e grand'e partie de l'eau _flU no�:éau -bain �ar ce,que le velu �01t clair et brilIant. OnIes égoutt�"ensuíte . cette teinture épuisée; mais encore assez dlargéè de. prin' , et on les fait sécher à l'étú,re -' c-hilUf� cipes colorans. Comme l' éeouomie estI'ârne des fabrlqucS, �ee,�a Ige?oeu-;siermo_ne�t, trente-cinq -clegfés, et non au soleil en - . , . altere e . qui + J" celle... c-i .nous paraît mériter-que1 que COllSIdeérafion, Ie n- oir ,_-e", rai t que I quel-OIS 'passer' an bronze. . LA . . v , - Jo. mé - ,-m_ e fLl b lli 716 / ricant raP120rte la recette • suivan te - ' de - Bain_ de teinture pour 2QO chapeaux, de .l.f.L. J.r.lore { • � _ , '. , (1) M. liv �ackensie donne _ 100 I renee au id' '. �avec jus' te �aisû,n- la nréfé v ',f:":- er - 6 III e-�rIs, de iflil .' -M " allerat ,- qui est - �s PUl que celUI de neaucoup Montpellier. . ' _- ���_::_----' �_�..;..._._---::�-::---"'-::;;-:----- f �2)t �st des. f�bricans qui ne les pl�mgent ploint dans chaud,,?Ull�;an�e; Ils se contentent de , au l'immersIon-dans la Jer� a - cInqu�nte degl'és. 121 120 En Voilà les modes étaient les' suivis la tein­ 20'0 chapeaux., qui plus pour son père }\11. Morel-Beaujolin .. pO,ur ture. Nous allons maintenantIaire connaitreles procédés a' ad�neüant _que la qUQntité d'eau qU'aIl cl? verserà,la soit -de vin�t-cinc� voies, et que celle qUI se nou:eaux qui ,o,nt ét� yropòs�s; nous 'commenccrons par manière usitée de M .. Guichardière , qm a été copié en très grande perd à chaque chaude soit de ,trois, seaux � ce q�l� f�it ving�­ €elu� partie par M., Mackensie , ainsi qu' on pourra Sf en convain- trois voies d'e perdues ,ou.évaporees pour la t_ota�l�e, Ol: doit ' cre en les camparan t. d'après son pro�édé quarante-hu�t voies d eau, 'mettre. fait bon1111"r pend.ant huit àneuf heures, dans laquelle on j)esc�lption 'des procédés à 'suivre pour Iq. tein- Íes mêmes proportions d'ingrédiens; c'est-à�dirc, d'ahor?: . ture .des chapeaux, el, observations, sur les I .," Bois d'Inde. 100 hv, . . • • • . •• , • , i. �d� id, perfectionnemcns obtenus dans édrl de la N 01X de ganes 'd' Al�p. . .. Gom�e' -de. cerisier. � id, . • . • chapellerie, par lU. GÚJCRARi:nÈirE.' ( Ann. Après ébn11ltion retiré de décœ­ cene de l'indust. nat. et mai I , on pne quantité étrang., 182[" p,� � I.) tion égale à l'excès. d'eau qu'on y a ajouté, environ vingt­ trois voics et on verse en' quatre pal·ties.égales dans qua· ,Pour obtenir' un noir i?!ê�se et solide, i! f�ut, ·d'après , cuviers tonneaux placés près de la chaudière, HU .¡ suteur, compos-er un ham riche en couleur', et ne jamais tre ou sëservir comme le font to-us les-teinturiers du fond de ·c11acún'd.esquels où a mis:' , pl:esque ,- ; .,-'. olivo ',in tr�mpe les bords de chapeaux miné, on apprête le chapeau. en tête ,- en' appliquant au dans une faible dissolution cest de savon dans l'eau- houil­ . pinceau, vers lé milieu du -fond, une rosette de c�ne­ la�te; on l'égout�e énsuite, oil l'essuie ¡on en dégage le forte qu' on recouvre , sur-Ie-champ de d�ux �()uches. d ap­ pod, et on le fait sécher à l'étuve pour 'le' soumettre à .. prêt, plus épais et moins chaud quecelm qm a servi.pour l'appropriage. , , "" ' ': ,�, le bord: et" qu�on� étend su� tòut�:- d,e?�ns' du c1:apeau J/Opérfltion de l'apprêt exib'e beaucoup de soins; car.un .' ,.�ï sans le faire rentrer attenduquel intérieur de la tete est chapeau mal apprêté non seulement perd de sa valeur, mais' . couvert p�r la �oif�e. _�e pro,c�dé est p;us,exp,éditlf ��e le il est ,e�core mis au rebut. La colle dite gélatine mérite , précédent-, qUl nécessite d a�lleurs 1 opération esuivante la preference sur Ia collé ordinaire , parcequ'on a reconnu-" . .p�ur son complément. qu'elle est plus élastique, plus forte, moins' soluble et " moins Bassin de l'a'PP.,rêl_et du relàuage, hy'grométrique� De nos jours, le bassin de ' relavage' cst entièrement inusité; cependant il n'est , , C� procédé consiste á placer une plaque circulaire et pre sans ut:iqliut�é pas' pour les chapeaux à grands bords; -dits 'cha- , 'coüvexe de fente SUf un fourneau.dont elle recouvre exacte- pcauâ) à cqrne.�: cet�e opération du relavage ne date ment que le foyer. Quand celte pl;:\��,e est �ien' c�au,de, o� y de,la, suppression de� chapeaux ras dont se hor­ place une couche de paille mouillée ct hien l'apprêt �rOlssee, q� on nalt a de l'eau gommée, Mais pour les y fixe au moyen d'une triple toile chapeaux façon, )d'�mballage r.xcess]v�. flamande, comme le feutre csr moins serré, il a fallu né.' ment claire; on arrose alors cette toile avec un arroseu œssairement un apprêt plus corsé ; on adonc combiné très fin: ou une brosse, on place le, chapeau sur ,cette l'eau gommée avec la solution de gélatine. En A nglcterre, toile, et on le recouvre d'une sorte de �loche en ,cUlvre, lorsque le chapeau est apprêté, pour enlever l'excès, . d'ap- . qui est enlevée et descendue, au moyen d une poulie, �en. prêt qui reste. à sa surface � 'on fait bouillir -de l'eau con_I' 'dant cette opération, la chaleur du fourneau ,contlll�e tenant une solution ,de savon noir,' et l'on y -plonge les à échauffer la plaque, et celle-ci " transmetta�t son c�lorl. chapeaux jusqu'au milieu de la tête jusqu'à 'ce que cet que à l'ean; la réduit en vapeurs qUI, r�mphsse�t �xcès d'apprêt soit dissous. On opère ensuite' comme nous ' , Ia cloche et fontrentrer l'apprêt; on passe aInSI succes�l· lavons déjà fait connaître. ' vement tous les chapeaux 'à l'apprêt "'. en arrosant. la totle . . et chaque fois qu'on y place un nouveau cbape�u. Au fl;f A.pproprzc:-ge, des, chapeau;c, à mesure que les chapeaux' sortent du bassin , on, s .e�. Les chapeaux parvenus a.� point de fabrication que presse de les essuyer,douc�ment avec. un mor�cau, de tOIle nous avons connaître, n'ont ni ce ni cette rude.bien sèche; on en dégage ensuite le .poil aumoyen douceur !ait brmant,. qui 'en constituent. la beauté. Ce sont cés d� carrelet; on les porte alors � l'étuve po�r les soumet· qualités qu'o,n l�ur donne par l'appropriage. .aux feutres . tre ,a l'opération du.relavage. Cette opération a po�r b�t destmés- Quant à la coiffure, on 'se borne à les passer au fer ou à de 'débarrasser la surface des feutres de l'excès d'apprelles mettre.£D presse afin de les catir - ' comme les tissus de · q�i_s) trouve et qui tienll��, poils. collés entre, eux, ce lnine. � . . t � -CBA,PEAliX.. ' '154 MANlJEL ,'DES ��BlUCAN_S� I3S . ' , :lant au poil ' , on dessus �, :. r Nous allons truoscrirè les divers de cette opéra- pr9rnèn� H/ltemp's l'embourré, cui 'porte Ie,11om morceau.de, panne -' -, cl A peto! e. JI es't d( s: . ' tiòn <.", es rarbl'l- : cans obteni' _,- 1 ,,1'- Ce est nne opération pénible .et dif1h:ile qui. pour un . .' en [_ PlU.:'! , neau lustre, tre' m "dressâge bros,s'e'Iusu-s dans ' pen t leur .. �. ., I • formes. sont brisées six QU r cl ' .�' e même temps, vtt que les' en ou eIQl1f> J'ai anal vsé 19.U� appropl'le au-lieu d'eau, , ' - LU. .. , faut les introduire à quelques compOSI fIons blah)]es � et dans un sept morceaux et , qu'il pièce pièce grand nombre. J."!>}' tr 0'11 'd I' scm..a u , ve e a . 601ul ,d'· . dans la tête. Avant cela. on met les chapeaux à la cave uon ln cl·Jgo,. et un peu de gomme a ' [()biJ dans . . , pendant deux jours afin de bien ramollir le feutre; que des proport·IO� I • ns m dé termi- un ou nees, mais I que no . ': us croyons POUVOIr e�t br' d 1 J on achève ce ramüllissemellt en le fll1�ant, comme on dit, ..., .11', .. portions a a�s es suivantes: pr�- (lll'Savot. Cetté opération �;e fait en plaçant, sur le fer Eau chaud de I'approprieur., une tóile mouillée "qu'on nomme de lustrage, fllmerette, et recouvrant le tout avec le chapeau qui fait Eau pute. . . • . • • ' . . . }' of6.ce d'tine cloche. La vapeur d'eau qui se, dégage rend e G?mine .arabique dissoute dans }'eaú ... Ie Ieutreplus élastique.�En cet état on le me aussitôt en et de toutes parts, D,lssolnt.I.on neutre d'indi,go dans- l'ac'idtle forrne, -ef�on letire bien soigneusement sulfurlqu� _. �. _ . . qu'il s'adapte bien sur toute la forme ,.et en con=; J. • • .'.: v \ 1 Iles . b'· once. pour chapeaux 1 ce second tous les contours; i,i esthon de faire observer qu'on tloii lés t en mal!asi qu�, IÍ' ol;��u serrage. SC!D por- l'estent invendu,s, 3S'sujeltiF le. chapeaû ,súr sa forme, au moyen d'une fi,celle pOUT leur�edo�:earl�e� ;, I �� lon\g�temps \ ec at, on les serre une troisième placée à sa basè , comme dans le foulage. Lorsque ce ira" fois Dans d. / • ces I lverses f . � OJ ; �) opera l' . doit hien falre vail est terminé, et que les bords sont bien disposés, C�l attention à ce I f¡ l?nS, OUVrier SOIt le chapeau, c'est-à-�ire que l'a�pl'�prieur', sè�hele point brûler lequ:il'àue�ene pas tro� chaud.' pour né , serré P utre Ordinairement Il '. ou, em comme on chapeau au maven du fer c-haud . dit, raser lé ... , feufre· ils d . . .' GIVente'.vi'ter aU"SSI ' 1 ade , A , , momS cfrie' des 'golltl(.ères , ce ploie deux -chal"eurds e'ter :pour la tete" et une au qui a lieu quandl f (J soin de mouiller' 'de, temps eO t'e .eut�e ete. trop mouillé, et HUíil a été 'pour le hord-, en' ayant passé ensuI'te au ICi' peu chaud 1 i' ' ',' e t , le ou, un temps, le chapeau avec la brosse lustre ;,car sans cela fer chaud it e�tement, trop VI e D avec ans ce toute l'eau t et l'apprêt- inégal, tanùis vaporisée ", �a�, n'étant feutr'e serait creux etternë cell pas e detrempe serré, d'Ull apprêt égal et 'brillant. LOI'5 gouttières' lqu l'apprêt et doit être fait des qu']l ' • Pour es�la:I�rest�. re e , . UISp "t ·1 qû'on reconnaît qu'Il reparaît encore quelques jarres, Oil lement �ral ,1 enlevé . tota- l'app la�lt reêt f¡ les fait arracher. Quand le chapeau est 'ainsi' hi-eli seca� l'eau qbUl .I�rme les gouttièr�s, au de savonn moye� euse om ' f.; ,J- :tant ' et ' li ;) I -;'1 y dehors ,on e sort oe 1.a 'lorme, et ;on le porte dans un l0 vel . . Bpp iquer ensUltJ:� un nou· apprêt O . n ,�cl à cal sec pOlIr 'que l,¡'nterieur se sèclle ,'égalenlent. ,En vapeur d'e�u �o;rr�lt -a�us�i ,soumettre ,ces parties lÇl" état, Qn faÍt sul;>ir aux chapeaux un' nouveau' ou secollll ,,,qm er�ut rentrer cet � apprêt. , ,$erraù ,.qu'on appelle p'asser'e� se'cond. Cette opération Du cart�nnag� 4es c'hapeaux. tend à donner au poU toût le brillant, le lustre et le ve- C,e te opérati on èonsis'te à coller au Ioulé -possible, On pas�e dònc fond alterna li d veillent . h·· au fer el à papIer d fort; et ¡m la brosse .lustre" et sur la fin, pour donner plus dé bril, autre p!ús léger autour �ec l:P::�e� CHAPEAUX. 136 MANuEL.:nEs 'FABl\ICA}SS . . Elle est nécessaire. surtout. quanà les, fo_rmes sont d'un Mémoire sur de cartonnagè à f�ire conserver nOUVC{.Ul.X procédé; pour le' fa- ' grand- diarnètre; s�rt a,u "briquerdés chapeaua: defeutre ; lU., GlJI� chapeau forrne, et à Ie .rendre plus �ohde; on �e pra,tl­ par sa que ordinairenlent, avant le, dressage. N,OUS devon� �!.l1re CHARD1ÈRE',fabrica,nt de chapeaux à Paris'. observer aussi,qu'il cpt,beaucoup de ces, cha�ea�l: qUl ne Dans ce sont point cartonnés. Les marchands se bornent mémoire, l\f. Guichardière étahlit a y met­ 'que, 'pour des papier fin. ísbriquer chapeaux à l'instar des Italiens on tre fond et UB tour en -, peut un employer les poils de lièvre de tous les pays, mais que Garniture des chapeaux. celui de la France est préférable ainsi que ceux de la'Sa­ voie, de la Suisse, da Tyrol, de la Carinthie', dè la Car- Ge travail n'est nulleme�t dt� ressort du fàbri,cant d� ¡¡iole, de hi Styrie, etc., attendu que le' duvet; de ces chapeaux, il est le partage du marchand chapelier. qUI peàux feutre plus énergiquement que ceux du nord, Ce leur donrie la tournure'et la coupe convenahles , lesbords íravail est divisé en plusieurs paragraphes , et l'on y trouve - et ,appli que 'la coiffe le tour, etc., Nous nous y , b.�rneron5 la méthode suivie dans ce nouveau genre de fabrication, do�c à dire à ce sujet, qu' autrefois on , traversa� 1 le feu- Le premier paragraphe -contient la préparation et le tre avec. l'ai,guille, pour y coudre Ie tour en C�ll·. Il en nettoyage qu'on fait subir' 'aux peaux avant de les éhar­ résultait que si le chapeau avait été atteint en teinture et �er. Cette préparation consiste à gratter les poils à- plu .. ' queje poil fût dru ou non, il périssait par cette. couture, sieurs reprises et à les haguetter alternativement jusqu'à atte�d; quele point coupait le feutre de deux tiers de sa ce que le. duvet et le jarre soient libres, et qu'il. n'en circ�nfÙcnce. A présent, on fait un petit bâti sur lequel sor'le plus de poussière. Cette opération sert à débarrasser on coud le cuir, En Angleterre, on a inventé une espèce lep?il du sang qui salissait la pèau, _ _,. de couteau, qui non seulement coupe.le -cu�r, mais �ncore Ebarbage. -�,: C'est I'opération par laquelle on coupe trace tous les points de l'aiguille, ce qui rend ce tra:aü plm avec, les ciseau� le jarFe à la' hauteur du duvet. Cette.pré­ court et bien' moins pénible. Quelques chape�lers, en �auhon nécessite 'une main légère pour ne couper que le - ' Frànce:, - l'ont déjà adopté. - , �,' JarrJe sans atteindre 'le duvet, Sans celte _ préparation OIl , TeUes sont les' diverses opérations qu'on pratique pour aurait de la 'peine à avoir un feutre lisse on uni • ._ .� les confections .des chapeaux feutre. No�s al�ons ma�nte. S¿crétatJe. - Le sécrétage se fait -en touchant les poils , nant faire connaître la plupart des .améliorations qm o�t �vec ��e dissolution de six ônces de mercare dans .une . été propòséês. Nous.commencerous par donner un e��l'aJ� Itvr� d'acide_l1itl'iqbe pur, étendu de seize ' parties de dé- du �éníoiré de M: Guichardière , qui se trouve consIgne eoell.on de guimauve et de consoude', la décôction .des. dans -Ie's AnnaleS .de l'industrie nationale et . étran· rIantes donnant au feutré de la douceur - et aidant an feu": . ' ghe.,: 1824. trage. L� diss-olution il -c, prépa�éè.; faut plongerIa brosse �a�s,la Iiqueur", et frotter les poils, par une Iéeère pres-e l!onJúsqu'à ce qu'ils soient tombés des deux tie�s de-leur ongueul', et plus s'il èst pcssible, II fâuteasaite lessíaire -DE CÏ1ÂP_EAlJX. . 15.9 , Itout la �Iur cl�l'ed'" et on mêle avec 'l'arçon jusq'u'à ce qué' ,r me ange SOIt une , �ême nuance, et que tous fes corps etrangers et ordures SOIent séparés. Les choses ainsi nrrgm.g,éèS, on ôte .Ia claie",. 'on nettoie' ,la ,table, et .:O� la moui{�e pour aider à l'adhérence dés' 1:0115• On d1Vl�e Ia matière en deux parties ,égales j,ormel' deux pour' p�è'ce,s � on tes arçoune , et on il' Je· soin .de les f?�dre le plu� p.os:lble, etde les faire Ùè-shautes. Avant • G.e.�e� eomrr:enccl' Il faut ouvrir l'étoffa, hien divis,e'1' les. t:::¡IS, ext�'aIre, tout,e: les, pe:ite� ordures, qui :mÍ'aient pu' h:btlpper aux prermeres ,operatLOIls, les rendre phis 'ma- 1l1�lblefse_, afi,� utrièrde'�voir plus de- f.acilil� à Ies. étçndre dan� la «: fC',le ; et lorsque ces memes'parties sont mar-" chées � pal' une Ior te pression. �u� bassin, il f�ut faire un c�lap_eau très grand, étroit ,et haut en même_temps; l'as­ �lette etr le - flanc de forme mince., Ja carré- passablement f�rte, de m,êm�. que' l:_liim, e�,l'arêtè/déÜ@e., Lorsque le cnepeau est egalement étoupé , 11 faut avoir soin de rendre l�s poils- ,bien adhérens , c'e�t-à�dire qu'il,faut (iue le hâ- tJssa?� 'S�It assez feutré pour pouvoir brosser .Ïe tôt: possible plus a la foule. I .�, , �- / • _ , ,Foll�age., - Le foulage du,cI1apeau se fait dans un bain tres ,acl�ulé au m<:;>,yen de Ja crème de 'tartre', et d'e la dé­ I�I octlO� ���cor�e,de c,hêne. y trempe le.c:h-apeau, quand' es� �. I'ébullition O� j ,.OIl a s?�n ,qu'il soit bien i:!ll0i'bé .par,. , tput, �a brosssl-�q�elq�e partie ne 1 etaJ� -­ pas, y suppIée_raitpar, , on foule deux, ,Ù? ou' trOIS croisees safi� �� conserves; � rOllle�-en� clos, sans tre�per� beaucoup" et, lorsque le - feu�re est bien .f?rmé, �il émploie la pression ciela brosse; 111aI,S.;, avant , l� faut bleu- _ nettoyer son chapeau en froí­ �a�t .ay�,� la �al,n (nue; le .feiítre étant encÓ:re .tendre-, les Jfoarrmf:e�:s_echapp�nt plus e� facile�ent " que 10,rs�ù'il On est plus �on_tmue le foulage de maniërs � rendre le cha­ peau a�se�. petit poúr pouvoir le mettre,'sur Ia forme. �a �deuxième qualité s� fa�rique-avec plus 'de_peine -que ! 49 s: l\IANlJ�L DES Fl��ICANS , 'DE CHA.PEAUX. <, • A I 'ia -remières 'ellè se fait avec les poils de cot�, et les 14i : plus L de bouillan le moins â'actlOn feutrante l'ea? pour dégorger lès· chapeaux: sans cette, l·ieaux d',e cboux des gorges'quri ont . ' précaution les chapeaux. sont temes et de que les poil�d\¡l dos�' pleiñs On y aiou�e-un de beIlee vi poussière, - �ros vigogne,' Ilfaut les faire sécher au íuoyen d'une clraléur .: douce, dans et 011 dore-le chapeau au.bassih d une once et un , �u�r� une étuve, olt l'on ne place les la de pq_iI du_'dos S,éCl'ét�. ,(.�elte addition donne de la chapeaux qu'après com- hustion. � et de la beauté en meme temps. �La foule p:�mObl.ldlle en e�t l�, L"�ppropr¡age du chapeau est moins facile -à attendu 'que'Ia dorure du dre�5�f, poil sécrété et arrache, ride tres attendu que le feutré est . 'plus nerv-eux; mais en récom­ long-temps. • pensç on moins de à l' , r� La troisième qualité, aÜi}logue à la preccd�nte se,£ar.lt � peine éjarrags , puisqu'il y a beau­ � coup moins de jarre à� "extraire qué da-ns "les dl! ventre et deux chapeaux avec le poil' cornrnun �I'OS d� vl��g?e,' fabriqués par le procédé-ordinaire. M. Guiehardière a et on do-re 'ayèc une once- et un quart de poil du dos secl'e�e. lement fait éga-' connaître dansle même journal (année' Ces c-hapeaux' ont besoin d'être vi?oureusement foules, la méthode sui 1825), vie par des Anglais en 'France, la voici: .ear il est .diíficile ,de faire passer Ia ride. ', :' D est le Onzième notice sur un ressage• - Pour cette opération, le travail nouveau genr.e· de cha­ ,'. , même què -pour celui des autres chapeaux. On. doit tou- peaux en jeùt�e etabli en France , ,par des jO�lrS f(?rmer le chapeauà l:ea.u ��laud� et claire. C��te 'fabrica,ns anglais j' par' M. GUÍCHARDIÈltE • . préçaution force le ch.ape"au a tirer sa couleur, et facilite ,( Annal, .de l'indust: I n-ation. et son éclat. ,- éit.ang�,., '- .' La tira uè- doit être' fait avec attention. On doit se août se�'vlr 1825, page 207. ) r � d'un carr:let- très 'doux, et .cmploycr une légère pr,esslOn, Depuis trois ou quatre ans environ, les Anglais ont éta _ pour ne pas décomposer le' feutré �t �aire"" :,ebut. hl! à Caen (Calvàdos) uh,� fabrique de chap-eañ� écono- TeintuTe ..;-_ Les chapeaux amsi prepares sont . pl�s _ I�lques, tels qu'on' en fabrique ,," en Arigletèrre, 'et "aux fa¿Ües ··-à teindre què ceux .fabriqués par le moyen ord1.4 Eta-ts-Uni�. Tou� les {>uv�rjers'employés 'dans:"'cet{e' fabri .. naire" attendu' qùe 111 lie Au vin pressée contl.ent deu: que sont Anglais, aucun Français pr-i�cil?èS n'y est �aq_mtS�� Voici run acide, l'autre alcalin, Le prem1er sert a quelle e;')� à' peu près leur manière d'opérer.. ':. �. ,-'. ' feut:'er, . faire- et le, second :fâci-litê1es poils à �lon�er d� P�emière opération. -llsem,plói.ent les Jaines 'brill�nt; d'agúeaux ce qui fait que le chapeau a plus d'ap�Itude a de. tous lés pays, mais préré:çablement celles-de tirer sa.couleur. Le plus fin est toujours le plus noir , ::t le­ I!s Sdlegne. donnent à ce� laines une préparation préliminaira, en, -plus .gr rente, 'I'de I .1 �./�c��vrud :ou;h'<; (on�re'de désagrément de blesser , tan�mqusercIa,gtuêhter. ,- , J orure a au erer au Ion; forme n'a pas don " ne sa - coten -qUS_,loD.rf'e,t rscoemla prcImere- à I' • entree l' du chapeau. > -� . , � qUIne �adh' vrai ere pas e'l 1e-m"eIIie�, pU1"Sq'U11 est qua Les mais b - OJ 'cl S cels' ' ' chapeaux ordminarires ont � .. , r d fIlle 5 est en .partiedé tae·1le"e, et a �- encore e vantaD' Id' cl ...,.. esa - - " 1'9:pe�at!(?):..1l u ou .. age � e_ be e se , - trouvers ' ur un meme ce p .... ...... celle ' d-�\l�aHSQ\11'lIage eIllee sèe sséepare tout-a-fa'lt a mesure que qui le plan '!:l'qeuine ceux s · ' t ,-' ".' portent ,o.nes contente ' seulement de Ie�S QOUI:b el' - Ia vrai'ed.""orure.se,déeveloopt�e. �pl'es cette .opérauon qUi unpeU " I' par lln coup de £er; malS -l il s ouvre'les pores uU lcentre,' �t donne une gra"nde factlltea leur r. - blentôtapl'ès orme l?fellllent difllculte plane. ' la _ .... mettre le ,chapeau sur la forme_, . plns grande Pour � reméd1··er a ces deu� de -trouver un inconvénjens ,rJ'e dsse"Ies dans çe,Douveau genre de fabrication, est chapeaux sur un' e fo o I . ,- d b'len !lind re l'e C11�peau.'Le.,r-illud peut. à 1a r:ne va e. et je donne u , moyen, e, arqu' a'I r�e £ - or�e vérité, ;,tésister, à la _hante temp'érature-du bain, mais la � partle· qUI êu fait-le nórd • P'ol[' � tA ca ' I , te e� ," nest dans le mOJen • '.' . " ". ' " ," a ,dorure TI. y reSIste pas. Il y une, d¡f�erence totalt entre libres �as,,�enee _ç!iaP!!3U, et les . .ore.illes SOn d ,.at . ct ml-pOils dont le fO!lil'es\ egagees. • • ces -chapeaux ct les chapeaux c9IDBosé-avec d.es matièr�s coÍnmunes en lièvres et lapins, , � : '" Le, fond de ces derniêrs est ,garanti par la dorure, tan- � , FjlJ' 14" � teint -. dis qua dansles.,autres, �a(lqrure est �al'auti� par lefon� ,Chapeau ' ap-p re"te' et ramoUI à- la , " � ,�eul' Jl(L _ . . ". C·�UE-"'TJX.. � - 14'9 ' . tillon de biGot, le tout fabriqué avec.le duvet dé chèvres M. Serres a 'ausSI .. envoyé.lIn petit échantillon de . tricot, jndjgèñës,.� - "- � ". . � � qont Ja finesse, le . - soye�� _ et surtout la mollesse, sont très, Le çqa,pea1:l e.st parfaiternçnt -confëcrionné lejeutrage l'e�o,mm,ándab��5. C'est en.core un , 'genre' d'inçlustrie qui ,,,e.p .est :ég.i:\l, -solide " .ferme .ct élastique :. la teinture est mente.l.altenllO� des fabricans, et qui 'peut s'appliquer d'un beaú noir et paraît êtrésolide , mais elle n'a pas le . a�x autre? parties de la honneterie; enfin l'e,xpél'ience .hrillan] que l'on trouve dans les chapeaux de poil de lapin. lUI a.apprls ·que l'on peut, en avisant les races indigènes .L.e�chap.elier,de Lyon qui l'a fabriqué croitquelateinture ave� les. chèvres d'Asie Il obtenir des produits aussi fins et - - détruit .le .moelleux et le J)fillan-t du poil.' On -voit aUSSI en abondans que ceux , qu'on retire de ces dernières. . è(f�� ·,�pº!ldes.dellx échantillons de feutre pris sur le même .Nou� �ensons que la société d'enèouragement doit re­ morceau-, que· celui qui a passé à la teinture est dur et e r,el:�ercler M., ]e sous-préfe� ,�' Embrun. pour Je zèle actif .raide , .tandjs que celui qui n'a .pas subi cette opération est �u,Jl,a mont�e en c?erchant a donner une" nouvelle impul­ beaucoupplus souple et plus moelleux. -Ce genre de cha­ sen a notre industrie , et le prier de 'Vous faire .connaitra peau manque aussi du beau brillant que donne le 'POll de ain,si qu'il le propose, la méthode qu'il emploie pour ex: castor ou celui de lapin, mais il serait facile d'obtenir cette traire le .duvet des . chèvres. .' .qualité , par le mélange .de l'un de ces poils avec le duvet S¡8�é DE LASTE.YRIB ., , ;'app�rteur. dechèvre • .Il est ,ellcore, à remarquel' qu'à dimensions Adopté en séance" le 9' mai 1-822 •. ' égale�" le .poids d'un chapeau de duvet de, .chèvres est Façon' de les dé tie -moindre d'un huitième, comparé à cèlui d'un chapeau fait fohrù¡uer chapeaux poil - . r avec du poi1 de lièvre, Au reste, il parait que l'emploi du loutre, . par M;·TRO'!SI.Elt. duvet de' chèvre' dans Ia 'chapellerie est .connue depuis Pour préparer les pea�lX, on comrn ence par Jaire. ar-. Iong ... temps sous.le nom .de Chevronrd'Abyssipie,; il a été ra�her le .. jarre de dessus la peau.; c'est un poil .eommun rec��Iju·.qu'irf9rtifie beaucoup le Ieutre. : . , �' �Ul n'est bonà rien, ,éQ8uite on frotte la peali"avec .de 11. r�su��e: de taus ces, faits qÓ'on 'peu.t.f�QriqtJ(�r Id'excel­ le,au.. fpI:_l.e apprêtée 'av.e� du mercure � .on la prépare eu" lens c4apèiiu� avecle duvet-de nos chèvres indigènes,·et roelant, pour. une douzaine de peaux, trois onces de iner�' tout'lpor{e'à croire qu'ils aùrpnt autant.de solidité et de I Cure par livre d'eau-forte: on leIait digérer au baillt"marie durée.que.les , chapeaux orqinai-re_s. Le .prix dé-fabrication p,e��ant six heui-es. �nsune on' met trois .livres. d'eau- de est à peu près le mêmè., flYJere ( chaque livre et on en La matière qui entre dans-celui qui vous' â 'été envoyé frotte p�r d'ea\l-forte apprëtée, ladite peau, ,'. , est,estimée'par le.chapelier de.Lyon à � •.. 6 fr, go c,. On la laisse pendant quarante-huit heures avant de Ia ��yfe,�trage ·,à "' •• ' ,. •••• •• 30 _" ,. eO •• ••• •• :; " �a teinture, apprêt et .garn�ture, à, �5 .� �O�I,elttre secher aux étuves, ona soin de la .ceuvrie avec une • ". • ,sur_l�qu.elle SOit hien ?�n�e� quelque.chose de p.es.a�t, pour" . Totàl 1511'. qg,elle jmbibée , et queIe secr:et n,e .•••. POlO t. - s'.é.vapore.. � O�met 'l� péa� da�s une c_av; i et pour.q\l."�Ilese�. alJ- wlJisse qu ou \ pUIsse en couper le--�òil. ��: Dn è1UP-h'Vt. _ Composition ii'une, sèçonde cltap-eau� • Deux. enees et demie de castor sécrété, 'utú� demi ...-6-ítèe de loutre sécrétée, deux��ces et dêmie ·de IQutr� veule, "' une demi-once de vigogne fine. Les chapeaux de trois quarts Cástor sont composés de . trois_onc�� de li�vre sécrété, Me demi-?DCe càstoi' séutélé, - une demi-once dt1 vigt1gne fine, ' Pour U. dorure, une OnC? et demie de castor'v�pîet < .. ".Mëlange des tlemi¡'èastòrs: T 15,�" - - ,� MANlTEL D�$ � pour le ."-t', corp's dQ cha'� co e ou se lal . ,_' ' , .,' íiiòntânt et qui sont rapp_roché� de .marnère de � ,r,e q\� '1I peau, et pour le bord il le laisse des deux côtés, On peut :M:.puisse :')asser qti'une seule plume entre eux'. L OUVrier encore prépare'r Ies plumes oc bien des manières, en les plu�e main ��- -de l'flutr� il�co�d avec une- d'une collant sur de la fixe là paille qu'on a enveloppée de duvet-, soit ait:fùi11e,et du fil .Ies plumes-Ies uues-çóntre,les a� utres, en �llr de l'osier, de Ia baleine, du cordonnet : soit sur toute ày"¡¡rtl rola, avec hí pointe dg l'aiguille, ,de I?�sser1e duvet autre espèce de COl'lls solide ei léger. O� peut mê�1f�. avec eu dehors. L'ouvrag�, tourne �@vant ,1 o�vr��l� entre l,es I�Sf rubans -�e plumes , faits à la celle ou avec du fil, obte- , �ôeux"('ylin.�r�s "quj. dono lesquels on his obtient�peu­ nat.ureU .... On prend ks plumes les'unes après les aut�e5,' ve�t s'appliquêr avec avantage à ,la; chaussure et autres on cotIe: la ,pointe jusqti'aij duvet; on' meti; cette pOInte �bJets d'utilit�. -Le duvet de plume peut êtré déchiré et, dans pe- hssu collée sur tine autre poi-nte; qlleJ'on enfonce un� avec une trame, pour:obteIli�' une étoffé qui,' appli­ SOlt n tjte �àil1�.u:e Clui:se \l'OQVe- en dedans,d\jIi ceréle, �u�e 'sur papier imp'�rméable, c.al>tou" ou tresses ,,�roduit TROIS1ÈJ\I.E PAB)rIE.: CHAPBAU.X DE SOlE OU MIE,UX'DE PELUCHE'DE sors.. , Les �hapeaux de soie sont remarquables p,á� leuis�belles � couleurs, leur.luisantv-Ieur élégance et leur beantér Les. 'noirs surtout offrent un hrillant qUI nous paraît bien-supé-', rieur li celui des chapeaux à feutre. Comll�e J. èe's derniers; on leur :donne aisément toutes les formes 'qu'on désire; mais ils' ont, par-dessus les feutresIe précieux av:antage d'être plus Iégers ,' d'une aussi longue durée', d'un aspect p�u� agréable ('1)., et d' "_n prix bien inf�rieur.· Les cha­ peaux de soie .étáient usités depuis bien du temps eu Es­ pagne �vant d'être connus' en France. Ce n'èst guère que depuis Iecommencemenl du dix-neuvième siècle que nous avons commencé à en adopter gradlrèUement l'usage :' ri­ goureusement parÍant, l'onpeut dire même que cet usage . n'est devenu général que· de-puis l'exposition (le �1823. Les chapeaux de soie espagnols.sembleraient attester encore l'enfance de cet art; m�is grâce aux heu-reúses .tentatives de queÍques industriels français, ce genre de fabrication à acquis un tel degré-ùe�el'fectionnement ,�èt un� si {;rande . � importance qu' en été "le. rentier �t le fashionable.' ont , généralement -adopté les plus belles quall tés, et que les secondaires sont maintenant , vendues à toutes les classes � .... de la société. II :158 MA.NUEIi nES ltADl\.ICANS "Pármi Ies'fabricans français_ qui ont puissamment.con- tribué-aù pel'fec�ioIlnèment de ('� genre dï�dustri�e n�us qll�en décrivant id les brevets aimo�ns à .citer'·un ·des '_ plus-habités ehapelicrs de - F�ntés, Parl�, sujet. M. .rue de la :lIat'pe � A?rit les c?apeaüx, �e soie impcrméable�" "le disputent par �em he�ute, .Ieur ele�an�e Nouvea¡tx proddês pour la etlear 'pl;ix-� tous .Iabrièal¡òl� dé;� ce�lx dcs-au-H·es.fabrl,?a-ns de la cap 'lie M. comme, OIl-a pu en JU�('f')!ar t·eux, qu I� exposa �� 1l.8ta2l7e,: chapeaù:+ soie; par JOHN -W1Lêòx. " ' - lm de' '. brevet ses chapeaux entre autres était plonge devant (Par �'¡nventi'()n.)' .> les spectateufs dans un baquet plein d'eau sans �tre en.pé. le feutre de'mes . nétré. M. Pontés n'á jamais: pris de�br�vet (J'-mvenhon; de�uxe,corps o� chapeaux est étoffés cl une force suffisant-e, l'une :Oltlppsé de 'cette modestie de sa part est cause qne hien des en tollé de grus se etl'autre'en Coton gros velours, connu sous le nom de sont emparés d'une partie de ses procédés où , �. cal� I!0us de· peluche. panne , vous ajouter qne M. Fontés est �rès �ommnmcatlf:. Je coupe des bandes de toile de coton .: Les chaoeaux de d'une peluche dé SOle exigent deux ; Qperatll)n:, de six' largeur pouces environ , suivant On rai éabord la du chapeau soi SOIt que je veux t t carton. donner carcasse en ou moins d'élévation plus à mon u èt en toile très forte de chanvre de coton, et ensuite de chapea d' nne on lalive. Je lóngueur r-e- réunis les deux bouts diverses couches de vernis, de 'Cependant c'est ces bándès presquetou- , une Coulure par. juste et en""càrton serrée, et je fais dans .. jours 'qu'on les fait d'abord et ajuster la sur le�uel o,� celle su pé¡'ieure partie un .morceau de la même avec rendue d'Ull ( une con� i�pe,rméable � toile, diamètre u�e toile qu .on égal à-celui de mes formes. couvre de plusieurs coucnes de verms egal�m:nt re: ,lmp�r Je fais des formes de peluche de Ia méable. Quarîd la du est même carcasse chapeau ainsi p:ep)are�, ayant soin de former manière, les coutures du côté on y collé ensuite la couverture en peluche, après I du tissu, �v01r en dedtJils. placé " convenablement disposée et, cousue. Le chape,au etant Mes forme� ainsi ainsi 'préparé on borde les ailes, 'on la COIffe et dispòsées, adapte OI) fenduis c�lIe de cxtél'ieurément y coton et intérieurement celle Je le passe au Ier comme les chapeaux de feut'�e.: dIre peluche, c'est-à- du côté du ' . tissu, d'une colle ]i est inutile de dire que chaque chapelier moitié de a son verms colle composée ordinair-e et moitié de colle de Flandre. Je 'imperméable part,ic.::l.ier, e� �O? m�de �e. préparation bleu .d��� �lors line forme de prends toile de coton et line forme 'carcasse, qu'il croll de s�r�erleur � CelLU de seos cO,�fr�r�s, ¡habille la peluche; première avecIa mais nous qui sommes motif d intérêt, seconde, les de .. ne mus ma par aucun nière disposant que lesfonds des deux formes nous devóos assurer, dans l'intérêt dé se l'art, que tous ces fallem-ent. correspondent par­ ;veníis .enduits iri1pe�mé-aJ:Hes J'jl'ltroduiu�nsujte dans ces óu doivent cette propriété � lies deux formes réu.,. un mandrin en Ia cire à -des solutions 'résineuses dans l'alcool essence boiscomposé de ou.r qnatre pièces et nu s., COlO, tels que ('FUX de. térën�nlll!'Í1e, incor¡:or�e� dans la d' employés pal' les sous le formes chapeliers J ance le - jOfimc aJ'al:Hqn�.: de gelatIne, etc. Sca,olilsle. ¡Ulll� �l1tr�I, dOaIn!,s � n�m ,d d� hl� sé�s. 'en,� coin antan qu'il fsl �ece��al!'e poue m assurer ti � ne reste 'lllus \ 'Iu aucun t!'r�a.,s dét�rs, n?QS cto)!Qns ne POIlV, 11I,Ill!C,!!, .li¡¡re ladhe¡:ence ph; et des que snrfaccs'des deux fo:mes est parfaité, -1)£ CHAPEAUX,. 160 tU.NU!L nÈ5 UBñlCU5 aaissance de l'aile ou bord du chapeau, et on achève'de A_rriYé à ce pòint , je les la.isse séche�'pendárit troi� on recouvrirle reste du feutre de la même manière. On sou­ quatre [ours même plús , SUivant la saison et le degre de , met ensuite le chapeau à 'l'action du fer à moitié chaud , tempérâtur_e-de l'atmosphère- -' ayant·encore soin toutes les fois qu'on 1e posesur le cha­ - Jo' , Les bords du chapeau se font des-mêmes étoffes et a peaude le tremper dans-l'eau froide, à 'moins de courir le peu près de la 'même manière , ave_c cette différence"s�ule-. risque de brûler le poil, qui' se frise aussitôt et tombe en­ ment que la toile de coton est recouverte des deux cotes de suite ainsi que son lustre. On ne saurait apporter trop d'at­ _ et au panne qúlo� y fixe fortement par l'encollage moyen tention à cette opération , car c'est elle qui conserve, lors­ d'pne presse: on ne les attache à la forme �ue quand tout qu'elle estbien faite, au chapeau son noir et son "luisant. est. sec , et, par une couture p:op�emen:,ra1te.... . Recette pour la composition de la cólle imperméable à POUl: faire-des chapeaux .très legers, J emplo�� au � h�� l'cau, pour chapeaux: de toile de coton, -un tissu fòrmé de. filamens déliés de bos quinze Quatre gros de gomme arabique; - -de saule. _ Un. . les soies demi-gros de cire vierge ; On voit que, d'après mes procédés, qUI gar- Deux.gros' d'huile d'amande ; � , -nissent le chapeau ne peuvent être que solidement at�a­ Quatorz« � de colophane •. .' ehées. ect: .. o·n.c·e� ,,_ ég�leJÏl�l't -réparties SU�� toute sa surface. ,pms On pulvérise la g�mll1e, on, la '�è� à çhaúffe:r ifpétit féu .ql!'elles�f9n�.parrie du.liss\l même qùicODlPQSe le,corpsdu �ans l'huile', <;>il rç�ue<. con.tiilUeUétpen�-:!av�c une-spatule ,. - c.hapea�. Jusqu'àréductl"on"en une 'pate molle : 'c'est " _ aJors.,qu'on P;oCéitf¿ defabrication de chapeaus: d�homm�s ajoute la cire , ,coupée nue , en continuant d'appliquer in:per�êahle. une douce feûtre chaleur: là est et -�eJemn�es, en spie composition complètelorsque le _ _ . tout est fondu et bien mêlé. , . (nr�v"et d'Invention-etde perfectionnement Lor�qu'on :veut se servir de cette colle, on faj� fondre à de' èiò�f ans accordé, le .�l décembre-.l�2.l, part la colophane, à laquelle on ajoute, après la fusion , � aux:W� 'lUATHEw et' " 1 s- des saisons sans. eprouver " d'altération .. _ es lnJure ' parce ' w. '. WHITE.' . , ' :. (Lond. qU")Isn'o,nt pas·'besom , cmom,e les chanteaux de feutre "jçiurn.· cif 'arts" , " Jan- ' ' , , , , '.' =: 1826, pa_ge d'une 3-S8'� ) preparatlOn qUI a l'inconvé'nient.ùe se détériorer par , ,.' , '. , 1'hui mtidi)tée e"t, de se casser par la secheresse, ils sont aussi ' Les patentésfont observer quel'ón afait deux � " A beaucoup plus legers et coutent moins que les ' chapeaux 'tions-à objec- l'emploi des chapeaux de soie: c'est quela rudesse ' , ,de feutre. ", du corps sur lequel est attachée la soie', blesse fréquem­ eer'(tf_i-cat 'd'additions', déÎivr� Jieur LOUSTA 'u, cession- 'ment la tête, et que les-bords de la au (orme étant ex­ naire' du �ieL(r qÚRY. posés plus aux, chocs, lasoie est '� sujette à s'enlever et met à nu le tissu de coton de dessous , qui étan t une . matière o�jet, végé­ Ces additions ont pour de faire disparaitr�i�:d�� tale n'est, pas susceptible de. recevoir une aussi .helle féren�es qui �xistaient entre les chap€:,aux en teinture que là soie, et alors le chapeau s'use . , promp- " . . ' sieur Gury e.ot,les chapeaux: de feutre. � 'tement. ' , � . , Le tissu �ecouv��)t 1 fond des chap eaux du sieur Pour remédier à ces défants , le �Ul 'corps du ehapeau doit 'Gury_n'étaIt point fixe, et eies. bords 'n'ofl'raient ni ro�. être fait de soie comme à , l'ordinaire, et pour la , .' dureté du bord corriger deur ni fermeté. intérieur, on le couvre de castor le " du est fix.e' à l'extérieurdu . . , troussrs des bords plr I �in� loi d'un cuir 'battu, qlU,. isellle�ent, de sorte . que..Ie chapeau conserve.sa couleur , ,', 'dans toutes ses , très mince et très est, cependaann" t d'une 'parties, l� uoi,�u, e, lege�, , orce egaale�à " celÍe du feutre: ce CUl rest recouvert des deux , Pròcédé_defahricatlon ,dè ..", troIS chapeaux: .de peaux ,cñtésopar,le t1SSU, qm est apprIqcié' a l'ec la colle; ,,' a' -de.mouton tannees; Brevetd'invention , �' 'I'd t de mamere (- de " rangees de points de couture le consolen,;. , . 'ce , qU;,il �e.:pui,sse être altéré-ni- 1 hummiidiíte 1a ,par �ll',; par cinq,:ans accordé, le 14'juin 181,6, 'au 'sieur sécheresse. CIl. ,PEBREC � à Brest, \ ) Procédé. - • • 'Faites 1 tremper à l'eau tiède une peau de mouton tan­ né� de.la force 'nécessaire à Fobjet; pilez eette peau dans un mottier pendant huit, à .dix minutes; 'dressez-la s�r ' l\UNt!nL �,ES .FUllICANS " , t6' une forme en _tô1e disposée à cet effet ; passez .dessus 'ò ',. l)� CHAPt,AUX" _ • une @st nlhme-nr, est ,7 sans' teinture e t d t1J couche - / . .n' e de"" còmposéejde l'flPPlêt d'huileâe, lin ci-�essus el de noir pure , .I.'.ranee • - . c]'jvQÏrè:; çés dispositions -f,àite�,� porícez tout autour le Ap'prêt pour re [eutre inlérj�llP'.. . , 'dlapoo:\}: �r�.c ,r� ponce pllée�: :!amjsé� €t "mQ�iH�e, 'et ap" - Gomms de cel�isiel�' '," • •• pliquez :â�ltX ·couckès de VJ��,jüs�, .ayantl soin de 110l1c,er la �Çolle-f9rle de- Paris. .: , . ;p.r�mière �ouche�' Ré�i,rie ,.; ., • ,e:,. • �"' ,�:' .!' _: :':. DBS "StRiK0S. "'te scbii�ó est' une c�jrfurq)arlicnli.èt'e aux-troupes et . ' On a soin d'enlever for�e suppose_'que e� CUivre garnie d'un schako est sops presse- . . l'écume à mesure qu'elle se forme, On laisse refroidir cette F�g, ,) 1. Forme en bois à cinq clefs. colle Jus.qu'� ce qu'elle ne soit �lu� que tiède, et on, en Ft.g. 3!. Tampon enbois qui forme le fond du schako. verse dans le schako une. quantitè suffisante pour 1 en­ Ftg. 3�. Quatre brides en fer; servant à maintenir Íe duire. Ón lais-se sécher â demi; on substitué 1� f-orme de tampoll et Ia forme l'un contre l'autre. ' bois bien savonnée et ses brides à la forme en cuivre ;- on Fig. 34-' Plateau 'en' fer placé sous la forme et contre le .. Ia laisse encore sécher dans cet état.. quel,sont fixées avec des brides les _ quatre vis"ci-dessus. Pour lé deuxième'apprêt, 'on fait fondre ensemble etau �t,.-35. Chaudière avec50� fourneau, dans on bai�-marie, trois livres de cire jaune brute livre prepare1es laquelle �vec UI�e premiers apprêts: on n'en voit le et demiede brai sec. On retireIa chaudière du feu, et que parceque cet tuyau appareil . êst .semhlable -.' au suivant on ajoute une, livre de noir-d'ivoire en poudre, passé au , F¡�. 36., Châud�ère sur-son fourneau, pour l� deuxième tamis de soie'; . on remue ce mélange jusqu'à ce qu'il SO}t appret. _' _ baissé ,- attendu que le noir d'ivoire le .; fait d'abord Ft:C' 37- 'Schako sur la forme-de bois :au . feu, ! m'aliter., Ft? 58. présenté Manche de-fer vissé sur la , forme. Le schako étant toujours surIa forme de ,hois et ble,n Ftg, t 39- Cheminée, dite à la prussienne, ' sec; les brides de fer étant.d' ailleurs retirées., vous sndui­ 1er. ses au piu.ceau l'eüérietll}? sc�ako d'une couc;!h.e de c�He F�g. 40�_ Brosse .. dure pour e-. compositiQn. Après cela.vou� �lssez, .sur l� clef d� milieu, F�g. ételidre-liap·prêt 41_ Tour en l'air p�ur polîrles schakcs. dans un trou disposé à cet effet, un -manehe-de fer avec FL,B' 42. -Morceau de l=>oi"s à polir. '. - .lequel vous présentez ce�sèha�o ��-�es�us d'un feu- dous, F�g. 43. � Schako terminé et garni de sa.visière, afin de faire pénétrer-la COmpOSItIOn dans les pores de la Ftg .. 44_ Deux . anneaux à sai- Aussitôt la couche commence à disp��¡tre, ,on SIr cODcentriqùes.qui servent peau� que le-Cf.l'cle.supérieur tlu schako pour le � � polir. ...... . , ,-,.-.; 1"'(JS' MA.NUEL DE$ FUIUCANS '¡Fig. 45. châssis en f�r; m?l1t� à. . à réeler cheanrsnJ_Iè�r�e sur un,� p1·ancheL qUl 'c" ert ct a reunir le les dl �. �. . .... . � , verses piècës .de laiton qUl ,composent l�s J�gula�i :r:,s. Q U ATR,IE M E, P A A R:rI.l��. . Fig. 46: Schako complètement gar,nI et pose sur la tete ' d'un voltigeur.. - CHAPEA.UX Er� PA.ILLE· ET 'riN BQIS. ProcM,¿ pour reteindre les',sc!uikos :n,fissn dt Clzàpe,áux de paille; coton. tlontla couleur s est altërëc. L'I talie a été Ue procédé con�iste à Iairc �óuillir_ un quart· de long-temps-en fournir bo�s' possession. de à l'Furope ces beaux chapeaux de paille qui sont si recher­ 'd'lnde ou de campêche, êOUp� en morceaux' dans tros chés pades dames, et dont s'élève Iitres '�l'èa-�l le prix encore � ce qui, suffit po-u� teindre vingt schak?s. 1200 fr. jusqu'à pour les helles melle-bien ar. qualités �rosse g Florence. f?briq�l�� aux environs On éf;ef!tl cette liqueur avec une .de Depuis que l'industrie a peis un si DIe, dans-lé grand sens du . poil, ayaat soin de ne. pas �n�om:na,. essor en France, on .s' est attaché à ce - genre de fabrica­ gel' ·le ga�on , el de. �a:n�èl!e que Ie� �Oll soit l�bl�;� tion, afiñ de nous affranchir de ce tt'ibut le luxe Quand lé schako est ser: on, le que bros:e avec paye .�ne ,-au à l'Italie. Déjà en 1819 on vit .. figurer des . brosse melle et sèche, pour de�atl r et lisser 1� p?ll. (Ann. à.l'exposition produit5;:'de l'industrie française des çhapeat;lx de dus màr. . paille , �t è�l�,� janvier etf�vrier 18:�� pageJ�.ó) à nos fdbriques • dont la beauté était remarquable. Parmi ces fabrieans on distingue: _ 10 M. Glairvaúx, à 'I'royes (AuJ;>e), ds très échantillons pour de tissus jolis de pHiU�e pour chapeaus , imitànt asseZ'llien ]es'chapeau� d'Ita!'¡�_ ' �o . l\1. Thibault. , du même-lieu, pour ses p,aille jaune cbapeaúx de et blanche, de' toute très hiea ... f�Cliónnés. qualité" 'Con ". 30 .M. Nf ,. à Saint-Lorip chapeaux de (Haute.S·aône); pour des paille à Ia fabrication desquels il- environ . 35'0 em, ployait en fans. . 40 , M:·�. , à Ban .. de-�á.. �oche,(Vo.sges), de jolis échan­ t1llon,s de ('.hapeaux de pailla exécutés 'par dejeunes filles. �'e�posi�on de 1823 donna cres résultats enC01'e sa�lsfflIsans; enfincelle plu� de a réalisé en les 1827 grande esperances partie que celle de Jih3 avait fait concevoir. effet, En les départernens �e l'Ain et de l'1sèr� semblent avoir ?�, " .,� ÍllNl1BL, D'ES�, P .UriÜCUifS nE ,CH�PE!UX: _ rivalisé dZ�fror:�� pOUl',I'importation d� ee.,gé:Qre d'in�us­ Toutes les -pailles , bien S'en ràut , '-ne Sont pas propres trie que des essais, en général 'peu Sat1sfalSa�s ,- tendaient 'à ,la fabrication des chapeaux � -,c¿Ues qui sont les 'plus' ª faire :regarder comme-n'étant 'pas susceptible de pros- filles, les ,plus, souples ", Irs, plus longues ; c' est-à-dire 1es L pérer en France, - - ·les ' nœt�ds plus écartés lesuns des , autres , et qui ne sont .. MM'� Héricart de Thury et Migneron, dans leur rapport ni tachéesni rouillées , sont les plus-propres � cene fabri-: 'J sur les produits .de l'industrie.Irançaise de ,182¡, présenté cation ; celles de seigle, du moins les des plus.belles de cette au nom du jury central au" ministre du comm:rc� et céréale, s'Ont employées pour la fabrication de: certaines manufactures, et M. Ad,. 'Blanqui dans son histoire des qualités,'de chapea-ux. Ponc Ics beaux chap�a'ùx'-d)�t�lie", pr�duits'd�'l'expositi,on de '182,7, ont signa�é les f?bricans on.emploie.une qualité de froment qui est une variété d'è­ de ces chapeaux qui ont obtenu Iesplus heureux resultats. peautre , 'triticum spelta , dite blé de mars, ma�zolll ou ' Les VOlCr: '_ , marzolo , dont on fait avorter la � . fructification, MM. Guy 1 ,,'M. D�pr:é,' à I... agnieux { A�n)" qui f�t �entiQnné h? et Harisson ont obtenu à Londres une patente pout' 'un -I � noràblenrerit en 18'23, a 'obtenu une médaille il'{l�gent. II procédé Y' relatif, qui consiste 'à. arracher le blé avec là a: exposé 'une suite de, chapeaux de paille , façon d'Italie, racine, dès que les .épis son t formés, 'à le réuni r én gerbes dans des qualités très diverses: les pl us communs sont de d'rnvironcentcinquant� brins, et à faire dessécher celles ... .2 fr.schacun et les'plusfin� de ,2ooJr.-Ch�que)oFt� ayn ci nvec 'beau-coup de soin , aúÇsoleil, (On évi,tnn't }lar Ms degré de finesse et qe moelleux correspond?nt a ,�on p.nx, abris lesrosées et 'les pluies. La'paill« acquiert ainsi uné et toútes sontremárquables par une confection soignee. Ce helle couleur jaune et très propre à' la fahri('atjen'dcs éha: .fabricant:occupait, en 182 i, quinze cents ouvr!e�s au '. P(J3UX tressés. On· fait aussi des chapeaux aveelapaille' Îieil decinq cents qu'il en occupait en 1�23,. 'Sa fabrl�a� prepat'ée- d'ivraie , (le riz �èf de seigle. J ndé'perròarrú:nft:t �i�n;'qui n'était que 'de huit à dix �ille cbap�aux, ,a et� de ce 'que .nous .venons d'exposer, 11 'est encore d'aufres' portée decinquante.àsoixante �ille;On _peut Jt1�er r= la soins à donner aux 'pailles ': on doit semer lé hlé qui' doit du:9év.eloppement et des 'progr�s de son lñdust:r)�.' les p�odüir� dans des-sols . qúi Ile soient .poin(exnosés àuX' " '. M. Dupré, a exposé 'aussi des échantillons �e_ la paille hroUlllards, ou' aux pluies (lu s- printemps,' les qu'il 'emploie pour .enobtenir la quantité nécessaire parceque pour pailles de ces localités sont parsërnées detaches Îndêlébiles. -le' maximum .de fabrication indiqué ci-dessus; il a f�!lu Cette céréale peut être culti vée dans les tèrrains, 'QI-on ta­ ;::sê�er treize cent soixante ,boisseaux de 'blé, ce ,qui revient gneux_'� on doit donc vi�¡'ter Ié champ et ne choisir un de qr.îeleS"", .àdeux boisseaux di xième chaque cent chapeaux. , pour pluS,belles pailles. Après en MM�. 'Moirans Isère av�i!"séparé lés feûillés , dans Pecherand., Dubois et Cie, à ( j, plUSIeurs fábriques, on coupe-les pailles mi-dessus et au­ ont obtenu une', médaille de"' bronze. C'est.à Moirans, près dessous de 'chaque nœud; on' rejet-té ces nœuds ainsi que' de "Greaoble., qu'ils ont naturalisé Ia fabrication ''d�s cha .. l'extr��ilé,des pailless.on -Cl'lássê alors ces d'I talie. Ceux [JOu�l:e leudqngqeur tuy-¿�ux:d'ap�'è's peaux de pàille qu'ils ?qt'exp?sés, au dans' des' boites it êompartimense les plus n�ontreçu aucun apprêt; ils sortent des mams de rOUVl'l�4 heaLux Ont de 15 J'à - �o centimètres,de longuetW;'-les ptus '1'�,' et peuveñt soutenir la' compa�aison avec ce ,que l'ltulle estuhés sont ·CétlX-¡qlli . .sont "minces, "bó-n 't�èhés, et qui "nous env�ie ,de plus beau. Sont,de la grosseu-r d'illi��;plú.m.e à"écrire" orâloaire. Il :est DE €HÂP�AVX. � 175 On arrange alors la p�¡Ue hlanchia entre des toiles mouil­ Mes pour, la rendre I)),uS souple, et On l'en relire dans tr�is o� qu�tr� .heures. C'est après qllt' -la paille .est hlan-, c�}J� qu ordl,nmrement 'on en coupe les-nœuds et qu'ofl en ,dmse les brms,longitudinalem.errt. NOlIs y. reviendrons. Te�nlurc' de la paille, - Prépara't¡d� préti�'t.Ína¡re. ,L�expéi'i,erie_c,� a démontré qu'òn. , ne eouleut's p�ut.rend-re qui est pressé pé!r que un on r ajoute alors à de sulfate comprime suffisamment la paillé pour l'étendre.: On 'Voit ! ,Y peu peu d" di av:c un� cUlll�re de bois à 'lon«7 mau' l_�, Ig� très ehe i a ce - ces deux vis-dans .la fig. 49. quon alt la couleur qu'on désirc-•' Otn> re t'Ire ael Jl!squ ors la b � La tFav�rse b"párte dans son milieu une pièce g, qui s'liledli leul" ' . on·rmmerga dans a,s- la r I " _ es _ lui estflxée par deux vis -à bois, e(qui le bec de bé- iqueur ' pailles non porte ouveI.tes, et quand elles ont contracté la couleur I'on casse �saillan_t.h, 'q�e l'on voit ses deux faces, 'fig. 52 a" les lave à !Iue 'sur eSlre, on l' fra" _ eau 'Ile et et , eUiâ. La fig. hIe montre par-dessus , tel que-le �pl'ésente recher . _le pure, on_'les l'ab' dl' fa. it- à ., I'I e �a poussrere: - ' � ' la.fig •.4!:n 1f1·fig. 53 le montre-par-dessous afinqu'on en- , Pour!� bleu de ciel < ou azur beau •• tm' puisse concevoir la construction. Le hec fi saillant est !ulfate d'indigo, et les ,. llames d�7v.:n�tte"treeaUC(}�Bet, dé sm,oms chant par:-:dès�tls; il est arrondi par-dessoùs , et va t6uj0urs . _ o!1:�l' ' - . ,¡ s'élan;issant.,;afin de dirigerla paillé au fur et'à 'mesure (. � Couleur jàune. . " - . en On . fait bouillir du v- · qu'elleos'aplatit, afín' de 'Ia mettre en prise, toutéten. curcuma' en poudre' terra moins ,,!,t,rlta) . due, -entre l�s cyl,indres. Vóici la manière' d'opérer. On �'plus,ou grande quantité, suivant�' veut ,��l1ne. prend la paillé moit� dela main gauche, 'on fai;t entrer l,e Il�lll?n ohtenir ; on passe àÚav"er� un- e taoi,neju,a?acne a remet -, .' - la ·11' se lqueur sur Ierle'u, oI_l y plonge les à'ille-s '> -" -. - b.iee. de b_'ecusse dansl'e tuya� et 1-" OIl .pousse.; pat e ' o. p' non et I" " Oaver(flS ' ;;. ,- \. r' t on ., fa..1 t bOU·l111' r - f' d; 'Ct �l'on -contmue -a pouss(�r Jusqq'a ce qu'_en -l�lSaJl I .Jusgu'à -;. èe qu"ellcs aie .... n en . t ,-t]í , ': . . ., - -" . _ I. _ eUl'voui • 1 -acqUIs cou- . . tourne"r .,.}.a,-manJveIle G, on sente qu'elle est prfse entre I u�_, � .ors on.ies retiçe, dn lés lav lech t'-;- �-l "', faIt les �cy!i1}dres:' -OB :lâen,e_ alers'là paillè; on :continue de er. La teInture de curcuma n'est poi' te ,e .�n" e� _ n ' " .' epuisee . , •. . .-oe ot'l _ Il . fa't retteo!)érat"' après . l - . - . Ion ;. on en fait usaae tourner ,a- ·mamve e'·Jusqu a ce qu'eIel;SO'It tout--a- o pour obt emr d.e' s c' ouleurs . ' ., ¡¡unes l' - us lal"bl , et pI' es. ., :E3ssee; e1le tombe alors tout,'Ouverte plate·:--par.derlilel'e le laminoir. On prépare-ainsi dii mille pailles dans un jour, tandis que. péÍ;r fancien pro.cé�é 'on n'en -préparait què cent. Ces pailles sont _ainsi disposées pour .l� teinture, 1.88., - écartées.l'une ", '189. �e l'aùtre,5�iva�t la large�r qu� l'on se'pr» 'Les chapeaux sont façonnés 'à la'main sur des fo"rmes"en � pose ?e �onn�r �u�, .p�tl�es:,la��: de. paille. E� ca'p�uyant bois � et 'Iòrsqú'ils son t' te)rmilJés; .ceux sont de'sUnés' ce:.,�llgudte�a.lllsI:dlsp,O?e�s q�i :s.�Jr} un� de� �xt,re,�lt�s �el�a pour hemmes sont teints 'en Floir ;Ol�' en gri�, �aJl�� qui aplatI?, �t en, tirant a �Ol,�e!te de elxatr�ré,ndll�u�it ,,)la, ·et��e.ux .et ·�ªu,OtaInte eh�que aJg?IU� fen� �el-�,e.����le n! sqnt,p�ur. femmes en re.st�il.t�:èn écr:q; Le� chapeaux de femme sont le de morceaux ri d allés. plus ordinairement !e.�plis avec rnterv de la paille ou des egaux qu y.a � ' , . , .. _ ," , .. .. , ,. baut s d" .- ,C . '. estavec " la.p�llle epls. / '. �msl �reparee que Lab' .. se¡ la .rlq,uent 1 cs .On peutemployer le: même c?ap�aux;: .conto�r�� sur .de�, b�g4ctte¡ procédé pour. èonfection., n.Qu:eau� �n ne� les .schakos' à de là d'osier extrëmement.rmnces et auxquelles on réumt quel¡ l'usage 'troupe. c,---' ' .. " ' , . '.;'.:,.' .- ques fines lames de baleine ;P9ur�en augmenter �a solidiu Brevet"\'dé peifect£'otinement et i!'addition:â�lj- ", ,La:paill� privée des.soutiens spom;i.eux pal' !'opé,ration vu! .Le 28 décembre 1&�J"2 ' alt sieur ACBILLE du.raclagédont'òn vient �e,pafler, se troq�arittrès amir- nÈ la e' estle BÈRNÀB'DIÈi.tE' cie', on .double 'èe-$siónñ�ir�'du du. pour.la ,,' bre'v.e.l mettreen ' œuvre; J!l9yep . ", ',' , ;. dJobt�nir un l'is.su très serré-et en même temps très égal, sieur MU1HON. ,t:"'" atte??u,-' q��.youvrâge. ,ne):il:é.,sente' pa� ?lors ces .petites Ces, perfectionnemens à )n��o'duire dansle ��pertte� e.t, n emploie ],mp�rfseeeut�¡���" n . p.s31JqIl_!,el,��O�,� ]��oe:ov.lta .gu�,�q on consistent fabcicátion de �isse!' Hu-une, .�)O�F. ,:���er li,ei,es,-', P?J¡.�� du ,mo�� de précéde�t !��plo!en }'�s de lá,.. mê,me manièr-e que lá,.bale·ine. Qll�nt �lles. -TOllS 'ées à l'infini sont d'un . "à"l{p�me�,o,n'la.fend ,chap�aux qu'on·:v:arie é\\\¡i�• yen;d'u:tlQuti.l'o�c?qtea�en�rhdnfê!'ieùdl çeux � à:tresseS;�Iles" '. " ""�,-. ivoire QU én ,'a.cierq y'! , ¿. :bR éBUE.UTX. , -1'91 tomme elle ra' fait jusqu'à ce mornent, elle co,:atipuera' à la coudre e!l iour:�lalÚ tout autout, de la' caloHe�deTaçóIl à ce qu'elle s.qit arrivéeà �dix' pouces d1ayanccl r lé-del't.ière devra 'e nécessairement en' avoir. �'Uatfe/ /.' Les ch�p'eaux d'erifàns �i{!òñt ·t.óu.t ronds,' e'est-it-di.re 192- 1\IANtlEL DES FABR1CANS DE CH!PEAUX4I 193 en crolsantsa paille comme je viens de l'indiquer plus paille 'tie riz; Iaseconde se pratique au moyen d'un - haut. " -. " . "tissage très' fin, comme pour les paniers 'et les ·chapeaux. L'on �e sert pour- 'fabriquer les èhape�u� ?e' paille c�u. grossiers de sparterie; On emploie � cette fabrication les sue de petites tresses faites en Suisse en, , ,IDlses' paquets de bois blancs, sans nœuds , .très lians et très le souples, au d�uze aunes, et dont le lJ'ri� varie selon la .�I?�sse ou moment où ils viennent d'être coupés, Ori donne lapré­ blanc. ' ' -, #, férence aux bois d'osier', , d� peuplier, de-saule, de til- Lesplus estimées sont ,cene�rqui ñOU5 'vicn,�'èn,t deFri- leur, etc, Le procédé consist� à les diviser en lamestrès bourg. Les paquets, pliés sur un quart �e longu;ur, so�t minces à l'instardes balais de saule qui :ROUS sont .annuel­ serrés et arrêtés des deux bouts: cette paille est. d un gram lement portés par les Alsaciennes. On connaît plusieurs arrondi fort, et seblanchit très bien. procédés '-celui qui notis a paru le plus simple et le meil- L' A.r�ovie.au contraire se �end en'paquets plié�s sur-'u�e leur consiste en une sorte de varlope à deux fers, dont demi-aune de lopguen�,_,ar.rêtés-d'un seul bout ; sOIl_g;am lun est à dents tranchantesdans le s�ns vertical; celui-ci est lâche, plat, et la paille quoique blanche lorsqu elle , est suivi de ra!l�re fer qui est ordinaire: par cette dispo­ esfneu'Ve, jaùnlt au soleil-et se blanchit mal; e�le -peut stion le copeau que celui-ci enlève est-divisé en autant de coudre indistinctement des deux côtés; le Fribourg au lames ou nlets, plus un � que Ie premier a de dents. Il est mntrair,e a un envers ,: on � connaît aux petits piquaru bon d'ajeuter qu'afin que chaque dent repasse' toujours que forment les brins de �aiUe lorsque Yon fait la t,r��e; au même endroit, Ia varlope doit constamment glisser à l'endroit ils sont placés tous de haut en bas, et a �en' ,'. entre deux guides. "ers de bas en haut. Si le-chapeau est fait à l'e�'Vers, 1: �t On peut teindre ces brins de bois comme la paille; le hérissé d'une foule de petits bouts q�-e le cylmdre mem� procédé ne diffère en rien. Si l'on veut les obtenir blancs, ne peut abaisser èt qUI forment l.!ne espèce �e p/eluche qUI on trempe ces brins ou les chapeaux �aits dans uI}c eau de nuit à l'effet et gâte entièrement un chapeau. , savon froide, contenant uñ peu de. solution d'indigo. et J'ai indiqué plus haut la manière de c);lin�rer ces ��a. on les étendpendant quelqueajours dans n'ne, prairie" /peaux:, L'on se �ért: á.uss� M paille l�sse. �?pel.ée pmll: en ayant .so_in dès qu'ils commencent à _se séc�er de Irançaise : Iafahrication du, chapeau est la meme : la I�od, les q�'ils arroser avec de I eau- pure. • 'r; e, ' "'- vari€ les formes ainsi que les ,pailles dont .on se sert pour ,_ les cllapeaux cousus, � .; ," Chapeaux, d'osier; _ ' " .. Cette note nous à été comm�niquée par une 'darne que Oncultive trdis espèces principales d'osieren France: sa , modestie, �e,_flou,5 pe�':n��� pas: de nommer. � .' ¡ lo' L'osier l'ouge, salia: purpurea, LIN. c!f�PEÂ�X� .D�; BOiS. 2° L'osier [aune , salix t¡i�Û!i_na. r " ' ' , > , 'ò .,', 50 ,L'osier Iilanc , salix,viriiinális. - Les chapeaux ep bois sefont ,de de�� mameres : �a L'osier rouge a les rameaux plus lians que ceux des deux la première on opère avec des tresses faites. ave� des b.fl �utres, mais il acquiert moins de longueur et d'e de grosseur; de bois �l�s ou moins fins, et à l'insta� ceux d�,paJlli laune est" un pe�' moins li�t,� mais ses rameaux sont une qualité de ces chapeau� est connue sous le nom peu plus lODes' et plus �(o.s"; enfin le blanc est encore I'] 1 _ ';ssôer MA�UEL D�S _ FAB�ICANS .' - !l �E ClIA'P'EÁU'X� P de haleine effilée poursoutenir le corps > �u chapeau" Iactivité _, qui '197 règne dans la mains habiles les, fi.laisop de "l�' " fait des plus que correction de dont. e tISSU es t llar ,et les Poissy� ' I, . premieres ees chapeaux, confeetlOnnes",son,t porté-s à la avantage$ qu'en, retirent la I maison et Cb d _, 'l�s: ouvriers. . .',.., ' aque etènuv , SUIvant le.� trouve - , teinture pour recevoir dilversecso,uleurs-; gout, un facult ' _ g'enre ss ; d'occupaticn suivant .' . tes moralesse t h ' "'" achète, Ce difûculté p sans ysiques.: l'en 'f marchand ui les n esrpas � ,lard ant du livcentà comme Ie vi"erI _ se un . n'on fixe la ,q"leur l'osier r- aUSSI cette partie-de la travail doux .et facile' .. PÒUI' êela , on ,q, cou , ,sur. ._" - des ' atelierS',de .. , fabrique ite- t'- elle encore quelques recherch'ed� e la' aé,ta,bli de diverses�.es,pèces ; on \i.'� , ., �erl ", " tisserand de z . J com�'p.le,c·eux' ,. '.. des : . bijoutier, '>de part de M de BernardIere et ,'. teiuturiers. passem , «l'éliéniste '.. bien supérieure a ceux, d" e,fabri,carit,de_'cardes, 'en.lier. , , , solidité de chapea�uxx ee�st ,de fil't I _, 'còrdonnie'r, ,de -tallleur , enfin' La ces ' . , . , " . .,' '- � ',� '.. r�' l" u,ne ,a de .' " _co�'On Ia fab de' faits as ec, _a pé:âtJ,ille\:' aussi l\t de Bernardler� �"-t-lI,elu'"Ill- ur� ,et de pque chapeaux ) ;;'t. 1 légères el. entretenir. ",.�ontje ' n-de fabriquer pour, 1 es [OUpes , en temps v,lens. ,vous C'e,st. ',i!vec�de' . , pareilles; òceupa- ' tent'�ix I lion"$ qu'on, -est Souvent de p des' schakos d'osier, beaucoup '-,'f' pl�s leg�rs que parvenu à 'ou modifier -ééhantillon de �nchánt_de cÍ1angèr le ',J remets le, bureau plusieurs crinúoels·' d te' sû,r un quío auraien'¡; ceux e, eu r e rassé le' de �u,t-être • . ' " , .. ' 't' temps leur à ces schakos, teln e'noir .. , et revêtu d' une p1aque pour �Ius détention rIes ' ets' les . " sini.stres .ni"édite -c proJ' s'ilsfussent de'nleurés dans ' l'oi ' . désigner le - regiment: siveté. ", ,,� .,( , :', , ;.; Ces résultats sont dus au Ia L e pr.ixxde : ées,·chapeaux ,. f¡u.û1que iuférieue a ceux,� de zèl� et-â de '�L'Poi- �, So .. .:: .__ ¡el, , directeur de capacité a leutre, n'a 1)a5 paru a votre comiittéè d 1:l5 prcporuors I'é,tablí-s�ement, � qui t�ouyé u� excellent 1': . , r ,', .: .' a,Ds �uxi l"raire d à aus M. qu on pouuv, ait désirer' aUSSI a-t-í'L conseiillée M,de Ber- Pic(.1rd' ,�-eJltúpreneur des db , ,.,. I�maison. .trayaux '" � , ,', . , '" ' " nardl'·he - d'employer des moyens mecamques pou,r am,LmeClr, ". ' . . !'os,ier • Si , comme no'us n'en d,o'utons pas, l',l peut p• arvemr .l tarif�,des prix à. ' accord�r aux dp, t.erius eêt, arr.êté - . "', la longue illaqu� , t' plus ann�e M.le Pl'éfet à p�i.' se �u département.de Seine- passer dè bras pour cette prepaI.3 �on , " ft· OI' , se. . ,'bl ee sal' ement mr� se dIVIse .', en et la plus' disp'endieusè, il, pourra d.ffimuer .sens. JrOl� l'une . lentretien de la par�I�S:' pour maison· , rautre le prix dé se$ chapeâ�x�. '. distrihuée aúx .0J!vriers d',,- , ," ."' wus les et V·ot.re comlt,é'a vu. dans ce geI)re lIildu,strJ«?;, I: t sam'e4is, ,la ud� �b)Jle I�ur trÇ>isièwe ,. être . '...1 .. . .. doùnée estmis��e�úé��rve pour puisqu'}l ténu d· SI era C· , • , aleur,sOt:tie. Il ell est assez intéressant, a /!TIŒ.u7.r ,c�n,; , .dêj',à �ntreçu,:30o bêàu" CQ,.up.' Iqu. ,i ment J'emploi :du poil de lièvre qu ou h�c de I fr. au etranger; m.o�,ent_de �u de leurlibér�t,�on , malg'ré le" teulp's ¡;e pour faire Jèsiégèrs que chap��u�'� ��utre que les 'régime riches 1 cte. DCJa M, ?e, BernP:�i�;:ea es� �tabli, car)l ne éié r'�u lÍl?is de l:a _mars1821. Le produ!t des p'0rtent perr�ant Mlonnes rabriqri'é ceU� mll�ee, une. gra�ik q�ant.te de, ch-a�'eaux I,ooof.,.",pendant}es, dQ�lIeprem 'o�vr�� �on­ .• ers de, • et cette le m?ISi_,a �te d'osier ;mms �l n'a pu, �al?ce so� �el� :ourmf une a�nee, co�me , ,aigmçnte, le ÍJ�mbre des¿deten�s, partie deS'.éomma�des qUllu! ont.ete �alte". nv� peuse q�'il ne relâche cet hIver pqUf et�e a meme de. sa!lsftr q,�a'ev:iJler M: d.r�ct�ur ser�-pas �u. . al,l l'ew .�us ' ". . sans - "Je �e' !'lÒ;oop'ft· '. •. : .' ""; reVIens 1 RIa .,," prochain tous les' ?e�a,ndeurs. .. . maIntena�l� : : ,: . M. de 1ère, fa�tIque.de: �1: ,deBeJlnar� AP!èhous fmt con.naltre \a fa?lI�lIe.de, sUr.laqu!!lle¡'t,qJrecorm\é ajtris tous , aV_Olr, .les ré�sçiglle- Il Berllardière" ypilSll � - app.rep,drez. . re.�Hlll,e Pª5 saos III térêt . eu de . Ulesr�c¡enr�enlables: ce fabricanVt OIl�_P.�9P!!se, de la pal: �on o.x:�¡¡,ne·, eOll}I!llIUl1:atJoil, qu',d,yous a' - l'gS nUNUEL DES l':ABll�C.U�S , 'o, ' <. " . ,<- l'I eence à'indústrie , et d-e tous les - pro· f,bte"d'.��, san ñQUvea"" e " ¡.' \ � , . sa'manufacture., diIgne d'eêrt e " dans - ced,e"s qu'l':l,'o"",m'pll-'oie' - • ' c� os,,n:-u' e d':" 'bile par la vòie dUI ti pu,' Bul,lctm,. ': ' , A, :. ' 'Adopté en séance, le'�'21 aout ,1' 8�2.. • _ ' ;' ,Signê BOUR1AT, r�pporteur •. - -, A ce rapportn'ous al'lo'ns J' oind.te celui qui fut fait sur - ,', ", ' , les chapea\l�'de' madame v��ve.l!ey'�e. , , ' Ra . ort: fujl 'par. 1\1,' SILVI15TRE, dts �:mitês' a,u. no� d'agricltl�urc;',�t des arts mccanzques ' .. - réwîÎs sur' la ,manû!'!iclu,re' �e c�ape�au� de Pai,llef'�.,i'in-s(ar, de 'CeitX .rusu«, étal;l� par - ' , . martame,ve\lve REYNE, a"V a I e'nee . , ' depar· " 200 MANUEL DÉS PAnRICANS 201 . _. succès aux rieur nòusfournit à cet égard' d'ritiles environs de documens, Toulouse. II parait La fabrique ya un: avan­ - què dest�ntati�es iage d'autant assuré pareilles à l� si.enne été plus , son excellence le o�t fai,te�; 'que ministra ��� de l'intérieur a- bien des brevets d'invention, voulu aux semblables une des �au �lCn ont ..ele. déli­ envoyer hospices machines à vrés. Vous connaissez tropbien , messieurs, !e p�Il1Clpe de apprêter inyentées parM; Meigne et men .. tionnées dans le n- CXC ces brevets pour être étonnés de IX, notre de vos Bulletins as.se�tlOn : �e p�ge 6, 1821. eette machine sert à ne prouve nullement �rev�t donner, sans inconvénient' .que Iepossesseur ait l��ente o,� qu Il pour la santé des ait ouvriers, importév.mais il convenable pr,ouve. seule:n�nt qu à cent � un� epoq�� l'�pprêt yingt.six déterminée il a déclaré qu'il pyatt inventé chapeaux par jour, tandis les Import.e, que hommes o� faisaient qui: ce travail - sauf à lui à prouver s'il ya lieu, et deva.nt qm de, droit, pénible à la main ne -pouvaient en ap- - la réalité de ses assertions ou l'antériorité de sa demande. rrêter que gix-huit. _, �, ,�-. I . On Quelques essais ont donc �été faits avant peut ajouter .les détails ma�ame, Re�ne que tous sur- la Dlé culture du qui fournit la ce- trav-ail et pour fabriquer �n'.France des c�apeaux de il' à la ,p¡all,I:·� Italie: paille prcmre.à les procédés qui concernent l'art dé est cette connaissance des marchands d objets de ce prépare! paille et de fabri­ �ller les été genre, à Paris, chapeaux, ont décrits détail gue-plusieurs,.de ces \.es�ais avec en oI_l,� �té i�lf�uc .. vers ita­ liells, Lastri tueux. -En 1814j' un brevet d par 1\1." , Impor�atIOn a ele gratUIte­ Toscan. Enfin;' dès 1805, M� le. tomte de ment délivré-à �. Bastier,' qui' se 'proposait d'élever une .Lasteyrie rivait rapporté d'!talie Ia ,-graine de olé fabrique. du' sert même genre. que.eelle 'de ' qui à les de : �,ad��e R�yne. y fabriquer chapeaux .paille �raine a Vers 1815; M. Pierre établi depuis été.cultivée ce�t�_ les ans au J Couyère a a Sainte-Me rOI .. tous: ardin du, �ar les de .M. M. laine, déparíement duCalvados, soins u�e .f�briqlle �e c�a .. Thouin. Xv;art avait aussi; -en 1812 v­ de rapporté d'I talie � des paille à I'instar de (le cette et peaux: ceux .d'I talle, ,avec .des tlges grainés céréale, avait tultivées les avec de graminées succès. Ori indigènes. Il parait que c'est le conna13sait donc phleum pra­ depuis long­ Ja tense qu'il.employait à lemps substance première 'et tòus les cet de la usa�e. Ha obtenu _en, 1SI9 un moyens mettre en brevet d'invention maisun pour dix.ans ;' il correspond avec une œuvre; obstacle, qui tient à nature ece l� travaií i s'est à de bien fabrique de-couture et d'apprêt éta?lie à Paris toujours succès. par son opposé grands et obstacle se frère et qui fournit au commerce P?ur plus. de 'de même les 40-,000 fr. présente pour to� travaux qui r e sont année, Dès f808 1\1. pas susceptiblas de des par �e �ernadl�re machines, , �Valt aUSSI obtenu remploi et.qu'on it faire à hras nn brevet de cinq ans poar la fabrication les Ia de sembl�bles chape�ux dans pa}s'où main-d'œuvre est levée plus dans à ceux d'I talie , avec les ti es céréales que les Iieux .où fa m­ fabrique est -originaire, lest digènes ; il paraît que c'était aussi sur le ce P eu .les du pratense qu'il mayens d'égaliser prix premier travail �nuel nous aurions employait-le- plus ordinairement. que désiré avoir plus dé FeHSeigne­ , : , ¡rtJens Mais Ulle entreprise plus semblable encore a celle deI positifs pour pouvoir apprécier Ia probabilíté des irnceès dont madame madame Reyne a lieu depuis trois _. ans .dans le département Reyne conçoit I'espérance. de Ce Iut vers la fin de la Haute-Garonne, et [7ar les soins des directeurs des r -1817 que madame Reyne revint de rlorence hospWces de ;. les trois de Toulouse; o� y em�loie la du blé pendant années séjour qu'elle avait �aille �è�� aj� dans cette elle qui à ville, sert cet yavait formé-le usage en Tos�ane, et qUI est cultivé area projet d'étilbli� - tlABl\ÏCANS ;nB�"CHA:PE:!UX. �o5 ;'204_ 'MANUgL DES' .vos comités ont dû s'occuper! de' recherches et de vérificà" ment .'. madame .Heyne fait óbserver que cet1(dabrication t limites ' , tions nouvelles. ""_ n'a"d'e; qu'à raison du pende capitaux qu'elle .. peut , , ' . Deux :ordres �e' re�s�lgiÍ;��ns,/prin'cipaux- nous sont y,e�ms.a?rer.;' ellecite 'plusieurs villes du midi et st1rtaut la fQi.tré,����)}� J , _ • " ,. , l0.?_que le èlîapeau dont vous �,I�Z distingué la confection, Ap_I," es. ,s;" v�us �VOl�' expose !:e.ta�.a�_t,�el 'dés di6se�, votre ,est Dien de la fabrique .de'mâdarne Beyne; 2o'que cette ,eomm:s§Jon n�, doit pa� ,vous·.l�isse� )g�ore(!lu'_elle' s'est dame de 1 mteneur" en donnant 3,000 fr.� a 52 frah{!�. . Qllañt au nombre de ,eh.apeaux fab riqués a;m�elk- I madame. Reyne, a sagement-ex!,�inié qu!il �entendait � 1& ·Dn CIJ.4/PE1'V,X.· . , -2��' " ·pas monter sa manufacture mais seulement lui fournir qu'il a inventés. � C�s 'Iame�- sont collées it· .tété l'une de quelques .' encouragemens, l'autre SUl' Ull tissu __ gui 'réunit la solidité it Ia, lég�reté; le _ Ruinée, ainsi -qu'elle r.tt��p,ose, par dilféreates eireen.. 'dessus ct�Je ]Jo1:\d du ,eh_apeall' ��!1t· préparés d:e::la .niêíne � stances �u1lui sont étraugères '. elle -ne peur âU�rÍdre des manière ;�. et -quand il a qOIJl1€ à-òes trois pièees=Ia form� moyens suŒ�ans 'd'aclÍons qrr.e des capitalistes qui pour.. convenable et qu'il-les. a l'éu-ni�s-, il- eo�vre lrms' relors' nuance ' , .... � � 0-' - . ; a� ,chap�a� 'et'soumises, au ciJiij�re. Ces, ch�pè�ux :réu.- ' tissu'. "., '. .. � �is5entàla'légè�èté la s�olidité et.s'2O-t trè?fa�ilé à nettoyer; La' có'utü�'e perdue s.'o�ti�nt en engageant ':la partie ajoute� à çela:,qu'�ls 'Sont deux fois moi!ls' c�èrs 'que ceux gauche deJa tresse a�ec"�la par-lie droitê dé celle'à, laquelle de paille d'Italie, CQIÎlme on va le �?ircj�après. " ,_., elle 'doit s;assèmbl�r, de m1'lÍ1Î�reAu� la couture, �prenant , J,'1 �eu��du nu,méro 70 rportant soixante -d�x.; :pailles de , �I_l .zi,gzàg:"autánt .'un 'côté(·Brevet tresses de r, aitférens��ll.:SSllS.7<:( Brevet. d7in_¥en- ,.J tion .: 1i'invention,de- cinq arl5,;�) _,') doe cinq ans. aceordé', le. iWa-oû_t; i820.,·. • " • L - -' _ ,,_' I fontà "d li madame , Les aan¿ês de co'ton, de fil et .dc soie se l'Pl. e �hLCE,N��:SCHÈRCKENB:IC��_� Paris.) , , ) 'de me�aniques'compos.ées :�en�llf à 'trei£e fusea,!� .�!l bo:� te� cha';eaux d� fe�me� �� foni.�n tresses efmèm�- en' hines dequatre à huit fils! cl��,que et .m�m� ,pl�s, selon la tricot, de cachemire', en/tresses OlI bien en' teicot de mé­ finesse. Ces ganses's'ajoutent ensemble a 1 aIg':l!lIe comme l'inos,"eÎflresses ouerï triè(>:tû,e laine , et..enfi�·,'eil tresses -. � un tricot; 'on: leur fait prengreJa flgure de chapeadx 'SQr ou en tri�ot' de poil, de. ch¿lÍn�aú ou d� chèvre; une formeen bois, ,à mesure qu'on les tricote.,,' Tous les-chápcaux faits avec de la " Jresse' , s'emrq�illén,t à "Les chapeaux formés sont apprêtés avec la -�O�po�lllOn l'aiguille comme les chapeaux,de ,'pàme d'Itâller' çeu� en' .suivante sü[fisml�e pour', une ,d.ò?�ai�l_e -de charà�X : �ricot I. étai1î �.fàits f .c�Iil,me ,,-de� :c_�ut.�me·, �o�t t�r_é,�,�'- _P?i! QUptre onces; colle de - pOIsson" . �ar le moyen du chardon et ,de la, cardc.Dn l.es apprête .'Deùx onces, gomme ar<;lb�ques;. _', ,'o ). �nsuile 'avec dé-la celle de 'poisson dissoute .dan,�.l'e·sprit',de , Quatre onces d'arhidon de 'pomme �de teT,�e ;�o >', m , quê"¡;'t)IT mêle '�v�ç 'une. 'U5sòíutio�: dé �.mJllê:·àtà� >'Une'"'aèlni-pinte d'ésprit d'� "vin, ct ,enylron" un pot ni,que, gomme �,ë,Sénégal et�a:amidop: après -cette o.pé� . -,' .1 ' d'eau." , ,"-', '.' '. ", __ . , , I rat,ion ordes cylindre au Ier ch��(t . " , Pour rendre ces chapeaux imperméables , 'olJ aJ)pllque Tous ces chapeaux 'qui sònt.très sòlides se nettoíè'ót' et \ . dessus av.èc, un' pinceau, du ,-er'nis deVenise , po.ur�les'cha- ie.teig;1e.nt en toutessortes de coauteurs. : :' , peaú_x �lancs, 'et dû vernisà 'Ja-,gomme, copal .pòur.ceux D'autres- chapeaux ?e fon(ên 'satin blanc _gàum�'é .. ëu de couleùr.':,t, ' '/ __ : " _:' �ress� ",ou en toutes esp�çes"".d'étoffes de.I'sQie, ,,' üe� laine; '_ Le'ver�is appliqué .s,ur lés'ehápéaux - " ils sont' p�5sé5 au ije,c,otóIl,,- �(ê�; de toutes co.ùlemJ�t de ; ()n paIlle d'I!a�le .. I: �st b�� de<' faire observcr.gûeJ�� sU:l�et o ' ��s ganses d01� etre,'fa:ü, p:r�s ap'rè�,' de p.è.ul'·'JJ:u'ell�s ne � e�:rt�nt'et s� décousent'áù hlanchi�sage., On' peûi donner' a ces g?p�es de c,otoil ou de 'soie � diverses ,coítl�ú;s - pour - " obtep��·,. o�tre ]e� chapeau� .�larlés etcouleur de 'paiHè',¡1 :' des chapeatlx, nOll'S, ,grist etc, .' , . 11 �"sfb�en évide�1t que�)�ár'!� même:pr.oeédét, :c'-est�à.;. f dl"re. �vec des ganses faites avec du'fin ,', è�anvre et âùfies�< matières 'filamenteuses, on peut· confectioriner, de: S'è'm� bl��le�-c�a:peaux ; comme lemode d'opération est le lllê:mé ' ,. . n\)1.1s·,l1e�croy:ons pàs"devóir',� �pevèÍlir�' v< :MANUÈL nES FABRICANS _ C.hap�aitx d'llOinnle� et ilefemf7�es J dont la dans �les c!};�tfle � 'est en baleine et la trame en soie,' CO{Q::¿ ,�au toute autre matière jila�enteuse � retorse, { Brevet d'invention de cinq ans ac· cordè �- le 27 septembre 1822, au s'ieur de 13ERNA.tDlbE ( Achille )', à Paris. Ces' chape Mgdañ1é 7Jlilcent-Scherc1ienbièk, mention,' bonorahlt! Our des , chapeaûx;' dits imperméables , tressés ên soie et . III lin de diverses coul�ur�.', . '"" '�� !1œposilion -de 1�27. 2�6 M��UE:L DES FABRICANS DE CRAP:EAUX. VOCABULAIRE MédaiLLes d'argent. I ",,� DES PRINCIPALES OPÉ.RATIONS. ET • 'Mesdames Manceaux qm Í" 'àv. aient' r'ég'al,ement ohteriue I EMPLOYÉS DANS LÀ FABRICA"tION . en IS;3., ÎlES CHAPI"I.UX; M. Dupre, po�r ehaanpeeéaux d. e . paille façon d'Italie. _ Acides. Médailles de bronze. Substances composées '. qui ontgénéraleme�t une Isaveur J'. cide, la 'MM. Percherand D �boOliS�et Cie, pour des titriq.ue ou eau forte. Acide extrait du nitrat�de -méables.' '. l\ass� (sel de. ni tre l. Il est corn posé d'azote cl; d'óxi- M. Dulong-Miergue ,- ,id •. ,\ , �� Wansbroug, id. 'I - '. . M. Savórnin � pour de_s chapeaux �lastiIqcU�s., 228 VOCABULAIRE -DES FABRICANS leurs bleues végétales, ont une saveur âcre et urineuse, saturent les acides et forment avec eux des sels • . .Àir atmosphérique, Fluide élastique qui, . abstraction faite de toutes les exhalaisons et vapuers, etc., ' qu'il cçn­ tient, enveloppe de toute part le glohe terrestre , s'élève il une hauteur inconnue, pénètre dans les abimes les plus profonds, fait partie d�, tousles corps, et )ádhère à leur 'surface, Il est composé de: 0,79 azote et O�21 .oxigène ; ' . . plus 0,,01 d'acide carbonique. Acétate de cuivre (SOllS-} Vert-de-gris. Sel' composé d'acide acétique avec excès d'oxide de cuivre •. , Acétate de cuivre. Sel composé d'aride ,- acétique et ' d'oxide de cuivre dans un état de neutralisation. - .Acétœto defer. Sel composé d'acide acétique et d'oxide . de • fer. ! . Apprêt 'de chapeaux, 'introduction d'une celle qui, tout en laissant à l'étoffe sa Ilexibilité, en agglutine lesparties feutrée's';'l� rend plus -con_sista�te, plus ferme et plus susceptible 'de conserver Ia forme qu'on lui donne. Appropriage iles, chapeaux • ' . .Ires chapeaux -parvenus au point de fabrication convé- 0>' nable; n'ont ni ce brillant, 11'{ cette douceurqui en con ,stitnent -la beauté. Ge sont ces qualités qu'on leur rlonnr , par Yoppropriage, Quant aux feutres destinés à .la coif­ -fure, on se, borne à' les passel' au fer ou à les mettre 'el �' press-e a�n de les cal ir" comme les tissus de laine, Arçon (de r ) . L'arçon est une espèce d'archet d'une grande dimension - qu' on suspend au plancher vers son milieu" afin de pou voir le placer dans t-outes lés directions possibles. Cet al chet est situé au-dessus d'une table recouverte d'une clai d'osier fin; et assez serréêpour ne laisser passer gue l{ yrdures.-On�-place le poil sm' cette- Claie; on fáitS�,Qtrer ) DEcCBAPEAUL. 229 e orde de I'arçon dans-le tas. et; sans qù;eijç en sorte, on la met en jeu à l'aide d'une coclie , sorte de. fuseau en bois dur, terminé à chaque .extrémité' par un' bouton en forme de-chámpignon. C'est eri accrochant la 'corde ávec .' ée bouton; -et la tirant fortement , qu'elle finit par glisser sur le ·bouton, et qu'elle entre en vibrations- d.'autant plus accélérées que le-mouvement de , l'arçonneur a été plus brusque. L'ouvrier a soin lr�le¥er ou d'apaisser=-Xa�çon. Agnelins. Lallie provenant des agneaux. - Arrachage ou tird�;e du poil duliëvre, Dans cette opération ,_ les. découpeuses pincent le duvet - entre le pouce et la lame d'un-couteau dit.tranchet , et le tirant vers elles, le duvet .est emporté, et presque tout le jarre resté sur la peau. Cet arrachage complè�e-l'�jarrage. . Assortiment. Assortir un chapeau, c'est le placer dans une forme semhlábleà celle qu'il doit avoir, en ayant .soin de prendre une forme .un peu plus haute que celle du dressage à la foule" afin que la ficelle n'occupe- pas le' même point q.u� celui où elle se trouvait à Ia foule, et d'éviter ainsi les compressions d� feutre qui produisent des espèces d'é­ tranglemens. C'est ce . qn'"en termes de I' art on appelle - ., - baisser le lien. LI. vanter ala main. Synónyme de, marcher à Ja foule ; CEtte dénomination .: 'vient de coe quela majeure partie .de ce travail-se fait avec � '�. Ies mains .nûes, VOCABUL�IRE·DES FABRICANS DE ,CHAPEAux . . Bassin et dit bâtissage ( du )" les bords de ces' chapeaux dans une faible. dissolution' de C'etté opération est une des principales de la chapelle­ savon dans l'eau bouillante; on l'égoütte ensuite, on l'es- _ rie ; elle doit' se faire dans un local ,particulier, afin que .suie, on en dégage le 'poil �t_ on le fait sécher à l'étuve pour- l'ouvrier ne continuepoint à�tr� exposé aux exhalaisons le soumettre à I'appropriage. � . produi tes pendant I'arçonnage. On donne le nom de- bas« 'Báflc defoule. sin à un-établi en bois dur et bien- uni ; et celui de fell­ Banc incliné, placé autour de la chaudière, sur lequel trière, 'à une. forte toile Q_'Alençon. On moujlle alors les ouvriers opèrent le foulage des feutres. ' lafeutrière soit avec une brosse, soit avec une poignée de Border la brin d:osÎer, de bruyère ou bien avec un petit balai de riz; peau. elle C'est en retrancher quand est suffisamment humide, l� les on y place quelques queue, pattes, etc •. > carrés de. papier épais et souple, on les recouvre de là Bo,úrser l'étqffè. \ partie pendante , et on roule le tout afin que la moiteur se, �C'�st lui fairefaire des poches quand le bâtissege n'est _ distribue également. En cet état , l'ouvrier déroule la feu­ pas bien conduit. , ," , trière, et, après e11 avoir tiré les papiers, ill'arrange, comme Brunissure. nous l' avons déjà dit, eest-à-dire une moitié sur le bassin, Synonyme de etI'autre teinture: i pendante sur le devant. Tout étant ainsi préparé, , I'ouvrier, étend sur la feutriêre les pièces les unes sur Cartonnage ( au }. ' les autres', en ayant gran'a soin de les bien étendre.et sur­ ·�.�tt� opération consiste à celler au fond du chapeau du � . tout-qu'il n'y existe ni plis ni ridures sur chaque pièce. pap,���, fort, et. un -autre plus léger autour de Ia forme. , _ . , et, après l'avoir légèrement arrosée, ilplace une feuille du' ..:_ Üdrrelet, J papier' p.récitá; enfin la dernière pièce est couverte par la Espècê'de petite' carde en fer- ", qui moitié de la , feutrière restée pendante. , duvet des chapeaux .' On travaille les piècesjusqu'à ce qu'on . .reooahaisse I l° qu'elles sont devenues assez consistantes et assez fermes 'Chapeàuic mi.-polls.,' 'pour -ne point, s'ouvrir s'€tendre; 2° qu'elles 'sont 'Le mot ou, demi-poil annonce que cette' dorure est �en SURé-' même-temps assez molles rieure à celle des ordinaires et inférieure a pour que, lorsqu'on les-assemble, feutres dorés , elles s'unissent et se lient de manière à ne, plus former celle des oursons. Cette qualité tient donc un juste ini­ t- qu'un seul et même feutre.' C'est ce qu'on nomme bâtir lieu entre les deux autres. Les deux dorures qu'on appli- . " fèutre·e que sur ce feutre se un nomment, en termes de l'art, pre- ' tl1ière et seconde pose. " Chapeaux oursons. Ces chapeaux ont: une dorure' plus belle et plus longue, zr. Le mot ourson vient de ce que ces chapeaux, pour le Y�ltl, sont comparés à la pea� de .l'ours, quoiqu'il s'en _ f�llle de beaucoup _que leur poil s�it aussi long. VOCA:BUÚ.iRE D�S' ,FA,BllICANS DE CIIAP-EAUX. ' Chap�aux plumets, jaunâtres, , rou�eâlres J transparentes -ou demi-transpa­ , \ ".r , -rentes , suivant pureté et le soin chapeaux dits Lumets ,' ainsi que les bord,és, -etc., leur"degré'de qu'on a , Les ' pris. p la � de qu'erie.e qu'on' ne les dore préparation, . . " ne diffèrent" :des �'�. oursons " V . ceux-cl d'ub côté ou seulement sur les "�risiaux de énus .,7oye� acétate de cuivre. '. , comme qu� -' , bords ,etc. I Üouperose blelœ-;, cuivre ;;_i{riolé, " 'vitriol hleu, vitrio� de cuivre, vitriol de C1ZYP�"e, etc, La�chaude è�t,également connuè sous le nomde plongee .( sulfate de deutoaiide de cuivre'1� , . ou de feu'; sa durée est de une heure et demie à deux '€e.sel. est inodore-, d'unesaveur âcre et très � styptique ; heures.' �::. eon eristapx bleus transparens , irréguliers, et quelquefois Chiquetles. en octaèdres et décaèdres, jouissant de la double réfrac'- Parties retranchéès dela " peau. t�?n, lé.gè,rement, e�florescens, et."offrant alorsune ma ... _ , Citrate defer. .> pere pulvérulente d un blanc verdátre ¡ soluble dans .qua> . tre parties d'eau froidè-, et subissant 13 fusion 'I:,', aqueuse, " Ser composé d'acide citrique et d'oxide de fer. L'alcali volatil €n précipite l'oxide � qui reste suspendu Colcotar, rouge' d'A nglelèrre', �()uge de Pruss» I dans la liqueur et lui donne une belle couleur bleue, � On ' s. , (,tritqxide�deJcr.,). désigne celte préparation parIe 'nom d'eau céleste. Il est- ' Cet oxideest d'un beau rouge;til'ant lm peu' sur le brun, ,c?mposé d'acide sulfurique et d'oxide de cuivre .. 1 \ plus fusible que lè fèr , indecomposable. pa� Ie c�loriq\�e Còuperose. � couperose -ucnte ; 'lJiíri�l, vert" non , magnétique,'sè'réduisant,par le fhpde, électrique; III vitriol martial, mars v itriole, etc., soluble dans l'eau. Il est le principe colorant de la ( san- Sulfate - .defer)-e· ' .', , , guine, :du brun ro�ge, etc. :""" 'Récerrtment , cristallisé ; ce'sel est csu; 4e pO�SSO�2.'� ichtyocolle). -<. èD'Jlrismes rl)Qmhó�­ _ daux, d'un beau vert d' , émeraude, transparent; et"s'ef�' , Ce sont les v�5iculeg aériennés d'un esturgeòn (a�ir;benser fleurissant à l'air en, absorbant son oxi:gène ; il se couver- , -ilUSO. LIN,�, qui 'a ordinairement 24 pieds de lon�ru�ur tit alors en sulfate de tritoxide defer , qui, est en taches "/ . sur 12 de largeur. On nettoie ces vésicules,' on Irs ftroule Jaunes sur les cristaux précités. Le sulfate de fer est ino- sur ellcs:..m:êmes·', et on les fait sécher, en leur doririànt Ia dore, stytique , et si soluble dans I'eàu , que neuf parties ,< , > lorme d'un cœur ou �d'une lyre; oubien de les , au-lieu VOCABULAIRE DÊS FABl\ICANS D� , CBAP'l!A.UX. , ,,'Décatir. formes convenables et les avoir arrêtés avec une ficelle, débrouiller'le poil a'u d',u�e cardee: on les plonge dans tm moyen 'hain d' Gest eau bouillante p'nrl p�Qr les ' - - � Jj dégorger et extraire égalage_. 'la crème de tattre que 'le poil peut r de contenir ; après les avoir tenus de quelques instans dans � 'L' et la e pol'I de'speaux est souvent rempli . - poussièr� , chaudière couverte, on les .retire et on les d 'b .' t pose sur dont il importe ele le e arrasser : e es plateaux semblables gès corps e'trang'ers ' à' ceux de la , ' à leur ' , " foule, , ce qu on nOIDt11e'e' n ,termes de 1 art, . dega Ier.. On, pratilque �t ayant , extrémité un rebord .' - l' eau d'un-e de d inférieure qui porte qui-s'écoule ette òpération an moyen, espèc� pet�te car_ e, des feutres hors de �onnue Ia chaumière. C'est alors tire re S¿tíS le nom-de carrelet. L'ouv�lfr''Prome,ne �ouce­ qu'on feutré sur la forme � la ;-jusqu'à ce qu'il 'ysoit' bien t cet -outil sur le poil, et bat ensuite peau a;rec ,une appliqué " et qu'il n'offre �ae�lette aucun On fait deux 'côté pli. alors tours defi­ _ ces g du opposé; il coPtinu� deu� o�eratwns celle vers le milieu deja forme au 'nœud cou .. . 'à ce. en azitant fortement lés peaux, Il n en sorte moy�n,d'un Jusqu Iant " qu' b, qu'on serre médiocrement. plus de poussière. ' _ Dorure. Éjarrage. _ - , C'est est le, poil-le plus beau qu'on applique sur la suríace _ Cette-opération également connue saus Iè.nom.d'ar- ' , desfeutres> lâchage. - - _ Dressage. I Feutres, � dest mettre les chapeaux sur Ia forme, afin de Ieur-don- Matières employées pour. ia fabrication "des chapeaux , la ferme c6nvenab�e.' qui ont été converties par le ner bâtissage en une sorte _ d'é- ' - toffe on nomme Éparhage 'qu' feutre. , ou-_êjarrage_. - Feutres: Les poils -de castor, de lapin, de l�,èvre-" etc. son: dits'poils # :flami;mds. composés de duvet et de jarre, �es Iabricans ?n,t employe 'Cettedénominati9níeurvi�ntdeçe queprimitivement'œ ", mode de divers moyenspour séparer ce Jarre du _du�e� préparation-a été des .... importé .fâhriques de Flan­ dre,: Ce feutre le- Les souvent fait avec mofs 'ébarbage et éiartage_ semblent a p�u p:es est, plus du poil de 'synony��;j lièvre et' est avec le cependant il existe entre eux une �etIte dif­ pur brq�sé [rottoir ,: pendant la - foule, N dit dans les ce en un férence. déjà peaux d� castor qui dégage poil très ous avons que long et uni, qui en eon?titue et de lapin; le jarre adhere-moins à la peau que le. duvet; Ia. qualité et en fait-Ia principale beauté, - e'est en raison de cette propriété et-vu ,la plu�, gr�nde-l�n­ 'Feutres dorés. 'gueur du ,jarré qu'on s'attache ,à l'arrach�r ,:' e e�t.ce qu �.n, nommeéjarrage, tandis que l'ébarbage �...Y apph-g,ue a:us�l, mais plus communément aux peaux de lièvre cl�nt le Jarr� .est plus adhérent au cuir ' que Ie duvet. , > .' , Enfi��láglf ,._( l�} , .fait entœr en, partie l�s cha�eau� sur les, 256 VOc'ABULA.Il\� DES .F !BRICA.NS ' �DE C.HAPEA.UX.. _, ' 257' ,- gneux çeux qui, après �voi: été éc�ulés et pressé� e au. moyen de la [oule , qui fait. rentrer en tous sens les 1 les doigts, les falsant gh5se�' horlzontale�lent.l unntr� en s�r ;polls sur eux-mêmes et- resserre ainsi le tissu en le ren­ l'autre offrent encore ces �spérités et ce-gram qUI consti­ da�t pI us consistan t , beaucoup' plus fort ; ou ; en termes tue�t l�, défaut 1 � un hâ ... gri-gne. Ce reconnaît'po?r ca�se: de l'art, plus étoffé. Les poils , en prenant ce' nouvel a�� tissag� trop court donné au feutre par 1 ?UVrl�r , afi� .d,: le ran�e�,ent, occupent un 'espace moindre qu'auparavant '; faire arriver plus promptement à la dlmenslOil désirée : aUSSI I étoffe se rétrécit-elle en tous sens; aussi le feutre, 20 un vice du 'mélange qui a prod-nit une étoffe trop ten� .en sortant du bâtissage, doit avoir un tiers ou double d� dre pour être bâtie plus grand. l',éte�dlle q�l'il a�ra après la foule. cë �ouveau feutrage Feutres écaillés.. s opere toujours a c?_aud au moyen de quelques agens qui feutres, qualité feutrante des Ces après leur confection; et pressés entre les él?_gmentent}a matières sans qu'on F déterminé ce nouveau doigts ci-dessus offrent des poi.nt� r r é�o�fe a sl ,é e�core chimiquement mode comme , c1l1,t ' act IOU. peu de consistance qu'elle est sur le point ae se.áef6ut�e-r ou si 'l'on veut, de voir cesser l'adhérence et l'en trecroise Flambage. _ m:nt q.u duvet'qui est le résultat du bàtissage et du fou .. Les chapeaux à plume, de quelque genre qu'ils soient, ' lage. Suivant M. Morel, ce défaut provient de, ce que le s�n� aYan.t de re�evoir la première, pose. Pour- � feutre ayant été bâti trop grapd, et se trouvant atteint de flambé.ç, .cel.a." quand 1 OUVfIer a réduit. le fond àla taille où il.doit -,.' foule avant que d'être réduit-aux dimensions demandées , doit être _posé; il I'égoutte le plus possible à l'aide du rou ' •. I'ouvrier a continué de les foulèr dans l'espoir de l'y ré let � _et fait passer au-dessus d'un feu de paille ou de co- duire; ou bien, Iorsqu'ayaut été bâti dans de jl1stes ..pro - peal:x, �es s ur�aces -su r lesquelles les, poses doi ven t'être portions I'étoffe trop veule s'est éca��tée au bassl� et , apphque�5�' él�n des polls qui les eOJI­ écaillée vers Ia fin du travail de la foule. Quand VIce, vrent et ¿e Ie,S �éharrasge.r ce qUl ntnraïent a 11l�trodllcllOn de ceux qui � ajoute l'auteur, est porté à l'excès, il ·occas.ione des compo_'- ger ... se�t la pl?me. On 'd?nne apr�s ce flambage, un léger çures et �és trous. On dit alors que l'étoffe aláché. de frottoir , pour bien COllp nettoyer ces surfaces. ',.1 Peiurea plume. :> -Fumerettc. Les feutres dits à plume sont une dorure plus' riche , Toile mo�iIlée on . met sur le pour laquelle on fait usage du plus beau poil de lièvre 'qu' feutre _ pour mollir. - et de celui de castor. En général, 'on n' applique cette doru re - que-lorsque le feutre a été- foulé, avec cett� di..rfél·enc� Gomme arabique. du 'procédé des feutres -dorés pour ceux a plume Celte que gomme est de même nature , que celle qui suinte on applique plusieurscouches de poil ou dorure'. �e� éGor�es des abri('otjer�, des amandiers, des'cerisiers, - des Foule (deia). pruniers , etc, La gomme arabique est solide, souvent gl?bules, inodore, -d'une saveur -e: Le feutre., après l'opération du hâtissage , est bien loin �n _fade, transparente , incolore , elle d'avoir la 'consistance .. la force- et' la solidité convenables quand pure, jaune d'or, ou plus ou moins. est .. pour lUI assurer quelque d�rée;' on lui donne ces quaJ�,té5 fo�_�eâtre .lorsqu'êlle unie à des cor_ps étrangers • , DE CHAPEA.UX. �5g VOCABULAIRE DES r!BRÍCANS les feutres'dont le roulement est terminé ;'le feutre' est . - "Grigfle• ',' alors , très, chaud. Asperités qu'on aperçoit-sur les feutres quand ils ne -sont .Noùx de Galles ' .. " . bien tirés. On donne ce nom à une excroissance ronde pas produite Indigo. sur les bourgeons du 'quercus infectoria de Linnée � par la Cette- matière colorante est.fournie parles feuilles de ,piqûre d'un insecte nommé par le même naturaliste cynips plusieurs et plantes presquetoutes rangées dans le genre au­ quercûs [otil , par Geoffroy , diplolepsis.gallœ tinctoria., raison de cette propriété, on'? donné le n?ffi ?:»: Ce chêne est très commun dans tonte l'Asie mineure; on quel, en végétaux 'd'où on le retire plus particulière- le trouve depuis 'les, côtes de J' digotilera. L�� Archipel jusqu'aux fron-, ' sónt:" tières tIe la Perse, et des rives du ment Bosphore jusqu'en Sy- r o L-'indigotifera argeniea, .indigotier sauvage,' Cette rie, etc. 1 espèce en fourriit moins que les autres; mais, énrevanche, .Oxigène. c'est le plus beau Gaz qui entre . pour vingt-un centièmes dans II� compo .. , . 20 L'in�¿gotifera tinctorla. indigotier français; c'est sition.de l'air atmosphérique, et qui, en s'unissant aux sub .. . cellê qui' en donne le plus, ]!lais c' est aussi le moins beau stances, métalliques, les fait passer à l'état d'oxides . . - - de tous. rouilles, _ 30 L'indtgCJti[era disperma,où Huatimala. Cette plan.te Pelotes rouges et noires., " est Ia plus élevée et la plus ligneuse; son indjgo,e�t.mel¡:" Ce·poillaineuxf vient de l'Orient l' et prend son nom 1\cide acétique.. 8�.·.. • • • • citrique�. -. .. • • • ,\ .• hyorochlul'ique.. �. -._ • • nitrique (�au forte) .• ,.'; • • • su�rul'ique (huile de. vitriol) .•• - tai�trique.". • • • '.,. • •• Acétate de cuivre (sous-) • L. -. '. '. • de cuivre. . '. • .'... -. • •• de fer. . - • i • • • '. .,. • • • Arrachage'>ou tirage, du poil de - '!ièvr-è•••. '- Arçon (çle l' )0' • • � • '. • - Assortiment 0'.': de chapeaux. !t'. ec •• .. Apprêt de chapesux, " . e ••.• ., , , :- ( application de r) J .. • I. . ',(b?in,d') ' -,' ' .• ••• C bassin de L'). .c .• Appropriage. • • • • • • :Apprêt <;lê paille, - • . o • • Beis.de cqmpêche ou d'Inde, -:- de �usteJ. • 'TA.:BLLE l\t!TIÈi\ES. 2·4'1,. TABLE nss MATIÈRES; �ES , .. • e ; .. � du Sénégal; -e e � .' • • • • • • l{ouge d� Anglet�ire. .• . ••• ,. � • • ÍI o ... Ga,niturede� 'chapeaux. ,,�_ e, .... .' e �'<'., -. '''� Róbagee i. • • ()�;�lr.o':ierro-cyanate?e - Ier,», _ /Sulfate de CUIvre , e _'. • • • • - _ de fer. � •..•. de'pòtasse, • "." Sécr¢tagé. • e ° •. o n�r iV[M: Maiard _ (nouveau pro·ce:de� _ d;)·' E, . � et Desfossés. � · · · o • o- '0, ( rapport sur ce proce.Gt.e:). o • • .' • • Schakos. • • • • • • • • ., ., � en-cuir poll • •. • • .. ... _ e procédé pour les retemá, re")•·o' o o ,oô • • o Tartrate de fer. • • • .' vTournesol • o o • • • Tonte des poils.. • .: Teinture' de la paIlle. _ enbleu••• en jaune� • • i ., _ 'en noir '. • _ des çhapeaux. • Tressage des p.aille,s. • o � , Teinture pour �ôoo - chapea�x. ° _; pour ,�20? chªP.�aux, ·ae· Mo;el·• (pay; Gu)C�ar�lere) • • '. ° e ( pay; ��ffum). • e o ° ,o' , •. • par Pmard:. • • .. ':0 ,tpr0cé�és "der de .r:r�leste • . (id�m) de� :N apohtams. � . • Vert- de-gdso_ ... o • �. ·."'Voc&bulatre D-E CHAPEA'UX. de C�5 bains hourheux , dans lesquels les molécules tei­ gÍlantes se irouven� tenem�nt,dq;sémitiées; ��e leu�' i'appro-' c11ement ne peut s effectuer ,qt� avec les plus grandts difíi­ cuités; mais ne serait-il, pas possible que ces entraves fllsse�t plus favorables que nuisibles, en ne permettant', comme dans, le tannage � qu'une combinaison -lente ét ¡uccessive, et par cela même plus complète? Cè n'est donc­ qu'a'vec beaucoup de réserve q�le nous présentons les vues