GUIDES B^DEKER. Allemagne : Allemagne du Nord. Berlin et ses environs, le Nord-Onest et le Rhin, le Centre, le Nord-Est. Avec 22 cartes et 70 plans de villes. 13» éd. 1909 8 marcs. Allemag^ie: Partie méridionale. Appendice à l'Allemagne dn Nord. Avec 9 cartes, 23 plans de villes et 6 plans de musées. 13® éd. 1911 3 marcs. Les bords du Rhin, de la frontière suisse à la frontière de Hollande. Alsace, Eifel, Forêt-Noire, Heidelberg, Lorraine, Moselle, Sept- Montagnes, Tannns, etc. 63 cartes et 63 plans. 18® éd. 1910. 7 marcs. Angleterre, seulement en anglais on en allemand,voir Grande-Bretagne. Autriche-Hongrie, y compris Cettigné, Belgrade et Bucarest. Avec cartes et 65 plans de villes, 6 plans d'édifices et de musées et 69 1 13® éd. 1911 10 marcs. panorama. Belgique et HoUande, y compris le Luxembourg. Avec 19 cartes et 36 plans de villes. 19® éd. 1910 6 marcs. Canada, seulement en anglais : The Dominion of Canada, with New- foundland and 12 an Excursion to AlasTca. With 13 Maps and Plans. Third edition 1907 6 marcs. Constantinople et Asie Mineure, en allemand seulement : Konstantinopel und Eleînasien nehst den Hauptrouten durch die Balkanhalbinsel und einem Ausfing auf Aex Anaiolischen Bahn. Mit 9 Karten, 34 Planen nnd Grundrissen. 1905 6 marcs. Danemark, voir Suède et Norvège. Egypte et Soudan. Avec 37 cartes et plans de villes, 65 plans de temples, etc., et 57 vignettes. 3® éd. 1908 15 marcs. Espagne etPortugal, avec des excursions aux Baléares et à Tanger. Avec 9 cartes et 57 plans. 2® éd. 1908 16 marcs. . Etats-Unis, avec une excursion au Mexique. Avec 25 cartes, 32 plans de villes et 4 plans spéciaux. 2® éd. 1905 12 marcs. France : I. Paris et ses Environs. 14 cartes et 34 plans. 17® éd. 1911. 6 marcs. II. Le Nord-Est de la France, de Paris aux Ardennes, aux Vosges et au Rhône. 12 cartes et 30 plans de villes. 8® éd. 1908 ... 6 marcs. III. Le Nord-Ouest de la France, de la frontière belge à la Loire, ex- cepté Paris. 12 cartes et 38 plans de villes. 9® éd. 1913. 6 marcs. IV. Le Sud-Est de la France, du Jura à la Méditerranée, y compris la Corse. 23 cartes, 28 plans de villes et 2 panoramas. 9® éd. 1910.6 marcs. V. Le Sud-Ouest de la France, de la Loire à la frontière d'Espagne. 15 cartes, 34 plans de villes et un panorama. 9® éd. 1912. 6 marcs. Ardennes, Bourgogne, Champagne, Lorraine, Vosges, voir le Nord- Est de la France. Artois,Bretagne, Flandre, Loire, Normandie, Picardie,Yoir le Nord- Ouest de la France. Cévennes, Corse, DaupTiiné, Lyonnais, voir le Provence, Sud-Est Rhône, de la Savoie, France. Auvergne, Dordogne, 6rironde,Pyré7iées,voirleSud-OuestdelaFrance. Q-rande-Bretagne, seulement en anglais ou en allemand: Great Britain. England, Wales and Scotland. With 28 65 Plans, and Maps, a Panorama. Seventh edition. 1910 10 marcs. Grosshritannien. England (auBer London), Wales, Schottland und Ir- land. Mit24Karten,58PlanenundlPanorama. 4.Aufl. 1906. 10marcs. Londreset ses Environs.A.vec 6 cartes et 43 plans. 12® éd. 1913. 6 marcs. Grèce. Avec un panorama d'Athènes, 16 cartes et 32 plans de etc. et villes, 2 planches. 1910 10 marcs. Hollande, voir Belgique et Hollande. Italie : I. Italie septentrionale, jusqu'à Livourne, Florence et Ravenne. Avec 36 cartes, 36 plans de villes, 10 plans d'édifices et de musées et un panorama. 18® éd. 1913 8 marcs. II. Italie centrale et Rome. Avec une vue du Forum une planche romain, reproduisant les armoiries des papes depuis 1417, 19 cartes et 55 plans. 14® éd. 1909 7 marcs 50 III. Italie pf. méridionale, Sicile, Sardaigne, Malte, Tunis, Corfou. Avec 31 cartes et 36 plans. 15® éd. 1912 6 marcs. L'Italie des Alpes à Naples. Avec 25 cartes, 28 3® plans et 23 éd. 1909 croquis. 8 marcs. Luxembourg, voir Belgique et Hollande. Méditerranée, seulement en anglais ou allemand: The Mediterranean. Seaports and Sea Routes, Canary including Madeira, the Islands, the Coast of Morocco, Algeria and Tunisia. With 38 Maps and 49 Plans. 1911 12 marcs. Mittelmeer nebst Madeira, den Kanarischen Inseln, der Kiiste Algérien Marokkos, u. Tunesien. Mit 37 Karten und 49 Planen. 1909. 9 marcs. Palestine et Syrie, avec les routes principales à travers la Méso- potamie et la Babylonie. Avec 21 cartes, 56 plans et un de Jérusalem. panorama 4® éd. 1912 14 marcs. Portugal, voir Espayne et Portugal. Hussie. Pologne, provinces Bàltiques, de St-Pétersbourg, Grand-duché Finlande, le Centre, le Nord et le Sud, la Caucasie et les chemins de fer de l'Asie russe. Avec 19 cartes et 32 plans. 3® éd. 1902. 15 marcs. Manuel russe. 3® éd. 1903 1 marc. ^ Suède et Norvège et les principales routes à travers le Danemark. > / 'ec 44 cartes, 26 plans de villes, 3 petits nuel panoramas et un de petit conversation. 4® éd. 1911 10 ■-# marcs. ' 'uisse et les parties limitrophes de la Savoie et de l'Italie. Avec i cartes, 21 plans de villes et 14 panoramas. 28® éd. 1913. 8 marcs. LONDRES t-'!Í0'MOC-''!fí05iOCOOC--lO·N05COCOOL-0 Acres •cí4Girít-C00ïOTH'^lOCDt-0005OrHC0"«í0'*Í'COOi»0<>íCO'^0<:DC005iOrHOOri|OCO!^ia5lOiH S OrHiH<î»OOC50i-HCCÍCOTÍÍ»í5Xt-COC50T-t(MCOríl(N(N-COCiOt-((NCOCC'^iOCC't-C0050r-COCOa5rH'^t-;0·M i:ó:Daícóxcic<¡c¿c^csC5(Ni£5ci©^»ca5Nir5GOl(ri(MCOCOCO·«!íí"^"^»£5ií5iO'XiCpOlr-l>·C^OO® ĈO ;z¡ •- | o . Mètres iH(MC0'*ít^I>·aOCOaiOïOO·rHTH<ÍQOí^ CC^aSJNlOúOr-t·riílr-OCOsCOS'MirSCO'r-t'^t— iHrJít-OCOCD"^ OOOiHrHrH040<ÍG<ÍcÓcÓcCc0TiÍTÍríi0»0l0C0:DCDC-C--t>'O CO '§ r-(r]CO^iO:£l-Q0050i-l!N«-tllur5-^l.-OOC5 0^JOI«í O;;g¡gO ^ TH iH tH rft TH TH TH W iH C^l í Oí Oí O TH o "Si^F-Sai-^Si ^asP-^Sj ^oíF-^Pi ^ ^ ^ o ís ft rfè ftft SQ 1 1 1 1 li-lOíCOTH'^OCDtr-OOCOOíOr-lOlOícO'^OCD'^"^ illll T_(THTHiHrHtH^T-( ft ft ft S ""SS!? 1 M 1 1 1 1 M 1 1 II M M 1 M M ft i 1 1 iTHOíco'<íiO'^c-ooa50THOícO'ííl«an&l>Mi iprmnare.Sta. ' Ci-UTéCî t » laee■ ¡'i FortOay ITeydii V ^ '^fTvWTKM .- iX-f sjnofh/^ Cariisjlp i/e I i'ei?te/rtl if&bft/wMARr ( A iTírím Kuici/mer AàdefWon^ I>alstorL¿ ' ffl i frc/mojt ,(/frarfà •' AUonlr^ 1 ^jOD^isCè^ Mealsqate\j^ RlWh^úé·'-'^K easn^ 4^ Marvportáv^^ iôxr/ioe^ Workmgtoiijif^ï^rf^ Penrj ^^S^• f ttierc "~-~ • - • i • • f líailivarx • •• Steamboat Routes \^lú£UffAíiU ^ " áurcàf.f BooüA 'Kendal^ ! St^FairicíssI^'^ '^3^ ' ■ •• í?JCf«A»ÍW^'*í^ 1 '"Vf^Wn Br.-BrLcüqe. -field, f^l*-ford. hJ?-• tlerm.■ Jet.-Junctioji. ti ■ tou » I jwhoonGfeft j - .. .;.• v Í.'} jálmsil Giefi.Vavd^^^^ »í>'0.v2)r ^ /bcrffrl&V fU^np^77^fo BraBttain'r'^o ^ ^ ¿Íí?', or "roa Po7'tErit^^^r^rrx,;y^^ BARROS ftrrt CaJfofMan iMprCi^ 'J _;WÍ- V % ^f?SV •frf 'eOíSúch %. lanicaster H IC Wm'dsStmiás í^7*7¿r>J "i ¿—V j-OÎ^ïidJleH •37'w |/p||« '^fffier \ j¿w/ v7 Be -T^ ^ultou Lon//tndí/^ <^ithi3rrnf> XPtOulG .l.F. Boyrte s^neda ^ÚxefiiseH : ¿ SU"««'··'" tv®rt, oBoImpton ■ .r. : ■•■kaàid/..ffò. 'iSIS^asoigton, j Souüvpo^ BiilSrüjAB. V^flarp^ frort/i "íàstorO ei- ^ Kirtor^l y*qMiml&IÍPOk-r 30TZE >^\0S80j fluffhttl? \s<íl¡tfleet • ITliereai onjfi bay. FIELDWQ .><3rooZv^ [G^nsbdpóu^ fOuUu-? \^è ISmterèhyiíà VtOCKl SçxiiJMUAÍ. ^J^oodKQusee fiíii-felown e boiume^^^^tutitethorpe !Oi'n .,. SneUanct Sea .Ín«/Sir"'( \{ fiFi# ■-^ailáetsaqñ , Sutton on j Holyhead {" {/-uW¿/ O / [drhse\ 4 -A JUwse ^Ajrcl.cj^< D \ViZloiwhòr nre«»»«p : lb—e^fdlei·ion ñur^theMítrsh ¡ I Xilcoole «•Zer tleSta. tstead. W^Maüo^ Coltaiqhai^ ^Ske¿aeS'S XHartribton a EastP^i ^fm^wo^brttlictr^ mñ gi-fit \\worOlt>, \Sibsey\OA Cíytuioç /a Batilwii - '^Bhrpey Asldf Eedci n^ton. Tbmsti , miit- Madeley cluircl ^£(ukstone loeester instad \dotiCJu 'Watsalaham ( tir?í W-k.et ^^¡^nhelí \ ( ^ mbrtgq\^ ^ íhevUtey^ '^a IrSBtpii - Vttoxi £to/ified/x>q]fm^e( ShiiloT^ -SitSii""-! L^ Idlué Coldishaff •ytsW . ; 1 Baim k\ mgw \^^afiidssdki-s ■ ; j O ^ B..NLav.'àe \^etictí7iej 'imitaiífi flsbecUj ; Slutiud J "*rs» SwufFli: U&irrd / BroS' .El^TEK \oDo\viitiiiui~ ^SíEdm. ^VBliGtstie \¿ark.osiolee. j. TowS'tW ■g¡Msta..Xfppi Aherdorep ffteetM- Síaroti s Woane Borthj uunál^' o Bisliop^a. : '^· -etshal AfiOfVstBwovwíÁi¡iíLp • '--r B^ttie\\Chi niss '"IfuSaAi uuN 'ifon/ibc avi oûen^ HnntíjWíftn! / ''fstve/J 'Tenbia-e idnorF^'A PjíOBteten. ^Beiilei 0^^-TS^r—T( jncpfertoli tambolton x>Be«ditian^ {MWfí ^keom/^ejiO . S.'A'eotsíá Àltteste^-·' X3ÍW'-•>• /} Q*- (BpomvaitZ^-s,. SU-írtfoccL ilaiikel ii^mai-ket faPcûs'levOj rslune^ çyjdood; ieo'^BnK unhfirdíHeUs yí^T J d^rid^o nÉ^¿veéÍk ^^^¿:^o'wceswii pswicil I f |¿ y Mynyili EeundoA Stm\ iHjiu Lo^lf I^Rav \ Wrofxm^i yAf^CitSÜehr\f^^ih^ñ.^Sta EppViU 'iov^tojl^ ilSbï3l, ^ÀpsUm o.à-.- r--' Sti\atlbiï ^SfSoyí) iiqfiarn ^pnelat /ofíBoUíUii. Bishop • • unci f ^fja^ A ^í£¿íí-;r«A.S M(wB \ foiim* y /■'V^j^nvViila \,4¿í ^.Sn,aa, , crooeia>m^l^,„er''^0'^ pRbttAn- .&S»yiA^i hi^^iam- Oiedêi^ Hm-for \ f > '■S- SV.oA-t"'"" ^¡SPSti oiul OíriJiefís/f^ ftanion- So/it/ífp'nit Allien, BríCïoT.LClL' · / motion n TSllWQl'ÜJ ^ fíl/r/iha i ^■J)g||ll^i^ll*.)| ÍMalmes^K 'JTM^oi. FtiiÁlríná— * bm*\' ■AÜtriom a.o Ilsff%D, : LiuiiDoumi^ M^a% e ^lMd i;_. rôût/nî?* 'Wndst ' TÍA â/&V-! Slrdo^ Dimdrj^Ut' Sk^tpStq. ^ç^ncdteShiÇ>^ y^(EjT)7idgi . Q Goodfëtji ['i"Ow=- "^^Sjídmerton iridge o ' ^ yscta-^^arnboroiM Satídi \^'Aw7<»¿STwrf// » vLritï^ Z^íderslm r-unc^^ '^Y^^AttdqwEj ' y 7^ 30 Uffhchojeff. ■t ittltShiinet 'ñ ^ Tad(/v<0o/—yí»—-i"' •'·\iE^ 74fr fh •• ^nTf f fí lí^ \ ytumttfiMi {*«3- íf . . SCILLY ISLES ¡ ^Mai·lot 'y 12 s. 10 d. et 5 s. 10 d. — Billet direct d'Anvers à Londres : 27 s. et 16 s. 6 d. ou env. 32 et 20 fr. — Si l'on revient par cette route, on se munira d'avance de quelque argent français pour éviter un change onéreux aux guichets de la gare d'Anvers. Anvers. — Hôtem: St-Antoine, place Verte, 40; Ch'and-Hôtel, rue Gérard, 2; H. de VEhirope, place Verte, 38; — H. des Flaiid,res, place Verte, 9; delà Paix, rue des Menuisiers, 9; — de la Rose-d' Or, pont aux "Tourbes, 3. Sur l'Escaut: Queen^s Hotel, H.-Rest. Austria, H. d^Angle- terre. A la gare: Gr.-H. Wéber, Gr.-H. de Londres, H. Terminus; — H. Pschorr, etc. Anvers, ville fortifiée de 308 618 hab., sur la rive dr. de VEscaut, au cours large, profond et navigable même aux navires de haut bord, est située à 88 kil. de l'embouchure de ce fleuve dans la mer du Nord. C'est le premier port de mer de l'Europe, après Hambourg. La ^CATHÉDRALE {Notre-Dame,' entrée 1 fr. de midi à 4 ou 5 h., gra- tuite les dim. et jeudi de 8 h. à midi), la plus belle et la plus grande église gotb. des Pays-Bas, commencée en 1352, a été achevée au XAH® s., avec un clocher svelte et ajouré, haut de 123 m. Elle possède d'excellents tableaux, surtout de Rubens, le maître anversois, dont la statue, œuvre de W. Geefs, se dresse sur la place Verte, à l'O. de la eathédrale. A l'E. de là on parvient à la nouvelle Bourse, superbe édifice dans le plus riche style goth. flamboyant (1869-1872). Au S.-O. de la ville, le *musée (ouvert t. les j. de 10 h. à 5 h., à 4 h. en hiver; public les dim. et jeudi, 1 fr. les autres j.; tableaux de Rubens et de son élève van JDyclt). — Pour plus de détails, v. Bel- gique et Hollande, par Bœdeker. Bientôt après le départ, on aperçoit encore une fois la ville qui forme un vaste hémicycle. A l'O. des bassins, le fort Austruweel (flam. Oosterweel)-, puis, à dr., le fort St-Philippe; à g., les forts Ste-Marie et La Perle. Ensuite, à g. et à dr., les anciens forts Liefkenshoek et Lïllo. Puis Doel se montre sur la rive g. On parvient à la frontière de Hollande, et le premier endroit au delà est le fort de Bath. L'Escaut s'élargissant, la rive g. ne s'aperçoit bientôt plus que comme une éti'oite bande de terre. A dr., les petites villes de Waarden, Hansweerd, Hoodedanskerke, Ellewoutsdyk, Koudo^'P, Boosele et enfin Plessingue (v. p. xxi), où le pilote lamaneur quitte le bateau. Au bout d'env. 5 h. de traversée, on aperçoit sur la dr. la côte d'Angleterre. Puis le phare à''AlÂborough devient plus distinct. On passe près du bateau lamaneur, puis à l'embouchure du Deben, on contourne la langue de terre qui s'avance au loin au S., com- mandée par un petit fort, et l'on s'engage dans la large embouchure du Stour. Sur sa rive g.. Flessingue-Londres. TRAVEESÉE. XXI Harwich (hôt. : Pier Hotel, sur le port ; Three Cups, daus la Royal, ville), ville de 13 622 hab. avec un petit port. — Le bateau aborde plus en amont au Parkeston Quay (Great Eastern Hotel, avec restaur, et salles d'attente), où stationne le train pour Londres. Les bagages sont transportés à terre, où a lieu une visite sommaire de la douane. Le CHEMIN DE FER (Grcat Eastern Railway) côtoie le Stour au S. en passant par (6 kil. 5) Wrabness, (13 kil.) Mistley et (15 kil.) Manningtree, où il rejoint la ligne de Yarmoutb-Londres. 27 kil. 5. Colchester (buifet), sur le Colne, ville de 43452 bab., renommée pour ses huîtres. — 35 kil. 5. MarFs Tey. — 48 kil. Witham. — 62 kil. 5. Chelmsford., ville de 18008 bab., chef-lieu du comté d'Essex. Puis Slienfiéld cè Hutton, (91 kil.) Brentwood, Romford et (111 kil.) Londres (gare de Liverpool-Street, p. 31), v. p. 1. 7. De Plessingue à Londres, par Queenborough ou Folkestone. De Flessingiie, 2 départs par j., le mat. Folkestone; pour pour bat. à Queenborough, le soir vap. de la 0'® Zbeland , traversée h. en 7 h. Va et 5 Vai prix 15 florins 60 cents et 9 flor. (26 et 15 s. le aller et ; retour, valables y 60 compris fl. lit) ; jours, 24 et 14 fi. 40 (40 et 24 borough à s.). — De Londres, chemin Queen- de fer du South Eastern and Chatham Rail- way, en 1 h. 1/4. prix 7 s., 4 s. 5 d. et 3 s. 6 d. De prix 17 9 d. et Folkestone, en 1 h. s. 11 10 d. 3/4, s. 12 7 s. 6 de (train omnibus, s., d. et 6 Billet Flessingue à Londres: 18 flor. s.). 25 et 11 fl. 30 et 30 (aller valables jours, 28 fl. 90 et retour, 19 fl.). Si l'on a un billet de 2® les cl. on l"® cl. à utiliser bord peut en payant un supplément de 8 s. s. aller et Wagon-restaur. (13 Pullman entre Folkestone retour). et Londres de D®, (pour les moyennant voyageurs un supplém. de 1 s.). — Bureaux de Londres: Electra House, renseignements à Finsbury Str., Pavement, Moorgate, E.G., et Gockspur 33, Trafalgar Sq., S.W. Plessingue, en boll. Vlissingen, en des angl. Bains; Blushing (hot.: Zeeland; Nordzee-Boulevard; Albion), place jadis très forte, est un port de 21778 bab., sur la côte S. de l'île de à l'embouchure Walcberen, de VEscaut, qui a ici plus de 4 kil. de Les bassins, largeur. agrandis de 1867 à 1872, sont presque exclusivement occupés par le service des passagers pour l'Angleterre. naître de Flessingue a vu Ruyter (1607-1676), célèbre amiral hollandais, on a érigé auquel en 1841 un monument sur le port. — Pour plus de Belgique détails, V. et Hollande, par Bsedeker. Le paquebot est amarré près de la l'arrivée gare, à g.; il dès du part train. A g. on voit les plages de Heist et de Blanken- herghe, stations balnéaires belges. Queenborough (pron. «kouinnboro'») est situé au S. de Sheer- nees (p. xvi) sur la Medway, partie S. de l'embouchure de la Tamise. Le train part du quai et traverse bientôt, sur un haut bras de viaduc, le rivière qui sépare l'île de Sheppey de la terre ferme. XXII TKAVERSÉE. Rotterdam-Lmidres. 7 kil. Sittingbourne, où Foil rejoint la ligne de Douvres à Londres par Chatham (v. p. 369). 8. De Hoek-van-HoIIand à Londres, par Harwich. De Hoek-van-Holland à Harwich (Parkeston Quay), par les bat. du Great Eastern Railway, t. les j.; départ à 11 h. 40 du soir; trajet en 7 h. env., prix 19 et 13 s.; aller et retour, valables 60 jours, 26 florins 50 cents et 17 fl. 10. — De Harwich (Parkeston Quay) à Londres (wagon-restaur.), V. p. XX. — Billet direct de Rotterdam à Londres: 31 s. 11 d. et 21 s. 1 d. Si l'on a un billet direct de 2® cl., on peut utiliser les 1"® cl. à — bord, moyennant un supplément de 7 s. (11 s. ail. et ret.), donnant droit à un lit (berth). Hoek-van-Holland, en angl. Hook of Holland (hot. Amerika) est une localité sans importance à l'embouchure du Nieuwe Waterweg, voie de canalisation la plus courte entre Rotterdam et la mer du Nord. Le quai est immédiatement à côté de la gare. Pour l'arrivée à Harwich (Parkeston Quay) et le trajet en chemin de fer de là à Londres, v. p. xxi. 9. De Rotterdam à Londres, par Tilbury. Le bateau pour Londres part des Boompjes, t. les j. sauf le dim., à 4 h. Vs de l'après-midi. Bat. à vap. de la «Batavier Line» jusqu'à TU- biiry, puis cheni. de fer (1 h.); trajet en 16 h. Va, dont 7 h. Vs en mer; prix 21 s. et 13 s. (y compris le lit et le chem. de fer), ail. et ret. valables 6 mois 32 s. et 20 s. Retour en 14 h. 1/4: dép. de Londres, par la gare de Fenchurch Street, à 4 h. 48 du soir. — Bureaux à Londres (Muller & G'"): Custom House Quay, Lower Thames Str., E. 0. Rotterdam (hot.: Maas-Hot., aux Boompjes; H. Weimar, au Spaansche-Kade; Gr.-H. Coomans, Hoofdsteeg; H. Leijgraalf, au Westplein; Zuid-Hollandsch-Hotel, Korte Hoogstraat; H. St-Lucas, H. de Prance, deux bonnes maisons bourgeoises dans la Hoogstraat; — H. Victoria, Willemsplein; H. vanPoppel, Spaansche Kade), ville de commerce la plus importante de la Hollande (436018 hab.), est située à env. 25 kil. de la mer et à cheval sur la Meuse, si large ici que les plus grands paquebots peuvent la remonter jusqu'aux quais à marée haute. Le long du fleuve s'étend un large quai, dit de Boompjes, avec des débarcadères en grand nombre. A l'extrémité supérieure, deux ponts, dont un pour le chemin de fer, traversent la Meuse. Pour le trajet sur la Tamise, v. p. xvi-xvii. Tilbury (Grand Hôtel), sur la rive N. de la Tamise, en face de Gravesend (p. xvi), possède de vastes docks et un fort construit par Henri III (1216 -1273) pour défendre l'embouchure du fleuve. Le CHEMIN DE FER (Tllbury and Soutbend Railway) suit la rive N. de la Tamise et passe par Grays, Purfleet et (21 kil. 5) Parking où se détache la ligne directe de Soutbend. 36 kil. Londres (gare de Fenchurch Street, p. 31), v. p. 1. Hambourg-Londres. TRAVERSÉE. XXIII 10. De Hambourg (Cuxhaven) à Londres, par South- ampton, par Harwich ou par la Tamise. Les paquebots transatlantiques de la Hamburg-Amerika-Linib touchent à, Southampton; trajet en 24 à 28 h. Ces bateaux partent de Cuxhaven, où un train spécial arrive en 2 h. de Hambourg, le matin du jour de dé- part. Pour le trajet en chem. de fer de Southampton à Londres, v. p. 392. Prix jusqu'à Southampton: 60 à 70 et 40 à 45 Ji; jusqu'à Londres, 71 à 81 et 47 à 52 Jl; par l'«Imperator», 80 et 50 .M, jusqu'à Londres 91 et 57 (y compris la nourriture sur le bateau). Aller et retour (six mois de vali- dité), réduction de 10%. Agences à Londres: Cookspur Str., 15-16, S.W. et (iracechurch Str., 77-78, E. C. (Sha-w, Adams & C'% De Hambourg (W. Pott, Dovenfleth, 40) à Harwich, 2 fois par sem. (les merer, et dim.), en 24 h. env. ; prix 36 et 26 s. (nourriture 10 et 6 s.), ail. et ret. valables 60 j. 54 et 39 s. Pour le trajet en chem. de fer de Harwich à Londres, v. p. xx. Billets de Hambourg à Londres 44 s. et 30 s.; ail. et ret. 66 s. % et 45 s. — De Hambourg (A. Kirsten, Dovenhof, 68) à Londres directement: départ 3 fois par sem.; trajet en 48 h. env.; prix 40 et 26 Jt, ail. et ret. valables 90 j. 65 et 42 Jl (y compris la nourriture). Hambourg. — Hôtels: Atlantic, An der Alster, 72/74 (entrée, Holzdamm) ; Esplanade, Stephansplatz, 10; Vier Jahresseiten, Neuer Jungfernstieg, 10/13; Palasthotel, même rue, 16; Hamburger Hof, Jung- fernstieg, 30, et d'autres très élégants, tous près du bassin de l'Alster; — ATose?', près de l'hôtel de ville; Reichshof, Savoy & Phœnix, Graf Moltke, Schadendorf, tous près de la gare centrale, moins prétentieux, etc. Hambourg (1007000 hab.), la place de commerce la plus impor- tante du monde après Londres et New-York, est située sur la partie inférieure de VElhe jusqu'où remontent, à marée haute, les navires de haut bord. On visitera le port, composé de plusieurs bassins, dont l'un, le port franc, a une superficie de 1020 hect. La *Binnen-Alster ou bassin de VAlster est bordée de trois côtés de superbes cous- tractions et de quais plantés d'arbres. C'est la partie la plus bril- lante de la ville. A l'E. de ce bassin, la Kunsthalle, musée des beaux- arts (public de 10 h. à 4 ou 5 h.). Le musée d'histoire naturelle, au Steintorwall, le musée des arts et métiers, prés de là à l'E., et le jardin zoologique sont d'autres attractions intéressantes de cette grande ville. Cuxhaven (hôt. : Dœlle's Hôt. Belvédère, Continental, Bellevue, Kronprinz), à 116 kil. de Hambourg, est le port d'où partent les ba- teaux-express de la Hamburg-Amerika-Linie. — Pour plus de détails sur Hambourg et Cuxhaven, v. l'Allemagne du Nord, par Bœdeker. Le paquebot se dirige au N.-O. et passe prés de l'île de Neu- werk et des quatre bateaux-phares de l'Elbe. Sur la dr., les rochers rouges de Helgoland; à g., le phare de Botesand, haut de 28 m. 50. L'entrée du golfe de Jahde reste plus loin à g. Après avoir dépassé le bateau-phare de Terschelling, on se dirige au S.-O. vers le Pas-de- Calais. Le bateau longe les côtes d'Angleterre, en passant d'abord en vue de la côte de France (au loin à g.), puis prés des phares de Dungeness et de Beachy Head. Hastings et Brighton sont parfois visibles. En face, la belle île de Wight, où se voient les localités de Byde et de Cowes, ainsi que les tours du château d'Osborne. f XXIV TRAIHEESÉE. Brême-Londres. Le bateau, passant par la rade abritée de Spithead, entre l'île et Portsmouth (à dr.), va jeter l'ancre à l'extrémité S. âxi Southampton Water (au N. de Cowes et à l'E. de Calshot Castle). Un aviso transporte les passagers aux docks, tout près de la gare. Southampton et suite du trajet, v. p. 392-396. Dans la traveksée sue harwich et le trajet direct jusqu'à Londres, le bateau suit la même direction jusqu'à Terschelling. Pour l'arrivée à Harwich (Parkeston Quay) et le trajet en cbemin de fer de là à Londres, v. p. xxi. Pour le trajet sur la Tamise jusqu'à Londres, v. p. xvi-xvii. — Les bateaux abordent au St. Katheriné's Wharf (p. 122). 11. De Brème (Bremerhaven) à Londres, par Southampton ou par la Tamise. Les transatlantiques dn Norddbutscher Lloyd à destination de New- York font escale à Southampton qu'ils atteignent, les bateaux-express en 18 à 20 h., les bateaux-salon en 23 h. Un train spécial conduit en 1 b. de Brème à Bremerhaven, d'où les bat.-express partent vers midi (t. les sem. en été). Prix, y compris, la nourriture, 60 et 40 Jl. Avec un billet d'ail, et ret. (108 ou 12 Ji ; six mois de validité), il faut repartir de Plymouth. De Southampton à Londres (gare de Waterloo), v. p. 392. Billet de Brème à Londres: 71 et 47 JÍ. Agence à Londres: Keller, Bryant & C'®, Cockspur Str., 26-27, S.W., et King William Str., 2, E. 0. —"ÎOrajet direct de Brème à Londres (C'® Argo), 5 fois par sem. (les lundi, mardi, merer., jeudi et sain.), en 36 h. env. (env. 24 h. de mer) ; prix 40 et 30 Jl, y compris la nourriture; ail. et ret., valables 90 j., 65 et 50 Jl. Bureaux à Londres, Lloyd's Avenue, 4, B. C., et aux docks Ste-Catherine (Hanseatic Maritime Agency). Brème (hôt. : Hillmaun, de PEurope, Central, du Nord, Alberti, etc.) est une ville de 260000 hab., très prospère par son commerce et située sur les deux rives du Weser, à 74 kil. de la mer du Nord. De belles constructions anciennes témoignent de l'importance de Brème au moyen âge, entre autres: Vhôtel de ville, de 1405-1410 et complété de 1609 à 1612, avec une cave célèbre, et la ^cathédrale, des xi«, xni« et xvi® s. Le musée municipal, près de la gare, com- prend d'intéressantes collections ethnographiques et d'histoire na- turelle (t. les j., sauf le lundi, de 10 h. à 2 h., gratuit.; les mardi et vendr. moyennant 50 pfennigs). Bremerhaven (hôt..: Beermann, Central, Herrmann), ville de 24100 hab., au trafic considérable, est le port de Brème. Visite intéressante aux chantiers du Norddeutscher Lloyd. — Pour plus de détails sur Brème, v. VAllemagne du Nord, par Bœdeker. Après le départ, le continent disparaît peu à peu d'abord à g., puis à dr. du Weser. Le bateau atteint la mer du Nord sm phare de Rotesand. Pour la suite du trajet jusqu'à Londres, v. p. xxm-xxiv. É REWSEIGNEMEWTS DIVERS. 1. Saison. Langue. Frais. Monnaie. Passeport. XXV Douane. Heure. Poids et mesures. Saison. La saison (season), c.-à-d. les mois de mai, juin et juillet, est l'époque la plus favorable pour visiter Londres; c'est celle où siège le Parlement, où la haute société réside dans la ville, où les premiers acteurs occupent la scène des grands théâtres, où ont lieu des expositions artistiques, etc. — Le reste du pays peut se visiter toute l'année, à l'exception des montagnes. Langue. Pour voyager en Angleterre, une connaissance au moins superficielle de la langue anglaise est indispensable. Il y a bien à Londres des hôtels français, où l'on peut vivre sans com- prendre un mot d'anglais; mais dès qu'on en sort, on se trouve dans l'embarras. Il faut, en effet, se méfier des personnes qui vous font des offres de service dans la rue (v. p. 2). La prononciation de l'anglais étant très difficile, on peut écrire siir une feuille les noms des endroits où l'on veut aller et la donner au cocher, ou bien lui montrer ces noms sur un plan ou sur une carte de notre guide. Un interprète (qu'on se procurera dans un grand hôtel) se paye env. 12 s. (15 fr.) par jour (v. aussi p. 35). Frais. Si l'on descend dans un hôtel distingué, fréquente les théâtres, etc., prend des voitures particulières au lieu des chemins de fer et des autobus, on doit s'attendre à dépenser au moins 30 à 40 s. par jour. Mais si l'on est sans prétention, on peut facilement, avec ce manuel, réduire sa dépense journalière à 20 et à 10 s. En général, la vie est plus chère en Angleterre qu'en France. La monnaie y a moins de valeur relative, la livre sterling équivalant à peine au louis, le shilling au franc et le penny au sou, bien qu'il vaille 10 c. Les frais sont aussi augmentés par le fait que bien des mesures ang- laises sont inférieures à celles du système métrique (v. p. xxvii). Monnaie. L'Angleterre est la seule nation en Europe, avec la Turquie, qui n'ait pas encore adopté pour sa monnaie le système décimal. Voici les différentes fractions de la monnaie anglaise: u ( Pound, livre sterling ou souverain (1. = libra) . 25 fr. — V Half a sovereign, ^2 sonv., 10 shillings . . . . 12 fr. 50 Crown, couronne (écu), 1/4 de 1. ou 5 s 6 fr. 25 Half-crown, Yg cour, pu 2 s. Y2 3 fr. I2Y2 Florin, Yio de 1. ou 2 s 2 fr. 50 Shilling (s. = solidus) Y20 3e 1. ou 12 pence . . 1 fr. 25 Sixpence, Y2 s — • fi2Y2 Threepenny, 3 pence, Y4 3e s — . 31Y4 g Í Penny (d. denarius, ■ = «denier»), pluriel pence — . .10 p ■! Half-penny (pron. «hépeni»), Y2 3 — .05 pq [Farthing, Y4 3e d — . O2Y2 XXVI RENSEIGNEMENTS. Monnaie, La guinée (pron. «guinni»; 21 s. ou 26 fr. 50) n'est qu'une valeur ct)nventionelle encore en usage dans les comptes. Les valeurs in- diquées p. xxv sont nominales; de fait, la livre sterling vaut au moins 25 fr. 20 ou 25. La Banque d'Angleterre (Bank of Eng- land, p. 100) émet des billets de 5, 10, 20, 50, 100 livres, etc., qui ne sont pas changés volontiers partout, ce qui fait qu'on doit préférer les pièces d'or. Il est bon de noter les numéros des billets dont on serait porteur, afin de pouvoir, en cas de perte, mettre opposition à leur paiement à la Banque, s'ils y sont présentés. Les monnaies étrangères n'ont pas cours en Angleterre. On a bien l'occasion de les changer (v. p. 46), mais jamais sans perte. Le mieux est donc de se pourvoir de billets de banque ou de souverains anglais, ou encore de chèques d'une bonne maison de banque, comme le Crédit Lyonnais (v. p. 45). Il y a en France env. 1 fr. 20 à perdre par 100 fr. (1 fr. 40 à Londres) et jusqu'à 50 c. sur une. pièce de 20 fr. On ne portera sur soi que la somme dont on a besoin pour sa dépense journalière et l'on ne mettra pas ensemble les pièces d'or ou d'argent de même grandeur (p. ex. les souverains et les shillings). Il est bon aussi de se procurer d'avance un peu de menue monnaie. Passeport. Il n'est pas exigé de passeport en Angleterre; mais on fera bien cependant d'en avoir un, pour prouver son identité à l'occasion. Les lettres recommandées et adressées poste restante ne sont délivrées que sur la présentation d'une pièce de ce genre (v. p. 32), et les agents diplomatiques ne peuvent accorder leur pro- tection qu'à ceux qui en sont munis. Douane. Tous les effets ordinaires d'un voyageur sont francs de droits; les spiritueux, auxquels sont assimilés les parfums à base d'alcool, et le tabac ne le sont que jusqu'à concurrence de '/a pinte (1/4 de litre) et Y2 livre. On ne peut introduire plus de 3 livres (1 kilogr. 35; v. aussi p. 23) de tabac; droit d'entrée, 4 s. à 8 s. 7 d., et l'on a encore une petite amende à payer pour infraction à la loi, qui interdit l'introduction de cigares en caisses de moins de 40 kilos. Le sucre et le chocolat sont aussi soumis aux droits. Les livres anglais imprimés sur le continent ne sont point du tout admis, tant que les droits de propriété de l'éditeur anglais sont en vigueur. Les chiens ne sont admis que sur autorisation du Board of Agriculture et à condition qu'ils soient d'abord isolés pour six mois sous la surveillance d'un vétérinaire (Home for Lost Dogs, v. p. 327/28). — Pour la visite de la douane, v. p. 1. Heure. On désigne en général la matinée et l'après-midi par les initiales a.m. («ante meridiem»; pron. «ê emm») ei p.m. («post meridiem»; pron. «pi emm»). Toutes les horloges publiques de l'Angleterre sont réglées sur l'heure de l'observatoire de Greenwich (p. 331). L'heure anglaise (ou de l'Europe occidentale) est la même que celle de Paris; elle retarde de 1 h. sur celle de l'Europe centrale. Poids et mesures. EENSEIGNEMENTS. XXVII Poids et mesures. — A. Mesures de longueur (v . le tableau p. II). Statute mile (mille légal) ou «mille anglais» ou 1760 yards = 1 Ml. 609. 5 milles = 8 Ml. Sea mile (mille marin) ou knot = 1855 m. 3 milles marins = 1 lieue marine. 20 lieues (60 milles marins ou 69.16 milles légaux) = 1 degré géographique. Fathom ou 6 feet (pieds) = 1 m. 83. Yard ou 3 feet = 0 m. 914. 1 m. = 1 yard 10 = 3 feet 28. 35 yards == 32 m. Foot (pied, pl. feet) ou 12 inches (pouces) = 0 m. 3048. Inch ou 12 lines (lignes) = 0 m. 025. B. Mesures de surface. Square mile (mille carré) ou 640 acres = 259 hectares (2 Ml. carr. 589). Acre, soit 4 roods ou 4840 yards carrés = 4 kil. carr. 046. 1 hectare = 2 acres 471 ; 1 yard carr. =:= 0 m. carr. 836. 0. Mesures cubiques. 1 yard cube = 0 m. cube 7643; 1 hectare = 1 m. cube 1326. D. Mesures de capacité. Quarter (pour les grains) = 8 bushels = 290 litres 79 ; bushel = 8 gallons — 36 litres 35. Tun, soit 4 hogsheads ou 252 gallons = 1145 litres. Gallon, soit 4 quarts ou 8 pints = 4 litres 54. Ton (poids commercial) = 20 cwt. (v. ci-dessous) = 2240 pounds = 1016 kilogr. E. Poids. Imperial staoïdard pound (lb.), livre du commerce, dite autrefois «avoir du pois» (av-er-diou-poïz), soit 16 onces (oz.) == 453 gr. 6. Once = 28 gram. 3. 100 pounds = 45 kilogr. Troy pound, livre pour les métaux précieux et en pharmacie = 12 onces = 96 drams = 288 scrupules = 5760 grains = 373 gr. Hundredweight ou quintal (abrév., cwt. = centweight), soit 4 quarters ou 112 pounds ou encore 1792 onces = 50 kilogr. 8; 1 quarter = 12 kilogr. 7. Stone (pierre), soit 8 livres pour la viande et le poisson = 3 kilogr. 629, et 14 livres pour les personnes, les grains, pommes de terre, etc. et aux courses de chevaux = 6 kilogr. 350. 2. Chemins de fer. Après la Belgique, la Grande-Bretagne est le pays d'Europe qui a relativement le plus de chemins de fer. Le réseau en compte près de 37500kilom., et il appartient surtout à 14 compagnies, dont voici la liste, d'après leur importance : Great Western, London efe North Western, Midland, North Eastern, Caledonian, Great Northern. North British, Great Eastern, Great Central, London & South Western, Lancashire & Yorkshire, South Eastern & Chatham, London Brighton & South Coast, Glasgow & South Western. XXVIII RENSEIGNEMENTS. Che^nins de fer. Les employés des chemins de fer anglais répondent poliment aux questions des passagers. Les noms des stations sont fréquem- ment difflciles à reconnaître (mais ils se trouvent aussi sur les lanternes des stations) et les conducteurs qui les crient les pronon- cent indistinctement. Les wagons sont généralement propres et com- modes; ils sont chauffés en hiver. En descendant d'un compartiment où il y a encore d'autres voyageurs, on fermera la portière et même les glaces, si on les a ouvertes. Sur toutes les lignes anglaises, on a droit à 112 livres de bagage en l'·®, 80 en 2"= et 60 en S® classe (50 Idlogr. 2, 36.3 et 27.2) et à, bien davantage sur quelques voies ferrées, mais en général on ne paye rien pour l'excédent, à moins qu'il ne soit très considérable. Pour l'intérieur du pays, le voyageur doit veiller à ce que les bagages soient bien étiquetés (labelled) pour leur destination et mis dans le bon fourgon (van), dont il prendra le numéro, parce que les com- pagnies ne garantissent pas le transport des colis à destination. Pour le continent on fait enregistrer ses bagages et l'on reçoit un bulletin, de sorte qu'on n'a plus à s'en occuper. Il est interdit aux facteurs d'accepter un pourboire, mais il est néanmoins'd'usage de leur donner 2 à 6 d. Il y a à toutes les gares une consigne qui s'appelle eloalc room où left luggage offee. On paye (d'avance) 2 d. par jour pour une malle et 1 d. pour un petit colis. Les bagages envoyés en gare doivent porter le nom du voyageur et la mention: v-till called for» (jusqu'à réquisition). Booking office signifie guichet des billets; ticket, billet; single ticket, billet simple; return ticket, billet d'aller et retour. L'indicateur le plus complet est le Bradshaw's Bailway Guide, qui paraît tous les mois et se vend 6 d. h''ABC Railway Guide est commode, parce qu'il donne les stations par ordre alphabétique et l'indication de leurs correspondances avec Londres. Chaque com- pagnie publie enfin son indicateur qui paraît plusieurs fois par an et coûte généralement 1 ou 2 d. Il est interdit de fumer sous peine d'une amende de 40 s., sauf dans les compartiments spéciaux portant la désignation «Smoking». Le dimanche, un certain nombre de trains sont supprimés (v. l'indicateur). 3. Particularités et usages. Malgré leurs idées et leurs institutions libérales, les Anglais ont conservé une originalité bien connue, qui tient en partie à leur isole- ment géographique. La domination que ce grand peuple exerce sur mer a contribué à renforcer en lui le sentiment de sa propre supé- riorité. On fera donc bien de se conformer aux mœurs du pays. En ce qui concerne la cuisine et les heures des repas dans les res- Usages. KENSEIGNEMENTS. XXIX taurants, v. p. 3 et 11-12. L'expérience apprendra d'ailleurs d'autres particularités. La société en Angleterre observe dans les relations à peu près les mêmes usages que sur le continent. Il serait donc superflu de donner ici des règles de conduite à cet égard. L'étranger de bon ton évitera facilement de blesser les convenances. On obser- vera seulement la règle d'ajouter toujours à chaque demande les mots 4- corruption du clergé. a; Richard II (1377-1399). Révolte du peuple sous Wat Tyler, he à propos de l'augmentation des impôts. Tyler est poignardé par gé William Walworth, lord-maire de Londres, pendant une entrevue et, avec le roi (p. 75). Victoire sur les Ecossais à Chevy Chase ou du Otterburn. Henri Bolingbroke, duc de Lancastre et petit-fils XXXII RENSEIGNEMENTS. Histoire d'Edouard III, fait le roi prisonnier, le laisse, dit-on, mourir de faim, au château de Pontefract, et monte sur le trône sous le nom de Henri IV. — Chaucer, le père de la poésie anglaise (m. 1400). Maison de Laneastre (1399-1461). — Henri IV (1399-1413). Soulèvement de la noblesse sous la conduite du duc de Northumber- land et de son fils, le chevaleresque Percy Hotspur. Mort de ce dernier à la défaite de Shrewsbury (1403). Henri V (1413-1422). Défaite des Français à Azincourt (1415). Le nord de la France est reconquis. Persécution des Lollards ou partisans de "VViclef (v. p. xxxi). Henri VI (1422-1461) est proclamé roi de France à Paris. Dé- faite des Anglais et reprise des possessions françaises, par Jeanne d'Arc. Guerre des Deux-Roses, entre les maisons de Laneastre (rose rouge) et d'York (rose blanche). Henri est atteint d'une maladie mentale. Richard, duc d York, arriére-petit-fils d'Edouard III, fait valoir ses prétentions au trône, s'allie à Warwick, le «faiseur de rois» et remporte la victoire de Northampton ; mais il est battu et tué à Wakefield. Son fils Edouard est nommé roi. Rébellion de Jack Cade (p. 332). Maison d'York (1461-1485). — • Edouard IV (1461-1483) rem- porte les victoires de Towton, Hedgley Moor et Hexham. Warwick prend le parti de Marguerite dAnjou et contraint le roi à s'enfuir en Hollande. Mais il revient bientôt en Angleterre, est vainqueur du parti de la rose blanche à Barnet et Tewkesbury, et fait prisonnier Henri VI, qui meurt subitement à la Tour. Le duc de Clarence, frère d'Edouard IV, est noyé, dit-on, dans un tonneau de malvoisie (1478). Edouard V (m. 1483), le jeune fils d'Edouard IV, est déclaré illégitime et assassiné avec son frère à la Tour (p. 118), par son oncle, Richard de Gloucester, qui s'empare du trône sous le nom de Richard III (1483-1485); mais il est battu et tué à Bosworth par Henri Tudor, comte de Richmond, descendant de la maison de Laneastre. Maison des Tudors (1485-1603). — Henri VII (1485-1509) épouse la fille d'Edouard IV, Elisabeth, et met ainsi un terme à la guerre des Deux-Roses. Henri VIII (1509-1547) épouse successivement Catherine d'Ara- gon, Anne Boleyn, Jeanne Seymour, Anne de Clèves, Catherine Howard et Catherine Parr. Bataille des Eperons; bataille de Flodden. L'église anglicane est séparée de l'église romaine. Sécu- larisation des couvents, persécution des catholiques. Le cardinal Wolsey et Thomas Cromwell sont les ministres tout-puissants du roi. Construction des palais royaux de Whitehall et de St. James. Edouard VI (1547-1553) introduit le culte réformé en Angleterre. Marie Tudor (1553-1558), fille de Catherine d'Aragon, fait déca- piter Lady Jane Grey, qu'Edouard VI avait désignée pour lui I I d^Angleterre. RENSEIGNEMENTS. XXXIIl a, succéder, et jeter à la Tour sa sœur consanguine Elisabeth, fille le d'Anne Boleyn. Mariage avec Philippe d'Espagne. Rétablissement de l'église romaine et persécution des protestants. Les Français )). reprennent Calais. r- Elisabeth (1558-1603). Rétablissement du culte réformé, déve- 3e loppement du commerce, supplice de Marie Stuart, reine d'Ecosse (1587) et destruction de la flotte espagnole, Vlnvineible Armada )). (1588). Publication du premier journal; création de la Compagnie )u des Indes-Orientales. Sir Francis Drake, navigateur célèbre, in- troduit la pomme de terre en Europe. Apogée de la littérature an- é- glaise -. Shakespeare,Bacon, Spenser,Jonson, Beaumont, Fletcher, %e Marlowe, Drayton. ■ re Maison des Stuarts (1603-1714). — Jacques F'" (1603-1625), ie fils de Marie Stuart. L'Ecosse est réunie à l'Angleterre (« Grande- I, Bretagne»). Influence de Buckingham, oppression du peuple, cons- ar piration des poudres (1605). tu Charles I®"^ (1625-1649) persiste dans la voie de l'absolutisme 3n où s'était engagé son père ; querelles à propos des impôts avec le Parlement qu'il dissout plusieurs fois. Tentative d'arrestation ar- n- bitraire de cinq membres de la chambre des communes (Hampden, 3k Fym, etc.). Soulèvement des presbytériens (Covenanters) en Ecosse, ir Le long Parlement. Guerre civile entre le parti du Parlement, les lu têtes rondes (en raison de la coupe de leurs cheveux), et celui de la er cour, les cavaliers. Défaite du roi par Olivier Cromwell, à Mars- )e, ton Moor et Naseby; fuite de Charles dans le camp des Ecossais, ie qxii le livrent au Parlement. Condamnation et supplice de Charles à "Whitehall (p. 170). ré République {Commonwealth; 1649-1660). — L'Ecosse se 3n soulève en faveur de Charles II, qui est battu par Cromwell à Dun- de bar et à Worcester, et forcé de fuir en France. th Olivier Cromwell (1653-1658), nommé Protecteur («lord Pro- an tector ») de la Répnblique, en relève l'éclat à l'intérieur et à l'étranger. Acte de navigation. C'est l'époque où florissaient le poète Milton, 9) le philosophe Hobbes et George Fox, le premier quaker, la Richard Cromwell (1658-1660), fils d'Olivier, son successeiu. Maison des Stuarts (1660-1688). Charles II (1660-1685) est a- rétabli par le général Monk, plus tard duc d'Albemarle. Amnistie m générale à l'exception des juges de Charles I®'", gouvernement tyran- de nique, persécution des papistes, à la suite d'une prétendue conspira- u- tion de leur part contre la vie du roi (popish plot). Vote de Vhabeas al corpus, c'est-à-dire de la loi garantissant la liberté personnelle, du Origine des partis politiques tory et whig. Butler et Dryden, îs. poètes; Locke, philosophe. •e. Jacques II (1685-1689), catholique, est détrôné par Guillaume a- d'Orange (1689). Il s'enfuit en France, où il vit jusqu'à sa mort ui (1701), à St-Germain-en-Laye, d'une pension accordée par Louis XIV. XXXIV EENSEIGNEMENTS. Sist. d'Angleterre. Maison d'Orange (1689-1702). — Guillaume III (1689-1702) ^ succède à Jacques en sa qualité d'époux de Marie II (m. 1694), fille aînée de ce monarque. Consolidation des libertés du peuple. Ba- tailles de KilliecranJcie et de la Boyne. Isaac Newton. Maison des Stuarts (1702-1714). — Anne (1702-1714), fille cadette de Jaques II, réunit définitivement l'Ecosse à l'Angleterre par la fusion des parlements de ces deux pays. L'Angleterre prend part à la guerre de la succession d'Espagne; victoires de Mari- borough à Blenheim, Ramillies, Audenarde et Malplaquet. Ac- quisition de Gibraltar et de Minorque dans la guerre de la suc- cession. Les poètes Prior, Addison, Pope, Swift et Allan Ram- say. Anne meurt sans laisser d'enfants. Maison de Hanovre (1714 à nos jours). — George I®'' (1714 -1727), descendant de Jacques I®"". Fin du soulèvement des Stuarts écrivain. en Ecosse. Robert Walpole, ministre. Daniel Defoe, George II (1727-1760). Défaite des Jacobites, soulevés en faveur du prétendant Edouard Stuart, kFalkirlc et cà Cidloden; guerre de Sept ans avec la France; alliance avec Frédéric le Grand; ministère de William Pitt, plus tard lord Chatham. Le Canada pris aux Français. Richardson, Fielding, Smollett, Sterne, écrivains; Thomson, Young, Gray, Collins, Gay, poètes; Hogarth, peintre. George III (1760-1820). Guerre de l'indépendance de l'Amé- rique; guerre contre la France. Victoires de Nelson à AbouJcir et à Trafalgar, de Wellington en Espagne et à Waterloo (1815). Pitt le jeune, premier ministre. ShMey, Keats et Btirns, poètes. George IV (1820-1830). Emancipation des catholiques. Daniel O'Connell. Participation à la délivrance de la Grèce. Victoire de Navarin. Byron, Scott, Wordsworth, Coleridge, Southey, poètes. Guillaume IV (1830-1837). Abolition de l'esclavage. Victoria (1837-1901), nièce de Guillaume IV. Suppression de l'impôt sur les céréales (1846). Guerre de Crimée (1854-1856). Sou- lèvement aux Indes (1857-1858). Occupation de l'Egypte (1882). Guerre avec les Etats indépendants de l'Afrique du Sud (1899-1902^ Peel, Rtissell, Cobden, Palmerston, Disraeli, Gladstone, Bright, hommes d'Etat. Dickens, Thackeray, Tennyson, Browning, George Eliot, Meredith, poètes et écrivains ; Macaulay, Carlyle, historiens; Darwin, naturaliste; Herbert Spencer, philosophe. Edouard VII (1901-1910). Loi d'assistance aux vieillards (1908). Union Sud-Africaine (1910). Campbell-Bannerman, Balfour, Chamberlain, Asquith, hommes d'Etat; G. B. Shaw, Barrie, auteurs dramatiques: H G. Wells, Arnold Bennett, écrivains. George V, né le 3 juin 1865, marié le 6 juillet 1893 avec Marie, princesse de Teck. * Enfants: Edouard, prince de Gralles, héritier présomptif, né le 23 juin 1894; Albert, né eu 1895; Marie, née en 1897; Henri, né en 1900; George, né en 1902 ; Jean, né en 1905. KENSEIGNEMENTS. XXXV 5. Aperçu de l'histoire de Londres. On ne saurait préciser l'époque où la tribu celtique des Bretons s'établit à l'endroit qu'occupe aujourd'hui Londres. Le nom de la ville {London, Londres) vient du latin Londinium, que lui donne déjà Tacite, et qui dérive peut-être à son tour de deux mots celtiques signifiant «place forte de l'étang». L'étang, c'étaient des et marécages l'élargissement de la Tamise, qui forme ici un coude, de sorte qu'elle est navigable. Le nom gallois de la ville était Llundain ou Caer-lvÂd, ville de Lud, ancien roi breton, qui, selon la tradition, régna immédiatement avant l'époque romaine, et que rappelle, dit- on, encore le nom de Ludgate, donné à une porte de l'ancienne près du de ville, point jonction de Ludgate Hill et de Earringdon Street. Après l'établissement des Romains dans la Grande-Bretagne, au commencement de l'ère chrétienne, Londres acquit vite de l'im- portance. Du temps de Néron (62 apr. J.-C.), c'était déjà un rendez- vous de marchands étrangers et, grâce à la Tamise, le centre d'un commerce mai'itime considérable. La ville eut beaucoup à souffrir de la lutte acharnée entre les Romains et la reine bretonne Boadicée (p. 354) et plus tard des incursions des Francs, des des Danois Scandinaves, et des Saxons, qu'attirait sa richesse déjà connue au delà des mers. Londres porta aussi, comme colonie romaine, le nom Augusta, mais elle ne fut jamais élevée au rang de muni- cipe, comme Vendamium (St. Albans) ou Ehoracum elle (York), et ne passait pas pour la capitale des possessions romaines. Au début de l'époque romaine, Londres n'était guère, sans qu'un château doute, fort défendant le pont de la Tamise; en tout cas son étendue devait être minime, car on a mis au jour dans Moor- gate Str., Bishopsgate et Smithfield des tombeaux romains à l'origine, qui, se trouvaient sûrement hors des murs. Plus la ville s'accrut tard, beaucoup et fut entourée entièrement de puissants, remparts probablement par Constantin (iv® s.). Elle s'étendait alors de l'endroit où est maintenant la Tour, jusqu'à à l'O., et de la Newgate Tamise jusqu'à la bande de terre marécageuse s'appela dans la qui suite Moorfields. Presque chaque année on met encore à jour des murs de fondation de grandes constructions ro- maines et l'on peut aussi reconnaître des d'enceinte fragments de la muraille de la même époque (p. 85, 98). Les portes de la ville romaine postérieure étaient celles de New- gate, de Bishopsgate, d'Aldgate (?), et une autre du côté du fleuve. Plus tard il est fait mention des portes dites Ludgate, Billingsgate, Dourgate, Posterngate, Aldgate, Bishopsgate, gate, Moorgate, Aldersgate Cripple- et Newgate ; noms qui se retrouvent dans presque tous ceux de rues encore existantes. De la Tour ville jusqu'à la romaine de Ludgate Londres mesurait env. 1 mille anglais de sur V2 mille de long, large de la Tamise au rempart (London "Wall). XXXVI RENSEiaNEMENTS. Histoire Les grands ouvrages des Romains, villas, bains, ponts, voies, temples et statues, furent détruits ou tombèrent en ruine après la conquête du pays par les Saxons, et Londres devint la capitale d'un de leurs royaumes. Sur les emplacements de deux des princi- paux édifices actuels, l'Abbaye de "Westminster et St-Paul, s'éle- vaient déjà au commencement du vu® s. de petites églises. Guil- laume le Conquérant maintint les fran·cMses de la ville, mais cons- truisit la Tour Blanche (p. 116), pour tenir les habitants en respect. La ville avait alors probablement de 30 à 40000 hab. La Grande Charte, arrachée en 1215 au roi Jean sans Terre, renferme, dans un chapitre spécial, la confirmation des anciens privilèges de la ville ; c'est du règne d'Edouard III (1327-1377) que date l'organisation municipale actuelle, avec le lord-maire, les aldermen et les conseillers municipaux («Common Councilmen»). Au xin® et au xiv® s., Londres fut plusieurs fois ravagée par des incendies, par la famine et par des épidémies qui enlevèrent des milliers d'habitants. L'année 1381 vit la révolte de Wat Tyler (p. xxxii). La ville eut beaucoup à souffrir de cette révolte et encore plus de celle de Jack Cade (p. 332), en 1450. Sous les règnes de Henri VIII (1509-1547) et de sa fille Marie (1551-1558), de nombreux bûchers s'élevèrent pour les hérétiques. Sous le régime plus doux d'Elisabeth (1558-1603) la capitale prouva son patriotisme en fournissant abondamment des troupes, de l'argent et des vaisseaux pour repousser l'Invincible Armada. A cotte époque, la Tour se dressait à l'extrémité E. de la capitale tandis qu'à l'O. la ville alors beaucoup plus petite de Westminster se trouvait encore à une distance considérable de Londres. Sur le Strand, qui reliait les deux villes en longeant la Tamise (p. 63), s'élevaient des châteaux de la noblesse en grand nombre, avec des jardins, qui s'éten- daient au N. jusqu'en rase campagne et au S. jusqu'aux bords du fleuve. Durant la période normande et jusqu'à l'époque des Plantagenets et à celle de la guerre des Deux-Roses, les basses classes habitaient dans de modestes maisons en bois, mais il y avait aussi beaucoup de belles de- meures des marchands et industriels, ainsi que de vastes couvents et hôpitaux. Les bords de la Tamise étaient encadrés de quais et de débarca- dèrcs. Les rues étaient encore au xvii® s. étroites, malpropres, pleines d'ornières profondes et de trous, et.les voitures n'y circulaient que pénible- ment. Toutefois à la fin du xvi»'s. on entreprit bien des améliorations, qui modifièrent peu à peu la physionomie de la capitale. Dans les guerres civiles du xvii® s., Londres, qui avait été le plus opprimée par Charles I®*", prit le parti du Parlement et vit l'exécution du roi en 1649, devant le palais de Whitehall, ainsi que la proclamation d'Olivier Cromwell comme Protecteur du royaume, en 1653. Elle fut aussi témoin, en 1660, de la restauration de Charles II. De 1664 à 1666, elle fut ravagée par la grande peste qui enleva jusqu'à 100000 personnes. Immédiatement après, en septembre 1666, survint le grand incendie (p. 111), qui détruisit plus de 13000 maisons et réduisit en cendres une grande partie de la moitié E. de la ville. Ce dernier fiéau fut relativement un bienfait pour elle, car elle fut beaucoup mieux rebâtie, bien qu'on n'ait pas re de Londres. RENSEIGNEMENTS. XXXVII exécuté tout à fait les vastes plans de Wren (p. 82). Au nombre des édifices rebâtis depuis lors se trouve la cathédrale de St-Paul. De ceux qui existaient antérieurement et qui furent épargnés, il n'y a guère à mentionner que la Tour de Londres, l'Abbaye et le palais de Westminster et l'église du Temple. Mais c'est en réalité seulement du règne d'Anne (1702-1714) que date la ville actuelle. L'biver de 1739-1740 fut remarquable par un froid excessif, qui dura de Noël à la St-Yalentin (14 février-) et durant lequel la Tamise gela au point que l'on y put tenir un marché. L'émeute provoquée en 1780 par lord Gordon, au sujet d'un acte adoucissant le sort des catholiques, mit la ville en grand danger: les prisons furent détruites, les prisonniers mis en liberté, beaucoup de maisons pillées et incendiées, et le calme ne fut rétabli que lorsqu'on eut mis à mort plusieurs centaines de criminels. Un grand nombre des plus belles rues et des plus belles cons- tractions de Londres datent de la seconde moitié du xvm® s. ; telles sont : Mansion House, Horse Guards, Somerset House et la Banque. Au XIX® s., la ville s'est développée avec une rapidité extraordinaire. L'éclairage par le gaz y fut introduit en 1807. La Monnaie, la Douane (Custom House), les ponts de Waterloo, de Londi-es et de la Tour, le palais de Buckingham, l'hôtel des Postes, le Musée Britannique, la Galerie Nationale, le palais du Parlement, les Cours de Justice, tout le quartier de Belgravia et l'extrémité de celui de West End, se sont élevés au xix® s. La création principale des quinze dernières années a été celle des chemins de fer électriques dits «Tubes» (p. 29). Enfin, dans ces derniers temps, on a modifié l'aspect du Strand, achevé la construction de la cathédrale catho- lique de Westminster, construit le ministère de la Guerre (1907) et les autres nouveaux ministères (1908) et terminé le musée de South Kensington (1909). c 6. Calendrier des fêtes anniversaires, événements sportifs, etc. On fera bien, en préparant son voyage à Londres, de tenir compte de la date des fêtes et solennités ci-après. Saison, v. p. xxv; Bank Holidays, p. xxix; emploi du temps, p. 62. Pâques 15 jours avant Pâques, concours athlétiques entre Oxford et Cambridge (v. p. 43). 2® samedi avant Pâques, régate d'Oxford et de Cam- bridge (p. 42). Mai . Fin mai. Exposition horticole au iardin du Temple (v. p. 74). Mai et juin (trois merer.). Exposition horticole au jardin botanique (v. p. 314). XXXVIII EENSEIGNEMENTS. Pentecôte Merer, et vendr. avant ou après la Pentecôte. Derby et Oaks à Epsom (v. p. 41-42). Fin mai ou commenc. de juin. Ooaching-Cluh et Four-in-hand-Club à Hyde Park (v. p. 220). Juin. . . . 3. Anniversaire de la naissance du roi; cérémonie militaire sur le Horse Guards' Parade (p. 169). Mi-juin (env. 15 j. après le Derby). Courses d'Ascot (v. p. 42). Courant de juin. Royal Military Tournament (v. p. 40). — Courses de Brighton (p. 878). Juillet . . Début de juillet. Régates de Henley (v. p. 42). — (3 j.) Match de cricket entre Oxford et Cambridge, sur le Lord's Cricket Ground (p. 315). — (quelques j. après le match précédent). Match de cricket entre Eton et Harrow (ibid.). Août . . . Début d'août. Matches de cricket à Canterbury (p. 369). — Régates à voile de Cowes (p. 391). — Courses de Brighton (p. 378). Septembre 29. Election du lord-maire; service divin à St. Lawrence Jewry (v. p. 94). Octobre . . 21. Trafalgar Day, fête de la flotte (décoration de la colonne de Nelson, p. 132). Novembre. 5. Guy Fawkes^ Day, jour commémoratif de la con- juration des poudres (p. xxxin); cortèges d'enfants dans les quartiers pauvres. 9. Lord Mayores Show (v. p. xxix). by et lie LONDRES [V. I. Arrivée. On trouvera p. 30 la liste des gares de Londres ; celles où l'on >®) arrive dans la capitale par les lignes en correspondance avec les paquebots du continent sont désignées aux routes spéciales, p. xiii à XXIV.—Aux gares de Victoria, de Holhorn Viaduct et de lÂver- pool Street, il y a, à l'arrivée des trains, des interprètes payés 9). par la compagnie et reconnaissables à leur casquette portant le mot: «Interpreter»; on peut s'adresser à eux, si l'on ne sait pas l'anglais. Voir aussi p. 35. 3t. Visite de la douane {custom house examination, v. p. xxvi). Le voyageur est tenu d'assister à la visite de ses bagages. C 'est déjà à Douvres ou à Folkestone, si l'on vient par Calais, Boulogne- sur-Mer ou Ostende, et à Queenborough ou à Folkestone, si l'on vient par Flessingue, qu'il faut se faire indiquer un wagon à desti- "1" nation de la gare où l'on veut descendre à Londres. Quand on va 't® par Calais aux gares de Charing Cross ou de Victoria, à Londres, la visite des bagages a lieu à destination; mais elle se fait k Douvres, si l'on a choisi les gares de Heme Hill, de Holhorn Viaduct ou de St-Paul. Par Boulogne-sur-Mer , visite à Charing Cross (v. p. xv). Par Ostende , la visite a lieu à destination, pour Charing Cross, mais à Douvres, pour les autres gares. Par le Havre , visite à South- ampton (v. aussi p. xviii). Par Dieppe , visite à destination, pour la gare de Victoria; à Newhaven, pour celle de London Bridge. Par Flessingue , pour la gare de Victoria, visite à destination; pour les gares de Holhorn Viaduct et de St-Paul, à la première; pour celle de Herne Hill, à Queenhorough. Par Haravich , si l'on arrive à Londres dans la sem. avant 8 h. du matin, visite à la gare de LAver- pool Street, et à Harwich, si l'on arrive plus tard ou le dimanche. —Les bagages à main sont visités au débarquement ou, par exception, dans le train (v. aussi p. xiv). On demande d'ordinaire au voyageur, selon les nouvelles lois sur l'immigration, de déclarer le but de son voyage, et parfois de justifier de ses moyens d'existence. Après la visite douanière, on fait porter ses bagages (3 à 4 d. par colis) dans un des nombreux cahs en station (tarif, v. l'append. p. 63), qu'on fera payer par le portier de l'hôtel, afin de n'être pas surfait. Bœdeker. Londres. 12» édit. \ 2 I. AEEIVEE. Lorsqu'on vient par la Tamise, la visite de la douane se fait en route, après G-ravesend (p. xvi). A l'arrivée à Londres, on remet ses bagages (6 d. par malle) à l'un des facteurs autorisés, recon- naissables à leur plaque, qui montent sur le pont. Si le bateau, au lieu d'aborder, jette l'ancre au milieu du fleuve, on ne s'adressera qu'aux bateliers autorisés, seuls astreints au tarif (.6 d. par personne et 3 d. par gros colis). Il y a toujours des agents de police au dé- barcadère. Si l'on a besoin d'un renseignement, s'adresser à un des policemen (sergents de ville), facilement reconnaissables à leur habit bleu foncé comme à leur casque en feutre noir, et qui portent au col de leur uniforme les numéros et les lettres de leur quartier. On évitera, autant que possible, de se renseigner près d'un inconnu. Se défier des pickpockets, surtout en montant en chemin de fer et en omnibus, aussi bien qu'en descendant, et partout où il y a foule. Il est d'usage, pour les piétons, de tenir la droite dans les voies fré- quentées. Eviter, le soir, les quartiers pauvres et les rues écartées. Les ADRESSES 86 trouvciit généralement dans le Kelly's Post Office Directory, volume de 3350 pages qu'on peut consulter dans les hôtels et les cafés. Il y a encore, pour le West End et les autres faubourgs, le Boyle's Court Guide, le Webster's Royal Red Book, le Royal Blue Book et le Kelly's Suburban Directory. Les adresses commerciales se trou- veut dans le CoUingridye's City Directory. II. Hôtels t. Pensions. Appartements meublés. Hôtels. — Les hôtels de premier ordre offrent naturellement tout le confort moderne: ascenseurs, chauffage central, nombreuses salles de bains, téléphone dans toutes les chambres, un orchestre particulier qui joue pendant les repas et le soir, etc. Mais même dans les maisons modestes, les chambres sont pour la plupart bien meublées, les lits propres et commodes, hes private Iwtels n'oni pas de patente pour débiter des spiritueux; toutefois, pour le confort de l'installation, beaucoup d'entre eux ne le cèdent point aux meil- leurs des autres établissements. Parfois aussi se cachent sous ce nom de simples pensions (p. 10). Les maisons de tempérance sont des maisons de second ordre et de prix modérés, que l'on peut en général recommander aux voyageurs sans prétentions (par ex., celles de Bloomsbury). Les residential hotels offrent des appartements complets meublés, avec le service; ils ont souvent un restaurant pour leurs hôtes. Au fort de la saison, il est souvent difficile de trouver à se loger à Londres et il est bon alors de retenir sa chambre d'avance par t Liste alphabétique, v. à la table, p. 400. II. HOTELS. 3 écrit. Les prix des chambres varient suivant les étages et l'on fera bien de s'en informer dès l'arrivée. En cas de séjour, on deman- dera sa note tous les deux ou trois jours, afin d'éviter des erreurs. Dans quelques maisons, les chambres se payent même pour le jour du départ, à moins qu'on ne prévienne avant midi. Si l'on séjourne, on obtient dans beaucoup d'hôtels des prix de pension (ch. et nourri- ture), qui sont naturellement plus élevés pendant la saison. Dans beaucoup d'hôtels du West End les chambres se payent aussi plus cher dans la saison. On donne toujours aux personnes mariées une chambre à un lit, à moins qu'elles n'en demandent deux expressément. Le petit déjeuner (breakfast) se compose de thé ou de café avec du pain, de la marmelade et du beurre ou une rôtie au beurre (toast), d'œufs, de viande ou de poisson au choix ; il est porté en compte au prix de 2 s. à 3 s. 6 d. Un déjeuner plus simple (plain breakfast), sans viande, poisson ni œufs, se paye généralement 1 s. à 1 s. 6 d. Presque partout, le service (attendance) et l'éclairage (light) sont compris dans le prix de la chambre, de sorte qu'on n'est pas tenu de rien donner de plus. Toutefois le valet d'hôtel (boots) et le garçon qui a servi spécialement le voyageur comptent sur un pourboire. On ne peut fumer dans la plupart des hôtels qu'au fumoir (smo- king room) et dans la salle de billard ; dans ces deux endroits, on paye comptant ses consommations. Dans certaines grandes maisons et maintes autres plus modestes, il y a encore, comme à Paris, un hall, dit lounge, lieu de réunion des hôtes, où l'on peut aussi fumer. La salle à manger s'appelle dining room {coffee room daus quelques vieilles maisons). Le vin est généralement cher (v. p. 13), mais on n'est pas tenu d'en boire, pas plus que de prendre ses repas à table d'hôte. A défaut de journaux étrangers, il y a toujours un grand choix de feuilles anglaises. Los prix indiqués ci-après permettront au voyageur de se faire une idée approximative de ses dépenses journalières dans l'hôtel choisi par lui. Le prix de la chambre s'entend d'une ch. à coucher seule ordinaire, pour une personne (single bedroom). Deux pers. habitant une même chambre (double bedroom) payent souvent beaucoup moins les relativement, tandis que meilleures chambres coûtent parfois bien Los .jalons culiers plus. parti- (sitting rooms) et les appartements entiers (suites) sont ordinaire- ment chers. Un bain chaud coûte en général 1 s., un bain froid en chambre (sponge-bath) 6 d. Le bain est parfois compris dans le prix de la chambre ou de la pension. Les prix notés ci-après pour le petit déjeuner fast), (break- le second déj. (luncheon) et le dîner (dinner) sont ceux des de table repas d'hôte. A la carte, on paye en moyenne, pour le 2 à premier repas, s. 3 s. 6 d.; pour le second, 2 s. 6 d. à 5 Les s.; pour le dîner, dep. 3 s. repas pris à la chambre coûtent davantage. Les prix de ci-dessus) pension (v. que nous donnons ici comprennent la chambre, la nourriture et le service ; de même, le prix du service est compris dans celui de la chambre. Les hôtels que nous indiquons ci-après sont groupés d'après leur situation et leurs prix, de sorte qu'on trouvera facilement à se loger, si l'on sait à peu près dans quel quartier on veut descendre. Les plus chers sont naturellement dans les quartiers fashionables du West End; on paye beaucoup moins dans Bloomsbury et dans la Cité. 1* 4 II. HOTELS. Presque toutes les stations extrêmes des grandes lignes ont des hôtels-terminus, qui appartiennent souvent aux compagnies de che- min de fer, et se recommandent surtout aux voyageurs de passage. 1, A Piccadilly et aux environs. Ces hôtels se trouvent dans le voisinage des grands parcs, St. James's Park, Green Park, Hyde Park (extrémité E.), des principaux clubs, du palais de St. James, de Burlington House (Eoyal Academy), etc. Ils les comptent quelques-unes des maisons les plus distinguées et plus chères de Londres. *Ritz Hotel (pl. E. 22 ; JF), au coin de Piccadilly et de Arling- ton Str., vue sur le Green Park, maison magnifique, avec jardin d'hiver et restaur, (p. 14; 180 ch., avec salle de h. dep. 10 s. 6 d., i®'" déj. 2 s., 2® déj., à la carte, 6, autres repas au rest, ou à la ch.). — *Claridge's (pl. R. 19 ; 7), llrook Str., près de Grosvenor Square, longtemps le premier hôt. du West End, somptueusement organisé, rest. (p. 14; ch. avec salle de h. dep. 10 s. 6 d., 2® déj. 5, dîn. avec 8.6). * — Carlton (pl. E. 26; /F), grande maison au coin de Haymarket et de Pali Mall, à la même comp. que le Eitz, avec rest. (p. 14; 250 ch. dep. 12 s. 6 d., 2® déj. 5, dîn. dep. 12. 6, soup. 6). — Piccadilly Hotel (pl. E. 22 ; 7), installé aussi très grandement, entrées dans Piccadilly et Regent Str. (ch. avec salle de h. dep. 8 s. 6.d., 1®"" déj. 2 à 3. 6, autres repas au rest. [p. 14] ou à la ch.). — *Berkeley Hotel (pl. E. 22; 7F), Piccadilly, 77, au coin de Berkeley Str., avec rest, fré- quenté (p. 14; ch. dep. 8 s. 6 d., rep. 2 à 4, 4 à 5 et 10). An N. de Piccadilly: Coburg (pl. E. 19; 7), Carlos Place, Gros- venor Square (ch. dep. 6 s., dîn. 7. 6) ; Curzon, Ourzon Str., avec restaur, (p. 14; ch. avec salle de h. dep. 6 s., dîn. 5.6, pens. dep. 12.6) ; Buckland's, Brook Str., 43, hôt. de famille de vieille réputation (ch. dep. 6 s., 1®® déj. dep. 2, 2® déj. 3, dîn. 5 à 7) ; Burlington, Cork Str., 19 (ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. 6, pens. 16; plus cher dans la saison); St. Petersburg, Grosvenor Square, North Audley Str., 16-18 (150 ch. — de 6 à 12 s., rep. 1. 6 ou 3, 3. 6 et 5. 6, pens. 12. 6 à 18. 6). Almond^s,- Clifford Str., 6. * — Brown's & St. George's Hotel, Albemarle Str. et Dover Str., maison tranquille, bonne cuisine (ch. dep. 6 s., dîn. 6); Carter's, Albemarle Str., 14 (ch. dep. 3 s., dîn. — 5 ou 7); York & Brunswick, même rue, 9 (ch. dep. 5 s., dîn. 4.6). Fleming's Hotel, Clarges Str., 41 (appart. pour 1 à 3 pers. dep. 15 s. par jour, 30 dans la saison); Washington, Curzon Str., 6, nouveau. Au S. de Piccadilly, dans JermynStr., rue parallèle à Piccadilly: n® 36, *Princes' Hotel, hôt. de famille distingué, avec restaur, (p. 14; ch. dep. 6 s., 2® déj. 4.6, dîn. 7.6 ou 10.6); n° 85, Jules, avec rest. (p. 15; ch. dep. 6 s. 6d.); n® 81, Cavendish, hôt. de famille recomm. (ch. dep. 5 s. 6 d., dîn. dep. 5, réduct. en hiver); n° 102, Morle's, avec rest. (ch. dep. 3 s. 6 d., dîn. 3.6, p. dep. 10.6); n® 55, Cox's, pour hommes seuls. — Hôtel Dieudonné, Ryder Str., 11, II. HOTELS. 5 St. James's, français, avec restaur, (p. 14; ch. dep. 6 s. 6 d., 2« déj. 3.6, dîn. 6 à 8). — Stafford Hotel, St. James's Place. — St. James's Palace Hotel, Bury Street, avec restaurant. Private Hotels: Shelvey's, Clarges Str., 6 (rep. 2 s. 6 d., 3.6 et 5, appart. [ch. à coucher, cab. de toilette, salon] dep. 7 1. 7 s. par sem.). — Paynes, Park Place, 12 (ch. 5 s., rep. 2, 3 et 5; on ne sert le 2® déj. et le dîn. qu'aux hôtes ayant salon particulier). — EarlJs Hotel, Grosvenor Street. 2. A Charing Cross, sur le Strand et aux environs. La galerie Nationale, la galerie de Portraits et la pluiJart des tliéà- tres sont dans ce quartier. *Hôtel Cecil (pl. K. 30-31; II), Victoria Embankment, maison superbe, vue sur la Tamise, entrée par le Strand, n®® 76-88; plus de 800 ch., 200 salons, grandes salles de bal et de concert, restaur, (p. 14), terrasse, etc. (ch. dep. 6 s., le^ déj. dep. 2, 2® déj. 3.6, dîn. 5). — *Savoy Hotel (pl. R. 30; II), vaste bâtiment, à côté et sur le même quai que l'hôt. Cecil, entrée dans le Savoy Court, sur le Strand (ch. dep. 12 s. 6 d., dep. 15.6 dans la saison, avec salle de b. de 18.6 et 21, 1®!' déj. 3.6, 2® déj. 5, dîn. à la carte, soup. 6; restaur., v. p. 14). — Waldorf (pl. R. 31; II), Aldwych, Strand, genre palace, 400 ch. dont 176 avec salle de b., palmarium, restaur., grill-room (p. 15; ch. dep. 4 s. 6 d., rep. 2 ou 3.6, 3.6 et 5). — H. Métropole (550 cL), H. Victoria (500 lits ; orchestre) et Grand-Hôtel (500 lits ; Trafalgar Square; rest., v. p. 15), trois importantes maisons élégam- ment installées, de Northumberland Avenue (pl. R. 26; IV), à une compagnie et dans le genre de l'hôt. Cecil (ch. dep. 5 ou 6 s., rep. 2 s. à 3 s. 6d., 3.6 et 5 à 7). Charing Cross Hotel (pl. R. 26; II, IV), à la gare de ce nom (350 ch.; rest., v. p. 15; ch. dep. 4 s. 6 d., 1®"^ déj. 2.6 à 3.6, dîn. dep. 5; pas de pourboires). — *Morley's Hotel, Trafalgar Sq., bonne maison de famille (100 lits; ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. dep. 3.6, p. dep. 13, 11.6 sans le 2® déj.). — Golden Cross Hotel, Strand, 352, en *face de la gare de Charing Cross (ch. 5 s., 1®® déj. 3 s. 6 d., dîn. 5). *Strand Palace Hotel (pl. R. 31; II), Strand, 371 (500 ch. à 6 s., avec salle de b. et 1®'^' déj.; pas de pourboires). — Strand Imperial Hotel, Strand, 144 (ch. avec salle de b. et 1®*" déj. 5 s. 6 d.). Dans les rues entre le Strand et la Tamise (pl. R. 31; II), se trouvent des hôtels paisibles et pas trop chers: Arundel Hotel, Arundel Str., 8, sur le quai (ch. et 1®"" déj. dep. 6 s., dîn. 3, p. dep. 10) ; Howard, Norfolk Str., recommandé (100 lits; ch. et 1®® déj. dep. 6 s. 6 d., dîn. 3.6, p. dep. 10.6); Loudon, Surrey Str., 24, (ch. et 1®"" déj. dep. 6 s., dîn. 3.6, p. dep. 9.6); Norfolk, Surrey Str., 30 (ch. et 1®»' déj. dep. 6 s., p. dep. 9.6) ; Adelphi, John Str. (ch. dep. 3 s. 6 d., p. dep. 31. 3 s. par scm.); Craven Hotel (pl. R. 26; IV), Craven Str. (ch. et 1«>" déj. 6 s. 6 d.). 6 II. HOTELS. Á Oovent Garden, au N. du Strand: Tavistock, Piazza, pour hommes seuls (200 lits; ch. et déj. 7 s. 6 d., 2^ déj. dep. 2.6, dîn. dep. 3; bon vin); Hummums, au même endroit (pl. E. 31, II; ch. et 1®"" déj. 5 s. 6 d.); Covent Garden, au coin de Southampton Str. (ch. dep. 6 s., dîn. 3.6, p. dep. 10). Dans le quartier de Leicester Square, au N. et près de Charing Cross, très fréquenté par les Français: Queen^s Hotel, Leicester Square (ch. dep. 5s., 2® déj. 3.6, dîn. 5; concert pend, les repas); Wedde^s, Greek Str., 13, simple. Maisons de tempérance: Buckingham, Buckingham Str., 28, au N. du Strand (ch. et 1«>^ déj. dep. 5 s., p. dep. 9.6); Shaftesbury, Great St. Andrew Str., 46 (ch. et I®"" déj. 4 s.); Opera Hotel, Bow Str., 33, Covent Garden, pour voyageurs sans prétentions (ch. 2 s. 6 d.). Se méfier en général des maisons voisines de Leicester Square, qui ne sont pas spécialement recommandées. 3. Dans Westminster et aux environs. A proximité du palais du Parlement, des ministères, de l'Abbaye, de la galerie Tate, du parc de St. James, du palais de Lambeth (sur l'autre rive), de la gare de Victoria, etc. Westminster Palace Hotel, Victoria Str., en face de l'Abbaye (pl. K. 25, IV; p. 16 ; 300 lits; ch. dep. 3 s. 6 d., 1®^ ou 2® déj. 3.6, dîn. 5, du *Hôtel pens. dep. 12.6; fréquenté par les membres Parlement); Windsor, même rue (pl. E. 25, IV; 212 lits; ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. 5, p. dep. 12). — Bucldngham Palace Hotel, grande maison. Bucking- ham Palace Gate (pl. E. 21, IV; ch. dep. 5 s. 6 d., 2® déj. 3.6, dîn. 6, p. dep. 13.6). — *Grosvenor Hotel (pl. E. 21; IV), à Victoria Station, grande maison élégante (ch. dep. 5 s. 6 d., l«i" déj. 3.6, 2® déj. 4, dîn. 6). — Goring Hotel, Ebury Str., 15, Grosvenor Gar- dens (75 ch. dep. 6 s., 2® déj. 3, dîn. 5, p. dep. 12. 6). — St. Erminis Hotel, Caxton Str. (400 ch. dep. 5 s., rep. 1.6, 3 et 5, p. dep. 10.6). Wilton Hotel, Vauxhall Bridge Eoad, entrée Wilton Eoad, 32 — (ch. dep. 3 s. 6 d., dîn. 3). 4. Dans Kensington et aux environs. Ce quartier comprend Hyde Park (West Eud), les jardins et le palais de Kensington, l'Albert Hall, le musée de South Kensington, le musée d'histoire naturelle et l'institut Impérial. *Hyde Park Hotel, Albert Gate, avec me sur le parc par der- rière (350 ch. avec salle de b. dep. 10 s. 6 d., rep. 2, 4 et 6). — *Hans Crescent Hotel, Hans Crescent, Sloane Str. (eh. dep. 6 s., dîn. 6, pens. 16). — *Cadogan Hotel, Sloane Str., 75 (ch. avec salle de b. dep. 5 s., rep. 3, 3.6 et 6); Alexandra Hotel, St. George's Place, * 16-21, Hyde Park Corner — (ch. dep. 9 s., 2® déj, 3.6, dîn. 6.6). South Kensington Hotel, Queen's Gate Terrace (200 ch. dep. 5 s., dîn. 5, p. dep. 12, 15 dans la saison). — *Royal Palace Hotel, Kensington II. HOTELS. 7 High Str., avec vue sur les jardins du palais de Kensington (350 lits; ch. dep. 4 s. 6 d., rep. 2 à 3, 3 et 5). — De Vere Hotel, De Vere G-ardens (ch. dep. 6s. Bd., 2® déj. 3, dîn. 5, p. dep. 12); Maisonnettes Hotel, au même endroit, n° 28, recomm. (ch. 4 à 8 s., appartements [suites] dep. 4L 4s. par sem., rep. 2.6, 3 et 5, p. dep. 10.6, par sem. dep. 31.13 s. 6d.); Prince of Wales Hotel, au même endroit, n" 16 (ch. dep. 6 s. 6 d., 2® déj. 2.6, dîn. 5, p. dep. 10.6). Great Western Royal Hotel, hôtel terminus de la gare de Paddington (pl. E. 11 ; ch. dep. 4 s. éd., 1®»" déj. 3, dîn. 5). —• Norfolk Square Hotel, London Str., 25, en face de la même gare (ch. et l®r déj. dep. 6 s., dîn. 4). — Bath & Cheltenham Hotel, London Str., 23, Paddington, simple. *Bailey's Hotel, en face de la gare de Gloucester Eoad (250 lits, ch. dep. 5 s.. I®'" déj. 3, dîn. 5, p. dep. 12). — Norfolk, Harrington Road (ch. dep. 5 s., dîn. 3.6, p. dep. 9). — Bolton Mansions, EoltQn Gardens West, 11 (ch. et 1«>^ déj. 5 s. 6 d., 2® déj. 2.6, dîn. 3.6, p. dep. 7). — Barkston Gardens Hotel, Barkston Gardens, 40, South Kensington. — Hôtel Vandyke, Cromwell Eoad, 51 (50 ch. de 5 à 9 s., rep. 2, 3 et 5, p. dep. 10.6). ^— Hôtel Rembrandt, Thurloe Place (ch. dep. 5 s., dîn. 5). — Park View Hotel, à la gare de Hyde Park Corner du Piccadilly Tube; Royal Court Hotel, Sloane Square, 8 (ch. 6 s., p. dep. 10). Private hotbt.s: Broadwalk, De Vere Gardens, 9-13 4s. (ch. dep. 6 d,, 2® déj. 2.6, dîn. 4, p. dep. 10.6); Hôtelimpérial, Queen's Gate, 121 (ch. dep. 4 s., 2® déj. 2, dîn. 3.6, p. dep. 45.6 par sem.); Private Residential Hotel, Queen's Gate Gardens, 37 (pens. 6 ; Worcester s.) House, au coin de Cromwell Eoad et de Courtñeld Gardens. 5. Entre Oxford Street et Regent's Park. Principale curiosité, la galerie Wallace. *Hôtel Great Central (pl.-E. 16), hôtel terminus de la de gare Marylehone, avec jardin d'hiver (700 lits; ch. dep. 4 s. 6 d., 2 rep. à 3.6, 3.6 et 5, p. à débattre). — *Langham Hotel (pl. E. 24; /), Portland Place, vaste établissement dans une situation centrale (450 lits; ch. dep. 4 s. 6 d., rep. 3, 2.6 à 4 et 5, p. 15). — Portland Hotel, Great Portland Str., 97 (ch. dep. 4 s., rep. dep. 1 s. 6 d., 2 et 3.6, p. dep. 10.6). — Marshall Thompson's Hotel, Cavendish 28. Square, — Ford's Hotel, Manchester Str., 14, Manchester Square, bonne maison de vieille réputation (ch. dep. 5 s., 2® déj. 2.6, dîn. 4.6). — Durrani's Hotel, Manchester Square! — Hôtel York, Berners Str., recommandé. — Richelieu Hotel, Oxford Str., 87, avec restaurant. Private hotels : Lancaster Gate Hotel, Lancaster 70-74 Marble Gate, ; Arch Hotel, Oxford Str., 542-548; Clifton Welbeck Str. Hotel, (p. 10 s. 6 d.); Portman Hotel, Portman Str., 26 (p. 6 s. 6 d. à 10.6); Dysart Hotel, Henrietta Str. (ch. avec salle de b. dep. 5 s.. 8 II. HOTELS. rep. 2.6, 3 et 5, p. 10.6) ; Henrietta Mansions, même rue (ch. dep. 8 s. 6 d., rep. 2, 2 et 3.6); Redbourne Hotel, Great Portland Str., 138 (ch. dep. 3 s., dîn. 3.6). 6. A Bloomsbury et aux environs. Ce district comprend les grands hôtels terminus des lignes du et beaucoup de petits hôtels et de pensions modestes. Principale curio- sité, le musée Britannique. *H. Russell (pl. E. 28), Kussell Sq., au coin de Guilford Str., grande maison, splendidement organisée, avec restaur, (p. 16), jardin d'hiver, orchestre, etc. (ch. dep. 4 s. 6 d., 1®=" déj. dep. 2, 2® déj. 3.6, dîn. 5). — *Midland Grand Hotel, St. Paneras Station (pl. B. 28), grande et belle maison de style goth., sur les plans de G.-G. Scott et l'un des meilleurs hôtels terminus (400 lits ; ch. dep. 4 s., 1®® déj. 3, dîn. 5, p. dep. 12). — Euston Hotel, Euston Station (pl. B. 24-28; 300 ch. dep. 5 s., rep. 3, 3 et 5). — Great Northern Railway Hotel, King's Cross Station (pl. B. 31-32 ; ch. dep. 4 s., dîn. dep. 3). — Imperial Hotel, Kussell Square, grand établissement avec jardin d'hiver, bon (350 ch.; ch. et 1®® déj. dep. 5 s., 2® déj. 2, dîn. 3); ^Bedford Hotel, Southampton Eow, 93 (ch. dep. 3 s., 2® déj. 2, dîn. 3, pens. 8); Endsleigh Palace Hotel, Endsleigh Gardens. A High Holborn; First Avenue Hotel (pl. E. 32; II), grande maison avec restaur, (p. 16), recomm. (300 lits; ch. dep. 5 s., rep. 3, 2.6 et 5 ou 2.6 dans le grill-room) ; Inns of Court Hotel (pl. E. 32 ; II), aussi une grande maison, avec une autre entrée Lincoln's Inn-Eields, recomm. (restaur., p. 16; ch. dep. 4 s., rep. 3, 2.6 et 3.6 à 5, pens, dep. 10.6). A Tottenham Court Eoad: The Horseshoe (pl. E. 28; I), n® 264 (restaur., p. 16 ; ch. dep. 3 s., 2® déj. 2, dîn. 2.6) et The Bedford Head, n® 235 (ch. et 1®"^ déj. 5 s., dîn. 3), très fréquentés par les commerçants. Private hotels: Hôtel Gwalia, Upper "VVoburn Place; Hôtel New York, Great Eussell Street, 107 (25 ch. à 5 s. avec 1®® déj., 2® déj. 2, dîn. 3, pens. 8 à 10; allem.); Avondale House, Tavistock Place, 1 (ch. avec l®'" déj. dep. 4 s. 6 d., dîn. 2.6, p. dep. 2 1. 2 s. par sem.); Woodstock House, Euston Square, 8, recomm. (ch. et l®®déj. dep. 4 s., dîn. 2.6, p. dep. 6.6). Maisons de tempérance: West Central Hotel, Southampton Eow, 75-81 et 97-105, bon (ch. dep. 3 s., rep. 2, 2 et 3, p. sans 2® déj. dep. 8); Kingsley Hotel, Hart Str., 36, Bloomsbury Square, bon (ch. 3 s. à 5.6, p. 8.6 à 10.6); Thackeray Hotel, Great Eussell Str., au même propriétaire, bon (ch. de 3 s. 6 d. à 4, rep. 2, 2 et 3, p. s. le 2® déj. dep. 8.6); Esmond Hotel, Montague Str., 1. — Ivanhoe Hotel, Bloomsbury Str., Kenilworth Hotel, Great Eussell Str., Waverley íZbíeZ, Southampton Eow, 132, trois maisons bien ins- tallées et au même propriétaire (ch. avec salle de b. et 1®'" déj. 5 s.); Wohurn House Hotel, Upper Woburn Place, 12 (ch. et 1®'^' déj. dep. II. HOTELS. 9 5 s., 2e déj. 1.6, din. 2.6, p. dep. 7 s. sans le 2® déj.); Bloomsbury Hotel, Queen Square, 31 (ch. dep. 2 s., p. dep. 8); Johnstone's Hotel, Euston Square, 70 (ch. dep. 2 s. 6 d., le>- déj. 2). — Mann's Hotel, Torrington Square, 48 (ch. et l®'" déj. dep. 3 s. 6 d.; très fréquenté par les végétariens). — Morton Hotel, Wohurn Place, 2 (ch. dep. 3 s., dîn. 2.6., p. dep. 8). — Suttie's Hotel, Bedford Pl., 24-27, Russell Sq. (ch. dep. 2 s. 6 d., fer déj. 2, dîn. 2.6, p. dep. 6). — Bonnington Hotel, Southampton Row. — Grafton Hotel, Tottenham Court Road. Hôtel Israélite: Cohurn Hotel, Endsleigh Gardens, 9 (ch. dep. 3 s., 1®"" déj. 2, dîn. 2.6, p. dep. 7.6). 7. Dans la Cité. Les maisons ci-après sont bien situées pour les voyageurs de commerce et aussi à proximité de curiosités comme St-Paul, le G-uildhall, la Tour, St-Bartbélemy et la Chartreuse; celles de Fleet Str. se trouvent près des Inus of Court et des Cours de Justice. *De Eeyser'S Royal Hotel, quai Victoria, Blackfriars (pl. R. 35; H), bien situé, avec grande salle en marbre et restaur, (p. 16; 350 ch. dep. 6 s. 6 d., 1®"" déj. 1.6, 2® déj. 2.6 à 3.6, dîn. 5, pens. dep. 13.6). Cannon Street Hotel (pl. R. 39; III), *Holborn Viaduct Hotel (pl. R. 35, II; ch. dep. 5 s., rep. 3, 3.6 et 5, p. dep. 12), *Great Eastern Hotel (pl. R. 44, ///; ch. dep. 4 s. 6 d., rep. 3, 3.6 et 5), trois grands hôtels-terminus. Manchester Hotel, Aldersgate Str., 136-145 (ch. et l®rdéj. dep. 5 s. 6 d., 2® déj. 2.6, dîn. 3.6). — Backer's Hotel, Finsbury Sq., 25 (ch. 3 à 4s., 1®!' déj. 2, dîn. 3; allem.); Bohn's, Circus, 6, Minories. — Armfield's Hotel, South Place, Finsbury (ch. avec salle de b. et 1®'' déj. dep. 5 s. 6 d., dîn. 3). Dans Fleet Str.: n® 162, Anderton's Hotel (ch. et 1®'' déj. dep. 5 s. 6 d., 2® déj. 2, dîn. 3.6, p. dep. 10.6); *Salisbîiry Hotel, Salis- bury Square, Fleet Str. (ch. dep. 4 s., rep. 3, 3 et 3.6). Dans Alugate: Three Nuns Hotel (ch. 3 s. 6 d.). Sur le Charterhouse S quare (pl. R. 40; II), dans un quartier paisible. Charterhouse Hotel (ch. avec salle de b. dep. 3 s. 6 d., 2® déj. 1.6, dîn. 2.6), M aisons de tempérance: de la Devonshire House, Bishopsgate, 136, près gare de Liverpool Str. (ch. dep. 3 s. 6 d., rep. 2.6, 2.6 et 3). — Wild's Hotel, Ludgate Hill, 30-40 (ch. dep. 2 s. 6 d., l®i" déj. 2). 8. Au sud de la Tamise. Il n'y a que peu d'hôtels importants sur la rive dr. Ni la gare de London Bridge, ni celle de Waterloo n'ont d'hôtels-terrninus. Bridge House Hotel, Borough High Str., 4, London Bridge (pi. R. 42, III; ch. dep. 4 s. 6d., 1®"" déj. 2 et 3.6, dîn. 2.6 à 5). — York Hotel, au coin de Waterloo Road et de York Road, près de la gare de Waterloo (pl. R. 30; ch. dep. 3 s. 6d., avec 1®'" déj. dep. 4.6); 10 II. PENSIONS. Waterloo Hotel, York Road, 2-16, Waterloo (ch. dep. 3 s. 6 d.). — George Inn Hotel, Borough High Street, 77, vieil hot. de voituriers, les très simple (ch. 2 s. 9 d., 1<^'" déj. 1 à 2). — *Queen^s Hotel, Upper mail Norwood, près du Palais de Cristal, dans un joli site, avec grand sons jardin (ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. 5 s., p. dep. 9 en hiver et 10.6 en été). Apc trou loca Pensions. — On loge un peu meilleur marché que dans les hôtels dans les maisons appelées hoarding houses, sorte de pensions où l'on peut aussi j prendre ses repas (1®'" et 2® déj., dîn. et thé du ) soir), le tout pour 30 à 40 s. et plus par semaine. On y vit comme ^ en famille, avec le propriétaire de la maison et les autres pension- naires. Ces maisons conviennent aussi pour un court séjour, mais il faut prévenir quand on prend en ville le 2® déj. Ce repas est souvent compté en plus, ainsi que l'éclairage, le chauffage, le nette- vage des chaussures et les bains; on en conviendra à l'avance. Re- commandons entre autres: ^"Drix , Dans Kensington et Baku's Coukt: Miss Edwards, Longridge Road, 44 (11. 7 s. à 2 1. 2 s. par som.); Eutland Private Hotel, De Vero Gardens, 29 Le ( (dep. 7 s. 6 d. par j. et 42 s. par sein.); Mrs. McDowell, Templeton Pl., 5 auSS (dep. 7 s. 6 d. par j. et 35s. par sem.); Loftus, Nevern Place, 21 (6s. Bd. à 10 s. par j., 11. 11 s. 6 d. à 21. 12 s. 6 d. par sem.); Como House, Neven ^ Place, 23 (dep. 6 s. par j. et 11. 11 s. 6 d. par sem.); Mrs. Aspinall, Orom- deje well Road, 253; Knaresborough House, Collingham Pl., Cromwell Road; ñ,un Mrs. Gerling, Belgrave Road, 92 (dep. 31 s. 6 d. par sem.) ; Mrs. Fulford Brown, Earl's Court Square, 51 (42 s. par sem.); C. Parkinson, Sinclair Road, 83, West Kensington (35 s. par semaine). lo d Dans Bayswater et Notting Hill: Mrs. Davies, Lancaster Str., 6 (6 8. 6 d. à 12 s. 6 d. par j. et dep. 35 s. par sem.); Mrs. Craston, Talhot x - Road, 8 (dep. 5 s. 6 o. par j. et 25 s. par sem.); Ilchester Mansions, II- Chester Gardens, 1-3; Miss Walker, Ladbroke Square, 2 et 3; Mrs. Cooper, (6 d. Kensington Gardens, Square, 28; Miss Grey, Colville Terrace, 40 (dep. 5 s. par j. et 31 s. 6 d. par sem.); Mrs. Batid, Elgin Crescent, 71 (28 à utid: 35 s. par sem.); 3Irs. Beaver, Leinster Square, 28 (4 s. 6 d. à 5 s. par j.). cher Entre Oxford Street et Regent's Park: Sedeóle, Duchess Str., 10 colic (7 à 9 s. par j. et 2 1. 2 s. à 3 1. 13 s. 6 d. par sem.) ; Mrs. Withey, Duchess flani Str., 8; Miss Robertson, Dorset Square, 32 (5 à io s. par j.); Durrans, chau Cornwall Terrace, 1; Osnaburgh Hotise, Osnaburgh Str., Regent's Park à hh (7 s. 6 d. par jour). laun _ Dans le voisinage du musée Britannique: White Hall Residential Hotels, Bloomsbury Square, 9, et d'autres à proximité (6 à 8 s. par j.); meu Mrs. Ivens Blue, Queen Square, 30 (dep. 30 s. par sem.); Washington imp( House, Queen Square, 22 (25 à 35 s.). Sur la Upper Woburn Place: Misses enco Wright, n" 15 (6 à 8 s. par j.); Gleti Devon, n" 16 (dep. 30 s. par sem.); naît Miss Jones, no24; Mrs. Bowen, n» 7 (6 à 8 s.). Wohurn Place: Miss Lot, uo 11 (dep. 5 s. 6 d. ¡¡ar j.); Mrs. Francis, n» 12 (5 à 8 s.). Upper Bedford Place: 3Irs. Henning, u" 4; Mrs. Risby Dixson, n» 29; Manhattan, n» 53 (5 à 10 s. par j.); Thirlmere, n® 52 (7 à 9 s. par j.). Bedford Place: Lei- J] cester House, n»® 5-6 (ch. et 1®'' déj. dep. 4 s. 6 d.); Carlton Mansion, n® 10; Miss Smith, n® 30; Ms. Snéll, n® 21 (6 s. à 7.6 par j., 42 à 52 s. par sem.); Mrs. Wood, n® 8; Redcourt Residential Hotel, n®® 18-20 (35 à OB' s. par sem.) ; Abbot, Montague Str., 10 (dep. 35 s.); Amherley, Tavistock Square, 39 lent (35 à 63 s.). Torrington Square: 3Irs. Cory, no23; Mrs. James, n®57. Gower Str.: Mrs. Mason, n® 80 (dep. 6 s. 6 d. par j. et 35 s. par sem.); , Mrs. Salmon, n® 78; Mrs. Mills, n®® 128-132 (.30 s. par sem.). II. APPAETEMENTS MEUBLÉS. 11 ). — Appartements meublés. — On est plus Indépendant dans iers, les appartements meublés, qu'on trouve partout à louer à la se- pper maine, mais la vie n'y est pas moins chère. Les fenêtres des mai- rand sons où il y en a ont d'ordinaire un écriteau avec l'inscription: été). Apartments ou Furnished Apartments, mais le mieux pour en trouver est de s'adresser à un «house agent» dans une agence de location ou de faire paraître une annonce dans les journaux. (Pour les residential hotels, v. p. 2.) — C'est naturellement dans le "West '. End que ces logements, ainsi que les hôtels, sont le plus cher (2 à 1 15 1. par semaine), surtout dans les rues aboutissant à Piccadilly ^ ^ (Dover Str., Half Moon Str., Clarges Str., Duke Str., Sackville Str.) et à St. James's Str. (Jermyn Str,, Eiiry Str., King Str.). Ils sont ' . moins coûteux dans les parties éloignées du West End, les rues qui s'ouvrent dans Oxford Str. et sur le Strand. Aux environs du musée Britannique (Bloomsbury), on paye 15 à 21 s. par semaine pour une chambre; 1®"" déj. 1 s. par jour. Dans les faubourgs, les prix sont encore meilleur marché et varient selon l'emplacement; ^ en tout cas, on ne saurait se bien loger à moins de 10 s. par sem. — s,' 29 Le chauffage et l'éclairage se payent d'ordinaire en sus; quelquefois 'l-j 5 aussi le nettoyage des chaussures et la literie. On fera bien ses ■Verii conventions d'avance. Les logeurs servent, si on le désire, le premier ¡rom- déjeuner (p. 3) et le thé du soir. On prendra le second déjeuner ,oad; (lunch ou luncheon) dans nn café, un tea room (p. 18), une pâtis- daii (pastrycook''s shop) ou chez un marchand d'huîtres (p. 17) et le dîner (dinner) au restaurant, l'-i 6 Le service est compris, en général, dans le prix de la nourriture et du loyer, toutefois il est d'usage de donner un petit pourboire '■>per, (6 d. à 1 s. par sem.). (dep. Linge. •— Voici quelques termes anglais pour le linge de corps ou 28 à underclothing: shirt, chemise d'iiomme; linen, cotton, flannel shirt, r j.). chemise de toile, de coton, de flanelle; chemise, chemise de femme; M fl) collar, col; cup's, manchettes; dra^uers, caleçon; vest (flannel), gilet (de ihess flanelle); petticoat, jupon; a pair of stockings, une paire de has; sock, •ans, chaussette ; handkerchief, mouchoir de poche. Washing list, note de linge Park à blanchir; send to the wash, donner à blanchir; to be returned, à livrer; laundress, hlanchissense. ntial On gardera l'argent et les valeurs dans sa malle, les serrures des j-); meubles des hôtels n'étant pas toujours suffisamment sûres. Les valeurs gton importantes doivent être remises, contre reçu, au maître d'hôtel, on mienx isses encore à un banquier. Dans les appartements meublés, dont on ne con- m.); naîtra pas bien le propriétaire, on sera très prudent à cet égard. Lot, ford 10 53 III. Restaurants. Marchands d'huîtres. m.); par La cuisine anglaise possède deux grands avantages dans l'excel- e, 39 ; lente qualité des viandes, toujours cuites à point dans les bonnes maisons, et dans la qualité et le bon marché du poisson de mer et j des mollusques; elle tire un moins bon parti des potages, légumes 12 III. RESTAURANTS. et pâtes ; sa caractéristique est la simplicité dans la préparation des mets. Les restaurants de premier ordre ont en général une cuisine française. Ils sont chers, mais on est sûr d'avoir quelque chose de bon, quel que soit le plat du menu sur lequel on fixe son choix. Une portion suifit généralement pour deux personnes (se renseigner auprès du garçon). Dans les grands restaurants, on dîne entre 6 et 9 h. du s.; ils ferment au plus tard à minuit (à minuit le sam. et à 11 h. le dim.). La table d'hôte de la plupart des grands hôtels est accessible aussi aux personnes étrangères à la maison (v. p. 15, 16). Les établisse- ments de second ordre servent d'ordinaire, de midi ou de 1 h. à 5 h. ou 6 h., un «.dinner from the joint-» (viande, légumes et fromage). Chacun peut se faire servir An joint (rôti) selon son appétit, car on n'en paye pas davantage. Les grill rooms sont des locaux où l'on sert de la viande cuite sur le gril. Beaucoup de restaurants, notam- ment dans la Cité, offrent, entre 11 h. et 3 h., un déj. composé d'un morceau de viande avec légumes (« snacks»), que l'on prend dans le luncheon-bar, debout ou assis sur un haut tabouret. On peut aussi trouver un déjeuner léger dans les cafés et la plupart des maisons de thé mentionnées p. 18. Nombre de grandes maisons de confec- tion ont des salles de thé ou de lunch pour les dames. Dans la Cité, ces divers établissements sont fermés le soir. Menu (MU of fare). 1. Soups (potages). 3. Shellfish (crustacés). Broth, M-oioti ou gravy soup, bouil- Crayfish, écrevisse. Ion. Lobster, homard. Mock-tuHle soup, imitation de po- Shrimp, crevette. tage à la tortue. huître. Mulligatawny, potage hindou Oyster, as- saisonné de «curry». Ox-tail soup, potage à la queue de 4. Meat et joint (viandes et rôtis). ^ bœuf, très épicé. Bacon, lard. Vermicelli soup, potage au vermi- Beefsteak, rumpstedk, roastbeef, celle. bifteck, rosbif; weU done, bien underdone, saignant. 2. Fish (poissons). cuit; Irish stew, sorte de ragoût de mou- Anchóvy, anchois. 1 ton avec des pommes de terre et Bass, bar ou bars (vulgairement I des oignons. loup de mer). Kidneys, rognons. Bloater, hareng saur ou fumé. Mutton chops, côtelettes de mouton. Carp, carpe. Roast lamb, rôti d'agneau. Cod, morue. Roast pork, rôti de porc. Haddock, églefin (sorte de morue). Roast veal, rôti de veau. Herring, hareng. Sirloin, longe. Mackerel, maquereau. Sweetbread, ris de veau. Salmon, saumon. Sole, sole. Trout, truite. 6. Poultry (volaille). Turbot, turbot. Chicken, fowl, poule. Whitebait, ablette. ¡ Duck, canard, Whiting, merlan. i Goose, oie. III. RESTAURANTS. 13 Pigeon, pigeon. 8. Sweets (mets sucrés). Turkey, dindon. Apple, cherry, currant, gooseberry, rhubarb pie ou tart, tarte aux 6. Game (gibier). pommes, aux cerises, aux cassis, aux Grouse, petit coq de bruyère. groseilles, à la rhubarbe. Jugged hare, civet de lièvre. 9. Dessert Partridge, perdrix. (dessert). Pheasant, faisan. Almonds, amandes. Rabbit, lapin. Apple, pomme. Snipe, bécasse. Banana, banane. Venison, rôti de chevreuil. Biscuit, biscuit. Cake, gâteau. Figs, 7. figues. Vegetables (légumes). Fruit, fruits. Asparagus, asperge. Grapes, raisins. Brussels sprouts, choux de Bruxel- Melon, melon. les. Nuts, noisettes. Cabbage, chou. Orange, orange. Carrots, carottes. Peach, pêche. Caidiflower, chou-fleur. Pear, poire. French beans, haricots verts. Pine-apple, ananas. llushrooms, champignons. Raisins, raisin. Onions, oignons. Strawberries, fraises. Peas, petits pois. Walmits, noix. Pickles, cornichons, etc. (en con- serve). 10. Cheese (fromage). Potatoes, pommes de terre {mashed Cheshire ou Chester, Chester. p., purée de pommes de terre). Cheddar, Stilton. Spinach, épinards. Cream cheese, fromage à la Tomatoes, tomates. crème. Turnips, navets. Welsh rabbit, rôtie au fromage. Comme pourboire au garçon (waiter), on donnera env. 1 d. par chaque shilling de dépense, mais rarement plus de 6 d. On donne quelque chose même si le service est déjà porté en compte. Dans les restaurants distingués, on compte d'ordinaire, outre les prix indiqués par nous, 3 d. à 1 s. pour le «couvert» ou comme «tahle-money». La BIÈRE {«aie», «stout») est la boisson habituelle dans les restaurants. On la sert en pmte («pint», litre). Le «poi'ter» est une bière meilleure et plus forte (4 à 6 d.). On trouve aussi dans presque tous les grands restaurants de bonne bière allemande, de 3 à 6 d. le verre. Le bon vin est cher en Angleterre. Claret est le nom anglais du bordeaux. C'est le vin dont on boit le plus avec le champagne. Mais on trouve aussi dans la plupart des restaurants du sherry et du port (porto), ainsi que du hack ou vin du Rhin. Quelques restaur, italiens ont de bons vins d'Italie. L'expression «wine table d'hôte» veut dire qu'on s'en rapporte au restaurateur pour le choix des vins (quelques verres de différents crus). Les hommes peuvent prendre debout un verre de bière dans les public houses, où la soclété est fort mêlée (de préférence dans le private ou saloon bar qui a une entrée particulière). Bitter, mild ou le mélange des deux, stout ou stout et aie mélangés («half and 14 III. RESTAURANTS. half») s'y vendent indifféremment 6 à 8 d. le «quart» ou les 2 pintes (1 litre 136) et d. le verre ou la Ya pinte. On trouve aussi du vin dans ces maisons, mais nous ne saurions le recommander. — Débits de vin (vAne stores): Bodega Co. (Glasshouse Str., 42, Re- / gentStr. ; Bedford Str., 2, Strand; Mill Str., 5, Hanover Square ; Fleet Str., 15, et plusieurs dans la Cité), où le verre de vin coûte 3 à 6 d., la pinte de claret ou de hock 8 d. à 1 s. 6 d. ; Short's (Strand, 333; High Holborn, 309; St. Paul's Churchyard, 48, etc.); Henekey's (High Holborn, 22; Strand, 354). Restaurants du West End. Etablissements distingués, de tout premier ordre, où l'on dîne en tenue de soirée; *Ritz Hotel (p. 4), Piecadilly (déj. 6 s., din. à la carte dep. 10 s. 6 d. env.); -Carlton Hotel (p. 4), avec jardin d'hiver (souper après le théâtre, 6 s.); *Piccadilly Hotel (p. 4; au restaur., entrée par Regent Str., déj. 5 s. 6 d., soup. 5 s.; au grill- room, entrée par Piecadilly, déj. 4, sonp. 3.6; terrasse; thé l'après- midi); *Claridge's Hotel (p. 4), avec orchestre durant le thé (4 h. à 6 h.) dans la cour centrale, et le soir (7 h. à 9 h. 1/2) restaurant; *Hôtel Cecil (p. 5; déj. 5s., dîn. 7.6 à 10.6, sonp. 5; orchestre); *Savoy Hotel (p. 5; déj. 5 s., dîn. à la carte, sonp. 6); ^Princes' Restaurant (p. 4), Piecadilly, 190 (déj. 4 s. 6 d., dîn. 10.6, sonp. 5; bon orchestre; grill-room); *Berkeley Hotel (p. 4; déj. 5 s., dîn. 7.6 à 10.6, pas de sonp.; cuisine française); *Dieudonné (p. 4; déj. 4 s., dîn. 7.6 à 10, sonp. 4.6). Plusieurs des restaurants ci-après sont presque aussi bons que ceux que nous venons de nommer. Piccadilly, Regent Street et environs: *Trocadero, an coin de Great AVindmill Str. et de Shaftesbury Avenue (déj. ou soup. 3 s. 6 d., dîn. 5, 7.6 et 10.6). — *The Criterion, Piecadilly Circus, local décoré de peintures d'artistes connus (dîn. dans le hall de marbre 3 s. 6 d. ou 5, déj. 2.6, soup. 2.6 et 3.6; dans l'East Room, dîn. 10.6, ou à la carte; «dinner from the joint», au grill-room, 2.6), avec bar américain et café (entrée Jermyn Str., p. 18). — Tht Monico, Shaftesbury Avenue, 19, au 1®'" (déj. 3 s., dîn. 5 on 7.6; grill-room au rez-de-chaussée, dîn. 2.6 ; débit de bière an sous-sol, entrée Picea- dilly Circus). Hôtel Curzon (p. 4), Bolton Str., 23 (déj. 3 s. 6 d., dîn. 5.6). — * Grand Café Royal, Regent Str., 68 (déj. 2 s. 6 d. au café et 4 s. * au rest., autres repas à la carte); Imperial, Regent Str., 60-62; ^Blanchard's. Beak Str., Regent Str.; Verrey, Regent Str., 229 (cuisine française; café, v. p. 18); Pankow, Hanover Str., 31, Re- gent Str. (huîtres); Stewart, Old Bond Str., 50, aussi pour dames seules; Quadrant, Regent Str., 109 (déj. ou soup. 1 s. 6d., dîn. 2.6; italien). III. RESTAURANTS. 15 HatclieWs, Piccadilly, 67 a (déj. 2 s. 6 d., din. ou soup. 3.6) ; The Popular Café, Piccadilly, 201, avec salou de thé (déj. Is. 6d. et 2.6, din. 2.6 et 3.6, soup. 1.6; pas de pourb.). — Blenheim New Café, Bond Str., 94, prix analogues. — Capitol, Regent Str., 1. Au sud de Piccadilly , dans Jermyn Str.: *Jules, n® 85 (p. 4; déj. 4 s., dîn. 7.6; din. avant le théâtre ou «playgoers' dinner» Les 5.6); Lauriers, n" 27 (déj. 2 s. 6 d., dîn. avant le théâtre 3.6) ; Morle's, n" 102 (p. 4) ; Hôtel Cavendish, n® 81 (déj. 2 s. 6 d., dîn. 3.6). — *Pall Mail, Haymarket, 9, avec grill-room (dîn. 5 s. 6 d., soup. 3 s. 6 d.). Charing Cross, Strand et environs : Wàldoo'f Hotel, Aldwych (p. 5; thé l'après-midi, 1 s.). * — Romano, Strand, 399 (déj. 2 s. 6 d., dîn. 5.6 et 7.6, soup. 5; au grill-room du sous-sol, déj. 1 s. 6 d., dîn. 2.6); *Gatti's Restaurant S Café, Strand, 436 et Adelaide Str., avec une 3® entrée par la King William Str., pas cher (v. p. 18) ; Colonnade, Strand, 166 (déj. 2 s., dîn. 3, à la carte au rez- de-chaussée). — Charing Cross Station Restaurant (déj. 3 dîn. s., 3.6). — '^Simpson's Tavern, Strand, 100-102 («dinner from the joint» [v. p. 12] 2 s. 9 d., fish-dinner 3.6; salle pour dames; café au sous-sol). — Tavistock Hotel Restaurant, Piazza, Covent Garden. — Ship Tavern, Charing Cross, 45, sans prétentions (déj. 2 s., dîn. 2.6 à 3, soup. 2). — On peut, même sans y habiter, prendre ses repas aux hôtels Victoria et Métropole et au Grand-Hôtel (p. 5), qui a aussi un buffet et un excellent grill-room; entrée par le Strand (déj. 2 s. 6 d.). Leicester Square et environs. Sono. Leicester Sq. : Queen^s Hot. (p. 6) ; Grand Hôtel de l'Europe, n®s 10-15, avec café et brasserie au rez-de-chaussée (déj., au 1®'" 3 s., dîn. 5) ; Monte- Carlo Restaurará, n° 2 (à la carte) ; Cavour, n® 20 (dîn. 3 s.). — *Kettner's, Church Str., 28-31 (déj. 3 s. 6 d., dîn. 5 et 7.6 ; maison française) ; *Hôtel de Florence, Rupert Str., 57 1 (déj. s. 6 d. et 2.6, dîn. 3 et 5, soup. 2 et 3 ; ital.) ; Maxim's, Wardour Str., 30 (déj. 2 s. 6 d., dîii. 3.6 et 5, soup. 3.6); Coventry, Rupert Str., 7 (déj. 2 s., dîn. 3.6 et 5), avec brasserie au sous-sol (p. 17); Previtali, Arundell Str., Coventry Str. (déj. 2 s. 6 d., dîn. 3.6 et * 5) ; Villa Villa, Gerrard Str., 37 (déj. 1 s. 6 d., dîn. 2.6, soup. 2). — Scott (v. p. 17); *The Corner House, Coventry Str., 7; West End, Arundell Str. (dîn. 2 s. 6 d.) ; Garrick, Green Str., 11 ; Hôtel d'Italie (Molinari), Old Compton Str., 52, Sobo (dîn. 2 s. 6 d. ; ital.) ; Rendez- vous, Dean Str., 44; Guermani, Dean Str., 52 (dîn. 2 s.); Pinoli, Wardour Str., 17 (dîn. 2 s.; ital.); Pecorini, Frith Str., 19; * Old Roche, Compton Str., 16 (déj. ou dîn. 1 s. 9 d.). Au Petit Riche, Old Compton Str., 44, Restaurant des Gourmets, Lisle Str., 48, près de Wardour Str., trois maisons françaises. 11 y a dans Sobo beau- coup d'autres restaurants étrangers bon marché. 16 III. RESTAURANTS. Holborn, Oxford Street et enviroRS : *Holborn Restaurant (pi. R. 32; //), High Holborn, 218, au coin de Kingsway, grand et somptueux local, avec grill-room, luncheon-buffets, etc. (din. dans le «grand salon» de 6 h. à 9 h., avec concert, 8 s., déj. 2.6 ; «grilled dinner » dans le grill-room pour dames 2.6; soup. 2.6). — Connaught Rooms, Great Queen Str., Kingsway (déj. 2 s., dîn. 3.6). — Rolls Restaurant, dans l'Inns of Court Hotel (p. 8; 2® déj. 1 s.); First Avenue Hotel (p. 8), table d'hôte (5 s.), restaur., grill-room et luncheon-buffet; Spiers & Pond's Buffet, Holborn Yiaduct Station; Vienna Café (p. 18), près du musée Britannique (à la carte; cuisine allem. et autrich.). — *Mid- land Grand Hotel (p. 8), à la gare St. Paneras. — *Pagani, Great Portland Str., 42; *Hôtel Russell Restaurant (p. 8), Russell Sq. (dîn. 6 s.; table d'hôte aussi pour les étrangers à l'hôtel); Imperial Hotel (p. 8) ; *Frascati, Oxford Str., 26-32, grand établissement avec restaur, (p. 17), café (p. 18) et grill-room (déj. 2 s. 6 d., dîn. 5, soup. 3) ; The Horseshoe (p. 8), Tottenham Court Road, 264-267, près du musée Britannique, avec luncheon-bar et grill-room (déj. 2 s. 6 d.); Circus Restaurant, Oxford Str., 213; Star and Garter, New Oxford Str., 98 (déj. 1 s. 6 d., dîn. 2). — *Buszard (pâtisserie), Oxford Str., 19'7, recommandable pour dames seules; fermé le soir. * WharneclijfeRestaurant, dépendant de VHôtel Great Central (p. 7) ; grill-room avec entrée particulière sur la Harewood Av. ; table d'hôte accessible aux étrangers à l'hôtel. Westminster: Westminster Palace Hotel Restaurant (p. 6), Caxton House, tous deux Tothill Str. * — Victoria Station Restau- rant (déj. ou soup. 2 s., dîn. 3). — Overton, Victoria Buildings, 4, en face de la gare de Victoria (fish-dinners) ; Continental, AVilton Road, 7, gare de Victoria. Kensington: Hyde Park Hotel (p. 6), avec grill-room, Hans Crescent Hotel (p. 6), Bolton Mansions Hotel (p. 7), Bailey's Hotel (p. 7 ; concert pend, le repas, les mardi, jeudi et dim.). Bark- ston Gardens Hotel et d'autres rest, des hôtels ment. p. 6 et 7. — Restaurant du South Kensington Museum (p. 238). — Antonelli, Kensington Street. Restaurants de la Cité. Fleet Street (pl. R. 35; H): *Old Cheshire Cheese (local an- cien, v. p. 67), Wine Office Court, 16, entrée Fleet Str., 145 (côte- lettes, biftecks, etc.; beefsteak-pudding les merer, et sani., 2 s.). — The Cock, Fleet Str., 22, qui a le mobilier de l'Old Cock Tavern, démolie en 1886 (côtelettes, biftecks, etc.; bonne bière anglaise). — *The Rainbow, Fleet Str., 15 («dinner from the joint», v. p. 12, côtelettes, biftecks, etc.). Près de St-Paul (pl. R. 39; II, III) : *De Keyser's Royal Hotel (p. 9), Blackfriars; Spiers & Pond's Rest., gare de Ludgate Hill. III. RESTAURANTS. 17 Cheapside (pi. R. 39 ; III) : 94, Bead's, pas cher ; 27, Queen Anne (dîn. 2 s. 6 d.) ; 158, Sweeting's (poisson) ; 66, Ti^n. — Gruild- hall Tavern, Gresham Str., 81-83 (din. 2 s. 6 d.). Près de la Banque (pl. R. 39-43; III): The Palmerst07i, Old Broad Str., 34; Auction Mart, Tokenhouse Yard, 19, Lothbury; Charley's Fish Shop, Coleman Str., 20 (snacks of ñsh, v. ci-dessous) ; Pimm's, Threadneedle Str., 42, Poultry, 3, et Bucklersbury, 39. — Throgmoi-ton Restaur., Throgmorton Str. — The Bay Tree, St. Swithin's Lane, 33. — Windmill, Cannon Street, 151. — Birch's (Ring S Brymer), Cornhill, 15, malson renommée pour ses potages à la tortue; Baker's, Change Alley, 1, Cornhill. A Test de la Banque: Ship and Turtle, Leadenhall Str., 129, prétendu la plus anc. auberge de Londres (potages à la tortue ; aqua- rlum où sont des tortues vivantes); belle loge maçonnique qu'on montre obligeamment aux frères. — London Tavern (anc. King's Head), Fenchurch Str., 53, où la reine Elisabeth sortant de sa prison de la Tour prit son premier repas (v. p. 118). — Pimm's, Bishops- gate, 98; *Ghreat Eastern Hotel Restaurant, au coin de Liverpool Str. et de Blshopsgate, 10, avec grlll-room et buffet. — Tlvree Nuns, Aldgate High Str., 10, cà côté de la gare d'Aldgate du Métropolitain. George Inn Hotel (p. 10), Borough High Str., 77, sur la rive dr. de la Tamise. Brasseries. Ye olde Gambrinus, Regent Str., 56, dans le vieux genre aile- mand (bière de Munich et de Plisen); The New Gamhidiius, dans le restaur. Coventry (p. 15); Frascati (v. p. 16); Appenrodt: Ox- ford Circus; Piccadilly, 227; Regent Str., 259, 267, 314; Coventry Str., 1; Strand, 5, 370, 442 et Gracechurch Str., 16. Restaurants végétariens. Eustace Miles Restaur., Chandes Str., 41 (2® déj. 1 s. 6 d.) ; St. George's Café, St. Martin's Lane, 37 (din. 1 s. 6 d.); Ceres, New- gate Str., 16; High Holborn, High Holborn, 278; Food Reform, Furnlval Str., 2, Holborn; Apple Tree, London Wall, 34; Shearn's Fruit Luncheon Saloon, Tottenham Court Road, 231. Marcliancls d'huîtres. La douzaine d'huîtres coûte d'ordinaire de 2 s. à 4 s. 6 d. selon la saison et le magasin (oyster shop). On n'en consomme point du com- mencement de mai à la fin d'août (pendant les mois sans r). Un petit homard se paye Is. 6d.; un gros, 2.6 et davantage. Snack of flsh ou portion de poissons, crustacés et coquillages mélangés, 2 à 6 d. *Scott (Edwin), Coventry Str., 18, vis-à-vis de Haymarket (aussi d'autres mets); Blue Posts, Rupert Str., 14 (spécialités américaines et grlll-room); *Driver, Glasshouse Str., 46, Regent Str.; Pankow, Bœdeker. Londres. 12® édit. 2 Í8 IV. CAFÉS. Hanover Str., 31, Kegent Str.; Pimm, Poultry, 3, Cité; *Sioeetiiig, Clieapside, 158, Fleet Str., 70, et Queen Victoria Str., 39, Cité; Rule's, Maiden Lane, 35. IV. Cafés. Tea Rooms. Pâtisseries. Cafés. La plupart des cafés londoniens sont, en somme, des restaurants où l'on prend de légers repas; les plus petits se confondent plutôt avec les tea rooms et les pâtisseries. Les cafés proprement dits se trouvent prin- cipalement dans la Cité; d'ordinaire on y peut fumer. Quelq^ues-uns des restaurants ment. p. 14 et 17 ont des salles de café ou servent eux-mêmes de cafés l'après-midi. West End: * Grand Café Royal, Regent Str., 68 (rest., v. p. 14); Verrey, au coin de Regent Str. et de Hanover Str. (bonnes glaces; rest., V. p. 14); Café du Criterion (p. 14; entrée, Jermyn Str.); Monico, Shaftesbury Av., 19 (rest., v. p. 14); Prascaii, Oxford Str., 32 (rest., v. p. 16); ^Vienna Café, au coin de New Oxford Str. et de Hart Str., près du musée Britannique (rest., v. p. 16); Bras- serie du Gr.-H. de l'Europe, Leicester Sq. (p. 15); Appenrodt, V. p. 17 ; Lipton, Oxford Str., 27. Stkand et HonnoRN: Gatti's Café, Strand, 436, bonnes glaces (rest., V. p. 15); Carlo Gatti, Villiers Str., Strand; Lipton's, an coin de Holborn et de Kingsway. Cité: Peele's, Fleet Str., 177; *Groom's Coffee House, Fleet Str., 16, sans prétentions, seulement pour hommes; CaféNer0,^(001 Exchange, Coleman Str. ; les magasins de la Londo7i Café Company et de la Ye Mecca Company. Tea Booms. Le thé de l'après-midi (afternoon tea) se prend dans les nom- breux tea rooms proprement dits, dans les lounges (p. 3) et les jardins d'hiver des grands hôtels (1 à 2 s.), dans les cafés ment, ci-dessus, les pâtisseries, les salons de thé des grandes maisons de confection et des grands cinématographes. La plupart des grandes collections (sauf la galerie Nationale, la galerie de Portraits et la collection Wallace) ont leurs salles où l'on peut se rafraîchir. Hyde Park possède aussi un local pour le thé. Enfin on prend le thé en plein air, en été, dans les jardins de Kensington, dans le parc de Battersea, au jardin zoologique et au jardin botanique de Kew. — Tous les tea rooms servent aussi des glaces, des gâteaux, etc. Men- tionnons parmi les meilleurs de ces établissements: *Rumpelmayer, St. James's Str., 70, local distingué avec prix en conséquence (ouv. le sam. soir jusqu'à 6 h.) * ; Stewart, au coin d'Old Bond Str. et de Piccadilly; Cidterion (v. ci-dessus) ; *Buszard (p. 16), Oxford Str., 197; Thistle Tea Rooms, Haymarket; Sham- V. ÉTABLISSEMENTS DE BAINS. 19 rock Tea Roams, New Bond Str., 45; Callard, Kegent Str., 74; Fuller: Regent Str., 209 et 206; Strand, 358; Conduit Str., 3; Ken- sington High Str., 31; St. Paul's Churchyard, 68á; Victoria Str., 113, et Queen's Road, 131, Bayswater (confiserie américaine); Neto Gallery Kinema, Regent Str.; Cinema House, New Oxfoi'd Str.; Selfridge's Roof Garden (ascenseur), Oxford Street. Les nombreux locaux, moins prétentieux, de Lyons & Co., de Slater et de VAerated Bread Company (comp. pour la fabrication de pain rendu poreux par l'acide carbonique) sont très fréquentés du public. Pâtisseries (confectioners). Rumpelmayer (p. 18); Charhonnel & Walker, New Bond Str., 173; Duelos, Royal Arcade, 2, Old Bond Str. ; Buszard, Oxford Str., 197; Fuller (v. ci-dessus); Beadell, Vere Str., 8; De Bry, New Oxford Str., 64; Vienna Café (p. 18). V. Etablissements de bains. Les bains turcs sont marqués d'une f et ceux qui ont une piscine d'un §. Ces établissements sont organisés pour bains chauds et bains froids de toute sorte, à partir de 6 d. Bain turc, de 2 s. 6 d. à 3.6. Quelques maisons ont des prix moins élevés le soir. Les bains publics (public baths) des quartiers importants sont convenable- ment installés et très recommandables; ils sont fréquemment joints à une école de natation. Plusieurs des établissements privés ont une installation des plus élégantes. ■\Adams's Turkish Baths, Caledonian Road, 9, King's Gross.-- gate Turkish Baths, Whitechapel High Str., 44. — -^Andrew's Baths, York Terrace, 54, Regent's Park. — -[Bartholomew's Turkish B., Lei- caster Sq., 23, "VV. 0. — ■[Broad Street Turkish B., Broad Str. House, E.G. — -[Charing Cross B., Northumberland Avenue; pour les dames, Northumberland Passage, Graven Str. (3 s. 6 d. ; le soir, de 7 à 9 h., 2 s.). — Chelsea B. (publics), Manor Str., Chelsea. — -[Edgware Boad Turkish B., Harrow Road, 16. - -[Cooper's B., Railway Approach, 24, London Bridge, S. E. — Faulkner's B., Villiers Str., 26, à la gare de Charing Gross et à la gare do Eenchurch Str. (salons do coiffure, etc.; commode pour les voyageurs à leur arrivée). — Holborn B. (publics), Endell Str., W. G. — [James Archibald's B., Earl's Court Gardens, 25 a-27 a , S. W. — ^Kensington B. (publics), Lancaster Road, W. — f London & Pro- vincial Turkish B. (The Hammam), Jermyn Str., 76 (4 s.). — f London Bridge Turkish B., Railway Approach, 7, London Bridge. — [%8t. Mary- leb07ie B. (publics), Marylebone Road, 181. — % Westminster B. Great (publics), Smith Str., 34, Westminster. — [Wool Exchange Tîtrkish Coleman B., Str. et Basinghall Street. Water-closets (lavatories; 1 d.), souterrains pour la plupart et dans le voisinage des grandes places, des carrefours et des gares. Ils sont indiqués par des écriteaux. VI. Magasins. Bazars. Sociétés 20coopératives. Marchés. Magasins (shops). — Les maisons de premier ordre sont dans Regent Street, Oxford Str., Piccadilly, Bond Str., Kensington High Str., le Strand, Fleet Str., Olieapside, St. Paul's Churchyard et Lud- gate Hill. On vend presque partout à prix fixe. On trouvera ci-après une liste, naturellement incomplète, des meilleurs magasins de Londres, souvent aussi les plus chers ; mais nous rappelons expressément qu'il y en a bien d'autres, par toute la ville, qui ne leur sont pas inférieurs. A côté des maisons où l'on trouve les objets le plus ordinairement utiles aux voyageurs, nous en indiquons d'autres qui tiennent les produits les plus célèbres de l'industrie anglaise, tels que coutellerie, porcelaine, étoffes etc. L'in- dication «mode {ou printed) in France-» ou <àn Germany» ne se trouve pas toujours sur les objets provenant de Prance ou d'Aile- magne, parce que la loi exige seulement que la désignation du pays d'origine soit exacte. Articles de sport: Wisden & Co., Oranbourn Str., 21, "W. 0.; Ayres, Aldersgate Str., 111, E. G.; Spalding, High Holborn, 317 (raquettes de tennis); Tate, Princes Str., 18, Cavendish Sq. (id.); Holden, Upper Baker Str., 10, N. W. (id.) ; Jaques & Son, Kirby Str., 20-21, Hatton Garden, E.G.; Lillywhite, Frowd & Co., Hay- market, 24, W. ; Piggott, Cheapside, 117-118, E. G. ; Benetfink & Co., ibid., 107; Parkins & Gotto, Oxford Str., 96. Articles de voyage: Allen, Strand, 87; Drew & Sons, Picea- dilly Circus, 33-37, W. ; Drew c& Co., Leadenhall Str., 156-157, E. G. ; Pound: Oxford Str., 268 et 270; Piccadilly, 67; Regent Str., 211; Tottenham Court Road, 177-178, etc.; Southgate, Watling Str., 76. Voir aussi «coutellerie». Bijouterie: Gass S Co., Regent Str., 138; Garrard & Co., Albemarle Str., 24; Lambert & Co., Coventry Str., 10-12, Hay- market; Hancocks & Co., Bruton Str., 39 et New Bond Str., 152; Hunt & Roskell, Old Bond Str., 25 ; Tiffany & Co., Regent Str., 221 ; Elkington & Co., Regent Str., 20 et 22 et Cheapside, 73 (alfénide); Packer & Co., Regent Str., 76 et 78; Mrs. Newman, Savile Row, 10, "VV. ; Goldsmiths' & Silversmiths' Co., Regent Str., 112; Cartier, New Bond Str., 175; Liberty et Goodyers (parures orientales), v. «modes et nouveautés»; Spink & Son (médailles), Piccadilly, 17 et 18 et King Str., 6, St. James's. Chapellerie (chapeau haut-de-forme, tall ou silk hat; ch. de feutre, de paille, felt, straw hat). Pour hommes: Lincoln, Ben- nett & Co., Piccadilly, 40; Heath: Oxford Str., 105-109; Piccadilly, 62 a et Cornhill, 47; Coter & Co., Pall Mall, 56; Christy & Co., Gracechurch Str., 35 ; Wood/row & Sons, Cornhill, 42, et Piccadilly, 46; Trtiefitt, Old Bond Str., 16, et Burlington Arcade, 20-21; Scotts, VI. MAGASINS. 21 Old Bond Str., 1; Preedy dt Co., Kegent Str., 19. — Pour dames, v. «modistes». Chaussures . Pour hommes : Thierry, Regent Str., 70 et Gres- ham Str., 48; Burgess & Deroy, Regent Str., 205; & Waukenphast Co., New Bond Str., 125; Dotoie & Marshall, West Strand, 455 ; Bowley & Co., Jermyn Str., 51; Peal & Co., Oxford Str., 487; Medwin & Co., Sackville Str., 41; Hoby & Gulliclc, Pali Mall, 24; Tuczelc, Clifford Str., 15 b; John Francis, Maddox Str., 44; Holden Brothers, Harewood Place, 3, Hanover Sq.; Manfield & So7is: Strand, 376-377; High Holborn, 307; Piccadilly, 228-229; Poultry, 24-25, etc. ; American Shoe Co., Regent Str., 169, et Westbourne Grove, 113. — Pour dames: Hook, Knowles & Co., New Bond Str., 65-66; Gundry &Sons, Regent Str., 187 ; Thierry, Regent Str., 70; Yapp, Sloane Street, 200-201 et 210; Sorosis Shoe Co.: Regent House, Regent Str. ; Brompton Roadj 81, et Westbourne Grove, 19. — Les articles de cordonnerie sont chers à Londres, mais excellents. Chemises et bonneterie pour hommes (hosiers and shirt- makers): Harhorows, New Bond Str., 6-7; Hamilton Shirt Ma- king Society, Portland Str., 41, W.; Poole & Lord, Oxford Str., 322; Hope Brothers: Ludgate Hill, 44 et 46, E. C. ; High Holborn, 281- 282; Regent Str., 86 et 88; Kensington High Str., 129-133, etc.; Capper, Son & Co., Regent Str., 29; Lahmann Agency, High Holborn, 245. — Pour dames : Jane Mason, Oxford Str., 352 et 354 ; Steinmann & Co., Piccadilly, 185-186 ; Penherthy, Oxford Str., 388- 392; Mrs. Addley-Bourne, Sloane Str., 174; Swears & Wells (pour enfants), Oxford Str., 190-196; Edmonds-Orr & Co. (aussi pour enfants). Lower Seymour Str., 3. — Voir aussi «modes et nouveautés». Couteleerie: Asprey S Co., New Bond Str., 165-167, et Albe- marie Str., 22; Holtzapffel & Co., Haymarket, 53; Lund & Son, Cornhill, 56-57; Mappin <& Webb : Regent Str., 220; Oxford Str., 158-162, et Queen Victoria Str., 2; Verinder, Ludgate Hill, 17 a; Rodgers & Sons, Holborn Viaduct, 60; Weiss & Son, Oxford Str., 287; Buck, Tottenham Court Road, 242. — On trouve aussi dans la plupart de ces maisons des nécessaires de voyage, de bureau et de toilette, etc. Cristaux et porcelaine: Osier, Oxford Str., 100; Phillips's Limited, New Bond Str., 43-44; Mortlocks Limited, Oxford Str., 466-470 et Orchard Str., 31-32; Pellatt & Co., Northumberland Avenue, 19-20; Standish cê Son, Baker Str., 57-58; Goode & Co., South Audley Str., 17-21 ; Green, Queen Victoria Str., 107 ; Venice Glass Co., Oxford Str., 301. Dentelles (lace): Haywards, Old Bond Str., 11; Débenham (& Freebody, v. «modes»; Steinmann & Co., Piccadilly, 185-186; Marshall S Snelgrove (v. «modes») ; Dickins & Jones (v. Irish «modes») ; Warehouse, Regent Str., 147; Royal Irish Industries Asso- dation, Motcomb Str., 23, S.W. 22 VI. MAGASINS. Fourrures (furs): Victory & Co., Kegent Str., 188; Deben- ham & Freehody, Wigmore Str., 37 ; Ince, Oxford Str., 156; Mar- shall & Snelgrove, ibid., 334-354; Poland, ibid., 190; Peter Robin- son, ibid., 200-234; Russ, New Bond Str., 70; et dans les grands magasins (p. 24). Gravures: Colnaghi & Co., Pall Mall East, 13 et 14; Graves . & Co., Pall Mall, 6; Marchant & Co., success, de Goupil & Co., Regent Str., 5, Pall Mall ; MacLean, Haymarket, 7 ; Tooth & Sons, New Bond Str., 155; R. Gutekunst, Grafton Str., 10 (vieilles gra- vares aliem.); Lefèvre c6 Son, King Sti-., 1 a St. James's Sq.; A. , Ackerniann & Son, Regent Str., 203; Leggatt Brothers, Cheap- side, 62, et St. James's Str., 30; Agneio & Son, Old Bond Str., 43; Deighton, Grand Hotel Buildings, 4, Charing Cross. Horlogers (watchmakers): Bennett, Cheapside, 65, et Regent Str., 105; Benson, Old Bond Str., 25, et Lndgate Hill, 62 et 64; E. Dent & Co., Strand, 61; M. F. Dent, Cockspur Str., 34; Chas. Frodsham d) Co., New Bond Str., 115. Jouets (toys): Hamley Brothers: Regent Str., 200 at 202; New Oxford Str., 35; Oxford Str., 512; High Holborn, 86-87; Ga- mage, Holborn, 118-128 ; Mrs. Peck (poupées), Kensington High Str., 215; Morrell, Ilurlington Arcade, 50, Piccadilly; Parkins & Gotto, Oxford Str., 96; Jaques, Kirby Str. 20-21, Hatton Garden, E.C. Librairies étrangères: Hachette & Co., King William Str., 18, Charing Cross; Dulau & Co., Soho Sq., 37; Williams & Norgate, Henrietta Str., 14, Covent Garden, W.C.; Asher & Co., Bedford Str., 14, Covent Garden; Grevel ¿c Co., King Str., 33, Covent Garden; David Nutt, Shaftesbury Av., 212; Rolandi, Berners Str., 20 ; Siegle cfc Co., Leadenhall Str., 129, et Langham PL, 2; W. Muller, Grape Str., 16, New Oxford Str. — Livres anciens et d'occasion: Ber- nard Quaritch, Grafton Str., 11 ; Ellis, Holdsworth cfc Smith, New Bond Str., 29; Sotheran S Co., Strand, 140, et Piccadilly, 43; Stevens, So7i & Stiles, Great Russell Str., 39, W. C. ; Pickering & Chatto, Haymarket, 66; C. <& E. Proton, Queen's Road, 119, Bays- water; Dobell, Charing Cross Road, 54 et 77; Whiter, Charing Cross Road, 52. — Cartes: E. Stanford, Long Acre, 12-14 (dépôt des cartes de l'état-major anglais); Bacon & Co., Strand, 127; Philip & Son, Fleet Street, 32; W. & A. K. Johnston, Paternoster Bull- dings, 6, E.C.; Potter, Minories, 145 (cartes marines). Maroquinerie, nécessaires etc. , (leather goods): John Pound & Co.: Oxford Str., 268 et 270; Piccadilly, 67; Regent Str., 211; Leadenliall Str., 81-84; Tottenham Court Road, 177-178, et Brompton Road, 243; et dans les grands magasins (p. 24). Voir aussi «articles de voyage» et «coutellerie». Modes et nouveautés('drayiersj; Debenham&FreébodyJNig- more Str., 17-37, Cavendish Sq.,W.; Marshall & Snelgrove, Oxford Str., 334-354; Russell & Allen, Old Bond Str., 17-19; Liberty & Co. VI. MAGASINS. 23 (tissus orientaux), Regent Str., 212-218, et 222 ; Goodyers (id.), ibid., 174; O-íuen, Westbourne Grove, 12a-24, Bayswater, W.; Bedmayne & Co., New Bond Str., 19-20; Derry & Toms, Kensington High Str., 99-121 b; Capper, Son & Co. (blanc). Regent Str., 29; Dicldns & Jones, Regent Str., 226-244; Robinson & Cleaver (toiles d'Irlande), Regent Str., 156-170; Walpole Brothers (id.). New Bond Str., 89-90; Swan & Edgar (Waterloo House), Regent Str., 39-59, et Piccadilly, 9-15; Peter Robinson, Oxford Str., 200-234, et Regent Str., 274-286; Hitehcoclc & Co., St. Paul's Churchyard, 69-74, Cité; Wallis cè Co., Holborn Circus, 7; Evans & Co., Oxford Str., 290-322; Jasger's Sanitary Woollen System Co.: Sloane Str., 30; Strand, 456; Regent Str., 126", etc. Modistes (milliners): Michard, Hanover Sq., 2; Maison Nou- velle, Buckingham Palace Road, 47; Durrant, New Bond Str., 116; Mrs. Kerr, Duke Str., 83, Grosvenor Sq. ; Angrave Limited, Queen's Road, 102-106, Bayswater; Mrs. White, Jermyn Str., 63; et dans les principaux magasins de nouveautés. Optique: Dallmeyer, Newman Str., 25, W.; Negretti & Zam- bra: Holborn Viaduct, 38; Cornhill, 45, et Regent Str., 122; Cal- laghan & Co., New Bond Str., 23 a , et Woodstock Str., 22, Oxford Str.; Dollond & Co.: Ludgate Hill, 35; Old Broad Str., 62; North- umberland Avenue, 2, et Oxford Str., 223 et 72; Goerz, Holborn Circus, 4 et 6; Stacy, Newgate Str., 98. Pharmacies, v . p. 45. Photographies : Autotype Fine Art Company, New Oxford Str., 74; Mansell & Co., Oxford Str., 405; London Stereoscopic Co., Hanover Sq., 3; Spooner & Co., Strand, 379; Erdmann S Schanz, Bedford Hill, 109, Balham ; Photochrom Co., Old Bailey, 7-10, E.C. ; Hanfstaengl, Pall Mall East, 16; Deighton, Grand Hotel Buildings, 4, ïrafHgar Sq. — Articles photographiques: Fallowfield, Charing Cross Road, 146; Marion & Co., Soho Sq., 22-23; Hoiightons Limited, Watson & Sons, High Holborn, 88 et 313; Kodak Limited: Oxford Str., 115; Regent Str., 173; Cheapside, 60, etc. Tabac : Carreras, Wardour Str., 7; Fribourg & Treyer, Hay- market, 34, et Leadenhall Str., 3; Benson S Hedges, Old Bond Str., 13; Wolff, Phillips & Co., Jermyn Str., 119, W. ; et maints autres. Les cigares sont un article de luxe à Londres. On n'y trouve nulle art des cigares passables aux prix ordinaires du continent. Les cigares e 3 d. y valent à peine ceux qu'on paye 15 centimes en France. Les meilleurs se payent 4 à 6 d. ; 6 d. à 1 s. les gros. Les cigarettes sont meilleures et moins chères. Le petit paquet de «caporal», de 50 c., se vend 8 d. — Il n'y a pas de feu à la disposition des passants dans les débits de tabac. Tailleurs . Pour hommes: Poole & Co., Savile Row, 37-39, Re- gent Str. (se faire présenter par un client); H. Walker, Albemarle Str., 47 (au comptant, pas trop cher); E. George Co., Regent Str., 87; Miles&Co., Jermyn Str., 97; Kerslake&Dixon, Hanover 24 VI. MAGASINS. Str., 12, Hanover Sq. ; Radford, Jones & Co., George Str., 32, Ha- never Sq.; Blarney & Co., Jermyn Str., 21 a ; Henry Keen, Soutli- ampton How, 2; Tetley & Butler, Sackville Str., 21 ; Bought, Stone, Edwards S Co., Sackville Str., 17; Norton & Sons, Conduit Str., 44; Meyer & Mortimer, Conduit Str., 36; Brown, Son & Long, Princes Str., 11, Hanover Sq. ; Askew & Co., Conduit Str., 42 (système Jseger); Stulz, Binnie & Co., Clifford Str., 10; Phillips & Sons, Eegent Str., 58; Dale cê Co.: Regent Str., 255 et 257; Oxford Str., 236 et 238, etc.; Hoare & Sons, High Holborn, 106-107; J.-W. Doré, Duke Str., 30, St. James's ; West End Clothiers Co. (au comp- taut): Strand, 71-72^ Eegent Str., 66; Ludgate Hill, 37, etc.; Piggott, Cheapside, 117-118, et Milk Str. Buildings, 1-3; Samuel Brothers, Ludgate Hill, 65 et 67, E.C. (vêtements d'enfants). Les vêtements d'hommes tout faits sont moins chers à Londres que nulle part ail- leurs. — Pour dames; Redfern Limited, Conduit Str., 26-27; Good- man <& Davis, Old Cavendish Str., 18, Cavendish Sq. ; Fisher S Sons, Nieoll ¿b Co., Eegent Str., 215-219 et 114-120; Phillips S So7is, Eegent Str., 58; Scott Adie (articles écossais), ibid., 115; A. Phillips, Sloane Str., 185-186; Sinits, Hanover Str., 9; Henry Hart cè Ghita, Queen's Eoad, 171-172, Bayswater; Rawles, Haddington Str., 6. Tapis (carpets): Gregory & Co., Old Cavendish Str., 19, "W.; Hampton & Soiis, Pall Mall East, 8-11; Liberty & Co., Eegent Str., 142-154; Shoolbred & Co., Tottenham Court Eoad, 151-158; Maple, ibid., 141-150; Waring & Gillow, Oxford Str., 164-180; Cardinal & Harford (tapis turcs). High Holborn, 108-110 et New Bond Str., 64; Goodyers (id.), Eegent Str., 174; Treloar S Sons, Ludgate Hill, 68-70. Tissus imperméables : A^idersœis, Charing Cross, 58-59, et Queen Victoria Str., 37 ; Burbei^ry, Hayniarket, 13-21 ; Cordmg & Co., Piccadilly, 19; George Cordmg, Eegent Str., 125; Walkley & Co., Strand, 425; Cow S Co., Cheapside, 46 et 47. Bazars. — Les bazars les plus considérables sont: la Royal Arcade, Old Bond Str., 28; la Royal Opera Arcade, Pall Mall East, 5; la Burlmgton Arcade, Piccadilly, 51; la Piccadilly Ar- cade, Piccadilly, 174; la Ludgate on Imperial Arcade, Ludgate Hill, 73, et le Baker Street Bazaar, Baker Str., 56 et 58. Grands magasins {stores ; dans le genre de ceux de Paris) : Harrod's Stores, Brompton Eoad, 87-135; Whiteley, Queen's Eoad, BaysAvater; Shoolbred & Co., Tottenham Court Road, 151-158; Selfridge & Co., Oxford Str., 398-422. Sociétés coopératives (co-operative societies). — Ces so- ciétés, qui ont d'abord pour but de fournir à leurs membres, aux plus bas prix, mais au comptant, de bonnes marchandises, possèdent une trentaine de magasins (co-operative stooges), qui sont en pleine prospérité. Les principales de ces sociétés sont les suivantes: VI. MAECHÉS. 25 Army & Navy Stores, Victoria Sir., 105, "Westminster (p. 197); Civil Service Supply Association, Queen Victoria Sir., Bedford Sir., Chandos Sir., etc.; Junior Army & Navy Stores, Regent Sir., 15, et King Sir., 39, Covent Garden; Civil Service Co-opera- tive Society, Haymarket, 28. — On n'y fait généralement pas de difficultés pour vendre aux étrangers. Il y a en outre des co-operative working societies, ou coopéra- tives ouvrières: Bookbinders' Co-operative Society (relieurs), Bury Str., 17, Bloomsbury; Hamilton Shirtmaking Society (chemisiers), Poland Str., 41, W. ; Co-operative Printing /Socieí?/(imprimeurs), Tudor Str., New Bridge Str., E.C.; Women's Printing Society (imprimeuses), Brick Str., Hl-Sô, Piccadilly. Marchés. — Les marchés de Londres présentent, par suite de leur extrême animation, un des spectacles les plus curieux de la ville. Ou devra les visiter surtout le matin de bonne heure, où la foule des acheteurs s'y presse. Le Covent Garden Market (p. 71) est le principal marché aux fleurs, fruits et légumes de toute espèce. On le visitera de préfé- rence au lever du soleil. — Le grand marché au poisson de Billings- gate (p. 112) a lieu dans la Cité, Lower Thames Street, au bord de la Tamise, non loin du pont de Londres ; il commence à 5 h. du matin. — Les London Central Markets, à Smithfield (pl. E. 36), au N. de Newgate Str., Cité, sont les «Halles Centrales» de Londres (v. p. 88). Le marché aux bestiaux {Metropolitan Cattle Market; pl. B. 25-29; v. p. 319), Caledonian Eoad, est un des plus grands du monde. Le lundi (surtout celui qui précède Noël ; après l'exposition de bestiaux) est le principal jour de vente. — Le marché pour les bestiaux importés du continent (Foreign Cattle Market) est à Deptford (p. 123). Mentionnons encore le Leadenh^ïl Market (p. 125), Leadenhall Str., pour la volaille et le gibier; le Borough Market (p. 324), à côté de l'église St. Saviour, un des plus grands pour les fruits et les légumes (en gros) ; le Spitalfields Market (pl. E. 48), Commer- cial Str., E., pour les légumes, etc., le principal à TE. de Londres; le Shadwell Market (pl. E. 54), à l'E. des docks de Londres, pour le poisson; le Portland Market (pl. E. 12), Salisbury Str., Marylebone, et le Columbia Market (pl. B. 48), pour la viande, le poisson et les légumes, construit à Bethnal Green, l'un des quar- tiers les plus pauvres de Londres, par la baronne Burdett Coutts qui y a consacré 200000 livres. Le marché aux chevaux le plus important se tient au Tatter- sali (pl. E. 13; ainsi nommé de son fondateur, m. 1795), Knights- bridge Green, le lundi à 11 h. matin, et aussi le jeudi auprin- temps. On peut y voir les chevaux les sam. et dim. de 11 h. à 5 h. C'est là que se trouve le centre de toutes les affaires relatives aux courses et aux paifls. Un autre marché aux chevaux important est celui d^'Aldridgds, St. Martin's Lane. VII. Moyens de transport. Voitures de place (cabs). — Les taxi-autos (taxicabs ou taxis), à 4 places, ont remplacé presque entièrement les cabs hippo- mobiles, du moins au centre de la ville. Ils chargent aussi habi- tuellement les voyageurs avec bagages. Pourboire, 3 à 6 d. — Les fiacres ordinaires (four-wheelers, vulgúrement growlers), à 4 roues, acceptent les gros bagages, mais ne se trouvent plus guère qu'aux gares et dans les faubourgs. — Les hansoms, cabs plus rapides, à 2 roues, que les. cochers conduisent par-dessus la tête des voyageurs, disparaissent de plus en plus. Tarif, V. l'appendice, p. G8. Dans beaucoup de maisons il y a un sifflet pour les cabs (cab whistle): on donne un coup de sifflet pour faire venir un taxi-auto, deux pour un hansom, trois pour un fiacre à quatre roues. On no- tera que les voitures tiennent leur gauche. Les objets oubliés dans les voitures doivent être remis par les cochers, dans les 24 h., au bureau de police le plus proche. Les ré- clamations se font aussi, de 10 h. à 4 h., à New Scotland Yard (p. 105). Il y a en outre des voitures de remise (fly, plur. flys) plus élé- gantes et qui sont seules admises dans les parcs. Elles sont naturelle- ment aussi plus chères et il faut les commander d'avance. Tarif de la «Coupé Company», Regent Str., 14, S.W. : voit, à 1 chev., 7 s. 6 d. pour les deux premières heures, puis 1.9 par h.; pour aller au théâtre ou en revenir, 9 s. 6 d. ; à 2 chev., un peu moins du double, avec minimum de 12 s. 6 d. Autoraobiles (motor cars). — Les automobiles se louent à l'heure, à la journée, à la semaine ou pour plus longtemps, â des prix variant naturellement selon la voiture, et qui sont plus élevés les jours de courses. — Electromobile Co., Hertford Str., 7, W. : brougham électr., 4 h. 21 s., 4 à 6 h. 31 s. 6 d.; voit, à essence et à 5 places, 5 h. dep. 60 s., 10 h. 120 s. — Coupé Co., Regent Str., 14: voit, à essence et à 5 places, 10 s. l'ii., la demi-journée 52 s. 6 d., la journée (10 h.) 84 s. — Automobiles de Luxe Ltd., Ofi'ord Road, 144, Islington: voit, à essence dép. 9 s. Th., la demi-journée 52 s. 6 d., la journée 84 s. — Motor Jobmasters Ltd., York Str., 26, S.W. : voit, à essence, 8 à 10 d. le mille anglais. Autobus (par abrév., '6îîs). — Des lignes d'autobus sillonnent la ville dans tous les sens depuis 6 h. Yg matin jusqu'au milieu de la nuit. Les uoms des stations terminus et des principales rues sont marqués sur les voitures. Celles de la London General Omnibus Co. portent en outre des numéros désignant les lignes (v. l'indicateur mensuel et gratuit de la coinj)agnie). Les voitures tiennent toujours leur gauche; on se placera donc de ce côté pour les attendre, et l'on VII. TRAMWAYS. 27 fera sigue au wattman. De crainte de se tromper, on dira au con- diicteur (conductor), avant de monter, le nom de l'endroit où l'on veut se rendre. On aura toujours de la monnaie (change), pour ne pas être obligé de faire changer par le conducteur, ce qui entraîne des retards et souvent des «erreurs». L'impériale (outside) est accessible aux dames; le prix est le même qu'à l'intérieur: 1 à 6 ou 7 d. Le tarif est affiché dans les voitures. Les principaux i-oixts de ckoisement des différentes lignes sont, sur la rive gauche de la Tamise, la Banque, Charing Cross, Picea- dilly Circus, Oxford Circus, Marble Arch, Hyde Park Corner, le carrefour de Tottenham Court Road et A Oxford Street et The Angel, à Islington (pi. B. 35) ; sur la rive droite, le carrefour dit Elephant and Castle (pl. R. Gr. 33-87). Aussi peut-on presque toujours, quel que soit l'endroit où l'on va, trouver une ligne qui y conduit. Dans les voies principales, les omnibus se succèdent toutes les 2 min. ou encore plus souvent. On fera bien de noter les lignes qui passent près de hôtel choisi et on se renseignera, s'il y a lieu, auprès d'un agent de police. On trouvera à l'appendice, p. 52-58, la liste des principales lignes d'autobus. Des omnibus des comp. de chem. de fer circulent entre les grandes gares au N. (Euston, Charing Gross, ete.) et au S. (Waterloo, ete.) de la Tamise. Départ à l'intérieur des gares; prix du trajet 3 d.; malle sur la galerie 2 d. Transport gratuit des voyageurs ayant un billet direct. Pour les excursions aux environs (Kingston, Epping Forest, Sidcup, etc.), surtout le sam. et le dim., v. l'append. p. 58. Tramways. — Les tramways ne traversent ni la Cité ni le West End; ils partent du centre des affaires et rayonnent vers les quartiers excentriques au N., à l'E. et au S. Presque tous sont à traction électrique et appartiennent au conseil du comté (County Council Tramways). Les départs se succèdent à intervalles rap- prochés depuis le matin, de bonne heure, jusqu'à minuit. Prix du trajet Yj h 4 d., aller et retour 3 à 6 d. — Les tramways em- pruntent, pour relier la rive S. à la rive N. de la Tamise, les ponts de Vauxhall, de AVestminster et de Blackfriars et un tunnel établi entre le quai, près du pont deAVaterloo, et le Kiugsway Les princi- paux points de croisement sont, sur la rive g.. King's Cross (pl. B. 32) et The Angel, Islington (pl. B. 35) ; sur la rive dr.. Elephant and Castle (pl. G-. R. 37) et St. George's Circus (pl. R. 33). Les LIGNES DE BANLIEUE {suburbau tramways ; v. l'append., p. 61), à traction électrique et la plupart à des comp. privées, ren- dent aisé l'accès des environs de Londres. Elles partent générale- ment des terminus des tramways urbains et des lignes souterraines. Liste des principales lignes de tramway, v. l'append., p. 58. Coaches. — En été, des voitures d'excursion commodes, attelées de 4 chevaux, conduisent quotidiennement de Londres à Brighton, Hampton Court, Windsor et souvent aussi à Ascot, Bushey, Ock- 28 VII. CHEMINS DE FER SOUTERRAINS. ham, St. Alhans, Dorking et Ghiildford. Départs généralement entre 10 h. Yg ^t midi, de Northnmberland Avenue. Prix: 5 s. 6 d. à 15 s.; aller et retour, la moitié ou les deux tiers en plus; places à côté du cocher (box-seats), d'ordinaire 2 s. 6 d. de supplément. Les propriétaires des voit, conduisent parfois eux-mêmes. Ce mode d'excursion, qui facilite bien plus que le trajet en chem. de fer l'ob- servation du pays et des habitants, est très recommandable quand il fait beau. Sur les routes les plus fréquentées il faut souvent retenir les places quelques jours d'avance. Renseignements à l 'agence Cook, Victoria Hotel, Northumberland Avenue. Tour de ville en ^excursion cars» (aussi automobiles; v. les journaux), t. les j. en été; un guide renseigne sur les endroits et monuments intéressants. Ces tours conviennent plutôt aux excur- sionnistes pressés qu'aux touristes soucieux de bien voir. Chemins de fer souterrains. — Les lignes électriques souterraines, qui ont pris une si grande importance dans la circu- lation, comprennent les chemins de fer métropolitains (v. ci-dessous), nommés «Métropolitain» dans notre texte, qui furent mus à la va- peur jusqu'en 1906, et les «Tube Railways» (v. p. 29), dont le premier fut inauguré en 1890 et qui forment auj. tout un réseau au-dessous des principaux quartiers. L'étranger préférera d'abord les voitures publiques, pour se faire une idée de la ville, mais il utilisera en- suite les lignes souterraines, plus rapides et plus économiques. On délivre gratuitement à la plupart des guichets un petit plan eu couleur qui donne une bonne vue d'ensemble des diverses lignes. — Sur le plan-itinéraire de l'appendice,-les cbem. de fer souterrains sont marqués en bleu; les sections de ligne à ciel ouvert des quartiers extérieurs, coupées de traits transversaux. Les chemins de fer métropolitains (Metropolitan Railway et Metropolitan District Railway), à deux compagnies mais ne formant qu'un seul réseau, circulent le plus souvent, à peu de pro- fondeur, sous des tunnels ou dans des tranchées bordées de hautes murailles, et ils entourent le centre de la ville d'une vaste ceinture, dite «Inner Circle», d'où se détachent des embranchements pour les quartiers excentriques. Ils correspondent avec les trains locaux de diverses compagnies. — Pour le transport de colis, v. p. 35. Les trains circulent sur l'Inner Circle de 5 h. '/g du matin jusque vers minuit. Départ toutes les 2 à 10 min. dans la journée, et toutes les 20 min. après 9 h. du soir et avant 7 h. du matin. Voir la liste des gares à l'append., p. 45-47. Les gares sont généralement dans un endroit dégagé, et se recon- naissent à une plaque, éclairée la nuit, portant le mot: «Underground». Les guichets sont au niveau de la rue et on descend à la voie par des escaliers. Au premier palier, un contrôleur poinçonne les billets et in- dique le côté voulu du quai (platform). Là, on s'informera si l'on doit prendre le prochain train, ou bien on lira la direction de celui-ci sur le tableau ou le transparent indicateurs. Le train lui-même porte, à l'avant de la locomotive et sur les voitures, le nom de sa station terminus. — Les conducteurs annoncent les stations, dont les noms sont affichés sur les VII. BATEAUX A VAPEUR. 29 lanternes, les bancs et les parois du quai, où ils se distinguent parfois difficilement des réclames environnantes. Arrêts très courts ; se hâter. Le billet se rend à la sortie (loay out). — Si l'on va à une station d'em- branchement, on montre son billet (through-ticket) au contrôleur de la gare où l'on change de voiture et celui-ci indique ce que l'on doit faire. Il n'y a que des premières et des troisièmes. Ces dernières sont généralement encombrées d'ouvriers et d'employés de 8 h. à 10 h. du matin et de 5 h. à 7 h. du soir. Les premières sont d'ordinaire au milieu du train. Les prix dépassent rarement un shilling, même pour de grandes distances. Billets d'aller et retour, la moitié 'en sus. Les Tube Eail-ways, chemins de fer électriques établis dans des tunnels en forme de tubes, ont un parcours entièrement sou- terrain. Plus profonds que les lignes du Métropolitain, ils sont en moyenne à 18 m. au-dessous de la surface du sol; ils atteignent même 37 m. 50 et 55 m. 80 à Oovent Garden et à Hampstead, mais remontent à 6 m. à la gare de Pinsbury Park. Trains toutes les 2 min. de 5 h. 30 du matin à 1 h. après minuit (le dim., de 7 h. 30 à minuit). Prix, 1 à 4 d. On ne délivre d'aller et retour que si le trajet doit s'effectuer en partie sur d'autres réseaux. Les colis à main sont seuls admis, à l'exclusion de tout bagage lourd ou encombrant. Liste des lignes et des gares, v. l'append., p. 47. Les salles des guichets sont au niveau de la rue et ont en général un revêtement de briques couleur chocolat. Comme les gares du Métro- politain (v. p. 28), elles sont désignées par un écriteau («Underground»), éclairé la nuit. Aux stations les plus fréquentées, des distributeurs auto- matiques donnent des billets de 1 et de 2 d. On accède aux voies par des ascenseurs électriques et des escaliers. Le garçon d'ascenseur (lift- inan) poinçonne les billots et les retire à la fin du trajet. Les galeries sont claires et bien ventilées, mais les courants d'air s'y font souvent sentir et la température y est plus basse, en été, que celle de la rue; on prendra donc garde aux refroidissements. — Des écriteaux désignent les divers quais. Il n'y a qu'une classe, mais des wagons spéciaux pour les fumeurs. Les arrêts sont très courts. Les noms des gares, écrits visiblement sur les quais, sont criés (pas toujours distinctement) par le conducteur. La liste des stations se trouve d'ordinaire à l'extrémité ou au plafond de chaque voiture. Bateaux à vapeur. — En été, la City Steamboat Co . (Great St. Helen's, 7, E. 0.) organise nn service de vapeurs reliant West- minster Piei' (pi. R. 29 ; IV) à Greenwich en aval et à Kew en amont. Dép. pour Greenwich (6 d., all. et ret. 9 d.) t. les 20 min. dep. lOh.; escales à Charing Cross Pier (pi. R. 30; IV), Blaek- friars Pier (pi. R. 35; II) et Old Swan Pier (pi. R. 42; III). Dép. pour Kew (1 s. à partir de tous les piers; de Greenwich, 1 s. 3 d.; all. et ret., 1 s. 6 d. et 1 s. 9 d.) à 11 h., midi, 2 h., 3 h. et 4 h.; escales à Battersea Park Pier (pl. G. 18), Chelsea Pier, Putney Pier et Hammersmith Pier. Service spécial le dim. Rafraîch. à bord. Les vapeurs « Queen Elizabeth » et « Oonnaught » (bureau. Old Ship Hotel, Richmond) font t. les j., en été, le trajet ail. et ret. de London Bridge (Old Swan Pier) à Hampton Court (v. p. 344; 1 s. 6 d., 2.6 ail. et ret.). Départ à 10 h. et à 10 h. 30 du mat. ; pas- sage à Charing Cross à 10 h. 10 (10 h. 40) ; à Westminste)^ Pier, 30 VIH. aARES. à 10 h. 20 (10 h. 50). Prix jusqu'à Kew, 9 d.; jusqu'à Richmond, 1 s. 3 d. Ret. de Hampton Court à 4 h. et 4 h.,30 du s.; de Rich- mond, à env. 5 h. 30 et 6 h. Belle Steamers : du pont de Londres (Fresh Wharf; pl. III, 42), t. les j. en été (sauf le vendr.), en descendant le fleuve, par Greenwich et North Woolwich à Tilbury (1 s. 6 d.); de là, d'nne part (au N.), à Southend. {2 s. 6 d. et 2 s.), Clacton (4 s. 6 d. et 3.6), Walton-on-the-Naze (5 s., 4 s.), Felixstowe (5 s. 6 d., 4.6), South- wold (7 s., 5 s. 6 d), Lowestoft et Yarmouth (7 s. 6 d., 6 s.) ; d'autre part (au S.), à Heme Bay (4 s., 3 s.), Margate (4 s. 6 d., 3.6) et Bamsgate (5 s., 4 s.). Voir l'horaire dans l'indicateur de la comp. (aux bureaux, Belle House, Fish Str. Hill, E.G.) et dans les journaux. New Palace Steamers Co .: départ du «Royal Sovereign» ou du «Koh-i-noor », t. les j. en été (sauf les vendr. de mai et juin), à 9 h. du mat. (9 h. 20 le dim.), du London Bridge (Old Swan Pier), pour Tilbury, Southend, Margate et Bamsgate (5 s., 4 s.; ail. et ret. 7 s. 6 d. et 6.6). Le «Koh-i-noor» continue, 4 fois par sem., sur Deal et Douvres (ail. et ret. 9 s. 6 d. et 8 s.); il fait 2 fois, le sain., le trajet de Margate et ret. Bureaux: King William Str., 50, E.C. Des trains partant des gares de Fenchurch Street et de St. Pan- cras, sont en correspondance à ïilbury avec les bateaux des C'®» «Belle» et «NewPalace». Les billets circulaires (circular tickets) sont valables indifféremment pour le bateau à l'aller et le chemin de fer au retour, ou inversement. Pour les bat. à vap. au départ de Richmond et de Kingston et re- montant le fleuve, v. p. 850 et p. 343. VIII. Gares. Voir la carte des chemins de fer de Londres, à l'appendice. — Les gares principales sont pour la plupart reliées par des passages aux gares correspondantes des lignes souterraines. Londres a 17 gares principales (terminal railway stations), mais il y a en outre env. 605 gares plus petites pour le service local de la ville et de sa banlieue («Greater London»), y compris les 150 gares des lignes souterraines. I. Charing Cross Station (pl. R. 26; II, IV), près de ïrafal- gar Square, tête de ligne du South Eastern & Chatham (Folkestone, Douvres); trains locaux pour Croydon; Greenwich, Woolwich, Cha- tham; Blackheath; Sidcup, etc. II. Cannon Street Station (pi. R. 39; III), point terminus, pour la Cité, des lignes de Charing Cross. Départs toutes les 10 min. de la gare de Cannon Street pour la précédente et en sens inverse. VIH GAKES. 31 III. St. Paul's Station (pl. K. 35; 77), autre gare du South Eastern & Chatham, pour la ligne principale. Iv. Ludgate HÜ1 Station (pi. E. 35; 77), tête de ligne de la Metropolitan Extension du South Eastern & Chatham (p. 30). V. Holborn Viaduct Station (pl. R. 35; 77), terminus, dans la Cité, des lignes principales du South Eastern & Chatham. VI. Victoria Station (pl. R. Gr. 21; 7F), dans le West End, tête des lignes suiv. : South Eastern & Chatham (Douvres par Chat- ham), Brighton c6 South Coast (Brighton par Croydon), Metro- politan Extension (gares de Ludgate Hill et Holborn Viaduct), West London Extension pour Kensington (Addison Road), avec corres- pondance de là à Southall, à Euston et à Richmond, et VElectric Railway, pour London Bridge, par Battersea, Brixton et Peckham. VII. London Bridge Station (pl. R. 42; 777), tête de ligne (dans la Cité) du Brighton and South Coast sur la rive droite, pour Brighton (v. ci-dessus), pour les stations balnéaires de la côte du comté de Sussex et Portsmouth (île de Wight), pour Newhaven, etc. VIII. Paddington Station (pl. R. 11-12), tête de ligne du Great Western, pour Bath, Bristol, Plymouth, Oxford, Cardiff, Fishguard (bateau pour l'Irlande), etc. ; — trains locaux pour Mai- denhead. High Wycombe, Windsor, etc. IX. Marylebone Station (pl. R. 16), tête de ligne du Great Central, pour le N. de l'Angleterre. X. Euston Station (pl. B. 24, 28), tête de ligne du London and North Western, pour Rugby, Holyhead (bateau pour l'Irlande); Birmingham, Leicester, Hull; Liverpool, Manchester; Glasgow, Edimbourg ; — trains locaux pour Chalk Farm, Kilburii, Willesden Junction, Harrow, Rickmansworth, St. Albans. XI. St. Paneras Station (pi. B. 28), Euston Road, tête de ligne du Midlaitd Railway, pour Leicester, Manchester, Sheffield, Glas- gow, Edimbourg; — trains locaux pour Hendon, Southend, etc. XII. King's Cross Station (pi. B. 31, 32), à l'E. de la précé- dente, tête de ligne du Great Northern, pour le N. et le N.-E. de l'Angleterre ; — trains locaux pour Finsbury Park, Highgate, Enfield, Hatfield, etc. XIII. Liverpool Street Station (pl. R. 44; 777), tête de ligne du Great Eastern, pour l'E. de l'Angleterre (Cambridge, Harwich, etc.) ; — trains locaux pour les docks, pour Enfield, Cheshunt, Hert- ford, Chingford; Epping Forest, Southend, etc. XIV. Broad Street Station (pl. R. 44; 777), tête de ligne du North Lo^idon, auj. réuni au London & North Western, située tout près de Liverpool Street Station, pour Hampstead, Brondesbury, Willesden Junction; Hammersmith, Richmond, etc. 32 IX. POSTES. XV. Fenchureh Street Station (pl. R. 43; HI), tête ele ligne du Blackwall Railway (West India Docks), faisant partie du Great Eastern, et du Tilbury, Gravesend & Southend Railway, auj. réuni au Midland Railway. XVI. Baker Street Station (pl. R. 20), une station du Métro- politain d'où part une ligne de la grande banlieue, an N.-O., vers Aylesbury par Harrow, Northwood, etc. XVII. Waterloo Station (pl. R. 30, 34), tête de ligne du South Western, sur la rive droite, pour Winchester, Southampton, Ports- month, l'île de Wight, etc. ; — trains locaux pour Hampton Court, Putney, Kingston, Kew Bridge, Brentford, Richmond, Wimbledon, Epsom, etc. [Waterloo Junction, à l'E., à côté de Waterloo Terminus, fait partie du South Eastern & Chatham.] IX. Postes et télégraphes. Téléphones. Colis postaux, etc. Commissionnaires. Postes. — La poste centrale (General Post Office), située dans la King Edward Str. (pl. R. 39, III; p. 84), est ouverte en semaine de 6 h. 2/4 du luat. à 10 h. du s.; les bureaux auxiliaires le sont d'ordinaire de 8 h. du mat. à 8 h. du soir. Les bureaux Ion- douions, même à la poste centrale, sont fermés le dimanche, à l'ex- ception d'un petit nombre de succursales qui demeurent ouvertes pour le service télégraphique et la vente des timbres. On fera bien de se faire adresser son courrier à une adresse particulière. Les envois poste-restante sont délivrés généralement au Poste Restante Office de la poste centrale, mais peuvent l'être aussi dans tout bureau succursale. Les lettres, qui doivent porter la mention «poste restante», sont remises au destinataire sur le vu d'un passeport ou d'une autre pièce d'identité; si elles ne sont pas réclamées, elles passent, dans un délai de 2 à 8 semaines, selon leur provenance, au Dead Letter Office, pour être retournées à l'expé- diteur ou détruites. Les lettres non affranchies payent double taxe, mais elles peuvent être refusées par le destinataire. Le port d'une lettre est pour tout le royaume-uni de 1 d. jusqu'à 4 onces (oz. ; 1 oz. == env. 28 grammes), puis de V2 d. par 2 oz. de plus. Recommandation pour lettre ou paquet, 2 d. (registered) ; enveloppes pour lettres recommandées, 3 d. 74 à 4 d. (y compris 1 d. de port). Lettres pour les colonies anglaises, l'Egypte et les Etats-Unis, 1 d. par once; pour les Etats de l'union postale, 2 d. 1/2 la 1'® once, puis 1 d. V2 par once de plus. Des coupons-réponse (reply coupons) à 3 d. sont délivrés pour divers pays étrangers où ils s'échangent contre des timbres-poste pour une valeur de 2 d. 72- — Imprimés (book packets, nommés officiellement halfpenny packets), d. par 2 onces pour l'An- IX. POSTES. 33 gleterre et pour l'étranger (papiers d'affaires, 2 d. au minimum). J'ournaux, pour l'Angleterre, ^2 d- numéro, quel qu'en soit le poids. — Cartes postales (post cards): V2 d. ou d., selon l'épais- seur du papier; 6 d. les 12 ou 11; 1 d., pour l'étranger; le double avec réponse payée. Les cartes postales illustrées ne contenant pas de correspondance peuvent s'affranchir au tarif des imprimés si l'on remplace les mots «post card» par «book post». — Cartes- lettres (letter cards): 1 d. ou 1 s. la douzaine. Enveloppes timbrées (embossed envelopes) et bandes timbrées (wrappers) affranchies à Y2 d. et à 1 d., au prix de d. et de 1 d. La ville est divisée en 8 districts postaux : Eastern, Northern, Northwestern, Western, South Western, South Eastern, East Can- tral et West Central. On les désigne par les lettres initiales E., N. etc., et chacun a son Post Office, qui expédie ses lettres (v. ci- dessous). On peut mettre les lettres à ce bureau de district 1/2 plus tard qu'aux autres succursales ou aux boîtes aux lettres des rues (pillar boxes). C'est faciliter la distribution que d'ajouter à l'adresse le nom du district. Ce dernier se trouve aussi partout à côté de celui de la rue et sur les plaques des carrefours ; les limites des districts sont marquées sur notre grand plan de Londres par des lignes noires en hachures. Il y a 4 à 12 distributions par jour, selon le quartier, niais il n'y en a pas le dimanche ; les lettres de l'étranger doivent alors être expé- diées par exprès et porter un supplément d'affranchissement de 8 d. par mille, à compter du Mount Pleasant (pl. B. R. 32, 36). — Dernière levée pour la malle du soir à 6 h. aux bureaux de district, à 7 h. 30 au bureau central, avec Va d. d'affranchissement supplémentaire pour le royaume, et, au même bureau, pour les lettres à destination de l'étranger, à 7 h. avec 1 d. de supplément et à 7 h. 30 avec 2 d., enfin aux gares, pour le con- tinent, à 8 h. 30 ou 9 h., avec 2 d. de supplément. — Pour plus de dé- tails, voir le Post Office Guide (6 d. ; 4 édit. par an) ou le Post Office Handbook (Id.; 2 édit. par an). Mandats postaux . De nombreux money order off¡,ces, en rap- port avec les bureaux de poste, délivrent et payent des mandats (money orders) jusqu'à concurrence de 401. Tarif: jusqu'à IL, 2 d.; jusqu'à 3 Í., 3 d.; jusqu'à 10 1., 4 d.; jusqu'à 20 L, 6 d.; jusqu'à 30 L, 8 d.; jusqu'à 40 L, 10 d. Foreign postal money orders pour les pays de l'Union postale, 3 d. pour les sommes inférieures à 1 L, 1 s. 6 d. jusqu'à 10 L, 2 s. 9 d. jusqu'à 20 L, 5 s. 3 d. jusqu'à 40 1. Le maximum est de 40 1. pour la plupart des pays. — La poste émet des postal orders (bons de poste) de 6 d. et de toutes les sommes multiples de 6 d. jusqu'à 20 s., ainsi que de 21 s., moyennant un droit de ^2 d- jusqu'à 2 s. 1/21 1 jusqu'à 15 s., 1 d. 1/2 uu-dessus, payables dans tous les money order offices. — Les mandats télégraphiques (telegtfaph money orders) peuvent s'expédier pour le royaume-uni jusqu'à concurrence de 40 1. ; même tarif que pour les mandats postaux, plus 2 d. par mandat et au moins 6 d. pour la dépêche-avis; pour beaucoup de pays étrangers, le tarif est également le même que celui des mandats, plus 6 d. et une taxe pour la dépêche-avis. Bœdeker. Londres. 12e édit. 3 34 IX. TÉLÉGRAPHES. COLIS POSTAUX. Télégraphes. — Une dépêche conte ^2 POur tout le royaume, avec minimum de 6 d. Il y a plus de 500 bureaux télé- graphiques à Londres et dans les faubourgs, installés dans la plu- part des bureaux de poste et beaucoup de gares de chemin de fer. Ils sont ouverts de 8 h. du matin à 8 h. du soir ou plus tard; les bureaux principaux des districts postaux ment. p. 33 le sont de 7 h. du mat. à 11 h. du s. Les suivants sont ouverts jour et nuit: bureau principal (Central. Telegraph Office), Roman Bath Str. (Newgate Str.); bureau du West Strand, en face de Charing Cross Station; bureaux des gares de London Bridge, de Liverpool Street, de King's Cross, de St. Paneras, de Marylebone (sauf le dim. de 11 h. ^2 3 h. Y2 (ÎG l'après-midi), de Waterloo, de Willesden June- tion et de Stratford. — Télégrammes pour l'étranger, par mot : France, Belgique, Allemagne et Hollande, 2 d.;' Autriche-Hongrie, Italie, Norvège et Suisse, 2d. '/g; Danemark, Espagne, Portugal et Suède, 3 d.; Russie d'Europe, 4 d. ^2! minimum de perception, 10 d. Les radiotélégrammes (radiotelegrams) à destination de navires inunis d'ajipareils de télégraphie sans fil sont acceptés dans tous les bureaux. Taxe, 10 d. 1/2 le mot (moins cher pour le continent). L'adresse doit comprendre, outre le nom du navire, celui du poste radiotélégra- phique (Boit Head, Caister-on-Sea, Crookhaven, Cullercoals, Lizard, Malin Head, Niton, North Foreland, llosslare, Seaíorth), ou iiorter la. mention «wireless»-. Télégrammes pour l'Atlantique (long distance messages), pour le poste radiotélégraphique de Poldhu, 3 s. le mot. Téléphones. — U y a des cabines téléphoniques publiques (call-offices) àms la plupart des bureaux de poste, dans les magasins, bibliothèques, gares des lignes souterraines, etc. On paye 2 d. par 3 min. de conversation. Le bureau principal est dans Q,ueen Victoria Str., E. C. — Il existe un service international entre Londres et Paris, ainsi que plusieurs villes françaises et la Belgique. Tarif: 8 s. pour 8 min. de conversation, 10 s. pour Bordeaux, Lyon, Mar- seille et St-Etienne. L'heure oiïicielle est celle de Greenwich. Colis postaux, etc. — La poste anglaise transporte les colis (parcels) qui ne pèsent pas plus de 11 livres ou 4 kilogr. 950, moyennant 3 d. pour 1 livre, 4 d. pour 2 livres, 5 d. pour 3, 6 d. pour 5, 7 d. pour 7, 8 d. pour 8, etc. Il y a aussi un service de colis postaux entre l'Angleterre et la plupart des pays étrangers (pour la France, 1 s. 4 d. jusqu'à 3 livres, 1 s. 9 d. jusqu'à 7 livres et 2 s. 2 d. jusqu'à 11 livres), ainsi que les colonies britanniques. Assurance de l'envoi pour une valeur maximum de 20 à 400 1. selon le pays des- tinataire. — Les paquets pour Londres et ses environs sont aussi transportés par la Loiidon Parcels Delivery Company (bureau central, Rolls Buildings, 12, Fetter Lane, Fleet Street), ainsi que par Carter, Paterson & Co. (Goswell Road, 126, E. C.) et la, Pick- fords Limited (Gresham Str., 57, E. C.), compagnies qui ont chacune beaucoup de bureaux, la plupart dans des magasins et désignés par des écriteaux. Un paquet coûte, pour une distance de 3 milles, 3 d. X. THEATRES. 35 s'il pèse moins de 4 livres, 6 d. jusqu'à 14 livres, 8 jusqu'à 28, etc., jusqu'à 1 s. 2 d. pour 112 livres; au delà de 3 milles, 4 d. pour 4 livres, 8 d. pour 14, etc. Le Métropolitain (p. 28) transporte aussi les colis moyennant un tarif modéré. — Expéditions pour l'étranger: Continental Daily Parcels Express, Gracecliurcli Str., 53, et Re- gent Str., 72; Globe Express Limited: Errol Str.; Whitecross Str. et Blenheim Str., 9, New Bond Street. Commissioimaires. — La District Messenger Co. a son bureau central au n» 100 de St. Martin's Lane, W. C. ; il y a, en outre, quantité d'autres succursales toujours ouvertes. Tarif: 4 d. par 1/2 raille, 6 d. par mille, 8 d. l'heure; pour porter une lettre à la poste ou aller chercher un fiacre, 2 d. (4 d. après 10 h. du s. et le dim.). — Les Commissionnaires forment un corps bien or- ganisé. Ce sont d'anciens soldats dignes de confiance qui servent non seulement de commissionnaires, mais aussi de guides et d'inter- prêtes. Leur bureau central est à Exchange Court, Strand, 419 a. Tarif: 3 d. par mille, 6 d. l'heure (un peu plus s'il s'agit de porter un paquet pesant plus de 14 livres), env. 5 s. la journée. On peut en louer pour une semaine ou davantage. L'International Society of Lady Couriers and Guides, Oha- ring Cross, 4 (au bureau des District Messengers, v. ci-dessus) procure dos dames parlant français et servant de guides pour visiter les curiosités de Londres, d'interprètes, de dames de compagnie, etc. Elle retient des chambres d'hôtel et donne toute sorte de renseignements (adresses de pen- sions, appartements à louer, etc.). Honoraires: 10 s. par jour, 50 s. par sem.; pour aller recevoir une pers. à la gare, 5 s. Agences de voyages (tourist agents). — Thomas Coolc & Son: Ludgate Circus, E. C. ; Strand, 378; Cockspur Str., 13; hall de la gare de Charing Cross; Piccadilly, 38; Oxfqrd Str., 86, etc. — Dean & Daw- son Limited: Strand, 82; Piccadilly, 84 b ; St. Paul's Churchyard, 17; Aldersgate Str., 26; — International Sleeping Car Co., Cockspur Str., 20. X. Théâtres. Music Halls. Lieux de divertissement, etc. Théâtres. — Londres possède env. 30 théâtres dans le West End, 20 théâtres des faubourgs et 60 music-halls. Les représenta- tions commencent vers 8 h. où 8 h. et finissent vers 11 h. Il se donne aussi des matinées (« morning-performances » ou «matinées»; généralement le merer, et le sam.), qui commencent à 2 h. Y2 ira 3 h. de l'après-midi. Beaucoup de théâtres ferment en aoiit et en sept., ainsi que durant la semaine sainte. La toilette de soirée est d'usage aux premières places des grands théâtres. Les dames ne peuvent garder leurs chapeaux. — Les portes ouvrent en général 7-2 avo-nt le commencement de la re- présentation; dans maints théâtres, on est admis plus tôt à prendre possession des places les moins chères, moyennant un supplément de 6 d. ou de 1 s. 36 X. THÉATEES. Les meilleures places sont les stalles d'orchestre (stalls) et celles de balcon (dress circle on balcony stalls). La première galerie se nomme upper circle, upper boxes on family circle. Le parterre (pit) et l'amphithéâtre (gallen'y) ne sont pas numérotés; néanmoins, dans certains théâtres, on peut s'assurer en location la place que l'on désire. Lors de représentations courues, il est rare qu'on trouve encore de bonnes places libres à l'ouverture des portes; on fera donc bien de s'en assurer une à l'avance au bureau de loca- tion (box office), ouvert d'ordinaire de 10 h. du mat. à 10 h. du s., ou à l'une des agences mentionnées ci-dessous. Les théâtres du West End ont tous à peu près les mêmes prix: stall 10 s. 6 d., pit 2 s. 6 d., gallery 1 s.; dress circle 5 s. à 7 s. 6 d., upper circle 3 à 5 s. (le 1®'" rang étant le plus cher). Nous indiquons dans notre liste des théâtres les prix qui s'écartent de ceux-ci. On peut aussi avoir des billets (un peu plus chers) aux agences des théâtres: Lacon & Oilier, Burlington Gardens, 2, W. et Royal Exchange, 17, E. 0.; Hays, Old Bond Str., 26, et.Gornhill, 80; Keith, Prowse & Co.: Gheapside, 48; Fenchurch Str., 148; au Grand-Hôtel (noS); Victoria Str, 42; à l'hôtel First Avenue (1104), High-Holborn ; New Bond Str., 162; Go- ventry Str. 31, etc.; Cramer: Oxford Str., 139; High Str., 136, Notting Hill Gate; Kensington High Str., 130, et Moorgate Str., 46, dans laGité; Webster & Waddington, Regent Str., 304; Ashton & Mitchell: Old Bond Str., 33; Sloane Str., 35; Throgmorton Str., 28, etc.; Cecil Boy : Wigmoia Str., .36; Pont Str., 11; Bank Buildings, 4, Gloucester Road; Knights- bridge, 91; South Audley Str., 59, et Regent Str., 68, de même qu'aux bureaux de la District Messenger Co. Voici la liste alphabétique des principaux théâtres (dont le ré- pertoire varie à l'occasion) : Adelphi Theatre (pl. E. 31-30; II), Strand, 411, côté N., près de la Bedford Str. Mélodrames, farces. Aldivych Theatre (pl. E. 31; II), Aldwych, Strand. Comédies populaii-es, mélodrames. Places à prix réduit (6 d.-8 s.). Ambassadors Theatre , West Str. (pl. E. 27; II), Shaftesbury Avenue, petit théâtre dans le genre des «théâtres à côté». Ai'oldo Theatre (pl. E. 27; I), Shaftesbury Avenue. Vaude- villes et pièces du même genre. Comedy Theatre (pl. E. 26; I), Panton Str., Haymarket. Co- médies et drames. Court Theatre (pl. G. 17), Sloane Square, Chelsea. Comédies et drames. Parfois, représentations à prix réduit. CovENT Garden Theatre ou Eoyad Italian Ouera (pl. E. 31 ; II), dans la partie G. de Bow Str., Long Acre. C'est le troisième théâtre créé en cet endroit; bâti par Barry en 1858, il renferme 2000 places et égale presque en grandeur la Scala de Milan. Cons- truit pour y donner l'opéra italien, il sert maintenant aussi en hiver à des bals masqués, etc. Prix: loges 2 guinées Y2 stalles d'orchestre 21 s., balcon 15 s., amphithéâtre 10, 7 et 5 s., galerie 2 s. 6 d. Prix réduits en hiver. X. THEATRES. 37 Criterion Theatre (pi. R . 26; /), Piccadilly Circus. Comédies, pièces de société, farces, etc. Daly's Theatre (pl. R. 27 ; 7), Craubourn Str., Leicester Square. Opérettes, comédies, etc. Drury Lane Theatre (pl. R. 31; II), Catherine Str., Drury Lane, près de Covent Garden. Vieux théâtre, ouvert en 1663 et où jouèrent Garrick, Kean, Charles Kemhle et Mrs. Siddons. L'édifice actuel date de 1812. 2500 places assises. Pièces de Shakespeare, comédies, mélodrames, féeries, opéras anglais, etc. ; pantomimes en hiver. Duke ce York's Theatre (pl. R. 27; 77), St. Martin's Lane, près de Trafalgar Square. Comédies, drames, etc. Gaiety Theatre (pl. R. 31; 77), au coin du Strand et d'Aldwych. Opérettes, farces. Garrick Theatre (pl. R. 27 ; 77), Charing Cross Road. Comé- dies et drames. Globe Theatre (pl. R. 27; 7), Shaftesbury Avenue, au coin de Rupert Str. Comédies et drames. Haymarket Theatre (pl. R. 26; 7), à l'extrémité S. de Hay- market. Comédies et drames. His Majesty's Theatre (pl. R. 26; 7), à Haymarket, à côté de l'hôt. Carlton. Comédies et drames; pièces de Shakespeare (sir Beerbohm Tree). Prix: stalles 10 s. 6 d., dress circle 7 s. 6 d., balcon 5 s., upper circle 2, 3 et 4 s., parterre 2 s. 6 d., galerie 1 s. K inosway Theatre (pl. R. 31; 77), Great Queen Str., Lincoln's Inn Fields. Pièces légères, drames, comédies, etc. Little Theatre John , Str., 17, Adelphi (pl. R. 30; 77), petit théâtre pour pièces littéraires, conférences, etc. Loges 2 à 31.; orchestre 10 et 5 s.; gallery 2 s. 6 d. Lyceum Theatre (pl. R. 31 ; 77), Wellington Str., Strand. Pièces populaires, mélodrames. Orchestre 5 et 3 s., dress circle 4 s. et 2 s. 6 d., pit-stalls 1 s. 6 d., parterre 1 s., gallery 6 d. Lyric Theatre (pl. R. 27; 7), Shaftesbury Avenue. Opéras comiques, drames romantiques, etc. New Theatre (pl. R. 27 ; 77), St. Martin's Lane. Comédies et drames bourgeois, etc. Playhouse (pl. R. 26-30; 7F), Northumberland Avenue. Co- médies, etc. (Mr. Cyril Maude). Prince ce Wales Theatre (pl. R. 27-26; 7), Coventry Str., Haymarket. Comédies, opérettes, etc. Queen's Theatre (pl. R. 27 ; 7), Shaftesbury Avenue, au coin de Wardour Str. Comédies et drames. Royalty Theatre (pl. R. 27 ; 7), Dean Str., 73, Soho. Comédies, farces. St. James's Theatre (pl. R. 22; 7F), King Str., St. James's Square. Comédies et pièces de société (sir George Alexander), 38 X. THEATRES. Savoy Theatre (pl. R. 30-31; //), Savoy Place, Strand. Pièces modernes et opérettes. ScALA Theatre (pl. R. 24; I), Charlotte Str., Fitzroy Sqnare. Actuellement, cinématographe («Kinemacolor Theatre»). Prix des places, 6 d. à 3 1. 3 s. (loge). Shaftesbury Theatre (pl. R. 27; 7), Shaftesbury Avenue. Co- médies, opérettes, etc. Strand Theatre (anc. Waldorf; pl. R. 31, 77), Aldwych, Strand. Vaudevii.ub Theatre (pl. R. 31; 77), Strand, 404. Comédies, vaudevilles, farces, etc. Wyndham's Theatre (pl. R. 27; 77), Cranhourn Str., Charing Cross Road, avec jardin sur le toit et ascenseur. Comédies et pièces de société. Théâtres populaires (où le public lui-même offre un amusant spectacle à l'étranger) : Britannia (pl. B. 44), Hoxton Str., au N.-E. de Londres, con- tenant 2000 places environ. Elephant and Castle Theatre , New Kent Road (pl. G. 37). Pièces populaires. Prix, 4 d. à 2 s. 6 d. Grand Theatre (pl. B. 35), High Str., Islington. National Standard Theatre (pl. R. 44), Shoreditch High Str., 204. Pièces populaires. Prix, 4 d. à 3 s. Pavilion Theatre (pl. R. 52), Whitechapel Road, 193. Pièces nautiques (nautical dramas), mélodrames et farces. Prix, 3 d. à 1 s. Royal Surrey Theatre (pl. R. 33), Blackfriars Road, 124. Mélodrames et farces. Prix, 3 d. à 1 s. West London Theatre , Church Str., Edgware Road. Théâtres suburbains (donnant parfois de fort bonnes représentations): Coro7iet(pl. R. 2), Notting Hill Gate ; H/arîôoroMiyft, Holloway ; Alexandi-a, Stoke Newiiigton; Broadicay, New Cross; Kennington Theatre (pl. G. 34), Kenningtou Park Road ; B^-ixton Theatre, Brixton ; Shakespeare, près de Glapham Junction; Lyric Opera House, Hammersmith; King^s, Hammer- smith Road; Fulham Grand, Pulham Road; Dalston, Dalston Lane; Regent, Bothnal Green. Prix, 6 d. à 5 s. Music Halls. — Les dames peuvent fort bien aller dans les meilleurs music-halls du West End, en ne prenant pas toutefois de places bon marché. Les ballets de PAlhambra et de l'Empire sont réputés ajuste titre. Alhambra (pl. R. 27; 7,77), Leicester Square, avec une seconde entrée à Charing Cross Road. Bon ballet. Prix: fauteuils 7 s. 6 d., stalls et promenade 5s., grand balcony 3 s., pit-stalls 2 s., parterre, 1 s. Empire Theatre or Varieties (pl. R. 27; 7), Leicester Square. Bon ballet. Prix : 7 s. 6 d., 5 s., 3 s., 2 s. 6 d., 1 s. Palace Music Hall (pl. R. 27; 7), Cambridge Circus, Shaftes- bury Avenue. Prix: 7 s. 6 d., 5 s., 3 s., 2 s. 6 d., 2 s., 1 s., 6 d. London Opera House , Kingsway (pl. R. 31; 77). Prix, dep. 1 s. X. MUSIO HALLS. 39 Pavilion (pl. R. 27 ; I), Piccadilly Circus. Prix : 5 s., 4 s., 3 s., 1 s. 6 d., 1 s. IIiproDROME (pi. R. 27; II), CranLourn Str., an coin de Charing Cross Road. Représentations vers 2 h. et 8 Ii. Prix: 7 s. 6 d., 5 s., 3 s., 1 s. Coliseum (pi. R. 26; II), St. Martin's Lane, au coin de Chandos Str. Représentations vers 2 li. et 8 h. Prix: 6 d. à 5 s. - Palladium (pl. R. 23; I), Argyll Str., Oxford Circus. Repré- seutations vers 6 h. 10 et 9 h,, ainsi que vers 2 h. ^/g les lundi, merer, et sam. Prix: 6 d. à 5 s. The O xford (pl. R. 27; I), Oxford Str., 14. Prix, dep. 1 s. Tivoli Theatre of Varieties (pl. R. 30; II), Strand, 65. Prix : 1. il 5 S. New M iddlesex Music Hall Drury Lane. Prix: 6 d. à 5 s. , Metropolitan Theatre of Varieties , Edgware Road, 267. Deux représentations par soirée. Prix: 6 d. à 2 1. 2 s. (loge). Holbokn Empire (pi. R. 32; II), High Holborn, 242. Deux re- présentations par soirée ; matinées les dim. et sam. Prix: 3 s., 2 s., 1 s., 6 d. Canterburv Theatre of Varieties , Westminster Bridge Road, 143. Prix, depuis 6 d. Paragon Theatre of Varieties Mile End , Road, 95. Prix, de- puis 6 d. Sadler's Wells Theatre , Rosehery Avenue. Cambridge Theatre of Varieties , Commercial Str., 136, E. CoLLiNs's Music Hall , Islington Green, 10, près du Royal Agri- cultural Hall. Prix : 6 d. à 3 s. South London Palace of Amusements London , Road, 92, St. George's Fields (près de l'Eléphant & Castle). Concerts, ballets, etc. Prix: 2 s., 1 s. 6 d., 1 s. et 6 d. Lieux de divertissement. Curiosités. — Madam Tus- saud's Waxwork Exhibition (pi. R. 20; p. 309), Marylehone Road, près de Baker Street Station, musée, dès longtemps réputé, de figures en cire, qu'on visitera de préférence le soir. Prix: 1 s. Dans les salles du fond (6 d. en sus), divers souvenirs de Napo- léon I" et la «chambre des horreurs», avec la guillotine qui servit à dé- capiter Louis XVI et Marie-Antoinette, etc. St. George's Hall (pl. R. 24; I), Langham Place. Séances de prestidigitation de Maskelyne & Devant, à 3 h. de l'après-midi et à 8 h. du s. Prix: 5 s., 4 s., 3 s., 2 s. et 1 s. Agricultural Hall (pl. B. 35), Liverpool Road, Islington. Ex- positions agricoles et industrielles, conférences, dioramas, con- certs, etc. Crystal Palace , Sydenham (p. 336). Expositions temporaires. Pantomimes en hiver. Feu d'artifice en été le jeudi et le samedi. 40 XI. CONCERTS. O lympia , en face de la stat. d'Addison Road, Kensington (v. I'ap- pend., p. 46), magnifique amphithéâti'e (10000 places) pour féeries, exhibitions sportives (en juin, le «royal military tournament», exer- cicas militaires, gymnastiques et équestres exécutés par des sol- dats), courses de bicyclettes, concerts, patinage à roulettes en hiver, etc.; consulter les journaux. Entrée: 1 à 5 s. Earl's Court Exhibition Grounds (pl. G. 1, 2) : expositions na- tionales variant chaque année, attractions diverses, orchestres, mon- tagnes russes, etc. Entrée (de 11 h. du mat. à 11 h. du s.), 1 s. Shepherd's Bush Exhibition , créé en 1908, pour l'exposition franco-britannique. Expositions temporaires. Entrée, 1 s. L'entrée principale e.st dans Uxbridge Road, entre les gares de herd's Bush Shep- du Central London Tube Railway et celle de Uxbridge Road du Métropolitain. Il y a une autre entrée dans Wood Lane (stations, v. l'append., p. 46). Wembley Park au , N.-O. de Londres (p. 357). Musique, prome- nades en barque, luttes, parfois lancement de ballons, etc. On y va en chemin de fer de Baker Str. Station (v. R. 45). Entrée, 6 d. Alexandra Palace, Muswell Hill. Théâtre (6 d. à 2 s.), con- .certs, promenades en barque (6 d. l'heure), expositions de tableaux et de fieurs, grand orgue (concert t. les j., l'après-midi), skating-rink, etc. Entrée libre, sauf pendant les 14 jours dits de «maintenance» (d'ordinaire le jeudi en été: 6 d. ou 1 s.). Voir aussi p. 322. XI. Concerts, Expositions artistiques. Sports. Concerts. — Queen's Hall (pl. R. 24; /), Langham Place, W., grande salle (3600 places) où ont lieu, entre autres, les Philharmonie Concerts, en mai et en juin, les concerts-promenade (entrée, 1 à 5 s.) tous les soirs à 8 h. d'août à oct., et les Sunday Afternoon Concerts, en hiver, ces deux derniers sous la direction de sir H.-J. Wood, ainsi que les London Symphony Concerts et les Ballad Concerts. St. James's Hall (pl. R. 24; /), Great Portland Str. (1200 places); orchestres, concerts divers. Royal Albert Hall (pl. R. 9), South Kensington (p. 228); con- certs le dim. après-midi en hiver (3d. à 2 s.); grandes exécutions musicales de temps à autre. Crystal Palace , Sydenham (p. 336); parfois des concerts. Alexandra Palace (v . ci-dessus); concerts. Bonne musique de chambre: Bechstein Hall (pl. R. 19; 7), Wig- more Str.; Aeolian Hall., New Bond Str., 135; Steinw'ay Hall (pl. R. 19; 7), Lower Seymour Str., 15, Portman Square; Salle Era.rd, Great Marlborough Str.; Broadwood's Hall, Conduit Str.; Caven- dish Rooms, Mortimer Str., 51. XI. EXPOSITIONS ARTISTIQUES. 41 Expositions artistiques. — Royal Academy of Akts (p. 213 ; pl. R. 22, /), Burlington House, Piccaclilly, le Salon de Londres. Ex- position annuelle du l®'' lundi de mai au 1«'' lundi d'août. Entrée, V. p. 60; catalogue, 1 s. Durant la dernière seiu., aussi de 7h. 1/2 à 10 h. Y2 du soir, 6 d. ; catalogue 6 d. Exposition de tableaux anciens du l®i- lundi de janv. au l®»- lundi de mars (entrée, v. p. 60).— Gibson et Diploma Gallery, v. p. 213. Royal Society of Painters in Water Colours (aquarelles). Pall Mall East, 5 a (p. 210). Expositions d'avril à juin, ainsi qu'en nov. et déc.; entrée 1 s., catalogue 1 s. Royal Institute of Painters in Water Colours , Piccadilly, 195 (p. 212). Exposition de mars à la fin de juin (de9h.à6h.). Entrée, 1 s. Royal Institute of Oil Painters , Piccadilly, 195. Exposition en janvier et févr. (de 10 li. à 4 h.). Entrée, 1 s. Royal Society of British Artists , (pl. R. 26; 7), Suffolk Str., 6V2, Pall Mall East. Expositions du 1®'' avril au !'='• août (de 9 h. à 6 11.) et du l®"" oct. au 1®"" févr. (de 10 h. à 6 h.). Entrée, 1 s. Royal Society of Painter-Etchers (eaux-fortes); Pall Mall East, 5 a ; au printemps. New English Art Club , Suffolk Str., Exposition, v. ci- dessus (de 10 h. à 6 h.). Entrée, 1 s. Society of Lady Artists , Suffolk Str., 6^2 (v- ci-dessus), en été. Entrée, 1 s.; catalogue, 6 d. Doré Gallery Bond , New Street, 35. Expositions particulières. Entrée t. les j., de 10 li. à 6 h., moyennant 1 s. Cotto galerie se comiiose de grands tableaux à l'iiuile et de dessins du célèbre peintre et dessinateur françîiis Gustave Doré (111. 1883). Les meilleurs tableaux sont: l'Entrée du Christ à Jérusalem; Jésus deseen- dant de Gabbala; le Massacre des Innocents; le Songe de la Femme de Pilate; le Serpent d'airain; la Banque de Jeu il Bade. Des expositions de tableaux (consulter les journaux) ont lieu à la Whitechapel Art Gallery (p. 127) et aux Grafton Galleries (pl. R. 23; 7), Grafton Str., Bond Street. Il y a en outre, en hiver et au printemps, différentes expositions d'œuvres d'artistes étrangers: Pali Mall, 120 (Erencb Gallery); Old Bond Str., 43 (Agnew) ; Regent Str., 5 (Goupil Gallery) ; NewBond Str., 148 (Eine Art Society) ; même rue, 160 (Dowdeswell Galleries); ibid., 167 a (Mendoza); ibid., 155 (Tootb); Haymarket, 7 (MacLean; p. 22); Bury Str., 24 (Carfax Gallery); Green Str., 20, Leicester Square (Lei- cester Galleries); KingStr., 27, St. James's (Sbepberd Brothers) ; New Bond Str., 51 a (Grosvenor Gallery), etc. Entrée, ordinairement 1 s. Sports (v. aussi p. xxvii et 49). — Les principales courses de CHEVAUX (horseraces) aux environs de Londres sont le Derhy (pron. dârbi) et les Oalcs à Epsom (p. 344), le premier le mercredi, les Oaks le vendredi de la semaine qui précède ou de celle qui suit la Pentecôte (fin de mai ou commenc. de juin). 42 XI. SPOETS. Le Derby, la principale épreuve pour cbcvaux de trois ans, a été créé en 1780 par le 12c comte Derby. La longueur de la piste est de 1 mille '/2 (2413 m.), distance parcourue en 2 min. 35 sec. V.i® en 1910. Cette course constitue une véritable fête populaire ; autrefois le Parlement ne tenait pas séance ce jour-là. Dans le voisinage du champ de courses, sont dos stations du London & Brighton Railway (de London Bridge et Victoria Station), du London & South Western (de Waterloo Station) et du South Eastern Railway (de Charing Cross). Voit, à 2 chev., de 8 à 10 1.; hansom, cnv. la moitié; automobile à 4-5 places, env. 5 1. 5s. (v. p. 26); une place dans un omnibus (coach), env. 2 1. y compris le 2c déjeuner. Les courses d'Ascot, dites semaine d"Ascot (Ascot "Week ; p. 366), env. 15 jours après le Derby, marquent le plein de la saison Ion- donienne. Au jour principal (gold cup day), qui est le jeudi, la cour vient de Windsor et a coutume de parcourir une partie de la piste dans ses caresses de gala, précédés d'une brillante escorte de cavaliers. Chemin de fer de Waterloo Station, ou bien on prend le G-reat Western à Paddington Station pour Windsor, d'où l'on va en voiture. — Mentionnons encore les courses de Sandown, près d'Eslier (p. 381), et celles de Kempton Parle (Sunbury) et du Hurst Parle Club (Hampton). La RÉGATE (boat-race) des universités d'Oxford et de Cam- bridge a lieu le deuxième samedi avant Pâques; elle se court en canots à 8 rames, sur la Tamise, en remontant le fleuve entre Putney et Mortlake (p. 341). La distance (un peu supérieure à 6 kil. 800; v. carte p. 341) est couverte en moins de 20 à 23 minutes, selon le vent et l'état des eaux. La foule qui s'y rend n'est guère moins considérable qu'au jour du Derby; l'insigne de Cambridge est bleu clair, celui d'Oxford est bleu foncé. — Des régates ont encore lieu, sur la Tamise au début de juillet, à Henley, en amont de Windsor ; puis h Kingston, Molesey, Reading, Goi'ing & Streatley, Marlow, Staines et Walton. — Régates à voiles à l'embouchure de la Tamise sous la direction du Royal Thames Yacht Club, du Roj^al London Yacht Club, du Royal Corinthian Yacht Club et du New Thames Yacht Club. Voir le Rowing Almanack (1 s.; Field Office, Strand). Pour le CRICKET, les principaux endroits sont le Lords Cricket Ground (p. 315) et le Kennington Oval (p. 210) On joue au golf à Blackheath, Richmond, Wimbledon, Tooting, etc. ; au rolo à , Hurlingham eiRanelagh; au footbael (de sept, à avril), dans le Rectory Field, à Blackheath, dans le Richmond Old Deer Parle et le Richmond Athletic Ground, et en outre, surtout au palais de Cristal et dans le Essex County Ground, à Leyton. Les matches de football entre les universités d'Oxford et de Cambridge ont lieu au Queen's Club, à West Kensington (v. p. 43). — Les principaux matches de lawn tennis ont lieu à Wimbledon (en juin) et au Queen's Club (en avril). — Enfln de nombreux clubs se sont fondés pour pratiquer les jeux de rackets, hockey, baseball, lacrosse et croquet. Les JEUX ATHLÉTIQUES (couTses, sauts, etc.) ont surtout lieu à XI. SPOETS. 43 Stamford Bridge Sports Ground, Fulham Road, quartier princi- pal du London Athletic Club. Quinze jours avant Pâcjues ont lieu dans le Queen's Club, à Kensington, les «University Sports », matches entre les élèves des universités d'Oxford et de Cambridge. LAma- teur Athletic Association groupe des représentants des principales sociétés athlétiques. Cyclisme (Cycling). Des courses ont lieu principalement à Cat- ford, à Putney, à Heme Hill, au palais de Cristal, à l'Alexandra Park et à Wood Green. La National Cyclists^ Union a son siège au u» 27 de Chancery Lane et le Cyclists'' Touring Club, au n» 280 de Euston Road, N.W. Si l'on veut faire des excursions à bicyclette en Angleterre, on fera bien de de- venir membre du C. T. C. (cotisation, 6 s.). De bonnes routes pour cy- distes, qu'on peut atteindre de Londres en peu de temps, se trouvent au N. à, Herts et dans l'Essex (W.), et au S. à Surrey et dans la partie occid. du comté de Kent. Au contraire de ce qui se fait eu doit France, le cycliste éviter à g. et dépasser à droite. Pour plus de détails con- suiter l'Annuaire du 'Touring Club de France qjour les pays étrangers. Automobilisme Les automobiles (motor-cars) et les motocycles (motor-cycles) doivent être enregistrés et porter le nu- niéro du registre (frais, 1 1. pour les premières et 5 s. pour les se- conds). Il faut avoir, en outre, un permis de circuler (5 s. par an), qu'on délivre d'ailleurs sans examen. Maximum de vitesse : 20 milles (32 kil.) à l'heure, mais, dans certains cas, beaucoup moins. Les prescriptions relatives à la circulation sont les mêmes que pour les cyclistes (v. ci-dessus). Royal Automobile Club, v. p. 49. Il existe une piste pour courses (Brooklands Racing Track) à Weybridge (v. p. 381); entrée 2 s. 6 d., tribune («grand stand») 5 s., pelouse 21 s. Aviation. — Laérodrome de Londres (London Aerodrome) est à Hendon (p. 356); il y a un autre aérodrome près de Brooklands (Weybridge; p. 381). Ceux du Royal Aero Club (Piccadilly, 166) se trouvent près de Eastchurch (Sheppey) et dans Salisbury Plain. XII. Ambassades, légations et consulats. Eglises. Institutions françaises. Médecins. Pharmacies. Banques. Ambassades, légations et consulats. — P'kance: am- bassade, Albert Gate House, Hyde Park; consulat général, Bedford Square, 51, W.G. — Belgique: légation, West Halkin Str., 15, Bel- grave Square, S.W. ; consulat général, Finsbury Square, 40, E.G. — Allemagne: ambassade, Garitón House Terrace, 9, S.W.; consulat général, Bedford Place, 21 a , Russell Square, W.G. — Auteiche- Hongkie: ambassade, Belgrave Sq., 18, S.W. ; consulat général, Laurence Pountney Lane, 22-23, E.G. — Beésil : légation, Halkin Str., 1, S.W. ; consulat, Goventry House, South Place, Finsbury, E.G. — Bulgakie: ambassade. Queen's Gate, 51, S.W. — Giiine: léga- 44 XII. AMBASSADES. CONSULATS. tio7}, Portland Place, 49, W. — Danemakk: légatio7i, Pont Str., 29, S.W. ; consulat général, Byward Str., 8, Great Tower Str., E .G. — Espagne : ambassade, Grosvenor Gardens, 1, S.W. ; cofisulatgé^iéral. Trinity Square, 40, E.G. —■ Etats-unis: ambassade, Victoria Str., 123, S.W.; consulat général, New Broad Str., 42, E .G. — Grèce: légation. De Vere Gardens, 14, Kensington Palace, W. ; consulat général. Old Broad Str., 40, E .G. — Italie: ambassade, Grosvenor Sq., 20, W.; consulat général, Einsbnry Sq., 44, E .G. — Japon: légation, Grosvenor Square, 10, S.W. ; coiisulat. Broad Str. Place, 1, E .G. — Norvège: légatio7i, The Boitons, 25, S.W.; consulat géné- ral. Great St. Helen's, 22, E .G. — Pays-Bas: légation, Grosvenor Gardens, 8, S.W;; consulat général, Blomfield Str., >12, E .G. — Perse: légation. Queen's Gate Terrace, 36, S.W. ; consulatgéiiéral, Victoria Str., 82, S.W. — Portugal: légation, Gloucester Place, 12, Portman Sq., W. ; consulat général, South Str., 6, Finshury, E .G. — Russie: ambassade, Ghesham House, Cheshain Place, S.W.; con- sulat général. Great St. Helen's, 20, E .G. — Suède: légation, Port- land Place, 73, W. ; consulat général, Finshury Pavement, 63, E .G. — Suisse: légation et consulat général, Portland Place, 3, W. — Turquie: ambassade, Portland Place, 69, W.; coiisulat général. Union Court, 7, Old Broad Str., E.G. Eglises. — Londres compte, avec ses faubourgs, environ 700 églises et chapelles anglicanes et environ 800 autres dites non- conformistes, dont 50 consacrées au culte catholique. Le service religieux du dimanche a généralement lieu à 11 h. du matin et à 6 h. 1/2 du s. Les journaux du samedi soir donnent la liste des principaux prédicateurs du lendemain. Nous mentionnons seulement les églises que nos lecteurs peuvent avoir l'occasion de fréquenter. Eglises françaises: catholiques. Little George Street, King Str., Portman Square (St-Louis-de-France) et Leicester Place, Leicester Square (Notre-Dame-de-France); pro- testaiite, Soho Square (à 11 h. et à 6 h. 30; merer, et sani. à 8 h.); réformées, Monmouth Road, Westbourne Grove, Bayswater (à 11 h. et à 7 h.) ; anglica^ie, Shaftesbury Avenue, 233 (11 h. et 3 h. ^/f). — Eglise italienne (cathoL): St-Pierre, Glerkenwell Road, E.G. — Eglise — espagnole (cathoL): Spanish Place, Manchester Square. Eglises grecques : Welbeck Str., 32, Cavendish Square (russe); Moscow Road, Bayswater. — Eglise suisse (prot.): Endell Str., 79, Long Acre (à 11 h.). Médecins. — On recommande les docteurs: L. Vintras, médecin de l'ambassade de France, Devonshire Str., 8, Portland Place, W., H. de Méric (chirurgien), Nottingham Terrace, 13, Ma- rylebone Road, N. W., H. Dardenne, Albany Str., 49, N. W., Al. Manuel, Harley Str., 1, W., tous quatre médecins de l'hôpital fran- çais; Ñaumann, médecin de l'hôpital italien, Bedford Sq., 12, W. G. — En cas de maladie prolongée, s'adresser, si l'on est seul, à XII. MÉDECINS. BANQUES. 45 l 'hô-pital et dispensaire français (v. ci-dessous). — Dentistes : W. Barrit, Harley Str., 40, W., dentiste de l'hôpital français; K. A, Davenport (Américain), Stratford Place, 20, Oxford Str.; H. L. (Américain), Cornwall Gardens,.94, S.W. ; Pierrepont {kmèr\- cain), Cockspur Str., 2, S.W.; A. C. Pritchard, Upper Brook Str., 53; W. Fleming, Queen Anne Str., 13, Cavendish Sq., W. ; R. C. Moritz, Cromwell Road, 130, S.W. (ces deux derniers pas trop ehers), etc. Pharmacies. — Frizell c& Co., Cranbourn Str., 1, W.C., Wilcox, Jozeau& Co.,Haymarket,49, S.W., toutes deux françaises; Schacht, Warner cfe Co., Fore Str., 55, Finshury Pavement, E.C. ; Dietzsch & Co., Chiswell Str., 90, E.C. ; Buchner, Schacht & Co., Houndsditch, 149, E.C. ; Max Schliephalc, Charlotte Str., 44, Fitzroy Sq. ; M. J. Matthaei, Cullum Str., 12, Lime Str. Institutions françaises. — Hôpital et dispensaire français, Shaftesbury Avenue, 172, ouvert à tous les étrangers parlant fran- çais, sans distinction de nationalité (21 salles, 74 lits; consultations gratuites tous les jours de la semaine, à 10 h.). Cet hôpital possède également une maison de convalescence à Brighton (p. 378). Société Française de Bienfaisance, Fitzroy Square, 41, W. — Société Nationale des Professeurs de Français en Angleterre, Red Lion Square, Sa, W.C. Association des Institutrices françaises, Lan- caster Gate, 18, Hyde Park. — Chambre de Commerce française. Monument Street, 18, E.C. Comité Républicain du Cornmerce et de VIndustrie (section de Londres), Green Street, 18, Leicester Sq., W.C. — Institut Français de Londres (dépendant de l'Université de Lille), Marble Arch House, Marble Arch, W. (cours et conféren- ces). — Cercles français, v. p. 50. Banques. — Banques par actions {joint stock banks; plu- sieurs avec un grand nombre de succursales à Londres et dans la banlieue) : Capital & Counties 5a?iÀ:,ThreadneedleStr., 39 ; London Joint Stock, Princes Str., 5, Mansion House, E.C. ; Lo7idon S Pro- vincial, Bank Buildings, 3, Lothbury; London & South Western, Fenchurch Str., 170 ; London County <& Westminster, Lothbury, 41 ; London, City & Midland, Threadneedle Str., 5; National Pro- vincial, Bishopsgate, 15 ; Union ofLondon & Smiths,Vviwes Str., 2, Mansion House; Lloyds, Lombard Str., 71; Parr's Bank, Bartho- lomew Lane, 4 ; Swiss Bankverein, Lothbury, 43 ; Williams Dea- con's, Birchin Lane, 20, E.C. — Banques particulières : Barclay & Co.: Lombard Str., 54, Pall Mall East, 1, etc. ; Baring Brothers, Bishopsgate, 8; Child & Co., Fleet Str., 1; Coutts & Co., Strand, 440 ; Drummond, Charing Cross, 49 ; Glyn, Mills Currie & Co., Lombard Str., 67; Hoare&Co., Fleet Str., 37; Robarts, Lub- bock & Co., Lombard Str., 15; Samuel Montagu & Co., Old Broad Str., 60, E.C. — Agences françaises; Crédit Lyonnais, Lombard Str., 40, et Cockspur Str., 4; Société Générale de Paris, Old 46 XIII. CORPOKATIONS. Broad Str., 53, Cité, et Regent Str., 65, AV.; Comptoir National d'Escompte de Paris, Threadneedle Str., 52 ; Société Générale de Crédit industriel et commercial, Cannon Str., 126, B.C.; Lazard Frères <& de., Threadneedle. Str., 40, etc. — Ciiangkuks: Cook's Tourist Offices, v. p. 35; Davison, Strand, 148; Whiteley, West- bourne Grove, 31-61; Smart, ibid., 72, et beaucoup d'autres. XIII. Corporations. Etablissements de bienfaisance. Sociétés. Clubs. Corporations. — Au moyen âge, il y avait à Londres plus d'une centaine de corporations, dites city companies ou guilds, et l'on en compte même encore aujourd'hui près de 80, dont toutefois un petit nombre seulement font usage de leurs privilèges. Une qua- rantaine d'entre elles possèdent encore des maisons (halls) où se tiennent leurs réunions et se célèbrent leurs fêtes; les autres se réunissent dans des locaux loués à cet effet, au Guildhall ou dans les bureaux de leiirs secrétaires. Presque toutes sont des livery companies, c.-à-d. que leurs membres ont droit de porter, dans certaines circonstances, un costume particulier. Un certain nombre de ces corporations possèdent des propriétés et des revenus con- sidérables et plusieurs maisons de gnildes sont au nombre des édi- fices les plus intéressants de Londres. Les douze principales cor- porations sont celles des merciers ou marchands de soie (mercers), épiciers (grocers), marchands drapiers (drapers), marchands de poisson (fishmongers), orfèvres (goldsmiths), pelletiers (skinners), marchands tailleurs (merchant taylors), passementiers (haber- dasbers), marchands de salaisons (salters), quincailliers (ironmon- gers), marchands de vin (vintners), et ouvriers en draps (cloth- workers). Il y a même encore des corporations dont les métiers n'existent plus depuis longtemps: celles des fabricants d'arcs, d'éperons, de ceintures, de cors, de mors, de patins (bowyers, broderers, girdlers, horners, loriners, patten-makers) et celle des écrivains publics (scriveners). Etablissements de bienfaisance (charities). — Londres possède des établissements de ce genre en rapport avec son impor- tance; on n'en compte pas moins de 2000: hôpitaux, dispensaires, asiles, sociétés bibliques, de secours aux indigents et autres de ce genre, maisons de refuge, hospices, orphelinats, etc. Le Fry's Guide to the London Charities (1 s. 6 d.) et le Low's Handbook to the Charities of London (1 s.) en donnent la liste. Les dons et legs que reçoivent ces établissements s'élèvent annuellement à en- viron 12 millions de livres (en moyenne 2 1. env. par habitant). Les quêtes qui se font dans toutes les églises un dimanche spécial, dit «HospitalSunday», produisent plus de 700001., et celles qui sont faites toutes les semaines dans les ateliers, magasins, etc. («Hospital XIII. ÉTABLISSEMENTS DE BIENFAISANCE. 47 Saturday Fund») donnent encore env. 30000 1. par an. Le King Edward's Hospital Fund, fondé en 1897, distribue plus de 140000 1. — Institutions françaises, v. p. 45. Voici les noms des principaux hôpitaux: Charing Cross Hospital, Agar Str., Strand; French Hospital, Shaftesbury Avenue (v. p. 45); French Protestant Hosp., Victoria Park Road (p. J30); German Hosp., Dalston Lane, Hackney; Great Northern Central Hosp., Holloway Road; Gtiy's Hosp., St. Thomas Str., Southwark (p. 324); Hampstead General Hosp., Haverstock Hill; Italian Hosp., Queen Square, 40; Kensington ¡S: Fulham General Hosp., Earl's Court; King's College Hosp., Denmark Hill; Lon- don Hosp., Whiteehapel Road, 209 (p. 127); London Homoeopathic Hosp., Great Orniond Street; Metropolitan Hosp., Kingsland Road, N.E. ; Midd- lesex Hosp., Mortimer Str., Berners Str. ; Miller General Hosp., Green- wictiRoad; Anti-Vivisection (Battersea General), Prince of Wales Road, Battersea; North London ou University College Ho.sp., Gower Str. (p. 267); North-West London Hosp., Kentish Town Road, 18; Poplar Hosp., East India Dock Road, 303; Royal Free Hosp., Gray's Inn Road, 256 (p. 318); St. Bartholomeio's Hosp., W. Smithfleld (p. 88); St. George's Hosp., Hyde Park Corner; St. Mary's Hosp., Praed Str., Paddington; St. Thomas's iZbsp., Albert Embankment (p. 325); á'eaOTe>^'s («Dreadnought»), <à Green- wich et dans les docks ; Temperance Hosp., Hampstead Road ; West Lon- don Hosp., Hammersmith Road; Westminster Hosp., Broad Sanctuary (p. 197). Hôpitaux pouk femmes, où les malades payent une légère redevance: St. Saviour's, Osnaburgli Str., 10, Regent's Park (1 1. 1 s. à 2 1. 12 s. 6 d. par sem.); New Hospital for Women, Euston Road, 144 (personnel médical féminin); Chelsea Hospital for Women, Fulham Road. Hôpitaux pour enfants : Foundling Hospital, Guilford Str. (p. 267); Hospital for Sick Children, Great Ormond Str. (v. p. 268) ; Queen's Hospital, Hackney Road; Belgrave Hosp., Clapham Road, 1, S.W.; Evelina Hosp., Southwark Bridge Road, S.E. ; Victoria Hosp., Tite Str., Chelsea. Mentionnons aussi les University Settlements, institutions (l'une haute portée sociale, où la population ouvrière et les repré- sentants des classes cultivées qui se font ses éducateurs, apprennent à se mieux connaître. Le plus ancien de ces établissements est le Toynbee Hall (v. p. 127); il en existe aussi pour femmes. La charité privée s'est encore préoccupée de créer des habita- tions à bon marché (v. p. 56). Les logements ouvriers du Pea- body Donation Fund (Buckingham Str., 15, Strand, W.C.), fondé grâce à la munificence de l'Américain Peabody (p. 103) et qui dé- passe auj. 1 million 1/2 de livres, abritent plus de 20000 personnes ; le loyer hebdomadaire moyen s'y élève, pour toute une famille, à 5 s. 2 d. 1/2. —- De même, le Guinness Trust, fondé en 1889 à l'aide d'un don de 200 000 1. fait par lord Iveagh, a créé jusqu'ici 2574 logements (5338 chambres) répartis en huit lieux différents, où le prix moyen de la chambre n'est que de 2 s. 1 d. par semaine. Signalons enfin les Rowton Houses , asiles d'indigents («Poor Man's Hotels»; bureau principal. Little College Str., 7, Westminster), dont le premier a été eréé à Vauxliall, en 1893, à l'instigation de lord Rowton (m. 1903), et qui offrent pour 7 d. (3 s. 6 d. par sem.) un simple gîte (avec jouissance des locaux pendant la journée); une eh. particulière pour la nuit y coûte 9 d. (5 s. par sem.). — Le conseil de comté a trois maisons de ce genre (gîte, 6 d.): une dans Parker Str., Drury Lane; une autre dite Carrington House, à Deptford (p. 123), et la troisième, Bruce House, dans Kemble Str., Drury Lane. — Pour les Barnardo's Homes, v. p. 127. 48 XIII. CLUBS. Sociétés. — Royal Society, Royal Academy, Society of Antiquaries, Geological Society, Royal Astronomical Society, Linnsean Society, Chemical Society, British Association for the Advancement of Science, British Academy for the Promotion of Historical, Philosophical and Philological Studies, siégeant toutes à Burlington House, Piccadilly (p. 212). — Royal Archeeological Institute, Hanover Sq., 20. — Royal College of Physicians (p. 132), Pall Mall East, 12. — Royal College of Surgeons (p. 69), Lincoln's Inn Fields, 40. — Royal Geographical Society (p. 229), Lowther Lodge, Kensington Gore. — Royal Agricultural Society, Bed- ford Sq., 16. —• Royal Asiatic Society (p. 214), Albemarle Str., 22, Piccadilly. — Royal Society of Literature, Hanover Sq., 20, W. — Royal Statistical Society (p. 63), Adelplii Terrace, 9. — Royal Society for the Encouragement of Arts, Manufactures & Com- merce on simplement Society ofArts (p. 63), John Str., 18, Adelphi, Strand. — Heralds' College (p. 108), Queen Victoria Str. — Institu- tion of Civil Engineers (p. 171), Great George Str., Westminster. — Institution of Mechanical Engineers (p. 217), Storey's Gate. — Royal Institute of British Architects, Conduit Str., 9, W. (importante bibliothèque technique). — Royal Sanitary Institute, Buckingham Palace Eoad, 90. — Royal Institution (p. 214), Albe- marie Str., 21, Piccadilly. — London School of Economics and Political Science (p. 69), Clare Market. — London School of Ethics and Social Philosophy, Passmore Edwards Settlement, Tavistock Place, Bloomsbury. — Society of Authors, Old Queen Str., 39, Storey's Gate, S.W. Clubs. —• Les clubs ou cercles ont surtoiit pour but la récréa- tion de leurs membres. Leurs hôtels sont généralement des palais présentant tout le confort imaginable, en particulier ceux de Pali Mall, Piccadilly et des rues adjacentes dans le West End (v. p. 211, 214). Les membres y trouvent tout ce qui peut satisfaire les exigences du goût le plus raffiné. L'admission s'y fait par un scrutin sévère, * et l'on paye en entrant une somme de 1 1. 1 s. à 42 1., plus une coti- sation annuelle de 11. 1 s. à 12 1. 12 s. Dans la plupart d'entre eux, il est permis d'amener des hôtes. Les vins, les mets, etc., y sont au prix coûtant et généralement d'excellente qualité. Clubs politiques. — Conservateurs : Carlton (p. 211 ; pl. R. 26 ; IV), Pali Mall East, 94, le principal club conservateur (1800 membres); City Carlton, St. Swithin's Lane, 24 (pl. R. .89, 43; III) ; Conservative (pl. R. 22 ; IV), St. James's Str., 74 (1300 membres); Constitutional (pl. R. 26; IV), Northumberland Avenue (6500 membres); Junior Carlton {^^1. R. 26; IV), PallMall, 30-35 (2100 membres); Junior Conservative, Albemarle Str., 43 (pl. R. 22, IV; 5500 membres); Junior Constitutional (pl. R. 22; IV), Picea- dilly, 101 (5500 membres); Primrose, Park Place, 4, St. James's (pl. R. 22, IV; 5000 membres); St. Stephen's (pl. R. 25; IV), Bridge Str., 1, Westminster. — Libéraux: Brook's (pl. R. 22; IV), St. James's Str., 60 (Whig Club); City Liberal (pl. R. 39; III), Walbrook; Devonshire (pl. R. 22; IV), St. James's Str., 50 (1200 membres) ; National Liberal (pl. R. 26-30; IV), White- hall Place (6000 membres) ; Iteform (pl. R.26 ; JF),PallMall, 104,1e priueipal XIII. CLUBS. 49 club libéral (1400 membres) ; New Reform, Adeljibi Terrace, 10. — St. Jameses Club (j)l. R. 18-22 ; IV), Piccadilly, 106, pour les diplomates (660 membres). — United Empire, Piccadilly, 117, protectionniste. Clubs militaires, de la marine et universitaires. — Army and Navy (pl. R. 22; TF), Pa-H Mall, 36 (2400 membres); Cavalry, Piccadilly, 127; City University, Cornhill, 5'^ (pi. R. 43; III)', East India United Service (pi. R. 22; ÍV). St. James's Sq., 16 (2500 membres); Guards^ Club (pi. R. 22 ; IV), Pall Mall, 70 ; Junior Army and Navy, Horseguards Avenue (pi. R. 26-30; JTK); Jimior United Service (pi. R. 26; J, IV), Charles Str., 11 (2000 membres); Junior Naval and Military (pi. R. 22; IV), Picea- dilly, 97 ; Naval and Military (pi. R. 22 ; IV), Piccadilly, 94; New Oxford and Cambridge (pl. R. 22; IV). Pall Mall, 68; New University (pl. R. 22; jTF ), St. James's Str., 57 ; Oxford and Cambridge (pi. R. 22 ; IV), Pall Mall, 71-76; United Service (pi. R. 26; IV), Pall Mall, 116 (officiers de l'état- major); United University (pi. R. 26; IV), Suffolk Str., 1. Clubs de littérateurs, d'acteurs, et d'artistes. — Arts Club, Dover Str., 40, Piccadilly. ■— Athenmum Club (pl. R. 26; IV), Pali Mall, 107, le club des savants (1200 membres). — Authors'' (pl. R. 26; IV), Whitehall Court, 2, S.W. ; Burlington Fine Arts Club, Savile Row, 17; Camera, Charing Cross Road, 28; Crichton, King Str., 39, Covent Garden; Garrick (p. 72; pi. R. 27, II), Garrick Str., 13 et 15, Covent Garden, pour littérateurs et acteurs (650 membres); Green Room, Leicester Square, 46; 0. P. (« Old Playgoers'») Club, John Str., 1-4, Adelpbi; Playgoers', Cranbourn Str., 20; Press Club, Wine Office Court, 7, Fleet Str.; Royal Societies' Chib, St. James's Str., 63; Savage Club (pi. R. 30; II), Adelpbi Terrace, 6. Clubs sportifs (v. aussi p. 42, 43). — Alpine Club, Savile Row, 23; Badminton, Piccadilly, 100 (1000 membres; «sporting and coaching club»); Bath, Dover Str., 34, et, pour dames, Berkeley Str., 16 (natation, etc. ; 2000 membres, dont 500 dames); Golfers', Whitehall Court, 2 a ; Isthmian (pi. R. 22 ; IV), Piccadilly, 105 ; Kennel, Savile Row, 2, W. ; Motor, Coventry Str., W. ; National Sporting, King Str., 43, Covent Garden ; PHnce'.?, Knights- bridge, 197 (jeu de «rackets», tennis, patinage); Queen's, West Kensington (id.); Royal Aero, Piccadilly, 166; Royal Automobile (p. 211; id. R. 22- 26, IV), Pall Mall (7000 membres) ; Royal London Yacht, St. James's Square, 39; Royal Thames Yacht, Albemarle Str., 7 ; Sports, St. James's Square, 8; Turf{P\. Ri 22; IV), Clarges Str., 47 (jeux de cartes); Victoria, Welling- ton Str., 18, Strand. Clubs mondains, etc. —- Albemarle (pi. R. 22; I), Dover Str., 37, pour hommes et pour dames (800 membres); Almack's, Berkeley Str., 20, W. ; AHhur's (pi. R. 22 ; IV), St. James's Str., 69 ; Australasian, St. Mary Axe, 24, E.C.; Bachelors', Hamilton Place, 8; Boodle's (pi. R. 22; IV), St. James's Str., 28 (surtout pour grands propriétaires terriens); British Emptire, St. James's Square, 12; Ccdedonian, ibid.; City Athenxuyn, Angel Court, 3, E. C. ; City of London {gl-B. 4:3-, III), Old Broad Str., 19, Cité; Cocoa Tree, St. James's Str., 64; Eccentric, Shaftesbury Avenue, 21; Gres- ham, Gresham Place, 1, Cité; Junior Athenxum (pi. R. 18; IV), Piccadilly, 116; Marlborough, Pall Mall, 52; National (pi. R. 26-80; IV), Whitehall Gardens, 1; New, Grafton Str., 4; Oriental (pi. R. 23; I), Hanover Sq., 18; Orleans, King Str., 29, St. James's; Portland, St. James's Sq., 9 (bridge); Pratt's, Park Place, 14, S.W; Raleigh (pi. R. 26; I), Regent Str., 16; Savile (pi. R. 18-22; IV), Piccadilly, i07 ; Sesame, Dover Str., 28, pour hommes et pour dames (1150 membres); Thatched House (pl. R. 22; IV), St. James's Str., 86; Travellers' (pi. R. 26; IV), Pall Mall, 106 (800 mem- bres) ; Union (pi. R. 26 ; IV), Trafalgar Sq. ; Wellington, Grosvenor Place, 1 ; Westminster, Whitehall Court, 3; White's (pi. R. 22; IV), St. James's Str., 37 ; Whitehall, Princes Str., Westminster, W. ; Windham (pi. R. 22; IV), St. James's Square, 13. Clubs de dames. — Alexandra, Grosvenor Str., 12 (830 membres); International Women's Franchise, Grafton Str., 9; Ladies' Army and Navy, Burlington Gardens, 2 ; Ladies' Athenxum, Dover Str., 31 ; Ladies' Empire, Grosvenor Str., 69; Neio Empress, Dover Str., 35; Ladies' Im- Bœdeker. Londres. 12» édit. 4 50 XIY. BIBLIOTHÈQUES. perial, Dover Str., 17 ; Lyceum, Piccadilly, 128 ; New Qentury, Hay Hill Lodge, Ha.y Hill, Berkeley Sq. ; New County, Hanover Sq., 21 ; Ladies' Park, Knightsbridge, 32, S.W.; Halcyon, Cork Str., IS; Pioneer, Park Place, 9, St. James's Str.; Ladies' University, George Str., 4, Hanover Square; Writers', Norfolk Str., 10, Strand. Cercles et clubs français. — Cercle français. Lisle Str., 5, Lei- cester Square (pi. R. 27 ; J) ; Cercle français de Richmond, The Avenue, 6, Kew Gardens; CHh de l'Aviron français. Haber Mansions, 7, Qui en's Club Gardens, West Kensington; Touring Club de France, Wliitcomb Str., 66-68, W. XIV. Bibliothèques. Cabinets de lecture. Journaux. Bibliothèques publiques (imhlic libraries). — Il y en a auj., dans Londres et sa banlieue, plus de quatre-vingt, et leur utilisation est gratuite pour tout le monde. Elles sont ouvertes de 8 h., 9 h. ou 10 h. du matin à 9 h., 10 h. ou 11 h. du soir, et parfois même le dim. soir. Toutes possèdent des salles de lecture pour journaux, revues, etc. On ne prête d'ordinaire des livres qu'aux habitants du district et sur la recommandation d'un contribuable. Cf. Eye, The Libraries of London (1910). Il faut aussi une recommandation pour visiter ou utiliser les grandes bibliothèques suivantes (entrée gratuite; pas de pourboire) : British Museum Library (v. p. 297 et p. 807); Sion College Library (p. 106; 110000 vol.), Victoria-Embankment, l'une des de plus Londres importantes pour les ouvrages de théologie; Dr Williams' Library (env. 60000 vol.). University Hall, Gordon Square, possédant surtout des de ouvrages théologie et d'histoire; Lambeth Palace Library (v. p. 326); Allan Library, avec une importante collection de bibles et de théo- logic, installée d'ouvrages dans les nouveaux Wesleyan Central Buildings (p. 197); Guildhall Library (p. 96); Patent Office Library (p. 75; 136000 vol.), Southampton Buildings, 25, Chancery Lane, surtout riche en scientifiques publications périodiques et en de sociétés savantes (ouv. de 10 h. du mat. à 10 h. du s.). Mentionnons encore, entre autres, les bibliothèques des South Ken- sington Museum (hist, de l'art; p. 238), Science Muséum (p. 233), Natural Histoi-y Muséum (p. 234), du Board of Education (30000 Statistical vol.), de la Society (p. 63), du College of Surgeons (p. 69). Bibliothèques de prêt (circulaiing libraries): London Library (220000 vol.), St. James's Square, 14 (31. 8 s. par an; 11 faut être recommandé par un abonné) ; London Institution Library (100 000 vol.), Finsbury Circus (2 1. 12 s. 6 d. par an); Mudids Select Library (Limited), New Oxford Str., 30-34, grand éta- blissement qui a des succursales: Kensington High Street, 132, et Queen Victoria Str., 48, E.C. (abonnement de trois mois, dep. 7 s.) ; The Times Book-Club, Oxford Str., 376, et Queen Victoria Str., 160; W. H. Smith & Son, Strand, 186, et Arundel Str., 2, W. C. ; Rolandi, Berners Str., 20, Oxford Str., qui n'a que des livres étran- gers (300000 vol.; 4 s. 6 d. par mois, 2 1. 2 s. par an); Cawthorn &Hutt, Cockspur Str., 24; Lewis, Gower Str., 136, W.C. (ouvrages de médecine et d'histoire naturelle). XIV. JOURNAUX. 51 Cabinets de lecture (reading rooms). — Outre les salles de lecture des bibliothèques (v. p. 50), mentionnons les cabinets de lecture suivants, qui tiennent aussi des journaux étrangers: Royal Colonial Institute, Nortluimberland Avenue (1 à 2 guinées par an); Guildhall Free Library (p. 96); Central News Agency, Nevr Bridge Str., 5, Ludgate Circus (2 d. d'entrée); Patent Office Library, Soutbampton Buildings, 25, Chancery Lane; Street's Bri- tish. Foreign, and Colonial Newspajjer Offices, Cornhill, 30 et Serle Str., 8, Lincoln's Inn. Journaux (newspapers). — Il paraît à Londres et dans ses faubourgs env. 400 journaux. Les meilleur marché (Yg à. 1 d.)- sont vendus presque tous dans les gares, les boutiques de journaux (newsagents' shops) et criés dans les rues par les newsboys; les plus chers se trouvent dans les grandes gares. — Il n'y a pas d'édi- tions du dimanche; elles sont remplacées par les journaux du dim. (v. ci-dessous). — Le plus ancien des journaux anglais est la London Gazette, feuille offleielle bi-hebdomadaire dont la fondation remonte à 1642. JouuNAux DU MATIN (moming papers). Le principal est le journal indépendant (2 d.; imprimerie, v. p. 107). — Conser- valeurs et unionistes : Morning Post (organe de la cour et de l'aristo- cratie ; 1 d.), Daily Telegraph (1 d.). Standard (1 d.), Morning Advertiser (1 d.). Daily Express d.) et Daily Mail d.). — Libéraux et radicaux : Daily News & Leader (Ya d-)) dont le pre- mier éditeur fut Ch. Dickens, Daily Chronicle (Y2 d.). — Le Daily Graphic (1 d.) et le Daily Mirror (Y2 d.) sont illustrés..— Finan- cial News (1 d.), Financial Times (1 d.). Journaux du soir (evening papers). Conservateurs: Globe (1 d. ; le plus ancien des journaux du soir, datant de 1803), Fall Mail Gazette (1 d.). Evening Standard S St. James's Gazette (1 d.) et Evening News (Y2 d.). — Libéraux: Westminster Gazette (1 d.). Star (Y2 d.). Journaux du dimanche (tous à 1 d.) : Observer, Sunday Times, Referee (sports et théâtre). Le Weekly Dispatch, le Lloyd's News (tire à plus d'un million d'exempl.), The People et le Reynolds' Newspaper ne sont généralement que des revues hebdomadaires. Publications hebdomadaires (weekly periodicals). Feuilles illustrées (6 d.): Illustrated London News, Graphie, Sphere, Sporting and Dramatic News, Sketch, Bystander, Tatler ; Queen, Lady's Pictorial, Lady et Gentlewoman pour dames. — Punch (3 d.), la principale publication humoristique anglaise, à tendance politique et sociale, fondé en 1841. — Revues (reviews) littéraires et scientifiques: Athenaeum (fondé en 1828), Academy (3 d. chacun). Outlook, Spectator, Nation et Saturday Review (6 d. chacun). — Truth, The World et Vanity Fair (6 d. chacun) sont des feuilles mondaines. 4* 52 XY. TOPOGRAPHIE. PüBL·ICATIONS SCIENTIFIQUES ET FROFBSSIONNEUEES : LaUCet (hebdoill. ; 6 d.), British Medical Journal (6 d.); Economist (8 d.). — Le Guardian (hebd.; 1 d.) est l'organe de l'église anglicane; le Tablet (bebd.; 5 d.), celui de l'église catholique. Sports: Field et Country Life (bebdoinadaires; 6 d.); Ladies' Field (6 d.), pour dames; Sportsman, Sporting Life (quotidiens; Id.) et Sport- ing Times (bebd. ; 2 d.). — Revue théâtrale, Era (bebd. ; 1 d.). Les JOURNAUX FRANÇAIS sc troRveiit à la Librairie du Figaro, New Coventry Str., 7, .à la ^Moderne Librairie-», Coventry Str., 3, au Coin de France, Green Street, 17-18, Leicester Square, à l'en- trée du restaurant Monico, au rez-de-chaussée (p. 14), et dans la plupart des grandes gares. — Journaux hebdomadaires français: la Chronique (bur., Bessborough Str., 29, Vauxhall Bridge, S.IY.); le Courrier de Londres (Westminster Bridge Road, 220, S.E,). XV. Topographie, statistique et administration. La ville de Londres est située sur une langue de terre marneuse (London Clay) et ondulée, qui s'étend dans la vallée de la Tamise sur une longueur de 190 kil. et une largeur variable, des environs de Reading jusqu'à Harwich et à Herne Bay. Elle est traversée par la Tamise, qui prend sa source sur le versant méridional des collines de Cotswold, dans le comté de Gloucester, et parcourt jusqu'à son embouchure, dans la mer du Nord, près de Sheerness, une distance de 370 kil., dont 80 navigables pour les grands bâtiments. La partie S., la moins importante de Londres {Southwarlc, Lambeth, Green- toich, etc.), se trouve dans les comtés de Surrey et de Kent; la partie N., la principale, dans celui de Middlesex. Le mot Londres exprime un concept imprécis, dont aucune des acceptions oiRcielles ne s'applique exactement à l'immense ensemble de rues et de maisons qu'est la métropole anglaise, déjà au temps de Tacite «copia negotiatorum et commeatum maxime celebre» (Ann., XIV, 33), et qui s'agrandit encore journellement dans toutes les directions. Le comté de Londres (p. 55), c.-à-d. la Cité (p. 53) et les districts dépendant immédiatement du conseil • de comté (p. 55), couvre une superficie de 118 milles carrés anglais (env. 305 kil. carrés) ; mais, en nombre d'endroits, la surface de terrain bâtie dépasse de beaucoup ces limites. Le district de la police mé- tropolitaiue («-Greater London»), qui comprend même les faubourgs les plus éloignés, non encore annexés, dans un rayon de 12 à 15 milles à partir de Charing Cross, possède une étendue de 700 milles carrés (1820 kil. carrés). En outre, l'administration postale (v. p. 33), le Central Criminal Court (p. 85) et l'administration des eaux (p. 57) ont leurs districts, diflerents les uns des autres. Statistique. — La surface bâtie de Londres s'est accrue de plus du double pendant ces 50 dernières années ; elle mesure 14 milles an- XV. DIVISION EN QUAETIERS. 53 glais (22kil.Y2) de longueur de l'E. à l'O., depuis Stratford et Blackwall jusqu'à Kew Bridge et Acton, et 10 milles (16 kil.) du S. au N., de Streatham et du palais de Cristal à ïïornsey et Highgate. Elle couvre une superficie d'env. 180 milles carrés (340 kil. carrés), sur laquelle se croisent 8000 rues, formant une longueur totale de plus de 3000 milles (4800 kil.). On y compte 650000 constructions, dont 1500 églises et 6500 bâtiments publics. Les immeubles de rapport du comté de Londres avaient, en 1910, une valeur d'env. 45 millions de 1.; ceux du district de la police atteignaient 60 millions Ya- Beaucoup d'immeubles sont construits sur un terrain loué à leurs propriétaires pour 99 ans seulement par les grands propriétaires fonciers. ItSL population du comté de Londres était, en 1911, de 4521685 habitants. Elle a presque doublé en 60 ans (2363274 hab. en 1851). Pour le district de la police métropolitaine (p. 52), la population était de 7251358 hab., en 1911. Londres compte plus d'Ecossais qu'Aberdeen, plus d'Irlandais que Dublin, plus d'Israélites que la Palestine et plus de catholiques que Rome. Division en quartiers. — Outre les districts administratifs (p. 54), Londres comprend une foule de subdivisions locales dont les noms reviennent à tout moment. La partie principale de la ville est celle qui occupe la rive l!i"ord de la Tamise. Elle se di- vise, d'après ses caractères généraux et abstraction faite des vastes régions du N. et du N.-E., peu intéressantes pour l'étranger, en deux grandes moitiés : la Cité et l'East End d'une part, le West End d'autre part. I» La Cité (City) et le quartier d'EAsr End , à l'est du Temple. C'est le centre du commerce et de l'industrie à Londres, avec le port, les docks, la douane, la Banque et la Bourse; la métropole aux in- nombrables bureaux du négoce en gros, des banques, des agences et des compagnies d'assurances; c'est là que se trouvent la poste cen- traie et l'imprimerie du Times, le siège des corporations de juris- consultes ou Inns of Court et, dominant tout le resté, St-Paul, la cathédrale. — Toute cette région comprend les quartiers suivants, qui se distinguent par leur population et les métiers qui s'y exer- cent: Paternoster Pow, près de St-Paul, centre toujours impor- tant de la librairie; Smithfield, connu pour ses marchés; Clerken- well, entre Islington et Hatton Garden, le district des horlogers et des ouvriers en métal. A l'E. de la Cité, Whitechapel, avec les ateliers des tailleurs Israélites et beaucoup d'ouvriers allemands, ainsi que Houndsditch et les Minories, quartier des Juifs. Au N., Bethnal Green et Spitalfields, avec une partie de Shoreditch, tra- vaillent le meuble et la chaussure. C'est ici qu'habitaient autrefois les tisseurs de soie, dont plusieurs descendaient des protestants fran- çais immigrés en Angleterre après la révocation de l'édit de Nantes (1685). Sur les bords de la Tamise (rive g.) s'étendent les quartiers 54 XV. DIVISION ADMINISTRATIVE. de Wapping, Shadwell, Limehouse, Poplar et Millwall, composés en majeure partie de quais, de chantiers de construction, d'entrepôts et d'usines, et habités par des constructeurs de vaisseaux, des débar- deurs, des matelots et des marchands d'agrès, de vivres, de munitions, etc., pour les navires. A la limite G. de la Cité, Chancery Lane et les Inns of Court, quartier des avocats et de la magistrature. Il» Le West End , quartier plus moderne, à l'ouest du Temple. C'est le quartier de la noblesse, le centre du «high life», avec les palais du roi, les ministères, le Parlement et l'Abbaye de West- minster, les musées, les théâtres, les clubs, les parcs, les squares, etc. — Les parties les plus élégantes du West End sont Mayfair, entre Bond Str. et Park Lane, Belgravia, aux alentours de Belgrave Square et Tyhurnia, contigu au N. à Hyde Park. A l'O. de Ty- burnia est Bayswater. Entre Westminster et Chelsea, s'étend Pimlico dont Belgravia fait en somme partie. Au N.-O. de là, Brompton avec le South Kensington-Museum. Entre Tottenham Court Road et Gray's Inn Road, Bloomshury. Snr la rive sud de la Tamise, vis-à-vis de la Cité, s'étend South- wark (le Bo^'ough, p. 323) et à l'O. de là, Lambeth et Baftersea, avec leurs nombreux ateliers de poterie, leurs verreries, leurs fab- riques de machines, leurs brasseries et leurs entrepôts de houblon. En aval de Sonthwark, se succèdent le long du fleuve: Bermondsey, où se trouvent de grandes tanneries, des fabriques de colle et des magasins de laine; Rotherhithe, en majeure partie habité par des matelots, des charpentiers de la marine et des soutiers; Deptfoi'd, avec son grand marché aux bestiaux, Greenwich et Woolwich. Division administrative. — Le plus ancien, comme le plus important des districts administratifs est la Cité (City of London ou City Proper), cœur de la ville, bornée à l'O. par l'anc. Temple Bar et les Southampton Buildings, au N. par Holborn, Smithfield, Barbican et le Einsbury Circus, à l'E. par la Bishopsgate, Middlesex Str., Aldgate et les Minories, et enfin au S. par la Tamise. Elle forme un comté particulier et n'appartient pas à Middlesex. La Cité, subdivisée en 26 districts (wards) et en 112 paroisses, a sa constitution et son administration, dont le chef est le lord inaire. Elle comprenait, d'après le recensement de 1911, 19 657 hab. (92 880 de moins qu'en 1851). Sa population diminue d'année en année. La propriété im- mobilière y est d'une telle valeur, si on la consacre aux affaires, qu'on renonce de plus en plus à y demeurer. Plus de 5000 maisons sont vides la nuit et sous la surveillance de 1096 sergents de ville. Los revenus annuels de la Cité s'élèvent à plus de 1 million de 1. En 1911 on voulut calculer le nombre de piétons et de véhicules, qui y entrent dans l'espace de 24 h. A cet effet, on plaça dans les rues et devant les gares des gens, dont les calculs donnèrent le nombre énorme de 1077155 pers. et de 94095 véhicules. Une loi de 1899, dite London Government Act, a divisé le reste de la ville en 28 metkopoeitan boroughs qui héritèrent des pou- voirs des anc. districts administratifs. Ces nouvelles juridictions. XV. CONSEIL DE COMTÉ. 55 chargées surtout des services d'hygiène et de voierie et de l'éta- hlissement des égouts, s'occupent aussi des bains publics, biblio- thèques, installations d'éclairage électrique et de l'assainissement des quartiers insalubres; elles ont à leur tête un conseil élu (coun- cil) et un maire (mayor). Le premier des metropolitan boroughs est Westminster, h l'O. de la Cité, borné au N. par Bayswater Road et Oxford Str., à l'O. par Chelsea, Kensington et Brompton, et au S. par la Tamise. Il comprend ^'ois districts électoraux et comptait 160261 habitants en 1911. Les autres metropolitan boroughs sont: Battersea, Bermond- sey, Bethnal Gh'een, Camberwell, Chelsea, Deptfoi'd, Finshury, Fulham, Greenwich, Hackney, Hammersmith, Hampstead, Hoi- horn, Islington, Kensington, Lambeth, Lewisham, St.Marylebone, Paddington, St. Paneras, Poplar, Shoreditch, Southwark, Step- ney, Stoke Netoington, Wandsworth et Woolwich. En vue des élections au Parlement, le redistribution bill de 1885 a délimité les circonscriptions électorales de Londres: City Proper, qui nomme deux représentants et 27 metropolitan divisions, qui en élisent ensemble 57 et ne coïncident d'ailleurs pas avec les metropolitan boroughs, bien que portant souvent le même nom. L'Université élit aussi un membre du Parlement. Le conseil de comté (London County Council), qui rem- plaça en 1889 le Metropolitan Board of Works, est l'organisme administratif central de la métropole. Le comté de Londres (Ad- ministrative County of London) comprend la Cité et des parties des comtés de Middlesex, de Surrey et de Kent. Le conseil se compose de 118 membres (councillors), élus pour trois ans par les districts électoraux (v. ci-dessus), dont chacun en nomme deux. Il élit à son tour 19 aldermen. L'hôtel de ce conseil est dans les Spring Gardens, à Charing Cross (pl. R. 26, IV; p. 210), mais on est en train de construire un vaste «County HalL> sur la rive S. de la Tamise (p. 326), près du pont de Westminster. Les revenus annuels du comté s'élèvent à 12000000 de livres et sa dette à plus de 50000000. La création des égouts (main drainage system) a été l'œuvre la plus grandiose du Metropolitan Board of Works (v. ei-dessus). Entreprise en 1859 sous la direction de sir Joseph Bazalgette, elle n'a pas coûté moins de 6800000 1. La continuation de ces travaux par le conseil de comté avait déjà absorbé 4285000 1., en mars 1909. Un réseau de canaux collec- tours (sewers), long de 350 milles (563 kil. conduit 60000000 de tonnes d'immondices par année à Barking Creek et à Crossness, sur la Tamise (18 et 20 kil. à l'E.), où elles sont clarifiées et désinfectées. Les matières liquides sont alors déversées dans le fleuve, tandis que le résidu (env. 2500 000 tonnes par an) est porté par des navires spéciaux (sludge stea- mers) à 90 kil. en aval. Le Victoria Embaul-ment (p. 104), la création de rues telles que la Queeu Victoria Street (p. 107), la Shaftesburg Avenue (p. 133) et la Charing Cross Road (p. 133) sont des œuvres à peine moins importantes de la même administration, qui a aussi aboli les pontonnages 56 XV. L'INSTRUCTION PUBLIQUE. pour une somme de 1500000 1. Le conseil du comté a encore exécuté de grands travaux pour faciliter la circulation, p. ex. : le tunnel de Blackwall (p. 123), le tunnel de Greenioich (1902; p. 123), le tunnel de Rotherhifhe Q9O8; p. 122) et le tunnel de Woolwich (1912; p. 124) gui a remplacé le bac gratuit créé par le Board of Works. Il a rebâti le pont de Vaux- hall et rétabli le viaduc dit Ilighgate Archway. Les voies d'approche du pont de la Tour ont coûté plus de 600000 1. et les frais du pro- longement des quais de la Tamise, du Parlement jusqu'au pont de Lambeth, ont été évalué.s à 500000 1. L'élargissement du Strand, près de Holywell Str. (p. 64) et la création du Kingsway (p. 69) menant à Holborn néces- sitaient une dépense de 4500000 1. Env. Vs® de la population de Londres est entassée dans des maisons trop étroites, inconvénient ajiquel il faut absolument remédier. Dans Boundary Street, à Bétbnal Green, le conseil a fait démolir un labyrinthe de 6 bect. de rues malpropres, qui ont été remplacées par de bonnes maisons neuves pouvant abriter 5500 pers. (frais, 283000 1.). D'autres travaux du même genre, auj. en voie d'exécution, doivent fournir un abri à 100000 personnes env. et coûter 5 millions de livres. — Le conseil du comté est chargé de la direction des travaux publics à Londres. Il exerce aussi la surveillance sur 2046 bect. des parcs et places publiques de Londres et des environs, dont la totalité couvre une superficie de 4856 bect., et prend soin de créer, en quantité suffisante, des places de jeux et de récréation pour les classes indigentes. L'entretien des dix asiles d'aliénés (19 250 lits) représente une dépense annuelle de plus de 600000 1. La presque totalité du réseau des tramways appartient au conseil. Le coiips DES SAPEDRS-POMPIERS (flre brigade), composé de 1479 boni- mes (frais annuels, 334000 1.) est soumis à la surveillance du conseil du comté. Pour éteindre env. 3500 incendies par année, il y a 96 pompes à feu de terre et 7 montées sur des bateaux. Leur principal entrepôt est dans Southwark Bridge Road. — Le corps de sauvetage (salvage corps ; Watling Str. 63, E. C.) est une troupe d'env. 100 hommes, entretenue par les grandes compagnies d'assurance contre l'incendie, et qui, en cas de sinistre, doit prêter son aide au sauvetage du mobilier, etc. L'instruction publique à Londres dépend aussi, depuis 1904, du conseil de comté, taudis que jusqu'à cette date, le London School Board était surtout chargé de l'enseignement primaire, gratuit dès 1891, et le Technical Education Board de l'enseignement supérieur et technique. La commission scolaire {Education Committee, v. p. 106) se compose de 38 membres du conseil et de 12 autres, dont 5 femmes, élus par celui-ci. En 1909, 562000 enfants ont reçu l'ensei- gneraent de 17769 maîtres dans les 548 écoles primaires du conseil; en outre, 162000 enfants ont fréquenté 392 écoles libres (voluntary schools). Le nombre total des enfants de Londres de 5 à 14 ans (âge scolaire) est de 885000. — Le conseil entretient aussi 20 écoles d'enseignement secondaire, fréquentées par 6000 écoliers et dont le nombre doit être porté à 30, pour 10000 élèves; enfin il accorde à des élèves pauvres des bourses dans d'autres établissements secon- daires qu'il subventionne. L'enseignement technique relève aussi du conseil de comté qui possède lui-même 17 instituts techniques et écoles d'art industriel, parmi lesquelles la Central School of Arts and Crafts (au coin de Southampton Row et de Theobald's Road). Toutefois, le conseil cherche surtout à développer les établissements de ce genre déjà existants en accordant des subsides pour les chaires d'enseignement XV. L'ASSISTANCE PUBLIQUE. 57 et des boiirses aux élèves sortant des établissements primaires. — Dans la Cité, l'enseignement technique est principalement sous la direction du City and Guilds of London Institute dont dépend le Finshury Technical College (Leonard Str., E.C.), la Leather Trades School (Bethnal Green Road, 42) et la South London School of Technical Art (Kennington Park Road, 122). Quelques- unes des grandes corporations de la Cité (p. 46) emploient une partie de leurs richesses en faveur de l'enseignement technique. Pour l'Université et ses diverses facultés (schools), v. p. 231. Il ne sera pas sans intérêt pour les hommes compétents de visiter l'un des établissements suivants (s'adresser de préférence d'abord au secré- taire): le Northampton Institute (p. 91), le Qity of London College (White Str., Moorflelds), le Birkbeck Institute (p. 67), le People's Palace (p. 128) et le Regent Street Polytechnic (p. 264). II y a, cn outre, à Londres beaucoup d'écoles spéciales d'art et d'industrie. L 'assistance publique est administrée par 31 commissions de surveillance (Boards of Guardians) et 8 de direction (Boards of Managers), dont 6 pour les districts scolaires et 2 pour les hôpitaux. Il y a aussi une administration centrale (Metropolitan Asylums Board), nommée par les commissions de surveillance d'une part et par l'autorité locale (Local Government Board) de l'autre. Elle entretient 13 hôpitaux pour fiévreux, 3 pour varioleux, un service d'ambulance pour toute la métropole, 5 hospices d'iucurables, des asiles de l'enfance et un vaisseau-école. La dépense annuelle de l'assistance publique se monte à plus de 3 700 000 1. (v. p. 46). La distribution d'eau, à Londres et dans les districts environ- nants (7 046000 pers. en tout), dépend dep. 1904 de la commission dite Metropolitan Water Board, composée de 66 représentants de différentes administrations locales, qui a racheté les machines hy- drauliques des huit compagnies particulières privilégiées. La con- sommation journalière s'élève en moyenne à env. 225 millions de gallons (1022 306 m. cubes), ou 32 gallons (145 litres) par tête. Près de 60®/(, de cette eau provient de la Tamise, 22®/o de la Lea et le reste de sources. II y a à Londres sept grandes compagnies du gaz, qui fournissent .plus de 44 milliards de pieds cubes de gaz (1 milliard de m. cub.). — Pour l'installation de la lumière électrique, Londres est restée arrière longtemi^s en de la plupart des autres grandes capitales. Seize districts possèdent auj. leurs usines d'électricité; dans les autres, cette fabrication est confiée à des compagnies particulières. XVI. Course d'orientation. Le cab est moins commode que l'autobus, pour une course d'orientation; il est plus cher et d'ailleurs on voit mieux de l'im- périale d'un «'bus» l'ensemble des rues qu'on traverse. La course sera fort intéressante, si l'on consulte notre plan pendant la route. On partira p. ex. du Hyde Parle Corner (p. 219), à l'extrémité occidentale de Piccadilly. On y prend un des autobus qui vont dans 58 XVI. COURSE D'ORIENTATION. la direction de la Banque (par ex., le n" 9; v. l'append. p. 53) et qui parcourent les quartiers de la rive N. de la Tamise dans presque toute leur longueur. D'abord par Piccadilly. A dr., le Green Park avec le palais de Buckingham (p. 217); un peu plus à l'E., au loin, le clocher de la cathédrale de Westminster (p. 197), les tours de l'Abbaye de Westminster (p. 180) et le Parlement (p. 172). Au bout du Green Park, l'hôtel Ritz; plus loin, à g., l'énorme Piccadilly Hotel. De Piccadilly Circus, où s'élève le monument Shaftesbury (p. 2(54), on s'engage à dr. daus Reyent Str., en jetant un coup d'œil sur la colonne d'York (p. 211). Place de Waterloo on passe près du monument de Grimée (p. 210): à dr.. Pall Mall avec l'Athenaeum Club, au coin de la place. L'autobus prend à g., entre l'United Service Club (à dr.) et l'hôt. Carlton (à g.), pour gagner Trafalgar Square, où sont la colonne de Nelson (p. 132) et la Galerie Nationale (p. 134); à dr., dans la direction de Whitehall, la vieille statue de Charles P'" (p. 132). Ensuite, par ChaHng Cross (à dr., le grand hôtel du même nom), on s'engage dans le Strand, où l'on aperçoit, à g., les théâtres Adelphi, Vaudeville, Gaiety, etc.; à dr., les hôtels Cecil et Savoy (p. (54) et les théâtres Savoy et Terry. A dr., Welling- ton Str., où est Somerset House (p. 64) et qui aboutit au pont de Waterloo (p. 64). Ensuite, au milieu du Strand, l'église St. Mary le Strand (p. 65), d'où les rues dites Aldwych et Kingsway mènent au N. à Holborn (p. 87); plus loin. St. Clement Danes (p. 66), en face de laquelle s'élève la statue de Gladstone; à g., les Cours de Justice (p. 67), et on traverse l'emplacement où était le Temple Bar (p. 67), pour entrer dans la Cité (p. 54). A g., dans Pleet Str., l'église St. Dunstan (p. 67). A l'extrémité de Earringdon Str., à g., le viaduc de Holborn (p. 86); à dr., dans New Bridge Str., la gare de Ludgate Hill. Puis on prend par Ludgate Hill, laisse à g. la cathédrale de St-Paul (p. 76) et, près de la statue de Robert Peel (p. 83), on s'en- gage à dr. dans Cheapside, où est, à dr., l'église St. Mary le Bow (p. 93) et tout près, à g., le Guildhall (p. 95), au bout de King Str. Ensuite, la rue dite Poultry, avec Mansion House, l'hôtel du lord- maire, à dr. (p. 99). En face, la Banque d'Angleterre (p. 100) et tout droit la Bourse (p. 101), avec la statue équestre de Wellington. On descend alors de l'autobus pour suivre King William Str., où sont la statue de Guillaume IV et, à g., la colonne dite le Monu- meut (p. 111), puis Lower Thames Str., en passant au marché au poisson de Billingsgate (p. 112) et à la douane (p. 112), jusqu'à la Tour (p. 113). On traverse ensuite le pont de la Tour (p. 120) pour passer sur la rive S., où Tooley Str. conduit à l'église St-Sauveur (p. 323) et au pont de Londres (p. 110). De là, on revient en autobus à Oxford Circus par Cheapside et Holborn, ou bien on remonte le fleuve en bateau a vapeur (p. 29), en passant sous le pont du chemin de fer aboutissant à Cannon Str., puis sous le pont de Southwark (à dr., St-Paul), le pont du South Eastern & Chatham et le pont de XVI. COURSE D'ORIENTATION. 59 Blackfriars. De là, dans la direction de Westminster, on a à dr. le quai dit Victoria Embankment (p. 104), le Temple (p. 72) et le palais de Somerset (p. 64). Puis on passe sous lepmt de Waterloo (p. 64). A dr., sur le quai, l'Aiguille de Cléopâtre (p. 105), et plus en arrière les vastes hôtels Savoy et Cécil. Au delà du débarcadère (pier) de Charing Cross, le bateau passe sous le pont du chemin de fer; à dr., Montague House (p. 105) et New Scotland Yard (p. 169). Ensuite, le po7it de Westminster (p. 171). On peut débarquer ici, passer au N. du palais du Parlement, faire un détour au S. pour voir VAbhaye de Westminster (p. 180) et Ste-Marguerite (p. 179), puis gagner, au N., Trafalgar Square, par Parliament Str. et Whitehall (autobus), en passant devant les Ministères et la salle des Fêtes (p. 171, 168). —■ On peut aussi, du débarcadère du pont de Westminster, continuer de remonter le fleuve par un autre bateau. A dr., le Parlement (p. 172); derrière, l'Abbaye de Westminster (p. 180) et plus loin, la tour de la cathédrale de Westminster (p. 197). A g., l'Albert Em- bankment, avec l'hôpital St-Thomas (p. 325); le palais de Lambeth (p. 326), avec la tour des Lollards, le pont de Lambeth (à dr., la galerie Tate, p. 199) et enfin le pont de Vauxhall (p. 209). De Vauxhall, on revient à pied ou par le tramway à Victoria Station, et de là en autobus à Oxford Street. Pour voir la partie S. de la ville, située sur la rivk droite de da Tamise , dans le comté de Surrey, prendre un autobus (n° 3; v. l'append., p. 52) à Piccadilly Circus (pl. R. 27, 26). On parcourt Haymarket, où s'élève, vers l'extrémité, à g., le Haymarket Theatre et au bout, à dr., le His Majesty's Theatre (p. 210) et l'hôt. Carlton, puis on passe par Trafalgar Square (v. p. 132) pour gagner, à dr., Whitehall. Dans cette rue, à g., le Ministère de la Guerre et la salle des Fêtes (p. 168) ; à dr., l'Amirauté et les Horse Guards (p. 168). Puis Parliament Street et les Ministères (p. 171); on entre, à g., dans Bridge Str., où l'on voit, à dr., l'Abbaye de Westminster (p. 180) et le Parlement (p. 172), puis, à g., le quai Victoria. On passe le pont de Westminster ; à dr., le quai Albert, avec l'hôpital St-Thomas. Quittant ici l'autobus, on prend le tramw. n» 38 (v. l'append., p. 60) qui parcourt Westminster Bridge Road; à dr.. Christ Church (p. 327). Dans Lambeth Road, s'aperçoit l'église St- Georges (p. 327), la cathédrale catholique de Southwark, et, en face, l'hôpital de Bethléem (p. 326). De St. George's Circus, avec son obélisque, on gagne au S.-E. le carrefour dit Elephant and Castle (p. 325), où l'on descend pour reprendre un autobus (n° 1 ; v. l'append. p. 52). On suit London Road, puis Waterloo Road: à dr., le théâtre de Surrey, dans Blackfriars Road, l'hospice Ste-Madeleine (maison de correction pour femmes) et le Royal Victoria Hall (p. 327) ; plus loin, à g., la gare du South Western Railway. Enfin le pont de Waterloo, qu'on passe, et Wellington Str., avec le palais de Somer- set à dr., d'où l'on retourne à g., par le Strand, à Charing Cross. 60 HORAIRE DES MUSÉES, ETC. 61 S-2 ■^.S; ® ^à a'p· M'œ T-^ a rë tí "*;? P, OJ ® fi p o ■ti> M 3 P.cStí HS r^} O 'tí >• CÛ P^ ci >» !> t> t> 03 & tD !> ►-5 tDt> s> > M CD tSe Í—. CD ,.TÎ< ÓS 2 ^rH ia> ^ V I A Ò ¿irjT ^ Ó o^ ^ s ó s 2 e 'o ^CD ^ iC CD ^ 10 i-io »tí ^ e ÎM i£5 - . -Ò CO O ^ w ' T 'H tH Ó̂ "f^ -i" o tH o rH O - o ^TÍ< « e,o '? ^ uo - ri( lO .r 1' Ò s-r ò -Sr2icSrl ,-0Sc 10 i* ^ ÍH á I' >" 0; ^ 1-" A 2 2 :rô S O Ci r-í O - ¿ 2 ' «P -O wo ^ ifi vo p, lO ço vO ri4 r ^ 'o Ití "p - H -f ^ iH W 2 e "i'-g 2 o" s^2^5 A"-a r.;?"- ^Ití *f ^ ó s c œ o ^ ó ^- Ití L-- CD CD u lO lO CD lO" *0 tcTcD X5^' 6 6 CD CD m CD ^ uO u 0 M̂ 5, 10-4,6 5, .is tí ■ •s ri< tí - ^ -íií 0 •rW « riT ó 'f Y "f g ^ ÍH iH ¿ 72X5r 0-4, 0-4, 10-5 Iff ' 0 á S S o ¿ o o á 't" Ó iH Oi "1* 0 rH 0 - rH 10-4, rH vtí rH rH a CD ^ * " <=>. O O tí •g xi i<"xr S® -■ ■If- Xí " t Ò c5^" ¿ ó o2 ^ rH 2 J r|H 10 202S 2 ° S¿" iH AO Ò t,iH t o„- CD g 5D o § ^ ' O ^ iá ■? "? o t O M G<1 »<ü . '03 ST 2 • ■TS CD ? *>" '-v ^ (M ,ô| 0 §«£ S Oí à CO p.- Pi O ■ •S § 3 rf? Cü g ^ :s|¿2l I S ■g 'S •S ' fí ^ § .tícb a « 1|"Í |||"|S<§ 1 S '« <» S 'tí S 2 o «0 <1 • g - §50 S ?ví ^ ~ '« ,s 05'=©?.^s (to -S '«¡s lâsi" •S -S i5 ^O ,3C^O=qt|í« a C1( !q s s § s , &5 -2 'tí a ? a ^ s fCo(l^Cc^ ôl § § I '«'« =» Cb , ¿ ts fe '<3 e; Pi'S J « O P 6 S CÍS L? so iP I t ^ I t Cé| ^ * tq tq^ I (i; ^ I ^ ÛíS* * Q 62XVII. Emploi du temps. Le tableau p. 60 et 61 indique les jours et heures d'ouverture des musées, des monuments, etc. A moins d'indication contraire, l'entrée est gratuite. 10-4, 5, 6, dans le tableau, signifie qu'un musée est ouvert de 10 h. à 4, 5 ou 6 h., selon la saison (l'hiver s'entend du 1®'' oct. à la fin d'avril). Ne figurent pas sur notre tableau les parcs, jardins et autres lieux ouverts gratuitement au public les jours de semaine et, depuis peu, souvent même le dimanche. Deux semaines suffiront à un voyageur actif, pour se faire une idée un peu claire de Londres et de ses environs. Une distribution méthodique du temps y aidera beaucoup. On profitera des belles journées pour visiter le port, les ¡jares, les jardins et les environs de la ville. Dans tous les cas, on ne remettra pas ces parties à la fin du séjour, le mauvais temps pouvant alors facilement forcer le voyageur à renoncer aux excursions dans les environs si charmants de Londres. Le matin et à la fin de l'après-midi, on peut visiter les églises, dont beaucoup sont ouvertes toute la journée, et se pro- mener dans les parcs, les jardins botanique et zoologiquc; le soir, on ira au théâtre. C'est de 5 h. à 7 h., avant le dîner, qu'il est le plus intéressant de faire un tour dans Kegent Street ou Hyde Park, toujours animés d'une foule compacte et d'équipages en grand nombre. Si l'on est dans le voisinage du pont de la Tour, on obser- vera le port et ses environs, les bâtiments qui arrivent ou qui par- tent, et l'activité considérable qui règne dans les docks. On re- commande surtout, pour jouir de ce spectacle unique au monde, l'excursion à G-ravesend (p. xvi). — Tous les journaux de Londres donnent des renseignements sur les curiosités du jour. Ces indi- cations ne sauraient néanmoins être tout à fait sûres, non plus que celles de notre tableau p. 60 et 61, car il y a des changements fré- quents. I. LE STRAND, HOLBORN ET LA CITÉ 1. Le Strand. Fleet Street. Ludgate Hill. La circulation dos omnibus est ici dos plus intenses ; les voitures se succèdeut presque sans interruption. Tube Railways : Strand Station du Piccadilly Railway, v. l'appcnd., p. 50. Le Strand (pl. E. 26, 31; II), large rue bordée de grands magasins, de nombreux théâtres, d'imprimeries de journaux, etc., est une des principales artères de la circulation entre le West End et la Cité et sans doute la plus animée de la ville. Son nom, qui signifie «rive», lui vient de ce qu'il longe la Tamise, aujourd'hui cachée par des maisons (v. p. xxxvi). Il n'est pavé que depuis 1532. C'est là qu'étaient jadis maints palais de la noblesse et du haut clergé, dont les jardins s'étendaient jusqu'à la Tamise et que rap- pellent aujourd'hui seulement quelques noms. Le Strand se développe, à partir de Charing Cross, vers le N.-E. Tout au commencement, à dr., la. gare de Charing Cross (p. 131); à g., Coutt's Banlc, vieille maison de banque bien connue. A dr., s'ouvre Buckingham Str., où Pierre le Grand (v. p. 66) habita la maison n» 15 qui faisait alors partie d'York House (p. 105) et pos- sède encore de vieux plafonds en bois ornés de peintures et de stucs. — Du côté N. du Strand (à g.), au coin d'Agar Str., s'élève la British Medical Association et vis-à-vis, au N.-O., Vhôpital de Charing Cross; dans King William Str., Vhôpital des ophtalmiques (West- minster Ophthalmic Hosp.). Dans le Strand se rencontre ensuite, à g., le théâtre Adelphi (p. 36). En face, Adam Str. mène à John Str. où est, à dr., l'hôtel de la société des Arts (pl. R. 30, II; entrée dans Adam Str.), fondée en 1754 pour favoriser le développement des arts, de l'in- dustrie et du commerce et qui a pris une part active à l'organi- sation des e.xpositions de 1851 et de 1862. La grande salle (entrée, V. p. 61) renferme six tableaux de Barry (1777-1783), représentant les progrès de la civilisation. Sur la terrasse Adelphi (p. 105), plus loin au S. du côté du quai et de la Tamise, s'élève la maison (n" 5; plaque), où l'acteur David Garrick mourut en 1779. Puis, aux n^^ 6 et '7, le Savage Club (p. 49); au n° 8, la Société littéraire irlandaise, et au n° 9, la Société de statistique. 64 1. LE STRAND. Cité. Plus loin dans le Strand, s'élève à dr. le vaste hôtel Cecil (p. 5) et vis-à-vis, le théâtre du Vaudeville (p. 38) ; puis à dr., les Savoy Buildings, jolis bâtiments entre Savoy Court et Fountain Court. Savoy Court mène au Savoy Hotel (p. 5) et au Savoy Theatre (p. 38). Ce nom de Savoy vient de Pierre II, comte de Savoie qui se fit élever sur le Strand, en 1245, un palais magnifique. Près d'ici, an N. du Strand, s'étend le marché de Covent Garden (p. 71) et, entre Exeter Str. et Burleigb Str., le grand Strand Palace Hotel (p. 5), bâti sur l'emplacement de l'Exeter Hall connu pour ses mec- tings religieux et philanthropiques. A dr., Savoy Street, qui mène à la chapelle dite Savoy Chapel, dédiée à St Jean-Baptiste. C'est un édifice de style goth. tertiaire, construit de 1505 à 1511, sous Henri VII et Henri VIII, sur l'em- placement du yicux palais de Savoie. Cette chapelle, .qui est une de celles de la cour (chapels royal), a été considérablement endom- magée par le feu en 1864, et restaurée aux frais de la reine Victoria. Elle a un beau plafond en bois moderne. Au delà, à l'E., Wellington Str. coupe le Strand et mène au N. à Bow Str., en passant devant le Lyceum Theatre (à g.; p. 37), et au S. au *pont de Waterloo (Waterloo Bridge; pl. R. 30, H), l'un des plus beaux de Londres, construit de 1811 à 1817 par John Rennie (p. 110), moyennant plus d'un million délivrés, acheté en 1878 pour 475000 1. par le Metropolitan Board of Works (p. 55), qui l'ouvrit gratuitement à la circulation. Il a 420 m. de long sur 13 m. de large, et 9 arches de 36 m. d'ouverture, reposant sur des piles de granit. On y a un excellent coup d'œil sur le centre de la ville, du palais de Westminster jusqu'à St-Paul, sur le quai de la Tamise et sur la grande façade, aux belles proportions, du palais de Somerset. Entre Wellington Str. et l'église St. Clement Danes, notamment aux environs de l'anc. Holywell Str., le Strand a été, il y a quelques années, beaucoup agrandi (v. et p. 56). Le Gaiety Theatre (p. 37) Marconi House où est un poste de télégraphie sans fil qui reçoit aussi les dépêches à destination des navires en mer (v. p. 34), oc- cupent la pointe G. de l'îlot, encore incomplètement bâti, compris entre le Strand et Aldwych. — En face, du côté S. du Strand, s'élève la façade N. de Somerset House (pl. R. 31 ; 77), longue de 47 m. Ce vaste ensemble de bâtiments a été construit, de 1776 à 1786, par sir William Chambers, à la place du palais que le protecteur Somerset avait commencé en 1549. Le protecteur ayant été décapité (p. 114) à la Tour avant de l'avoir achevé, l'édifice devint la pro- priété de la Couronne. Il a été habité par Anne de Danemark, femme de Jacques P'', par Henriette-Marie de France, femme de Charles P"", immortalisée par l'oraison funèbre de Bossuet, par Catherine de Bragance, femme de Charles II, etc. Inigo Jones (1572-1652), le célèbre architecte, y mourut. En 1776, l'anc. palais a été démoli et Le Strand. 1. SOMEESET HOUSE. 65 remplacé par le palais actuel, qui est utilisé par différents services publics. La façade du côté de la Tamise (v. p. 106), de 240 m. de développement, s'élève sur une terrasse de 15 m. de large et 15 m. de haut, séparée maintenant du fleuve par le quai Victoria. Dans la cour carrée, se voit un groupe de bronze par Bacon, George ITI appuyé sur un gouvernail, avec le lion d'Angleterre et une figure allégoi'ique de la Tamise à ses pieds. Les deux bâtiments latéraux ont été ajoutés au xix® s., celui de l'E., King's College (v. ci-dessous), en 1828, par A^mir/ce; celui del'O., donnant sur Wellington Street, de 1854 à 1856, par Pennethorne. Ce dernier a coûté à lui seul 810001. ; le palais tout entier, 500000. Somerset House possède, dit-on, 3600 fenêtres; 1600 employés y travaillent, qui gagnent ensemble 350000 1. par an. C'est là, en effet, que sont les bureaux de la Cour des comptes (Audit Office), de la trésorerie intérieure (In- land Revenue Office), située dans l'aile G., avec les caisses de la douane et des impôts, les bureaux du timbre, de l'état civil (Office of the Registrar-General of Births, Deaths and Mar- riages) et le Probate Registry. Celui-ci, réuni en 1874 avec le Doctors^ Commons Will Office, est le grand dépôt principal des testaments et des dernières volontés de toute sorte (en sem., de 10 h. à 3 h.). Les testaments remontant à plus d'un siècle peuvent être étudiés gratuitement; pour les autres, de même que pour consulter les tables (calendars), on paye 1 s. Il est interdit de prendre copie, mais les extraits officiels se délivrent à un tarif modéré. Le King's College forme l'aile orient, de Somerset House. C'est depuis 1910 une «school» relevant de l'Université de Londres (p. 231) et il s'y fait des cours de théologie, de littérature, d'histoire naturelle, de médecine, de philosophie, etc. Le musée qui en fait partie comprend une eollection de modèles, d'instruments, etc., et les appareils employés par Daniell, Faraday et Wheatstone. Au milieu du Strand, s'élève ensuite l'église St. Mary le Strand, bâtie par Gibbs, en 1717, à l'endroit où l'on plantait autrefois le mai. — Au S. (passage), s'ouvre la ruelle dite Strand Lane, où se voit, au n» 5, un des rares restes d'architecture romaine à Londres (v. p. 113) : des bains romains d'env. 4 m. de long, 1 m. 80 de large et 1 m. 40 de profondeur. On peut les visiter le sam., de 11 h. à midi. Les briques sur les côtés présentent l'arrangement dit en épi (opus spicatum) ; le sol est également formé de briques recou- vertes d'une mince couche de stuc, que l'eau a enlevée par endroits. Cette eau, fraîche et limpide, qui y coule toujours, vient pro- bablement de la vieille source de Holy Well, au N. du Strand, à laquelle l'anc. Holywell Str. (p. 64) devait son nom. Les anti- quités romaines découvertes ici sont maintenant au musée Britan- nique. A TE. de Strand Lane, se trouve la gare du Piccadilly Tube, àiie Strand Station (v. l'append., p. 50). Les rues qui se détachent Biedeker. Londi'es. 12" édit. 5 66 1. COURS DE JUSTICE. Qité. plus loin à dr. du Strand, Surrey Sir., Norfolk Str., Arundel Sir. et Essex Sir., vont aboutir aux quais de la Tamise (p. 105). C'est dans Norfolk Str. que Pierre le Grand habita pendant son séjour à Londres, en 1698 (v. p. 63). Au milieu du Strand, à l'extrémité E. d'Aldwych, vis-à-vis de la façade occid. de St. Clement Danes, se dresse une statue de W. E. Gladstone (1809-1898), le célèbre homme d'Etat, entourée de quatre groupes représentant la Fraternité, l'Education, le Courage et le Zèle; c'est une œuvre de Hamo Thornycroft (1905). L'église St. Clement Danes, bâtie en 1681 sur les plans de Wren, sauf son clocher, haut de 85 m. et dû à Gibhs (1719), doit, dit-on, son nom (Danes sign. Danois) aux tombeaxix de Harold Harefoot et autres Danois qui se trouvaient ici. Samuel Johnson (p. 79) avait coutume d'assister ici à l'office divin, ce que rappellent une inscrip- tion au dos d'une stalle et une verrière multicolore. La statue en bronze du savant, par P. Fitzgerald, s'èlève, depuis 1910, à l'E. de l'église. — Au N. de St. Clement Danes, se voit l'édifice neuf dit Clement's Inn (p. 72), avec les locaux de plusieurs sociétés. Les *Cours de Justice (Royal Courts ofJustice), immédiate- ment à l'E. de Clement's Inn, et du côté N. du Strand, forment un vaste édifice de style goth., construit sur les plans de G. E. Street, mort avant l'achèvement de l'œuvre, qui eut lieu en 1882 (sa statue en marbre, due à Armstead, est à l'E. du hall central). La façade, sur le Strand, est longue de plus de 150 m; L'emplacement a coûté env. 2450000 1. ou 61250000 fr., et les frais de construction se sont élevés à env. 750 000 1. ou 18 750 000 fr. On remarque surtout, à l'intérieur, le grand hall central, de 42 m. de long sur 15 m. de large .et 24 m. de haut, qui a un beau pavement en mosaïque d'après l'esquisse de Street. L'édifice comprend en tout 19 salles de séance et env. 1100 pièces de toute sorte. Un a construit, à PO., une importante annexe. Pendant les audiences, le public n'est admis qu'aux galeries, le reste du palais étant réservé aux juges, aux avocats et à leurs clients. Durant les vacances, le hall central est ouvert de 11 h. à 3 h. Cartes d'entrée gratuites, au bureau du gardien. Ayant atteint, au bout du Strand, l'emplacement de l'anc. Temple Bar (p. 67), on pénètre, par Fleet Str., dans la «City Proper» (p. 54), ce qu'on peut remarquer aux insignes rouges et blancs des policemen (bleus et blancs pour la police métropolitaine). Fleet Street (pl. R. 35; II), une des artères les plus animées de Londres, conduit de Temple Bar à Ludgate Circus. Cette rue doit son nom au Fleet, cours d'eau qui traversait le vallon de Hol- horn (p. 86), passant sous Farringdon Str. (p. 68), pour déboucher dans la Tamise au pont de Blackfriars. C'est auj. un canal de dé- versement. La rue même n'offre rien aux yeux de particulier, mais nombre de souvenirs de l'histoire littéraire, intéressants sur- tout pour les Anglais, se rattachent à ses cours et à ses impasses. Cite. 1. FLEET STEEET. 67 Les imprimeries des journaux et autres, sont encore nombreuses dans cette rue. A l'extrémité 0. de Fleet Str., sur l'emplacement de l'anc. Temple Bar, où, selon un vieil usage, le roi, venant visiter la Cité en grande cérémonie, doit demander au lord-maire Tautori- sation d'y pénétrer, on a érigé, en 1880, le Temple Bar Memorial, monument commémoratif flanqué des statues de la reine Victoria et du prince de Galles (plus tard Edouard VII), dues à Boelim; en haut, le griffon et les armes de la Cité, par Bircli. Le Temple Bar, porte construite, en 1670, par Wren, et où l'on exposait sur des piques les têtes des criminels décapités, a été démolie en 1878 parce qu'elle gênait la circulation. On l'a rebâtie, en 1888, à l'une des entrées du Theobalds Park, à AValtham Cross (p. 354). — Au S. de Temple Bar, Child's Bank, une des plus anciennes bancpies de Londres. En face de Chancery Lane (p. 74), au n® 17 de Fleet Str., une maison en cloisonnage du xviC s., dont le passage mène au Temple (p. 73). Eebâtie en 1906 par le conseil de comté, elle a une façade, de 1611, reconstituée aussi exactement que possible. Au 1®'" étage, la salle dite Prince Henry's room (visible gratuit, en sem., de 10 h. à 2 h.), donnée comme la salle du conseil du duché de Cornouailles sous Henri, fils aîné de Jacques I®»', a un vieux plafond décoré d'ornements en stuc, avec le cimier du prince. Le mur 0. a conservé des traces des lambris primitifs; le vitrage mxtlticolore est moderne. Escalier du xviii® s. Au N. de Fleet Str., entre Chancery Lane et Fetter Lane, se trouve St. Dunstan's in the "West, église bâtie en 1832 par Shaw, et qui a une jolie tour gothique. On y voit, au-dessus de la porte à l'E., une vieille statue de la reine Elisabeth, qui était autre- fois à la porte dite Ludgate (p. xxxv). En face de Fetter Lane, le Mitre Court, avec une auberge fréquentée autrefois par Johnson, Goldsmith et Boswell (v. ci-dessous). Fetter Lane (pl. E. 35,36 ; II), rue traversière étroite et passante qui conduit à Holborn, doit, dit-on, son nom aux «faitours» ou men- diants qui l'infestaient autrefois. A g., près de Fleet Str., l'entrée du Clifford's inn (p. 72). Daus Fleur de Lis Court, première rue latérale à dr.. Newton Hall, qui fut jusqu'en 1902 l'oratoire des «jjositivistes», sous la présidence de M. Fréd. Harrison. Plus loin dans Fleet Str., à g., le New Record Office (p. 74; entrée principale dans Chancery Lane). La Moravian Chapel (n» 32), en face du Eecord Office, a échappé à l'incendie de 1666. Ensuite, à g., dans Breams Buildings, le BirTchecTc Literary & Scientific Institute (p. 57), école polytechnique avec cours du soir, fréquentés par env. 13000 élèves. Plus loin dans Fleet Str., on aperçoit le dôme de St-Paul (p. 76) et la tour pointue de St-Martin (p. 68). Dans le Wine Office Court (entrée. Fleet Str., 145), se voit encore le Cheshire Cheese (p. 16), vieille auberge, jadis le rendez-vous de Samuel Johnson (p. 66), d'Olivier Goldsmith (p. 74) et de James Boswell (m. 1795), le biographe de Johnson. — Au S., St. Bride's Avenue conduit à 68 1. LUDGATE HILL. Cité. St. Bride's (pi. K. 35, II; ouv. en sem., de midi à 3 h.), église cons- truite en 1680 par Wren (p. 82), avec une belle tour haute de 68 m. (1701; restaurée en 1902) et où est inhumé le romancier Kichardson (1689-1761 ; v. p. 341). Dans Bride Lane, le St. Bride's Foundation Institute, école technique d'imprimerie, ouverte en 1894. Bride Lane aboutit dans Neu, Bridge Str., large voie reliant le pont de Blackfriars (p. 106) au Ludgate Circus (v. ci-dessous) et où se trouve, du côté E., la vaste Ludgate Hill Station du South Eastern and Chatliani Railway (p. 31). En face de cette gare, s'élevait, jusqu'en 1864, la prison de Bridewell, sur remplacement de l'anc. palais du même nom, où se passe le troisième acte du Henri VIII de Shakespeare. Fleet Str. se termine au Ludgate Circus, d'où New Bridge Str. (v. ci-dessus) conduit au S., et Farringdon Str. (p. 86) au N., à Farringdon Road et à Smithfield (p. 87). Les deux obélisques de la place rappellent le souvenir, celle du N. de Roh. Waithman, bourgeois bienfaiteur de la ville, celle du S. de John Wilkes (1727- 1797), homme politique. Dans Farringdon Str. (p. 86), à dr. (E.), non loin de Ludgate Circus, le Congregational Memorial Hall, siège principal de la secte des «congre- gationalists », bel édifice gothique construit de 1862 à 1874 moyennant 93 500 1., et ainsi nommé en mémoire de la destitution de 2000 pasteurs non-conformistes par Charles II, en 1662. C'est ici que s'élevait autrefois Fleet Prison, maison d'arrêts pour dettes, démolie en 1846 et familière aux lecteurs des «Pickwick Papers». Ludgate Hill (pl. R. 35, 39, 77; v. p. xxxv) se développe à l'E. à partir du Ludgate Circus, en passant d'abord sous les voies ferrées du South Eastern and Chatham Railway (p. 31). La rue la- térale la plus importante est Old Bailey, qui mène, au N., au Central Criminal Court (p. 85). Ludgate Hill passe plus loin (à g.) devant l'église St. Martin (ouv. en sem., de 11 h. à 2 h.), consti-uite par sir Christopher Wren (p. 82) et qui a une belle tour, puis aboutit à la cathédrale de St-Paul (p. 76). 2. Kingsway. Lincoln's Inn Fields. Covent Garden. Tübb Railways: British Museum Station, du Central London R. (v. I'append., p. 48): stations de Holborn et de Covent Carden du Picea- dillj-^ R. (v. l 'append., p. 50). —• Autobus: n»" 7, 8 (v. l 'append., p. 53). Les importantes transformations effectuées il y a quelques an- nées dans le quartier au N. du Strand et qui ne coûtèrent pas moins de 4 500 000 1., ont eu pour résultat la disparition d'une foule de rues et de ruelles malpropres, ainsi que des vieux théâtres de la Gaiety, du Globe et de l'Olympic. Une voie de 30 m. de large, dite Aldwych (pron. «éldouitch»; pl. R. 31, 77), s'ouvre, près du Gaiety Theatre (p. 37), dans le Strand qu'elle rejoint devant St. Clement Danes (p. 66) après avoir décrit une légère courbe (cres- cent). Parmi les édifices, encore peu nombreux, qui la bordent, citons, dans sa partie 0., du côté N., le Waldorf Hotel (p. 5), Holhorn. 2. KINGSWAY. 69 entre les théâtres de Strand (p. 38) et à'AJdwych (p. 36). Un peu au N., dans Drury Lane, se voit à g. le théâtre de Drury Lane (p. 37). Du sommet de la corrrbe que décrit Aldwych, Kingsway (pl. E. 31, 77), avenue de même largeur, va déboucher tout droit dans High Holborn (p. 267), en face de Southampton Kow (p. 267). Les tramw. (n^s 33 et 35, v. l'append., p. 60) passent sous la chaussée, à une faible profondeur. Du côté E. de l'avenue, le London O'pexa House (p. 38). Près de là, à l'E., se trouve le Clare Market, qu'entouraient autre- fois des ruelles malpropres. Le Passmore Edwards Hald , ouvert ici en 1902, est le siège de l'école d'économie politique-de Londres of Economies (School and Political Science; pl. H. à 31, II), l'Université aujourd'hui rattachée (p. 231). Plus loin au N., les bâtiments ment occupés ancienne- par le King's College Hospital, transféré en 1918 à Denmark Hill. Au coin N.-O. de l'Opéra House, s'ouvre à dr. dans Kingsway, Sardinia Str., menant, à l'E., à Lincoln's Inn Fields (v. ci-dessous). La Sardinian Catholic Chapel, qui s'élevait dans cette rue et vis-à- vis de laquelle habita Benjamin Franklin, a été démolie en 1910. La Church of SS. Anselm and Cecilia, nouvelle église catholique construite pour la remplacer, se trouve dans Kingsway, un pen plus au N., à dr. En face. Trinity Church (pl. E. 31, 32; 77). A l'extrémité N. de Kingsway, du côté dr. (E.), la station de Holborn du Piccadilly Tube (v. l'append., p. 50). Lincoln's Inn Fields (pl. E. 31 ; 77), un des plus grands squares de Londres, à l'O. de Lincoln's Inn (p. 75), a été créé par Inigo Jones (p. 64). Lord W. Eussell (p. 114) y a été exécuté en 1683. Nombre d'avocats habitent aux alentours. Le Collège des Chirurgiens (Royal College ofSurgeons), au milieu du côté S. du square, est l'établissement où se font les examens des chirurgiens. Il a été construit en 1835 sur les plans de Ch. Barry, et possède un excellent musée dlanatomie. Entrée, sur la recommandation d'un membre du Collège, les lundi, mardi, merer, et jeudi de 10 h. à 4 h. en hiver, 5 h. en été (fermé en sept.). Le MUSÉE a eu pour noyau une collection de 13 000 préparations anatòmiques, créée p&v John Hunter {m. Il'èZ), achetée à sa mort par le gouvernement pour la somme de 15 000 1. et donnée au Collège. Il occupe maintenant cinq salles principales: Western Museum, Middle M., Eastern M., New Large M. et Small M., les deux dernières bâties de 1888 à 1891. La collection d'ostéologie humaine occupe le rez-de-chaussée des Western Museum, New Large Museum et New Small Museum. Elle comprend une collection des plus riches de crânes de tous les de la peuples terre, de squelettes, de formations osseuses etc. Dans la vitrine anormales, au milieu du côté E. du New Large Museum, le du géant irlandais squelette O'Bryan, haut de 2 m. 80, et, à côté, sous une de cloche, un squelette 0 m. 50 de haut, celui de la naine sicilienne Car. à Graehami, morte l'âge de dix ans, avec des reproductions en cire de la figure, d'un bras et d'un pied de cette naine. Dans les vitrines, des Au préparations milieu du anatòmiques. Western Museum, le squelette d'une baleine du Groenland. A l'extrémité S., une statue en marbre de Hunter, par Weekes (1864). 70 2. COLLÈGE DES CHIRURGIENS. lïolborn. La collection d'ostéologie comparée occupe l'Eastern Museum, le Middle Museum et une partie du Western Museum. Au milieu de l'Eastern Museum, des squelettes des grands mammifères: baleines, cacha- lot de 15 m. de long, hippopotame, girafe, rhinocéros, éléphant, etc. Sque- lette d'«Orlando», cheval qui remporta le prix du Derby, et eelui d'un lévrier favori de sir Ed. Landseer. Dans les armoires, des squelettes plus petits. Dans le Middle Museum, on remarquera surtout les énormes sque- lettes d'animaux antédiluviens: cerf géant, faussement appelé cerf d'Ir- laiide, trouvé près de Limerick en Irlande, dans une tourbière; armadille ou tatou géant de Buenos - Ayres ; aï géant (paresseux) ou mylodonte, également de Buenos-Ayres ; l'énorme mégathérion, complété d'après des débris. Dans les armoires, beaucoup de squelettes et de pétrifications de moindre grandeur. Diverses vitrines du Western Museum sont eon- sacrées aux invertébrés, tels que zoophytes, crustacés et coléoptères. Il y a autour des salles des galeries où se trouvent des préparations dans l'alcool. Une pièce à côté de l'Eastern Museum renferme une col- lection d'instruments de chirurgie. Le Collège possède aussi une bibliothèque d'env. 60 000 vol. Dans la salle des séances, un bon portrait de Hunter par Reynolds et plusieurs bustes par Chantrey. Le musée Soane (Sir John Soané's Museum; pl. R. 31, 82, II), en face du Collège des Chirurgiens, au N. des Lincoln's Inn Fields, no 13, doit son nom à sir John Soane (m. 1837), son fondateur, qui construisit aussi la Banque d'Angleterre (p. 100). Entrée, libre les mardi, merer., jeudi et vendr. de mars à août et les jeudi et vendr. d'oct. à nov., de 10 h. Ye 5 h. (4 h. en nov.); les autres mois, avec une carte du conservateur (curator), M. W. L. Spiers. Les étrangers y sont d'ailleurs obligeamment admis t. les j. de l'année de 11 h. à 5 h. La collection, qui se compose des objets les plus divers, est exposée dans 24 pièces, pour la plupart très petites, et classée d'une manière fort ingénieuse, qui utilise le moindre recoin. A côté d'une foule d'objets d'une valeur secondaire, il y a quelques bons tableaux et d'autres œuvres d'art. Le Diking Boom (avec bibliothèque), où l'on entre d'abord, est orné au plafond de peintures par JJenry Howard (Apollon conduisant le char du soleil. Pandore parmi les dieux, Epiméthée accueillant Pandore, Ou- verture de la boîte de Pandore); aux murs, le Serpent sous l'herbe, par Reynolds, reproduction de son tableau qui est à la Galerie Nationale (v. p. 156), et le portrait de J. Soane, par Lawrence. A l'extrémité N. de la salle, un grand vase en terre cuite peint de la Grande-Grèce, et du côté E., un vase grec et une cruche anglaise en grès. Dans une vitr., à la fenêtre Ñ., un manuscrit précieux enluminé, avec frontispice de Qlovio. La bibliothèque, accessible à qui veut y étudier, contient beau- coup de vieux livres rares, des dessins et des manuscrits. Après avoir ensuite traversé deux cabinets (â g., le musée de sculpture, v. p. 71) on entre à dr. dans la galeiue bb tableaux salle , très petite, mais qui contient cependant 180 tableaux, grâce â l'arrange- ment ingénieux des parois, sortes de paravents qu'on peut déployer et qui sont couverts de tableaux des deux côtés. Les plus remarquables sont: des tableaux de Hogarth, entre autres, la *Vie d'un débauché, suite connue de 8 peintures, et l'*Election (4 toiles); quelques toiles du Canaletto, des dessins de Piranesi, une collection de plans de J. Soane, une tête qui passe pour un fragment d'un des grands cartons perdus de Raphaël (p. 252) et qui est peut-être de Giulio Romano. Quand le dernier paravent du mur S. est ouvert, on aperçoit, dans une niche, la copie d'une Nymphe de Westmacott et un petit cabinet dit Monk's Parloir (parloir du moine; v. p. 71). Holhorn. 2. MUSÉE SOANE. 71 Revenu dans le corridor, on descend au sous-sol, où se trouve, à g., le Monk's Parloir, avec des objets d'art du moyen âge, des antiquités du Pérou et deux beaux ouvrages flamands en bois sculpté. A dr. de l'escalier, la Sepulchral Chamber , où se trouve exposé l'objet le plus curieux de toute la collection. C 'est le *sarcophage de Séthos roi d'Egypte, père de Ramsès le Grand, trouvé en 1817, par Belzoni, dans une sépulture royale de la vallée de Bîbân-el-Moloûk, près de l'ancienne Thèbes. Il se compose d'un seul morceau d'aragonite, de 2 m. 80 de long, Im. 10 de large et 0 m. 80 de profondeur, et ses parois, épaisses de 6 à 9 centim., sont recouvertes des deux côtés d'hiéroglyphes et d'autres figures (sur les parois latérales : Re, dieu du soleil, parcourant le séjour des morts pendant les 12 h. de la nuit). — Les petites pièces adjacentes renferment des urnes funéraires antiques, des spécimens d'ornements architecturaux, des statues (originaux et moulages), parmi lesquelles des œuvres de Plaxman, etc. Les pièces occident, du rez-de-chaussée, où l'on remonte, renferment des sculptures, des fragments architectoniques, des terres-cuites et des modèles, entre autres d'excellents bustes romains. — Derrière un moulage de l'Apollon du Belvédère, une 2® galerie de peinture, avec des œuvres du Canaletto (le *Port de Venise), de Turner (*ramiral Tronip abordant à ïexel et l'Abbaye de Kirkstall), de Callcott, à'JSastlake, de Ruisdael, etc. A côté, un cabinet avec des portraits de la famille Soane, des toiles de Watteau (les Noces), une magnifique aquarelle de Turner (lo Val d'Aoste), etc. — Dans le Breakfast Room , salle curieusement bâtie, quelques manuscrits avec d'excellentes • miniatures, et un pistolet de Pierre le Grand. Le Drawing Room du 1" étage renferme une table en ivoire sculpté et doré et quatre chaises du palais de Tippoo-Saëb, â Séringapatam ; de fines miniatures sur soie, par Labelle; une collection peu nombreuse, mais fort remarquable, de pierres taillées antiques, la plupart de Tárente ; des dessins et encore des peintures ; divers plans de J. Soane. Dans les vitrines, les trois premières éditions in-folio de Shakespeare, un manuscrit de la Jérusalem délivrée, du Tasse, et deux cahiers d'esquisses de J. Reynolds. Dans la 2o salle, un modèle eu liège d'une partie de Pompéi, des reliefs en stuc d'édifices antiques, des gemmes et des plans de Soane. L'escalier est décoré de peintures, d'estampes et de sculptures. — Les fenêtres du musée sont en général garnies de spécimens variés de vieux vitraux. Great Queen Street (pl. R. 31 ; II), qui part de l'angle N.-O. des Lincoln's Inn Eields, croise Kingsway (p. 69) et conduit au S.-O., en passant, à dr. au théâtre de Kingsway (p. 37), à g. à la loge des francs-maçons (Free Masons' Hall). Au delà de Drury Lane (p. 69), elle se prolonge sous le nom de Long Acre , bordée de nombreuses maisons de carrosserie et d'automobiles. Dans, la même rue, Covent Garden Station (pl. R. 27; II), du Piccadilly Tube (v. l'append., p. 50). Dans Bow Str., qui s'ouvre à g. (S.) de Long Acre, l'Opéra italien ou théâtre de Covent Garden (p. 36), et à côté, le Floral Hall, auj. grand marché couvert pour les fruits importés. Presque en face, le New Boto Street Police Court, le plus important des quatorze tribunaux de police de Londres. Russell Str. mène de là, à l'O., au marché de Covent Garden (pl. R. 31; II), le principal de Londres pour les fruits, les légumes et les fleurs, et qui appartient au duc de Bedford. On visitera le marché aux légumes de préférence vers 6 b. du matin, les mardi, jeudi et sam. (v. p. 25), et le marché aux fleurs et aux fruits, un 72 3. TEMPLE. Cité. des plus abondants qui soient, de 7 h. íi 10 h. du matin. Le marché aux fleurs est surtout animé la veille de Pâques. Le nom de Covent Garden rappelle le Convent Garden, jardin des moines de Westminster, que le plan de Londres de Ealph Agas (1660) montre entouré de murs, et qui s'étendait du Strand jusqu'au Long Acre (p. 71) actuel, alors en pleine campagne. En 1552, la couronne fit don à la famille Bedford de ce terrain (sept champs d'une valeur locative annuelle de 6 1. 6 s. 8 d.). Inigo Jones (v. ci-dessous) traça les plans du square; on y vendait des légumes, ce qui conserva vivant le souvenir des jardins qui avaient existé en cet endroit. Le duc de Bedford construisit les halles actuelles en 1831. Agrandies depuis peu, elles sont encore insufiisantes. Les rues voisines, Russell, Bedford et Tavistock Str., rappellent les noms des propriétaires fonciers.. L'église St-Paul (pl. R. 27-31; II), simplement construite par Inigo Jones (1572-1652), au début du xvii® s., a été la première église protestante un peu grande de Londres. Dans son cimetière sont inhumés, entre autres, Samuel Butler (m. 1680), l'auteur de Hudibras, le peintre Pierre Lely (m, 1680) et le sculpteur Grinling Gibbons (m. 1721). Le club G-arrick (pl. R. 27; II), Garrick Str., 13 et 15, fondé en 1831, a une collection considérable et précieuse de portraits d'acteurs anglais célèbres; on peut la voir le mercredi, mais il faut être présenté par un membre du club. 3. Inns of Court. Chancery Lane. Les quatre grands Inns or Court : le Temple (intérieur et moyen), du côté S. de Fleet Str. (p. 66), le Lincoln's Inn, Chancery Lane (p. 75), et le Giray's Inn, au N. de Holborn (p. 76), sont des écoles de droit appartenant à l'ordre des avocats, dont seuls ils confèrent le droit d'exercer la profession. Les doyens d'âge qui président les Inns of Court se nomment Benchers. Les neuf Inns of Cbancery, qui faisaient autrefois partie des quatre Inns of Court, sont maintenant, pour autant qu'ils ne sont pas démolis, divisés en chambres louées aux avocats ou au public. Ce sont: Clifford's Inn (p. 67), Clement's Inn (p. 66) et Lyon's Inn (auj. démoli), au Temple intérieur; New Inn et Sti'aiid Inn (démolis), au Temple moyen; Furnival's Inn et Thavies' Inn (démolis), au Lincoln's Inn; Staple Inn (p. 87) et Barnard's Inn (p. 87), au Gray's Inn. Serjeant's Inn (p. 74), à Chancery Lane, était d'abord destiné aux Serjeants at-law (avocats de premier ordre), dont le nom rappelle les «fratres servientes» des anc. templiers (v. ci-dessous), mais elle sert auj. à d'autres buts. Le Temple (pl. R. 35; II), du côté S. de Fleet Str., est une anc. maison des templiers, qui échut à la couronne après la suppres- sion de l'ordre, en 1313, et fut ensuite donnée par Edouard II au comte de Pembroke, Aymer de Valence. A la mort de ce seigneur, le Temple devint la propriété des chevaliers de St-Jean, qui l'aban- donnèrent en 1346 aux étudiants en droit. Depuis, il n'a cessé d'être une école de droit, de même que ses dépendances, qui s'étendent jusqu'à la Tamise (v. p. 106). Lors de l'abolition des fondations reli- gieuses, sous Henri VIII (1541), il échut de nouveau à la couronne. Cité. 3. TEMPLE. 73 mais en 1609 il a été concédé par Jacques T®"" aux doyens du Temple (intérieur et moyen, v. ci-dessous) pour servir à l'entretien et à l'ins- truction des étudiants en droit, moyennant une redevance annuelle de 10 1. (abolie en 1675), payable par chacune de ces deux corpora- tions. — Le Temple intérieur doit son nom à sa situation dans la Cité. Le Temple moyen est ainsi nommé parce qu'il se trouvait entre le précédent et l'anc. Temple extérieur. Aujourd'hui il fait aussi partie de la Cité. Sur l'emplacement de l'anc. Temple ex- térieur, fut établi l'Exeter House et, plus tard, l'Essex House et Essex Street. Le nouveau Temple extérieur est le beau corps de bâtiment (bureaux et logements) situé sur le Strand, en face des Cours de Justice (p. 66). L'*église du Temple (TemjîZe ou Ste-Marie {St. Mary's Church; visite v. p. 60; frapper à la porte), où l'on accède par le passage du n® 17 de Fleet Str. (v. p. 67), est commune aux Temples intérieur et moyen. On entre par un beau portail en plein cintre, de style normand. L'édifice, qui fut restauré complètement de 1840 à 1842 et que soutiennent des faisceaux de quatre colonnes de marbre, se compose de deux parties: une rotonde, terminé en 1185, et le chœur, qui fut ajouté en 1240. Pendant les ofiSces, le chœur est réservé aux membres des coi'porations du Temple et à leurs familles; le public prend place dans la rotonde. Le pavé est un carrelage où se répètent les armes des Temples moyen et intérieur: l'agneau pascal porte-étendard et Pégase. Les vitraux sont modernes pour la plupart. La rotonde , qui à 18 m. de diamètre, est un édifice nor- mand avec des traces de style gothique et richement décoré. On y voit, sur des socles peu élevés, neuf *tomheaux de templiers, du xii® et du xiii® s., avec les figures couchées des défunts, armées de pied en cap, cinq au S. et quatre au N., toutes en marbre de cou- leur foncée. L'une des figures, du côté S., dont l'oreiller repose sur une dalle ornée d'une guirlande en relief, représente, dit-on, le comte de Pembroke, William Marshal (m. 1219), beau-frère de Jean sans Terre et régent du royaume durant la minorité de Henri TU. Ces monuments sont des œuvres excellentes et bien conservées, mais ils ont été restaurés en 1842 par Richardson. Le chœur , de style gothique primitif, a aux voûtes de belles peintures anciennes qui, sous la République, furent recouvertes de badigeon. Dans l'angle S.-O., une plaque en marbre noir rappelle la mémoire de John Selden (m. 1654), qui «exerça la grande dictature de l'instruction publique en Angleterre», et un buste de Richard Hooker (m. 1600), jadis pasteur de l'église («master of the Temple»). Dans une niche du mur S. du chœur, près de l'extrémité E., une belle statue couchée d'ecclésiastique, trouvée en 1840, en restaurant l'édifice. — Le trifo- rium de la rotonde contient quelques vieux monuments sans impor- tance ; il est maintenant fermé au public. Sur l'escalier qui y monte, à l'angle N.-O. du chœur, on voit un petit cachot avec des fissures 74 3. TEMPLE. Cité. au uiur, par lesquelles les prisonniers étaient à niêine d'entendre le service qui se célébrait dans l'église. Dans le cimetière au N. du chœur, est inhumé Olivier Gold- , smith (1728-1774), l'auteur du «Vicaire de Wakefield». Au S. de l'église du Temple, le *]iall du Temple intérieur, terminé en 1870, et qui est une salle à manger, a un beau plafond à charpente apparente, ainsi que des statues de templiers et de chevaliers de St-Jean, par Armstead. — La bibliothèque (50000 vol.) est du côté de la terrasse. Près de là, à l'O., le *hall du Temple moyen, construit en 1572 dans le style gothique, et qui sert maintenant de salle à manger, a également un beau plafond à charpente apparente en vieux chêne sculpté. La clôture, aussi en chêne, est de 1575. Les murs sont ornés d'un grand nombre d'armoiries de templiers et de cinq por- traits, de grandeur naturelle, de personnages princiers: au milieu, Charles D'' à cheval. Les grandes fenêtres ont des vitraux repré- sentant les armoiries des membres du Temple qui ont siégé à la chambre des Lords. La pièce de Shakespeare «Comme il vous plaira» a été représentée dans cette salle du vivant du poète (le 2 févr. 1602). La reine Elisabeth y prit ses repas et l'on montre la table où elle signa, dit-on, l'arrêt de mort de Marie Stuart (p. xxxxii). — La bibliothèque, qui contient 40 000 vol., se trouve dans une nouvelle construction gothique sur le bord de l'eau; elle a une salle de 25 m. de long et de 19 m. de haut. Le joli jardin du Temple, autrefois sur le bord de la Tamise, dont il est maintenant séparé par le quai (p. 106), est ouvert au public certains jours et à certaines heures, qu'on apprendra à l'entrée. L'exposition de printemps de la Société d'horticulture (p. 198) y a lieu vers la fin de mai. Le cadran solaire porté par une statue de nègre est un travail italien du xvii® ou du xviii® s., qui fut amené ici du jardin de St. Clement's Inn. — C'est dans le jar- din du Temple que furent cueillies, selon Shakespeare («Henri VI», 1'"® partie, acte II, se. 4), les roses blanches et rouges qui devinrent les signes de ralliement des maisons de Laucastre et d'York, et qui ont fait donner à la sanglante guerre de ces deux partis, le nom de «guerre des Deux-Roses» (1455-1485). Chancery Lane (pl. R. 35, 31, 32; II), qui s'ouvre daus Fleet St. vis-à-vis du Temple (p. 67), traverse le quartier des avocats et des avoués. A dr.. Old Serjeants^ Inn (p. 72), qui donne sur Clif- ford's Inn (p. 67). Plus loin, à dr., se trouve le Wew Record Office (pl. R. 35; II), renfermant les archives de l'Etat. C'est un vaste édifice à l'épreuve du feu, dont la partie E. fut construite dans le style Tudor, de 1851 à 1866, par sir J. Pennethorne et celle de PO., donnant sur Chancery Lane, de 1891 à 1896, par John Taylor. Cette dernière occupe l'emplacement de l'anc. Bolls Yard. Au mur E. de cette même partie occid. (à dr. dans la cour), on a reconstruit Qité. 3. CHANCERY LANE. 75 une partie de l'anc. arcade du chœur de la Rolls Chapel, auj. démolie, qui avait remplacé l'anc. asile de juifs convertis bâti par Henri III en 1223, et concédé à l'archiviste par Edouard III, en 1377. Dans le passage voûté du côté de Chancery Lane, les statues de ces deux rois. Toute l'organisation intérieure des archives a pour but de les protéger contre ie feu. L'édifice compte 142 salies isolées, chacune de 7 m. 50 de long, 3 m. 60 de large et 4 m. 50 de haut, entre lesquelles passe, à chaque étage, un étroit corridor pavé. Le sol, les châssis des fenêtres et des portes et les plafonds des salles sont en fer, les portes mêmes en ardoise. Les documents que l'on conservait jusqu'alors à divers endroits (Tour de Lon- dres, Chapter House de l'Abbaye de Westminster, Rolls Chapel, Carlton House et State Paper Oífice, dans le parc de St. James), ont été tous trans- férés au New Record Ofiiee. Les bureaux sont publics de 10 h. à 4 h. (2 h. le sam.). On peut consulter gratuitement les documents antérieurs à 1760; pour prendre copie, on paie de 6 d. à 1 s. (selon la date) par page de 72 mots, et 2 s. au minimum. Dans une salle du rez-de-chaussée, le musée des archives {Record Office Museum; public t. les j., sauf les sam. et dim., de 2 h. à 4 h.; catalogue, 6 d.), où l'on entre de la cour par la deuxième porte â g. Au mur de g., trois monuments de style renaissance, provenant de la Rolls Chapel (v. ci-dessus), entre autres celui du Dr John Young, archiviste sous Henri VIII, par Pietro Torrigiano (1516). Sur la table, au milieu, le Domesday Book, cadastre de l'Angleterre, rédigé sur parchemin sous Guillaume le Conquérant (1086), en deux volumes d'inégale grandeur. Les vitrines contiennent des documents importants. Vitr. A, B: actes avec sceaux (xi^-xiie s.). Vitr. F: traités de paix conclus entre Henri VIII et François Hr. Dans la vitrine G: 67, le plan de Kirk o'Field, document pour l'histoire de l'assassinat de lord Darnley. Vitrine H: 95, bourse de pièces fausses de 4 pence (groats) du temps de Henri V (ou de Henri VI); 98, tailles en bois qui servaient jadis à la tenue des comptes publics. Vitr. I: 103-105, lettres de Nelson; à dr. du n» 105, un autographe de Shakespeare; 106, le livre de loch de la «Victory» avec le rapport sur la bataille de Trafalgar; 109, autographe de Wellington. Vitr. M: 126, pé- tition du Congrès américain au roi George III (1775); 127, lettre de Washington à George III (1795). Dans la vitr. N (au mur du N.) : le consentement d'Alphonse de Castille au mariage d'Edouard I"» avec Eléonore de Castille. En face du Record OfSce est le bâtiment de VInccnporated Law Society, construit en 1857 et agrandi en 1903. Près de l'extrémité de Chancery Lane du côté dé Holborn (p. 87), dans les Southampton Buildings, se trouve le Patent Ofñee (pl. R. 35, 36; II), bureau des patentes, qui s'occupe de tout ce qui concerne la protection des inventions et des modèles, ainsi que de la plupart des demandes relatives aux marques de fabrique et de commerce. En 1910, ce bureau a enregistré plus de 30000 demandes de brevets (dont 671 de femmes), 33000 concernant la protection des modèles et 11000 celle des marques de fabrique. Sur le derrière, dans Quality Court, est la «Sale Branch», où l'on peut acheter des spécifications de pa- tentes anglaises dep. le xvii" s. — Pour la bibliothèque (Patent Office Library), v. p. 50. Dans Chancery Lane s'élève à g. Lincoln's Inn (pl. R. 31, 32; II), la troisième des Inns of Court (p. 72), située hors de la Cité, sur une place occupée jadis par la résidence du comte de Lincoln et d'autres maisons. La porte (gatehouse) bâtie, en 1518, par sir 76 3. LINCOLN'S INN. Cité. Thomas Lovell dont elle porte les armes, et restaurée en 1899, donne accès dans l'Old Square. C'est ici qu'habita, de 1645 à 1659, au n® 24 (à l'angle S.-E., à g. au rez-de-cbaussée), Thurloe, secré- taire d'État de Cromwell; ses papiers furent retrouvés plus tard dans le plafond de son appartement. La chapelle , construite de 1621 à 1623 par Inigo Jones (p. 64), a de belles sculptures en bois et (Je bons vitraux. Comme la rotonde du Temple, cette chapelle servait jadis de salle de consultation aux avocats et à leurs clients. La belle salle a manger (New Hall), plus loin à l'O., a été cons- truite en 1845 par Hardwiclc, dans le style tudor. On y voit une grande fresque, l'Ecole de droit, par G. F. Watts (1860), et une statue de lord Eldon, par Westmacott. La bibliothèque, fondée en 1497, la plus ancienne de Londres, se compose de 55000 vol. et de manuscrits précieux. Th. llorus, Shaftesbury, Selden, Olivier Cromwell, W. Pitt, lord Erskine; lord Mansfield, lord Brougham, Canning, Disraeli et Gladstone ont été membres du Lincoln's Inn. —• Pour les Lincoln's Inn Fields, v. p. 69. G-ray^s Inn (pi. E. 32 ; II), dans le voisinage, au N. de Holborn, qui jadis payait redevance aux lords Gray of lYilton, a été constitué en école de droit dès 1371. Dans le South Square, une statue de Fr. Bacon (v. ci-dessous), le plus célèbre des membres de l'Inn, œuvre de F. W. Pomeroy (1908). Au N. de là, VElizabethan Hall, construit vers 1560, dans la cour du S., a de belles boiseries. La «Comédie des Erreurs» de Shakespeare y fut jouée en 1594. La fenêtre des archevêques, achevée en 1899, est décorée d'un groupe de portraits d'archevêques (Becket, Wbitgift, Juxon, Laud et Wake). Plus loin à l'O., le jardin, dont les arbres ont été plantés en partie par Francis Bacon (p. 357), a été au xvii® s. une promenade du monde élégant; il est auj. fermé au public. — Pour Gray's Inn Road, v. p. 318. 4. Cathédrale de St-Paul. Tube Eailways : Post Office Station, du Central London E. (v. l 'ap- pend., p. 48). — Métropolitain: Blaclcfriars Station (v. 1' append., p. 47). — Autobus : n°® 6, 9, 11, 13, 15, 22 (v. l'append., p. 53, 54). Au centre de la Cité, nommée non sans raison la «métropole de Londres», s'élève sur une colline où on l'aperçoit de loin couronné de sa coupole, l'édifice le plus remarquable de la ville, la *eathé- drale de St-Paul ou simplement St. Paul's (pl. R. 39; III). En creusant les fondements de l'église actuelle, on a mis à jour des restes de murs provenant peut-être d'une chapelle des temps chrétiens primitifs. Celle-ci, détruite par les Saxons païens d'Ethelbert, roi du Kent, aurait été rebâtie vers l'an 610. Incendiée en 961, reconstruite en l'espace d'un an, brûlée à nouveau en 1087 et refaite encore une fois, elle fut éprouvée par un troisième incendie, en 1561, puis tomba peu à peu en ruines. De maigres restes de l'anc. maison du chapitre et du cloître se voient encore dans le mur S. du vaisseau actuel. A l'angle N.-E. du Cité. 4. CATHÉDRALE DE ST-PAUL. 77 chœur, se trouvent les fondements de la fameuse croix de St-Paul (Powle's Cross), où on lisait les bulles du pape, où l'on forçait les hérétiques à rétracter leurs erreurs, les sorcières à faire des aveux, et où la condam- nation de Luther par lé pape fut lue en présence de Wolsey (p. xxxii). La croix et la chaire voisine furent enlevées en 1643, sur l'ordre du Parlement. Près de là,, se dresse, depuis 1910, le Memorial Cross, composé d'une colonne dorique et d'une statue de St Paul, en bronze. Sous Charles lor^ d'importantes restaurations furent entreprises, et un beau portique construit par Inigo Jones, mais la guerre civile arrêta les travaux, et alors que, sous la restauration des Stuarts, ils devaient être enfin menés à bien, le grand incendie de 1666 (p. 111) éclata qui anéantit l'édifice. La cathédrale actuelle a été construite de 1675 à 1710, par sir Christopher Wren (p. 82), en grande partie (pour 850000 1. env.) à l'aide d'un impôt sur les houilles. L'édifice est en forme de croix latine, avec dôme, et assez semblable à l'église St-Pierre de Rome, mais bien plus petit. La nef a 152 m. de long et 36 de large, le tran- sept 76 m. de long, le dôme 68 m. de haut à l'intérieur et 110 jusqu'au sommet de la croix de la lanterne. Le diamètre du dôme est de 31 m. (11 de moins qu'à St-Pierre de Rome). D'après le plan pri- mitif, la construction devait avoir la forme d'une croix grecque, avec un vaste dôme reposant sur huit piliers, mais le parti de la cour, qui penchait vers le catholicisme, parvint à faire adopter le plan actuel en croix latine, avec long chœur, approprié aux céré- monies catholiques. Comme la place sur laquelle elle se trouve n'est pas assez dégagée, on ne saurait se faire de près une idée exacte des proper- tions de cette église, la plus grande de la chrétienté après St-Pierre de Rome et les cathédrales de Milan, de Séville et de Florence; c'est de loin, par exemple du pont de Blackfriars, qu'on peut bien juger des dimensions de son dôme. Extérieur — . La façade 0., du côté de Ludgate Hill, est pré- cédée d'une statue de la reine Anne, ayant à ses pieds l'Angleterre, la France, l'Irlande et l'Amérique, œuvre moderne (1886), repro- duction de celle de Bird qui y fut érigée en 1712. La façade, de 55 m. de large, a deux portiques superposés, celui du bas composé de douze colonnes corinthiennes accouplées, hautes de 15 m. ; l'autre, de huit colonnes composites de 12 m. de hauteur. Le fronton est orné d'un haut relief de Bird, représentant la conversion de St Paul, et surmonté d'une statue de cet apôtre, avec, à dr. et à g., celles de St Pierre et de St Jacques. Des deux côtés de la façade sont deux campaniles, hauts de 67 m., avec les quatre Evangélistes aux angles. Le campanile du N. contient, depuis 1878, une belle sonnerie de douze cloches; l'autre, la plus grosse cloche de l'Augleterre («Great Paul»), fondue en 1882 et pesant env. 18000 kilos. — Le transept se termine à chaque extrémité par un portique en hémicycle, avec cinq statues d'apôtres, par Bird (celles de l'extrémité S. sont des copies, de 1900). —• Cabside est aussi en hémicycle. La balustrade, haute de près de 3 m., qui couronne l'édifice au N. et au S., est une 78 4. CATHÉDRALE DE ST-PAUL. Cité. addition fâcheuse faite, malgré Wren, par son successeur. — Le dôme, qui présente un beau profil, repose sur un tambour formé de deux parties, celle du bas à colonnes corinthiennes, celle du haut à colonnes composites. Ce dôme est double : une coupole intérieure et le dôme proprement dit, en bois revêtu de plomb. — La lanterne ne repose pas sur le dôme, mais sur un cône en briques portant sur la coupole intérieure. Le tout se termine par un globe et une croix. Le globe a 1 m. 80 de diamètre et peut contenir plusieurs personnes. L'église, éclairée à la lumière électrique dep. 1902, est ouverte tous les jours, de 9 li. du mat. à 5 h. du soir. On y entre d'ordinaire du côté G. ou du côté N. On peut visiter librement les monuments des nefs, excepté pendant les offices, qui ont lieu tous les jours à 10 h. et à 4 h. au chœur, et le dim. à 8 h., 10 h. 1/2 du mat., 3 h. 1/4 et 7 h. du soir. Dans la sem., il y a vers S h. du mat. une cène et à 1 h. 15 de l'après-midi une courte prédication dans la chapelle St-Dunstan. Le chœur est ouvert gratuite- ment de 11 h. à 3 h. 1/2 et après l'office du soir; on y entre par la porte du déambulatoire du sud. On paye, dans le bras S. du transept, 6 d. pour voir la *erypte et les caveaux et 6 d. pour la bibliothèque, la «Whispering Gallery», ainsi que la «Stone Gallery», et dans cette dernière, 1 s. pour la «Golden Gallery» et 1 s. pour le globe de la lanterne. L'intérieur produit un effet considérable, par suite de ses vastes proportions. Wren a dû projeter une décoration pour certaines parties de l'église, mais, à part les grisailles de Thornhill (p. 82), on n'a rien fait dans ce sens jusqu'en 1860, date où, surtout grâce aux efforts du doyen Milman, des fonds furent recueillis pour orner dignement le vaisseau de marbres, de dorures, de mosaïques et de vitraux. La décox-ation de la coupole a été exécutée de 1863 à 1894, et celle du chœur (p. 80) de 1891 à 1897. Dans les niches au-dessus de la Whispering Gallery, statues en marbre de Pères de l'Eglise. Aux pendentifs, huit grandes mosaïques exécutées de nos jours par Salviati: St Matthieu et St Jean d'après Watts, St Marc et St Luc d'après Brittan, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et Daniel d'après Stevens. Les quarts de coupoles basses, sur les petits côtés de l'octogone supportant le dôme principal, sont décoi'és de mosaïques par Rich- mond (v. p. 80). Aux derniers piliers de la nef, deux peintures allégoriques de G. F. Watts (pl. 12) : le Temps, la Mort et le Ju- gement au pilier H. ; la Paix et la Bienveillance à celui du S. Dans le bas côté S., un tableau de Holman Hunt, la Lumière du monde (pl. 14). — L'excellent orgue, construit par Willis, se compose de deux parties, une de chaque côté du chœur, communiquant par une conduite souterraine. Au-dessus de la poi'te du N., une copie de la célèbre inscription en l'honneur de Christ. Wren, l'architecte de la cathédrale (pl. 13; pour l'original, v. p. 82). Des nombreux monuments d'Anglais illustres, maiûns et hommes de guei're pour la plupart, qui font de St-Paul une sorte de Panthéon (v. aussi l'Abbaye de Westminster, qui est supéi-ieure sous ce rapport, p. 180), il n'y en a qu'un petit nombre qui offrent de l'intérêt au point de vue artistique. Cité. 4. CATHÉDRALE DE ST-PAUL. 79 Du GKAND PORTAIL OUEST, OU jouit d'uiiG excellente vue de toute la nef de l'édifice. A g., la chapelle St-Dunstan a une belle dé- coration de marbre, une mosaïque, les Trois Maries au tombeau du Christ, par Salviati, et un vitrail en l'honneur du doyen Maiisel (1868-1871). Bas côté nord ou de gauche. — A g., le monument de lord Leighton (pl. 8; m. 1896), président de l'Académie Royale, statue couchée sur un sarcophage, bronze d'après Brock (1902). — Puis celui du général Herb. Stewart (m. 1885 des blessures reçues à la bataille d'Abou-Krou, en Egypte); médaillon en bronze et bas-reliefs, par Bœhm. — Devant, celui du général Ch. G. Gordon (pl. 5; tué à Khartoum en 1885), par Bœhm. — A dr., sous l'arcade du milieu, le magnifique *monument du duc de Wellington (m. 1852), par Stevens, statue couchée en bronze, sur un haut sarcophage placé sous un baldaquin en marbre reposant sur douze colonnes corin- thiennes; plus haut, deux groupes de statues colossales: la Bravoure et la Lâcheté, la Vérité et le Mensonge. Tout en haut, la statue équestre de Wellington, par Tweed, d'après Steven. Le sarcophage proprement dit du duc se trouve dans la crypte (p. 82). — A g., les lords Melbourne (William, m. 1848; Frédéric, m. 1853); monu- ment par Marochetti, avec deux anges gardiens à l'entrée fermée du tombeau. Bras nord du transept — . A. g., Josué Reynolds (pl. 11 ; m. 1792), peintre célèbre, statue par Elaxman. Sur la colonne tronquée, à g., un portrait-médaillon de Michel-Ange. A g. aussi, Va,m\vdi\ Rodney (m. 1792), par Rossi, et le lieutenant-général Tho- mas Picton (m. 1815, à Waterloo), par Gahagan. — A dr., l'amiral J. de St-Vincent (m. 1823), vainqueur à la bataille du cap de ce nom (1797), statue par Baily. — A g., le général William Francis Patrick Napier (m. 1860), historiographe de la guerre d'Espagne, par Baily; le général Charles James Napier (m. 1853), statue par Adams («a prescient general, a beneficent governor, a just man»; v. p. 83). —- A dr., l'amiral Duncan (m. 1804), vainqueur des Hollandais à la bataille navale de Oamperduin, statue par West- macott. — A g., le général William Ponsonby (m. 1815), tué à Waterloo, monument par Baily. Du même côté, l'amiral Charles Napier (m. 1860), qui commanda en 1854 la fiotte anglaise de la Baltique; portrait en bas-relief, par Adams. Toujours à g., Henry Hallam (m. 1859), historien, statue par Theed. A dr., Arthur Sullivan (m. 1900), le compositeur; bas-relief en bronze par W. Goscombe John. A g., Samuel Johnson (pl. 7; m. 1784), léxico- graphe célèbre, statue par Bacon. L'entrée du chœur (visite, v. p. 78) est de l'autre côté, au delà du joli autel en marbre de couleur, érigé en l'honneur du capitaine Fitzgerald. Déambulatoire — . Monuments du côté S.: Henry Hart Mil- 80 4. OATHÉDEALE DE ST-PAUL. Cité. man, doyen de St-Paul (m. 1868), sarcophage avec statue couchée, par Williamson (les fragments de pierre sur les côtés passent pour provenir du temple de Jérusalem); l'archevêque Temple (m. 1902), has-relief en bronze par Pomeroy; en face, Mandell Creighton, évêque de Londres (m. 1901), statue en bronze par H. Thornycroft; Donne, le poète, doyen de St-Paul (m. 1631), statue dans une niche, enveloppée d'iui linceul, par Nie. Stone, le seul monument resté in- tact de Pane, église; CTi. J. Blomfield, évêque de Londres (m. 1857), par Gr. Kichmond; J. Jackson, évêque de Londres (m. 1884), par Woolner; Reginald Heber, évêque de Calcutta (m. 1826), statue agenouillée par Chantrey (bas-relief du socle : l'évêque confirmant des Indous). L'abside derrière le retable , (v. ci-dessous), est transformée en chapelle de Jésus, et il y a sur l'autel une copie de l'Incrédulité de St Thomas, par Gima da Conegliano, qui est à la galerie Nationale (no 816; p. 144). Sur le devant, la statue couchée, en marbre, du chanoine Liddon (pl. 9; m. 1890), sur un monument en forme d'autel, par Bodley & Glarner. Le *RETABLE («l'ercdos»), derrière le maître-autel, est une œuvre remarquable du style de la Eenaissance italienne, en marbre, d'après Bodley & Garner (1888). Les sculptures, par Guellemin, repré- sentent des scènes de la vie du Christ; en haut, la Eésurrection, la Vierge avec l'enfant Jésus, St Pierre et St Paul. Les deux candé- labres en cuivre jaune (pl. 4) sont des copies de ceux de l'église de St-Bavon, à Gand. Les stalles sont de Grinling Gibbons] les grilles, en partie par Tijou (p. 350). La voûte et les murs du chœur sont ornés de mosaïques d'après W. B. Richmond. Au milieu, au-dessus de l'abside, le Christ sur un trône et des anges qui écrivent. Sur les murs de l'abside, des Vertus, savoir, en partant du N. : l'Espérance, la Bravoure, la Charité, la Franchise, la Chasteté et la Justice. Aux fenêtres dans le haut de l'abside, les vingt- quatre vieillards de l'Apocalypse et des anges. Aux murs de la travée voisine, au S., le Sacrifice de Noé; au N., Melchisédech bénissant Abra- ham. Au -dessus, la Mer rendant ses morts. — Dans le chœur proprement dit, aux coupoles et au-dessus des trois baies, des mosaïques intéressantes représentant la Création des oiseaux (partie E.), des poissons et des autres animaux; aux quatre pendentifs, des anges messagers, les bras étendus; entre les fenêtres de la claire-voie, du côté N., les Sibylles de Delphes et de Perse, Alexandre le Grand, Cyrus, Abraham et les anges. Job avec ses amis; du côté S., David et Salomon, Ooliab, Béséléel, Moïse et Jacob. Entre les arcades de la travée E., des anges avec les instruments de la Passion. Aux pendentifs de la travée centrale, la Tentation (au S.) et l'Annonciation (au N.); à ceux de la travée 0., Adam et Eve chassés du Paradis (au S.) et la Création du ciel (au N.). Au-dessus de l'orgue, Adam et Eve dans le Paradis. Les fenêtres servant de prise de lumière sont aussi de Eichmond. Quittant le déambulatoire, on entre, à g. (à proximité, l'entrée de la crypte), dans le Bras sud du transept — . A g., John Howard (pl. 6; m. 1790), le philanthrope, mort en Eussie dans un voyage entrepris pour s'occuper de l'amélioration du sort des pestiférés, statue par Bacon. até. 4. CATHÉDRALE DE ST-PAUL. 81 Ce monument a été le premier érigé dans la nouvelle église de St- Paul. Ensuite, l'amiral Howe (m. 1799), par Flaxman. Du même côté, l'amiral Collinywood (m. 1810), compagnon d'armes de Nelson (p. 83), par Westmacott; J. M. W. Turner (m. 1851), peintre célèbre, statue de Macdowell. — En face de l'entrée du transept du S., aux gros piliers du passage menant à la grande nef, à g., *ramiral Nelson (m. 1805), par Elaxmaii, avec une inscription rap- pelant ses trois principales victoires: «Copenhague, Nile, Trafal- gar». Le manteau de l'amiral dissimule l'absence du bras droit qu'il perdit à Cadix. Des bas-reliefs figurent la mer du Nord, la Baltique, le Nil et la Méditerranée. En bas, à dr., le lion britannique ; à g., la Grande-Bretagne donnant le héros en exemple à de jeunes marins. — A dr., le marquis de Cornwallis (m. 1805), premier gouverneur des Indes, portant le costume de l'ordre de la Jarretière, par Rossi; au pied, à g., la Grande-Bretagne en armes, à dr., deux fleuves des Indes. — La partie 0. du bras S. du transept sert de chapelle des fonts. A l'O. de la porte, àg. : monument en mémoire des officiers et soldats tombés dans la guerre contre les Boers (1899-1902), par la princesse Louise, duchesse d'Argyll ; lo lieute- nant-général John Moore (m. 1809), tué à Corufla en Espagne, monument par Bacon le Jeune; Astley Paston Cooper (m. 1842), le chirurgien, par Baily. Toujours à g., le lieutenant-général Ralph Abercromhy (m. 1801), groupe par Westmacott; les sphinx de chaque côté rappellent qu'il mourut devant Aboukir, en Egypte. Enfin, aussi à g., William Jones (m. 1794), orientaliste, statue par Bacon. Bas-côté sud. — A g., Thomas Fanshaw Middleton (m. 1822), premier évêque protestant des Indes, par Lough. La chapelle à l'extrémité S.-O. de la nef, anc. consistoire épisco- pal, puis chapelle des fonts, est depuis 1906 la chapelle de l'ordre des chevaliers de St-Michel et de St -Georges (fondé on 1861). Les stalles des grands-croix, surmontées de leurs étendards, sont sculptées en teck de Birmanie; le siège royal est au milieu, du côté 0. — La clôture en bois, entre la chapelle et la nef, est due à Grinling Gibbons. Au bout de la grande nef, plusieurs bas-reliefs à la mémoire de soldats anglais morts à l'ennemi, par Marochetti (au mur du S.) et W. Goscombe John (en face). Au S. de la nef, près du transept, se trouve l'escalier conduisant dans le haut de la cathédrale (entrée, v. p. 78). Après avoir monté 110 marches, on arrive à une galerie (le triforium du bas côté S.), où il y a quelques sculptures de l'anc. St-Paul, des récipients en plomb, duxvmes., et des modèles de mosaïques, par Poynter et Leighton. A l'extrémité de la galerie est une salle avec la biblio- thèque (12000 vol.; portrait du fondateur, l'évêque Gompton; auto- graphes de Wren, Laud, Cranmer etc.); le plancher est une mosaïque en bois artistement exécutée. Baedeker. Londres. 12® édit. 6 82 4. CATHÉDRALE DE ST-PAUL. Cité. escalier géométrique (Geometrical Staircase) ou Deaji's Staircase, grand escalier à vis sans support, monte à la bibliothèque, dans la tour S.-O.; il n'est remarquable que par son antiquité. Il ne se visite, ainsi que la grosse cloche (1116; 88 marclies) et Vhorloge (1708; 13 marches de plus) de la tour du S.-O., qu'avec une autorisation. L'aiguille des minutes de l'horloge a env. 3 m. de long. La Whispering Gallery («galerie des murmures»), un peu plus haut, dans la coupole (260 marches à partir du pavé de l'église), est renommée pour son acoustique curieuse : des paroles murmurées d'un côté s'entendent distinctement de l'autre, à 33 m. de distance en ligne droite ou 48 m. 50 par le circuit de la vortte. Beau coup d'œil sur l'intérieur de l'église. C'est de là qu'on voit le mieux les peintures de Thornhill (p. 78), à la coupole. Elles représentent: 1, la Conversion de StPaul; 2, le Magicien Elymas ; 3, St Paul à Lystra; 4, le Geôlier de Philippes; 5, la Prédication de St Paul à Athènes; 6, les Livres de magie jetés au bûcher, à Ephèse ; 7, St Paul devant Agrippa; 8, Naufrage à Malte. Un escalier de 118 marches conduit ensuite tà la *Stone Gallery, galerie qui court, à l'extérieur, au pied du dôme. On y a une vue magnifique sur la ville. Le panorama est naturellement encore plus étendu de la Golden Gallery, au-dessus du dôme, au pied de la lanterne, où l'on monte par un escalier de fer (137 marches) tour- nant à l'intérieur du toit. 14 m. plus haut encore est la houle de la lanterne (entrée, v. p. 78; 616 degrés à partir du pavé de l'église). L'escalier de la *erypte qui occupe tout le sous-sol de l'église, se trouve du côté E. du bras S. du transept. Au bas de l'escalier sont des bustes de sir J. Macdonald (m. 1891, premier ministre du Canada), et de sir Harry Parlces (m. 1885). En allant de là tout droit, on parvient, à la dernière fenêtre, à la pierre tombale toute simple de sir Christopher Wren (1632-1723), l'architecte de la cathédrale, qui construisit un grand nombre des plus beaux édifices de Londres ; au-dessus, au mur, la plaque originale avec la célèbre inscription: «Lector, si monumentum rcquiris, circumspice». Aux murs, dans le voisinage, des monuments de sir Edwin Landseer, Rand. Caldecott, Fr. Holl et Arch. Forbes. Sur le sol, les pierres tumulaires d'artistes célèbres, auxquels cette partie de la crypte doit son nom de «coin des peintres» (painters'corner); ce sont: Benj. West, sir Jos. Reynolds, sir Thoin. Lawrence, John Opie, J. M. W. Turner, sir Edgar Bœhni, lord Leighton et sir John Millais, ainsi que John Rennie et Robert Milne (architecte- de plusieurs ponts de Londres), le doyen Newton, Will. Babington, sir Astley Cooper et sir William Jones; un peu plus au N.-E., Canon Lid- don, le doyen Milman, l'évêque Creighton et le compositeur sir Arthur Sullivan (m. 1900). L'extrémité E. de la crypte, où les offices ont parfois eu lieu, renferme quelq^ues débris de monuments de l'anc. église (avant 1666). Le beau pavement en mosaïque a été exécuté, comme celui des autres parties de l'église, par des détenues de Woking. — On est au. 4. CATHÉDRALE DE ST-PAUL. 83 conduit d'ordinaire dans la partie 0. de la crypte par un bedeau (pas de pourb.). Sous l'arcade de l'autel, se trouve le simple sarcophage de Wellington (ni. 1852), d'un seul bloc de porphyre et sur un socle de granit. A côté, le sarcophage de sir Thomas Ficton (v. p. 79). Au-dessous de la coupole de l'église, le sarcophage en marbre noir de Nelson (m. 1805), dont le cercueil a été fait dans un tronçon du grand-mât du vaisseau amiral français «l'Orient», qui sauta à la bataille d'Aboukir. Le sarcophage, originairement destiné au car- dinalWolsey, est de Bendctto da Rovezzano. A côté, au S., le sarco- phage plus petit de l'amiral Collingwood (m. 1810), compagnon de victoire de Nelson; du côté N., celui du comte de.NorthesJc (m. 1831). Au S.-O., le tombeau de lord Napier de Magdala (m. 1890). Un peu plus loin, aux murs de la crypte, les monuments de William Dalley (m. 1888), procureur général pour la Nouvelle-Galles du Sud, de sir Bartle Frere (m. 1884), de George Cruilcshank (m. 1878), de W. E. Henley (m. 1903), avec buste en bronze par Rodin, de sir George Grey, de Charles Reade (m. 1884) et de sir Walter Besant (m. 1901). — A l'extrémité G. de la crypte, on montre le char funèbre de "Wellington. 5. Poste centrale. Holborn. Tu}5e R.iicwAYs: Post Office Station et Chancery Lane Station du Central London R. (v. l'append., p. 48). — Autobus : n»» 7, 8, 17, 18, 25. De Ludgate Hill (p. 68), Stationers' Hall Court conduit au N. à Paternoster Row, en passant devant Stationers' Hall (pl. R. 35; II), maison corporative des libraires et papetiers. La Stationers' Company est une des rares corporations londoniennes Cp. 46) dont la plupart des membres exercent effectivement le métier dont ils se réclament. L'enregistrement à Stationers' Hall des livres imprimés en Angleterre est nécessaire à la garantie des droits commerciaux dont ils sont l'objet; les registres remontent jusqu'à 1557. Le hall renferme les portraits de Richardson (grand-maître de la corporation en 1754; p. 68) et de sa femme, de Prior, de Steele, de Bunyan, etc., ainsi qu'un tableau de West, le roi Alfred partageant son pain avec St Cuthbert, pèlerin, et une fenêtre établie en 1894, dont le vitrail rappelle la mémoire de Cax- ton (p. 179). — Pour visiter, s'adresser à Mr. Poulter, dans la maison du portier. Le passage N. donne accès, à dr. dans Paternoster Row (v. à ci-dessous), g., par une porte en bois, dans un enclos paisible, dit Amen Court. Paternoster Bow (pl. R. 39; II, III), qui se développe à l'E. parallèlement à St. Paul's Churchyard, doit son nom aux livres de prière ou aux rosaires qu'on y vendait. C'était jadis le centre de la librairie anglaise. A l'extrémité E., au commencement de Cheapside (p. 93), la statue de sir Robert Peel (m. 1850), par Behnes. Entre la rue St-Martin's le Grand, qui mène d'ici au N., et Gilt- spur Str., se trouvent les bâtiments de la poste centrale (General 6* 84 5. POSTE CENTRALE. Cité. Post Office; pl. R. 39, III). Du côté 0. de la rue St-Martin's le Grand, le General Post O ffice West avec l'hôtel des Télégraphes (où l'on ne peut remettre aucun télégramme; v. ci-dessous). L'édi- lice, construit de 1870 à 1878, a coûté 485000 1. Il est intéressant de visiter les grands halls, longs de 90 m. sur 27 de large, d'où 200000 télégrammes partent chaque jour pour toutes les parties du monde (entrée sur la recommandation d'un banquier ou d'une per- sonne connue). Il y a là 2470 employés de télégraphe hommes, 1200 employées femmes et 1300 appareils. Dans le sous-sol, sont quatre machines à vapeur, chacune d'une force de 50 chevaux, qui expédient les dépêches aux autres bureaux de la Cité et du quartier du Strand, par des tubes pneumatiques. —- Au N., de l'autre côté d'Angel Str., le General Post Office North est un vaste édifice, construit de 1890 à 1895 dans le style classique, sur les plans de Henry Tanner. Ce bâtiment, relié au télégraphe par un pont cou- vert, comprend divers bureaux ; ceux du grand-maître des postes, du secrétariat général, partie administrative, du contentieux et de la comptabilité générale. Les frais de construction, y compris ceux de l'emplacement, se sont élevés à 571G60 livres. Au N. de là, au coinmencomciit d'Aldcrsgate Street (v. ci-dessous), s'élève l 'église dite 8t. Botolph without Aldersgate (pl. R. 39-40; III), dont le petit cimetière a été transformé on jardin (le «Postmen's Park»). Le passage couvert qui se trouve du côté 0. a été offert par G'. F. Watts (p. 204), et contient des inscriptions qui glorifient des auteurs d'actes de dévouement. De l'autre côté du parc, on parvient à King Edward Str., en face de la nouvelle poste centrale (v. ci-dcssous). — Aldersgate Str. (pl. R. 39-40) mène au N. de St. Botolph. Aldersgate Str. Station du Métropolitain, au S.-E. de Charterhouse (p. 89), v. l'append. p. 45. C'est dans King Edward Street, à côté et à l'O. du General Post Office North, que s'élève le bâtiment de la poste centrale proprement dite, nommé King Edward's Building, où 4000 cm- ployés assurent les services qui, jusqu'en 1910, étaient installés dans l'anc. General Post Office East (auj. démoli). C'est un édifice de style classique, sur les plans de H. Tanner, et qui couvre une superficie de 4 hect., en partie sur l'emplacement de l'anc. Christ's Hospital (p. 85). Dans le grand hall, où l'on entre aux deux bouts de la façade, se trouve, à dr. de la porte du S., un interprète (inter- prêter) gratuit, vis-à-vis de la,poste restante. C'est là aussi qu'on peut donner les télégrammes à expédier. Les colis-postaux y sont reçus, mais immédiatement envoyés au bureau des messageries, à Mount Pleasant, Earringdon Road (p. 318). C'est ici le centre du district postal londonien, par où passe tout le courrier de la Cité (v. p. 318). Newgate Street (pl. R. 39; II, III), rue des plus animées à l'O. de la statue de Peel (p. 83), conduit à Holborn et à Oxford Street. Dans la première ruelle latérale à g., Panyer Alley, autrefois Cité. 5. NEWGATE STREET. 85 habitée par des vanniers, se voit à g. un vieux bas-relief protégé par une vitre, représentant un enfant assis sur un panier et portant l'inscription; «When ye have sought the city round Yet still this is the highest ground. August the 27th, 1688». King Edward Str. (p. 84), plus loin à dr., passe devant Christ Church et la poste centrale pour mener à Little Britain (p. 89) et à Smithfield (p. 87); au coin de Newgate Street, la Post Office Station du Central London Railway (v. Tappend., p. 48). Quelques pas plus loin, l'entrée de Christ Church, église construite de 1687 à 1704 sur les plans de Wren (p. 82), avec le tombeau de Richard Baxter (m. 1691). La décoration de l'intérieur (entrée par le Prince Edward Passage, à PO.) a été renouvelée en 1896. Tous les ans, aux environs de Pâques, a lieu ici le «Spital Sermon» (sermon de l'hô- pital), auquel assistent le lord-maire et les aldermen, en costume de gala. — Derrière l'église, du côté N. de Newgate Str., s'élevait Christ's jadis le Hospital, célèbre école (et non un hôpital), fondée par Edouard VI en 1553, qui a été transférée en 1902 à Horsham, dans le Sussex. Son emplacement est auj. occupé par le King Edward's Building (p. 84) et l'hôpital St-Barthélemy (p. 88). Dans WarwiclcLane (pron. «ouérïk»), qui conduit plus loin de Newgate Str., à g., à Paternoster Row (p. 83), se voit au mur de la première maison à dr., un curieux bas-relief de 1668 représentant Warwick (p. xxxii), le «faiseur de rois», dont le palais s'élevait ici. Ensuite, Cutlers' Hall, maison de la corporation des couteliers, construite en 1887. A l'extrémité 0. de Newgate Str., au coin d'Oim Bailey (pron. «bélï»), s'élève le tribunal criminel. Central Criminal Court (pl. R. 35; II), grand édifice construit de 1905 à 1907 d'après les plans CE.W. Mountford, sur l'emplacement de la prison de New- gate, démolie en 1902. 11 comprend un rez-de-chaussée d'ordre rustique et deux étages ornés de hautes colonnes, le tout dominé par une tour à coupole que surmonte la statue de la Justice. Les audiences du tribunal («Old Bailey Court») sont publiques, mais il est souvent difficile d'y trouver de la place. Pour en avoir une, sjadresser au portier, auquel on donnera 1 à 5 s., selon l'importance de la cause. Pour les grands procès, la plupart des cartes d'entrée sont distribuées par les aldermen (magistrats) et les shérifs. La prison de Neiogate (v. ci-dessus), commencée en 1770 sur les de George plans Dance, d'abord la principale de Londres, a été ensuite, ment, la temporaire- prison préventive de ceux q^ui devaient être Court. Les jugés à l'Old exécutions Bailey publiques par pendaison, qui se sont faites autre- fois à Tyburn (p. 315), près du Marble Arch, ont eu lieu devant cette de 1783 à 1868, puis à l'intérieur. prison — L'anc. muraille d'enceinte de Londres avait une de ses portes (p. xxxv) à l'extrémité de Newgate Str.; on a 86 5. VIADUC DE HOLBORN. Cité. découvert sous la prison, en 1902, des restes de l'anc. enceinte romaine, et mis au jour uu l)astion à l'emplacement du Christ's Hospital (p. 85). Giltspur Street, prolongeinent d'Old Bailey au N., mène à Sinithlîeld (p. 87). Au commencement de la rue, à g., l'église du St-Sépulcre (pl. R. 35; II), qui a un clocher carré à créneaux, où l'on sonnait le glas pendant les exécutions à Newgate. Les con- damnés que l'on conduisait à Tyhurn pour y être exécutés, re- cevaient ici un bouquet. Au S. du chœur est le tombeau du brave capitaine John Smith (m. 1631), gouverneur de la Vii-ginie et amiral de la Nouvelle-Angleterre. L'emplacement du monument qui a dis- paru est désigné par une plaque de bronze, avec une copie de Tins- cription originale: «ci-gît, vaincu, le vainqueur des rois». C'est ici que commence le *viaduc de Holborn (pl. R. 35-36; II), prolongement G. de Newgate Str., ouvrage d'art des plus remarquables construit sur les plans de Haywood et ouvert en 1869. Son nom lui vient du cours supérieur du Fleet (p. 66), appelé Hole Bourne parce qu'il coulait dans un vallon (hollow). Ce vallon de Holborn, de 8 m. de profondeur, était un très grand obstacle à la circulation considérable régnant entre Oxford Street et la Cité. Le viaduc, de 430 m. de long sur 25 de large, établi entre New'gate et Hatton Garden, en a fait disparaître les inconvénients. On ne le voit pas à l'extérieur, parce qu'il est bordé de maisons. A g., la, Holborn Viaduct Station du South Eastern & Chatham (p. 31), et au-dessus, le Holborn Viaduct Hotel (p. 9). Le *pont au-dessus de Farringdon Street, rue qui passe par le vallon de Hol- born (p. 68), a 36 m. de long, et il est en fer, avec douze colonnes de granit de 1 m. 20 de diamètre. Au parapet, des statues en bronze re- présentant, à dr. la Science et l'Art, à g. l'Agriculture et le Commerce ; aux constructions des coins, des statues d'anciens maires de Londres. Des escaliers, dans l'intérieur de ces constructions, mettent en communication le viaduc et Farringdon Street. Au delà du pont, à g., le temple de la Cité, aux congregatio- nalists, et St-André, église de 1686, sur les plans de Wren (p. 83). Benj. Disraeli y fut baptisé chrétien à l'âge de douze ans, en 1817. Plus loin, Holborn Circus, une statue équestre du prince Albert, par Bacon, avec figures allégoriques et bas-reliefs. Charterhouse Street conduit de là, au N.-E., à Smitbfield (p. 87) et au Charterhouse Square (p. 89), tandis que Hatton Garden (qui doit son nom à sir Christ. Hatton, le «lord keeper» de la reine Elisabeth), centre connu du commerce des diamants, mène au N. à Clerkenwell Road (p. 91). Au n» 5 de Hatton Garden, une plaque et un buste par A. Fabrucci rappellent le séjour à Londres du patriote italien G. Mazzini. Immédiatement à g. de Charterhouse Str., l'entrée d'Env Place , sur l'emplacement du célèbre palais des évêques d'Ely, où mourut en 1399 Jean de Gand, frère du Prince Noir et père du roi Henri IV. Sa chapelle, l '*Ely Chapel {Ste-Etheldreda; culte cathol.), qui a échappé à l'incendie de 1666, a été restaurée. C'est une excellente construction du xiv" s., avec des fenêtres à réseaux d'un bon style, à l'E. et à l'O., dont la première Cité. 5. HOLBORN. 87 a de beaux vitraux. Il y a aussi un plafond en chêne bien conservé et une crypte intéressante. Visite de la crypte, 3 d. Le cloître très ancien, avec ses figuiers, forme une oasis pleine de recueillement, au milieu du brouhaha de Holborn. A la façade de la Mitre Tavern, dans Mitre Court, passage étroit près du n» 9 de l'Ely Place, se voit une mitre en pierre, provenant sans doute de Pane, palais episcopal (p. 86). La rue de Holborn (pron. «hohb'n»; pl. E. 36-32, II), qui commence à l'O. de Holborn Circus, et son prolongement, Higb Holborn (p. 267), mènent à Oxford Str. Du côté S. de Holborn, au delà de Fetter Lane, le Barnard's Inn, un anc. «inn of chancery » (p. 72), acheté par la Mercers' Company (p. 46), qui y a bâti, en 1894, les Mercers' Schools (300 élèves). L'anc. salle (vers 1540) de la corporation est auj. le réfectoire des enfants. — Du côté N. de Holborn, en face du Barnard's Inn, le bâtiment de la Prudential Assurance Company, édifice gotb. en briques, construit par A. Waterbouse, sur l'emplacement de Furnival's Inn, anc. «inn of cban- cery» (p. 72) qu'habitait Dickens lorsqu'il se mit à écrire ses «Pick- wick Papers». Leather Lane, à l'E. de là, est habitée en grande partie par des Italiens des basses classes. — Plus loin à dr., Brooke Str. conduit à St. Alban's CImrch (pl. B. 36; II), église connue par l'exagération de son culte rituel, ornée, à l'intérieur, de peintures et d'une riche décoration en albâtre et en marbre multicolore. — Du côté S. de Holborn, presque en face de Brooke Str., se voit *Staple Inn, anc. «inn of chancery» (p. 72) très pittoresque et, de même que Barnard's Inn, souvent mentionnée par Dickens. Ensuite, la façade de la London County and Westminster Bank (1902). — En face de Staple litn. Grays Inn Road (p. 318) mène au N., en longeant Gray's Inn (p. 76) à l'ït. Au bout de cette rue, comme do Furnival Str., de simples obélisques en pierre marquent les limites de la Cité. 6. Smithfleld. Hôpital et église St-Bar- thélemy. Charterhouse. Bunhill Fields. MétropoIíItain: Farringdon Street Station (v. l'append., p. 45) et Moorgate Street Station (v. l'append., p. 45). — 'Tube Railways : Moor- gate Street Station; du City & South London R. et du great Northern & City R. (v. l'append., p. 51, 52). Giltspur Street conduit de l'église du St-Sépulcre (p. 86), au N., à Smitbfield (pl. R. 36-40; II), en longeant la cour de la poste centrale (p. 84), puis les nouveaux bâtiments de l'hôpital St-Bar- thélemy. Le marché de Smitbfield ou Smoothfield, comme l'on disait, paraît-il, autrefois, était jadis la place où se donnaient les tournois, en dehors de l'enceinte de Londres. La célèbre foire St-Barthélémy se tint longtemps ici, et ce fut aussi, en même temps que Tyburn (p. 315), un lieu d'exécutions publiques; le patriote écossais "William Wallace (p. xxxi) y fut décapité en 88 6. HOPITAL ST-BAETHÉLEMY. Cité. 1305. C'est à Smithfield qne Wat Tyler (v. p. xxxi et 332) fut poignardé en 1381 par le lord-maire William Walworth et que furent élevés, sous Marie Tudor, les bûchers des protestants, sous Elisabeth ceux des non-conformistes. Plus tard, Smithfield fut long- temps le seul marché aux bestiaux de Londres. Mais la place ayant fini par être trop petite, ce marché a été transporté en 1855 à Copen- hagen Fields, et l'on a construit une série de halles qui sont auj. occupées presque entièrement par le London Central Meat Market (pl. R. 36-40, II; v. p. 25). Des trois halles situées du côté S. de Charterhouse Str., celle de l'E. est la plus grande, mesurant 192 m. de long, 75 de large, 9 de haut (entrée à l'angle S.-E. du carrefour de Charterhouse Str. et de Farringdon Road). On n'est admis qu'avec une autorisation spéciale à visiter les vastes salles du sous-sol, qui communiquent avec plusieurs lignes des che- mins de fer souterrains. L 'hôpital St-Barthélémy (St. Bartholomew''s Hospital; pl. R. 40, II, III), à l'E. de la place, est le plus ancien des établisse- ments de bienfaisance de Londres et l'un des plus riches. 11 a été fondé en 1123, ainsi qu'un prieuré, par Rahere, favori de Henri 1®=^, et agrandi par le lord-maire Whittington (p. 322). L'hôpital a été fondé de nouveau par Henri Vlll, lors de la sécularisation des couvents, en 1547. Le grand bâtiment carré actuel a été construit de 1730 à 1733, par Gibbs. 11 a deux entrées, et l'on voit au-dessus du princi- pal portail 0. (1702), du côté de Smithfield, Henri Vlll et, plus haut, un malade et un paralytique. Une inscription au mur extérieur rappelle le supplice de trois protestants brûlés vifs sous le règne de Marie Tudor (p. xxxii). A l'intérieur, St-Barthélemy-le-Petit (St. Bartholomew the Less), église bâtie d'abord par Rahere, mais réédifiée en 1823. L'hôpital a un revenu annuel de 65000 L, et compte 680 lits. Env. 7500 malades y sont hospitalisés tous les ans ; 130000 autres reçoivent à la clinique des soins médicaux. En cas d'accident, on y est admis à toute heure, et soigné gratuitement. La clinique attachée à cet hôpital est célèbre; Harvey, qui dé- couvrit les lois de la circulation du sang, Abei'nethy, le grand chirurgien, et d'autres médecins illustres y ont professé. L'école de médecine a été reconstruite et agrandie de 1876 à 1881 (frais, 50000 1.); elle comprend un amphithéâtre d'anatomie, de médecine et de chimie, une grande salle de dissection, plusieurs laboratoires, un musée d'anatomie et de botanique et une bibliothèque consi- dérable. Des annexes élevées sur l'emplacement de l'anc. Christ's Hospital (p. 85) ont sensiblement agrandi l'hôpital. Un grand bâtiment neuf affecté à la clinique (Oui-Patient and Casualty Department) a été inauguré dans Griltspnr Str., en 1907, ainsi que le Pathological Block (en 1908), qui coûta 30000 livres. La grande salle de l'hôpital renferme quelqnes bons portraits, entre autres un portr. ancien de Henri VIII, d'après Holbein; ceux de Radcliffe, Cité. 6. ST-BARTHÉLEMY-LE-GRAND. 89 médecin de la reine Anne, par Knéller; de Perceval Pott, qui fut 42 pendant ans chirurgien en chef de l'hôpital, par Reynolds; d'Abernethy, le chirurgien, par Lawrence; un huste de la reine et Victoria, par Onsloio Ford, un portrait d'Edouard VII, par Ltdce Fildes. Dans la salle du conseil, un autre tableau de Henri VIII, attribué à Holbein. Les tableaux du grand escalier : le Bon Samaritain, la Piscine dateur de Probatique, Raberc fou- l'hôpital, un Malade porté par des moines, sont de qui les a donnés à Hogarth, l'hôpital. •— Visite le merer, de 3 h à 4 h. et le dim. de 2 h à 3 h. Dans l'angle E. de West Smithfield, non loin de la rue nommée Little Britain, une arcade du style gothique primitif, ornée de pa- naches d'un beau profil, donne accès à "St-Êarthélemy-le-G-rand (St. Bartholomew the Great; pl. R. 40, II). Cette église, fondée par Rahere en 1123, achevée au commenc. du xiii® s. et restaurée au XIX® s., est la plus ancienne de la Cité, après la chapelle de la Tonr (p. 116), qui compte vingt ans de plus. L'église est ouverte t. les de j. 10 h. à 4 h. '/g (crypte, triforium et cloître, 6 d.). Guide illustré, avec plan, 1 s. ; description historique (1912), 1 s. Par la nouvelle entrée 0. on pénètre dans le dans transept (v. puis le ci-dessous), chœur, qui est essentiellement de pur style Rahere le normand, tel fit bâtir. que Dans le triforium S. se voit le cabinet saillant du prieur Bolton (Prior Bolton's Window; vers 1520), orné du rébus du (un tonneau percé d'une prieur flèche), qui se retrouve au-dessus de la l'angle S.-E. du porte de déambulatoire. A g., devant l'autel, le tombeau de dont le riche Rahere, baldaquin de style flamboyant (vers 1400) est du défunt. postérieur au gisant A l'extrémité S.-G. du déambulatoire, le monument en albâtre, de style renaissance, de Walter 3Iildmay (m. 1589), trésorier de la reine Elisabeth et fondateur de l'Emmanuel College, à Un étroit escalier dans Cambridge. tournant, l'angle N.-E. du bras S. du monte transept, au triforium S. (v. ci-dessus) où sont d'anciens fragments archi- tecturaux. — Le bras N. du transept, que termine une arcade en (vers pierre 1405) du côté de la croisée, servit de forge jusqu'en 1893; la N., partie qui a une entrée dans Cloth Fair (immédiatement à maisons du g., quelques temps d'Elisabeth), est entièrement neuve. — Un portail nor- niand, à dr. de l'entrée G., donne accès à trois travées Au recons- tituées cloître, en 1905, où sont d'anciens fragments. — La chapelle Notre-Dame (Lady Chapel), à l'E. du chœur, possède une belle grille moderne en fer forgé. Construite en 1336, cette chapelle servit, après la prieuré, de suppression du logement, puis d'imprimerie (où travailla B. Franklin en et, 1725) jusqu'en 1896, d'atelier à des fabricants de franges. Elle fut restaurée en 1896. An-dessous est la crypte (où l'on va en du prenant par la porte mur S., puis à g.), sans doute un ancien ossuaire, dont la voûte re- pose sur de larges arcs surbaissés et a été restaurée. Parmi les personnages connus qui ont habité la paroisse, citons !Milton, Franklin (v. ci-dessus), Hogarth, le Dr. Caius et Irving. Washington Au X. de Smithfield, Charterhouse Street, belle et large artère, relie Holborn (p. 87) à Aldersgate Str. (p. 84), en passant par le Charterhouse Square, au X. duquel s'élève Charterhouse (pl. R. 40; II), ancien couvent de chartreux, fondé en 1371 sur l'emplacement d'un cimetière de pestiférés. Sécularisé par Henri VIII en 1535, le couvent passa successive- ment aux mains de lord X'orth, puis du duc de Xorthumberland (exécuté en 1553), de Thomas Howard, duc de X'orfolk (exécuté en 90 6. CHAETERHOUSE. Cité. 1572) et enñn de Thomas, comte de Suffolk. Le duc de Norfolk rattacka une partie des bâtiments à Howard House, demeure seigneuriale qu'il fit élever à la place des «Little Cloisters», et qui subsiste encore presque dans son état primitif. La reine Elisabeth habita Charterhouse pendant cinq jours avant son couronnement et Jacques I"', son successeur, plusieurs jours à son entrée à Londres. En 1611, le comte de Suffolk vendit la Chartreuse à Thomas Sutton, riche négociant et anc. contrôleur de l'artillerie sous Elisabeth, qui y créa par fondation testamentaire, un asile pour 80 indigents et une école pour 40 enfants pauvres. Celle-ci se développa consi- dérablement et fut transférée à Godalming (Surrey), en 1872. L'em- placement disponible fut vendu à la compagnie des marchands tailleurs (p. 46), laquelle y a fait bâtir une belle école (500 élèves). La Chartreuse a compté parmi ses élèves Crashaw, Barrow, Love- laee, Roger Williams, Steele, Addison, Blackstone, Wesley, Ellen- borough, Thomas Day, Grote, Thirlwall, Leech, Havelock, Thacke- ray, etc. — Le concierge fait visiter l'établissement aux étrangers, les jours de sem. (pourb. 6 d. par pers., moins si l'on est plusieurs). Visite, V. p. 60. On peut assister aux offices (s'adr. au concierge) le dimanche, à 8 h. et à 1 h., et en sem., à 9 h. ^2 ^t à 6 h. Des- cription historique, 1 s. Franchissant \& porterie (xvios.; modernisée), on aperçoit la façade de Fane. logis seigneurial du duc de Norfolk, maintenant Master's Lodge ou habitation du directeur (fermée au public; v. ci-dessous). Le couloir conduit au Master's Court, sur l'emplacement des «Little Cloisters» où logeaient les hôtes du couvent. A dr., à l'angle, est l'entrée de la chapelle, dans les murs S. et E. de laquelle subsistent des restes du sanctuaire primitif, aiij. cachés sous le revêtement de mortier et de bois. La colon- nado et la partie N. furent aussi notablement modifiées et agrandies en 1614, par les fondés de pouvoir de Thomas Sutton fv. ci-dessus). Le beau monument en albâtre de Sutton (1611) est de Nicolas Stone et de Bern. Jaiisen; la plaque (tout en haut, au mur 0.) avec le portrait de John Law, exécuteur testamentaire de Sutton, également de N. Stone. A remarquer aussi le monument du premier lord Ellenborough, par Chantrey, et celui du Dr Raine, par Plaxman. Le tableau d'autel est une copie de la Pietà de Francia, qui est à la galerie Nationale (p. 139; n" 180). — Le great hall, grande salle où l'on se rend ensuite, fut sans doute modifié par les moines vers 1519; plus tard, le duc de Norfolk, voulant le trans- former en salle de banquets, fit construire la galerie pour les musiciens, surélever le toit, et établir les quatre fenêtres d'en-haut (1571). — Le grand escalier et la grande chambre du 1er étage, si l'on excepte la fenêtre 0. de celle-ci, sont encore tels que le duc de Norfolk les laissa il y a trois siècles. La chambre passe pour l'une des plus belles salles du xvi® s. qui soient auj. à Londres. Le salon de la duchesse et la chambre particulière du duc, au même étage, ne se visitent pas ordinairement. C'est sans doute dans cette dernière pièce que furent rédigés les docu- ments qui devaient coûter la vie au duc. — Les lettres «I. H.», au mur extérieur de la court dite Washhouse Court, seraient, d'après les uns, les initiales du prieur Houghton qui était supérieur lors de la sé- cularisation de l'abbaye; d'après d'autres, les deux premières lettres du monogramme du Christ: «I.H.S.» La cour était 1'«obédience» des frères lais. — Les deux groupes de bâtiments où logent les pensionnaires et des employés, ont été construits de 1825 à 1840. Le master's lodge (v. ci-dessus) renferme quelques portraits laissés, Cité. 6. CLERKENWELL. 91 dit-on, par la veuve du duc de Monmouth ; entre autres: Sutton, fondateur de rétablissement; Charles II; G-eorge Villiers, deuxième duc de Bucking- ham; le duc de Monmouth; les lords-chanceliers Shaftesbury et Somers; le comte Guillaume de Craven ; l'archevêque Sheldon ; Talbot, comte de Shrewsbury, et le docteur Burnet, beau portrait par Kneller. Non loin de Charterhouse, à l'O., dans St. John's Lane, se voit St. John's Gate (pl. R. 36), porte fortifiée, de 1504, de style flamboyant, avec tourelles; c'est un reste d'un prieuré de l'ordre de St-Jean, fondé en 1110. L'ordre de St-Jean fut dissous par Henry VTII, rétabli par Marie Tudor et déflnitivement supprimé par Elisabeth. Les chambres au-dessus de la porte ont été habitées par Cave, fondateur du «Gentlemen's Magazine» (1731), auquel collabora Johnson et dont la couverture portait une vue de St. John's Gate; elle renferment auj. quelques souvenirs historiques. Au N. de là, dans St. John's Square, se trouve St. John's Church, dont la crypte romane (xii®-xm® s.) appartenait aussi àl'anc. prieuré. Le gardien habite Clerkenwell Road, 112. Clerkenwell Road (pl. R. 36) longe au S. St. John's Sq., et mène à l'O. à Gray's Inn Road (p. 318). Le quartier de Clekkenwell (pron. «klahrk-»), habité auj. par nombre d'horlogers, bijoutiers et opticiens, tire son nom de la fontaine dite «Clerks' Well», qui se trouvait dans Ray Str., et où se réunissaient chaque année les em- ployés des églises de Londres (parish clerks), pour représenter des miracles," etc. Les tuyaux de l'anc. fontaine sont maintenant à l'extrémité 0. de St. James's Chui'ch (plaque indicatrice en fer), dans Clerkenwell Close, rue latérale de Clerkenwell Green (pl. R. 36). Non loin au N., au coin de St. John Street et de Little Ashby Str. (pl. B. 36), s'élève Martyrs' MemoHal Church (St. Peter), église construite en 1870, dans un style goth. français de fantaisie, avec des statues des martyrs protestants de Smithfield (p. 88). — Dans le voisinage, NoHhampton Square, avec le Northampton Institute (pl. B. 36; p. 57), une des plus grandes écoles polytechniques de Londres, ouverte en 1897 ; ici s'étendait autrefois le jardin de l'anc. résidence des marquis de Northampton. — A l'E., Goswell Road, dont la partie S. (l'anc. Goswell Str.) est mention- née dans les «Pickwick Papers» de Dickens. — Swedenborg, le mystique (1688-1772), mourut au n» 26 de Great Bath Str., daus Clerkenwell. Old Street (pl. R. 40, B. 40-44), prolongement E. de Clerkenwell Road, est une longue artère animée qui mène à Shoreditch Station du North London Railway (p. 31). Immédiatement avant le grand asile d'aliénés dit St. Luke's Hospital (pl. B. 40-44), Bunhill Row s'en détache vers le S. Dans Roscoé Str., seconde rue latérale à dr., derrière les vastes «Star Works», l'anc. cimetière des quakers (Friends' Burial Ground), avec la tombe de G. Fox, fondateur de la société des amis ou quakers. Plus loin à g., dans Bunhill Row, se trouve le cimetière de Bunhill Fields (pl. R. 40-44), autrefois le principal cimetière des non-conformistes (p. 44), aux nombreuses pierres tombales dégradées. C'est ici que reposent J. Bunyan, auteur du «Pilgrim's Progress» (m. 1688); Daniel Defoe, auteur du «Robinson Crusoé» (m. 1731); le Dr Isaac Watts, poète, auteur de w 92 6. CHAPELLE DE WESLEY. Cité. chants religieux (m. 1748); Susanna AVesley (v. ci-dessous), mère de John et de Ch. Y^'esley; AVilliam Blake, poète et peintre (m. 1827); Th. Stotliard, le dessinateur (m. 1834), etc. — A l'extrémité S. de Bunhill Row, Milton habita une maison sur l'emplacement du n® 125 (plaque). L'entrée E. de Bunhill Fields s'ouvre sur City Road (pl. R. 44, B. 44-40), menant au N.-O. à Angel, dans Islington (p. 319), au S. à Finsbury Pavement et à la Banque d'Angleterre (p. 100). Vis- à-vis de l'entrée du cimetière, se trouve la chapelle de Wesley. Sur le devant, s'élève depuis 1891, une statue de John Wesley (1703-1791), fondateur du méthodisme, qui repose dans le cimetière derrière la chapelle. A l'intérieur, des monuments de sa mère (m. 1742) et de son frère Charles (m. 1788). -— La maison de Wesley (City Road, 47), au S. de la chap., a été transformée en un musée (Wesley Museum; entrée, en sem., de 10 h. à 4 h., 3d.), où l'on montre sa chambre mortuaire, celle où il faisait ses dévotions, ses meubles et ses livres, des autographes, des portraits et autres souvenirs de lui. Au S. de Bunhill Fields, le quartier général et la place d'armes de l 'Honourable Artillery Company (pl. R. 40-44), le plus anc. corps militaire anglais. Entrée dans City Road, à droite. La «H.A.C.», comme on l'appelle d'ordinaire, fut fondée par Henri VIII en 1537 , sous le nom de Guild ou Fraternity of St. George. Plus de vingt décrets royaux, dont le dernier date de mars 1889, lui ont con- firmé ses droits et privilèges. Autrefois, les officiers de la garde civique (trained bands) et ceux de la milice de la Cité étaient tous pris parmi ses membres. Depuis 1660, son chef fut toujours le roi ou le prince de Galles. La compagnie, dont le siège est ici depuis 1642, comprend deux batteries montées et quatre compagnies d'infanterie. C'est l'un des rares corps territoriaux possédant de l'artillerie montée. Dans Curtain Eoad (pl. R. 44), où l'on va de City Road par Worship Str., se trouve la Church of St. James, église construite vraisemblable- ment à peu près à l'emplacement de l'anc. Curtain Theatre, où eut lieu, dit-on, la première représentation de Hamlet, mais plus probablement celle de Roméo et Juliette, et où Shakespeare parut sans doute en personne sur la scène. A l'extrémité 0. de l'église, un vitrail commémoratif (1886). Dans Finsbury Pavement, qui prolonge City Road au S., au delà de Finsbury Square, se trouvent les stations de Moorgate Street du City and South London Railway (à dr.) et du Great Northern and City Railway (à g.; v. l'append., p. 51). A l'O., dans Moor- fields', la station du même nom du Métropolitain (v. l'append., p. 45). A l'E., West Str. mène à Finsbury Cireus (pl. R. 44; III), square sur lequel s'élève, au N., la London Institution Library (p. 50). De l'autre côté de London AVall, Moorgate Str. continue an S. vers Lothbury qui longe au N. la Banque d'Angleterre (p. 100). É 7. Cheapside. Guildhall. St-Gilles. MÉTEOPOL·iTAifi : Moorgate Street Station et Aldersgate Station (v. 93 I 'append., p. 45). — Autobus: n"» 7, 8, 15 etc. Cheapside (pi. R. 39; III), une dos artères Ies plus animées de Londres et riche en souvenirs historiques, part de St. Paul's Churchyard, près de la statue de Peel (p. 83), et conduit, à PE., à Poultry (p. 94). Cheapside, dont le nom vient de l'anglo-saxon «ceapian» (acheter, négocier), estauj. bordée de brillants magasins où se vendent surtout des bijoux et des articles de luxe. Quelques- unes des rues latérales ont des noms qui rappellent les étalages des marchands des temps, fort anciens, où Cheapside était un marché. Le terrain vaut ici env. 12500 fr. le mètre carré. De l'extrémité 0. de Cheapside, Poster Lane passe au N. à St. Vedast, église reconstruite sur les plans de Wren (p. 82) après le grand incendie de 1666, puis au Goldsmiths'Hall (pl. R. 39 ; III), hôtel de la corporation des orfèvres, du style de la Renaissance, bâti en 1835 par Hardwiclc. On est admis à le visiter après en avoir sol- licité par écrit l'autorisation, mais parfois aussi sur simple demande. A l'intérieur, on remarque le grand escalier, avec les portraits de George IV, par Northcote; de Guillaume IV, par Hayter ; de George III et de sa femme, Charlotte, par Ramsay. Dans la salle du comité, au 1®'" étage, les restes d'un autel romain découvert lors des travaux de fondation de l'édifice actuel ; le portrait, par Jansen, du lord-maire M}'-ddelton, qui pourvut Londres d'eau potable en fai- sant creuser le canal dit New River (1613) ; celui du lord-maire Martin Bowes (1545), représenté tenant à la main une coupe qu'il légua à la corporation (la reine Elisabeth but, dit-on, lors de son couronne- ment, à même cette coupe qui existe encore); les portraits de la reine Victoria, par Hayter ; du prince consort Albert, par Smith; les statues de Cléopàtre et de la Sibylle, par Story, etc. Presque tous les objets d'or et d'argent fabriqués en Angleterre sont essayés et poinçonnés dans les comptoirs de Goldsmiths' Hall. En faee de Foster Lane, du côté S. de Cheapside, la rue dite Old Change conduit à Cannon Str. (p. 109), où se trouve, au coin de Watling Str., St. Augustine (pl. R. 39; III), église rebâtie de 1683 à 1695, par Wren (p. 82). A g. dans Cheapside, im peu plus loin, n" 141, est l'entrée du Saddlers' Hall, maison de la corporation des selliers, reconstruite en 1820 (visite sur la recommandation d'un membre de l'association), qui a une grande salle, possède de belle vaisselle d'argent et des portraits de Romney et de Klostermans. — A dr., entre Friday Str. et Bread Str., se trouvait la, Mermaid Tavern qu'ont rendu^célèbre les rendez-vous de Shakespeare, Beaumont, Fletcher, Dr Donne et autres membres du club fondé ici, en 1603, par Ben Jonson. Milton (v. p. 99) naquit en 1608 dans Bread Str. et Thomas Morus (v. p. 113), en 1480, dans Milk Str. qui s'ouvre en face. — Ensuite à dr., dans 94 7. MERCERS' HALL. Cité. Clieapside, l'église St. Mary le Bow (pl. R. 39; III), plus briève- nient Bow Church, ainsi nommée d'un sanctuaire plus ancien, que caractérisaient des arcades en pierre («bows»). L'édifice actuel est une des œuvres les plus remarquables de Wreii (p. 82). Le beau clocher, haut de 71 m., est surmonté d'un dragon de 3 m. de long. Il y a, sous l'église, une belle crypte du temps des Normands. Qui- conque est né aux environs de Ste-Marie, à portée du son de ses cloches, passe pour un véritable enfant de Londres, un cockney. A l'E. de St. Mary le Bow, King Street mène au N. au Guildhall (p. 95) et Queen Street au S., au pont de Southwark (p. 111), en coupant Watling Str., Queen Victoria Str. (p. 107), Cannon Str. (p. 109) et Upper Thames Str. (p. 111). Dans Ironmonger Lane, qui s'ouvre au N. dans Cheapside im- médiatement après King Str., se trouve l'entrée de Mercers' Hall (pl. R. 39, III; ne se visite pas), hôtel de la corporation des mar- chands de soie, reconstruit en 1884. Il renferme les portraits de Dean Colet, fondateur de l'école St-Paul, et de Thomas Gresham (p. 98), ainsi que des souvenirs de sir Richard Whittington (p. 88) et la «Legh cup» (1499), coupe qui figure aux banquets de la «guilde», pièce superbe d'orfèvrerie du moyen âge, etc. La chapelle est sur l'emplacement de la maison natale de St Thomas Becket (1119), archevêque de Cantorbéry, qui fut assassiné en 1170 (v. p. 371), et a été élevée en son honneur, avec un hôpital, vers 1190. Henri YIII fit don de l'hôpital aux marchands de soie, qui formaient une cor- poration dès 1393. Dans la chapelle, des fresques modernes; le Meurtre de St Thomas Becket et l'Assomption. Old Jewry (quartier des juifs), à l'E. de Mercers' Hall, doit son nom à la synagogue qui s'y trouvait avant la persécution des jnifs, en 1291. Sur son emplacement, près de la banque, s'élève auj. GIrocers' Hall, hôtel de la corporation des marehands de den- rées coloniales, une des plus aneiennes de Londres. Pour visiter, s'adresser par écrit à la direction. Plus au N., dans Coleman Str., à dr., VArmourers' Hall (pl. R. 40; III), hôtel des armuriers, cons- truit vers 1450, respecté par l'incendie de 1666, mais rebâti en 1840. Il a une intéressante et préeieuse collection d'armes et de vieille argenterie (visite sur la recommandation d'un des membres). Poultry, prolongement de Cheapside à l'E., et l'anc. rue des marchands de volaille, conduit à Mansion House (p. 99). On quitte Cheapside par King Str. (v. ci-dessus) qui conduit, auN., à Gresham Street. Dans cette dernière rue, à g. au coin du Guild- hall Yard, St. Lawrence Jewry (visible t. les j. sauf le sam., de 11 h. à 4 h.), église construite de 1671 à 1680 sur les plans de Wren (p. 82), renferme le monument de l'archevêque Tillotson (m. 1694). Le lord-maire et les aldermen de Londres y assistent au service divin, à la fête de St-Michel, avant l'élection du nouveau lord-maire. Cité. 7. GUILDHALL. 95 Le Guildhall (pl. R. 39, III; proprement «salle des Guildes-» ou corporations) est l'hôtel de ville de la Cité. Bâti d'abord de 1411 à 1439 pour les séances des magistrats et des conseillers muni ci- paux sur l'emplacement d'un anc. édifice servant au même but, il a été très endommagé par le fameux incendie de 1666, mais restauré bientôt après. La façade disgracieuse du côté de King Str. a été construite, en 1789, sur les plans de Dance le Jeune. Le vestibule extérieur, qui date de 1425, est, avec la vieille crypte (p. 96), à peu près tout ce qui reste dos bâtiments primitifs. Au-dessus de ce vestibule sont les armes de la Cité et sa devise: Domine dirige nos (Seigneur, dirigez-nous). Les nombreux pigeons qui nichent ici reçoivent la pâture à midi 1/2- Description illustrée (1912), avec plan, 6 d. Le Great Hall, grande salle de 46 m. de long, 15 de large et 17 de haut, restaurée de 1864 à 1870, sert lors des élections et autres réunions municipales (entrée permise). 11 a un beau plafond à char- pente. Le vitrail de l'extrémité E. a été offert par les ouvriers du Lancashire, en reconnaissance des secours que leur a donnés la Cité dans la crise industrielle dite «Cotton Famine», provoquée par la guerre civile d'Amérique (1862-1865); celui de l'O. est en mémoire du prince consort Albert. Les sujets des autres vitraux sont tirés de l'histoire de la ville. On voit du côté 0. deux colosses en bois, Gog et Ma^og, sculptés en 1708 par Saunders; ils rappellent les figures en osier qu'on portait autrefois devant le lord-maire, dans le cortège, au jour de son installation. Du côtéN., les statues de lord Chatham, par Bacon; AVellington, par Bell; Nelson, par Smith. Du côté S., William Pitt, par Bubb et le lord-maire Beckford, par Moore (sur le piédestal, son fameux discours à George 111, du 23 mai 1770, discours que, d'ailleurs, il n'a peut-être pas prononcé). — Le 9 nov. a lieu ici le grand banquet que le nouveau lord-maire et les shérifs donnent aux autorités à leur entrée en fonction, et auquel sont invitées un millier de personnes (v. p. xxi.x). C'est une des oc- casions où les ministres prononcent parfois d'importants discours politiques. — Dans ce hall eut lieu le procès d'Anne Askew (p. 114), du comte de Surrey (1547), de lady Jane Grey (1554), etc. Au N. du Great Hall se trouve l'entrée des Council Chambers (salles du conseil; pour visiter, s'adresser au Keeper's Office, à g.). Dans les vestibules, des bustes de Cobden, Gladstone, Beaconsfield, etc. La salle du conseil municipal (Council Chamber) a été cons- truite, en 1884, par Horace Jones. C'est une salle à douze pans, de 16 m. 50 de diamètre, richement décorée et surmontée d'une cou- pole, dont la lanterne en chêne s'élève à env. 25 m. au-dessus du sol. Aux fenêtres, au-dessous de la coupole, se voient les Vertus car- dinales; au-dessus, des fresques avec les métiers de vingt-quatz-e corporations et leurs armes. La salle proprement dite est entoui-ée d'un corridor circulaire séparé d'elle par des clôtures richement 96 7. GUILDHALL. Cité. sculptées et ornées de plaques de verre portant les armes des cin- quan te-trois autres corporations. Au-dessus du corridor, la galerie du public. La salle renferme une statue de George III, par Chantrey, et plusieurs bustes, entre autres celui de Granville Sharp, égale- ment par Chantrey. — La salle des échevins (Aldermen's Court Room), du XVII® s., a un plafond par ïhornhill, des panneaux sculp- tés et des vitraux aux armes de différents lords-maires; au-dessus du siège du lord-maire, les armes royales. — L'anc. salle du conseil {Old Council Chamber; auj. cour de justice), de 1777, est ornée des portraits des juges qui siégèrent lors des divers procès en indemnité auxquels donna lieu le grand incendie de 1666, portraits dus à Jos. Wright. Du côté N. du Great Hall (p. 95), un escalier descend à dr. à la crypte et au musée. Il y a une autre entrée par la bibliothèque (v. ci-desso*s) et une autre dans Basinghall Str. (p. 98). La crypte, reste du Gfuildhall primitif (v. p. 95), est supportée par des colonnes accouplées, en marbre de Purbeck. Elle renferme des frag- ments architecturaux trouvés dans un bastion des murailles romaines de Bishopsgate et de vieux sarcophages dont l'un (dans l'angle S.-O), du IV® s., provient de Clapton. A côté, un vieil escalier de bois d'une mai- son de Nerv Broad Str. — A l'E., on parvient au *musée (visite, v. p. 61 ; catal. illustré, de 1908, 1 s., guide abrégé 3 d.) q^ui possède une intéressante collection d'antiquités trouvées pour la plupart dans la Cité. — Les antiquités romaines occupent le côté N. Dans l'angle N.-E. : pavement en mosaïque, trouvé en 1869 à Bucklersbury, près de Mansion House. Au 2® pilier: groupe des Deae Matres, mis au jour dans Grutched Friars; devant, une colonne funéraire hexagonale, de Ludgate Hill. Puis une abondante collection de petites antiquités, telles que terres cuites, lampes, vases, plats, coupes, aiguilles, objets de parure, etc.; ensuite, des antiquités anglo-saxonnes. — Du côté S. sont les objets du moyen âge, surtout une collection d'enseignes de Londres, du xvii® s., entre autres celle de la taverne de Falstaff (p. 110). Au coin S.-E., en haut, doux statues de bronze par C. G. C'ibber, la Polie furieuse et la Mélan- colle (de l'entrée de l'hospice de Bethléem, p. 326). — Dans la nef laté- raie 0., d'excellents exemplaires de vieilles poteries anglaises, puis des verres, des clefs, etc. Dans l'angle N.-O., au 2® pilier, un pilori et d'autres objets provenant de Newgate (p. 85). L'escalier dans l'angle N.-E. conduit à la bibliothèque. Dans le haut de cet escalier, trois statues de la façade de l'anc. chapelle du Guildhall, une vitrine de médailles, etc. A dr. de l'entrée de la salle des journaux, une petite pièce renferme une intéressante collection de vieux chronomètres, etc., appartenant à la cor- poration des horlogers. — On entre ensuite dans la salle des journaux de la bibliothèque (autre entrée par la porte orient, du grand portail). La biblioth.èque {Free Library of the corporation of the City of London; ouverte t. les j. de 10 h. à 8 h., 6 h. le sam.) comprend plus de 146000 vol., parmi lesquels beaucoup de vieux imprimés et une précieuse et abondante collection d'ouvrages sur l'histoire, les antiquités, les hommes célèbres de Londres. Elle comprend plusieurs collections particulières: la bibliothèque de la vieille église hollandaise d'Austin Friars (p. 101), avec de précieux manuscrits et des lettres de réformateurs; une bihlio- thèque hébraïque; celles des corporations des horlogers, des cuisiniers et des jardiniers; une excellente collection de cartes et plans de Londres; une bibliothèque Dickens; une collection d'ouvrages de Thomas Morus ou se rapportant au chancelier (p. 113), et la collection "Willshire (estampes). La salle des journaux (Newspaper Eoom) renferme aussi des livres d'ad- resses anglais et étrangers. Au N., la grande salle, longue de 30 m. sur Cité. 7. GUILDHALL. 97 20 m. de large et fort belle, a été construite dan.s le stylo tudor, de 1871 à 1872. Elle est divisée en trois parties par des arcades. Douze étendards portent les armes des douze corporations principales (p. 46). La Corporation Art Gallery (visite, v. p. 61), où l'on va de Guildhall Yard par une porte cà dr. du portail, comprend, outre les portraits historiques et autres peintures appartenant anciennement à la corporation, 100 tableaux de sir John Gilbert (m. 1897) donnés par l'artiste et par son frère, ainsi que d'autres legs, entre autres le legs Gassiot Bequest (1902), comprenant 112 œuvres de l'école anglaise moderne. Catalogue (1910), 1 s. ; illustré, 6 d. GALBBii:. Portraits de marins, de soldats et de membres de la famille royale. Vis-à-vis de l'entrée, 44, J. S. Copley, Destruction des batteries flottantes espagnoles à Gibraltar (1782), grand tableau occupant toute la paroi du fond. A g. de là: 626, Pickersgill, William Godwin; 706, P. Nasmyfh, Moulin à Garshalton; sous le n® 44, D. Roberts: 718, SS. Giovani e Paolo à Venise; *720, Edimbourg vu de Galton Hill; 766, Wm. Hazlitt, Gharles Lamb. — Au milieu, vitrines de médailles. On monte les degrés. 848, E. F. Green, W. Hazlitt; 739, A. VicTcers, paysage; P. Nasmyth: *708, le Confluent de l'Avon et du Severn; 707, paysage dans le Hampshire; Creswick: 658, le Soir; 657, le Torrent; 881, 882, Fantin-Latour, Pleurs. Il® GALERIE. Au-dessus de la porte, 514, G. G. Mantón, l'Epouse de Jéroboam et le prophète aveugle; 828, W. J. Muller, Marché aux esclaves au Gaire; 858, Marcus Stone, Mariage d'amour; 636, Bacon, Retour de PAfriq^ue du Sud des volontaires de la Cité, en 1900; 830, D. Maclise, le Banquet de Macbeth; 875, J. Seymour Lucas, Réduit au silence; 829, Osborne, Matin d'octobre; 774, sir John Gilbert, le Gué; 880, C. Raigh Wood, portrait; 843, Goetze, l'acteur J. L. Toole; 577, Ron. John Collier, Clytemnestre; 737, Tissot, le Dernier soir; 473, G. A. Storey, la Joueuse de violon; 618, Andrew C. Gow, Cérémonie du jubilé de la reine Vie- toria, en 1897, à la cathédrale de St-Paul (nombreux portraits); 834, Rugh Carter, Temps durs; 738, Tissot, Trop tôt! — *771, La Thangue, la Coupe des fougères; 871, Alb. Goodwin, Retour du travail; 527, Gil- bert, Lancelot du Lac; 634, Arnesby Brown, Aux bords du fleuve; 876, W. L. Picknell, Prados; 529, Gilbert, Ego et Rex Meus; *616, Wyllie, Commerce et puissance maritime; 773, R. T. Wells, Carrier de Purbeck; 610, T. R. Me Lachlan, Récifs ; 635, R. S. Take, Rubis, or et malachite (adolescents se baignant); 767, Briton Rivière, la Tentation au désert; 587, Ed. Armitage, la Pête d'Hérode. — Au milieu, statue en marbre de sir Henry Irving en Hamlet, par Onslow Ford. A dr. et à g., deux vitrines contiennent, l'une des eaux-fortes de Pennell, l'autre des esquisses de J. M. Sioan et des miniatures. — Dans le corridor menant à la III® ga- lerie, aquarelles, etc., par Gilbert. En outre, à g.: 713, John Phillip, Dolorès; 297, J. Seymour Lucas, Amourette; 884, Wyllie, Sur la Tamise. III® GALERIE. Aux murs, aquarelles de Gilbert et autres artistes. A g., 520, Topham, le Repas du berger; 524, Philip No-nnan, Staple Inn; Gilbert; 535, le cardinal Wolsey se rendant solennellement à Westminster Hall; *538, la Sorcière; 586, Charbonniers; 537, la «Bataille des étendards» (près Northallerton; 1138); 540, Après la bataille; *534, le Chevalier errant; 533, Bande armée; 539, unEvêqiie; 617, Me Lachlan, Bergère. IV® GALERIE (legs Gassiot). En haut, à g., 723-726, Alf. Stevens, les Quatre saisons; 714, Phillip, le Fanfaron; 642, Boiighton, Retour de l'église; 668, Willem Geets, Charles V et Jeanne Vandergeynst au berceau de leur fille Marguerite; 661, Wm. JOyce, Henri VI à la ba- taille de Towton ; 744, T. Webster, Cour de récréation ; 638, Alma-Tadema, Déclaration; 667, Faed, Pardonné!; 722, Marcus Stone, De Waterloo à Paris; Webster: *745, Bon visage, et plus loin, *746, Mauvais visage; 639, James Archer, Mon arrière-grand'mère; 692, Leader, le Cimetière Bsedeker. Londres. 12® édit. 7 98 7. GUILDHALL. Cité. de Bettws-y-Coed ; 662, Aug. Egg, Autolyciis ; 727, Slingeneger, le Martyr ; 688, H. Koekkoek, Mer calme; *647, Wm. Collins, la Ciieiliette des noix; 660, Dyce, G. Herbert à Bemerton; J. C. Hook: 685, les Goélands des îles Shetland; 684, la Pêche en haute mer; *649, Constable, le Gué; 645, Collins, Pêcheurs de crevettes à Cromer; 710, Phillip, Foi ; *693, F. È. Lee, la Barque du meunier; Collins: 643, la Plage de Barmouth; *646, Borrow- dale; 690, LaJidseer, le Singe savant; 734, Clarksoii Stanfleld, la «Vie- toire» (vaisseau amiral de Nelson à Trafalgar) remorquée vers Gibraltar; 672, W. H. Gare, Enrôle; sir John Millais: *702, Mon second sermont, et plus loin, *701, Mon premier sermont; 655, Sidney Cooper, paysage et animaux; Stanfleld: 730, Sur le golfe de Venise; *729, Vieille Hollande; 711, Phillip, Causerie près du brasero; Ed. Cooke: 653, Salerue ; 652, Navire hollandais ; 681, C. Hook, Surpris par la marée ; 719, H. Poberts, le Forum; 695, G. D. Leslie, Tournesols et coquelicots; 666, Faed, Bo- hémien montagnard. — *683, J. C. Hook, Oursins; 637, Alma-Tadema, Danse pyrrhique; *704, W. J. Muller, Gillingham; 733,. Stanfleld, Dans l'île de Texel; 700, J. Linnell l'Aîné, Ghangcmeut de pâturage; 731, Stanfleld, Vaisseaux de guerre devant Portsmouth; 712, Phillip, A la Reja; 648, Collins, Désappointé. Au coin de Basinghall Str., rue qui passe à l'E. du Guildhall, se trouve le G-resham College (pl. R. 39; III), fondé en 1579 par Thomas Gresham (p. 101), pour des cours de droit, de théologie, de médecine, de rhétorique, de géométrie, d'astronomie et de musique. Ces cours se faisaient d'abord daus la maison de Gresham, Bishops- gate Str.; celle-ci ayant été démolie en 1768, ils eurent lieu dans les locaux de la Bourse. On a construit, en 1843, le collège actuel avec l'argent accumulé du legs Gresham. La salle dos cours peut contenir 500 auditeurs. D'après le testament de Gresham, quelques leçons devaient se faire à midi et en latin, mais tous les cours (de 4 leçons chacun) ont lieu maintenaut à 6 h., en anglais (entrée libre). C'est dans le Gresham College qu'est le siège du City and Guilds of London Institute (p. 57). Dans Aldermanbury, à l'O. du Guildhall, s'élève la Church of St. Mary, avec le tombeau de lord Jeffreys (m. 1689), juge trop fameux. Milton y célébra ses secondes noces en 1656. Dans le cime- tiére s'éléve, depuis 1896, le monument des acteurs Heminge et Condell, compagnons de Shakespeare, qui publièrent, en 1623, la première édition in-folio des œuvres du grand dramaturge. Love Lane mène de là, à l'O., à St. Alban's (ouv. de 1 h. à 2 h.), petite église due à Wren (1685), avec un vieux sablier curieux au-dessus de la chaire. — Brewers' Hall (t. les j. de 11 h. à 3 h., le sam. de 11 h. à 1 h.), dans Addle Str., au N. de Love Lane, a une cuisine très ancienne et une singulière citerne eu plomb. — Addle Str. se prolonge à l'O. par Silver Str. qui conduit à Monkioell Str. La construction de briques à l'angle de ces deux rues (n» 13 de Silver Str.) occupe l'emplacement de la maison où Shakespeare habita, de 1598 à 1604 et peut-être plus long- temps, chez le perruquier français Mountjoy. Dans Monkwell Str. se trouve Barbers' Hall (anc. Barber-Surgeons'; pl. R. 40, IIP), avec quelques curiosités: un précieux portrait de Henri VIII donnant aux barbiers et aux chirurgiens la charte qui unit leurs deux corporations (1541), dû au moins en partie à Holheiu, un portrait d'Inigo Jones parVanDyck, etc. (visite sur la recommandation d'un membre). Aldermanbury conduit ensuite à London Wall (pl. R. 40-44; III), sur l'emplacement des anc. murailles romaines (p. xxxv), dont on voit des restes dans le cimetière de St. Alphage (à l'O.). A l'E., au coin de London Wall et de la Throgmorton Avenue, le Caipenters' Hall, reconstruit en 1876, et qui possède quelques anciens Cité. 8. MANSION HOUSE. 99 portraits et de vieille vaisselle (fermé au public). — Dans Blomfield Str., qui s'ouvre au N. dans London "Wall, se trouvent, au n» 14, les bureaux de la London Missionary Society. — Plus à l'E., dans London Wall, la petite église Ail Hallows-on-the-Wall (pl. E. 43; III), dont la sacristie occuperait l'emplacement d'un bastion de l'enceinte romaine. Un escalier établi dans les murs de l'église mène directement de la sacristie à la chaire. Aldermanbury aboutit, au N., dans Fore Str., rue à l'extrémité 0. de laquelle s'élève St-Gilles (pl. E. 40; Gripplegate). C'est une église de style goth. flamboyant, construite vers la fln du xiv« s. et ravagée par le feu en 1545. Elle est ouverte de 10 h. à 4 h. (1 h. le sam.) et l'entrée est par la porte N., dans Fore Str.; du côté 0. on y pénètre par une arcade de 1660. Au portail N., une statue de Milton, par Horace Montford (1904). Un anc. bastion de la muraille d'enceinte romaine (p. xxxv) se voit dans le cimetière. L'église possède la tombe de Milton (m. 1674; v. p. 93), qui écrivit le «Paradis perdu» dans une des maisons démolies de cette paroisse; puis celles de Eoxe (m. 1587), auteur d'un martyrologe, du voyageur Erobisher (m. 1594) et du toj)ographe Speed (m. 1629). Le mariage d'Olivier Cromwell y fut célébré le 22 août 1620. Un bon buste de Milton, dû à Bacon (1793), s'y voit auj. sur un cénotaphe de 1862. Une dalle, devant la clôture du choeur, désigne le lieu où l'on croit qu'il repose. Chaire en bois, jubé et fonts par Grinliny Gihhons. A l'E. de St-Gilles, Milton Street, la célèbre «Grub Street» de Pope et de ses contemporains, court auN., de Fore Str. à Chiswell Str. Le prolongement de Fore Str. à l'O. est Jewin Str. qui mène à Aldersgatc Str. (p. 84). 8. Mansion Honse. La Banque d'Angleterre. La Bourse. Tube Raiiovays: Bank Station (v. l'append., p. 48, 51, 52). — Métro- pouitain: Mansion Ilotise Station et Liverpool Street Station (v. l'append., p. 47, 45). — Autobus: n»® 6, 7, 8, 9, etc. (v. l'append., p. 53). La place située entre Mansion House, la Banque et la Bourse (pl. R. 39-43; III), est le centre d'où rayonnent les principales artères de la Cité. Là se croisent aussi les grandes lignes d'omnibus, de Londres. On ne peut guère concevoir d'animation plus intense que celle qui règne ici pendant les heures consacrées aux affaires et l'on demeure surpris de l'ordre et du silence avec lesquels s'écoule le flot des voitures et des piétons. Ceux-ci traversent la rue facile- ment grâce aux tunnels (subways) de la Bank Station des Tube Railways (v. ci-dessus). Mansion House (pl. R. 39; III), résidence oiflcielle du lord- maire pendant son année d'exercice, s'élève au S. de cette place, à l'extrémité E. de Poultry (p. 94). Cet édiflce, construit de 1739 à 1752, par Dance, a un portique de six colonnes corinthiennes, dont le fronton est orné d'un groupe allégorique, par Robert Tayloi'. A g. en entrant se trouve le tribunal de police du lord-maire, dont les audiences sont publiques de midi à 2 li. La visite des appartements 100 8. BANQUE D'ANGLETERRE. Qité. officiels est permise en certain cas (s'adresser par écrit au secrétaire du lord-maire). La grande salle est VEgyptian Hall, où se donnent les dîners officiels et les bals. L'architecte a voulu, dit-on, reproduire dans cette salle, longue de 27 m. sur 18 m. de large, une construction égyptienne décrite par Vitruve. Elle a une voûte reposant sur des colonnes cannelées, des vitraux et quelques statues modernes: *Caractacus et la Nymphe Egérie, par Foley; un Génie et l'Etoile du matin, par Baïly; Comus, par Lough; Grisélidis par Marshall. St. Stephen's Clmreh. {St-Etienne; ouv., sauf le sam., de 1 h. à 3 h.), dans Walbrook, derrière Mansion House, avec un dôme élégant supporté par des colonnes corinthiennes, passe pour une des meilleures œuvres de Wren (p. 82), mais elle a été gâtée par des restaurations modernes. Au mur N., un anc. tableau d'autel, bonne peinture de Benj. West, la Lapidation de St-Etienne. Wal- brook aboutit au S. à la gare de Cannon Street (p. 30). La Banque d'Angleterre (pl. R. 39-43; III) s'élève en face de Mansion House, entre Tbreadneedle et Prince's Str., Lotbburyet Bartholomew Lane. C'est un rez-de-chaussée isolé de forme irrégu- lière. Sa partie centrale a été construite sur les plans de George Sampson et inaugurée en 1734, mais la forme actuelle de l'édifice est due en somme à sir John Soane (p. 70), qui fut architecte de la Banque de 1788 à 1827. Il n'y a pas de fenêtres à l'extérieur, par mesure de sûreté; les salles ne prennent jour que sur les cours intérieures. Cet édifice, dont l'angle N.-0. est une imitation du temple de la Sibylle à Tivoli, couvre plus de 16000 m. carrés. La Banque a été fondée par l'Ecossais William Paterson, en 1694. C'est une entreprise par actions, la plus ancienne de ce genre en Angleterre. Grâce à un privilège royal elle resta la seule banque par actions de Londres jusqu'en 1834, où fut fondée la London & Westminster Bank, suivie de beaucoup ^'autres. Elle a setile, à Londres, le privilège d'émettre du papier-monnaie. Elle possédait au début un capital de 12000001., somme qui s'est accrue de plus de douze fois sa valeur. Elle occupe auj. près de 1000 employés, et ses caveaux renferment d'ordinaire au moins 20 millions de livres (500 millions de francs) en espèces, tandis qu'elle a pour plus de 25 millions de billets en circulation. La Banque reçoit annuelle- ment env. 175000 1. pour l'administration de la dette publique (auj. plus de 718 millions de 1.) et elle fait en outre des affaires comme toute autre banque: escompte, prêts, etc. Elle est tenue d'acheter tout l'or en lingot qu'on lui apporte, à raison de 3 1. 17 s. 9 d. l'once. Les bureaux de la Banque sont ouverts au public t. les j. de 9 h. à 4 h., mais on ne peut visiter les autres pièces. Tous les imprimés dont la Banque a besoin sont faits dans ses locaux. Plus de 50000 billets de banque de 5 à 1000 1. sont imprimés journelle- ment dans le banlcnoteprinting room (salle d'impression). La presse dont on se sert mérite l'attention; elle imprime aussi les mandats de poste, etc. Les billets rentrant dans les caisses de la Banque n'en sortent plus, mais sont annulés sans exception, de sorte qu'il y en a qui n'existent même pas une journée. On les conserve toutefois pendant cinq ans, à Void note offlce, pour le cas où il serait nécessaire de les présenter en justice. Cité. 8. BOURSE. 101 et on les brûle au bout de ce temps. Chaque semaine, il y a ainsi de quoi remplir un fourneau de 1 m. 50 de haut et 3 m. de diamètre. Le nombre des billets payés en 5 ans est d'env. 80 millions et représente une valeur de 1750 millions de 1. ; collés bout à bout ces billets formeraient un ruban de 21000 kil. de long et couvriraient une surface de la grandeur du Hyde Park à peu près. Dans le weighing office une machine pèse les souverains (33 à la minute), laissant tomber les bons dans une caisse et ceux qui sont trop légers dans une autre. Le bullion office est le tré- sor, renfermant les lingots. La Banque est protégée la nuit par un poste de soldats. Dans le Post Office Court, Lombard Str., se trouve le Bankers' Clearing House, où se font les virements entre les banquiers, ce qui les dispense d'envoyer par la ville toucher les chèques qu'ils ont reçus, les différences se réglant par des chèques sur la Banque d'Angleterre. Les opérations de cet établissement portent sur des sommes énormes, dont le total s'est élevé en 1911 à 14 613 877 1., soit 2 493 515 1. de plus qu'en 1905. Le Stock Exchange (pl. R. 43; III), en face et à l'E. de la Banque, est la Bourse des valeurs, qui n'est pas iiublique. C'est le rendez-vous des stock-jobbers ou agents de change et des stock- brokers ou coullssiers (env. 5200 tous ensemble), dont chacun paye 500 guinées de droits de réception, une cotisation annuelle de 40 guinées et fournit un cautionnement de 1500 1. pour ses quatre premières années de charge. Chaque «jobber» ne s'occupe que d'une seule sorte d'effets. Les «brokers» servent d'intermédiaires entre les jobbers et le public. Dans Throgmorton Street, au N. du Stock Exchange, Drapers' Hall, hôtel de la corporation des drapiers, bâti en 1667 mais refait en grande partie de 1866 à 1870, possède le portrait de Nelson, par Will. Beechey, et une peinture de Zucchero, représentant, dit- on, Marie Stuart et son fils Jacques Ul II suffit d'ordinaire de présenter sa carte pour être admis à visiter. A côté, le Drapers' Garden, avec deux vieux miiriers. — Dutch Church, l'église hollandaise, derrière Drapers' Hall, dans Austin Friars, date du XIV® s. ; c'est un des rares édifices qui échappèrent à l'incendie de 1666. Beaucoup de vieilles pierres tombales (xiv®-xv® s.). La Bourse (Royal Exchanye; pl. R. 43, III), construite de 1842 à 1844 par Tite, est lii troisième élevée sur cet emplacement. La première, bâtie par Thomas Gresham (p. 98) de 1564 à 1570, fut détruite par l'incendie de 1666; la seconde, par Jarman, fut égale- ment incendiée en 1838. L'édifice actuel, qui coûta 150000 1., est orné sur le devant d'une colonnade corinthienne, s'élevant ici sur un soubassement de neuf degrés. Le groupe du fronton est de West- macott; il représente: au milieu, le Commerce tenant à la main la charte de la Bourse; à sa dr., le lord-maire et les autorités muni- cipales, un Hindou, un Arabe, un Grec, un Turc; à sa g., des négo- ciants anglais, un Chinois, un Persan, un Nègre, etc. Au-dessous, la citation biblique: «The earth is the Lord's and the fulness thereof» (la terre est à Dieu, avec tout ce qu'elle comprend). — Heure de Bourse, de 3 h. 1/2 k 4 h. 1/2! pi'incipaux jours, le mardi et le 102 8. BOUESE. Cité. vendredi. Les opérations qui se font ici ont trait an change et aux effets de commerce. L'intérieur de la Bourse est formé par une cour carrée couverte, entourée d'arcades. Le pavé en mosaïque est encore celui de l'anc. Bourse de Grresliam. Le milieu est décoré d'une statue de la reine Victoria, par H. Thornycroft; dans les angles N.-E. et S.-E., celle de la reine Elisabeth, par Watson, et celle de Charles II. Les murs sous la colonnade sont décorés de peintures historiques symbolisant la Liberté, le Commerce et l'Education. IG panneaux, sur 22, sont déjà terminés. A g. de l'entrée principale: le Commerce dans l'antiquité (Phéniciens trafiquant avec des habitants du Cornwall), par lord Leighton; Gruillaume le Conquérant confirmant les franchises de la ville, par Seymour Lucas; le Roi Jean signe la grande charte, ijar Ernest Normand; le Lord-maire reçoit cinq rois, en ISGo, par A. Ohevallier Tayler; sir Richard Whittington distribuant des aumônes, Henriette Rue (Mme Normand)) Départ do la garde civique pour la bataille de Barnet, en 1471, par H. J. Amschewitz; Réconciliation des pelletiers et des tailleurs par le lord-maire, en 1484, par Edivin A. Abbey; la Royauté offerte à Richard III au château de Baynard, .par S. Qœtze; la Fondation de l'école de St-Paul, en 1609, par W. F. Yeames; la Reine Elisabeth ouvrant la Bourse de Gresham (1671), par Ern. Crofts; Charles I»"^ au Guildhall, par S. J. Solomon; l'Incendie de Londres (16G6), par Stanhope Forbes; Concession de la charte de fondation de la Banque d'Angleterre, par G. Harcourt; Nelson quittant l'Angleterre pour la dernière fois, par A. O. Gow; la Reine Victoria ouvrant la Bourse actuelle, par R. W. Macbeth; le Commerce moderne, par Er. Branyioyn. Devant la tour de l'horloge, haute de 55 m., la statue de Th. Gresham. La girouette de la tour est formée d'une sauterelle dorée (cimier des Gresham). Les boutiques à l'extérieur de la Bourse en gâtent beaucoup l'aspect. A l'extrémité E. de la Bourse, un escalier, où se voit une statue du prince consort Albert, par Lough, conduit aux LloydCs Sub-, scription Rooms, ou plus brièvement Lloyd's, bureaux du Lloyd, dont le nom est celui du propriétaire d'un café où se réunissaient au xvii" s. les personnes intéressées à la navigation. C'est une asso- ciation àfunderwriters (assureurs maritimes), élevée au rang de corporation dès 1871, et ayant pour but de recueillir et de publier des nouvelles de toutes sortes sur la navigation. Elle a un revenu de 50000 1. et entretient des stations sémaphoriques sur toute la côte d'Angleterre, et env. 1500 agents répartis dans les diverses parties du monde. C'est le centre de tout ce qui concerne les assurances maritimes, mais chaque membre fait ses affaires pour son propre compte et à ses risques et périls. Le «Lloyd's List» (liste des départs et arrivées des navires) paraît dep. 1721. Dans le vestibule, la statue de Huskisson, par Gibson. Au mur, une inscription en Thon- neur du «Times», qui a eu le mérite de découvrir une grande escro- querie qui se préparait à la Bourse. La première salle est destinée aux assureurs, et contient une rangée de livres énormes où s'inscrivent au jour le jour toutes les nouvelles concernant le commerce maritime; la deuxième est une salle de lecture (Merchants^ Room ou Reading Cité. 8. STE-HÉLÈNE. 103 Room; nombreux journaux de tous pays) et la troisième, le «Cap- tains'' Room i>, un restaurant qui n'est ouvert qu'aux 700 membres du Lloyd et à leurs invités. Le Lloyd's Register of British & Foreign Shipping, Pencliurcli Str., 71 (p. 126), fondé en 1834, est nne association, composée d'armateurs, de marchands et d'assureurs, qui a jiour but la classification des navires marchands d'après leur navigabilité. Le Lloyd's Register Book paraît tout les ans. Devant la Bourse, \a, statue équestre de Wellington, par Cbantrey (1844) et une jolie fontaine. Au S.-E. de la Bourse est, depuis 1882, la statue de sir Rowland Hill (p. 191). Derrière la Bourse, dans Tbreadneedle Str., le monument, par Story, élevé en 1871 à la suite d'une souscription publique, à G. Peabody (m. 1869; v. p. 47), phi- lantlirope américain, et une fontaine de Dalou (1879). De la Banque et de Mansion House, Queen Victoria Street mène directement au pont de Blackfriars (p. 106); King William Street, au pont de Londres (p. 110). Plus loin à l'E., dans Threadneedle Street, à dr. au delà de Finch Lanc, un peu en retrait. Merchant Taylors' Hall (pl. R. 43; III), l'hôtel des marchands tailleurs, laplus grande maison de corporation à Londres, construit par Jarman, après le grand incendie de 1666. On y entre par l'entremise d'un membre de la corporation. Sa belle salle a quelques bons portraits: Henri VIIT, par Pâris Bm^done; le duc d'York, par Lawrence ; le duc de Wellington, par WilJcie; Charles W et Charles II, Jacques II, Guillaume III, la reine Anne, George III et sa femme; le lord-chancelier Eldon, par Briggs; Pitt, par Hoppner; puis une précieuse collection d'argenterie ancienne. Le sous-sol a échappé à l'incendie de 1666. Threadneedle Str. débouche, à l'E., dans Bishopsgate (p. 104), où se trouve immédiatement à dr., au n» 112, la National Provincial Bank of England, qui a une belle salle décorée dans le style romano-byzantin. En face s'élève Wesleyan Centenary Hall, érigé en l'honneur du centenaire de Wesley (p. 92). Puis, au N.-E., la Chartered Bank of India, Australia and China, élevée sur l'em- placement de Pane. Crosby Hall (p. 263). — La rue latérale sui- vante, dite Great St. Helen's, conduit à dr. à St. Helen's Church {Ste-Hélène; pl. R. 43, III; ouverte t. les j., sauf le sam., de 11 h. ^2 ¡i· ^ li-)i église de fondation très an- cienne, qui est 1'»abbaye de Westminster de la Cité». Elle dépendit dès 1212 d'un couvent de femmes, situé là où est auj. St. Helen's Place, et date sous sa forme actuelle des xiii®-xv® s., mais elle a été restaurée par Pearson de 1891 à 1893. L'intérieur est divisé en deux nefs parallèles, longues de 37 m, dont celle du S. servait d'église paroissiale, tandis que celle du N. (nuns' choir) était affectée aux religieuses. On voit encore, dans le mur du N., la vieille porte cintrée qui donnait accès dans Pane, couvent. L'église contient nombre d'anciens monuments, entre autres ceux de sir Th. Gresham 104 8. BISHOPS GATE. Cité. (p. 101), de sir Julius Caesar (m. 1636), juge sous Jacques I®'', de sir John Crosby (m. 1475; p. 262), etc. Les vitraux sont modernes; celui de la quatrième fenêtre à pai'tir de l'extrémité 0. de la nef du N. a été placé en 1884 en l'honneur de Shakespeare, qui fut en 1598 membre de la paroisse Ste-Hélène. — Sur St. Helen's Place, s'élève la maismi des marchands de cuir (fermée au public). St. Ethelburga, église voisine dans Bishopsgate, a été épargnée par le grand incendie de 1666. L'emplacement de la porte (démolie en 1760) à laquelle Bishops- gate (pl. R. 43-44; III) doit son nom est rappelé par une plaque sur la maison qui fait le coin de Camomile Str. Du côté g., en face de Houndsditch (p. 126), St. Botolph without Bishopsgate (pl. E. 43; III), église rebâtie de 1725 à 1729. La rue passe plus loin à Liverpool Str. (à g. ; gare, v. p. 31). A dr., un peu plus loin. Bishops- gate Institute (1894), avec une bibliothèque, une salle de lecture et une collection de gravures représentant des vues du vieux Londres. Au commencement de Shoreditch High Street (pl. E. B. 44), prolongement N. de Bishopsgate, se trouve la principale gare des marchandises du Great Eastern Railway (pl. E. 48), sous laquelle il y a un marché au poisson, aux fruits et aux légumes. De l'autre côté (à g.), n" 204, le National Standard Theatre (pl. E. 44; p. 38), lieu de divertissement bien typique de l'East End. Au bout et à g. de Shoreditch High Str., la stcîtion de Shoreditch (pl. B. 44) du North London Railway. En face (à dr.), le cimetière de St-Léo- nard, auj. une promenade (en été), où reposent beaucoup d'acteurs, entre autres Richard Burbage (m. 1618), contemporain de Shake- speare. L'église qui s'y trouve date de 1740, mais elle a au chœur un beau vitrail flamand de 1634, et a été restaurée en 1899. — A l'E., le quartier de Spitalfields et, plus loin, celui de Bethnal Green (p. 53). ■— Au N.-O., dans le quai'tier populeux de Hoxton , s'élève le Britannia Theatre (pl. B. 44; p. 38). Kingsland Road conduit directement au N. à Kingsland et à Dalston {Dalston Junction Station, pl. B. 46), où un hôpital aile- mand (pl. B. 45) a été créé en 1845. Encore plus au N., les districts de Stoke Newington et de Clapton (p. 354). 9. Victoria Embankment. Pont de Blackfriars. Queen Victoria Street. Tube Railways: Embankn,ent Station du Bakerloo (v. l'append., p. 48). — Métropolitain : de Westminster Station à Mansion House Stat. (v.l'append., p.47). — Autobus :n<'s45, 76. — Tramways, v . l'append., p. 60, 61. Le quai dit *Vietoria Embankment (pl. E. 29-35; IV, II), long de plus de 2 kil., s'étend sur la rive N. de la Tamise, du pont de Westminster (pl. E. 29; IV)k celui de Blackfriars (pl. E. 35; II). Il a été créé, de 1864 à 1870, sous la direction de sir Joseph Basai- Cité. 9. VICTORIA EMBANKMENT. 105 gette, ingénieur en chef du Metropolitan Board of Works (p. 55), et les frais se sont élevés à près de 2 millions de 1. La chaussée maca- damisée, pour les voitures, a 20 m. de large, et il y a de chaque côté un trottoir de 6 m., dont celui du côté de la Tamise est bordé d'un parapet en granit de 2 m. 50 d'épaisseur. Sous ce quai se trouvent trois tunnels: du côté du fleuve, d'abord, un égout collecteur (p. 55); au-dessus, un tunnel pour les conduites d'eau et de gaz et pour le télégraphe; du côté de la ville, le tunnel du Métropolitain. Le quai est ombragé de deux rangées d'arbres et oifre de larges ouvertures permettant de descendre aux pontons des bateaux à vapeur (p. 29). Les principales voies d'accès du Victoria Embankment sont Bridge Str., Westminster, la Horse Guards Avenue (venant de Whitehall), la Northumberland Avenue (p. 131), puis une série de rues qui partent du Strand et de Fleet Street. A l'extrémité occid. du Victoria Embankment, près du pont de Westminster (p. 171), s'élève, à g.. St. Stepheii's Club. Plus loin, New Scotland Yard (pl. R. 25; /F), belle construction à créneaux dans le style baroimial écossais, sur les plans de Norman Shaw et qui est, depuis 1891, la préfecture de police de Londres (metropolitan police). Là se trouve le bureau des objets perdus (Lost Property Office) où les objets perdus sont rendus, de 10 h. à 4 h., contre payement d'une taxe fixée à 15"/ q de leur valeur. — Vient ensuite Montague House (p. 171). Puis, immédiatement avant le po7it de Charing Cross (p. 132), l'hôtel du Natioiial Liberal Club (p. 48), par Waterhouse (1887), avec grande terrasse. Devant, dans les jardins (concert les soirs d'été, sauf les jeudi et sam.), les sta- tues de William Tyndale, traducteur du Nouveau Testament, de Bartle Frere, l'homme d'Etat et du général Outram. Dans les beaux jardins qui bordent le quai au delà du pont de Charing Cross, le ^Watergate («porte d'eau») indique par son em- placement l'anc. niveau des eaux. C'est une belle porte ancienne qui flt partie d'York House, palais commencé par Inigo Jones (1572- 1652) pour le duc de Buckingham, à l'angle S.-O. des jardins. Un autre reste de ce palais, où naquit Francis Bacon (p. 357), se voit dans Buckingham Str. (p. 63). Plus loin, toujours dans les jardins, la statue du poète écossais Robert Burns (m. 1796). Puis le monu- ment de Wilfred Lawson (m. 1906), précurseur du mouvement anti- alcoolique, une fontaine d'eau potable avec médaillon en bronze de Henry Fawcett (m. 1884), économiste et homme politique, et les monuments de Robert Raikes, fondateur des écoles du dimanche, et du compositeur Ai'thur Sullivan (1842-1900). — A l'O. des jardins, et plus élevée que ceux-ci, s'étend VAdelphi Terrace (p. 63). Au N., Vhôtel Cecil (p. 5), par Perry et Reed, et le Savoy Hotel (p. 64). Puis Vlnstitution of Electrical Engineers (1886), avec une statue de la reine Victoria, par Williamson (1889). Du côté S. du quai, s'élève, depuis 1878, l '*AiguiIIe de Cléo- pâtre (pl. R. 30; //), obélisque apportée d'Alexandrie. 106 9. VICTORIA EMBANKMENT. Cité Cet obélisque en granit rose a été offert au gouvernement anglais par Méhémet-Ali et apporté en Angleterre en 1877, grâce à la munificence nu Dr Erasme Wilson, qui a donné 10 000 1. à cet effet. Ce n'est pas l'Aiguille de Cléopàtre proprement dite, qui était restée debout à Alexan- drie, mais un second obélisque, qui gisait depuis longtemps à côté. Le premier est maintenant au Parc Central de Ne-w York. Tous deux pro- viennent d'Héliopolis, qui, comme le rapporte l'inscription de celui de Home, était pleine d'obélisques. Celui de Londres parle d'Héliopolis comme de la «maison du Phénix». Il a 21 m. de hauteur sur 2 m. 44 de largeur à la base, et il pèse 182 540 kilos. Celui de Paris a 22 m. 83 de hauteur et pèse 250000 kilos. Le piédestal, en granit gris, a 5 m. 50 de haut. Au pied de l'obélisque, deux grands sphinx en bronze par Vulliamy. Vient ensuite le pont de Waterloo (p. 64). A g. (0.) de la pile du pont, l'entrée du tunnel de Kingsway du tramway; à dr. (E.), un escalier monte au pont. En aval du pont, se dresse, à g., la façade (côté du fleuve) et la terrasse de Somet'set House (p. 65). Devant la Temple Station du Métropolitain (v. Tappend., p. 47), la statue de l'ingénieur Isamhard Brunei (m. 1859; p. 122). Ensuite, le bâtiment occupé par VEducation Committee, édifice du meilleur goût appartenant au conseil de comté (p. 56). Dans les jardins qui s'étendent devant, une statue de l'homme d'Etat W. E. Eorster (m. 1886), une jolie fontaine en l'honneur de lady Henry Somerset, protagoniste de la croisade anti-alcoolique et une statue du philosophe John Sttiart Mill (m. 1873). A l'issue des jardins, deux copies en bronze des Lutteurs d'Herculanum. Plus loin à l'E., le Temple (p. 72), avec sa bibliothèque moderne de style goth. et ses jardins, puis les bâtiments du Metropolitan Asylums Board (p. 57) et de la Thames Conservancy, commission de contrôle de la circulation sur la Tamise en amont de Teddington (p. 483). A côté, la bibliothèque dite Sion Collège S Library (p. 50; entrée sur demande), de style gothique moderne, ouverte en 1886, et la vaste City of London School (pl. R. 35; II), terniinée en 1883. Au N. de là, dans Tallis Str., la Guildhall School of Music (plus de 3000 élèves), construite en 1886 par la ville, dans le style renaissance. Derrière, dans Tudor Str., la City of London School for Girls et plus loin à l'E., au coin de Tudor Str. et de Bridewell Place, VInstitute of Journalists (1902). Le Victoria Embankment se termine au pont de Blackfriars; à g., le De Keyser's Royal Hotel (p. 9). A l'extrémité N. du pont, une statue de la reine VictoHa, par Birch (1907). En passage souterrain évite ici aux piétons la traversée de la chaussée. Le pont de Blackfriars (Blackfriars Bridge; pl. R. 34-35, II), construction en fer établie sur les plans de Cubitt, de 1864 à 1869, a remplacé un pont en pierre de 1769. Il a 387 m. de long avec ses abords, et possède cinq arches reposant sur des piles de granit, celle du milieu de 56 m. d'ouverture. Agrandi en 1907-1908, Cité. 9. PONT DE BLACKFRIAES. 107 c'est maintenant le pont le plus large (32 m.) de la Tamise. Les frais de la construction primitive ont atteint 400000 1. On a de là une vue magnifique, notamment sur St-Paul, dont le dôme se montre dans toute sa beauté. Ce pont doit son nom à un ancien couvent de frères noirs (Black Priars) ou dominicains, qui exista sur le bord de la Tamise à partir de 1276, dans lequel le parlement se réunit plusieurs fois et où les cardinaux Wolsey (p. 345) et Cam- peggio prononcèrent en 1529 le divorce de Catherine d'Aragon (cf. Shakespeare, Henri VIII, acte II, se. 4). Shakespeare possé- dait une maison dans Blackfriars et parut en 1599 sur la scène d'un théâtre dont Playhouse Yard rappelle l'existence. — Immè- diatement en aval du pont, se trouve celui du South Eastern. & Chatham Raihoay ; en amont, le Waterdoo and City Railway (v. l'append., p. 52) passe en tunnel sous la Tamise. La Blackfriars Station du Métropolitain (v. ¡'append., p. 47) se trouve immédiatement à dr. dans Nerv Bridge Str. (p. 68), rue qui, du pont de Blackfriars, mène droit au N. à Ludgate Cirons. Queen Victoria Street (pl. II. 35-39 ; II, III) est une large rue qui va du pont de Blackfriars à l'E. à Mansion House et à la Banque (p. 100). A son extrémité 0., à dr., la gare de St-Paul du South Eastern & Chatham Railway (p. 31). A g., dans Water Lane, VApo- theearies' Hall, hôtel de la corporation des apothicaires, bâti en 1670, où se voient quelques portraits (Jacques H'", Charles P'', etc.); pour visiter, s'adresser par écrit au secrétaire (clerk). La société confère des diplômes aux médecins et aux pharmaciens. Plus loin, du côté g. de Queen Victoria Str., l'iiôtel du Times (pl. R. 35; II), construction en briques, sans apparence, qui a au fronton une représentation allégorique du temps («time»): le livre ouvert du passé et celui de l'avenir, encore fermé. Derrière les bureaux de la publicité (advertisement office), se trouve. Printing House Square, l'imprimerie (printing office). Elle occupe Pemplace- ment d'un anc. couvent de dominicains (black-friars), que remplaça, en 1596, le théâtre de Blackfriars où joua la troupe de Shakespeare (1609; V. ci-dessus). L'imprimeur John Walter fonda ici le Times, en 1785. Ensuite, dans Queen Victoria Str., St. Andrew by the Ward- robe, église construite par Wren (1692; p. 82). A côté, à l'E., l'hôtel de la Société Biblique (British & Foreign Bible Society ; pl. R. 35-39, II), fondée en 1804. Le bâtiment a été inauguré en 1869. La société distribue annuellement plus de 6 millions de Bibles, en plus de 424 langues et dialectes différents, et le nombre de volumes distribués depuis sa fondation dépasse 222 millions. La société dispose annuellement d'env. 235 000 1. Sa bibliothèque, ouverte tous les jours excepté le sam. et le lundi, comprend une importante collection de Bibles, probablement unique en son genre, comptant plus de 12000 Bibles en plus de 500 langues différentes, et une 108 COLLEGE HÉEALDIQUE. Cité. collection de vieilles Bibles imprimées en anglais, en hébreu, etc., ainsi que le «codex Zacynthius», manuscrit des Evangiles, de Zante. Dans la salle des séances, un portrait de lord Shaftesbury, par Millais, et un grand tableau par E. M. Ward, Luther étudiant pour la première fois la Bible. Plus loin à l'E., les bâtiments du Fost Office Money Order Département. Ensuite, dans Queen Victoria Str., à g., le Heralds' College ou College of Arms (collège héraldique; pl. B. 39, III), l'ancien hôtel des comtes de Derby, rebâti en 1683. La bibliothèque possède des curiosités, telles que l'épée, le poignard et l'anneau du roi Jacques IV d'Ecosse (m. 1513 à Plodden); le rouleau de Warwick, avec les portraits de tous les comtes de Warwick, jusqu'au règne de Richard III, faits â la fin du xv® s. par un curieux arbre généalogique des rois anglo-saxons à partir d'Adam, avec des dessins à la plume du temps de Henri VI11; le portrait du célèbre Talbot, comte de Shrewsbury, provenant de son tombeau dans l'anc. église St-Paul, etc. — Pour visiter il faut être présenté. La charge du maréchal d'armes (carl-marshal), qui est le président du Heralds' College, est héréditaire, dep)uis Charles II, dans la famille des ducs de Norfolk. Le collège se compose de trois rois d'armes: G-arter, Clareiicieux et Norroy; de six hérauts: Lancaster, Somerset, Richmond, York, Windsor et Chester, et de quatre poursuivants: Bouge Croix, Blue Mantle, Portcullis et Rouge Dragon. La corporation s'occupe surtout des questions de généalogie et d'armoiries des grandes familles; accorde des armoiries aux nouveaux auohlis; décide de l'origine et de la légitimité des pièces héraldiques. Les frais pour l'établissement d'armoiries nouvelles atteignent 10 1. 10 s. et plus; une recherche dans les archives coûte 1 livre. Au delà, du côté S. de Queen Victoria Str., le quartier général de VArmée du Salut (Salvation Army); puis, du côté N., l'église St. Nicholas Cole Abbey, rebâtie par Wren (p. 82). Plus loin à g., dans Bread Str., St. Mildred''s, église construite par Wren (1683; belles sculptures sur bois). Queen Victoria Str. croise aussitôt après Cannon Str. (p. 109) et un peu plus loin. Queen Str. (p. 94) qui relie Cheapside au pont de Southwark (p. 111). AuN., près de là, se trouve l'église St. Mary Aldermary, ainsi nommée parce que «eider than any church of St. Marie in the City»; c'est un édifice dans le genre gothique, reconstruit par Wren en 1682 et dont la façade 0. est dans Bow Lane. — Queen Victoria Str. aboutit, à l'E., à la place devant Mansion House (p. 99). 10. Le pont de Londres. Le Monument. Lower Thames Street. 109 London Bridge Station, tête de ligne du Brighton and South Coast Railway (v. p. 31). — Tube Railways: London Bridge Station du City & South London R. (v. I'append., p. 51). — Métropolitain: Cannon Str. Statioji et Monument Station (v. I'append., p. 47). — Autobus : n»» 13, 17 (v. I 'append., p. 53, 54). Cannon Street (pi. R. 39-43; III), rue d'un kilomètre de long, ouverte en 1854 et dont le percement coûta 590000 1., met St. Paul's Churchyard (pl. E. 39; III) en communication avec le pont de Londres. Dans cette voie, que coupent Queen Victoria Str. (p. 108) et Queen Str. (p. 94), se trouvent les stations de Mansion House et de Cannon Street du Métropolitain et la gare de Cannon Street, point terminus, dans la Cité, du South Eastern & Chatham Rail- way (p. 30; hôtel, p. 9). Sur l'emplacement de cette dernière, s'éleva, jusqu'en 1853, le Steel Yard, comptoir de la Ligue hanséa- tique, établi en 1250. — A PO., à côté de la gare, dans Dowgate Hill, Slànners' Hall, l'hôtel de la corporation des pelletiers, ins- tituée en 1327 II a été construit peu de temps après le grand incendie. On en remarque l'escalier et la salle dite Cedar Room, aux boiseries de cèdre. — Au N. et en face de la gare, dans Cannon Street, au mur de l'église de St. Swithin (saint que Pou prie pour obtenir un temps favorable), se voit le London Stone, vieille borne milliaire romaine, celle, dit-on, du forum de Londres, et d'où étaient calculées les distances en Angleterre. C'est contre cette pierre, auj. préservée par un grillage, que le rebelle Jack Cade (p. 332; v. «Henri YI» de Shakespeare) jeta en 1450 son bâton en s'écriant: «Maintenant Mortimer est maître de la ville!» Dans St. Swithin's Lane se trouve le New Court, groupe de constructions où sont les bureaux de la maison Rothschild. A proximité. Solters' Hall, hôtel de la corporation des charcutiers, possède les portraits, par Rey- nolds, de Georges III et de la reine Charlotte, qu'on peut d'ordinaire voir en le demandant. Dans le voisinage, s'élevait autrefois la Sal- ters' Hall Chapel, commencée, en 1667, par un pasteur interdit, Richard Mayo, et qui fut longtemps le théâtre de controverses théo- logiques et de sermons fameux. —■ Cannon Str. aboutit dans King William Str., près du Monument (p. 111), au delà duquel Eastcheap Street et Great Tower Street conduisent, à l'E., à Tower Hill (p. 119) et à la Tour (p. 113). King William Street (pl. R. 43; IH), large rue au S.-E. de la Banque, conduit au Pont de Londres. A g., à l'entrée, au coin de Lombard Str., St. Mary Woolnoth, église de 1716, sur les plans de Hawksmoor. On y voit une plaque à la mémoire de Newton, recteur de la paroisse et l'ami du poète Cowper (l'inscription est de Newton lui-même), ainsi qu'un bel orgue fabriqué d'abord par l'Allemand Schmitz (1681). Au-dessous de l'église, la Bank Station du City & 110 10. PONT DE LONDKES. Cité. .South London Kailway (v. I'append., p. 51). — Plus loin cà g., dans St. Clement's Lane, St-Clément, de Wren (1686; ouv. de midi à 3 h.), avec un vitrail et des plaques d'airain en mémoire de Thomas Fuller (m. 1661), de l'évêque Pearson (m. 1686), auteur de «Exposition of the Creed» et de l'évêque Walton (m. 1661), éditeur de la«Bible poiy- glotte». Plus loin, au carrefour de King William Str. et de Cannon Str. (p. 109) à PO., de Gracechnrch Str. et d'Eastcheap à l'E., une statue de Guillaume IV, par S. Nixon; c'est là qu'était la «Boar's Head Tavern» du Falstaff de Shakespeare. En face (à l'E.), laiHb?ní- ment Station, du Métropolitain (v. l'append., p. 47). A g., dans Fish Street Hill, le Monument (p. 11p. Le pont de Londres (London Bridge; pl. K. 42, 111) a été jusqu'en 1769 (p. 106) l'unique pont de la ville, et il en est encore anjourd'hni le plus important. Il relie la City, centre du commerce, avec le Borough du côté S. (Surrey) du fleuve (p. 328). Les Saxons, et peut-être déjà les Romains, ont eu là des ponts de bois. En 1176, Henri II fit commencer par Peter, vicaire do St. Mary Colo, un pont en pierre qui ne fut achevé qu'en 1209, sous son flls, Jean sans Terre. On érigea au milieu une cli apelle consacrée à St. Thomas de Gantorbéry, et des maisons s'élevèrent des deux côtés, de sorte que le pont ressembla à une rue. Il était fermé aux extrémités par des portes fortifiées, sur les créneaux desquelles on exposa jusqu'à la fin du xvi® s. les têtes des personnes exécutées pour crime de haute trahison. Le pont actuel, à 30 m. en amont de l'emplacement du précé- dent, démoli en 1832, fut projeté par l'Ecossais sir John Rennie (p. 64), commencé en 1825 sous la direction de ses iils et George Rennie, achevé en 1831 et élargi en 1902-1904. Sa construction a coûté 720 000 1. Il a 283 m. de long et 19 m. de large, et il repose sur cinq arches de granit, dont celle du milieu a 46 m. d'ouverture. Les candélabres des parapets sont en bronze provenant de canons ' français pris en Espagne. On a calculé qu'il passe journellement sur ce pont plus de 110000 personnes et 22 000 voitures. C'est ici que l'étranger doit venir pour se faire une idée de l'activité incroyable, de la circulation énorme qui régnent dans cette partie de la ville pendant les heures cou- sacrées aux affaires. Les voitures pesamment, chargées ont l'ordre de marcher sur les côtés et les autres dans le milieu. Des arrêts («blocks») dans la circulation y sont naturellement assez fréquents; mais l'habileté des agents de police sait ordinairement, d'un signe, débrouiller vite les encombrements. — Le pont divise le fleuve en deux sections, l'une amont, l'autre aval, dites «above bridge» et « below bridge». En aval, est le port de Londres (v. p. 121), c'est-à- dire la partie de la Tamise accessible aux navires de haut bord ; la partie la plus proche du pont de ce côté porte le nom de Pool {p. 121). A dr. et à g., dans les brouillards qui bornent toujours l'horizon, lors même que le soleil brille de son plus vif éclat, on aperçoit de véritables forêts de mâts. Bien air-dessus et derrière les maisons qui bordent les deux rives se montre encore l'enchevêtrement des Cité. 10. MONUMENT. Ill agrès des grands navires marchands amarrés dans les bassins des différents docks. En amont, le fleuve est surtout animé de petits bateaux à vapeur et de barques transportant du charbon. — Parmi les édiflces visibles du pont, mentionnons: au N., la Tour, la dotiane, le marché au poisson de Billingsgate, le Monument, St-Paul et quantité d'autres églises, ainsi que la gare de Cannon Street; au S., la brasserie de Barclay et Perkins, et de vastes magasins en grand nombre. — Près de l'extrémité S. du pont, la gare de London Bridge (p. 31) et la St. Saviour's Church (p. 328). On jouit d'une vue d'ensemble surprenante sur le pont et le fleuve, ainsi que sur les rues qui rayonnent de là à travers la Cité, du haut de la colonne qui s'élève à proximité, au N., dans Pish Street Hill (p. 110). Cette colonne cannelée, haute de 61 m., dite le Monument (pl. E.. 43; III), est surmontée d'une grenade dorée haute de 13 m.; sur le socle, de longues inscriptions et des bas- reliefs allégoriques. Elle a été érigée de 1671 à 1677, sur les plans de Wren (p. 82), en mémoire du grand incendie qui, du 2 au 7 sept. 1666, s'étendit sur 460 rues et détruisit 89 églises et 13200 maisons, soit un quart environ de la ville. Un escalier tournant de 345 degrés, à l'intérieur de ce monument (entrée, 3 d.; v. p. 61), conduit à la plate-forme, entourée d'une grille. Des denx côtés de la première arclie (au N.) du pont de Londres, descendent des escaliers menant, celui de PO. à Upper Thames Str., celui de l'E., à Lower Thames Str. (p. 112). Upper Thames Street (pl. E. 42, 39, 35; III, II) court à PO. parallèlement à la Tamise, pour aboutir près du pont de Blackfriars (p. 106). Tout au commence- ment, à g., à PO. du pont de Londres, est Fishmongers' Hall (pl. E. 42; III), l'hôtel de la corporation des poissonniers, rebâti en 1831. La corporation existait déjà sous Edouard pi"; elle corn- prenait primitivement deux corps de métiers distincts: les sait- fishmongers et les stock-fishmongers, qui fusionnèrent sous le règne de Henri VIII. C'est une des plus riches de Londres (50000 1. de revenu), et elle a toujours été du parti des whigs, comme celle des marchands tailleurs de celui des tories. Dans le haut de l'escalier, une statue du lord-maire Walworth, qui fut membre de la corpora- tion. Le banqueting hall renferme: le poignard avec lequel Wal- worth tua le rebelle Wat Tyler (p. 88); un drap mortuaire brodé qui servit, dit-on, aux funérailles de Walworth; un siège fait avec un morceau de bois d'une pile du vieux pont de Londres, qui a été, dit- on, 650 ans dans l'eau; les portraits du margrave d'Ansbach et de sa femme, par Romney; du comte de St-Vincent, par Beechey ; de Guillaume 111 et de sa femme, gdr Murray ; de George II et de sa femme, par Shackleton; de la reine Victoria, par Herbert Smith. A quelque distance de là, à PO., Upper-Thames Str. est tra- versée ¡jar Queen Str. (p. 94) qui aboutit, au S., au pont de South- Wark (pl. E. 38; III). Ce jjont en fer, long de 216 m., fut cons- 112 10. BILLINGSGATE. Cité. truit (le 1815 à 1819 par John Rennie (p. 110) et coûta 800000 L; il a trois arches, celle du centre de 73 m. d'ouverture, les autres de 64 m. x4u S., dans Soutliwark, se trouve la brasserie de Barclay, PerJdns S Co. (p. 324). En aval, le pont de cinq arches du South Eastern & Chatham Railway, dont la gare est dans Cannon Str. (p. 30). Au n° 68 d'Upper Thames Str., Vintners' Hall (pl. E. 39; III), l'hôtel de la corporation des marchands de vin, construit par Wren (1671; p. 82), mais rebâti presque complètement de 1820 à 1823. Pour visiter, il faut une autorisation écrite. La vieille salle des séances a de belles boiseries en chêne. La corporation fut fondée en 1436-1437. — Près de l'extrémité G. de la même rue. St. Benet's Church, de Wren (1683). Lower Thames Street (pl. K. 42; III) mène du pont de Londres, à l'E., à la douane et à la Tour de Londres. Chaucer, le «père de la poésie anglaise», y aurait habité de 1379 à 1385. Près du pont à dr., St-Magnus-le-Martyr, église bâtie par Wren (1676), avec un dôme et une jolie tour. Miles Coverdale, évêque d'Exeter, auteur de la première traduction anglaise de la Bible entièrement imprimée (1535), y est inhumé. Plus loin k l'E., au bord de la Tamise, Billingsgate (pl. K. 42; III), le principal marché au poisson de Londres. 11 doit son nom à une anc. porte, ainsi appelée, dit-on, en mémoire de Belin, roi des Bretons. Dès le règne d'Elisabeth, il y avait ici un marché, mais on y trouvait toutes sortes de denrées; depuis Guillaume 111 on n'y vend que du poisson. Dès les temps les plus reculés, le poisson y a été débarqué et vendu; auj., il est apporté en majeure partie par le chemin de fer: saumons d'Ecosse, morues et turbots du Dogger- bank, homards de Norvège, soles de la mer du Nord, anguilles de Hollande, huîtres de l'embouchure de la Tamise et de la Manche. Les meilleures pièces sont achetées aux premières heures de marché par les poissonniers proprement dits; ensuite viennent les reven- deurs, qui débitent env. le tiers du poisson consommé à Londres. La halle, avec une Britannia sur le pignon, a été terminée en 1877, sur les plans de sir Hor. Jones. Le marché, qui commence à 5 h. du matin, est une des curiosités de Londres (v. p. 25). — Le quai de Billingsgate est le plus ancien des bords de la Tamise. Immédiatement à côté du marché se trouve la douane (Custom House; pl. E. 42, III), construite de 1814 à 1817, par Laing, avec une imposante façade de 148 m. de développement du côté de la Tamise, par R. SmirJce. C'est ici que sont perçus les droits sur les marchandises entrant dans le port de Londres, env. 12 millions de livres par an (300 millions de fr.), c.-à-d. plus du tiers de ce que perçoivent tous les autres ports de l'Angleterre réunis; à cette somme il faut ajouter env. 550000 1. de droits d'octroi et 9000O 1. de droits consacrés à l'entretien des phares, qui sont versés à Tri- Norm Bastien Brass "Moirnl i 'i iiiî-Peter'si ^ , ''*Churc3bi huwlamb Officers Lions Gale Site^of the ScaíToId toMartera Gtui stand. -.1 vilfnoin;, WhjJef • "^awerjî Í SeqQnfi^a>FR>o'r Mid4le ¿í-íoím's^ i!ôwèr / AI*dw _B<%ard> OUS <>TowBr„ l^tTliomas'S S Stairs ç^ower / THJi TÛWlRi £r¿dlé/- 1 ; 1890 ToTver ' "Wagner &. Debes Geog?- Eatabi*Leipsic. Cité. 11. LA TOUR. 113 nity House (p. 119). La Douane occupe à Londres env. 1880 employés ; il y en a jusqu'à 170 dans le Long Room, salle de 58 m. de long sur 20 de large, qu'il est permis de visiter. Les douaniers, dont le quartier général est dans Gravesend (p. xvi), possèdent sept em- barcations à vapeur et deux canots automobiles. Les articles con- fisqués sont gardés dans un magasin à part et, vendus annuellement dans Mincing Lane (p. 125), rapportent env. 2000 1. par an. — Il y a du côté du fleuve un lai'ge quai qui offre une belle vue. Coal Exchange (pl. R. 42; III) ou la Bourse des charbons, en face de la Douane, au coin de St. Mary at Hill, a été bâti par Bunning en 1849, dans le style de la Renaissance. Il a une tour de 32 m. de hauteur. A l'E. se trouve le fourneau en maçonnerie d'une salle de bains romaine (hypocauste), découvert en creusant les fondements de l'édifice ; on peut le voir en s'adressant à un employé. L'intérieur de la Bourse forme une rotonde à dôme de verre, avec triple galerie, et ornée de fresques par F. Sang, dont les sujets ont rapport à l'industrie houillère. Le parquet se compose de 40 000 pièces de bois et représente une boussole. L'épée qui se voit dans les armes de la ville, au milieu, est, dit-on, faite du bois d'un mûrier que Pierre le Grand aurait planté lorsqu'il séjourna à Deptford, en 1698, pour y étudier la construction des navires. Dans les galeries, vitrines renfermant des fossiles, etc. Au N. de la Douane et à l'E. de la Bourse des charbons, au coin de St. Dunstan's Hill et d'Idol Lane, s'élève St. Dunstan's in the East (pl. R. 42; III), reconstruite par Wren (1671; p. 82), mais rebâtie à nou- veau de 1817 à 1821. Son clocber carré est de Wren (1699). Elle possède des monuments, des vitraux, et dans la sacristie, un modèle de l'église de Wren, en chêne et châtaignier. Lower Thames Str. débouche à l'E. dans Tower Hill (p. 119). 11. La Tour. On va à la Tour en prenant le Métropolitain jusqu'à la station de Mark Lane (v. l'append., p. 45), ou par l'autobus n" 1 (v. l'append., p. 52). La Tour de Londres (the Tower; pl. R. 42,46, III), la vieille citadelle et l'ancienne prison d'Etat de Londres, sombre ensemble de constructions irrégulières entourées d'un mur à créneaux et d'un fossé, à sec dep. 1843, est située à l'E. de la Cité, en dehors de l'an- cienne enceinte et sur le bprd de la Tamise. Il n'est pas impossible qu'il y ait eu ici une forteresse dès le temps des Romains, mais celle d'aujourd'hui ne remonte qu'à l'époque de Guillaume le Conquérant (p. xxx), qui éleva la tour Blanche (p. 116). D'abord citadelle, puis résidence royale temporaire jusqu'à Charles II, et plus tard surtout prison d'Etat, la Tour, considérée encore auj. comme forteresse, renferme l'arsenal et les joyaux de la couronne. Parmi les personnages connus qui furent prisonniers à la Tour, les suivants ont été inhumés dans l'église St. Peter-ad-Viucula (p. 118): Thomas Morus, chancelier de Henri VIII (1535; v. toutefois p. 262); Bsedeker. Londres. 12® édit. g 114 11. LA TOUE. Cité. la reine Anne Bolein (1536); Thomas Cromwell, comte d'Essex (1540); Marguerite Pole, comtesse de Salisbury (1541); la reine Catherine Howard (1542); le grand-amiral Seymour de Sudeley (1549); lord Somerset, le Protecteur (1552) ; John Dudley, comte de Warwick et duc de Northumber- land (1553); lady Jane Grey et son mari, lord Guildford Dudley (1554); Robert Devereux, comte d'Essex (1601), tous décapités; Thomas_Overbury, empoisonné dans la Tour en 1613; John Eliot, mort prisonnier dans la Tour en 1632; James Pitzroy, duc de Monmouth, décapité en 1685; Simon, lord Fraser de Lovât, décapité en 1747. Les exécutions ne se firent qu'exceptionnellement à la Tour même, ce qui fut le cas pour celles d'Anne Boleyii, de Catherine Howard, de Marguerite Pole, de Jane Grey, du comte d'Essex; toutes les autres ont eu lieu sur la place de Tower Hill (p. 119). Bien d'autres noms célèbres remplissent les listes des prisonniers qui passèrent jadis plus ou moins de temps à la Tour: Jean Baliol, roi d'Ecosse, 1296; William Wallace, le héros écossais, 1305; David Bruce, roi d'Ecosse, 1347 ; Jean II, le Bon, roi de France, fait prisonnier à la bataille de IPoitiers, 1356; Charles d'Orléans, père de Louis XII, 1415; lord Cobham, le plus célèbre des Lollards, brûlé comme hérétique on 1416, à St. Giles in the Fields; le roi Henri VI (v. p. 118); Anne Askew, qui y subit la torture et fut brûlée comme hérétique, à Smithfield, en 1546; l'archevêque Cranmer, 1553; Thomas Wyatt, décapité à Tower Hill en 1551; le comte de Southampton, protecteur de Shakespeare, 1562; Walter Raleigh (v. p. 116), décapité en 1618 devant le palais de Westminster; le comte de Strafford, décapité en 1641 ; l'archevêque Laud, décapité en 1645 (p. 119); le vicomte de Stafford, décapité en 1680; lord William Rus- sell, décapité en 1683 (p. 69); le grand-chancelier Jeffreys, 1688; le due de Marlborough, 1692, etc. Les derniers prisonniers détonus dans la Tour ont été Thistlewood et ses conjurés, qui furent pendus en 1820. La Tour a la forme d'un pentagone irrégulier et occupe une superficie de plus de 5 hectares. Elle a deux enceintes, flanquées de tours, VOute)' Bail et Vlnner Bail ou Ward, dominées par la masse carrée de la tour Blanche, visible de loin. Entre le fossé et la Tamise s'étend un large quai commandé par une batterie. Le Lions' Gate, ou porte des Lions, à l'O., dans Tower Hill, est l'entrée principale (visite, v. p. 61), ainsi nommée d'une ancienne ménagerie (les lions furent mis, en 1834, au jardin zoologique de Kegent's Park). A dr., le ticket office, où l'on prend des billets pour visiter la collection d'armures anciennes (6 d.) et les joyaux de la couronne (6 d.), les jours où l'entrée n'est pas libre. Il vaut mieux ne pas aller à la Tour les jours d'entrée libre, car alors il y a foule. A côté dii bureau des billets, une buvette (refreshment room). — Les gardiens, qui portent un costume ancien original, et qu'on appelle Warders ou Beef-eaters, mais officiellement Yeomen of the Guard, sont d'anciens soldats occupant ici un.poste de confiance. Leur nom de «beef-eaters» vient peut-être des «butîetiers», gens préposés au service de la table royale, ou de l'usage de donner toujours une portion de viande de bœuf (beef) aux gardes de service. La description suivante comprend les parties montrées aux visiteurs, dans l'ordre ofiiciel. On obtient parfois du gouverneur une autorisation spéciale (special warder pass) pour visiter le reste, p. ex.: la prison de sir Walter Raleigh, dans la Tour Blanche (p. 116); les cachots souterrains, avec «Little Ease», où fut détenu Guy Fawkes (p. 178); la place où était le chevalet de torture; l'intérieur de St. Peter-ad-Vincula (p. 118), etc. (pourb. au gardien). Cité. 11. LA TOUR. 115 A g. de l'entrée, vis-à-vis du ticket office, un canon turc donné en 1857par le sultan Abdul-Medjid-Khan. — Un pont de pierre flanqué de deux tours, le Middle Tower et le Byward Tower, traverse le fossé des fortifications, qui, de nos jours encore, pourrait être inondé par la garnison, et donne entrée dans I'enceinïe extékieure , dite Outer Bail ou Outer Ward. A g., la tour de la Cloche (Bell Tower ; p. 118); de l'autre côté, un escalier (fermé) mène à un petit chemin de ronde en dedans du mur extérieur de la citadelle. Plus loin, à dr., Aporte des Traîtres {Traitors' Gate), porte double du côté du fleuve, par lequel on amenait les prisonniers d'Etat, et au-dessus, la tour St-Thomas. Une porte en face, sous la tour Sanglante (Bloody Tower; p. 118), donne sur la cour du nouveau Guard House, bâtiment en briques construit en 1900. Immédiatement à dr., dans l'angle, est l'entrée de la tour de Wakefleld (p. 118) ou Record Tower (tour des Archives, nom dû à ce qu'elle contenait les archives jusqu'en 1856). Les joyaux de la COURONNE {crown jewels ou regalia; visite, v. p. 61) se trouvent dans cette tour, où ils sont renfermés dans une vitrine entourée d'un fort grillage de fer. Après l'exécution'de Charles P'", les in- signes royaux et une partie des joyaux de la couronne, entre autres l'anc. couronne d'Edouard I®'', furent vendus. Les couronnes et bi- joux confectionnés, après la restauration, pour remplacer les anciens, ont gardé les noms de ceux-ci. Les objets exposés sont les suivants: Couronne de St-Edouard, faite pour le couroniiement de Cliarles II et qui a toujours servi depuis. —• Couronne royale, faite pour la reine Victoria en 1838, et remaniée en 1902 pour Edouard VII. C'est un chef- d'œuvre de la joaillerie moderne. Elle ne compte pas moins de 2818 diamants. Sur le devant, un rubis brut, qui passe pour avoir été donné au prince Noir par le roi Pierre de Gastille en 1367, et qui ornait le casque de Henri V à la bataille d'Azincourt. Le gros diamant, au-dessous, est le Oïdlinan Diamond, ainsi appelé du nom de celui qui l'a découvert en 1905 dans la Premier-Mine près de Prétoria, et que l'Etat du Transvaal offrit en 1907 au roi Edouard VII. Par derrière, un gros saphir qui ap- partint, dit-on, au roi Edouard le Confesseur. — Couronne du prince de Galles, en or, sans pierreries. — Couronne de la reine, eu or, avec des pierres précieuses, et diadème de la reine, cercle d'or avec des diamants et des perles, exécutés l'un et l'autre pour Marie d'Esté, femme de Jacques II. — Sceptre de 8t-Edouard, en or, de 1 m. 40 de long et pesant environ 40 kil. 800. Le globe contient, dit-on, un morceau de la vraie croix. — Sceptre royal, avec une croix, de 80 centim. de long, richement garni de pierreries. — Sceptre de justice, sur le globe duquel est une colombe aux ailes éployées. — Sceptre royal, avec une croix garnie de pierres précieuses. — Sceptre en ivoire de la reine Marie d'Esté, avec une colombe d'onyx blanc. — Sceptre de la reine Marie, femme de Guillaume III. — Globe du roi et de'la reine. —Imitation àa Koh-i-Noor (montagne de lumière), un des plus gros diamants connus, pesant 162 carats, qui appartint autrefois à Rundjet-Singh, rajah de Lahore, et fut rapporté par les Anglais après la conquête du Pendjab, en 1849: l'original est à "Windsor. — Bracelets du couronnement ; éperons royaux; sainte ampoule, en forme d'aigle et dont la cuiller passe pour le seul reste des anciens joyaux; salière qui est une réduction de la tour Blanche; fonts baptismaux en vermeil, pour les enfants de la famille royale ; fontaine en argent donnée par la cor- poration de Plymouth à Charles II ; bassin en or servant à la distribution des aumônes du roi le jeudi saint. — Les vitrines sur le côté contiennent 116 11. LA TOUR. Oité. le glaive de miséricorde et les glaives de justice; les insignes des ordres de la Jarretière, du Bain, du Chardon, de St-Michel et St-Georges, de l'Etoile des Irvdes, de la croix Victoria, etc. La valeur des joyaux de la couronne est estimée à 3 millions de livres. En sortant de la tour de "Wakefield on repasse sous la tour Sanglante (p. 115) et tournant à g. on parvient, par une porte à g., dans la cour intérieure La *tour Blanche (White Tower ou . Keep), qui se dresse au milieu de cette cour, sur une légère éleva- tion, est la partie la plus ancienne de la citadelle, bâtie en 1078, par Guillaume le Conquérant. Elle a remplacé deux bastions construits en 885 par le roi Alfred, peut-être sur des fondations romaines. C'est une construction carrée, dont les côtés mesurent 35 et 29 m. de développement, et elle a 28 m. de hauteur, avec des murs de 3 à 4 m. d'épaisseur et des tourelles aux angles. Quatre fenêtres, du côté S., sont des restes de l'architecture normande primitive; les antres ont été remaniées dans le style classique par Wren (p. 82). Cette vieille tour a été le théâtre de nombre de scènes historiques. C'est là que Richard II déposa la couronne, en 1399, en faveur de Henri de Bolingbroke, et que Jacques I®'' d'Ecosse fut enfermé en 1405. Un escalier, pi-atiqué dans nn mur de cette tour, et sous lequel ont été trouvés, dit-on, les ossements des deux jeunes princes assassinés pa,r leur oncle Richard III (p. 118), mène au premier étage, dont deux pièces (fermées) passent pour celles où fut enfermé Walter Raleigh (p. 179) de 1605 â 1617, et où il écrivit son Histoire du monde. La chapelle du deuxième étage, dite ^chapelle de St- Jean, avec de grosses colonnes rondes â chapiteaux cubiques, une abside à arcades en plein cintre surhaussé, rappelant celle de St- Bartliélemy-le-Grand (p. 89), et une voûte en berceau, est un des monuments d'architecture normande les plus beaux et les mieux conservés de l'Angleterre. C'est l'église la plus ancienne de Londres (v. p. 89). La ^collection d'armes et d'armures anciennes (visite, v. p. 61 ; guide illustré, par le vicomte Dillon, 8 d.) occupe le reste du 2''- étage et le 3®. C'est une collection de grande valeur, sinon de premier ordre. La partie principale est dans la «salle du Conseil» (p. 117), où sont représentés des cavaliers et beaucoup de fan- tassins, armés de pied en cap, dans l'ordre chronologique, et présen- tant ainsi un tableau fidèle des costumes militaires en Angleterre, depuis Edouard I®'' (1272) jusqu'à Jacques II (1688). Sali.e est (East Room), où l'on entre de la chap. St-Jean. Aux murs et aux voûtes de cette salle et de la suiv., des trophées d'armes figurant des étoiles, des fleurs, des armoiries, etc. Dans les vitrines, ainsi qu'aux murs, des armures et des armes d'Asie, d'Amérique, d'Afrique et d'Océanie. Au milieu de la salle, deux modèles de la Tour à diverses époques. A l'extrémité N., une cloche birmane et, vitrine 11, une épée de bourreau, provenant de Oude (Inde). Salle des Fêtes (Banqueting HaU). Dans les vitrines et sur des chevalets, armes anglaises et de divers pays d'Europe (xix® s.). Dans l'embrasure de la fenêtre près de l'entrée, un beau canon maltais, pris aux Français en 1798. Non loin, au eommencement de la salle, deux Cité. 11. LA TOUR. 117 figures grotesques en bois, dites « Grin » et « Beer » et, entre les deux, une vitrine contenant des instruments de torture. Plus loin, à g., le billot sur lequel lord Lovât fut décapité pour crime de haute trahison, en 1747. A côté, une hache de bourreau, à la Tour dès 1679. A dr., cinq cloches prises à Bomarsund, en 1854. Au milieu de la salle, un modèle de la Tour en 1882. A g., deux vitrines, avec l'uniforme porté par Wellington comme gouverneur de la Tour et le manteau sur lequel le général Wolfe mourut devant Québec, en 1759. A dr., de vieux canons et boulets; une partie de la pompe de la «Marie Rose», navire perdu en 1545 et retrouvé en 1840; un fragment de la quille du « Royal. G-corge » (p. 195); deux tam- bours pris à Blenheim (1704); deux canons en bronze richement décorés, faits pour le duo de Gloucester, fils de la reine Anne, mort en 1700, à l'âge de onze ans. — On gagne ensuite le IIU étage par l'escalier tour- nant, à côté de l'ascenseur. Salle du Conseil (Council Chamber), où eut lieu l'abdication de Richard II. A l'entrée, des spécimens de cottes de mailles et de hoque- tons des xv® et xvi® s. On se dirige à g. Dans les vitrines du 1®'' groupe (bay), armes et armures romaines, grecques, bretonnes, anglo-saxonnes, etc. Aux râteliers de cette salle et de la suiv., des armes d'hast européennes des xve-xvii®s.: hallebardes, pertuisanes, haches, épieux, etc. Dans la vitr. suivante (25), une rondache (roundel) avec une lanterne pour les attaques nocturnes (époque de Henri VIII). Dans le 2® groupe, trois armures des xv®-xvi® s. Les plus belles armures sont réunies en une série de figures équestres. A dr., 8, arm. du commenc. du xvi® s., faite à Nurem- berg, celle du cheval (xv® s.) portant la croix de Bourgogne ; à g., 4, arm. cannelée du temps de Henri VII (1485-1509). — Les suivantes ont appartenu à Henri VIII (1509-1547): à dr., 29, arm. à tonne; 28, arm. pour combattre à pied; à g., 6, 7, arm. de cheval, dont une en partie dorée; à dr., *5, magnifique arm. de fabrication allemande, qui passe pour avoir été donnée par l'empereur Maximilien à Henri VIII, en 1514, lors de son mariage avec Catherine d'Aragon, et dont on remarquera les nombreux ornements incrustés, en or. — Dans le 4® groupe, à g., une armure de joute du xvi® s.; à côté, un bouclier à pistolet de l'époque de Henri VIII et un casque avec cornes de bélier et masque, de même origine que le n® 6. — Dans le coin près de la fenêtre, une selle de joute allem. (1470), des lances de joute, dont l'une aurait appartenu au duc de Suffolk, etc. L'armure à l'extrémité date du xvi® s., celle qui est damasquinée (n® 45), au milieu de la salle, est du xvii® s. Le n® 30 a été fait pour un homme de 2 m. de haut. — Autre côté de la salle. A g.; 9, arm. du comte de Worcester (m. 1589); derrière, archer et mousquetaire de la même époque; 8, arm. du xvi® s., ayant appartenu, dit-on, à Henry Lee, armurier de la reine Elisa- beth (1570); 10, arm. de Rob. Dudley, comte de Leicester (1580), favori d'Elisabeth, avec ses initiales et son cimier; 12, arm. de tournoi de John Smith (m. 1607), portée par le champion du roi au couronnement de George II. A l'extrémité, des reproductions de boucliers, de pièces d'armures, etc., y compris une reproduction du bouclier attribué à Cellini, qui est à Windsor (p. 364). Salle est. A g., une vitrine avec des masses d'armes, des haches et des baïonnettes de diverses époques. A dr., des arbalètes et deux arcs' anglais en bois d'if, provenant de la «Marie-Rose» (v. ci-dessus). Du côté g. de la salle, modèles de cavaliers et d'hommes armés de piques, du xvii® s. ; à l'extrémité, dans les armoires, des casques, des morions, etc. De l'autre côté: 17, armure richement dorée de Henri, prince de Galles (1612), fils aîné de Jacques I®'; 18, arm. de fabrication française, portée par Charles I®--, encore prince de Galles ; 19, arm. dorée de Charles I®', offerte, dit-on, par la cité de Londres; 24, cavalier avec une armure légère ayant appartenu à Jacques II (1685), après qui on n'en porta plus guère. Vitrines à l'extrémité: rapières, boucliers et premières armes à feu, quelques-unes s'armant par la culasse; heaumes, casques, etc. d'époques diverses. A dr. à la sortie, à l'extrémité g. de la troisième tablette, un casque moderne porté par Louis Napoléon (plus tard Napoléon II-I) au tournoi d'Eglinton, en 1839. 118 11. LA TOUR. Cité. Au pied de l'escalier par lequel on sort de la tour Blanche du côté N., se trouvent des fragments de la barque apparat du « maître-général de l'Ordonnance», démolie en 1859, avec les armes du duc de Marlborough et d'autres ornements en chêne sculpté et doré. Il y a en dehors de la tour Blanche, à l'O., une collection de canons anciens, dont quelques-uns de fort calibre, la plupart du temps de Henri VIIT, mais dont l'un remonte jusqu'au règne de Henri VI (1422-1461). La tour de Beauchamp {Beaucliamp Tower; pron. «hitchem- me») s'élève, au delà, du «Tower Oreen», du côté G. C'est la seule des autres parties de la Tour qui soit encore ouverte au public. On passe, en s'y rendant, à la place où avaient lieu les exécutions, qui est en- tourée d'une grille (pl. «Site of the Scaffold»; v. p. 119).. La tour de Beauchamp, construite par Edouard III (1327-1377), se compose de trois étages où l'on monte par un petit escalier tournant. Les murs de la pièce du premier étage sont couverts d'inscriptions tra- cées par des prisonniers, entre autres celle de John Dudley, comte de Warwick, qui fut détenu ici avec son père et son jeune frère, époux de lady Jane Grey (v. ci-dessous). Les autres tours de l'enceinte intérieure ont aussi servi d'abord de prisons, puis de dépôts des archives. De sinistres souvenirs se rattachent à plusieurs d'entre elles : c'est dans la tour Sanglante que Richard III fit égorger les fils d'Edouard IV (v. p. 116 et 191) ; Elisabeth, avant d'être reine, fut détenue dans la tour de la Cloche (p. 115) par sa sœur consanguine, la reine Marie et plus tard Arabelle Stuart y fut prisonnière pendant quatre ans; Jane Grey fut enfermée dans la tour de Briques; c'est dans la tour Bowyer que le duc de Clarence, frère d'Edouard IV, fut, selon la tradition, noyé dans un tonneau de malvoisie, et la tour de Wakefield a été, dit-on, témoin de l'assassinat de Henri VI par le duc de Gloucester. La tour du.Sel (Sait Tower) renferme un curieux dessin du zodiaque, par Hugh Draper de Bristol, qui y fut enfermé pour sorcellerie, en 1561. A l'angle N.-O. de la citadelle, à g. de la grande caserne construite en 1845, dite Waterloo Barracks ou Wellington Barracks, se trouve St. Peter-ad-Vincula (quelquefois visible à l'intérieur; pourb.; v. aussi p. 113), église construite d'abord par Henri II,. puis rebâtie sous Henri VIII, après l'incendie de 1512, et encore restaurée en 1877. Cette église a conservé sa toiture à charpente apparente du xvi® s. et renferme divers monuments, entre autres ceux d'anc. gouverneurs de la Tour. L'orgue, fabriqué d'abord par Schmitz (p. 109), a été transféré ici de l'anc. chapelle royale de Whitehall en 1893 (p. 169). Voir p. 113, la liste des personnages inhumés dans l'église. A côté de l'église est un petit cimetière. «Il n'existe pas d'endi-oit au monde capable d'évoquer des souvenirs plus lugubres que ce petit cimetière. La mort n'y est pas la compagne des arts, de la vertu, d'une piété reconnaissante, d'une gloire immortelle, comme dans l'Abbaye de Westminster et dans la cathédrale de St-Paul; elle n'y porte pas même les marques touchantes de l'amour fidèle et dé- om. 11. LA TOUR. 119 sintóressé de parents et d'amis, telles (ju'on les rencontre dans nos églises et nos cimetières les plus simples; non, ici le trépas ne nous rappelle que les crimes les plus affreux, les destinées les plus sombres du genre humain, le triomphe diabolique d'ennemis implacables, l'infidélité. Pin- gratitude et la lâcheté de faux amis, et toutes les misères infinies d'une grandeur déchue et d'une gloire éclipsée (Macaulay).» Au N.-O. de la Tour se trouve Tower Hill, où un carré sombre, dans le gazon de Trinity Square (pl. R. 42; III), marque l'endroit autrefois affecté aux exécutions pour crime de haute trahison (v. p. 114). Ti?ijnlty House, l'hôtel de la corporation de la Trinité, est au N. de là. C'est une maison simple, bâtie par Wyatt de 1793 à 1795, la façade ornée des armoiries de la corporation, de médaillons de George III et de la reine Charlotte, et d'emblèmes relatifs à la navigation. La corporation, fondée par Thomas Spert en 1515 et qui reçut sa charte de Henri VIII, en 1529, a pour but de développer la navigation anglaise, de veiller à l'entretien des phares et des bouées, et de former de bons pilotes. Deux «frères aînés» de Trinity House font fonction d'assesseurs au conseil de l'amirauté qui connait des abordages en mer. Les revenus annuels de Trinity House dé- passent 300000 1.; le boni est employé à soutenir des marins ou leurs familles dans le besoin (v. p. 128). L'intérieur de l'hôtel, qu'on peut d'ordinaire visiter en le demandant par écrit, est orné de bustes des amiraux St. Vincent, Howe, Duncan et Nelson et de portraits de Jacques H"" et d'Anne de Danemark, sa femme, de Jacques II et de Francis Drake. H y a aussi un grand tableau de Dupont, représentant un groupe d'anc. membres de la Trinité ; une collection de modèles (entre autres celui de l'anc. barque de parade des «frères aînés») et d'autres curiosités. A l'extrémité de Great Tower Street, à l'O. de la Tour, s'élève AU Hallows, Barking (pl. R. 42; III), église fondée par les religieuses de l'abbaye de Barking en Essex, et restaurée de fond en comble en 1883. La tour est du xvn« s., mais le grand portail est moderne. Au-dessus de celui-ci, les statues de Ste Ethelburga, première abbesse de Barking Abbey, et de l'évêque Lancelot An- drews, qui fut baptisé dans l'église. Une plaque, placée en 1911, rappelle que "W. Peiin fut baptisé ici le 23 oct. 1644. L'archevêque Laud, exécuté en 1645 à Tower Hill, fut inhumé dans le cimetière de l'église; mais, en 1663, ses restes furent transférés dans la cha- pelle du St. John's College, à Oxford, où il avait fait ses études. Ail Hallows est renommé pour ses plaques tombales, dont la plus ancienne est celle de "VV. Tonge (1389) dans le collatéral S., et la plus belle, une plaque flamande (1530) devant le lutrin. — Le Czar's Head, en face de l'église, occupe, dit-on, l'emplacement d'une taverne que fréquenta Pierre le Grand (v. p. 66). L'aucien tunnel sous la Tamise, dit Tower Subway, tube en fer long de 878 m. et de 2 m. 20 de diamètre, dont la création, en 1870, coûta 20000 1., et qui se trouve au S. du Great Tower Hill, est fermé à la circulation depuis 1897, et sert de conduite de gaz. 120 11. PONT DE LA TOUE. Cité. La Monnaie (Royal Mint; pl. R. 46, III) est à TE. du Tower Hill, sur l'emplacement de l'anc. abbaye cistercienne de Ste-Marie-des-Grâces (p. 180). Elle a été construite en 1811, sur les plans de Johnson et de Smirlce, mais modifiée et agrandie en 1881-1882. Isaac Newton et John F. W. Herschel ont occupé, le premier de 1699 à 1727 et le second de 1850 à 1855, la charge de directeur de la Monnaie (Master of the Mint), supprimée en 1870. L'autorisation (valable pour 6 pers. au plus), de visiter cet établisse- ment est accordée pour un jour fixe, par le vice-directeur (deputy- master of the Mint), auquel on adresse à cet effet une demande écrite. Les opérations de monnayage sont curieuses à voir. Chacune des nouvelles machines frappe 120 pièces à la minute. Les vitrines du musée contiennent des curiosités monétaires, p. ex. des pièces dites «maundy» (aumônes royales) et des pièces d'or de 2 1. et de 5 1. qui n'ont jamais eu cours. Les pièces frappées ici en 1909, et qui ont dépassé la valeur de 15 mil- lions de livres, se répartissent ainsi: 11800000 souverains, 4000000 demi- souverains, 3186120 demi-couronnes, 3993800 florins, 6906 920 shillings, 7028360 sixpences, 5 670 160 threepences, 21256000 pence, 12462720 half- pence et 6988800 farthings; enfin des «maundy» (v. ci-dessus) et des pièces coloniales. — Le bénéfice de la Monnaie est d'env. 230 000 1. par an. Le *pont de la Tour (Tower Bridge; pl. E. 46, III) tra- verse la Tamise près de la Tour, en aval. Il a été construit de 1886 à 1894 sur les plans de sir Horace Jones et de J. W. Barry, et mesure 805 m. de long avec ses approches. Deux tours massives de style goth., reliées aux rives par des ponts suspendus longs de 82 m., supportent deux travées superposées. La première, longue de 60 m., à 9 m. au-dessus de l'eau, se compose de deux tabliers mobiles à bascule, qui se lèvent en 1 min. pour laisser passer les navires de haut bord, de sorte que la circulation des voitures y est momentanément interrompue. La seconde est une passerelle fixe (fermée), à 43 m. au-dessus de l'eau, desservie par les aseen- seurs et les escaliers des tours servant de piles. Les frais de cons- truction ont dépassé 1 600 000 1. ; les frais d'entretien atteignent 15500 1. par an. 12. Le port et les docks. On se rend aux docks en autobus ou en chem. de fer. Des trains par- tent de la gare de Penchurch Str. (pl. R. 43; JII), toutes les 15 min., pour Elacicwall (trajet en 1/4 d'h.; prix, 4, 3 et 2 s.), par Leman Street, Shad- well, Stepney, Limehouse, West India Docks, MiUwall Junction et Poplar (Blackwall Tunnel pour Greenioich)-, et de Millwall Junction, tous les 1/4 d'h., par South Dock et Millwall Docks, pour North Greenwich (en 25 min. ; prix, de Londres, 7 s., 5 s. et 3 s. Va)j d'où un tunnel pour les piétons mene à Greenwich (v. p. 123). D'autres trains partent env. 3 fois par heure de Penchurch Str., et 1 fois par h. de la gare de Liverpool Str. (p. 31), pour les docks Victoria et Albert (25 à 35 min. jusqu'à Gallion's Station; prix, 10, 7 et 5 d.). jBrtsí End. 12. LE PORT. 121 Le port (port of London) commence en amont, officiellement à l'écluse de Teddington (p. 343) mais en fait au pont de Londres (p. 110) et s'étend, en aval, jusqu'à l'embouchure de la Tamise, en face de l'île Sheppey, sur une longueur totale de 113 kil. ; il est réelle- ment occupé par les bâtiments jusqu'aux docks de Tilbury (p.xxii) à peu près. Tous les pays connus du monde expédient ici les produits les plus variés; toutes les nations y envoient leurs navires, dont le contenu est déposé dans les immenses magasins des docks. Ces entrepôts forment comme des villes entières, le long des deux rives de la Tamise. Ils comprennent de vastes bassins, des magasins énormes, des caves immenses pour les vins, l'huile, etc., des quais, des grues et tout ce qui peut faciliter le déchargement des mar- chandises, leur chargement, leur conservation. La quantité énorme de marchandises, surtout de denrées colo- niales (thé, café, sucre, tabac, etc.), qui encombre les magasins, les approvisionnements presque inépuisables de vins qui remplissent les caves voûtées, les cargaisons entières de peaux, de bois de teinture, etc., les ballots sans nombre, les tonneaux, les sacs et les paquets de toute sorte amoncelés sur les quais, peuvent mieux que tous les chiffres et toutes les descriptions, donner une idée approximative du commerce intense et de la richesse de Londres. Aucun point, naturellement, ne permet une vue générale sur un ensemble aussi étendu. On peut se promener le long des quais, mais on raison prendra garde en des travaux incessants. Il est interdit de fumer et de prendre des photographies. L'entrée des entrepôts n'est permise qu'aux Pour personnes y ayant affaire. goûter le vin dans les caves, il faut un «tasting order» d'un négociant en vins. On se méfiera de l'air des saturé de fumées de caves, vin. Jusqu'en 1909, la plupart des docks appartenaient à des com- pagnies privées. L'Etat acheta alors les docks dits London Docks, India Docks, Surrey Commercial Docks et Millwall Docks et créa le Port of London Authority, comité de surveillance formé de représentants de l'administration et des intéressés. On projette d'importantes modifications du port et des docks. Un tiers à peu près de l'importation et de l'exportation du fait royaume se par Londres (pour 322 614000 1. en 1909). 1909 à 1910 L'importation qui, de mars mars atteignit 28 millions et demi de dont 11 millions tonnes, déchargés sur le fleuve et le reste dans les docks, porte principalement sur les grains, le bois, la laine, les viandes le frigorifiées, tabac, le sucre, le thé, le vin et les spiritueux. Immédiatement en aval du pont de Londres, commence le Pool (p. 110), qui va jusqu'à Limehouse Eeach, au delà du pont de la Tour (p. 120). A l'E. de la Tour, séparés d'elle seulement par la rue nommée Tower Hill, sont les docks de Ste-Catherliie (St. Katharine's Docks; pl. E. 46, III), construits en 1828. Ils ont env. 10 hectares de superficie et occupent l'emplacement où s'élevait l'hôpital Ste-Oatherine (p. 314). Des bâtiments de 80 m. de long et d'un tirant d'eau de 7 m. 50 peuvent y entrer. Les magasins ont 122 12. LES DOCKS. East End. une capacité de 110000 tonnes. Le St. Katharine's Steamboat Wharf, à côté de ces docks, sert de débarcadère surtout aux bateaux à vapeur venant du continent. Les docks de Londres [London Docks; pl. E. 50), à l'E. des précédents, ont été construits en 1805 et ont coûté 4 millions de livres. Ils occupent une superficie de plus de 40 hectares. Trois écluses les relient à la Tamise. 400 bâtiments de haut bord peu- vent tenir dans leurs bassins, sans compter les allèges. Les maga- sins ont place pour 260000 tonnes de marchandises et les caves pour 700000 hectolitres de vin. A certains jours, plus de 3000 débardeurs sont occupés en même temps dans les docks de Londres. Le matin, à 6 h., c'est un étrange spectacle que celui de cette foule assemblée à la porte principale des docks; on y voit des hommes de toutes races, blancs, brans et noirs, accourus de toutes les parties du monde pour gagner leur pain à la sueur de leur front : de bons bras et de l'ardeur au travail sont tout ce qu'on leur de- mande. —■ Une porte avec l'inscription: «2'o the Kiln-», dans le coin E. de ces docks, est celle d'un grand four dont la haute cheminée est appelée plaisamment «the King's tobacco pipe» la pipe du Koi. C'est là qu'on brûlait toutes les marchandises confis- quées, falsifiées ou avariées. St. George Street, au N. des docks, est l'anc. Batcliff Highway, trop connue autrefois comme le théâtre de maintes attaques noc- turnes. Au S. des docks de Londres, entre le quartier de bateliers de Wapping (pron. «ouopping»; rive g.) et celui de Eotherhithe (rive dr. ; V. ci-dessous), le tunnel de la Tamise (pl. E. 50-53) passe sous ce fleuve, à 3 kil. en aval du pont de Londres. Isambard Brunei fut l'architecte de cette œuvre, commencée sous sa direction en 1824 des pour la circulation des piétons, plusieurs fois interrompue par irruptions qu'y fit le fleuve, et terminée en 1843. Ce tunnel, long de 396 m., se compose de deux galeries parallèles, chacune de 4 m. 80 de haut sur 4 m. 20 de large (frais de construction, 468000 L). 11 rapportait si peu à la compagnie qui l'a entrepris, qu'elle avait à peine de quoi couvrir les frais de réparation. 11 a été acquis en 1865, pour 200000 L, par la compagnie de l'East London Eailway et est parcouru aujourd'hui par un chemin de fer électrique (env. 12 trains par heure) reliant Shoreditch et New Cross. Environ 800 m. en aval du tunnel de la Tamise, le tunnel de Rotherhithe (pl. E. 54) relie Horseferry Branch Eoad (pl. E. 59), dans Shadwell, à Lower Eoad (pl. E. 49-53), dans Eotherhithe. Long d'env. 2 kil. (dont 468 m. sous la Tamise, à 23 m. au-dessous de la surface des eaux), il comprend une chaussée large de 5 m. et deux passages latéraux larges chacun de 1 m. 50, pour les piétons. Les frais de construction sont estimés à 1 million de livres; le tunnel a été livré à la circulation en 1908. East End. 12. LES DOCKS. 123 Sur la rive dr. de la Tamise, à l'E. du tunnel de Kotherhitlie, et dans le quartier de ce nom, sont les grands bassins des docks de Surrey et du Commerce {Surrey Commercial Docks, pl. R. 53, etc.), qui occupent ensemble un espace d'env. 140 bect. et qui sont surtout des chantiers de bois. Le Grand Surrey Canal va d'ici à Oamberwell et à Peckham. Sur la rive g., à l'E. de "Wapping se trouvent les quartiers de Shadwell et de Stepney. A Liméhouse (p. xvii) débouche, vis- à-vis des docks du Commerce, le canal du Régent (Regent's Canal), qui s'étend au N. jusqu'au parc Victoria, traverse ensuite dans la direction de l'O. les quartiers N. de la ville, et rejoint le canal de Paddingtou, qui relie Londres et la Tamise à Liverpool. Plus loin, entre Limehouse et Blackwall, au N. de l'île des Chiens (Isle of Dogs), formée ici par une grande boucle de la Tamise, sont situés les docks des Indes - Occidentales {West India Docks; pl. R. 62, etc.), qui occupent une superficie de 100 hectares. Quel- ques grandes lignes de steamers y déchargent ou prennent leur cargaison. Les trois principaux bassins portent les noms de dock de VImportation, dock de VExportation et dock du Sud. Les docks des Indes - Orientales {East India Docks; pl. R. 70-71), plus petits et occupés surtout par les voiliers, sont à Blackwall, un peu plus en aval. Les docks de MiUwall (pl. R. Gr. 65), qni ont 40 hect. de superficie (14 hect. d'eau), sont dans l'île des Chiens, au S. de ceux des Indes-Occidentales. A l'extrémité S. de l'île des Chiens, à Cubitt Town, la gare du North Greenwich Railway (pl. G-. 66). Près de là est l'entrée du tunnel de G-reenwieli (pl. G. 66), établi, dep. 1902, pour la circulation des piétons entre l'île et Greenwich (p. 329). Le fond du tunnel est à env. 15 m. au-dessous du niveau de l'eau; de jour, on y descend et on en remonte par des ascenseurs électriques; de nuit (de 9 h. à 5 h.), il faut se servir des escaliers. Frais de construction de ce tunnel, 120000 livres. En amont de Greenwich se trouve Deptford (pron. «dettf'rd»; pl. G. 62, etc. ; p. xvii), où est le grand marché aux bestiaux appelé Foreign Cattle Market (p. 25) et le Carrington House, curieux asile pour ouvriers célibataires (env. 800 lits ; v. p. 47). Le tunnel de Blackwall (pl. R. 70), percé de 1892 à 1897 sous la Tamise, d'après les plans de str A. R. Binnie, à 9 kil. du pont de Londres, relie le quartier de Blackwall à la partie 0. de Greenwich. 11 sert à la circulation des piétons et des voitures ; la tranchée d'accès au N. s'ouvre à l'angle N.-O. des docks des Indes- Orientales (pl. R. 71), et celle du S. à Blackwall Lane (pl. R. 69). De plus, des escaliers pour les piétons ont été établis dans des puits verticaux. Le tunnel est éclairé à l'électricité. La longueur du tunnel de Blackwall est de 1362 m., dont 872 sous l'eau, ou 1893 m. avec les tranchées. Le tunnel même est un tube en fonte, épais aux parois de 5 centim., et de 8 m. 23 de diamètre extérieur, revêtu do ciment et de briques vernies à l'intérieur. La hauteur, au 124 13. CORNHILL. Cité. milieu de la voie, est de 5 m. 33. A un endroit, la partie supérieure n'est qu'à 1 m. 65 au-dessous de l'eau. Cet ouvrage a coûté 1265000 1., dont 871000 pour le tunnel même. En aval des docks des Indes-Orientales, entre Bow Creek et Gallion's Reach, sont les magnifiques docks Victoria et Albert, qui ont 4 kil. 5 de long, éclairés à l'électricité et parfaitement organisés pour le service des plus grands bâtiments. C'est là que sont à l'ancre les paquebots des principales compagnies: «Pen- insular & Oriental», «British India», «White Star», etc. L'élé- vateur hydraulique, qui sert au chargement et au déchargement des bateaux, mérite d'être vu. Tout le tabac importé à Londres est en- magasiné au Victoria Dock. L'Albert Dock a deux bassins de radoub de 158 et 125 m. de long. On peut retourner de l'Albert Dock à la ville en prenant le chem. de fer à la Gallion's Station (v. p. 120; bon petit hôtel), à l'extrémité E. de ce dock. Immédiatement au S. de l'Albert Dock s'étend North Woolwich (p. 332) que le tunnel de Woolwieh relie à Woolwich (p. 332), sur la rive droite. Ce tunnel, pour les piétons, analogue à celui de Greenwich (p. 123), a été créé de 1910 à 1912 par sir M. Fitzmaurice. Il se compose d'un tube de fonte de 498 m. de long et de 5 m. 70 de diamètre extérieur, reposant à 3 m. au-dessous du point le plus pro- fond du lit du fieuve et desservi par des ascenseurs pouvant contenir chacun 40 personnes. Les voitures passent sur un bac gratuit spécial (Woolwich Free Ferry). Pour les grands docks de Tilbury, v. p. xxii. 13. Cornhill. Lombard Street. White- chapel. Bethnal Green. Tube Hailways ; stations de la Banque (v. I'append. p. 48, 51, 52). — Métropolitain : stations de Alágate, Alágate East, St. Main/ (White- chapel), v. I'append., p. 45. — Autobus : nos g, 15, 25 (v. I'append., p. 53-55). On se rend aisément au musée áe Bethnal Green, soit par le tramw. n" 53 (dép. d'Aldgate; v. I'append., p. 59), qui passe devant l'édifice, soit par le chem. de fer, de Liverpool Str. Station (p. 81; t. les 10 min. env.) à Cambridge Heath ; ou encore par tramw., de Theobald's Road (Bloomsbury) à Cambridge Heath (n® 55 ; v. I'append., p. 58). On va à Victoria Parle de préférence en prenant le train à Broad Str. Station (p. 31; t. les 1/4 d'h.) pour Victoria Parle Station, au N.-E. du parc (trajet en 18 min.). La partie de la Cité située à l'E. de la Banque et de Mansion House possède, entre autres curiosités, quelques vieilles églises, mais l'extrême animation qui règne dans ce quartier en fait le plus grand intérêt. Dans Comhill (pl. R. 43; III), rue au S. de la Bourse, s'élève, à dr., St-Michel (St. Michael's Church), église bâtie par Wren Cité. 13. LOMBARD STREET. 125 (p. 82), avec une tour de style goth. tertiaire, et restaurée par Gilbert Scott. Plus loin, aussi à dr., St-Pierre (St. Peter's Church), dont une plaque ancienne, conservée dans la sacristie, attribue la fondation aux anciens Bretons (179 av. J.-O.), mais dont la forme actuelle est due à Wren (1680-1681). — La rire prend ensuite le nom de Leadenhall Street (pl. R. 43; III). A dr., presque au coin de Gracechurch Str., se trouve le Leadenhall Market, une des halles principales pour la volaille, le gibier et les peaux (v. p. 25). C'est à l'intersection de Leadenhall Str. et de Lime Str. qu'était l'anc. maison de la compagnie des Indes Orientales, où travail- lèrent l'écrivain Charles Lamb, James Mill et John Stuart Mill. De l 'autre côté de Leadenhall Str., au coin de St. Mary Axe, la petite église St. Andrew Undershaft («sous le mât»), ainsi appelée parce qu'on plantait là jadis un mai qui devait être plus haut que la tour. L'édifice, construit de 1520 à 1532, est de style fiamboyant et possède une tour à créneaux (rebâtie en 1830). Au n» 24, dans St. Mary Axe, le joli bâtiment de la Baltic Mercantile & Ship- ping Exchange (1903). — Plus loin dans Leadenhall Str., à g.. St. Catherine Cree, qui a été reconstruite sur l'emplacement d'une anc. église où Holbein (m. 1543) a été, dit-on, inhumé. L'intérieur est probablement d'Inigo Jones. Au n» 34, les New Zealand Chambers, édifice construit dans le style du moyen âge par Nor- man Shaw. — Leadenhall Str. débouche à TE. dans Fenchurch Str. (v. ci-dessous). Lombard Street et Eenchurch Street, qui forment un arc de cercle au S. de Cornhill et de Leadenhall Str., sont également parmi les rues les plus commerçantes de la Cité. Lombard Street (pl. R. 43; ///), de temps immémorial le centre du commerce de l'argent, doit son nom aux courtiers lombards, génois et milanais qui, au xiv® et au XV® s., prirent la place des juifs méprisés et persécutés de r«01d Jewry» (p. 94). Du côté N. de Lombard Str., St. Edmund King & Martyr, église achevée en 1690 sur les plans de Wren, et où Addison célébra son mariage avec la comtesse de Warwick en 1716. Du même côté, derrière la banque de Barclay & Co., l'entrée de VAll Hallows Church, due également à Wren et nommée parfois r«église invi- sible» parce qu'elle est masquée par d'autres constructions. — Penchurcli Street, dont le nom rappelle l'état marécageux (« fenny ») de l'endroit lors de la construction de la vieille église, est occupée par les marchands en gros de denrées coloniales. Du côté N. se trouve VElephant Tavern, où Hogarth demeura pour un temps, et qui a été reconstruite. A côté. Ironmongers^ Hall, l'hôtel de la corporation des marchands de fer, créée sous le règne d'Edouard IV. L'intérieur, qui mérite d'être vu (s'adresser par écrit au secrétaire ou clerk), renferme des portraits d'Isaac Walton, de l'amiral Hood, etc. — Mincing Lane , rue qui mène de Eenchurch Str. à Great Tower Str., est aussi un centre important du commerce en gros des 126 13. FENCHUECH STREET. Cité. denrées coloniales. Elle renferme Clothworkers'Hall {18&0), l'hôtel de la corporation des ouvriers en drap, fondée au xv« s. (visite sur recommandation). A côté, à l'E., dans Mark Lane, Corn Exchange (pl. E. 43; III), la Bourse des grains, qui est surtout animée le lundi de 11 h. à 3 h. Le beau clocher, dit Tower of AU Hallows Staining (pl. E. 42 ; III), un des plus anciens monuments antérieurs au grand incendie de 1666, se trouve derrière les magasins à l'ex- trémité N. de Mark Lane ; on y va par Star Alley, du côté 0. — A l'E. de Mark Lane, dans Hart Str., St. Olave (ouv. de midi a 3 h.), église également respectée par le grand incendie, et qui possède, entre autres vieux tombeaux, ceux de Samuel Pepys (m. 1703), auteur de mémoires, et de sa femme. Près de là, Crutched Eriars, rue dont le nom rappelle le couvent des «croisés» (crossed friars) qui se trouvait dans le voisinage. — Non loin de l'extrémité E. de Pen- church Str., on va par la Railway Place au S. à la gare de Fenchurch Street (pl. E. 43; III), pour les lignes de Blackwall et de Southend (p. 32). Plus à l'E., au delà de l'église St. Katherine Coleman, le bel édifice du Lloyd's Register (p. 103), superbement installé à l'intérieur (1901). De l'extrémité E. de Fenchurch Str., Aldgate High Str. conduit auN.-E. à la station d'Aldgate du Métropolitain (v. l'append., p. 45), à l'église St. Botolph Aldgate (pl. E. 47, III; ouv. de en passant midi 72 ^ Va)- O'l y conserve dans un bocal de verre la pré- tendue tête du duc de Suffolk (jadis à Trinity Church, v. ci-dessous), exécuté en 1554. Du côté E. de la Cité proprement dite s'étend Houndsditch E. 43-47; IH), la rue des juifs et des brocanteurs, au S. de (pl. laquelle les Minories conduisent à la Tour de Londres et au bord de la Tamise. A g. de cette dernière rue, la Trinité (Church of the Holy Trinity; pl. E. 47, III), vieille église qui dépendait d'un cou- vent de minorités; elle renferme de curieux monuments anciens. La clef est au n® 17 de New Square, Minories (on compte sur un pourb. d'au moins 6 d. pour les travaux de restauration). WMteehapel (pl. E. 47-52), à l'E. de la Cité, est surtout un quartier ouvrier, auquel les Juifs venus de Russie dans ces dernières années ont donné un certain cachet oriental. Dans les rues, on voit nombre d'enseignes en hébreu et l'on entend parler un jargon hébreu, dit yiddish, mêlé de russe et d'allemand. La principale artère est Whitechapel High Street (pl. E. 47; III), qui se prolonge, par Whitechapel Eoad et Mile End Eoad (p. 128), jusqu'à Bow et Stratford. A côté de la station d'Aldgate East (v. l'append., p. 45), s'en détache, à g., Middlesex Street (anc. Petticoat Lane), où se tient, le dim. matin, un marché juif (prendre garde aux pick-pockets). Plus loin, du même côté, s'ouvre Commercial Street, où se trouve, à dr., l'église St.Jnde (pl.E. 47; III), qui possède East End. 13. WHITECHAPEL. 127 à l'extérieur une belle mosaïque d'après G. E.AVatts (p. 204), le Temps, la Mort et le Jugement, et à l'intérieur des copies de quatre de ses principales œuvres, mais auxquelles il a mis la dernière main: l'Amour et la Mort, la Messagère de la Mort, l'Innocence couronnée par la Mort, le Bon Samaritain. A côté de cette église, est Toynbee Hall (pl. K. 47; ///), fondé en 1885, et ainsi nommé en l'honneur Arnold Toynbee (m. 1888), qui fit aux ouvriers de l'East End des conférences sur l'économie politique. Ce «hall» (comme on appelle ces sortes d'éta- blissements dans les universités) comprend des logements pour 20 jeunes hommes, surtout d'anciens élèves d'Oxford et de Cambridge, désireux d'étudier sur place la situation des classes pauvres de cette partie de Londres (v. p. 47). 11 y a en outre des salons, une salle à manger, des salles de lecture et de conférences, une bibliothèque, etc., où se tiennent, surtout en automne et en hiver, de nombreux meetings. On peut visiter l'établissement le jeudi, de 10 h. 1/2 ^ midi 1/2; il y a d'ailleurs peu de chose à voir, surtout l'été.. Commercial Road East (pl. K. 47, 51, 55, 59), qui s'ouvre à dr. en face de Commercial Str., traverse Stepney (p. 123), l'un des quartiers les plus pauvres de la ville. Dans Stepney Causeway (pl. K. 55), no® 18-26, se trouvent les bureaux des Dr Barnardo's Homes. Cette œuvre philantropique au premier chef, soutenue par des dons gratuits, entretient 9000 enfants orphelins ou aban- donnés; ceux-ci sont toujours accueillis. Au cours de ces 47 der- nières années, l'établissement a tenu lieu de foyer à 78000 enfants dont la grande majorité (95®/o) ont mené, par la suite, une vie bono- rabie et utile. On visite t. les j., sauf les sam., dira, et fêtes, de 2 h. Y2 à. 5 h. Plus de 160 autres «homes» et maisons succursales sont répartis à Londres et dans d'autres villes. Dans Whitechapel High Str. (p. 126), un peu plus loin à g., se trouve Whitechapel Free Library, bibliothèque populaire cous- truite en 1892, très fréquentée, avec une salle de journaux abon- damment pourvue. A côté, à l'O., une galerie des Beaux-Arts (Art Gallery; pl. E. 47, III), édifiée sur les plans de H. Townsend (1901). La galerie est issue des expositions annuelles de peinture 1880 à qui, de 1898, eurent lieu à l'époque de Pâques dans l'école voisine de l'église, pour apporter un peu de variété et d'intérêt dans la vie monotone des habitants de l'East End. — Des expositions artistiques ont lieu maintenant ici à Pâques, en été et à Noël (entrée gratuite, mais on compte sur un léger pourboire). Dans Whitechapel Road, 10 minutes plus loin, du côté dr., le London Hospital (pl. R. 52; 800 lits) et, derrière. St. Philip Stepney, église de style gothique à l'intérieur. — Ensuite s'ouvre à g. Cambridge Road, qui mène au N. au musée de Bethnal Green (p. 128) et au parc Victoria (p. 129). 128 13. MUSÉE DE BETHNAL GKEEN. East End. Dans Mile End Road, qui prolonge à l'E. Whitechapel Eoad, se trouve, à g., le Trinity Hospital on Trinity College, groupe pittoresque d'hospices («almshouses»; pl. 11. 52-56), créé par la corporation de la Trinité (p. 119) pour les capitaines de navire et les pilotes, leurs veuves et leurs orphelins. On remarquera les vitraux de la chapelle. Dans la cour, la statue du capitaine Sandes (m. 1746), qui fit beaucoup pour cette fondation. — Le People's Palace for East London (pl. R. 60), 10 min. plus loin, est un grand établissement créé pour l'amusement et l'amélioration intel- lectuelle et matérielle de la nombreuse population de l'East End. L'idée en a été donnée par le «palais des Délices», dans l'ouvrage de "Walter Besant intitulé «AU Sorts and Conditions of Men» (1882). La construction, dont les frais se sont élevés à 100000 1., a pu se faire grâce à une somme léguée en 1841 par J. E. Barber Beaumont (m. 1841), à laquelle se sont ajoutées de larges contributions volontaires, en particulier 60000 1. de la Drapers' Company (p. 46). Le *Quee)is' HaU est une salle de 40 m. de long, décorée de statues de reines anglaises, etc., par Verheyden; elle a été ouverte en 1887. Une bibliothèque et une école de natation ont été inaugurées en 1888, un jardin d'hiver en 1892, et de grands ateliers techniques en 1894. Il y a aussi des salles de gymnastique et de lecture, des laboratoires de chimie et de physique bien installés, une école des beaux-arts et beaucoup de salles de cours. Les établissements d'instruction qui se rattachent à ce palais, sont réunis sous le nom A'Ekist London College et forment une des «écoles» de l'Université (y. p. 231); ils comprennent: un enseignement donné de jour la science de pour élèves des deux sexes, avec des cours sur l'ingé- nieur, la chimie et les beaux-arts, et des cours du soir (histoire naturelle, arts techniques, sciences, etc.), fréquentés par env. 4000 élèves par au. — Concerts, etc., dans le Queen's Hall, les lundi et sam. soir; concerts d'orgue, le dim. après midi et le soir. A env. 5 min. derrière le People's Palace, Grove Road conduit à g. au parc Victoria (p. 129), et Burdett Road à dr., aux docks des Indes- Occidentales (p. 12:1). — De l'extrémité E. de Mile End Eoad, Borv Road continue sur Bow et sur Stratford (p. 353). Le musée de Betlmal Green (pl. B. 52), bâtiment en bri- ques rouges, dans Victoria Park Square, Cambridge Eoad (v. p. 127), à Betbnal G-reen, où il y a une belle *fontaine en majolique par Minton (1862), est une dépendance de celui de South Kensington (p. 237). Ouvert en 1872 dans l'intérêt des quartiers pauvres de l'extrémité E. de Londres, il renferme surtout des collections rela- tives à l'alimentation et aux produits du règne animal (catalogue); outre, des expositions d'objets prêtés de toute nature y ont lieu en — fréquemment. Visite, v. p. 61; moyens de transport, p. 124. Dans le sous-sol du IST. se trouve une simple buvette. De belles portes en fer forgé donnent accès de plein pied dans la grande salle centrale, où une collection orientale prêtée par lord Curzon, anc. vice-roi des Indes (1898-1905), était exposée en 1913. La COLLECTION DE PRODUITS ALIMENTAIRES (ArticleS USed foi' Food) occupe le côté K. de la galerie du bas. Elle est importante East End. 13. MUSEE DE BEÏHNAL GREEN. 129 et bien classée. Il y a des écliantillons de toutes sortes de cornes- tibies, des modèles d'autres, des analyses, etc. A l'extrémité des oiseaux E., empaillés et une collection de pipes. — Les produits ani- M AUX fMiimaZProdwcisJ concernant surtout l'habillement, présentés aux différents stades de leur utilisation, sont du côté S. On voit aussi la collection y Doubleday (papillons; s'adresser au Dans les gardien). vitrines 111-121 (au N.), une collection de chaussures; au mur de l'O., défenses d'éléphants et autres animaux. La galerie supérieure, éclairée à jour d'en haut, renferme, au N., uue collection céramique (prêtée). — Dans la moitié 0., au mur du N., tableaux représentant St-Pierre de Rome, par Louis Les autres Haghe. tableaux à l'huile et les aquarelles sur chevalet, viennent pro- pour la plupart de la collection Dixon, léguée au musée en 1885. 11 y a, entre autres, des aquarelles par Copley Cattermole, P. de Fielding, Wint (chevalet 7); Sam. Prout, Aaron David Cox Penley, (8); T. M. Richardson, G. Wolfe, Sidney John Cooper (9); sir Gilbert, Pripp (10); Carl Haag, Birket Foster, etc. La (11).— partie S. de la galerie a, entre autres, des meubles des xvi®- xix° s. — Dans la galerie transversale de PO., la collection du duc de Saxe-Cobourg: coffrets en or (pour adresses au prince), truelles vases, en or et en argent (pour la pose de pierres de fondation), etc. Dans les parties N. du rez-de-chaussée, mal éclairé, sont là exposés, l'extrémité 0., des meubles modernes provenant de l'exposition universelle de Paris (1900) ; puis des costumes, des tissus, etc. Dans les vitrines suivantes, ouvrages modernes en bronze et autres métaux. A l'extrémité E., collection montrant Vutilisation des déchets. — Les parties S. du rez-de-chaussée ont des vitrines où l'on voit com- ment se fabrique le verre; derrière, des poteries et porcelaines modernes, des carreaux de brique anglais et français, etc. Au à mur, dr., une collection de coléoptères. Sur support, des esquisses du caricaturiste G. Cruikshank, des estampes de de Hogarth, des épreuves gravures d'après Landseer, Murillo, etc. Le grand bâtiment dans Green Str., au S. du musée, est un hospice d'aliénés. — D'Old Ford Road, rue qui prend au N. du musée et se dirige à l'E., se détache Approach Road, où se trouve le of London City Consumption Hospital, un hôpital pour phtisiques. Le parc Victoria (pl. B. 55, 59, 58), au N.-E. de là, a été créé dans la seconde moitié du xix® s., pour l'agrément des quartiers pauvres de l'Est. Sa superficie est de 88 hectares et on y a 130000 1. dépensé (3250000 fr.). La plus grande partie, à l'E., est un terrain réservé à toute sorte de jeux. A l'O. sont de jolies plantations, des parterres, deux étangs avec des cygnes, des gondoles, etc. Vers le milieu du parc, la fontaine Victoria, en forme de temple goth., Baedeker. Londres. 12® édit. 9 130 13. MUSÉE DE BETHNAL GUE EN. East End. érigée en 1862 par la baronne Burdett Coutts (v. p. 25). Il y a aussi des terrains de gymnastique accessibles an public. Ce parc est sxirtout curieux le samedi et le dimanche soir ou un jour de fête. — Au N.-O. du parc, dans Victoria Park Road, près de Hackney Common, le bel hôpital des pauvresprotestants français (Frencli Protestant Hospital; pl. B. 54-58). Au N.-E. du parc, les Hackney Marsh.es, plaine de 135 liect. de superficie, arrosée par la Lea, un petit cours d'eau, et trans- formée en parc en 1894. Là se trouve White Hart Inn, auberge datant, dit-on, de 1513, qui était le i-epaire du brigand Dick Tnrpin. IL WEST END. 14. Charing Cross. Trafalgar Square. Métropolitain: Charing Cross Station (v. I 'append., p. 47). — Tube '■ Railways: Charing Cross Station (v. I'append., p. 60). — Autobus: Charing Cross est lo princijial point de croisement de toutes les lif^nes d'autobus du West Eud. i Charing Cross (pl. R. 26; IV), au S. de Trafalgar Square, i entre le Strand (p. 63) et Whitehall (p. 169), est le centre officiel i du «greater London» (p. 52; cab-radius, v. I'append. p. 62) et en : même temps celui des quartiers intéressants pour les touristes. —• Au milieu de la place, dont le nom vient sans doute du village de jj Cherringe qui se trouvait ici au xiii® s., s'élève une statue équestre de Charles 1", par Hubert Le Sœur. Elle fut exécutée en 1633, j mais elle n'était pas encore érigée lorsque la guerre civile éclata. Le parlement la vendit à j' un chaudronnier, à la condition qu'il la i i fondrait, et cet industriel en vendit de prétendus restes, tant ' aux amis qu'aux ennemis des Stuarts. Mais lors de la restauration, on il vit tout k coup reparaître la statue intacte, et elle fut placée, en ¡1 1674, à l'endroit qu'elle occupe encore, où avait été, jusqu'en 1647, la croix d'Eléonore j; (v. ci-dessous). ji An S.-O. de la place, l'Admiralty Arch (p. 216) s'ouvre sur le l! Mail. —-A l'O., Cockspur Sti'eet (pl. R. 26 ; /1^, où sont les bureaux de nombreuses compagnies maritimes, mène à Pali Mall ' (p. 210). La large avenue de Northumberland, qui va, à l'E., de Charing Cross au quai de la Tamise, a été créée par le Metropolitan Board ;i' of Works (p. 55), qui dut pour cela acheter moyennant 497 000 1. et faire démolir, en 1873, le Northumberland House, palais du duc de ce nom. A g., à l'entrée de l'avenue, le Grand-Hôtel (p. 5) et iji à côté, le Constitutional Club (p. 48), construit par Edis eu 1886, |; dans le style de la Renaissance allemande. A dr., Vhôtel Victoria et Vhôtel j Métropole (p. 5). Dans le Strand, près et à l'E. de Charing Cross, se trouve, à dr., la gare de Charing Cross (pl. |j R. 26; H,IV), du South-Eastern & Chatham Railway (p. 30) et son jj hôtel (p. 5), bâtie par Barry sur l'emplacement de l'anc. marché de | Hungerford. Devant, se voit une reproduction moderne de la croix | gothique (EleanoVs Cross) érigée, en 1291, par Edouard à | Charing Cross (v. ci-dessus), à l'eudroit où fut posé à terre pour la 9* 132 14. TRAFALGAR SQUARE. West End. dernière fois le cercueil de la reine Eléonore, lorsqu'on le transporta à l'abbaye de Westminster (v. p. 354); l'ancienne croix avait été enlevée en 1647, en vertu d'un décret du parlement. Le pont de Charing Cross (pl. R. 30; IV), pour la ligne mentionnée ci-dessus, traverse ici la Tamise et mène vers la gare de Waterloo; il a un passage pour les piétons, où l'on accède de Villiers Str. par des escaliers. *Trafalgar Square (pl. R. 26; II, IV) est une des plus belles places de Londres et l'un des centres du mouvement des étrangers. Il rappelle la mémoire de l'amiral Nelson (v. p. 81), l'un des héros les plus populaires de l'histoire moderne d'Angleterre, et sa mort glorieuse à la bataille navale de Trafalgar, le 21 octobre, 1805. Nelson est considéré avec raison comme le sauveur de son pays, car cette bataille qu'il gagna sur la flotte franco-espagnole, rendit im- possible la grande descente que Napoléon P'" projetait de faire en Angleterre, et pour laquelle il avait réuni à Boulogne une armée de 172 000 hommes d'infanterie et de 9000 cavaliers, avec 2413 bâti- ments de transport. La colonne de Nelson hautc de 44 m., éiûgée au milieu du , square en 1843, est imitée de l'une des colonnes corinthiennes du temple de Mars Ultor, â Rome. Elle est en granit et surmontée de la statue de Nelson, haute de 5 m., par Baily. Le soubassement est orné de bas-reliefs en bronze, faits avec des canons français. A l'O., Nelson, à la bataille de St-Vincent (1797), reçoit l'épée du commandant espagnol; au N., une scène de la bataille d'Aboukir (1798): Nelson refusant les secours d'un médecin qui abandonne pour lui le j^ansement d'un matelot, dit «pas avant mon tour!». A l'E., la bataille de Copenhague (1801): Nelson signe sur un canon le traité de paix avec les Danois vaincus. Au S., la bataille de Trafal- gar: Derniers moments de Nelson, ayant prés de lui le capitaine Hardy, commandant du vaisseau amiral. Au-dessous du dernier bas-relief, les paroles mémorables de Nelson: «England expects every man will do his duty» (l'Angleterre compte que chacun fera son devoir). Au pied de la colonne, quatre énormes lions au repos, par Kdwin Landseer (m. 1871). Le monument, élevé par souscrip- tion, a coûté 45000 livres. A l'E. de la colonne, l'entrée de la station de Trafalgar S(piare du Bakerloo (v. l'append., p. 48) et, du côté du Strand, la statue de Henri Havelock, qui délivra Lucknow (m. 1857), par Behnes; â l'O., la statîie de Charles James Napier (m. 1853), qui prit Scinde, par Adams. Entre les deux bassins, la statue de Gordon (p. 79), oeuvre de H. Thornycroft (1888), et, dans l'angle N.-E., la statue équestre de George IV (1762-1830), en bronze, par Chantrey. Du côté 0. de Trafalgar Square, entre Gockspur Street et Bail Mail East, l'hôtel de V Union Club (p. 49). A côté, le Collège des médecins (Royal College of Physicians), bâti en 1825 par Smirke. West End. 14. CHARING CROSS ROAD. 133 On y voit un certain nombre de portraits et de bustes de médecins célèbres de Londres; la bibliothèque compte env. 26000 vol. Sur la terrasse, du côté N. de la place, s'élève la Galerie Na- tionale (p. 134). De l'autre côté, à l'E., St. Martm^s in tJie Fields (pl. R. 26; //), église reconstruite de 1721 à 1726 par Gibbs, avec un beau portique de style grec et une tour de 56 m., et dont le nom rappelle la situation primitive. A l'E. de la place, n® 4, les bureaux de la Royal Humane Society, fondée en 1774, pour porter secours aux noyés. Elle possède au Hyde Park, à côté de la Serpentine, iin établissement (p. 221) renfermant les meilleurs appareils de sauvetage, et elle accorde des récompenses et des médailles à ceux qui ont sauvé des personnes en danger de se noyer. CRaring Cross Road (pl. R. 27; II, J), large rue créée par le Metropolitan Board of Works (p. 55), et reliant Charing Cross à Oxford Str., traverse le quartier autrefois malpropre et surpeuplé qui s'étend au N. de St-Martin. Au commencement de la rue, à g., la Galerie de Portraits (p. 159), au N. de laquelle s'élève, de])uis 1910, la statue, par Brock, de l'acteur Henry Irving (1838-1905). A dr., la Westminster City Hall et derrière, au n° 115 de St. Mar- tin's Lane, la St. Martin's Public Library. Plus loin dans Charing Cross Road, à dr., le théâtre Garrióle (p. 37); à g., une des entrées de VAlhambra (p. 38, 265). A dr., n" 22, la Royal National Life-Boat Institution ou Société de Sauvetage, fondée en 1824 et qui n'a d'autres ressources que des contributions volontaires. Elle possède sur les côtes d'Angleterre 279 bateaux de sauvetage et elle a sauvé, en 1911, 687 personnes et un nombre important de navires. Depuis sa fondation jusqu'en 1911, elle a sauvé 50081 vies humaines. Ses dépenses se sont élevées en 1911 à 110948 1. — Ensuite, dans Charing Cross Road, à dr., le théâtre Wyndham (p. 38) et à g., au coin de Cranbourn Str. qui mène à l'O. au Leicester Square (p. 265), VHippodrome (p. 39). En faee, la station de Leicester Square du Piccadilly et du Hainpstead Railway (v. l'append., p. 49, 50). Sur le CAMnniDGK Circus , formé par l'élargissement de la rue, 2 min. plus loin, se voit à g. la jolie façade du Palace Music Hall (p. 38). Charing Cross Road passe ensuite à l'église St. Mary the Virgin (à g.), Soho, bâtie sur l'emplacement de la première église grecque élevée à Londres (1677), et aboutit dans Oxford Str. (p. 265), eu face de Tottenham Court Road (p. 317). • Shaftesbury Avenue (pl. R. 27; I,II), autre large rue ouverte en 1886, qui traverse Charing Cross Road à Cambridge Circus, part de Piccadilly Circus (p. 264) pour aboutir à New Oxford Str. (p. 266), en face de Hart Str., Bloomsbury. Dans cette avenue s'élèvent le théâtre Lyrique, le théâtre d Apollon, le théâtre du Globe, le 134 15. GALERIE NATIONALE. West End. théâtre de la Reine et le théâtre Shaftesbury (pl. R. 27, 1; v. p. 36- 38), ainsi que Vhôpital français (pl. R. 27, II; p. 47). 15. Galerie Nationale. ïujib! Railways : Trafalgar Square Station du Bakerloo (v. rap])eiid., p. 48) et Charing Cross Station du Hampstead Railway (v. l'appcnd., p. 50). — Autobus : n»» 1, 3, 6, 9, 11, 13, 20, 24 (v. ¡'append., p. 52-55). La **Galerie Wationale (National Gallery ; pl. R. 26, II) borne Trafalgar Square (p. 132) au N. Construite sur remplacement d'anciennes écuries royales, de 1832 à 1838, dans le style classique, sur les plans de WilldnSyeWe fut souvent modifiée, et agrandie pour la dernière fois en 1911. Elle renferme la collection de peintures anciennes la mieux choisie comme la plus variée au point de vue historique qu'il y ait au monde; il en est peu qui possèdent autant d'œuvres des anc. écoles italiennes. La Galerie Nationale, fondée en 1824, à la suite d'un décret du Par- lement, par l'acciuisition de 38 tableaux de la collection Angerstein, s'aug- menta rapidement par de nombreux achats, des dons et des legs, entre autres Ellis par ceux de R.Vernou (1847), J. M. W. Turner (1856), Wynn (1876), G. Salting (1910) et Robert Peel (collection achetée en 1871). Il y a aussi un certain nombre de toiles prêtées. A cause du climat humide, tous les tableaux sont sous verre ; ils portent chacun son titre, ainsi o[ue le nom, les dates de naissance et de décès de l'artiste et l'école à laquelle il appartient. — Catalogue officiel (1913), 1 s. ; catalogue abrégé (1912), 6 s. Catalogue illustré (1912; Cassell & Co.), 6 d. Le «Popular Handbook to the National Gallery» (Londres, Macmillan & Co.; 6 s.), par sir E. T. Cook, comprend des articles sur les tableaux, par Ruskin, etc. «The National Gallery» (3 vol., 1900-1901; 7 1. 7 s.), par Ed. J. Pognter, re- produit toutes les toiles de cette galerie et de la galerie Tate. «The National Gallery», par G. Geoffroy, avec une introduction de W. Armstrong (1904; 25 s.), contient aussi un grand nombre d'illustrations.—Directeur, sir Charles Holroyd; secrétaire, M. Hawes Turner. On trouve au musée des phoïogkaphies des tableaux, ])ar IToreUi, moyennant 1 à 10 s., mais il s'en vend d'autres, peut-être meilleures, cliez Deighton, Grand Hotel Buildings, 4 (de l'autre côté de Trafalgar Square); chez Hanfstsengl, Pall Mail East, 16, et à VAutotype Fine Art Gallery, New Oxford Street, 74. Visite, v. p. 60. Le jeudi et le vendredi («students' days») sont en quelque sorte réservés aux artistes dont les chevalets défendent alors les approches de maints tableaux. La galerie est fermée pour le nettoyage les trois derniers jours de la semaine sainte. On peut déposer (gratuit.) à l'entrée les cannes et les parapluies. Il n'y a pas de restaurant. On parvient directement de l'entrée dans le hall décoré de marbre et couvert d'une coupole vitrée où trois escaliers conduisent aux principales sections du musée. Au rez-de-chaussée, à g. (fermé) sont des aquarelles d'après les primi- tifs italiens et d'autres maîtres. A g., dans le vestibule Ouest (West Vestibule), à l'entrée des écoles anglaises (p. 154): 1350, Landseer, hiow (étude); 144, Th. Lawrence, portr. de Benj. West; 1435, H. Raeburn, le lieutenant West End. If). GALERIE nationale. 135 MacMurdo ; 136, Lat/n'ence, portrait; Jos. Reynolds, *143, por- trait de lord Ligonier à cheval, 78 A, Ste Eamille. A dr., dans le vestibule Est (East Vestibule), donnant accès aux écoles espagnoles et des Pays-Bas (p. 153): 2288, J.-A. Vallin (école française), portr. du Dr Eorlenze; 670, école du Bronzino, Chevalier de St Etienne; 1102, Pietro Longhi, un Procurateur de St Marc; 1449, Ph. de Champaigne, le cardinal de Richelieu; 1349, Landseer, Lion (étude). Bustes de Mr. et Mrs. "VVynn Ellis. Le vestibule Nord (North Vestibule), où se trouve une copie en porphyre, faite à la Renaissance, du prétendu buste d'Alexandre mourant (aux Offices de Florence), conduit aux salles des écoles italiennes. Il renferme principalement des œuvres des écoles tos- CANE PRIMITIVE ET siENNoisE, surtout iutéressautes au point de vue historique. — A dr. : 2912-2915, portraits grecs intéressants des ii« et III® s., provenant de momies de Hawara; 276, école de Giotto, Deux apôtres; 1897, Lorenzo Monaco (m. 1425), Couronnement de la Vierge; 564, Margaritone d'Arezzo (1216-1293), la Vierge et l'Enfant avec des scènes de la vie de saints; 565, Giov. Cimabué (1240-1302?), Vierge trônant avec l'Enfant; 568, école de Giotto, Couronnement de la Vierge; 579 A, école de Gaddi, Dieu le Père, la Vierge et Isaïe ; 1842, école toscane, têtes d'anges. — A g. : 1147, Anib. Lorenzetti (m. apr. 1345), têtes de religieuses (fresque) ; 1468, Spmello Aretino (école toscane; m. 1410), Crucifîraent; 1108, école de Sienne (xv® s.). Vierge trônant; 701, Juste de Padoue (m. 1400; élève de Giotto), Couronnement de la Vierge, petit triptyque d'un coloris parfait, daté de 1367 ; 1437, Barnaba da Modena (2® moitié du XIV® s.). Descente du St-Esprit; 1109, Niccolò di Buonaccorso, Mariage de la Vierge; 567, Segna di Buenaventura (vers 1310; école de Sienne), le Christ en croix ; 1189,1190, Ugolino da Siena, Montée au Calvaire, le Christ trahi; Duccio di Buoninsegna (1260- apr. 1339; fondateur de l'école de Sienne): 1330, la Transfiguration ; *566, la Vierge et l'Enfant, tableau original bien caractéristique; 1140, Giiérison de l'aveugle-né; 1139, Annonciation; 1317, école foscawe (xv® s.). Mariage de la Vierge; 1113, Pietro Lorenzetti (m. vers 1348), sujet tiré de la légende des saints; 594, Enimanael (prêtre grec; école byzantine), St Côme et St Damicn, l'une des plus vieilles peintures du musée, au point de vue artistique. 1260- 1270, onze portraits grecs des ii® et m® s., provenant de momies du Fayoum. I»"® salle, écoles toscanes du xv® s — . A g.: 226, école de Botticelli, la Vierge, l'Enfant, St-Jean-Baptiste et des Anges, au fond un rosier, dans un beau cadre rond; 648, Lorenzo di Credi (1459-1537; Florentin, comme Léonard de Vinci, élève du Verrocchio), la Vierge adorant l'Enfant; Spinello Aretino: 581, Trois saints; 1216, fragment de fresque; *583, Paolo Ucello (m. 1479), Combat de cavaliers (1416 ; le Louvre et les Offices de Florence ont chacun 136 15. GALERIE NATIONALE. West End. itne peinture semblable du même artiste); 527, Franc. Pesellino (1422-1457), la Ste Trinité; au-dessus de la porte, 1216 A, Spin. Aretino, fragment de fresque; 591, école de Ben. Gozzoli, l'Enlève- ment d'Hélène (œuvre d'atelier) ; 766, Domenico Veneziano (m. 1461), un Saint (fresque) ; Fra Filippo Lippi (1406-1469) : *666, Annon- ciation (v. ci-dessous); 589, la Vierge, l'Enfant et des anges; 248, Vision de St Bernard; 1033, Filippino Lippi (1457-1504; élève de Botticelli), Adoration des Mages; *667, Fra Filippo Lippi, St Jean-Baptiste et six autres saints assis sur un banc de marbre, peint, comme le n® 666, pour Cosme de Mediéis et marqué de son cimier; 2508, école florentine, la Vierge, l'Enfant et des anges; 767, Do- menico Veneziano, Saints (fresques) ; 1124,1412, école de Botticelli, Adoration des Mages, la Vierge, l'Enfant et le petit St Jean; 2489, Domenico del Ghirlandajo, Jeune Florentin. *292, Ant. Pollajuolo (1429-1498), Martyre de St Sébastien. C'est un anc. tableau d'autel de la chap. Pueci à St-Sébastien-dei- Servi à Florence, terminé en 1475, et le chef-d'œuvre de ce maître d'après Vasari. La belle tête du saint est le portrait d'un Gapponi. 928, Ant. Pollajuolo (f), Apollon et Daphné; 927, Filippino Lippi, Ange (fresque). — 1196, école toscane (manière de Botti- celli), l'Amour et la Chasteté; Filippino Lip)pi (f): 598, Trans- figuration de St François; *293, la Vierge, l'Enfant, St Jérôme et St Dominique, retable avec prédelle (riche paysage); 626, Sandro Filipepi, à.\i Botticelli (1447-1510), Jeune homme; 2502, Bastiano Mainardi, la Vierge, l'Enfant et St Jean-Baptiste; 2902, école de Ghirlandajo, David et les pains de proposition; 698, Piero di Cosinio (m. vers 1521; élève de 0. Rosselli et professeur de A. del Sarto), la Mort de Procris (beau paysage); 1199, école toscane, la Vierge, l'Enfant, le petit St Jean et des anges; Botticelli: 275, la Vierge et l'Enfant, dans un beau cadre ancien; *915, Mars et Vénus; *1034, la Nativité, avec les Mages à g., les bergers à dr., et sur le devant des moines embrassés par des anges, œuvre mystique avec une curieuse inscription grecque; au-dessus de la porte, 1216 B, Spinello Aretino, fragment de fresque; *690, Andrea del Sarto (1486-1531 ; le plus grand maître de l'école), portrait d'un sculpteur, chef-d'œuvre de clair-obscur ; 809, manière de Michel-Ange, Vierge avec l'Enfant, St Jean-Baptiste et des anges (inachevé); 100, Michel- Ange (1475-1564), Mise au tombeau, œuvre de jeunesse, détrempe sur bois (inachevé); 17, Andrea del Sarto, Ste Famille, œuvre d'atelier; 1694, Fra Bartolomeo (1475-1517), la Vierge et l'Enfant avec St Jean-Baptiste ; *593, Lorenzo di Credi, laVierge et l'Enfant ; 2497, école de Botticelli, la Vierge, l'Enfant et St Jean-Baptiste. H® salle, ÉCOLE TOSCANE DU XV® S. — A g. : 579, école de Taddeo Gaddi (Niccolo di Pietro Gerini?), le Baptême du Christ; Andrea Orcagna (1308-1368): 569, le Couronnement de la Vierge, œuvre d'atelier, anc. tableau d'autel de S. Pietro Maggiore à Florence ; West End. 15. GALERIE NATIONALE. 137 570-578, petites compositions qui faisaient partie du n» Lorenzo précédent; Monaco : 215, 216, groupes de saints; sans n°, Enterrement de San Giovanni Gualberto (prêté); 2862, le saint fondant Tordre de Vallombreuse; 2908, école de Fra Angélico, un Evêque. — 283, Benozzo Gozzoli (1420-1489), la Vierge et l'Enfant entourés èt de d'anges saints; *663, Fra Angélico da Fiesole (1387-1455), le Christ ressuscité, tenant une bannière, entouré de saints, de martyrs, de dominicains, si beaux, dit Vasari, qu'ils semblent réellement des habitants du paradis; 2863, école de Benozzo Gozzoli, la Vierge et l'Enfant, avec des anges; 582, Fra Angélico, Adoration des Mages (œuvre d'atelier); Jac. Landini di Casentino (m. vers 1390): St 580, Jean TEvangéliste enlevé au ciel; 580A, la Trinité et TAnnon- ciation (faisant partie du n» précédent) ; 782, Botticelli, la et Vierge l'Enfant; 1138, Andr. del Castagne (1390-1457), Grucifîment; *592, Botticelli, Adoration des Mages. m® salle (v. le pl.), écoles toscanes du xvi® s — . A Jac. g.: 916, del Sellajo, Vénus et les Amours; 2491, Ridolfo Ghirlandajo (1483-1561; fils du célèbre Domenico Ghirlandajo), portr. de Giro- lamo Benivieni; 1048, école italienne, portr. d'un cardinal; 651, Angelo di Cosimo (dit Bronzino; 1502-1572), Vénus, l'Amour, la Folie et le Temps, allégorie ; 650, Aless. Allori (1537-1607), portrait ; 1323, Bronzino, Pierre de Médicis; 932, école italienne, portrait; 652, Francesco Rossi (De'Salviati), Charité; 1301, école toscane, Savonarole (au revers, son exécution); 1131, Jacopo da Pontormo (1494-1557), Joseph et ses frères; 645, Mariotto Albertinelli {m. 1515), la Vierge et l'Enfant; 704, Bronzino, Cosme I®"", de grand-duc Toscane; *1093, Léonard de Vinci (1452-1519), la Vierge, TEn- faut, St Jean-Baptiste et un ange, belle réplique de la «Vierge aux rochers» du Louvre, acquise en 1880 à la galerie du comte de Suft'olk pour 9000 1. (225000 fr.); 1299, Dom. Ghirlandajo (?), portr. de jeune homme, œuvre d'atelier fortement restaurée; 649, Bronzino (f), portrait d'enfant (sans doute une œuvre de jeunesse); 2490, Dom. Ghirlandajo, Constance de Médicis ; 895, Piero di Cosimo, Guerrier armé; 1150, le Pmdorjno (?), portrait; 2492, Jac. del Sella/jo, la l'ierge et des anges adorant l'Enfant; 1143, Rid. Ghirlandajo, Portement de-croix; 1035, Franciabigio, portr. d'un jeune homme; 21, Cristofano Allori (1577-1621), Marcello portrait; 1194, Venusti (m. vers 1580; imitateur de Michel-Ange), Jésus chassant les vendeurs du temple ; 8, école de Michel-Ange, la Vie est un songe ; 1230, Dom. Ghirlandajo, portrait; 1227, M. Sainte Venusti, Famille (d'après un dessin de Michel-Ange). IV® salle (fermée en 1913), écoles de Milan et de Léonard de Vinci — . A g.: 1077, Ambrogio Borgognone (vers 1455-1523; architecte et peintre de l'école milanaise), la Vierge et l'Enfant, Jésus au jardin des Oliviers et le Portement de croix, triptyque. 138 15. GALERTE NATIONALE. ll'esí Enâ. œuvre de jeunesse; 806, Boccaccio Boccacino (Crémone; m. 1525), Portement de croix ; *923, Andrea da Solario (Milan; m. ai)r. 1515), portr. d'nn sénateur vénitien, dans la manière d'Ant. da Messina; 2511, Giulio Campi(?), portr. d'nn musicien; 1295, Girolamo Gio- míOJíe (Verceil; commenc. du xvi® s.), la Vierge, l'Enfant et des saints; 1438, école milanaise^ Tête de St Jean-Baptiste; 1661, Ambrogio de Prédis (vers 1500): Ange musicien; 1662, même sujet; 1144, Giovanni Antonio Bazzi (le Sodoma, m. 1549; élève de Léonard à Sienne), la Vierge, l'Enfant et des saints ; 700, Bern. Lanini (m. vers 1578), Ste Eamille, avec la Madeleine, St Gré- goire le Grand et St Paul (daté de 1543) ; *734, Solario, portrait daté de 1505; 1665, A. de Prédis, portrait; 2485, Cesare da Sesto, Salomé; 2089, école milanaise (xvi® s.), la Vierge et l'Enfant. — 2088, Bernardino Luini (Milan, vers 1475-1535; élève de Léo- nard de Vinci), le Christ enseignant; 2251, Ambrogio de Prédis, Bonne de Savoie; 1152, Martino Piazza (xvi® s.), St Jean-Baptiste; 219, école lombarde (xvi® s.), le Christ mort; 298, Ambr. Borgo- gnone. Mariage de Ste Catherine d'Alexandrie (à dr., Ste Catherine de Sienne); 779 et plus loin 780, école d'Ambr. Borgognone, por- traits sur soie ayant fait partie d'une bannière; 1201 et plus loin 1200, Macrino d'Alba (vers 1500), Saints ; *728, Beltraffio, la Vierge et l'Enfant; 1465, Gaudenzio Ferrari {m. apr. 1547), Résurrection; 729, Vinc. Foppa (m. 1492), Adoration des Mages; 1149, Marco da Oggionno (m. 1530; élève de Léonard), la Vierge et l'Enfant; 2504, Solario, id. ; 2496, Beltraffio, id. ; 753, Altobello Melone (Crémone; XV® s.), les Disciples d'Emmans; 18, Bern. Luini, Jésus et les docteurs; 1410, Borgognone, la Vierge et l'Enfant; 2673, Beltraffio, Narcisse. On revient sur ses pas pour entrer, au delà de la 2® salle, dans la XXIX® salle, écoi.es dk Ferrake et nu Corrège et quel- ques représentants de l'école académique créée par la suite à Bo- logue, en 1859, par le Carrache. — A g. : 905, Cosimo Tura (Ferrare ; 1420-1495), la Vierge; 1127, Ercole de Robeo'ti (m. 1496), la Cène; 752, Lippo di Dalmasio, la Vierge et l'Enfant; Ercole de Roberti: 2486, Concert; 1411, Adoration des Bergers et Pietà (diptyque); 770, Giovanni Oriolo (Ferrare; m. apr. 1461), portr. de Léonello d'Esté, marquis de Ferrare (m. 1450); 81, Bcnvenuto Tisio (le Garo- falo; m. 1559), Vision de St Augustin; 669, VOrtolano {Giov. Bat- tista Benvenuti, de Ferrare; m. vers 1525), St Sébastien, St Roch et St Démétrius; 597, Fr. Cossa (fin du xv® s.), St Vincent Ferrier; Tura: 772, la Vierge, l'Enfant et des anges; 773, St Jérôme au désert; Benven. Tisio (Garofalo): *671, la Vierge et l'Enfant sur un trône, entourés de saints, tableau d'autel dont le coloris n'a pas le charme des compositions profanes de cet artiste; 170, Ste Famille et saints; 2671, Francesco Francia {Raibolini, primitif bolonais qui fut aussi orfèvre; 1450-1517), Pietà; 640, Dosso Dossi, Ado- West End. 15. GALERTE NATIONALE. 139 ration des Mages; 590, Marco Zoppo (Bologne; in. apr. 1498), le Christ niort, St Jean-Baptiste et Joseph d'Arimathie; 1217, Ercole de' Roherti (ni. 1496), les Israélites recueillant la manne dans le désert; Lud. Mazzolino (1480-1528?): 82, Ste Famille; 641, la Femme adultère; 1495, le Christ et les docteui's de la loi. — Giov. Fr. Barbieri (dit le Guerchin; 1591-1666), Anges pleurant le Christ mort; 48, le Dominiquin {Domenico Zampiet'i; 1581-1641), pay- sage avec figures représentant l'histoire de Tobie et de l'ange; 1234, Dosso Dossi (?), Allégorie; 76, d'après le Corrège, Jésus au jardin des Oliviers (l'original se trouve à Apsley House, p. 225); 160, Pietro Francesco Mola (1612-1668), la Halte; 198, Annibal Car- radie (1560-1609 ; frère cadet de Louis et fondateur avec lui de l'aca- démie de Bologne), Tentation de St Antoine dans le désert; 169, Mazzolino, Ste Famille; 85, le Dominiquin, St Jérôme et l'ange; *1119, Ercole di Giulio Gi'andi (Ferrare; m. 1531), la Vierge sur un trône, avec St Jean-Baptiste et St Guillaume, chef-d'œuvre de l'artiste, où l'on remarque en particulier les ornements du trône; 2487, Francesco Francia, portr. du poète Bartolomeo Bianchini; le Corrège {Antonio Allegri; m. 1534): *23, la Vierge au panier; *10, Mercure instruisant l'Amour en présence de Vénus ou r« Ecole de l'Amour», œuvre de vieillesse et fort endommagée; *15, Ecce homo; 2512, la Madeleine; 2083, Lorenzo Costa (1460-1535; maître du Francia), portr. du Dr Battista Fiera, de Mantoue; le Francia: *179, la Vierge sur un trône et Ste Anne, *180, Pietà, partie supé- rieure du n» 179; ce sont les deux meilleurs tableaux de l'école bolo- naisc primitive qui soient dans la galerie ; 638, le Francia, la Vierge, l'Enfant et deux saints; 642, Benvenuto Tisio, Jésus au jardin des Oliviers; 629, Costa, la Vierge sur un trône, daté de 1505. XXVII® salle, écolk dk Bologne . Dans l'ordre chrono- logique, cette salle viendrait après la viii® salle; elle contient aussi un certain nombre de tableaux français. — Ag. : 172, le Caravage, le Christ et les disciples d'Emmaiis; 935, Salvator Rosa (Naples, peintre de paysages; m. 1673), un Fleuve; ^òí ,Sebast. Ricci, Vénus endormie; 934. Carlo Dolci, la Vierge et l'Enfant; 9, Annibal Carrache (f). Apparition du Christ à St Pierre; 161, G. Poussin, paysage italien. — *6, Claude Lorrain, paysage avec figures représentant David et Saiil dans la cave d'Adullam ; 77, le Dominiquin, Lapidation de St Etienne; 271, GuidoReni {le Guide; m. 1642), Ecce Homo ; 214, le Guide(?), Couronnement de la Vierge ; 196, le Guide, Suzanne et les vieillards; 63, *56, Annibal Carrache, paysages; Le Guide: 193, Loth et ses filles; *191, Jésus enfant embrassant le petit St Jean, œuvre très caractéristique, la meilleure que la galerie possède de cet artiste; 75, le Dominiquin, St Georges terrassant le dragon, dans un paysage; 73, Ercole Grandi, Con- version de St-Paul ; 2107, le Guide, le Couronnement d'épines (prêté) ; *33, le Parmesan {Franc. Mazzola, il Parmigianino; 1503-1540), w 140 15. GALERIE NATIONALE. West End. Vision de St Jérôme; It, Ze Guide, St Jérôme; Aniiihal Carrache: 25, St Jean dans le désert; 94, Bacclnis jouant devant Silène, dans le genre des anciennes fresques; 90, Silène ceuillant des raisins; 1002, école de Ferrare, Bataille; 1206, Salvator Basa, paysage; 88, Amdbal Carrache, Erminie se réfugiant chez les bergers (d'après le Tasse). — Retraversant la 29® salle, puis la 2« et la l'", on entre dans la V® salle, écoles toscane et siennoise (xv®s .). — A g.: 758, P. délia Francesca, portrait ; 227, Botticini, St Jérôme et des saints ; 585, école de Poilajuolo, portr. de femme; 2906, école de Botticelli, la Vierge et l'Enfant; 1126, Botticini, Assomption; 296, Andrea Verrocchio, Vierge adorant l'enfant Jésus; 781, Botticini (f), Tobie et l'ange. — Bern. Fungai: sans n<>, Ste Famille (prêté); plus loin, 1331, la Vierge et l'Enfant avec des anges; Benvenuto da Siena: 909, la Vierge et l'Enfant avec St Pierre et St Nicolas; 2482, la Vierge et l'Enfant; 1456, école italienne (xv®s.), la Vierge, l'Enfant et des anges; Matteo di Giovanni: 1155, Assomption; 1461, St Sébastien; 247, Ecce bomo; 1682, Franc, di Giorgio, Ste Dorothée; 1849, tPac. Pacc7¿Z«7-oZZo, Nativité; 246, Gir. del Pacchia, la Vierge et l'Enfant. VI® salle, ÉCOLE OMBRIENNE. — A g. : P. délia Francesca (vers 1460); 769, St Michel et le dragon; 908, Nativité (endommagé); 1843, Bened. Buonfigli (vers 1420-1496), Adoration des Mages; 249, Lorenzo da San Severino (2® moitié du xv® s.). Mariage de Ste Catherine; 2483, Fiorenzo di Lorenzo, et l'Enfant; 1107, Nice, da Foligno {Alunno; vers 1430-1502), la Passion, triptyque; 1103, Fiorenzo di Lorenzo (vers 1472-1521), la Vierge et des saints, d'un coloris lumineux; 910, attrib. à Signorelli (plutôt Genga da Urhino), Triomphe de la Chasteté, fresque; 702, école ombrienne, la Vierge et l'Enfant; 1104, Giannicola Manni (m. 1544; école du Pérugin), Annonciation; 693, Bernardino Pinturicchio (1454- 1513), Ste Catherine d'Alexandrie; 1441, le Pérugin (Pietro Van- nucci, maître de Raphaël ; 1446-1524), A deration des Bergers, grande fresque; 912-914, le Pinturicchio, Histoire de Grisélidis (d'après le Décaniéron de Boccace, x, 10), œuvres d'atelier; 703, Fiorenzo di Lorenzo (et non le Pinturicchio), la Vierge et l'Enfant; 911, le Pinturicchio, le Retour d'Ulysse; 1032, lo Spagna {Giov. di Pietro; m. apr. 1530), Jésus au jardin des Oliviers; 1812, 691, lo Spagna (f), même sujet, Ecce homo; 2510, école ombrienne, portr. de Raphaël (?); 1133, Luca Signorelli (lAbO-lô'^'ô), Adora- tien de l'Enfant, peut-être une œuvre d'atelier; 2118, Giovanni Francesco da, Rimini (la Vierge et l'Enfant); 751, Giovanni Santi (m. 1494; peintre et poète ombrien, père de Raphaël), la Vierge et l'Enfant; 1847, Luca Signorelli, Couronnement de la Vierge; le Pérugin: 181, la Vierge et l'Enfant; 1431, Baptême du Christ; *288, la Vierge adorant l'Enfant, avec l'archange St Michel à JVest End. 15. QALERIE NATIONALE. 141 (à sa g.), St Raphaël (à dr.) et Tobio, un chef-d'œuvre; 2484, Vin- gegno {Andrea di Luigi; vers 1484), la Vierge et l'Enfant. *213, Raphaël {Sanzio; 1483-1520), le Rêve du chevalier, toile très petite. C'est une œuvre de jeunesse (vers 1498-1509), pleine de sentiment et finement rendue. Deux figures de femme, dit Passavant, personnifiant l'ambition et les joies de la vie apparaissent à un jeune clievalier endormi sous un laurier, lui offrant le choix entre la gloire et le plaisir. **1171, Raphaël, la «Madone degli Ansidei» ou la Vierge et l'Enfaut avec St Jean-Baptiste et St Nicolas de Bari. Ce tableau, peint vers 1506, sous l'influence du Pérugin, pour la chapelle de la famille Ansidei, aux Servites de Perouse, est parfaitement conservé. Il a été acheté en 1885 au duc de Malhorough pour 70000 1. (1750 000 fr.), la plus forte somme qu'aucun musée public ait jusqu'alors payée pour un tableau. *168, Raphaël, Ste Catherine d'Alexandrie, de l'époque où le maître travaillait à Florence (vers 1507) ; 1776, Signorelli, Adoration des Bergers ; *1075, le Pérugin, la Vierge et l'Enfant avec St Jérôme et St François; 1220, Vlngegno, la Vierge et l'Enfant; 2919, Ra- phaël, le Christ montant au Calvaire (faisant partie d'une prèdelle) ; *1128, Signorelli, la Circoncision, composition pleine de mouvement (l'Enfant est défiguré par des repeints); *744, Raphaël, la Vierge, l'Enfant et St Jean-Baptiste (dit «Madone Aldobrandini» ou«Garvagh Madonna»), peint vers 1508, peut-être avec l'aide de ses élèves; 929, d'apr. Raphaël, la Vierge et l'Enfant (copie ancienne de la Madone de Bridgewater, p. 225); 29, Baroccio {Federigo Barocci, 1528- 1612; imitateur du Corrége), Ste Famille, dit «la Madonna del Gatto»; *2069, Raphaël, la Vierge de la Tour ; 2488, Signorelli, Ste Famille ; 1304, école ombrienne, Marcus Curtius (?); inconnu (xv®s.): 646, Ste Catherine; plus loin, 647, Ste Ursule; 27, Raphaël, portr. du pape Jules 11, copie ancienne de celui des Offices à Florence; 2293, Luca Penni, Ste Famille. — 200, Sassoferrato {Giov. Batt.Salvi; 1605-1685), la Vierge en prière; 69, Pietro Franc. Mola, St Jean au désert; *174, CarZo ATaraííi (1625-1713; peintre romain), portr. du cardinal Cerri; 740, Sassoferrato, la Vierge et l'Enfant; 138, Panini (m. 1768; école romaine), Kuiues; 1092, Zaganelli{Bernar- dino da Cotignola; flor, vers 1505-1527), Martyre de St Sébastien; 282, maître ombrien (sans doute Bertucci da Faenza), Glorifica- tiou de la Vierge; Juste de Gand (né vers 1410; flor, à Urbin), attrib. autrefois à Melozzo da Forlî (1438-1494) : 756, la Musique ; plus loin, 755, la Bhétorique; 596, Marco Palmezzano (élève de Melozzo; m. apr. 1537), Mise au tombeau; 1051, Giov. Batt. Bertucci (commenc. du xvi® s.), l'Incrédulité de St Thomas; 665, Piero délia Francesca, Baptême du Christ. Vil® salle, écoles vénitiennes — . A g.: 269, le Giorgione {Giorgio Barbarelli, m. 1510; élève de Giov. Bellini avec le Titien), un Chevalier armé; *1440, Giov. Bellini (vers 1428-1516; 142 J 5. GALERIE NATIONALE. West Énd. le plus célèbre peintre vénitien du xv® s.), St Dominique ; 234, Vin- cenzo Catena (de Trévise; m. 1531 à Venise; élève de Giov. Bellini), Guerriers adorant l'Enfant; 1377, Giov. Gir. Savoldo (Brescia; vers 1480-1528), Adoration des Bergers; 2501, Andrea Previtali (m. 1528), Salvator mundi; 634, Cima da Conegliano (1459-1517; contemporain de Giov. Bellini à Venise), la Vierge et l'Enfant; 1695, école vénitienne, paysage animé de nymphes et de cerfs; 2493, Sebast. del Pionibo (Venise, 1485-1547; imitateur de Michel- Ange), la Fille d'Ilérodiade ; 1476, Andrea Meldolla, dit Seliia- Wîie (1522-1582), JujAter et Sémélé ; 930, 1123, école dit Giorgione, Jardin d'amour, Vénus et Adonis; 1160, Ze Giorgione, Adoration des Mages; 287, Bartolomeo Veneziano (rare; 1''® moitié du xvi®s.), portrait d'homme, d'un coloris vigoureux, daté de 1530; 2494, Ca- riani. Gentilhomme italien. *270, le Titien {Tiziano Vecelli; 1477-1576), «Noli me tangere» ou Jésus ressuscité apparaissant à Ste Marie-Madeleine. C'est nne oeuvre de jeunesse (vers 1512-1513). La beauté et la no- blesse des figures, bien que mondaines, et le caractère du paysage y ré- vêlent l'influence du Giorgione. *4, le Titien, Ste Famille avec un berger adorant, œuvre de jeunesse, vers 1512-1513, d'un coloris brillant et dans la manière adoptée plus tard par son élève Palma le Vieux; 1202, Bonifazio Vet^onese (m. 1540), la Vierge, l'Enfant et des saints; 595, école vénitienne, portrait; *1944, le Titien, prétendu portrait de l'Arioste (acquis en 1904 pour 30000 1., soit 750000 fr.). *35, le T'nien, Bacchus et Ariane, peint, en 1523, j^our le duc Alphonse de Ferrare. «II semble qu'on ne doive jamais oublier ce tableau .... Beaucoup d'harmonie dans les tons de la draperie et de moelleux dans le modelé, de profondeur dans les ombres et de cbalèur dans les chairs; tout est combiné iiour former une composition aux tons les plus vifs, et malgré cet éclat, le corps d'Ariane paraît admirablement beau. La nature n'a jamais été reproduite avec plus de séduetion ou plus d'exubérance que dans chaque partie de ce tableau.» Crowe & Cavalcaselle. 41, Giov. Cariani (?), Meurtre de St Pierre de Vérone; 1309, Bernardino lÂcinio (Venise; flor, de 1524 à 1541), portr. de jeune liomme. Le Titien: 636, portr. d'un poète; *635, la Vierge, l'Enfant, St Jean-Baptiste et Ste Catherine (celle-ci probal)lement le portrait d'une grande dame; 1523); 224, le Denier de César, œuvre d'atelier. 1025, Moretto {Alessandro Bonvicino, 1498-1555; le plus grand peintre de l'école de Brescia), portr. d'un gentilhomme italien (1526). *1, Seb. del Biombo, Résurrection de Lazare, tableau peint à Rome de 1517 à 1519, pour être opposé à la Transfiguration de Raphaël. Lazare est tout à fait dans le style de Michel-Ange. Mais on ne saurait juger de l'importance de cette toile dans son état actuel. — «Le retour à la vie est exprimé dans la figure de Lazare avec la plus grande vérité et eu parfaite conformité avec l'Ecriture. Le suaire, dont l'ombre West End. 15. GALERIE NATIONALE. 143 épaisse retombe sur sa figure, éveille en nous l'idée de la nuit du tom- beau, qui l'enveloppait un instant auparavant, tandis que l'œil ardent qu'il fixe sur le Sauveur nous rappelle, par un contraste nouvelle vie frappant, la qu'il reflète. Cette impression est encore renforcée par l'empressement que Lazare semble mettre à se débarrasser des liens l'étreignent.» qui Waagen. 1041, Paul Véronèse Vision de Ste Hélène; Sehast. del Piomho: 20, l'artiste avec son sceau («piombo»; Sebastian était on effet garde des sceaux du Saint-Siège) et le cardinal Hippolyte de Médicis, portr. peints après 1531; *1450, Ste Famille; 24, portr. d'une dame en Ste Agathe; 277, le Bassau {Jac. da Pmde, 1510- 1592; maître vénitien de la fin de la Renaissance), le Bon Samari- tain; 3, école du Titien, Concert; 34, le Titien, Vénus et Adonis, copie ancienne de l'original de Madrid; 1031, Savoldo, Marie- Madeleine se rendant au sépulcre; 173, le Bassan, portr. d'un gentilhomme; 32, école du Titien, Enlèvement de Ganymède; 1313, le Tintoret {Jacopo Rohusti, de Venise; 1519-1594), Origine de la voie lactée (anc. plafond); *16, le Tintoret, St Georges et le dragon, œuvre de jeunesse; 2094, Giambattista Moroni (portraitiste de Bergame, m. 1578; élève du Moretto), le Chevalier; 623, Girol. da Treviso (1497-1544; imitateur de Raphaël), la Vierge et l'Enfant, le chef-d'œuvre de l'artiste d'après Vasari; *1047, Lorenzo Lotto (1480-1556), tableau de famille; 1845, P. Bordone (Trévise, 1500- 1571; connu pour ses portraits de femmes), la Lumière du monde; *1316, Giambattista Moroni, portr. d'un gentilhomme italien; *297, il Romanino {Girolamo Romani de Brescia, m. 1566; rival du Moretto), Nativité, tableau d'autel à cinq compartiments. — Le Moretto: 2091, Ange; 2092, St Joseph; *625, la Vierge, l'Enfant et des saints; 2090, Ange; 2093, St Jérôme; 931, Paul Veronese {Caliari; 1528-1588), Marie-Madeleine se dépouillant de ses bijoux; 1214, Michèle da Verona, Entrevue de Coriolan avec Volumnie et Véturie; 2096, il Romanino, portrait; Moroni: *1022, un Gentil- homme; 1023, portr. d'une dame; 1024, un Ecclésiastique; *697, portr. d'un tailleur («tagliapanni»), chef-d'œuvre vanté par des poètes contemporains; 228, le Bassan, Jésus chassant les vendeurs du Temple ; 674, Paris Bordone, une Génoise ; *299, Moretto, un Gentilhomme italien; 742, Moroni, portr. d'un juriste; 1105, Lotto, le protonotaire Juliano; 637, P. Daphnis et Chloé; 1052, école milanaise, portr. d'un jeune homme; *748, Girolamo dai Libri (Vérone; 1474-1556), la Vierge, l'Enfant et Ste Anne, d'un coloris clair et harmonieux, précurseur de la manière de Véronèse; 2597, J. Stephan van Calcar, trois gentilshommes vénitiens; 699, Lotto, portr. d'Augustin et de Nicolas délia Torre (1515); Paolo Morando {Cavazzola, 1486-1522; principal peintre de Vérone avant P. Véronèse): *777, la Vierge, l'Enfant, St Jean-Baptiste et des anges, un clief-d'œuvre du «Rajjhaël de Vérone»; *735, St Roch et l'ange; 788, Carlo Crivelli (vers 1468-1493), la Vierge et des saints. 144 15. GALERIE NATIONALE. End. grand tablean d'antel à 13 compartiments, peint en 1476 (provi- soireinent ici); 1409, Cordelle Agît {Andrea Cordegliaghi; élève de Giov. Bellini), Mariage de Ste Catherine; Giov. Bellini: *726, le Christ au mont des Oliviers, œuvre de jeunesse exécntée en 1456 sous l'inñuence de Mantegna qui a peint le même sujet (v. ci-dessous, le n® 1417); *280, la Yierge à la grenade; 2500, Andrea Previtali (m. 1528), la Vierge et l'Enfant; 749, Niccolo Giolfino (Vérone; flor, de 1486 à 1518), portr. de la famille Giusti de Vérone; Gio- vafnni Bellini: 812, Mort de St Pierre de Vérone, œuvre de vieil- lesse; *189, portrait du doge Leon Loredan, admirable de dessin, de coloris et d'expression; 1213, Gentile Bellini (m. 1507), un Mathé- maticien; 750, Lazzaro BastÂani (Venise, m. 1512; maître de Vitt. Carpaccio à qui l'on attribuait autrefois le tableau), le doge Giov. Mocenigo en prière devant la Vierge et l'Enfant; Antonello da Messina (m. apr. 1493): 1418, St Jérôme; *673, Salvator mnndi, daté de 1465 et l'œuvre la plus ancienne que l'on connaisse de cet artiste; 1233, Giov. Bellini, le Sang du Rédempteur; Anta- vello da Afessina: 1166, le Crucifîment, dans un paysage mon- tagneux; ll4l, portr. d'un jeune homme (1474); 808, Giov. Bel- Uni (f), St Pierre Martyr, d'une carnation délicate ; Giov. Bel- Uni: 2901, la Vierge adorant l'Enfant; 1455, Circoncision; 1416, Filippo Mazzola, la Vierge, l'Enfant et des saints; 2499, Marco Basaiti (école vénitienne; vers 1470-1530)j la Vierge et l'Enfant; 599, Giov. Bellini, même sujet; 595, A. Previtali, Moine adorant l'Enfant; 694, Vincenzo Catena, St Jérôme dans sa cellule; *300, Cima da Conegliano, la Vierge et l'Enfant; 1173, école du Gior- gione, sujet inconnu; Cima da Conegliano: 816, l'Incrédulité de St Thomas; 2505, David et Jonathan; 2725, Benedetto Diana, le Christ bénissant. Vni® salle (fermée dans Pété de 1913), école de Padoue. •—■ A g.: 1336, Libérale da Veronal 1451-1536), la Mort de Didon; 1145, Andrea Mantegna (école de Padoue; 1431-1506), Samson et Dalila, grisaille; sur l'arbre, l'inscription: «fœmina diabolo tribus assibus est mala pejor»; 907, Carlo Crivelli (tior. vers 1468-1493), Ste Catherine et Marie-Madeleine; 904, Gregorio Schiavone (dit « l'Esclavon», de Dalmatic ; flor, de 1441 à 1470), la Vierge et l'Enfant. 776, Vittore Pisano da Verona {Pisanello; fondateur de l'école de Vérone, aussi médailleur; m. 1451), St Antoine et St Georges, avec une apparition de la Vierge et de l'Enfant et, dans le cadre, deux médaillons (moulages) de Pisano, représentant, celui du haut, Léonello d'Esté, son patron, et l'autre, l'artiste lui-même. 630, Greg. Schiavone, la Vierge trônant, l'Enfant et des saints, tableau d'autel; *1436, Vitt. ZVsaîio, Vision de St Eustache; Andrea Mantegna: 1417, .Jésus au mont des Oliviers, œuvre de jeunesse, de la Northbrook Gallery (v. ci-dessus, le n» 726, par Bellini); *274, la Vierge, l'Enfant, St Jean-Baptiste et Marie-Madeleine, œuvre anx West End. 15. QALERIE NATIONALE. 145 contours d'une netteté sculpturale; 807, Crivelli, la trône Vierge sur un avec l'Enfant; *902, Mantegna, le Triomphe de ou l'Introduction Scipion du culte de Cj^bèle à liome, avec inscriptions qui rapportent, s'y grisaille en détrempe, achevée en 150G, de avant la peu mort de temps l'artiste, moins importante que les tableaux de Hampton Court (v. p. 348); 1478, GH,ov. Mansueti, symbolique du représentation crucifîment; 668, Crivelli^ le Bienheureux Ferretti. —• Crivelli: 906, la Vierge en prière; *724, la Vierge et l'Enfant avec St Jérôme et St Sébastien ou la Vierge à l'hirondelle (apr. 1490) 788, la ; Vierge et l'Enfant entourés de saints, grand tableau d'autel à treize compartiments (1476); 739, l'Annonciation, daté de 1125, 1486; Mantegna (f), deux figures allégoriques saisons personnifiant les (grisaille) ; 602, Crivelli, le Christ mort porté par des Salle anges. octogonale (fermée en 1913), écoles divkkses — . A g.: 1696, Bellini, la Vierge et l'Enfant, fresque; 2503, Andrea Solaria, Ste Famille; 285, Franc. Morone la et (1474-1529), Vierge l'Enfant; 1165, Moretto da Brescia, la saints Vierge, l'Enfant et des en prière; 736, Franc. Bonsignori (1455-1519), Sénateur vénitien; 1098, Bart. Montagna (m. 1523), la Vierge et l'Enfant; 2495, Cariani, même sujet; 2506, Cima da Conegliano, même Franc. sujet. — 286, Tacconi (Crémone ; m. apr. 1490), la Vierge sur un trône avec l'Enfant, la seule œuvre Libérale signée de ce maître; 1134, da Verana (1451-1535), la Vierge et l'Enfant; Marco Basaiti: *281, St Jérôme lisant; 2498, Jeune Vénitien; Marco Marziale 803, (Vénitien; flor, vers 1492-1507), la Circoncision, en 1500, peint avec de belles têtes (portraits); Cima da Ecce Conegliano: 1310, homo; 1120, St Jérôme; 1466, Lelio Orsi (1511-1586), le Chemin d'Emmatis; 284, Bartol. Vivarini (Venise; 1450-1499), la Vierge, l'Enfant, St Paul et St Jérôme. —■ 768, Antonio Vivarini (m. vers 1470), St Pierre et St Jérôme; 1300, école Vierge et milanaise, la l'Enfant; Alvise Vivarini (fin du xv® s.): 2509, portrait; 2095, l'Homme en noir; 778, Martina da San TJdine, dit da Daniele Pellegrino (Frioul; m. 1547 ; élève de Bellini), la et Vierge, l'Enfant des saints ; 1121, école vénitienne, portr. ; 631, Franc. Bissolo (? ; m. vers 1530), portr.; 1284, Ant. Vivarini, St François et St Marc; 1872, Alv. Vivarini, la Vierge et l'Enfant. — 632, Girolamo da Santaffroce (flor, de 1520 à 1549), Saints; 692, Lodovico da Parma (?; commenc. du xv® s.), tête de moine; Franc. (m. Mantegna apr. 1517; fils d'Andréa): 1106, Résurrection; 1381, les Saintes Femmes au tombeau du Christ; 804, Marco la l'Enfant Marziale, et des Vierge, saints; 639, Franc. Mantegna, Jésus et Marie- Madeleine; 771, Bono da Ferrara (flor, en 1460), St Girol. Jérôme; 633, da Santacroce, Saints. — Au milieu de la salle, sous verre, anc. manuscrits et miniatures (prêts). IX® salle, à côté de la VII®, école vénitienne postékieuue. — A g.: 26, Paul Véronèse (1528-1588), Sacre de St Nicolas, évêque Bœdeker. Londres. 12" édit. 10 146 15. GALERIE NATIONALE. West End. de Myre. Dans les angles, en haut, P. Véronèse, quatre groupes allé- goriques d'un plafond: 1318, l'Infidélité, 1324, le Mépris, 1325, le Respect, 1326, l'Union heureuse. — Pietro Longhi (Venise; 1702- 1762; peintre de tableaux de mœurs vénitiennes): 1100 (sous le n» 1318), Scène de famille et plus loin, 1101, Personnages masqués visitant une ménagerie; Canaletto {Antonio Candie; 1697-1768): 1059, San Pietro di Castelló à Venise; 940, le Palais des doges; 939, la Place St-Marc; *268, Paid Véronèse, l'Adoration des Mages, peint en 1573 pour St-Sylvestre de Venise; 210, Francesco Guardi (1712-1793; peintre d'architecture et paysagiste), la Place St-Marc; 936, Ferd. Bihiena (Bologne; 1657-1743), iine Représentation d'Othello au théâtre Farnèse à Parme; Fr. Guardi: 2523, Vue prise sous une porte; 2099, le Palais des doges; 1334, P. Longhi, la Diseuse de bonne aventure; GHov. Bait. Tiepolo: 2513, la Vierge, l'Enfant et des saints; 1333, Descente de croix; 2524, Fr. Guardi, Tour de Mestre; *294, Paul Véronèse, la Famille de Darius aux pieds d'Alexandre le Grand, chef-d'œuvre réputé de l'artiste, ad- mirahlement conservé, acquis pour 13650 1.; 2101, Sehast. Ricci, Esther devant le trône d'Assuérus; 2100, Tiepolo, Noces de l'em- pereur Frédéric; Fr. Guardi: 2525, laPlace St-Marc; 2098, S.Maria délia Salute,- à Venise; 1192, 1993, Tiepolo, esquisses de tableaux d'autel; 127, Canaletto, la Scuola délia Carita (auj. l'Académie des Beaux-Arts), à Venise. — Canaletto: 937, la Scuola di San Rocco à Venise (les figures par G. B. Tiepolo); 2515, Vue de Venise; 1058, Sur le Cannaregio; 2516, Colonnade à Venise; 163, le Grand Canal; 938, Régates sur le Grand Canal. X® salle, école flamande — . A g.: David Teniers le J. (1610-1690; peintre de genre né à Anvers, élève de A. Brouwer et de Ruhens): 2599, Consultation; 2600, Joueurs de cartes; 242, Joueurs de trictrac; 863, le Mauvais riche en enfer. En outre, le premier tableau d'une belle série de portraits par van Dyck (prêté par lord Lucas). —1895, Jac. Jordaens (1593-1678), portrait. — P. P. Ruhens (Anvers; 1577-1640) : 2598, Diane et Endymion (esquisse); 38,Enlève- ment des Sahines; *852, Ruhens, portr. de Suzanne Fourment, connu souá le nom de «Chapeau de paille», plus exactement «Chapeau de poil», c.-à-d. de feutre, d'un effet de lumière merveilleux et sans doute le mieux réussi des portraits de l'artiste ; 279, les Horreurs de la guerre, esquisse coloriée du tableau du palais Pitti, à Florence ; 853, Triomphe de Silène. — 951, Dav. Teniers le V. (1582-1649; élève de Ruhens et de Elsheimer à Rome), Joueurs de houles ; A. van Dyck (1599-1641 ; élève de Ruhens) : *52, portr. de Corn, van der Geest; *680, la Pêche miraculeuse, d'après Ruhens; *1172, Charles I®^' à cheval (de l'anc. galerie Blenheim ; acheté en 1885 pour 17 500 1.) ; *2127 et plus loin 2144, portr. de Giov. Batt. Cattaneo et de sa femme. — Ruhens: 187, Apothéose de Guillaume le Taciturne, prince d'Orange; *194, le Jugement de Paris; 950, Teniers le V., Causerie; West End. 15. GALERIE NATIONALE. 147 Rubens: 1105, Naissance de Vénus; *66, paysage d'automne, avec vue du château de Steeu, près de Maliues, où habitait l'artiste ; 1017, Joos de Momper (ni. 1635), paysage; 49, vmi Dyck, portrait; sans 11°, Adr. Brouwer (1605-1638), Au cabaret (prêté); 2536, A. van der Neer (Amsterdam; 1603-1677), paysage au clair de lune; 2551, Rieter van den BosscJie, Nettoyage; 157, Rubens, paysage; 2569, Brouwer, Paysans buvant. Au-dessous, *1114-1118, Gonzales Coques, les Cinq sens, porti'aits sous forme d'allégorie. — 861, Teniers le J., paysage; 2130, Jan Siberechts (m. 1703), un Canal; 156, Van Dyck, Chevaux (étude); 853, P. Rubens, Chasse aux lions (esquisse); 949, Teniers le V., paysage; Rubens: 59, le Serpent d'airain ; 67, Ste Famille ; 817, Teniers le J., le Château du peintre à Perck, avec portraits de l'artiste et de sa famille; *1252, Frans Snyders (Anvers, 1579-1657 ; peintre d'animaux et de fruits), Fruits ; *2790, Jan Mabuse {Jan Gossaert; primitif flamand, portraitiste et peintre d'histoire; m. 1541), Adoration des Mages (acquis en 1911, pour 40000 1.; provisoirement ici); 952, Teniers le J., Fête villa- gcoisc, daté de 1643; Jan Both: 209, paysage (figures par Poêlon- burg); 1917, paysage italien. *278, Rubens, le Triomphe de Jules César, copie libre d'après le carton de Mantegna qui est maintenant à Hampton Court (p. 348). «Sa prédilection pour le fantastique et le colossal lui a fait choisir ce sujet, avec des tion vive et teénlédpahants portant des candélahres; mais son imagina- aux nces produire simplement dramatiques ne pouvait se contenter de rc- l'original. Tandis que chez Mantegna une innocente brebis court à côté du premier éléphant, nous lion voyons chez Rubcns un et une tigresse prêts à attaquer leur compagnon^ qui n'est aussi rien moins que bien di.sposé en leur faveur, et se prepare au contraire à riposter. » Waageii. P^. Rubens: 46, la Guerre et la Paix, tableau offert par l'artiste à Charles H*", en 1630; 57, Conversion de St Bavon; 71, Ja7i Both, paysage; 50, A. van Dyck, St Ambroise interdit à Théodore l'entrée de la cathédrale de Milan, copie, avec peu de variantes, d'un tablean de Rnbens qui est à Vienne; 862, Teniers le J., le Mari surpris; *821, Coifies, portraits de famille; Teniers le J.: 155, les Avares; *805, Vieille femme pelant une poire. XI® salle (fermée en 1913), vieille école flamande — . Les petits tableaux de maîtres flamands du xv® s., bien qu'ils ne soient pas de premier ordre pour la plupart ni toujours authentiques, donnent une bonne idée d'ensemble des diverses tendances réa- listes de l'école. — A g.: 1443, Hendrick Steenwyck le J. (do Francfort; 1580-1649; travailla à Anvers et à Londres où il les peignit fonds architectoniqnes des portraits de van Dyck), Intérieur d'église; 713, Jan Mostaert (né en 1474), la Vierge et l'Enfant; Joachim Patinir (m. vers 1524): 717, St Jean à Pathmos; 945, Reli- gieuse; 716, St Christophe portant l'enfant Jésus; 295, Quinten Matsys (1466-1530), Salvator mundi et la vierge Marie, de répliques deux tableaux d'Anvers; 265, école flamande, la Vierge et l'En- 10* 148 15. GALERIE ííATIONALE. West End. fant; 721, J. van Scorel on Schoreel (1495-1562), portrait de femme ; 720, J. van Scorel (?), Repos dans la fuite en Egypte ; 714, C. Engel- hreclitsz (1468-1533), la Mère et l'enfant; 1042, Katharina van Hemessen (portraitiste à la cour d'Espagne ; xvi® s.), portr. d'homme ; 2205, P. Neefs (m. vers 1660), Intérieur d'église ; 1082, Patinir, la Visitation; 2209, école hollandaise (xvi® s.), portr. de U. Strosenius, duc de Eriedland ; 719, Henrilc ou Herri met de Bles (xvi® s.), Marie- Madeleine; école flamande: 1089, la Vierge, l'Enfant et Ste Elisa- beth; 1078, Descente de croix; 715, Patinir, Crucifîment; Gérard David (de Bruges; m. 1524): *1045, le chanoine Bern, de Salviatis, Florentin qui faisait le commerce en Flandre, avec St Martin, St Donatien et St Bernardin de Sienne (volet d'autel) ; *1432, Mariage mystique de Ste Catherine, à g. le donateur à genoux ; 924, P. Neefs, Intérieur d'église; école flamande: 783, Exhumation du corps de St Hubert; 1079, Adoration des Mages; 1085, la Vierge et l'Enfant (triptyque); 718, Henrik met de Bles (?), le Golgatha; Patinir: 1298, paysage dans un beau cadre ancien; 1084, la Fuite en Egypte; 1010, Dirck van Delen (1605-1669; peintre d'architecture, né en Zélande), grand château renaissance avec des figures par A. Pala- niadesz; *944, Marinus de Zeeuw ou van Romerswael (m. vers 1570 ; imitateur de Q,. Matsys), Deux banquiers ; 1689, école flamande. Mari et femme. — 266, Lambert Lombard (de Liège ; 1505-1566), Descente de croix; 655, Barend van Orley (m. 1542), Marie-Made- leine lisant ; 1419, école flamande. Légende de St Gilles ; Jan Ma- buse: *656, portrait d'un homme en noir, une pelisse sur l'épaule; 946, portr. d'homme; 2211, Jacqueline de Bourgogne(?); 1063, 1036, école flamande, portraits; 664, Dierick Bouts (vers 1040-1464), Mise au tombeau; 1083, Albrecht Bouts, Ecce homo; Dierick Bouts : *943, portrait; 2595, la Vierge et l'Enfant; 696, Petrus Cristus (1444-1472), portrait ; 774, D. Bouts, la Vierge trônant avec l'En- fant; 711, Rog. van der Weyden (f). Mater dolorosa; 708, école flamande, la Vierge et l'Enfant; 2593, Petrus Cristus, portrait; *290, Jan van Eyck (fondateur de la vieille école flamande ; m. 1440), portr. d'homme, daté de 1432. *186, J. van Eyck, portr. de Jean Arnolfini et de sa femme, Jeanne de Ohenany (au-dessus du miroir, la signature de l'artiste: Johannes de eyck fuit hic. 1434). «A moins d'avoir considéré longtemps cette peinture, il est impos- sible de se faire une idée de l'art avec lequel elle est exécutée. On dirait que Van Eyck s'est plu à accumuler dans ce petit panneau les diflicultés ou plutôt les impossibilités, pour le plaisir de les vaincre. La perspective linéaire et aérienne est si habilement traitée, la vérité de coloris est si grande, que tout y devient facile et clair, même ce qui se voit dans le miroir, et l'on n'éprouve, au lieu de la fatigue que pour- rait causer tant d'efforts compliqués, que le plaisir et l'admiration. » Reiset. *222, Jan van Eyck, l'Homme à la pelisse (portr. en buste); 657, J. Cornelissen (Amsterdam; m. apr. 1533), Couple hollandais West End. 15. GALERIE NATIONALE. 149 avec ses patrons, St Pierre et St Paul ; école tien du Christ flamande: à la 1280, Vierge Appari- ; *710, un Moine, portr. de vie 712, Roger plein (xv® s.) ; van der Weyden, Ecce Memlinc homo; *686, Hans ou (de Bruges; Memling m. 1494), la Vierge trônant et caractérisée la l'Enfant, œuvre par délicatesse de la et la vivacité coloris; conception du 1132, H. Steenwyclc, Intérieur; école la Vierge et l'Enfant; flamande: *709, 1433, portrait; l'í!, Memling (f), St tiste et St Laurent; 2204, H. Jean-Bap- 1\ Steenwyclc, Intérieur Neefs, même d'église; sujet; 2207, 2163, école 2594, Memling, anversoise, du Marie-Madeleine; portr. duc de Clèves; 1081, école portrait; 2596, Qheerardt David, flamande, St école le comte de Jérôme; Hainaut flamande: 264, avec son patron; la 947, Mort de la portr. d'homme; Vierge; *658, 654, école de Roger van der Marie- Madeleine; école Weyden, flamande: 1086, Apparition du Christ à la après sa résurrection; Vierge, 653, un Couple; 2585, Adr. Ysenhrant 1551), Marie-Madeleine; (m. 2609, R. la Campin (école du xv® Vierge et française l'Enfant. s.), On retraverse la X® salle et pénètre dans la Xn® salle, ÉCOLES HOLLANDAISES. — A : Ruisdael g. Salomon van (m. 1670; oncle de J. van Rnisdael) : Vue d'un 1344, 1439, paysage; iZaZs fleuve; (Harlem; vers trait; 1580-1666): 2528,l'Homme 1251, por- augant; femme 2285,groupe de famille; de ; 2529, la *1021, Dame à l'éventail portr. ; 1327, Jan van paysage d'hiver.— Goyen Jakob (1596-1656), van Ruisdael (Kurlem; 1628-1682): 627, paysage avec cascade; 989, Moulin; 2562, paysage avec château en ruine; 2567, Mer orageuse; 854, Vieux paysage boisé; chêne; 986, Moulin; 988, 2561, Environs de Harlem; chef-d'œuvre; *990, Plaine 987, boisée, un paysage avec des rochers; 2565, Vue d'un 833, Meindert Hobbema{Amsterdam fleuve; ; élève de Ruisdael; paysage boisé; J. van Ruisdael: 1638-1709), 737, paysage avec Cascade; 44, Blanchisserie; cascade; 855, 1390, Environs de Cascade; 2564, Chaumière; Schéveningue; 628, 2563, paysage boisé; AZèert recht; 1605-1691): *797, Cuyp (Dord- portrait, daté de 1649; *822, paysage avec figures; J. van Goyen: 151, Vue d'un fleuve'et plus loin, sage avec figures; A. 137, Cuyp: pay- 960, paysage avec moulins à 961, Bestiaux et vent; 962, personnages; 2547, Berger et Ruisdael, A. troupeau; 746, J. van paysage; Cuyp: *53, paysage avec animaux et sonnages; 1289, même per- sujet; *824, Ruines d'un château lac, dans un vers le soir; 823, paysage avec rivière et sage; 1683, Cheval troupeau; 2545, (étude); pay- 2548, Cheval M. Ruines gris; Hobbema: du 831, château de Brodcrode; 1479, H. Avercamp, Scène de patinage. — Hobbema: *830, Allée avec une vue de *995, Eorêt, bel eiiet de Middelharnis; clair-obscur; 685, paysage; 2570, Cabane en forêt; *832, paysage avec deux moulins, d'été; par une belle * 2571, Sentier journée sous bois; 955, Cornelis van (d'Utrecht; imitateur des Italiens Poelenburg à Rome, 1586-1667), Ruines et 150 15. GALERIE NATIONALE. West End. baigneuses; 1346, H. Avercamp: paysage d'hiver; 2577, J. van Goyen, marine; *849, Paicl Potter (LaHaye; 1625-1654), paysage avec troupeau. Dans la petite salle XIII (i'erniée en 1913), où l'on entre à g., par le corridor entre les xii'= et xiv® salles: à g., Gérard Ter Porch ou Terburg (Deventer, 1617-1681; le plus célèbre peintre hollandais pour les tableaux de genre) : *864, la Leçon de guitare; 1399, portr. d'un lioinuie de qualité; *896, la Paix de "Westphalie (15 mai, 1648), avec portraits des plénipotentiaires, un chef-d'œuvre de l'artiste; 2592, Willem K. Heda (m. vers 1680), Nature morte; J. Ochtervelt (m. av. 1710): Dame à sa toilette; 2143, Dame à son clavecin; Jan Vermeer van Delft (1632-1675): 1383, Jeune dame à son clavecin; 2568, même sujet. Dans le corridor (sombre): 2580, J. van Goyen, Rivière; 2542, A. van Ostade, les Fiancés; 2546, Ouyp, Dame et enfant dans un paysage; 289, Gerrit Lundens (Amsterdam; 1622-1677), Départ d'une compagnie des arquebusiers d'Amsterdam, petite copie modifiée de la célèbre «Ronde de nuit» du musée de l'Etat à Amsterdam. XIV« salle, surtout des œuvres de Rembrandt (Harmensz van Ryn, Amsterdam; 1606-1669). — A g.: 1400, Rembrandt, le Christ devant Pilate (grisaille) ; 2579, J. van Goyen, paysage d'hiver; 2864, lÂevens, portrait d'homme; 1937, Part, van der Helst (de Harlem, vers 1612-1670; l'un des meilleurs portraitistes hollandais), portrait d'une dame; 1137, Jac. van Oost (m. 1671), portr. d'un enfant; Rembrandt: 43, Descente de croix; 2538, Diane au bain; *1248, Part, van der Helst, portr. d'une jeune fille (daté de 1645); 974, Phil, de Koninck (élève de Rembrandt, m. 1688), paysage montueux avec vue de l'Escaut et de la cathédrale d'Anvers; 850, Rembrandt, portrait. *672, Rembrandt, portrait de l'artiste, daté de 1640. «Si Rembrandt a souvent eu la fantaisie de se représenter dans des costumes plus ou moins excentriques, il s'est plu ici à se montrer en homme posé et important . . . C'est un portrait de la plus grande dis- tinction, dans le dessin et le ton.» C. Vosmaer («Rembrandt»). Rembrandt: 2539, l'Homme à la casquette; *775, Vieille femme (daté de 1634); *836. Phil, de Koninck, paysage, avec figures par A. van de Velde; 1423, J. van Ravesteyn (1572-1657), portrait d'une dame; G. Schalcken (élève de Gér. Dou; m. 1706): 997, Vieille femme; 998, Duo. *45, Rembrandt, la Femme adultère, daté de 1644. «L'ordonnance de la Femme adultère est admirable . . . Une lumière sourde, une lueur qui n'a pas de nom, comme dit M. Cli. Blanc, éclaire et enveloppe le tout dans une harmonie mystérieuse. La magie du clair- obscur seconde admirablement l'idée Le groupe principal est éclairé ... par une lumière qui entre à gauche, unpen d'en haut; elle frise les têtes des apôtres et la partie supérieure de la figure de Jésus, dont le costume est jaunâtre, inonde la femme vêtue d'une robe jaune, puis, derrière elle. West End. 15. GALERIE NATIONALE. 151 éclaire le contour du personnage au turban et le visage du à côté de lui, et enfin va s'amoilissant prêtre sur le pavé du savante relie entre temple. Une elles les dégradation parties éclairées, dont la note la se trouve dans le vêtement plus haute jaune de la l'escalier femme, dans les sur et dans les lueurs groupes dorées de l'autel. Tout le fond est dans de chaudes noyé pénombres. » Vosmaer. Rembrandt : 51, Marchand Juif (vers 1650); *47, Adoration des Bergers (1646); Gérard Dou (Leyde; 1613-1675): 192, portr. de l'artiste; 968, portr. de la femme du peintre. — 845, Netscher Caspar (1639-1684; élève de Ter Borch, à la Haye), Dame à son rouet, d'une grande finesse d'exécution (v. ci-dessous, n" 840) ; G. 999, Schalken, Effet de lumière; Rembrandt: *54, Eemme au bain (1654); *1674, portr. d'un homme âgé (v. ci-dessous, n" 1675); 72, paysage (Tobie et l'ange) ; 840, Frans van Mieris (m. 1681), Dame donnant à manger à un perroquet (v. ci-dessus, n» 845) ; 1415, G. Dou, portr. de femme; 190, Rembrandt, un Rabbin; 732. A. van der Neer (Amsterdam ; 1603-1677), un Canal, l'un des rares tableaux de l'artiste représentant une scène de jour et dans cette dimension; *221, Rembrandt, portr. de l'artiste à un âge avancé; 152, Van der Neer, le Soir, paysage avec figures par Cuyp dont le nom se trouve sur le seau. *243, Rembrandt, portrait d'homme, daté de 1659. «Ce tableau, de couleur foncéej est de ceux que Rembrandt voulait être vus on forte lumière ... Le fouillé visage est fortement mais très et comme ciselé empâté, par le pinceau, la barbe et la moustache sont obtenus grises au moyen de couleurs qui tirent sur le vert. Le est plein de vie, surtout dans visage les yeux foncés.» Vosmaer. 841, Willem van Mieris (m. 1747), le Chat (1713); 969, A. van der Neer, En hiver; Rembrandt : 166, un Capucin; *1675, portr. d'une vieille dame (vers 1662), provenant de la collection de lord Sautnarez, et acquis en 1899, avec le n" 1674 (v. ci-dessus), de la même collection, pour 15050 1.; 237, portr. de la femme de l'artiste, œuvre de vieillesse, datée de 1666 ; *825, G. Dou, la Marchande de d'une gibier, finesse merveilleuse; 239, A. van der Neer, Clair de lune. XVe salle, écoles hollandaises — . A g. : 1848, Abraham Ragidneau (1623-apr. 1681), portrait; *848, Izaclc van Ostade (1621-1649; paysagiste et peintre de genre, élève de son frère Adriaen), un Canal en hiver; *846, Adriaen van Ostade (Harlem, 1610-1685; élève de Frans Hais), l'Alchimiste; Jan Wynants (m. vers 1680): 971,884, 972,883, paysages ; 965, 964, Jan van de Cappelle (xvii® s. ; peintre de marines, d'Amsterdam, influencé par Rembrandt), pay- sages; 982, Adriaen van de Velde (1635-1672; frère de Willem et élève de Wynants à Harlem), paysage; 973, Philips Wouwerman (Harlem; 1619-1668), Banc de sable dans une rivière; 1012, Matth. Merian (né à Bâle en 1621, m. 1687; portraitiste à à Nuremberg et Francfort), portr. d'homme; J. van Ostade: 2544, la Charrette; *963, Rivière gelée, chef-d'œuvre de coloris et d'effet de lumière; 2590, Gabriel Metsih (Amsterdam; 1630-1667), Vieille femme à la 152 15. GALERIE NATIONALE. West End. fenêtre; 881, P. Wouwerman, Homme ramassant du bois; 2550, Quiringli van Brekelenlcam (m. 1668), Vieille femme endormie; 1168, W. van der Vliet (Delft; m. 1642), portr. d'un jésuite; 2552, Pieter de Hooch (1638-1677), Intérieur; *839, G. Metsu, la Leçon de musique; *153, Nicolaes Maes ou Maas (1632-1693; peintre de genre à Dordrecht, élève de Rembrandt), le Berceau; 1481, Corn. P. Bega (1620-1664), le Philosophe; *757, école de Remhraiidt, «Laissez venir à moi les petits enfants»; 679, F. Bol, portr. d'un astronome (?) ; *844, C. Netscher, Leçon maternelle ; *159, N. Maes, Maîtresse de maison hollandaise (daté de 1655); *838, G. Metsn, Duo; *1247, Maes, Joueurs de cartes; 1700, école hollandaise (xvii® s.), portrait; Paul Potte7' (la Haye; 1625-1654): 2583, Trou- peau à l'abreuvoir; 1009, le Vieux cheval blanc; 970, G. Metsu, l'Hôtesse endormie; N. Maes: *207, la Paresseuse (daté de 1655); 1277, portrait; *826, Karel du Jardin (1622-1678), Bergers et trou- peaux au repos; 880, P. Wouwerman, Sur le rivage, sans doute la dernière œuvre du peintre; 872, Willem van de Velde le J. (1633- 1707), marine; 1004, Nicolas Berchem (1620-1683), paysage italien ; 966, van de Cappelle, Vue d'un fleuve; *869, A. van de Yelde, paysage d'hiver; 827, K. du Jardin, Passage d'une rivière (daté de 1657) ; *873, W. van de Yelde le J., la Côte de Schéveningue, avec personnages par A. van de Yelde; 2581, N. Maes, portrait; *794, Pieter de Hooch, Cour d'une maison hollandaise. — 1320, C. Janssens (né à Amsterdam vers 1594; peignit surtout en An- gleterre), Aglonius Voon; *834, P. de Hooch, Intérieur hollandais, où la lumière est traitée de main de maître; 818, L. Balchuisen (1631-1708), Côtes; 870, W. van de Yelde, marine; 867, A. van de Yelde, Ferme; 956, Jan Both (Utrecht; m. 1652; peintre de pay- sages italiens dans la manière de Claude Lorrain), paysage italien; W. van de Yelde: 978, Sur le fleuve; 876, Tempête; 871, Calme plat; *879, P. Wouwerman, une Ecurie, tableau d'une grande finesse; 1321, Comi. Janssens, portrait; *835, P. de Hooch, Cour de maison hollandaise (1658) ; 2533, Wynants, paysage ; 2588, van de Cappelle, Voilier hollandais; P. Saenredam: 1896, Intérieur d'église; 2531, l'Eglise de Harlem ; 1420, G. A. Berclclieyde (Harlem ; 1638-1698), Vue prise de Harlem ; 957, Jan Both, paysage ; 865, van de Capptelle, Côtes; 2554, P. Wouwerman, le Ferrage; 1053, Emanuel de Witte (Amsterdam; 1607-1692), Intérieur d'église; 2922, maître de Delft (vers 1520), la Montée au Calvaire, le Crucifîment et la Descente de croix; 820, Nie. Berchem (1620-1683), paysage avec des ruines; 1061, Egbert van der Poel (Delft; m. 1664), Delft après l'explo- sion de 1654; 980, W. van de Yelde le J., Vaisseaux hollandais tirant une salve; 1007, Jan Wils (m. av. 1670), paysage; 1451, G. A. Berclclieyde, Intérieur d'église; Jan van der Heyde (peintre d'architecture et paysagiste à Amsterdam ; 1637-1712): 992, Edifices de style gothique et de style classique; 866, une Rue de Cologne (?), West End. 15. GALERIE NATIONALE. 153 avec figures de A. van de Velde; 994, une Rue; 2587, van de Cap- pelle, Calme plat; 253Q, C. Janssens, portrait; *878, Pli. Wouwer- man, la Belle laitière; Jan Steen (m. 1679): 1421, Scène sur une terrasse; 2558, le Bénédicité; 2559, Repas d'huîtres; 2557, les Ear- ceurs; 829, Jan Hackaert (Amsterdam; xvii® s.). Chasse au cerf; 967, van de Cappelle, marine; Jan Steen: *856, le Professeur de musique (œuvre de jeunesse, d'une grande finesse); 2560, les Joueurs de quilles; 2556, le Revendeur; 1680, école hollandaise (xvii®s,; K. du Jardin?), portrait d'homme; *847, J. van Ostade, Scène villageoise en Hollande; 2540, A. van Ostade, Intérieur villageois. XVH salle (fermée en 1913), écoue allemande — . A g.: maître de lÂeshorn (vers 1465): 254, Saints; *256, l'Annonciation; 259, tête du Christ; 257, maître de lÂeshorn (?), Marie se rendant au temple et la Présentation; 2606, école flamande du XVJ" s., la Yierge trônant; école flamande (d'apr. Schongauer), Mise au tom- beau; école allemande (xv® ou xvi®s.): 1087, Dérision du Christ; 1088, Crucifîment (avec panneaux latéraux); 1049, école westpha- lienne(?), Crucifîment; 687, maître Guillaume de Cologne {xiw^ s.), Ste Véronique; 706, maître de la Passion de Jyyversherg (Cologne; XV® s.), la Présentation; 260, maître de lÂeshorn, Saints; 705, maître Stephan (?; m. 1451), Saints; 1424, A. Elsheimer (1578- 1620), Tobie et l'ange; 707, école allem. du xv" s.. Deux saints. — 1427, Hans Baldung Grien (m. 1545), Pietà; 262, école du maître de lÂeshorn, Crucifîment; 722, école allem. (xv® ou xvi® s.), por- trait; 1243, C. W. Heimhach (1613-1678), portrait; 1925, Lucas Cranach{14:12-\òh^), portrait; 1014, Elsheimer, Martyre deStLau- rent; 195, école allem. (xv® ou xvi® s.), portr. d'un professeur de médecine; 1232, H. Aldegrever (de Soest; m. apr. 1555), portrait; 245, Hans Baldung Grien, un Sénateur (avec le monogramme faux d'Alb. Durer); 2606, Bart. Bruyn (vers 1524-1555), portr. du Dr Euschius, le botaniste; 184, Nie. Lucidel (vers 1527-1590; né dans le Hainaut, portraitiste à Nuremberg), portr. d'une jeune dame aile- mande; 1938, AJh. Dürer (1471-1528), portr. du père de l'artiste (copie); 2603, maître de la Mort de la Vierge (Cologne; commenc. du xvi® s.), la Vierge, l'Enfant et le Donateur; 291, Lucas Cranach, Jeune femme; maître de Werden: 252, Conversion do St Hubert; 250, 251, Saints; 253, Messe de St Hubert. XVII® salle, ÉCOLE ESPAGNOLE. — A g. : 1129, Vclazqucz, Philippe IV; 235, VEspagnolet {J. Rihera; 1588-1656), le Christ mort; *1457, Dom. Theotocópouli, dit el Greco (1548-1625), les Vendeurs chassés du temple; Zurharan (m. 1662): 1930. portrait; 230, un Franciscain; Murillo [Bartolomé Esteban; 1617-1682): *176, St Jean-Baptiste avec l'agneau; sans n", Ste Famille; Deux moines (prêté). — *197, Velazquez, Philippe IV à la chasse au sanglier. — *232, Zurharan (Pacheco?), Adoration des Bergers, œuvre de jeunesse, attribuée autrefois à Velazquez; 1291, J-uan de 154 15. GALERIE NATIONALE. West End. Valdès Leal (1630-1C91), Assomption; 1122, TheotocópouU, un Cardinal; Velazquez: *2057, Vénus au miroir, tableau dit aussi «Rokeby-Venus», acquis en 1906 pour 450001.; *745, Philippe IV; 1434, Velazquez (f), Fiançailles (inachevé); 2930, Franc. Ribalta (m. 1628), Portement de croix ; *744, école napolitaine (etnonVelaz- quez), le Corps d'un guerrier, dit «le Corps de Roland»; Velazquez: *1148, le Christ à la colonne ; *1315, portr. de l'amiral Pulido-Pareja. De la salle XVII, on passe dans le vestibule E. (p. 135). En face, le vestibule G. (p. 134), avec l'entrée des salles des écoles anglaises (xx-xxv). Dans le corridor: 321, Th. Stothard (1755-1834), la Débauche (Marc Antoine et Cléopâtre); 119, G. H. Beaumont, paysage; 1844, J. Thornhill (1676-1734), Scène de la vie de St François. XX*' salle, école anglaise. — A g.; *1314, Hans Holbein le J. (1497-1543; vécut en Angleterre de 1526 à 1528 et de 1532 jusqu'à sa mort), les Ambassadeurs. Jean de Dinteville, ambassadeur de France à Londres, est à g., et Georges de Selve, évêqne de Lavanr, à dr. D'après W. E. Dickes, ce ta- bleau est relatif an traité de Nuremberg, en 1532, et les personnages représentés sont Otlion-Heuri et Philippe, comtes palatins du Rhin. Cette toile et les n"» 1315 (v. ci-dessus) et 1316 (p. 143) ont été achetés à lord Radnor, en 1890, pour 55000 livres. Sans n», A. van Dyclc, portrait (prêté) ; 1231, sir Anthony More, portrait; 1094, attr. à sir A. More, portrait; Lucas de Heere (école flamande), portr. d'une dame (prêté) ; 1496, John Bettes (peintre de portraits; m. 1573), portrait; *2475, Hans Holbein le J., portr. de Christine, princesse de Danemark et veuve du duc Fr. Sforza de Milan ; maîtres inconnus (école anglaise): 1652, portr. d'une dame; 2878, id.; sans n", sir Peter Lely, portr. de Mr. Simon Patrick (prêté); 1491, Allan Ramsay (fils du poète; 1713-1784), portrait; 1076, maître inconnu (xvm® s.), portrait; *1374, William Hogarth (1697-1764; peintre de moeurs qui flétrit les vices de son temps), les Domestiques du peintre; *1249, Will. Dobson (1610-1646), En- dymion Porter, chambellan de Charles I®''; Hogarth: 2437, Scène tirée du «Beggars' Opera»; 1162, la Marchande de crevettes. — Hogarth: 1935, portr. de l'acteur Quin; 1464, la Porte de Calais; 2736, portr. de l'évêque Hoadley; *1161, Miss Fenton dans le rôle de Polly Peachum de «Beggars' Opera»; 112, portr. de l'artiste; 113-118, Mariage à la mode, six scènes de la fin tragique du mariage d'intérêt d'un aristocrate (Hogarth ne reçut en 1750 que 126 1. pour cette suite qui monta à 1381 1. à la vente de 1794); *1046, Sigis- monde pleurant sur le cœur de Guiscard ; 1663, portr. des sœurs de l'artiste; Hoare, portr. du duc de Grafton (prêté). XXI® salle, école anglaise (suite). ■— A g. : 26i5, John Crome, dit Crome le Vieux (de Norwich, m. 1821; célèbre paysagiste), lœver de lune à l'embouchure de 1'Jar ; 1475, Ch. Broolcing (m. 1759), Calme plat; 897, Crome, Vue des environs de Chapelfields, Norwich ; Thorn. Gainsborough (1727-1788; le plus grand portraitiste anglais West End. 15. GALERIE NATIONALE. 155 avec Reynolds et paysagiste): 1488, Paysans avec des ânes; 925, paysage; 308, Musidora; *109, l'Abrenvoir; sur chevalet, 2921, paysage classique (eau-forte); 309, l'Abreuvoir; 689, Crome, Mouse- bold Heath; Gamsborough: 1283, paysage; 1174, l'Abreuvoir. —• 1111, J. S. Cotmaii (1782-1842), un Eleuve; Crome: 1831, le Pont de Rrathey, Cumberland; 1037, une Ardoisière; 2644, une Lande; 1467, R. H. Lancaster (m. 1853), paysage avec vue d'Oxford; 1070, Stothard, Amours se préparant à la chasse; *311, Gainsborough, Jeunes paysans; *926, Crome, Moulin à vent; 2463, J. B. Crome (fils de Crome le Vieux; m. 1842), Clair de lune; 1064, Rich. Wilson (1713-1782), un Fleuve. —• *2638, Gainsborough, Miss Elizabeth Singleton; 1071, R. Wilson, un Fleuve; 2674, Crome, le Chêne de Poringland; 1271, Gainsborough, portrait; 267, Wilson, paysage; 1163, Stothard, le Pèlerinage à Canterbury, d'après Chaucer; 1039, 1306, Thom. Barker, paysages; Stothard: 2219, Paix sur la terre ; 1830, Personnages de Shakespeare; 1175, James Ward (m. 1859), Regent's Park en 1807. XXII® salle. Collection excellente de tableaux de William Turner (1775-1851). Une collection plus abondante des œuvres de cet artiste se trouve à la Galerie Tate (p. 203-204). — A g.. Turner: 2680, les Ponts de Walton (esquisse); 483, Londres vu de Green- wich; 2681, Walton Reach; *476, Naufrage; *497, Jeune fille avec un chien, traversant un ruisseau; 481, Equipage retrouvant une ancre à Spithead; 2882, Marine; *492, Matinée d'hiver; 2881, Ma- rine. — 1993, Régates dans le Soient; 560, le Canal de Chichester (inachevé); 2000, le Port de Cowes; *538, Pluie, vapeur et vitesse (Great Western Railway); 516, Pèlerinage de Childe Harold (Italie); 536, Rateaux de pêche remorquant un navire désemparé; 534, 535, Vues de Venise; *1981, le Château de Norham au lever du soleil. Dans le corridor menant à la XXIV® salle: 1658, George Lam- bert, paysage; 1906, George Romney (rival de Reynolds et de Gainsborough), portrait; 316, P. J. de Loutherbourg (m. 1812), Lac eu Cumberland; 1274, John Constable (1776-1837; fondateur de l'école moderne du paysage), la Ferme du pasteur (v. p. 156, n® 1823). — La petite salle (XXIII) était fermée en 1913. XXIV® salle, école anglaise (suite). — A g.: 409, Edwin Landseer (1802-1873), King-charles ; 2208, Patrick Nasmyth (1796-1831), un Etang; 1654, G. F. Watts (1817-1904), portr. de Russell Gurney, anc. syndic de Londres; 1497, G. Morland (1763- 1804), Chasse aux lapins; 2648, Henry Raeburn (1756-1823), por- trait; David Wilkie (m. 1841; premier peintre de genre anglais): 122, Fête villageoise; *99, Ménétrier aveugle; G. Morland: 2640, Vacher et vachère; *1030, Intérieur d'écurie; 2056, Diseuse de bonne aventure; 1351, Porte d'auberge; 2870, Henry Walton (m. 1813), Femme plumant une dinde; *1273, Constable, Flatford Mill; 2877, John Opie (1761-1807), portr. de Mrs. Reynolds; Constable: 1275, 156 lo. GALERIE NATIONALE. TTesí End. 2653, 2649, 1066, 2658, paysages; *130, Champ de blé; 1818, 1821, paysages; 2639, G. Morland, Devant Tauberge. Constable: *1207, Char de foin; 1815,1816,1246, paysages; 327, Ferme dans la vallée; 1065, 1822, 2657, paysages; 1823, la Ferme du pasteur (v. p. 155, no 1274); 2652, paysage; 1272, le Cénotaphe de Jos. Reynolds au parc de Coleorton; 1820, paysage. David Cox: 2667, 2665, 2666, 2668, paysages; 340, A. Callcott (1779-1844), Paysans hollandais revenant du marché; 2656, Constable, marine; *1666, sir John Millais (1829-1896), portr. de Gladstone. — 1941, Millais, portr. de sir Henry Thompson; 2664, JR.. Bonington, paysage normand; 346, Callcott, Entrée de Pise du côté de Livourne; 2642, John Cro7?îe, Brise; 1813, 2659, Constable, paysages; *1242, Alex. Nas- myth (Edimbourg, 1758-1840; paysagiste, fondateur de l'école écos- saise), Stirling Castle; 603, Landseer, Limier endormi (fut peint en quatre jours); 1158, J. Ward, le Château de Harlech. XXV® salle, écone anglaise (fin). —^ A g. : Jos. Reynolds (1723-1792; portraitiste célèbre et critique d'art, fondateur de l'Aca- démie Royale): 307, l'Age de l'innocence; 889, portr. de l'auteur; 1224, Th. Hudson (m.1779), portr. du peintre Scott; Reynolds: 887, portr. du Dr Johnson; 162, Samuel enfant; 107, le Lord exilé; 1924, Mme Hai'tley et son enfant; 305, portrait; *1259, Anne, comtesse d'Albemarle; 681, portrait; *754, portraits. — 108, RichardWilson, Ruines de la villa de Mécène. — Reynolds: 886, portr. de l'amiral Keppel; 306, portr. de l'artiste; 892, Robinetta ou la Jeune fille au rouge-gorge («robin»); 79, les Grâces ornant un terme de l'Hymen (groupe de portraits) ; *890, George IV encore prince de Galles ; 891, portr. de dame; 111, portr. de lord Heathfield, défenseur de Gibraltar en 1779-1783. — 110, R. Wilson, paysage avec figures (la mort des enfants de Niobé); 2077, Reynolds, lady Cockburn et ses enfants; 684, Gainsborough, le Dr Ralph Schomberg; Reynolds: 885, le Serpent sous l'herbe ; 182, têtes d'anges ; 1480, Gilbert Stuart (1755-1828), portr. du peintre; 1667, Romney, portrait; Gains- borough: *760, Orpin, sacristain de Bradford; 1482, la Fille du peintre; 2637, portr. de W. Blackstone; *789, portr. de famille; 1044, portrait; 678, étude de portrait; *683, portr. de Mrs. Siddons; Romney: 2280, William Pitt le J.; *1396, Mr. et Mrs. W. Lindow; *1068, la Fille du pasteur; 1840, Reynolds, portr. de George, troi- siènie duc de Marlborough, et de sa famille; 1811, Gainsborough, la Fille du peintre ; Romney: *312, lady Hamilton en bacchante; 1668, lady Hamilton (esquisse) ; *80, Gainsborough,\oiiure de maraîclier ; 893, Thom. Z/a^^;rence (1769-1830), la princesse deLieven ; 1820, John Opie (1761-1807), portr. de l'artiste; Romney, la comtesse de Mans- field (prêté) ; 1408, Opie, portrait ; Romney : 1669, lady Craven ; 1651, portrait. — Lawrence: 922, Enfant avec un chevreau; 188, Mrs. Siddons ; 1307, portrait ; 1208, Opie, portrait : Jjatorence: 142, portr. de l'acteur Kemble; 785, Mrs. Siddons; 1167, Opie, portrait; 1146, West End. 15. GALERIE NATIONALE. 157 Eaeburn, portrait; 1413, Latvrenoe,-portrait; 900, (1759-1810), la comtesse JohnHoppner d'Oxford; 2917, maître inconnu du xviii® s.), (íin portrait; *129, Lawrence, J. J. Francis Cotes Angerstein; 1943, 1281, (m. 1770), portraits; 1837, Dans le Raeburn, corridor poidrait. menant a la XXVI® salle : Deux 1483, chiens; 2646, Gainsborough, 2647, Wilson, paysages; d'homme. 106, Reynolds, tête XXVI® salle, VIEILLE ÉCOLE EKANÇAisE. — Cette Salle con- tient aussi deux paysages de Turner (p. 155), à la condition légués par l'auteur qu'on les placerait près de deux tableaux de Cl. Lor- rain (no^ 12 et 14). Claude Lorrain {Claude dont il Gellée; ici de 1600-1682), y a nombreux tableaux, se surtout dans l'emploi de la distingua perspective aérienne et dans les effets de il vécut à Rome lumière; en même temps que Salvator Rosa et les deux Poussin. Nicolas Poussin que (1594-1665), peintre de giste genre et célèbre, était le paysa- beau-frère de Gaspar Poussin Dughet; 1613-1675), {Gaspar imitateur de Cl. Lorrain. A g., Claude Lorrain: 1018, paysage classique daté de 2, la Réconciliation 1673; de Céphale et de Procris. *14, Claude Lorrain, l'Embarquement de la reine de où les reflets de la Saba, lumière matinale sur les eaux et les éditices sont merveilleux; Turner: *479, Lever de soleil dans le Fondation brouillard; de 498, Carthage par Didon; *12, Cl. d'Isaac Lorrain, le avec Rébecca Mariage (1648), paysage admirable pour la de l'atmosphère transparence et rappelant le célèbre tableau du Doria à Rome, nommé palais «le Moulin». 2081, Hyacinthe Rigaud (1659-1743; règnes de portraitiste sous les Louis XIV et de Louis XV), Lulli et les musiciens ses collègues à la cour de France; 236, C.-J. Vernet (1714-1789; père d'Hor. Vernet), le grand- Château St-Ange, à Rome. — 19, Cl. Lor- rain, paysage avec Narcisse et Echo; N. Poussin: 42, 165, la Peste Bacchanale; parmi les Philistins d'Asdod; 65, Céphale et 39, l'Education Aurore; de Bacchus; 1159, G. N. Poussin: Poussin,Yooatioo. d'Abraham; *62, Bacchanale, imitation des bas-reliefs la meilleure antiques, œuvre de l'artiste que possède le musée; 40, avec Phocion; paysage *31, G. Cl. Poussin, paysage avec Abraham et Lo^'rain: Isaac; *30, Embarquement de Ste Ursule; 5, Port au coucher du soleil. — On retraverse la XXA^'II® salle et pénètre dans la XXVIII® salle. Ecole française moderne et bons représentants de I' quelques école hollandaise moderne — . A Greuze g. : 206, Jean (1725-1805), tête de jeune fllle; 1258, J.-B.-S. Chardin (m. 1779), nature morte, 2620, J.-H. Fragonard (1732-1823), l'Heu- reuse mère ; 2897, Antoine Watteau (1684-1721), la Gamme d'amour 1664, Chardin, la ; Fontaine; 1020, Greuze, Jeune fille à la 2129, Gabriel de pomme; 8aint-Aubin (1724-1780), Leçon 101-104, Nicolas d'escrime; Lancret (peintre de fêtes galantes; 1690-1743), m 159 16. Galerie nationale de Portraits. I La ^Galerie nationale de Portraits (National Portrait Gallery ; pl. R. 26, II), à côté et au N.-E. de la Galerie Nationale, ' a été construite de 1890 à 1895, sur les plans à'Ewan Christian. C'est bel \ un édifice, dans le style de la Renaissance ' orné à l'extérieur italienne, et de bustes et d'autres sculptures. Les frais de I construction (96000 1.) ont été supportés eu M. W. H. Alexander. majeure partie par : La collection, fondée par acte du Parlement en 1856, maintenant comprend env. 1600 portraits d'illustrations anglaises. En raison du manque de place on a dû donner deux des salles étages au bâtiment; il y a trop petites et assez mal éclairées. Les portraits ont été disposés autant que possible dans l'ordre commence au 2® chronologique, qui étage (à jour d'en haut) où l'on se rendra donc tout d'abord. Dans les autres étages, un certain nombre d'œuvres sont classées par groupes. Les dessins sont dans les XXVIIP et XXIX® salles; les miniatures, dans la XXXIX®; les au rez-de-chaussée. sculptures, L'entrée est à l'E., en face de St., Martin's Place. M. C. J. Holmes. Directeur, Pour la visite, v. p. 60. illustré de Catalogue (1909; cat. 1912), 6 d. Au point de vue avtisticpie, les meilleurs premiers portraits sont ceux des temps, parmi lesquels il y a des œuvres de van More, Mierevelt, Reynolds, Dyck, Leur Dobson, Zuccaro, Kncller, etc. comparaison avec les Gainsborough, Romney, œuvres du modernes, p. ex. les xi.xo s., n'est portraits royaux pas à l'avantage de ces derniers. On parmi les remarquera œuvres du xix» s., les toutefois, salle portraits de Watts, surtout XXV. ceux de la Ou ne peut prendre des une autorisation du directeur photographies que les jeudi et vendr., avec qu'on doit demander deux jours d'avance. H® étage. Sallk l; Portraits les plus anciens. — A dr. : Richard II 1400) et Henri (1366- IV (1866-1413), par des inconnus; fac-similé d'un ancien diptyque représentant Richard II, âgé de nouillé quinze ans, devant la age- Vierge; le <<.Judicious Hooker-» sir Francis (m. Drake 1600); (m. 1596) ; G. Buchanan (1506-1582) ; Marie Stuart (1542-1587), par Oudry; plusieurs portraits de la rehte Elisabeth (1533-1603); le comte de Eeicester (1532-1588), Fed. sir Walter par Zuccaro; Raleigh (m. 1618); le comte dHssex (m. 1601); ''Nhake- speare, portr. dit «de Chandes»; *sir Thomas Gresham (1519- 1579), fondateur de la Bourse (p. 101), par A. More; Guill. duc de Pembroke Herbert, (1507-1569); Petrus Martyr Vermilius migli), de Florence (Ver- (m. 1562), qui prêcha la Réforme à Hans de Oxford, par Asper Zurich; Ridley (m. 1555) et Latimer — William (m. 1555). Tyndale (m, 1536), traducteur du Nouveau Testament, : , 160 16. GALERIE DE PORTRAITS. West End. vieille copie du portrait d'Oxford; Foxe (1516-1587), auteur du «Book of Martyrs»; Catherine Howard (1520-1542), par un élève do Holbein; Marie 1'" (1516-1558), avant son avènement; deux por- traits d'Edouard VT (1537-1553), dans la manière de Holbein ; Thorn. Cranmer (1489-1556), par Gerlacus Elicius; Thomas Morus (1478- 1535); Henri VIH (1491-1547), à l'âge de 53 ans, copie, par un primitif flamand, du portrait de Luke Hornebout à Warwick Castle; le cardinal Wolsey (1471-1530), d'une touche un peu grossière, pro- babloment d'après un modèle italien; Geoffrey Chaucer (1340-1400). En outre, des portr. médiocres de la période des Plantagenets, mais peints plus tard, dont le meilleur est celui de Richard IH (1452- 1485), mettant un anneau à son doigt, probablement d'un peintre flamand. Salle II. A dr. : Jacques VI d'Ecosse, à l'âge de 8 ans, par Zuccaro; Ben Jonson (m. 1637); Elisabeth de Bohême (m. 1662), par Miercvelt; la comtesse de Pembroke (m. 1621), par Gheeraedts; Jacques P'' (1567-1627); Marie de Lorraine (1515-1560), mère de Marie Stuart, tenu longtemps pour le portrait de celle-ci et dit alors «portr. de Fraser Tytler»; Marie Stuart, d'apr. Olouet. Dans la vitrine, portraits de Shakespeare et spécimens de sa signature. Salle III. A dr. : le comte de Portland (1577-1635), par Corn. Janssens van Ceulen; Francis Quarles (1592-1644), par Dobson; M. Drayton (m. 1631), le poète; le chancelier Bacon (1561-1626), d'apr. van Somer; Sir Dudley Carleton, vicomte de Dorchester (1574-1632), et sa femme, par Mierevelt; ^George Villiers, premier duc de Buddngham (m. 1628), et sa famille, par Hontliorst; Elisa- beth de Bohême (m. 1662), par Honthorst. Salle IV. i-Old Parr», le centenaire (v. p. 187), d'apr. Hont- horst ; Phineas Rett (1570-1647), architecte de la marine, par Dobson ; le comte de Newport (m. 1665) et lord Goring (m. 1657), par Dobson; le Will. Harvey (1578-1657), qui découvrit la circu- lalion du sang. Salle V. A dr. : Charles P'' (1600-1649), par Old Stone, d'apr. van Dyck; ^groupe de onze hommes d'Etat, réunis à Somerset House (1604) pour conclure un traité de commerce entre l'Angle- terre, l'Espagne et l'Autriche, tableau excellent par M. Gheeraedts; ^Endymion Porter (1587-1649), confident de Charles I®'', par Dob- son; sir Thomas Roe (1581-1644), par Mierevelt; Charles P', par Mytens; les enfants de Charles P'', vieille copie du tableau connu de van Dyck au château de Windsor (p. 364); la reine Henriette- Marie (1609-1669), dans la maniere de van Dyck; le comte de Strafford (m. 1641), d'apr. van Dyck. — W. Dobson (1610-1646), imitateur de van Dyck et le premier portraitiste anglais, par lui-même; Robert Walker (m. 1660), le peintre, par lui-même; Varchevêque Laud (1573-1645), d'apr. van Dyck; A. van Dyck (1599-1641), par lui-même; sir John Stickling (1609-1641), d'apr. West End. 16. GALERIE DE PORTRAITS. 161 van Dyck ; sir Kenelm Digby (in. 1665), par van Dyck ; Inigo Jones (1573-1652), l'architecte, par Old Stone, d'apr. van Dyck. Sali.e VI. A dr.: John Selden (1584-1654), l'antiquaire; Th. Hobbes (m. 1679), le philosophe, par J.M.Wright ; Andrew Marvel; I. Walton (1593-1683), par J. Huysnian; Vévégue Juxon (1582- 1663), qui assista Charles I®"" lors de son exécution. — John Owen (m. 1683), par Riley; Milton (1608-1674), par van der Plaas; Ireton (1611-1651) et Olivier Cromwell (1599-1658), par Rob. ÁVaIker; .John Hampden (?; 1594-1643), par Walker. Dans la vitrine, nn portrait de Cromwell. Salle VII. A dr.: Boyle (in. 1691), par Kerseboom; lord Wil- liam Russel, par Riley; Algernon Sidiiey (m. 1683), par Justus van Egmont; ioc/re, le philosophe,par Brownover; *JohnBunyan{1628- 1688), à l'âge de 56 ans, par Th. Sadler; le général Monk, par Charles Lely; II (1630-1685), par Mme Beale; Sam. Pepys (m. 1703), par Hayls;' le prince palatin Rupert et d'antres, par Lely; Richard Baxter (1615-1691) ; Dryden,'ga,ï Knellcr ; Coto/ey,par Mme Beale; la duchesse de Cleveland, par Kneller (?). — La belle Nell Hamilton, Gwynne, la comtesse de Shrewsbury, Mary Davis, l'actrice, et d'antres beautés, par Lely; Wycherly, par Lely; le duc de Mon- mouth (1649-1685), d'apr. Lely; *George Villiers, deuxième duc de Bucldngham (m. 1687), par Lely; le colonel Blood, qui vola la couronne royale d'Angleterre en 1671, par Socst; Charles II, par M. Wright; Waller (m. 1687), le poète, par Riley; Peter Lely {van der Jaes; m. 1680), par lui-même; Saint Evremond, par Parmentier. Salle VIII. A g. de la porte de l'escalier: Varchevêque Tillot- son, par Mme Beale. —• Mme Beale (1632-1697), artiste peintre, par elle-même; Vévêque Stillingfleet (m. 1699), par Mme Beale (?). — Newton (1642-1727), par Vanderbank; W. Congrève (m. 1729), par Kneller; H. Purcell (1658-1695), par Klosterman. — Marie II (1662-1694), par Klosterman; *Simon Fraser, lord Lovât, par Hogarth; le prince Jacques Stuart, dit le Vieux Prétendant (1688- 1766), par Belle et par Mengs; le prince Charles-Edouard, dit le Jeune Prétendant (1720-1788) et la comtesse d'Albany (m. 1824), sa femme; autres portraits des prétendants et du cardinal d'York (1725-1807), par Nattier (?), par Largillière et par Batoni ; le comte de Halifax (1661-1715), par Kneller; la reine Anne (1665-1714), ^Christ. Wren (1632-1723), l'architecte (v. p. 82), tous deux par Kneller; Marie II, par Wissing; Guillaume IH (1650-1702), par Wyck; J'acques II (1633-1701), par Riley; le *duc de Monmouth, peint après son exécution, par Kneller; God. Kneller (1646-1723), par lui-même; lord .Jeffreys (m. 1689) et Jacques II, tous deux par Kneller. Au milieu, sur un support, un portrait grimaçant à'Edouard VI, qu'il faut regarder par l'ouverture de l'écran à dr., et nn portrait de sir Henry Unton (m. 1596), avec des scènes de Bffidcker. Londres. 12» édit. 11 162 16. GALERIE DE PORTRAITS. West End. sa vie, œuvre curieuse, par un inconnu. — Buste de Newton, par Baily, d'apr. Roubiliac. Salle IX. A dr.: Pope et Marthe Blount^ par Jervas; le duc de Cumberland (m. 1765), par Reynolds; lord Anson (1697-1762), d'apr. Reynolds; Vamiral Vernon, par Gainsborough; *W. Pulte- ney, comte de Bath (1682-1764), d'une touche vigoureuse, par Reynolds ; sir Roh. Walpole, par J. B. van Loo ; le comte de Chester- field (1694-1773), par Allan Ramsay; Jon. Swift (1667-1745), par 0. Jervas; John Law (1671-1729), par Belle; J. Thomson (m. 1748), le poète, par Patón; le vicomte Bolinghrolce (1678-1751), homme d'Etat, par H. Rigaud. — Vévêque Berkeley (1684-1758), par Smibert ; le duc de Marlborough, par Kneller (deux portraits, dont un allégorique); la duchesse de Marlborough, par Dabi; Math. Prieur (1664-1721), le poète, par Hudson d'apr. Richardson; Steele, par Richardson; J. Addison (1672-1719), par Dahl; Guillaume, premier comte Cowper (1665-1728), par Kneller; Bob. Harley, comte d'Oxford, d'apr. Kneller; Ch. Sackville, sixième comte de Dorset, par Kneller; Vamiral Rooke (1650-1709), par Dahl. — Bustes de John Wesley (1708-1791) et du capitaine Cook (1728-1779). Salle X. A dr. : Peg (Margaret) Woffington (1720-1760), I'ac- trice, devenue paralytique, par A. Pond; W. Kent (m. 1648), par Dandridge; H. Walpole, par Eccardt; W. Hogarth (1697-1764), le peintre, par lui-même; Roubiliac, par Carpentiers; H. Wal- pole, par Hone; sir W. Blackstone {m. 1780), par Reynolds; Haendel (ni. 1759), le compositeur, par Hudson; Sam. Richardson (1689- 1761), par Highmore; Thomas Gray (m. 1771), par Eccardt; T. Smollett (1721-1771); J. Gay, esquisse inachevée, par Kneller.— Isaac Waits (1674-1748), par Kneller; H. Sloane (p. 278), par Slaughter; le comité de la Chambre des Communes (1729), par Vog&YÏh] Bentley, par Thornhill; John Wesley (1708-1791), à l'âge de 63 ans, par Hone; George Whitefield (m. 1770), le prédicateur, par Woolaston. Salle XI. A dr.: Cowper, yiav Jiomnej; Edw. Gibbon {1737- 1794), par Walton; Sam. Johnson (1709-1784), par Reynolds (deux portraits); Warren Hastings (1732-1818), par 'Th. Lawrence; lord Clive (1725-1774), par H. Dance; ÎlcZm. Burke (1729-1797), sir Will. Hamilton (1780-1808) et Vamiral Keppel (1725-1786), tous trois par Reynolds; lord Heathfield (1707-1790), par J. S. Copley; W. Pitt, le fils (1759-1806), par Hoppner.— James Boswell (1740- 1795), par Reynolds; *Ch. J. Fox (1749-1806), par Hickel; 01. Goldsmith (1728-1774), par un élève de Reynolds, portrait vul- garisé par la gravure; Ang. Kauffmann (1740-1807), par elle- même; Romney (m. 1802), par lui-même (inachevé); sir Jos. Rey- nolds, par lui-même; David Garrick (1717-1779), par Pine; William Pitt, premier comte de Chatham (1708-1778), par Hoare; le général Wolfe (1726-1759); Benjamin Franklin (1706-1790), West End. 16. QALERIE DE PORTRAITS. 163 par Baricolo, d'apr. Duplessis; G. Morland (1763-1804), par lui- même; Roh. Burns (m. 1796), par Nasmyth, portr. popularisé par la gravure; John Hunter (1728-1793), d'apr. Reynolds. — Bustes de Garrióle et de Warren Hastings. Salle XII. A dr. : le Dr Er. Dartvin (1731-1802), par Wright of Derby; Will. Herschel (1738-1822), par Abbott; John Playfair (1748-1819), par Raeburii ; G. Washington (1732-1799), par Gilbert Stuart (?) ; Nelson (1758-1805), par Abbott; lady Hamilton (1761- 1815), par Romney; lord Howe (1725-1799); le oa'pitaine Coolc (1728-1779), par J. Webber; le duo de Wellington (1769-1852), par J. Jackson (inachevé); Mrs. Siddons (m. 1831), par Beccbey; l'amiral Sidney Smith (1765-1841), par John Ecksteiu; Kemhle (1757-1823), le tragédien, et Benjamin West (m. 1820), tous deux par Gilbert Stuart; John Opie (1761-1807), par lui-même; lord Eldon (1751-1838) et ./o/m AÍbore (1761-1809), par Lawrence; Horne Tooke (1736-1812), par Hardy; J. P. Curran (1750-1817), sir Riohard Arkwright (1732-1792), l'inventeur, par Wright of Derby; *James Watt (1736-1819), par C.-P. de Breda. — Buste de Benjamin West, par Chantrey. XIII. Palier . Bustes á'Olivier Cromwell (par Pierce), de la reine Marie d'Eoosse et de Charles P''. — Portraits de membres de la famille royale. — Dans les vitrines, petits portraits de la reine Marie d'Eoosse, d'après des dessins de Chlouet, de Drum- mond de Hawthornden (1585-1649) et de Jaoques VI d'Eoosse. I®!' étage. Les Salles XIY à XXII forment la «section des renseignements» (Referenoe Section), où l'on reçoit d'ordinaire les visiteurs dési- reux de voir un portrait déterminé. Les œuvres exposées ici sont pour la plupart des copies, ou des portraits d'authenticité douteuse, ou représentant des personnages peu connus. XXIII. Palier . Portraits de membres de la famille royale. — Bustes de Th. Carlyle (terre cuite, par Boehm), de George Ste- phenson (par Pitts), de Faraday (par Brock), de Byron (par Bartolini), de Douglas Jerrold (m. 1857 ; par Baily), de Thomas Moore (par Christ. Moore), etc. Quelques marches descendent à un autre palier d'où l'on entre dans l'aile orientale du 1®'' étage. XXIY. Palier. George II (m. 1760), par Dabi; la reine Vio- loria (m. 1901) en costume du couronnement, par sir G. Hayter; le prince Albert (m. 1861), par Winterhalter; la reine Victoria à l'âge de 80 ans, d'apr. Angeli; George IV (m. 1830) et la reine Caroline (m. 1821), son épouse, par Lawrence; Georges III (1738- 1820) et la reine Charlotte (1744-1818), son épouse, par Allan lííHHSòV. 11* 164 16. GALEEIE DE PORTRAITS. West EM.. Passage menant à la salle XXV. Bustes de Southey (par Loiigh), de B. W. Procter (par Joley), de Tennyson (par Miss Grant), de Scott (par Chantrey) et du Dr Th. Arnold (1795-1842; par Behnes). Les salles suivantes renferment d'intéressants portraits d'écri- vains et de savants du xix® s., surtout une belle suite de portraits par G. F. Watts. Salle XXY. A dr.: S. T. Coleridge (m. 1834), par Allston ; G. Crabbe (m. 1832), par Pickersgill; William Blake (m. 1827), par Phillips; Ch. Lamb (1775-1834), par Hazlitt; A. Taylor {Mme Gilbert; 1782-1866) et J. Taylor (1783-1824), par leur père Is. Taylor; Walter Scott (m. 1832), par Landseer et par W. Allan; Sydney Smith (1771-1845), par Briggs; Thomas Hood (1799-1845); Mary Wollstonecraft Godtoin, par Opie; Thom. Campbell (m. 1844), par Lawrence; Wordsworth, par Pickers- gill; Mary Shelley, par Rothwell; W. S. Landor (m. 1864), par Fisher; John Keats (m. 1821), par Severn; Shelley (1792-1821), par miss A. Curran; lord Jeffrey (1773-1850), par Andrew Geddes; Rob. Southey (1774-1843), par Peter Vandyke; lord Macaulay (1800-1859), par Partridge; lord Byron (m. 1824), en costume albanais, par T. Phillips; Thomas de Quincey (1785-1859), par Watson Gordon; George Borrow (1803-1881); par son frère, J. T. Borrow. — Ch. Dickens (m. 1870), par Ai*y Scheffer; Wilkie Collins (m. 1889), par Millais; le «Beau Bj'ummel», par Holmes; W. M. Thackeray (m. 1863), par S. Lawrence; B. L. Stevenson (m. 1894), par Richmond; G. Meredith (m. 1909), par Watts; Marian Evans {George Eliot; m. 1880), réplique du portrait de M. Durado; Florence Nightingale (m. 1910), par Aug. Egg; Mme Fry (1780-1845), d'apr. Leslie; Buhver iJytton (1803-1873), par Pickersgill; Capt. Marryatt (1792-1848), par John Simpson; Dean Milman, sir Henry Taylor, Tennyson, Carlyle et sir Ant. Panizzi, par Watts; Thomas Carlyle (m. 1881), par Millais; Herbert Spencer (1820-1903), par Burgess; J. S. Mill, William Morris, Swinburne et le cardinal Manning, par Watts; John Ruskin (1819-1900), par Herkomer; Coventry Patmore (m. 1896), par J. S. Sargent; Matt. Arnold, Broioning et le Dr Martineau, par Watts; le cardinal Neivman (m. 1890), par Miss E. Deane; Fred. Denison Maurice (m. 1872), par S. Laurence; Henry Faw- cett (1833-1884) et sa femme, par Ford Madox Brown ; W. F. H. Lecky, comte de Shafterbury et Georges, huitième duc d'Argyll, par Watts; Rob. Browning (m. 1889), par Lehmann. — Au milieu de la salle, petites sculptures intéressantes. Salle XXVI. A dr.: Ch. Darwin (1809-1882), par Collier; sir Humphry Davy (1778-1829), d'apr. Lawrence; James Nasmyth; sir Arthur Sullivan (m. 1900), par Millais; D. G. Rossetti, par Watts; sir Thom. Lawrence (1769-1830); sir Henry Irving Wesi End. 16. GALERIE DE PORTRAITS. 165 (m. 1905), par Bastien-Lepage ; lord Leighton (1830-1896), par ÀVatts; Watts (1817-1904), par lui-même (inachevé); sir Richard Owen (m. 1892), par Pickersgill; sir David Wilkie (1785-1841), par lui-même; Etty (1767-1847), par lui-même; Th. H. Huxley (1825-1895), le naturaliste, par Collier; Michael Faraday (m. 1867), par Phillips. — George Stephenson (1781-1848), par Pickersgill ; Tyndall (1820-1898), le professeur, par J. Mac dure Hamilton; sir Joshua Reynolds, par Opic; Chantrey (1781-1841), par Phil- lips; Landseer (1802-1878); James Northcote (m. 1881); sir Ch. Lyell (1797-1895), par Dickinson. — Bustes de sir W. Jackson Hooker (1785-1865; par Woolner), de sir John Millais (m. 1896), de Leech (m. 1864), etc. Salle XXVII. A dr. : le comte Russell (m. 1878), par sir F. Grant; lord Stratford de Redcliffe et Gladstone, par "Watts; lord Melbourne (1779-1848) et lord Palmerston (1784-1865), tous deux par Partridge ; lord Salisbury (ni. 1908) et Frédéric, premier marquis de Diifferin et Ava, par Watts; John Bright (1811-1889), par Ouless; Richard Cobden (1804-1865), par Dickinson; lord Lytton, par Watts; Benjamin Disraeli (1804-1881), par Millais; W. Wilberforce (m. 1888), le philanthrope, par Lawrence (inachevé). Bustes de C. S. Parnell (m. 1891 ; par Mary Grant), de lord J. Russell (par Francis), etc. ; statuette de B. Disraeli, par lord Ronald Gower. Salle XXVIIA. A dr.: lord Lawrence (1811-1879) et lord Lyons (1790-1858), tous deux par Watts; lord Fnmouth (1757-1888), par J. Northcote ; Cecil Rhodes (1858-1902), par Watts ; sir Richard Burton {m. 1890), par lord Leighton; J. Franklin (m. 1847), par Phillips; David Livingstone (m. 1878), par Havill; explorateurs des régions polaires. On revient sur ses pas jusqu'au palier (XXIV) de l'escalier que l'on descend. Rez-de-cliaussée. XXX. Palieb . Portraits A'Fdouard VII (par Luke Fildes) et de Guillaume IV; médaillon de sir Th. Lawrence. Salle XXIX (dessins, esquisses, etc.; miniatures). A g.: Char- lotte Brontë {Mme Nicholls; 1816-1855), par Paul Héger et G. Richmond ; Guida {Louise delà Ramée ; 1840-1908), par le vicomte de Moraes Sarmentó; Jane et Maria Porter (1776-1850 et 1780- 1882), par Harlow; George Fliot {Mme Cross; 1819-1880), par sir F. W. Burton ; Christina Rossetti (1880-1894) et sa mère, par D. G. Rossetti (1877) ; Marian Fvans (George Fliot) et son père, par Mme Ch. Bray; Mme Browning (m. 1861), par F. Talfourd; Grace Darling (1815-1842), par H. P. Parker; G. H. Lewes (m. 1878), par A. Gliddon. — Le général Gordon (1888-1885), par Ed. Cliiford. — Robert Browning (1812-1889), par F. Talfourd; A. 166 16. GALERIE DE PORTRAITS. West End. Goring Thomas (1850-1892), par F. D. Thomas; R. L. Stevenson (1850-1894), par Percy Speiice (1893); James Hogg (m. 1835), le «berger d'Ettrick», par S. P.Deiining; sir Walter Scott (1771-1832), par Landseer. — Portraits de peintres, entre antres : Thom. Gams- borough, par Bartolozzi; sir John Millais (1829-1896), par J. S. Keene; Dante Gabriel Rossetti (1828-1882) et Ford Madox Brown (1821-1898), tons denx par D. G. Rossetti; C. S. Keene (1823-1891), par W. Corbould ; J. M. W. Turner (1775-1851), par Ch. Turner et par Ch. Martin; J. M. Whistler, par Leslie "Ward (carton); Fred. Walker (1840-1875), par lui-même; Constable (1776-1837), par Maclise et par lui-même ; John Leech par Millais. — Sir Edwin Landseer (1802-1873), par sir F. Grant ; B. R.Haydon (m. 1846), par Wilkie ; Edward Irving (1792-1854), fondateur de l'église catholique apostolique, par Slater; Joanna Southcott (1750-1814), par Sharp; sir Henry Irving (m. 1905), par Phil May. — Edward Henry Stanley, comte de Derby (1826- 1893), par S. Laurence; lord Salisbury (1830-1903), par Phil May. — Une vitrine près d'une fenêtre renferme des autographes, etc. Au milieu de la salle, deux vitrines de ^ miniatures : la duchesse Henriette d'Orléans, parPetitot; deux portraits de Richard Cosway (1740-1821), par lui-même; la reine Elisabeth, par Nie. Hilliard (1572); un prince de Galles (1594-1612), par Isaac Oliver; sir Henry Laterence (1806-1857), par un peintre hindou ; Mme Carlyle (1801-1866), par S. Laurence; Leigh Hunt (1784-1859), par M. Gillies; J. M. W. Turner, à l'âge de 17 ans, par lui-même. — Bustes: Herbert Spencer (1820-1903), parBoehm; cinq plâtres originaux, par Woolner. Salle XXVIII. Cette pièce, encore fermée en juillet 1913, ren- fermera sans doute le reste de la collection des dessins. Mention- lions parmi celle-ci: Samuel Butler (1612-1680), par E. Lutterel; Varchevêque Bancroft (1616-1693), par E. Lutterel; John Wilkes, par Earl on; le cardinal York (1725-1807), par Rosalha Cairiera; G. Washington, par Mme Sharpies; le marquis de Granby (1721- 1770), par Reynolds; une série de portraits par G. Dance; Fox, Wolfe et Pope, esquisses par W. lloare; Nelson à 35 ans, par Edridge; le duc de Wellington, par Beauzit; Sam. Rogers (1763- 1855), par G. Dance; Will. Pitt (1759-1806), par Gillray; '^Will. Cowper (1731-1800), par Romney ; R. B. Sheridan, par John Russe!; Lamb, Coleridge, Southey et Wordsworth, quatre petits dessins dans le même cadre, par Hancock; Southey (1774-1843), par Edridge ; Jos. Hume (1777-1865), l'économiste, par C. B. Leighton ; G. Crahbe (1754-1832), dessin par F. Chantrey; Huxley (1825-1895), le natu- raliste, par T. B. Wirgman; John Ruskin et Samuel Rogers, par Richmond; Rogers, par Lawrence; Mme Somervïlle (1780-1872), par Swinton; C. J. Kean (m. 1868), par Lewis; J. A. Symonds (1840-1893), par Carlo Orsi; Canon lÂddon (m. 1890), Dr Pusey West End. 16. GALERIE DE PORTRAITS. 167 (m. 1882), JoJin Kehle (m. 1866), tous trois par Richmond; lord Tennyson (1809-1892), par M. Arnault. XXX. Antichambre renfermant les nouvelles acquisitions. Salles XXXI et XXXII, dans I'aile orientale . Galerie de sculpture (fermée pour cause de travaux). Cette collection renferme, outre les oeuvres déjà mentionnées, les bustes et reproductions ci- après: moulage de la statue funéraire de Fr. Bacon (p. 357); lord Brougham, deux bustes; John Bright; Grattan; le cardinal Manning; Tennyson, par P. Williamson; Thackeray ; Buskin; Huxley; de Quincey; Darivin; G. Cruikshank (m. 1878) ; Milton; Mme Norton (1808-1877); John Hampden (1594-1643), par Rys- brack (?); Hsendel, par Roubiliac; Colley Cibher (1671-1757), œuvre réaliste attrib. à Roubiliac; Th. Gray, par Bacon; Newton, par Baily, d'apr. Roubiliac; Sam. Johnson, par Baily, d'apr. un anc. buste ; Charles James Fox, par Nollekens ; Canning, par Ghantrey ; lord Jeffrey, par Park; lord Eldon, par Tatham; Cobden, par AVoolner; sir Bob. Peel, par Noble; Douglas Jerrold (m. 1857), par Baily; Ch. Knight (m. 1873), par Durham; W. C. Macready (m. 1873), par Behnes; H. Faivcett (m. 1884), par Hope Pinker; Mme Jameson (1794-1860), par Gibson; Faraday, par Brock; George Stephenson, par Pitts, etc. •— Ces salles renferment aussi des reproductions galvanoplastiques de statues et de bustes, entre autres une série de rois et de reines d'Angleterre; statue de lord Darnley; statues couchées AFdouard II et de Bob. Curthose, duc de Normandie et un buste d'OZ. Cromwell; statue assise CEd. W. Lane (1801-1876), l'orientaliste, en costume égyptien, par son frère ; statue couchée de Dean Stanley (m. 1881), par Boehm; Mme Sid- dons (1755-1831), demi-figure en marbre par T. Campbell; Samuel Morley (m. 1886), statuette; maquette du buste de la duchesse de Sutherland (1806-1868), par Math. Noble et d'autres œuvres de moindre dimension. Enfin quelques portraits de magistrats: lord Lyndhurst (m. 1863), peinture par Watts; Coke (m. 1634), par C. J. van Ceulen; baron Huddlestone (m. 1890), par F. Holl; lord Mansfield (m. 1793), par Copley. L'escalier à dr. de l'entrée principale descend au sou.s-sol , à la Salle XXXIII. — A g., la Chambre des Commîmes en 1793, par Ch.-Ant. Hickel. — La Première Chambre des Communes après le bill de réforme de 1832, 320 portraits par Hayter. — La Chambre des Lords en 1820, lors de la discussion du bill de divorce de la reine Caroline, avec portraits de la reine, etc., par Hayter. 168 17. Whitehall. Tubb Railways: Tfafalgar Square Station (v. I'appeiid., p. 48). •— Métropolitain: Westminster Station (v. I'appeiid., p. 47). — Autobus: n"' 3, 11, 12, 20, 24, 29, 53, 50, 77 (v. I'append., p. 52-57). Whitehall (pi. 11. 26; IV) est la large rue qui se dirige au S. du Trafalgar Square (p. 132) vers Westminster. Elle doit son nom à l'anc. palais royal dont elle occupe l'emplacement et dont la salle des Fêtes (v. ci-dessous) est le seul reste. C'est dans Whitehall et aux environs que se trouvent la plupart des ministères. Près de Charing Cross s'ouvre, à g., Great Scotlatid Yard, où était autrefois la préfecture de police (v. p. 105). Scotland Yard aurait appartenu aux rois d'Ecosse depuis Edgard jusqu'à Henri II. Milton (p. 99), Inigo Jones (p. 6-4) et Wren (p. 82) ont habité ici. En face, du côté dr. de Whitehall, s'élève l'Amirauté {Admi- ralty ; 1722-1726), à l'O. de laquelle, dans la direction du parc de St-James, l'Etat a fait, depuis 1887, de grandes constructions; la porte dite Admiralty Arch (p. 216) a été terminée en 1910. Sur le toit, du côté du parc, un poste radiotélégraphique. — Vis-à-vis, à l'E., le bâtiment de His Majesty''s Woods, Forest, and Land Revenues. Puis, entre la Whitehall Place et la Horse Guards Avenue, le Ministère de la Guerre (War Office), vaste cons- traction achevée en 1906 sur les plans de W. Young. Devant, la statue équestre du duc de Cambridge (1819-1904), qui eut, de 1856 à 1895, le commandement général de l'armée anglaise; c'est une œuvre de Adr. Jones (1907). Au S. du ministère, se dresse depuis 1911, la statue du S® duc de Devonshire (1833-1908). ■— En face du Ministéi'C de la Guerre, dans Whitehall, les Horse G-uards (gardes à cheval), avec les bureaux de l'inspecteur général de l'armée, édifice de peu d'apparence, orné d'une tour d'horloge basse, construit en 1753 sur l'emplacement de l'ancien champ clos (Tilt Yard). De 10 h. à 4 h., il y a là des sentinelles à cheval, qui sont relevées toutes les heures, tandis que le poste, composé de 40 cava- liers de la garde, l'est à 11 h. du matin, ce qui attire toujours beau- coup de curieux. Le poste d'infanterie, du côté du parc, est relevé en même temps. Un passage à travers le corps de bâtiment, très fré- quenté par les piétons (interdit aux voitures autres que les équipages de la cour), conduit à la place dite Horse Guards Parade (p. 217). Prés de la façade de ce côté, un canon turc pris par les Anglais à Alexandrie et un gros mortier employé par les Français au siège de Cadix, en 1812, et abandonné par eux devant cette place. La salle des Fêtes (Banqueting Hall; pl. E. 26, IV), au S. du Ministère de la Guerre, est un reste du grand palais royal de Whitehall. Il y avait là, au commencement du xiii® s., un hôtel appartenant au premier président Hubert de Burgh, qui en fit don. West End. 17. MUSÉE DU SERVICE-UNI. 169 avec tout ce qu'il contenait, aux dominicains de Holborn, lesquels le vendirent plus tard à l'archevêque d'York, Walter Gray. L'hôtel devint dès cette époque la résidence des archevêques d'York a Lon- dres, ce qui le fit désigner pendant longtemps sous le nom d'York House ou d'Yoï'k Palace. Il échut enfin à la couronne, lors de la disgrâce du cardinal Wolsey (1529; v. p. 345), archevêque d'York et favori de Henri VIII, et il reçut alors le nom de Whitehall (Shakespeare, «Henri VIII», acte IV, se. 6). Henri VIII en fit un palais, qui fut considérablement agrandi et embelli, de sorte qu'il s'étendait, avec ses dépendances, de Scotland Yard (p. 169) jusque vers Bridge Str., et de la Tamise à une grande distance dans le parc actuel de St. James, en franchissant la rue alors étroite de White- hall, où il avait une magnifique porte élevée sur les dessins de Holbein. La salle des fêtes de l'anc. palais, construit dans le style des Tudors, ayant été consumée en 1615 par un incendie, Jacques I®'' résolut de faire élever par Inigo Jones (1572-1652), sur l'emplace- ment de cette salle, une résidence royale des plus somptueuses. La construction en fut commencée, mais les guerres civiles interrom- pirent les travaux, alors que le «Banqueting Hall», la salle des fêtes (v. ci-dessous), en était seule achevée. Le feu détruisit encore une partie du vieux palais en 1691 et le reste en 1697, et il ne resta que la nouvelle salle. La résidence royale fut ensuite transférée au palais de St. James (p. 215). Le Banqueting Hall, transformé en chapelle royale par George I®'", fut désaffecté en 1890 et reçut, en 1894, le musée du Service-Uni (v. ci-dessous). Mais toutes les curiosités de Whitehall sont loin d'impressionner l'étranger autant que les souvenirs des épisodes tragiques de l'his- toire d'Angleterre qui se rattachent à son nom. C'est là que le superbe et ambitieux archevêque d'York, le cardinal Wolsey, dé- ployait le luxe incroyable de ses fêtes, et qu'il tomba en disgrâce. C'est là que dans un bal masqué donné en son honneur, Henri VIII, ce monarque inconstant et voluptueux, s'éprit d'une passion adultère pour l'infortunée Anne Boleyn, et c'est dans ce palais qu'il mourut en 1547. C'est là qu'Elisabeth fut arrêtée pour être conduite à la Tour par ordre de sa sœur, la reine Marie Tudor, et qu'elle revint apr^s son avènement au trône. C'est de là également que, par une fenêtre, ou par une ouverture pratiquée dans le mur, le roi Charles I®'' fut conduit à l'échafaud en 1649, ce que, rappelle une plaque placée à l'extérieur, sous la fenêtre centrale du bas. Ensuite Olivier Crom- well résida à Whitehall avec son secrétaire Milton, jusqu'au 3 sept. 1658, jour de sa mort. Charles II y tint après la restauration sa cour trop fameuse et y mourut en 1685. La salle des Fêtes renferme le musée du Service-Uni (Royal United Service Museum)^ collection d'objets relatifs à la guerre 170 17. EOYAL UNITED SERVICE INSTITUTION. West End et à la marine et appartenant à la Royal United Service Institution (v. ci-dessous). Visite, v. p. 61. Catalogue, de 1908, 1 s. La SALLE DES FÊTES proprement dite a, devant l'entrée, une statue eu bronze de Jacques I®'", par Le Sœur. Le plafond, divisé en neuf compartiments encadrés de dorure, est orné de '^'peintures sur toile que Rubens exécuta vers 1635 pour la somme de 3000 1. et envoya en Angleterre. Elles représentent, celle du milieu, l'Apo- tbéose de Jacques I®'', avec les ligures allégoriques de la Paix, de l'Abondance, de la Concorde et du Bonbeur; les deux autres grands tableaux, la Naissance de Charles I®i" et son Couronnement en Ecosse ; les quatre ovales des angles, la Vertu triomphant du Vice; toutes ont été maintes fois restaurées, dernièrement en 1907. Van Dyck avait été chargé de décorer les murs do peintures représentant l'histoire et les cérémonies de l'ordre de la Jarretière, mais elles ne furent pas exécutées. — A dr. est exposée la collection de l'armée; à g., la collection navale. Collection de Varmée (Army Collection); au milieu, un grand relief de la bataille de "Waterloo, avec 190000 figurines; puis des souvenirs de Napoléon et de Wellington, ainsi que de la bataille de Waterloo; les épées de Cromwell et du général Wolfe; les pistolets de sir Ralph Abercromby et de Tippoo Sahib; des souvenirs de sir John Moore; à l'entrée, une collection complète de médailles militaires. Aux murs; trophées des guerres de Crimée, de Chine et d'Afrique (de chaque côté de l'entrée, un parasol royal de chef Achanti) ; souvenirs de la bataille d'Omdurman (1898) et de la guerre du Transvaal (1899-1901); des armes et leurs diverses parties dans les principales phases de leur fabrication. A g., la collection navale (Navy Collection) renferme, au milieu, un modèle de la bataille de Trafalgar; puis de nombreux modèles de navires; des souvenirs de Nelson, de Francis Drake, du capitaine Cook, etc.; restes de l'expédition polaire de Franklin et du «Royal George», naufragé près de Spithead, en 1782 (p. 195). Dans l'escalier, des armes indiennes prises lors de l'insurrection de 1857. A I'étage inb^érieur , une petite pièce renferme des armes de diverses peuplades de l'Amerique, de l'Afrique, des îles de la mer du Sud, etc. Dans la pièce principale, à g., des modèles de navires; dans le passage central, canons et projectiles; à dr., mo- déles de canons. La Royal United Service Institution occupe le bâtiment au S. du Banqueting Hall. Cette institution, fondée en 1830 pour ceux qui s'intéressent à l'armée et à la flotte, compte 5500 membres, qui.paient 11.1s. d'entrée et autant de cotisation annuelle ou 15 1. de souscription à vie. Le bâtiment comprend une grande salle de conférences, une salle de lecture, une bibliothèque, etc. ; le musée est au Banqueting Hall (v. p. 169). Dans le jardin, du côté S., s'élève une statue de lord Clive (1725-1774), fondateur de la puissance West End. 17. MINISTÈRES. 171 britannique dans l'Inde. En face, le département administratif de (Scottish Office) et le Conseil d'Etat (Privy Council Office). La Trésorerie (Treasury), bâtiment long de 90 m., à dr. dans Whitehall, élevé sous George 1«'" et décoré d'une nouvelle façade par sir Ch. Barrjq renferme les bureaux du premier ministre (First Lord of the Treasury) et du ministre des finances (Chancellor of the Exchequer). Les hôtels particuliers de ces ministres sont dans Downing Str., au S. — En face de la Trésorerie, du côté E. de White- hall, Montayue House, hôtel du duc de Buccleuch (pron. «bœckloû»), renferme une précieuse collection de miniatures et de bons tableaux. Pakliaaient Street (pl. R. 26-25 ; / F), rue large de 45 m. prolonge Whitehall au S. de la Trésorerie. A dr. s'élévent les grands bâtiments des Ministères {Government Offives; on ne visite pas). Le groupe N. des bâtiments, construit de 1868 à 1873, dans le style de la Renais- sanee, sur les plans de .sir Gilbert Scott (m. 1878), pour la somme de 500000 1., est le siège du ministère de l'intérieur (Home Office), du ministère des affaires étrangères (Foreign Office) et de l'administra- tion des colonies (Colonial Office et India Office). Le second groupe de bâtiments (au S.), relié au premier par un élégant passage au-dessus de Charles Str., fut édifié de 1900 à 1908 par J. M. Brydon et est occiipé par le Local Government Board, le Board ofEducation, etc. De l'extrémité S. de Parliament Str., Great George Street conduit à PO. à Storey's Gate (p. 217), et Bridge Street à l'E. au pont de Westminster, en longeant le côté N. du palais du Parlement. La Surveyors' Institution, 12, Great George Str., renferme un musée forestier (Forestry Museum), surtout pour l'étude des mala- dies des arbres (insectes, parasites, etc.). 11 faut être recommandé par un membre. A PO., Vlnstitut des ingénieurs civils (1912). Le *pont de ■Westminster (pl. E. 29; IV), construit de 1856 à 1862 par Page, à la place d'un vieux pont de pierre, a 353 m. de long et 26 m. de large. Il se compose de sept arches de fer, qui reposent sur des piles de granit et mesurent, celle du milieu 37 m. d'ouverture et les autres respectivement 35 m., 31 m. et 28 m. (frais de construction, 250000 1.). Sur un piédestal, à l'extrémité 0. du pont, se dresse un grouq^e colossal de Boadicée (p. 354) sur son ciiar de guerre, œuvre de J. Thornycroft. Ce pont offre une vue magnifique sur le palais du Parlement. A côté commencent, en aval, sur la rive g., le Victoria Embankment (p. 104) et sur la rive dr., le terrain où s'élèvera le London County Hall (p. 326); en amont, sur la rive dr., l'Albert Embankment, avec le grand hôpital St-Thomas (p. 325). — Tramways, v. l'append. p. 60 (n"® 40, 38, etc.). 18. Palais du Parlement et Westminster Hall. Westminster Station (v. l'append., p. 47). — Autobus: lignes 3, 11, 12, 20, 24, 29, 53, 59, 76, 77 (v. l'append., p. 52-57). A l'extrémité S. de Parliament Str. (p. 171), s'étend Parliament Square que New Palace Yard sépare à l'E. du , palais du Parlement, et que borde au S. l'église Ste-Marguerite (p. 179), derrière laquelle se dresse l'abbaye de Westminster. Sur la place, cinq statues en bronze d'hommes d'Etat anglais. Au S. du square, devant West- minster Hall, une statue d'Olivier Cromwell (1599-1658), haute de 3 m., se dresse sur un socle haut de 3 m. 50; c'est un bronze dû à Hamo ïhornycroft (1899). Au S., sur l'Old Palace Yard, où est l'entrée publique du palais du Parlement, la statue équestre de Richard Cœur de Lion (m. 1199), bronze par Marochetti. Le *palais du Parlement (New Palace of Westminster' ou Houses of Parliament; pl. R. 25, IV), dont Westminster Hall forme auj. une partie, occupe l'emplacement de l'ancien palais du même nom, qui brûla en 1834. La reconstruction a commencé en 1840, sur les plans de Charles Barry, dans le style gothique ter- tiaire le plus riche, le style tudor ou «perpendiculaire». Ce palais occupe une superficie de 3 hect. et compte 11 cours, 100 escaliers et 1100 pièces; il a coûté environ 3 millions de livres. H est d'ailleurs loin d'être parfait; la pierre (dolomite) employée pour l'extérieur se désagrège peu à peu et les sous-sols sont, dit-on, plus bas que le niveau de la Tamise à marée haute. La tour de l'horloge (St. Stephen's Tower), qui termine le palais au N., à côté du pont de Westminster, est haute de 97 m.; la tour centrale, de 91 m., et la tour Victoria, au S.-O., la plus élevée des trois, de 103 m. Le portique voûté, sous la tour Victoria, est haut de 20 m. L'horloge a quatre cadrans, chacun de 7 m. de diamètre. La grosse cloche, que le peuple appelle «Big Ben» (c.-à-d. le «gros Benjamin»), du nom de Benjamin Hall qui avait alors la haute direction des travaux publics, pèse 260 quintaux. Après sa mise en place, on s'aperçut qu'elle était fêlée et sonnait faux. On lima alors la fêlure, et l'on est parvenu à lui rendre un son pur et plein ; quand le temps est calme, elle s'entend dans une grande partie de Londres. La façade imposante du côté du fleuve a 275 m. de long; elle est décorée des statues des sou- verains d'Angleterre, depuis Guillaume le Conquérant jusqu'à la reine Victoria, des armes royales, etc. L'intérieur du palais n'est guère moins grandiose que l'extérieur. Sa décoration est dans le meilleur style et même somptueuse, ex- trêmement soignée jusque dans les plus petits détails et vraiment digne de la haute destination de ce palais. — On visite le samedi. GeograpÎL. AastsClt i West End. 18. PALAIS DU PARLEMENT. 173 de 10 h. à 4 h. (niais on n'est plus reçu après 3 h. ^¡.¿), avec un jeton qui s'obtient gratuitement à la tour Victoria. L'entrée du public est à l'O., à côté de la tour Victoria, mais on entre aussi par Westminster Hall (p. 177). Description (dont on peut se passer), 6 d. ou 1 s. En général, les gardiens font circuler rapidement. — Pour assister aux séances du Parlement, v. p. 176/177. De l'entrée, on monte un escalier pour arriver au Porche Nor- mand, petite salle carrée avec voûtes d'arêtes supportées par un élé- gant pilier central. De là, on entre à dr. dans le vestiaike ntr roi (King's Robmg Boom), richement décoré de fresques par Dyce, les Vertus chevaleresques, d'après la légende d'Arthur: au-dessus de la cheminée, la Courtoisie, la Piété et la Générosité; du côté N., l'Hospitalité et la Miséricorde. On remarquera aussi les boiseries, avec des sculptures par Armstead, dont les sujets sont tirés de la même légende, le plafond, la cheminée, les portes, le pavement et le trône, à l'extrémité E. — Vient ensuite, à g., la galerie Koyale (Royal Gallery), longue de 33 m., par où le roi se rend solennelle- ment à la Chambre des Lords pour l'ouverture ou la clôture des sessions du Parlement. Le plafond est lambrissé et richement doré. Sur les murs à g. et à dr., deux grandes fresques de Maclise: la Mort de Nelson à la bataille de Trafalgar (v. p. 132) et l'Entrevue de Blücher et de Wellington après la bataille de Waterloo. Aux portes de cette galerie se voient (en commençant à g.) les statues en bronze doré de la reine Elisabeth, de Guillaume III, de la reine Anne, et des rois Alfred, Guillaume P'", Ricliard I®'", Edouard III et Henri V. La salle du Prince (Prince's Chamber), petite pièce attenant à la galerie Royale, est un modèle de simplicité en même temps que de magnificence artistique, grâce à ses boiseries sombres dans le style du moyen âge. En face de la porte, la reine Victoria sur le trône et les figures allégoriques de la Grâce et de la Justice, groupe de marbre par Gibson. A l'O. et à l'E., trois fenêtres peintes, avec la rose, le chardon et le trèfle, emblèmes de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande. Au-dessous des fenêtres, dans les panneaux du beau lambris de bois, des portraits de souverains anglais ou de personnages princiers du temps des Tudors (1485-1603). A partir de la porte, à g.: 1" Louis XII de Pranee; 2" Marie, fille de Henri VII d'Angleterre, sa femme; 3® Charles Brandon, due de Suf- folk, second mari de cette princesse; 4" le marquis de Dorset; 5" Jane lady Grey; 6® lord Guildford Dudley, son marl; 7® Jacques IV la d'Ecosse; 8® reine Marguerite, sa femme, fille de Henri VII les d'Angleterre, de Stuarts qui tenaient leurs droits au trône; 9® le comte d'Angus, second mari de Marguerite et régent d'Ecosse; 10® Jacques V; 11® Marie de femme Guise, sa et mère de Marie Stuart; 12® Marie Stuart; 1.3® François II de France, son premier mari ; 14® lord Darnley, son second mari ; 15® Henri VII ; 16® Elisabeth, fille d'Edouard IV, sa femme (leur mariage mit fin à la lutte des maisons d'York et de Lancastre, ou guerre des Deux-Roses) ; 17® Arthur, prince de Galles; 18® Catherine d'Aragon; 19® Henri VIII; 20® Anne Boleyn; 21® Jane Seymour; 22® Anne de Clève.s; 23® Catherine É 174 18. PALAIS DU PARLEMENT. West End. Howard; 24" Catherine Parr; 25" Edouard VI; 26® Marie Tudor; 27® Phi- lippe d'Espagne, son mari; 28® Elisabeth. Au-dessus de ces portraits, court une frise avec des rinceaux de chêne, et les armes des familles soirveraines d'Angleterre depuis la conquête normande. Dans lebas, douze bas-reliefs en chêne représen- tant des scènes historiques de l'époque des Tudors. Deux portes donnent entrée de la salle du Prince dans la *chambre des Paies (House of Peers), dont la superbe décoration et la magni- fique architecture sont du style gothique le plus riche. Cette salle, de 30 m. de long sur 14 de large et autant de haut, est presque en- tièrement occupée par les divans eh maroquin rouge des pairs (env. 630). Elle a douze fenêtres ornées de beaux vitraux peints représen- tant tous les souverains d'Angleterre et d'Ecosse. Les dix-huit niches entre les fenêtres sont occupées par les statues des barons qui forcèrent le roi Jean sans Terre à signer la première constitution de l'Angleterre, la Grande-Charte. Les murs et le plafond sont cou- verts d'ornements héraldiques et autres. Six grandes fresques occupent des niches en haut des deux extrémités de la salle. Au-dessus du trône: au milieu, le Baptême du roi saxon Ethclbert, vers 596, par Dijce; à g., Edouard III conférant l'ordre de la Jarretière à son flls Edouard, le fameux Prince Noir de la guerre de Cent ans contre la France (p. xxxi), œuvre de Cope; à dr., le Prince Henri, fils de Henri IV, reconnaissant l'autorité du juge Gascoigne, par Redgrave. En face, à l'autre bout de la salle, trois peintures symboliques, re- présentant la Eeligion, la Justice et la Chevalerie, par Horsley, W. C. Thomas et Maclise. A l'extrémité S., le magnifique trône du roi, sur une estrade, et abrité par un baldaquin gothique tout doré; à dr., le siège du prince héritier; à g., celui de la reine; de chaque côté, un grand candé- labre doré. Devant le trône, vers le milieu de la salle, est une sorte de vaste tabouret, le célèbre «sac de laine» du lord-chancelier, le prési- dent des délibérations de la Chambre des Pairs. — En face du trône, à l'extrémité N. de la salle, la barre (bar), place officielle pour les communications de la Chambre des Communes à la Chambre des Pairs et pour la défense dans les procès en dernière instance. Au-dessus de la barre, les galeries des sténographes et du public; au-dessus du trône, de chaque côté, les pla.ces des ambassadeurs et autres personnages de distinction. On sort de la chambre des Pairs par le vestibule des Pairs (Peers' Lobby). C'est une sorte de salle des pas-perdus carrée, d'une décoration également riche, avec une porte de chaque côté (remarquer les battants en fer de celle du S.). Chaque pair dispose ici d'un portemanteau à sou nom. A g. ou à l'O. est le vestiaire des Pairs {Peers' Robing Room; parfois fermé), qui est orné de fresques par Herbert: Moïse descendant du Sinaï, avec les tables de la Loi, et le Juge- ment de Daniel. Wesi End. 18. PALAIS DU PARLEMENT. 175 Le corridor des Pairs (Pecrs' Corridor), au N., conduit au hall central et à la Chambre des Communes. Il est orné de huit fresques dont voici les sujets, en commençant par la gauche: 10 Obsèques de Charles I" (décapité en 1649); 20 des membres d'un Expulsion collège d'Oxford, qui refusent de signer le Covenant 30 Défense de Basing ; House par les Cavaliers, contre les ment 4® Charles troupes du Parle- ; I". —■ 5. Henri Carey, baron de Hunsdon (m. 1596), cousin de la reine Elisabeth. —• 6. La comtesse de Mexhorough (m. 1821). — 7. William de Colchester (m. 1420), abbé de Westminster; vieux monument de pierre avec le gisant du prélat. Au-dessus, une plaque par Nollekens, en mémoire du lieutenant-colonel MacLeod, tué au siège de Badajoz, à l'âge de 26 ans. — 8. Thomas Buthall (m. 1523), l'opulent évêque de Durham sous Henri VIII ; vieille statue couchée. — 9. Thomas Millyng, abbé de Westminster (m. 1492). — 10. G. Fascet, abbé de Westminster (m. 1500). — Devant, sous une plaque avec épi- taphe par le doyen Stanley, est inhumé le troisième comte d'Essex (m. 1646), le seul membre important du parti de Cromwell dont les restes n'aient pas été retirés de Westminster. — 11. Mary Kendall (m. 1710); statue agenouillée. — 12. Thomas Cecil, comte d''Exeter (m. 1622), couseiller intime de Jacques I®L et sa première femme. VIII. Chapelle d'Islip (Chapel of Abbot Islip). Çà et là, à la voûte, le rébus de l'abbé: un œil (eye = I) et un homme se lais- Bœiieker. Londres. 12- edit. 13 194 19. ABBAYE DE WESTMINSTER. West End. sant glisser (slip) du haut d'un arbre. Le monument de Tabbé Islip (m. 1532), qui se trouvait là jadis, a été détruit par les puritains et est remplacé auj. par une sorte de table en marbre noir, à la fenêtre. Ici se trouve en outre le tombeau de sir Christ. Hatton (m. 1619), neveu du chancelier de ce nom, et de sa femme. Il y a au-dessus de la chapelle une pièce (entrée, v. p. 180), où l'on conserve d'étranges figures de cire qui servirent (sauf les deux dernières) lors des inhumations dans l'église abbatiale: la reine Elisabeth (restaurée en 1760), Charles II, Guillaume III, Marie II, la reine Anne, le général Monk, le duc de Buckinghamshire et;:ga mère, la duchesse de Richmond, William Pitt (comte Chatham), Nelson, etc. Le DÉAMBULATOIRE (ambnlotory), à côté de la chapelle St-Edou- ard le Confesseur, renferme les vieux monuments de deux chevaliers du Temple : Edmond Crouchback (m. 1296), second fils de Henri III, auquel la maison de Lancastre faisait remonter ses droits au trône d'Angleterre (au sarcophage, restes des statues de 10 chevaliers qui accompagnèrent le défunt en Terre sainte), et Aymer de Valence^ comte de Pembroke et cousin d'Edouard I®'', qui fut tué en France, en 1323. — Sur un monument voisin (du côté du chœur), la belle effigie à'Aveline, comtesse de Lancastre (m. 1273), première femme d'Edmond Crouchback. — A dr., le haut monument en marbre du général Wolfe, exécuté par Wilton. Wolfe fut tué en 1759 au siège de (Québec et ses restes sont à Greenwich. — En face, le monument, par Moore, de John, comte lAgonier et vicomte d'Inniskilling, feld- maréchal (m. 1770). IX. Chapelles St-Jean-l'Evangélisïe, St-Michel et St-André (Chapels of St. John the Evangelist, St. Michael, and St. An- drew), d'abord distinctes, maintenant réunies en une seule. — 1. Sir John Franklin (m. 1847), l'explorateur du pôle (p. 211); monum. par Noble, avec épitaphe par Tennyson. — 2. Le comte de Mountrath (m. 1771) et sa femme; grand monum. par Wilton. — 3. Le comte de Kerry (m. 1818) et sa femme, par Buckham. — 4. Telford (m. 1834), ingénieur; statue par Baily. — 5. John Kemble (m. 1823), acteur, dans le rôle de Caton ; statue par Flax- man. — 6. Le Dr Baillie (m. 1823) ; buste par Chantrey. — 7. Miss Davidson (m. 1767), fille d'un riche négociant de Rotterdam; monum. avec tête par Hayward. — 8. Mme Siddons (m. 1831), la célèbre actrice ; statue par Chantrey, d'après le tableau de Reynolds représentant la défunte en muse de la Tragédie. — 9. Sir James Simpson (m. 1870), qui découvrit la vertu du chloroforme comme anesthésique; buste par Brodie. — *10. Lord Norris (m. 1601), sa femme et leurs six fils. — 11. Mme Kirton West End. 19. ABBAYE DE WESTMINSTER. 195 (ni. 1603). — 12. Sara, duchesse de Somerset (m. 1692). — *13. J. Gascoigne Nightingale (m. 1752) et sa femme (m. 1731); groupe par Roubiliac : la Mort frappant Mrs. Nightingale que son mari s'efforce de préserver. — 14. LaÂy St. John (m. 1614). — 15. JJamiral PococJc (m. 1793); Victoire avec médaillon, par Bacon. — 16. G. Holies (m. 1626), neveu de Francis Vere; monum. par Stone. — *17. Francis Vere (m. 1608), officier au service d'Elisabeth. — Il y a encore des plaques commémoratives et des bustes à la mémoire de l'amiral Kempenfelt qui périt en 1782 avec 900 marins dans le naufrage du «Royal Gleorge», de sir Humphry Davy (m. 1829), naturaliste et philosophe, du savant Dr Young (m. 1829), etc. On entre dans les beaux cloîtres (Great Cloisters) de l'Abbaye par une porte dans le bas côté S. de l'église (p. 184), près du Coin des Poètes. On y entre aussi par un passage dans l'angle N.-E. du Dean's Yard (p. 196). Les cloîtres datent surtout des xni«-xv® s., quoique diverses parties soient du xi« ; ils renferment beaucoup de tombeaux d'anciens dignitaires de l'Abbaye et d'autres encore, par ex. de l'acteur Betterton (m. 1710), de l'actrice Mrs. Bracegirdle (m. 1748), de la romancière Aphra Behn (m. 1689), etc. Il y a enfin une plaque commémorative des volontaires de Westminster, tués dans la guerre du Transvaal, en 1900. La *salle du Ch.apître (Chapter House), où l'on entre de la galerie E. (East Walk) des cloîtres, est une salle octogone à pilier central, qui fut bâtie en 1250 et servit, de 1282 à 1547, aux séances de la Chambre des Communes. Plus tard, la salle du Chapitre renferma les archives de l'Etat, qui furent transférées en 1865 dans le nouvel édifice de Chancery Lane (p. 74). Dans le ve.stibule, à g., un sarcophage romain. A dr., un vitrail en mémoire de James Russell Lowell, poète et écrivain américain (m. — Au mur de la 1891). salle du Chapitre, des restes d'une peinture: le Christ et les Vertus chrétiennes. Beau pavé ancien. Une vitrine contient des fragments de seulptures, des médailles, des clefs, etc., trouvés dans le.s environs; deux autres, des documents relatifs à l'Abbaye, entre autres sa grande charte de fondation, par Edouard le Confesseur (1066); une quatrième, un grand missel à enluminures et des empreintes de sceaux royaux. Vitraux en mémoire du doyen Stanley. Un escalier presque en face de l'entrée de la salle du Chapitre monte aux Archives (Muniment Room) et au triforium d'où l'on a un beau coup d'œll dans l'intérieur de l'église. Au S. de l'entrée de la salle du Chapitre se trouve la chapelle du Ciboire (Chapel of the Pyx; ouv. les mardi et vendr.), du temps d'Edouard le Confesseur (v. p. 180) et qui contenait jadis le trésor du couvent. Elle a une porte en pierre, revêtue de peau humaine et fermée au moyen de sept serrures; l'autel de pierre provient de l'ancienne abbaye. La salle du trésor de la couronne d'Angleterre se trouvait sous la salle du Chapitre. La pyxis (pyx), boîte où l'on garde les étalons des métaux précieux, est auj. à la Monnaie. — Plus loin, la crypte normande (Norman Undercroft; visite, v. p. 180), 13* 19. ABBAYE DE WESTMINSTER. West End. superbe exemplaire de vieille architecture normande, renferme des fragments architectoniques, une chaire sculptée du temps de Jacques B'' (1603-1625) et des etfigies en bois d'Edouard III, de Henri VII, de Jacques I", de Henri, prince de Galles, et de sa femme, antérieures aux figures de cire mentionnées p. 194. — Le prochain passage à g. conduit en quelques pas au pittoresque 'petit cloître (Little Cloisters). Ija. Jerusalem Chamber est une salle au S. du grand portail 0., construite de 1376 à 1386; on peut la voir en le demandant au con- cierge. Elle renferme des fresques représentant la mort du roi Henri IV et le couronnement de la reine Victoria, des vitraux du temps de Henri III et les bustes de Henri IV, qui y mourut (cf. Shakespeare, «Henri IV», 2® partie, IV, 4) et de Henri V. Son nom lui vient probablement de tapisseries qui s'y trouvaient, représen- tant des scènes de l'histoire de Jérusalem. Le réfectoire (College Hall) voisin, qui est celui des élèves de l'école de Westminster (v. ci-dessous), a de vieilles tapisseries et de vieux vitraux. A l'O. de l'Abbaye s'élève la colonne de Westminster (Westminster Column), en granit, de 19 m. de haut, érigée de 1854 à 1859, en mémoire des anciens élèves de l'école de Westminster morts dans la guerre de Crimée et aux Indes; elle est d'après Gl·ilb. Scott (m. 1878). Dans le bas, quatre lions; plus haut, Edouard le Confesseur et Henri III (reconstructeurs de l'Abbaye; v. p. 180), la reine Elisabeth, fondatrice de l'école de AVestminster, et la reine Victoria; au sommet, un St Georges. Dans le voisinage se troiivait la maison de Caxton (p. 179), qui était, dit-on, sur ou derrière l'em- placement qu'occixpe le Westmitister Palace Hotel (p. 6). Par un passage voûté de la maison neuve au S., on parvient au Dean's Yard et à l 'école de Westminster (Westminster School; pl. R. 25, IV), dite aussi collège St-Pierre, qui fut fondée pour la seconde fois en 1560, par la reine Elisabeth. Outre 60 in- ternes on King's Scholars, cette école est fréquentée par 240 ex- ternes appelés Oppidans ou Town Boys. Elle a eu pour élèves G. Fletcher, le géographe Hakluyt, Ben Jonson, G. Herbert, Cart- wright, Cowley, Dryden, Locke, Christophe AVren, le doyen Aldrich, Prior, Rowe, Ch. Wesley, Churchill, Cowper, Warren Hastings, Gibbon, Southey, le comte Russell, etc. Les vieilles tables du réfec- toire sont faites, dit-on, du bois des vaisseaux de l'invincible Ar- mada. L'escalier de VAshburnham House, qui forme auj. une partie du bâtiment scolaire, et le portique voûté sont dus à l'architecte Inigo Jones (1572-1652). On peut visiter t. les j. en s'adressant à l'appariteur, à la conciergerie, sous le passage. West End. 19. CATHEDRALE DE WESTMINSTER. 197 Au S. du Dean's Yard, le Church House (pl. R. 25, IV; entrée de 10 h. à midi et de 2 h. à 4 h.; le sam. de 10 h. à midi), érigé en souvenir du jubilé de la reine Victoria (1897). Les parties ache- vées jusqu'à présent sont: le Great Hall (1896), grande salle, sur le derrière, avec un beau plafond en chêne, et le bâtiment de l'O. comprenant le Hoare Memorial Hall (1902), deux constructions en briques rouges, de style tudor, sur les plans de sir A.-W. Blom- field. Le Church House doit être le rendez-vous-des ecclésiastiques et le centre de l'administration de l'église anglicane. Les deux synodes y ont leurs réunions et il sert de local à diverses sociétés religieuses. Le musée d'architecture (Royal Architectural Museum, pl. R. 25, IV; entrée libre t. les j. de 10 h. à 4 h.), Tufton Str., 18, au S. de Dean's Yard auquel il est relié par un passage, se compose de sculptures des styles gothique, de la Renaissance et classique, sur- tout des moulages. — Dans la même rue, au n° 15, le siège de la société protestante de la propagation de la foi (Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts). Le Broad Sanctuary , place au N.-O. de l'Abbaye, était jadis un lieu de refuge inviolable pour les malfaiteurs et les criminels politiques. Edouard V y naquit en 1470 et sa mère et son frère y cherchèrent de nouveau un asile en 1483. Le poète Skelton (m. 1529) s'y réfugia pour échapper à la vengeance du cardinal Wolsey. L'hôpital de Westminster (Westminster Hospital; ]R. R. 25, IV), du côté N. de la place, fondé en 1719, a été le premier hôpital de Londres entretenu par des contributions volontaires. 11 compte 205 lits. — A l'E. de l'hôpital s'élève le Middlesex Guildhall ou Sessions House. — A l'O. de l'hôpital, dans Tothill Str., s'élèvent les Wesleyan Central Buildings, achevés en 1912 et dont le dôme mesure 66 m. de hauteur et 27 m. de diamètre. L'édifice, qui com- prend une grande salle de réunions, une bibliothèque, des bureaux, etc. forme le quartier général des wesleyens. Au N. de là, dans Princes Street, s'élève le nouveau local du Whitehall Club (p. 49). De Broad Sanctuary, Victoria Street (pl. R. 25-21 ; IV), grande et belle voie créée en 1851 moyennant une dépense de 215000 1., mène au S.-G. à la gare de Victoria (p. 81). Dans cette rue se trouve nombre de grandes maisons de rapport, quelques hôtels, les Army & Navy Stores (p. 25), Vambassade des Etats-Unis, au n» 123, etc. La nouvelle ^cathédrale de Westminster (Westminster Cathedral; pl. R. G. 21, IV) des catholiques, s'élève sur l'Ashley Place, au S. de Victoria Str. C'est un grand et bel édifice en pierres et briques, construit de 1895 à 1903 dans le style byzantin primitif, sur les plans éeJ.-F. Bentley. Quatre grands dômes de béton sur- montent la nef et le sanctuaire; le clocher (St.. Edward's Tower) a 86 m. de haut jusqu'à l'extrémité de la croix. La façade occiden- 198 19. CATHÉDRALE DE WESTMINSTER. West End. taie, qui est grandiose, présente un immense portail à trois portes, flanqué de deux petites tourelles. Au-dessus, la grande fenêtre 0. de la nef eentrale. OiRce à 10 h. 1/2, midi, 3 h. 1/4 et 7 h. Concert d'orgue, le sam. après-midi. L 'intébikdb est, malgré ses murs encore nus, d'une majesté imposante, grâce à ses proportions harmonieuses et vastes (longueur 104 m., largeur 30, hauteur des voûtes 27, hauteur des coupoles 34). Le bas des piliers massifs et des murs doit être revêtu de marbre, tandis que la voûte et les cou- poles seront ornées de mosaïques, représentant des scènes de l'histoire de l'église catholique. — Les galeries des nefs latérales et du narthex reposent sur des arcs-boutants supportés par des colonnes de marbre monolithes. A l'extrémité 0. de la nef centrale est une reproduction de la statue de St Pierre de l'église de ce nom, à Rome; à l'extrémité E., la chaire, en marbre précieux, avec des mosaïques dans le style des Cosmas. — Des sept chapelles latérales, les deux de l'O. ont seules reçu déjà leur décoration de marbre et de mosaïque; ce sont celle de St-Augustin et St-Grégoire au S. et celle des Trépassés au N. Près de la première, la chapelle des fonts possède des fonts en porphyre vert, de style byzantin. A l'extrémité occid. du bas côté N., dans une petite chapelle, la statue couchée en marbre du cardinal Vaughan (m. 1903). — De l'arc-boutant, entre la nef centrale et le sanctuaire, pend une grande croix byzantine longue de 9 m., ornée de peintures (d'un côté, le Christ; de l'autre, la Mère des Douleurs). - Dans le sanctuaire, le maître autel est fait d'un bloc de granit gris de Cornouailles, pesant 24 quintaux. Il est surélevé de 1 m. 50 piar rapport à la nef et surmonté d'un baldaquin reposant sur huit colonnes monolithes en onyx. A g., le siège archiépiscopal, réduction de celui du pape dans l'église St-Jean-de-Latran, à Rome. Au N. et au S. du sanctuaire, les chapelles du Saint-Sacrement (Blessed Sacrament) et de Notre-Dame (Our Ladg), la première superbement décorée de marbre et de mosaïque. — Le chœur, dans l'abside, derrière le sanctuaire, est à 4 m. au-dessus de la nef. Au-dessous, une belle crypte demi-circulaire, dite chapelle de St- Pierre, revêtue de marbre de Grèce (entrée au S. de la chap, de Notre- Dame; 6 d.). C'est ici, dans une petite chapelle au-dessous du maître autel, que reposent les restes des cardinaux Wiseman (m. 1865) et Manning (m. 1892). Le monument du premier est au milieu; celui du second, à dr. La chapelle possède un autel dédié à St Edmond de Cantorbérpq au-dessous duquel sont des reliques que l'on expose, le 16 novembre, à la véné- ration des fidèles. — Du clocher, on a une vue étendue (6 d.). WArchbishop''s House, palais archiépiscopal, Ambrosden Avenue, est relié à la cathédrale par une galerie couverte. Dans Oaxton Str., au N. de Victoria Str., près de la station de St. James's Park du Métropolitain (v. Tappend., p. 47), le Caxton Hall (pl. R. 25; IV), construction en briques, du style de la Re- naissance anglaise, où sont des salles de réunions, des bazars, etc. Un peu à l'O., de l'autre côté de la rue, la Blue Coat School (pl. R. 21; IV), école attribuée à Wren (1709). Non loin au S. de Victoria Str., le Grey Coat Hospital (pl. R. 25 ; IV), du XVII® s., auj. école de filles (pour 400 élèves). — Bell Str. mène d'ici, au S., au Vincent Square (pl. H. 21, 25), au milieu duquel se trouve le terrain de jeux de l'école de AVestminster (p. 196). Sur le square et au coin de Elverton Str., le Royal Horticultural Hall, hôtel de la Société d'horticulture (1804), avec une grande salle d'exposition (ouverte en 1904), une salle de conférences et une bibliothèque. m West End. 20. (ULERIE EATE. 199 Les jardins de la Société se trouvent dep. 1903 à Wisley, Surrey, à env. 35 kil. de Londres et à 4 kil. de la gare de Horsley. Les grandes expositions annuelles de fleurs ont lieu au jardin du Temple (p. 74) et à Holland House (p. 2.30). La Galerie Tate est à env. 5 min. au S.-E. de Vincent Square. 20. Galerie Tate. L'autobus n» 20 (v. l'append., p. 54) passe à la Galerie Tate. Celle-ci est à 20 min. de Victoria Station et à 1/4 d'h. de Westminster Station, comme de St. Jameses Park Station du Métropolitain (v. l'append., p. 47). Les tramways nos 53^ 20, 8 etc. (v. l'append., p. 60) relient Victoria Station au pont de Vauxhall qui est à 5 min. de la Galerie. Du Palais du Parlement (p. 172), Abingdon Str. puis Millbank mènent au S., à travers un quartier malpropre actuellement en re- construction, au pont de Lambeth (pl. G. 25-29; IV), établi en 1862, et qu'un quai reliera aux Victoria Tower Gardens (p. 179), — Dans le Smith Sq., non loin au N.-O. du pont, St-Jean-l'Evangéliste (St. John the Evangelist; pl.R. 29, IV), grande église construite de 1721 à 1728 et flanquée de quatre tours massives aux angles afln, dit-on, que le sol marécageux se tassât également. A la fenêtre E., de vieux vitraux de Rouen. Grosvenor Road (pl. G. 25), sur la rive de la Tamise, conduit du pont de Lambeth à celui de Vauxhall (p. 209). A mi-chemin, à dr., l'emplacement de l'anc. prison de Millbank, démolie en 1893. La partie 0. est occupée par de grands groupes d'habitations ouvrières, construites par le conseil du comté de Londres, et la partie E., près du fleuve, par la galerie décrite ci-après. La *Galerie Tate ou Galerie nationale de l'Art an- glais {National Gallery of British Art; pl. G. 25) a été bâtie et offerte à la nation, avec 65 tableaux modernes, par sir Henry Tate (m. 1899). L'édifice, inauguré en 1897 et agrandi en 1899, a été construit dans tm style classique libre, sur les plans de Sidney R. J. ( Smith. En 1910, il fut agrandi d'une aile due à la libéralité de sir ! .Tos. Duveen (m. 1908), marchand de tableaux, et bâtie par R. "Wal- i ker pour recevoir les œuvres de Tmmer. La façade est ornée d'un \ joli portique corinthien précédé d'un perron et surmonté d'une Britannia colossale, derrière laquelle s'aperçoit le dôme, peu élevé. A chaque extrémité, un pavillon décoré de colonnes corinthiennes. ! Devant la Galerie, s'élève la statue du peintre John Millais, par I Thoin. Brock (1905). La Galerie Tate donne j une idée assez complète de l'art moderne anglais. Elle comprend, outre la collection Tate, des tableaux i achetés chaque année avec le legs Chantrey, la collection Vernon = et d'autres tableaux du xix® s., particulièrement une série de belles ! peintures léguées par G. F. Watts (p. 204). La collection des ' œuvres de J. M. W. Ttirner (p. 203-204), également léguées à * il 200 20. GALERIE TATE. Went End. l'Etat par l'artiste, comprend 282 tableaux, dont plusieurs inachevés, et plus de 19000 dessins et esquisses. Il y a aussi quelques sculptures. Catalogue, de 1913, 6 d. Directeur, M. Ch. Aitken. La Galerie Tate est sous la même administration que la Galerie Nationale, dont elle fait partie en quelque sorte. C'est ce qui ex- plique le numérotage des tableaux. Les toiles provenant de la Galerie Nationale ont conservé leurs anciens numéros, dont le plus élevé était le n® 1497, lorsque la galerie Tate fut ouverte, si bien que les autres tableaux commencent au n® 1498. Visite, V. p. 60. Les mardi et merer, sont «students' days» • (v. p. 134). — Dans le sous-sol, une simple buvette (Refreshment Room). Traversant le vestibule, où est le vestiaire facultatif et gratuit, on parvient au hall central que couvre une coupole vitrée. Dans les niches, des sculptures (de g. à dr.): H. Weekes, Flaxman, le sculpteur; J. H. Foley, sir Jos. Reynolds, le peintre; Sam. Joseph, sir David Wilkie, le peintre ; Thomas Brock, Thomas Gainsborough, le peintre. En outre, buste de Tate, bronze par Brock. La petite rotonde, au delà du hall central, renferme des sculptures : à g., 2789, A. J. Leslie, Dolce far niente; 1762, Pomeroy, Dionysos; 1753, Onslow Ford, la Cantatrice; 2739, Gilbert Bayes, Sigurd; 1758, Onslow Ford, Folie ; 2141, S. M. Wiens, la Jeune fille et le lézard; 2267, C. L. Hartwell, un Dégénéré. Dans le passage devant la rotonde, des bustes en marbre de Thom. Stothard et de "Will. Mul- ready, par Weekes ; 2788, W. Reynolds-Stephens, Jeu royal (groupe) ; 2080, la Femme en blanc, carton par Fréd. Walker. — Près de là, est l'entrée de la l'·® salle, dont nous commençons la description, comme pour la plupart des autres, à g. de l'entrée. — 439, John Linnell, le Moulin à vent: 2231, Will. Blake, Allégorie; 1428; i?. H. Lancaster, Vue de Southampton; 1038, Mulready, Dans la neige; Blake: 2230, David sauvé des eaux (xviii® psaume, 10); 2686, Oberon, Titania, Puck et des fées dansant; 1164, Mise au tombeau; 1110, l'Esprit de Pitt conduisant béhémoth (représentation allégorique de la supériorité de l'intelligence politique sur la force brutale); 1228, Fuseli, Titania et Bottom; 359, Etty, Joueur de luth; 1043, James Ward, Gordale Scar, dans le Vorkshire; 328, D. Wilkie, les Premières boucles d'oreilles; 1499, Hilton, les Bulles de savon de la Nature; 231, Wilkie, portr. de Thom. Daniell; 1236, 1245, Constable, paysage; *356, Etty, la «Jeunesse à la proue et le Plaisir au gouvernail», d'après un poème de Gray; 331, Wilkie, Marchands de nouvelles. — 917, T. S. Good, Pas de nouvelles!; 401, D. Roberts, l'Eglise St-Paul, à Anvers; 1235, Constable, la Maison natale de l'artiste: 614, Etty, Au bain; 440, T. Lane, le Pêcheur goutteux; 2142, J. Ward, Gordale Scar (esquisse); 241, West End. 20. GALERIE TATE. 201 Wilkie, Bedeau de village ; Constable, portrait de famille (prêt); 403, C. S. Leslie, l'Oncle Tobie et la veuve Wadman (dans «Tris- tram Shandy » de Sterne); 688, J. Ward, paysage et animaux; 353, Gilbei't Neioton, Yorik et la grisette; 682, B. R. Ilaydon, Scène de rue à Londres (1829); 1504, Old Crome, paysage; 921. Willde, Colin- maillard (esquisse du tableau du palais de Buckingham); 411, Land- seer. Musique des Highlands; 1237, Constable, paysage; 438, John Lin- nell. Bûcherons; 1204, James Stark, paysage; 330, 2131, WilJde, paysage. Pique-nique. H® salle. 410, Landsees', Aristocrate et plébéien (deux chiens) ; 352, W. Collins, les Pêcheurs de crevettes; Landseer: 606, le Fer- rage; 412, Chasse au cerf; 1537, Erskine Nicol, Prière au bord de la route; 1181, Mrdready, Sur la plage; 422, D. Maclise, la Scène 202 20. GALERIE TAÏE. West End. des comédieus dans «Hamlet»; 620, Lee, paysage, avec bétail par T. S. Cooper; 400, D. Roberts, Cathédrale de Burgos; 442, 6r. Lance, Chaperon rouge; 402, C. R. Leslie, Sancho Pança chez la duchesse; Landseer: 414, la Guerre; 1532, A Ahhotsford; 374, R. Boninqton, la Colonne de St-Marc, à Yenise. — *1503, Land- seer et Millais, portrait équestre (commencé par Landseer comme portrait de la reine Victoria, transformé et achevé par Millais). — 919, T. S. Good, Jeune garçon (étude); 1276, Constable, le Phare d'Harwich; 398 et plus loin 1395, Eastlalce, portraits; 413, Land- seer, la Paix; 894. WilJcie, Prédication de John Knox ; 378, Good, le Journal; 1244, Constable, paysage; 1795, Etty, Pandore cou- ronnée par les quatre Saisons. — 1797, Mulready, Intérieur; 452, J. F. Herring, Maigre repas; 918, Good, le Pêcheur au fusil; 1385, A. Egg, Béatrice armant Esmond chevalier (d'après Thackeray); 427, T. Webster, Ecole de village; 393, Mulready, Trop tard!; 447, E. W. Coolce, Navires hollandais; 1225, Webster, les Parents de l'artiste. ill® salle. 1205, F. L. Bridell, la Châtaigneraie de Varenne; Dante Gabriel Rossetti (l'un des principaux représentants de l'école préraphaélite, avec John E. Millais, F. M. Brown, Holman Hunt et Burne-Jones): 2860, Marie de Nazareth; 2685, Monna Pomona; 2859, Marie-Madeleine ; 1967, F. Y. Hurlstone, une Scène du «Gil Blas» de Lesage; 1142, Cecil Lawson, la Lune d'août; *1691, sir John E. Millais (1829-1896), l'Enfance de Walter Ra- leigh; 1690, E. Edwards, la Tamise près du pont de Waterloo. — 2117. A. Legros, portr. de J. Gray (étude); 1519, W. Q. Orchard- son, la Première danse; 1688, J. F. Lewis, la Cour du patriarcat copte au Caire; Millais, la Fille du bûcheron (prêté); 2861, G. A. Stoney, la Mère de l'artiste; *1521, Orchardson, «C'est bien la voix de sa mère»; Millais, portr. de Tennyson (prêté); *1394, F. M. Brown, Jésus lavant les pieds de St Pierre; Watts, portr. de lady Lindsay (prêté); 1500, R. B. Martineau, le Dernier jour dans la vieille demeure ; sans n®®, Rossetti, portrait, F. M. Brown, Porteurs de blé, Rossetti, Regina Cordium (tous les trois prêtés) ; 2682, Watts, portrait; 1405, J. F. Lewis, Edfou (Haute-Egypte); 563, T. Seddon, Jérusalem et la vallée de Josaphat; 1561, Watts, portr. de l'auteur (1864) ; 1592, M. R. Corbet, Splendeur matinale ; 1920, Watts, les Illusions de la vie; 2440, Rossetti, Sancta Lilias; 1585, Watts, Psyché. — 2664, F. M. Brown, Madone; 1426, Dyce, St Jean ramenant la Yiei-ge du saint sépulcre ; *2063, F. M. Brown, Chaucer à la cour d'Edouard III ; *2120, Holman Hunt, le Vaisseau ; Lindsay Windus, Trop tard (prêté) ; *1507, Millais, un Cimetière (1858); 2476, A. Hughes, Amour d'avril; Millais, le Christ chez le charpentier (prêté) ; *1210, Rossetti, l'Annonciation (1850) ; *1506, Millais, Ophélie Ú852); 2854, W. H. Devesell, Dame nourrissant un oiseau; 1685, H. Wallis, la Mort de Chatterton; 1657, Millais, West End. 20. GALERIE TATE. 203 % l'Ordre d'élargissement; 1407, Dyce, Pegwell Bay; *1279, Bossetti, Beata Beatrix (la femme de l'artiste, peinte en 1863 un an après sa mort). IV® salle. 1388, G. H.Mason., le Cheval déferré; 1940, G. D. Leslie., En retenue; 1568, Mason., Bourrasque; 1513, J. C. Hook, Rêves de jeunesse; 1091, Poole, Yision d'Ezèchiel; 1512, Hook, Retour á la marée montante; 1525, T. Faed, la Robe de soie; 1509, Millais, la Route du Nord-Ouest; 1908, J. Phillip, la Fenêtre de la prison; 2060, Linnell, le Dernier fardeau; Fred. Walker: *1391, Dernier refuge; *1209, les Vagabonds; F. Holl: 1536, En- dormie; plus loin, 1585, Silence!; 1534, J. Phillip, Promenade; 1527, T. Faed, Mère écossaise; W. P. Frith: 1781, l'Oncle Tobie et la veuve Wadman (v. le n® 403, p. 201); 615, le Derby (en 1856); 2314, Poole, Vision d'Ezèchiel (étude pour le n" 1091, v. ci- dessus); 617, W. F. Douglas,\e Bibliomane; 1040, W. J. Millier, paysage; 1511, lord Leighton, «Et la mer rendit ses morts»; 1563, Millais, St Etienne (1895); 1907, J. Phillip, Commérage à la fon- taine; 1547, Linnell, Contemplation; 1474, W. J. Millier, Bateau dragueur sur le MedAvay; 1526, T. Faed, Fautes des deux côtés; 1936, S. Bough, paysage; 1549, A. Moore, Fleurs; láll, Liehbold, la Lande. On passe par la V® salle (vide en 1913) pour pénétrer dans la VT® salle, où commence la collkcïion Turner (v. p. 199). •/. M. William Turner (1775-1851 ; v. p. 155) fut un des plus célé- bres paysagistes anglais, que caractérise sa passion de la lumière. — Turner: 488, Apollon tuant le serpent Python ; 470, la Dixième plaie d'Egypte; 495, Apuleia cherchant Apuleius; 2679, le Fjord; 1997, Régates à Cowes; 2676, St. Catherine's Hill, Guildford; 474, Destruction de Sodome; 506, Didon faisant armer la flotte de Carthage. — 511, Vue d'Orvieto; *472, Paquebot anglais arrivant à Calais; 523, la Rome antique; 501, Naufrage à l'embouchure de la Meuse; *524, le «Fighting Téméraire» (vaisseau de guerre) sur le point d'être démoli, un dés tableaux du musée qu'on copie le plus souvent; 480, Mort de Nelson; 369, le prince d'Orange abordant à Torbay; 477, le Jardin des Hespérides; 484, St. Mawes, Cornwall; 487, paysage (étude); 496, marine; *494, Didon et Enée partant pour la chasse; 813, Bateaux pêcheurs surpris par une bourrasque; 478, une Forge, œuvre qui n'est pas dans la manière habituelle de l'artiste ; 490, Tourmente de neige avec le passage des Alpes par Annibal; 485, la Tamise près d'Abingdon, Berkshire; 505, Apollon et la Sibylle, ou le golfe de Baies; 486,. Windsor; *502, Richmond Hill; 462, paysage avec bestiaux; 512, Palais et pont de Caligula à Baies; 491, Moissonneurs à Kingston. VU® salle. Collection Turner (suite). — 1857, une Rivière; 526, la Nouvelle lune; *1985, Lever de soleil dans une baie; 2701, 204 20. GALERIE TATE. West End. Lever de soleil sur un lac; 2424, Pout et tour (inachevé); 544, Vue de Venise; 2314, le Château de "Windsor vu de Sait Hill; 2065, Naufrage; 542, Vue de Venise; 2678, Vue de Windsor; 1992, la Tamise en amont du pont de Waterloo; *2064, le Vieux Chain Pier, à Brighton; 2425, Vaisseau désemparé et bateaux de pêcheurs (inachevé); 870, Vue de Venise; *1991, l'Etoile du soir; 1994, Régates dans le Soient; 2001, Etude de mer et de ciel; *508, Ulysse bravant Polyphème; 1999, marine; 1995, Régates dans le Soient; 1986, Hastings; *528, Funérailles de David Wilkie en mer. — 2880, niarine; 2702, Bateaux à l'embouchure de la Tamise; 2804, Vallée avec vue d'une ville; 2677, l'Abbaye de Newark; *559, le Parc de Petworth (étude inachevée); 2806, le Château de Windsor vu de la Tamise; 2818, Eton vu delà Tamise; 2698, Pêcheurs sur la côte; 2879, marine. — 1980, Tempête; 473, Ste Famille. "\7TII®-X® salles. Gouaches et dessins ; études et dessins à la sépia, etc. La VIII® salle contient en outre: *580, Tourmente de neige et steamer faisant des signaux à l'entrée d'un port; 1989, Baie rocheuse avec figures mythologiques; 545, Baleiniers; *2066, l'Arc de triomphe de^ Constantin à Rome; *1987, Bateaux brise- glace; *2067, Tivoli; 1990, Lever de soleil, avec monstre marin; 1988, Intérieur à Petworth; 2002, Lever de soleil. Les salles du sous-sol, qui contenaient autrefois aussi des œuvres de Turner, étaient fermées en 1918. Après avoir retraversé la V® salle on pénètre dans la XV® salle. 2262, J. W. B. Knight, Solitude d'hiver; 2484, JoL·i Pettie, portr. de l'artiste; 2116, W. liofhenstein, Juifs en deuil dans la synagogue; 2872, P. W. Steer, le Salon de musique; *1968, C. W. Purse, le Retour de la promenade à cheval; 2478, Steer, le Château de Chepstow; 2898, Legras, le Repas des pauvres; 2119, J. Charles, Pleuvra-t-il?; 1501, Legros, Femmes en prière; 1946, C. Napier Hemy, la Tamise. — *1580, W. L. Wyllie, Travail, splendeur, fange et richesse; *2058, Sargent, Miss Ellen Terry en lady Macbeth ; 1528, Alma Tadéma, Rencontre silencieuse ; *2059, C. W. Purse, portr. de Mrs. Furse; 1955, Hugh Carter, le Dernier rayon; sans n®. Purse, lord Roberts à cheval (inachevé; prêté); 1656, T. H. Mac Lachlan, paysage; *1615, Sargent, Œillets, lis et roses ; 1948, E. J. Poynter, le Départ ; 2918, Legros, la Retraite de Russie; 1956, R. Brough, Jeux de couleurs. XVII® salle. Collection Watts . Œuvres de George Pre- deride Watts (1817-1904), de grandes dimensions pour la plupart et aussi riches d'idées qu'intéressantes par l'originalité de leur co- loris. A g. (en venant de la IV® salle): 1687, l'Omniscient; 1647, le Chaos; 1685, la Mort couronnant l'Innocence; *1641, l'Amour et la Vie (réplique au musée du Luxembourg); 1692, le Triomphe de l'Amour; *1645, l'A-nour et la Mort; *1640, l'Espérance; 1588, «Sic West End. 20. GALERIE TATE. 205 transit gloria mundi»; 1646, l'Ange de la mort; 1894, la Cour de la Mort; 1637, le Génie du christianisme; 1636, Jonas; 1630, Mam- mon; 1632, «Car il était très riche» (Evang. selon St Marc, chap. X, 21, 22); 1643, Ere tentée; 1642, Création d'Eve; 1644, Eve repen- tante; en haut, 1631, la Conscience; 1693, le Temps, la Mort et le Jugement; 1634, le Minotaure; 1639, la Foi. — 1949, buste de Watts, bronze par A. Gilbert. XVI« salle. 'ScuLPTUKEs. A g.: 1747, Brode, Moment dan- gereux ; *1767, H. Bates, Chiens en laisse ; 1766, CoUon, la Ceinture ; 1757, A. Drury, Grisèlidis; 1760, R. Stark, Rhinocéros des Indes (bronze); 1905, Lantéri, Paysan; 2896, Mortimer Brown, Jeune berger; 2268, J. H. Thomas, Mrs. Asher Wertheimer; 1754, lord Leighton, Atlilète luttant contre un boa; 2763, J. H. Thomas, Lyci- das; 1755, W. G.John, Jeune garçon j ouant ; 1751, H. Thornycroft, Teucer; au mur, 1954, G. J. Frampton, portr. de Charles S. Keene (bas-relief); *1752, lord Leighton, le Paresseux; au mur, 1756, H. Pegram, Ignis fatuus (haut relief). — La salle contient aussi deux peintures de Watts: 1633, Chevaux de trait au repos; 1983, l'Echo. XVIII® salle (en face de la XVII® salle). Œuvres du peintre et sculpteur Alfred Stevens (1817-1875). A g. : 2737, portr. d'irn enfant mort (dessin); 2213, portrait; 2785, la cheminée de Dor- Chester House (copie). — Au fond: 2212, portr. d'un artiste; 1846, carton pour la mosaïque d'Isaïe dans la cathédrale de St-Paul (p. 78) ; 2270, 2269, Vérité et Mensonge, Bravoure et Lâcheté (plâtres); 2132, John Morris Moore. — A dr.: 1923, le roi Alfred et sa mère; 1775, portrait; 1922, Judith; 2869, Lions (plâtre). Dessins et études. — Au milieu de la salle: 2891, motif de fontaine; 2852, moulage de la statue de Wellington dans la cathédrale de St-Paul; 2853, buste de Stevens, par Lantéri. XIX® salle (en face de la XV® salle). Il s'y trouve surtout des dessins et des aquarelles; en outre: *1959, Whistler, le Vieux pont de Battersea; F. Huddlestone-Potter : 2108, la Leçon de musique; 2214, «Little Dormouse»; sans n»®. Whistler, portrait, W. Orpen, le Miroir. XX® salle. Dessins et études par sir Ed. Burne-Jones. — 1771, Burne-Jones, le Roi Cophetua et la mendiante (dont il fit sa femme); 2919, Walter Crane, la Renaissance de Vénus. XXI®salle. 1582, XPeifie, la Veillée d'armes; 1603, E.Hayes, Coucher de soleil en mer; 1947, A. Wardle, le Destin; 1517, B. Ri- vière. Compagnons d'infortune; *1601, Orchardson, Napoléon à bord du«Bellérophon»; Millais: 1510,«Grâce!» (laSt-Barthéleni}'); 1564, une Elève; *1522, sir Luke Fildes, le Docteur; Millais: 1494, Garde du corps; 1508, le Chevalier errant; 1553, lady Butler, les Restes d'une armée; 1520, Orchardson, le Premier nuage; 1900, 206 20. GALERIE TATE. West End. A. Goodwin, Ali-Baba et les quarante voleurs ; 1902, Brett, Ecueils du Dorset; 1548, K. Halswelle, Pangbourne. — 1773, T. Somer- scales, En vue de Valparaiso; 1581, W. Hunt, le Chien dans la mangéoire; 2108, J. Macallan Swan, au repos; 1567, lady Stanley, le Premier délit; 1541, J. W. Waterhouse, Consul- tation de l'oracle; 2188, A. Brown, Lumière du matin; 2787, J. Ois- son. Côte au clair lune; 2187, L. C. Taylor, la Récitation; 1898, A. Brown, le Matin; 1697, W. L. Wyllie, la Bataille sur le Nil; 1557, J. R. Reíd, Match de cricket à la campagne; 1550, A. Good- win, Sinbad le marin; 1622, J. Knight, une Rivière. — Sculptures: 1929, H. H. Armstead, Remords; 2265, H. Parker, Ariadne; 1759, Pomeroy, la Nymphe du Loch Awe. XXIP salle. 1607, J. TV. JVortA, Soleil d'hiver ; 1594, C. W. Wyllie, A la recherche de l'appât; 2259, G. Clausen, le Retour des glaneurs; 2481, sir Hubert vonHerkomer, l'Académie des Arts en 1907 (p. 213); 1901, J. J. Shannon, la Bouquetière; "'2260, C. Sims, la Fontaine; 1608, Davis, Retour au bercail. — 1617, J. Brett, le Royaume des Anglais; 1590, T. C. Gotch, Alléluia; 1575, Herkomer, Rencontre. — 2261, H. E. P. Hughes Stanton, Pâturage dans les dunes; 1899, M. R. Corbet, Val d'Arno; 1698, J. Y. Hunter, le Jardin de mylady. XXV® salle. 1569, J. M. Swan, l'Enfant prodigue; 1624, T. M. Rooke, l'Histoire de Ruth (triptyque) ; 1927, Ad. Stokes, l'Automne à la montagne; 1579, Colin Hunter, Leur seule récolte; 1611, F. D. Millet, Entre deux feux; 1599, V. Cole, le Pool de Londres (p. 110); 2675, Aima Tadema, une Douce habitude; 1650, Napier Hemy, Pêche à la sardine; 1961, F. C. Cowper, Ste Agnès en prison; 1600, J. R. Reid, Peine et plaisir; 1528, Davis, Mère et fils; 1566, Briton Rivière, Sympathie. — 1960, F. Bundy, le Matin de la bataille de Sedgemoor (1685) ; *1621, W. Logsdail, St. Martin's in the Fields (p. 133); 1588, A. C. Gow, Cromwell â Dunbar; 1596, F:Waterlow, Commérage à Galway; 1774, Davis, A la nuit tombante; 1613, H. S. Tuke, Soleil d'août; 1598, J. C. Hook, la Rivière; 1602, Herkomer, la Chapelle de Charterhouse; 2070, G. D. Leslie, le Moulin abandonné; 1614, D. Murray, Il est parti; 2071, F. Craig, l'Hérétique; 1964, H. Speed, le Pont d'Alcantara au clair de lune; 1604, H. Moo^'e, marine; 1962, J. Aumônier, les Montagnes noires. — On retraverse la XX® salle pour entrer dans la XXlil® salle. Sculptures. 1750, H. Bates, Pandore ; 1784, T. Brock, Eve; 1928, Colton, le Printemps de la vie; *2266, B. Mackennal, Diane ; 1950, Chantrey, Nymphe couchée (maquette en argile); 1783, Bates, la Guerre; 1761, lord Leighton, l'Athlète (maquette pour le n® 1754, v. p. 205); 1748, W. C. Marshall, l'En- faut prodigue. — 2140, B. Mackennal, la Terre et les Eléments ; 2054, Armstead, Héro et Léandre (bas-relief). West End. 20. OALERIE TATE. 207 XXIV® salle. 1620, J. S. Lucas, Après Culloden ; 1672, R. Peacock; Ethel; 1926, D. Murray, le Pays de Constable; 1612, C. Clausen, la Jeune fille à la grille; 1589, A. Parsons, Printemps; *1574, lord Léighton, le Bain de Psyché; 2138, A. Friedenson, Runswick Bay; *1605, H. La Thangue, l'Homme à la faux; 1571, J. Mac Whirter, le Tyrol au mois de juin; 1578, Anna-Lea Merritt, l'Amour congédié; 1543, Waterhouse, la Dame de Shalott (d'après un poème de Tennyson). — *1544, S. A. Forbes, A la santé de la fiancée; 1531, PL. Woods, Pouvoir magique de l'Amour; 1597, R. W. Macbeth, le Fer à cheval perdu; 1587, F. Dicksee, Harmonie; 1539, J. H. Boughton, le Nettoyage du pavé; 1586, sir E. J. Poynter, Visite à Esculape ; 1619, J. Aumônier, le Lavage des moutons en Sussex; 1536, Millais, St Etienne (1895); 2252, J. C. Hook, Epaves ; 1625, J. M. Strudwick, le Fil d'or (les Parques) ; 1627, F. Bramley, Jour de désespérance. Dans le corridor, à g. de la sortie de la XXIV® salle; Pickers-, gill, portr. de Rob. Vernon; F. W. Smith, buste de sir F. Chantrey. A dr. : Thétis et Achille, bas-relief par Thom. Banks; Sibylla Fati- dica, groupe par H. Pegram. Plus loin, B. Rivière: 1516, Jeux de géants; *1515, le Miracle des possédés de Gadara (Evang. selon St Marc, V, 13-14); 1542, Waterhouse, Ste Eulalie. — Du côté opposé du hall central, dans le corridor: dessins par P. Sandby, F. M. Brown, Wilkie, Cattermole, etc. ; prés de l'entrée principale : 444, A. Egg, une Scène du «Diable boiteux» par Lesage ; *1746, J. Gibson, JíylSiS, et les nymphes; Chantrey, portr. de l'auteur; Hoppner, portr. d'une dame ; J. Thomas, buste de W. P. Frith. L'escalier marqué «up» mène au premier étage. Les salles de cet étage étant fermées pendant l'été de 1913, nous mentionnons les principaux tableaux dans l'ordre alphabétique des noms d'au- teurs. — 1965, E. Alexander, Paon et serpent ; 1904, J. W. Allen, paysage ; 1392, J. Z. Bell, le cardinal Bourchier pressant la veuve d'Edouard IV de faire sortir ses enfants du sanctuaire (p. 197) ; R. A. Bell: 2073, l'Oiseau; 2478, Musique an bord de l'eau; 1722, W. Bennett, le Parc de Richmond; 1708, N. Butler, le Bain du matin; 1921, C. Calthrop, Jacobites écossais; 1559, S. J. Cartes-, Cerfs; 1721, Cattermole, l'Entrée du château; 1707, G. Cockram, Solitude; 1912, W. Collins, le Dimanche matin; E. W. Cooke: 448, le Hangar aux bateaux; 1780, un Canal à Venise; 1802, Moulin prés d'Oxford; 1968, une Barque prés de Venise; T. S. Cooper: 1800, pa3'^sage avec bétail; 1976, Bétail; D. Cox: 1734, le Château d'Harlech; 1750, Port; F. Creswick: 429, le Sentier de l'église; 1785, paysage; 2264, F. Dadd, la Séduction de l'uniforme; 437, F. Danby, Cabane de pêcheur au lever du soleil; 1705, H. Dixon, Lions; 1723, A.-B. Donaldson, le Pont de St-Martin à Tolède; 1558, E. Douglas, Mère et fille; Eastlake: 397, Jésus pleurant 208 20. GALERIE TATE. West End. sur Jérusalem; 399, la Famille de Carrara échappant au duc de Alilan (1389); 898, le Songe de lord Byron; 1398, portr. d'Ippolita Torelli; 1720, C. Fielding, paysage (Sussex); 1977, M. B. Foster, Cottage à Hamhledon; 1789, A. Fraser, Scène d'auberge; sir J. Gilbert: 1931, Ancienne carrière de sable dans le parc de Green- wicb; 1932, Mise en batterie; 1933, le cardinal Wolsey et le duc de Buckingham; 1634, le Plus beau pays; 1718, A. Glendening, la Fenaison; F. Goodall: 450, Fête de village; 451, Goodall, le Soldat harassé; A. Goodwin: 2296, Entrée du défilé de Maloja; 2297, Vue de Torre del Greco et de Capri; 2298, le Port de Folkestone; 2299, Ely Chapel (86) ; 2263, M. Gow, Marie-Antoinette ; 1704, F. J. Gre- gory, Partie de canot; 1725, J. B. Gulich, Concert de violon; 424, S. Hart, Intérieur de synagogue; 1554, J. Haynes-Williams, «Ars longa, vita brevis»; 1791, W. Hilton, Diane au bain; J. Hol- land: 1253, Hyde Park Corner (p. 219); 1809, le Grand Canal à Venise; 1706, H. S. Hopwood, Zèle; 446, J. C. Horsley, la Gloire du village ; 1703, A. W. Hunt, le Château de Windsor ; W. H. Hunt: 1970, tête de vieillard; 1971, Jeune paysanne; 1972, Fruits; 1973, Porteur d'eau; 1974, nature morte; 1655, C. P. Knight, la Baie de Bute; 1498, J. P. Knight: Pillage d'une église du temps de J. Knox; G. Lance: 441, Fruits et nid; 443, 1184, Fruits; sir F. H. Land- seer: 607, Chiens écossais (Highlands); 608, Alexandre et Diogène (chiens); 609, la Servante et la pie; 1226, un Membre distingué de la Royal Humane Society (chien; v. p. 133); 1533, l'Oncle Tom et sa femme en vente (chiens); 1787, Ane et ânon; sans n°, portr. de J. Landseer (prêté); 1806, lord Leighton, Roméo et Juliette; 1788, F. P. Lee, paysage, avec figures par Landseer; G. P. Leslie: 1803, portr. de J. Millais, et plusieurs esquisses; 1729, J. F. Lewis, étude espagnole; 1546, Linnell, la Sieste; 1029, Linton, Paestum; H. Macallum: 1714, laRamasseuse de varech; 1715, Jeune pêcheur de Capri; A. MacCallum: 1677, les Hêtres de Burnham (p. 359) en hiver; 1724, le Roi de la vallée; 1254, maître inconnu, Hyde Park Corner (peint avant 1825); 1726, C. Maundrell, le Château d'O; Millais: 1807, Jeune fille offrant une corbeille de fruits à un cavalier ; 1808, Charles I®'" et son fils dans l'atelier de Van Dyck; W. J. Muller: 379, Paysans de Lycie; 1565, Château de Carnarvon; 1728, Aux bords du lac; 394, Mulready, le Retour de la foire; 354, G. S. Newton, Jeune Hollandaise à la fenêtre; 1711, P. B. Nisbet, Calme du soir; 1712, W. Osborne, Scène de rue; 1978, S. Prout, Rue d'Anvers; 1545, J. B. Pyne, Totland Bay; 2479, A. Packham, Danse dans l'allée de l'Amour (d'après un poème de Dobson); 1710, i.iiiners, Temps orageux; 1975, D.Poberts, la Châsse de St Edouard le Confesseur dans l'abbaye de Westminster (p. 193); 1322, W.B. Scott, la Veille du déluge; 2139, W. C. Simmonds, Semailles d'amour; 1709, L. Smythe, Germinal; C. Stanfield: 406, le Lac de Côme; 407, la Giudecca à Venise; 2164, J. Stark, paysage; West End. 20. GALERIE TATE. 209 1979, J. F. Tayler, Dragons en marche; 1911, Vacher, Vue de Rezzonico ; J. Varley: 1737, marine (esquisse); 1738, Bateaux de pêelie par mer calme; 1713, T. Wade, le Vieux moulin; S. E. Waller: 1551, Succès; 1552, Amantes et femmes; E. M. Ward: 431, Disgrâce de lord Clarendon ; 432, l'Affaire de lamer du Sud (1720; rappelant les spéculations de la banque Law, à Paris, en 1718) ; 616, JacquesII apprenant le débarquement du prince d'Orange (1688); 1684, tP. Webh, loMontSt-Micliel; 426, T. Webster, l'Ecole bnissonuière; 1389, G. B. Willcock, paysage; 1379, Woodward, le Preneur de rats. Au S. de la Galerie Tate, se trouve le pont de Vauxliall (Vaux- hall Bridge; prou, «wôkshôl»; pl. G. 26), pont en fer long de 231 m. et large de 24, construit, moyennant une dépense de 400000 1., à la place d'un anc. pont, par M. Fitzinaurice et achevé en 1906. L'arche centrale a 46 m. d'ouverture. Vauxhall Bridge Road conduit de là au N. à la gare Victoria (p. 31 ; tramw. n»® 58, 20, 8, etc., v. Pappend., p. 60). — Un peu au S. du pont, s'étend le Kenninyton Oval (p. 42). En amont se trouvent le Pont de Grosvenor Road, dit aussi Pimlico Railway Bridge, où passent les lignes aboutissant à la gare Victoria, et le pont suspendu de Chelsea (p. 261). Baedeker. Londres. 12" édit. 14 2211.0Pall Mall et Piccadilly. Les stations du Piccadilly Railway (v. l'append., p. 49) se trouvent dans Piccadilly Circus, Dover Str. (pl. R. 22; IV), Down Str. (pl. R. 18; IV) et Hyde Parle Corner (pl. R. 18-17). — Nombreuses lignes d'autobus. Cockspur Street (Pl. E. 26; IV), où sont les bureaux d'un grand nombre de compagnies de navigation, mène auN.-O. de Charing Cross (p. 131) à Pali Mall. — Au S., s'ouvre Spring Gardens où se voient, à g., le côté 0. de VAdmiralty Arch (p. 216); à dr., le conseil du comté de Londres {London County Council Offices, v. p. 55 ; séances publiques le mardi à 8 h.). — Au coin de Cockspur Str. et de Pali Mall, statue équestre de George III, bronze par Wyatt (1837). Pall Mail (pl. E. 22-26, IV; pron. «pell mell») est une rue bordée-de clubs distingués (p. 48-49), qui tire son nom des mots français «paille maille-» (de l'italien palla, balle, et maglio, mar- teau), parce que cet endroit servit pour le jeu de ce nom, introduit en Angleterre sous Charles I®*". Au xvi® et au xvii® s., Pall Mail était une promenade fashionable en dehors de la ville; à la fin du XVII® s., elle se transforma en rue. La partie E., à partir de ïrafal- gar Square, porte le nom de Pall Mall East . Là se trouve, du côté N., la Société des aquarellistes (n® 5 a) et V United University Club (entrée, par Suffolk Str.). Au coin de Haymarket , le grand Carlton Hotel (p. 4), sur l'emplacement de l'Opéra, démoli en 1893. Dans la partie N. du même ensemble de construetions, dans Haymarket, se trouve le théâtre de Sa Majesté («His Majesty's Th.»; p. 37); en face, à dr., le théâtre de Haymarket (p. 37). Puis, à g., dans Pall Mail, au coin de la place de Waterloo, V United Service Club (p. 49). Au milieu de la place de Waterloo (pl. E. 26; 7F), d'où Eegent Str. (p. 263) mène au N. à Piccadilly Circus, s'élève le *monu- ment de Crimée érigé, sur les dessins , de Bell, aux 2162 oiïïciers et soldats de la garde anglaise morts dans la campagne de Crimée. Sur une base de granit est une Victoire en bronze, avec des couronnes de laurier; en avant, dans le bas, trois grenadiers; derrière, un trophée de canons pris à Sébastopol. — Au S. de la place se dressent cinq autres monuments. Au milieu, la statue équestre de lord Napier de Magdala (1810-1890), général en chef de l'expédition d'Abyssinie (1867-1868); c'est une œuvre de Boehm (1891), qui doit être transférée à Trafalgar Square pour être remplacée ici par une statue du roi Edouard VU, due à Mackennal. A g., le feld-maréchal Colin Campbell, lord Clyde (m. 1863), qui pritLucknow ou Lacknau, dans l'Hindoustan, bronze par Marochetti. A côté, le monument, par Boehm (1882), de lord Lawrence (m. 1879), gouverneur du Pendjab pendant la révolte des Cipayes, en 1857, et vice-roi des Indes de 1864 à 1869. En face, à dr.. Sir John Franklin, l'explorateur du pôle, bronze par Noble, érigé par le Parlement «au grand navigateur de l'Arctique et à ses braves compagnons, qui ont sacrifié leurs vies West End. 21. MARLBOROUGH HOUSE. 211 pour compléter la découverte du passage du nord-ouest, de 1847 à 1848». Au S. de là, la statue en bronze du feld-maréchal John Fox Burgoyne (m. 1871), par Boehm. Au S. de la place, sur une terrasse (Carlton House Terrace), s'élève la colonne d'York, d'ordre toscan, de 38 m. de haut, d'après Wyatt, érigée en 1833 (on n'y monte pas). Elle est couronnée par une statue en bronze, haute de 4 m., du duc d'York, deuxième fils de George III, par Westmacott. — Un large escalier (Waterloo Steps ou Duke of York's Steps) descend de la colonne au Mail (p. 216). Continuant dans Pall Mail, on rencontre, à g., au coin, l'Athe- nœum Chib (p. 49), avec une reproduction de la frise du Parthénon; puis le Travellers' Club (n» 106), dont la façade principale est du côté du jardin; Reform Club (p. 48), le Carlton Club (p. 48), ce dernier sur le modèle de la bibliothèque de St-Marc à Venise, due à Sansovino et le Royal Automobile Club, vaste construction dans le style de la Renaissance française (1911). En face, du côté droit de la rue, le Junior Carlton Club (n®^ 30-35) et VArmy & Navy Club (n® 36). — St. James's Square à côté, est orné d'une statue , équestre de Guillaume III, en bronze, par Bacon (1808), et entouré d'hôtels de la noblesse, entre autres du duc de Norfolk, du comte Derby, de l'évêque de Londres, etc. — Ensuite, dans Pall Mail, à g., VOxford & Cambridge Club (nos 71-76), le Guards' Club (n® 70) et le New Ox- ford (& Cambridge Club (n® 68); à dr., le Marlborough Club (n® 52). Marlborough. House (pl. R. 22, IV; pron. «môlbreu»; on ne visite pas), au S. de Pall Mail, d'où il n'est pas visible, a été construit en 1710, par Chr. Wren (p. 82), pour le premier duc de Marlborough, qui y déploya un tel luxe, que la Cour du «voisin George», au palais de St. James, en fut éclipsée. Marlborough House revint à l'Etat en 1817 et fut offert par le gouvernement à la princesse Charlotte (m. 1817) et à son mari, le prince Léopold de Saxe- Cobourg (m. 1865), qui y résida jusqu'à son avènement au trône de Belgique (1831) ; puis il devint le palais de la reine Adélaïde, veuve de Guillaume lY. On y installa ensuite une galerie de peinture. Remanié et très agrandi en 1850, il fut habité de 1863 à 1902 par le futur Edouard VU et de 1903 à 1910 par le futur George V, alors princes de Galles. C'est auj. la résidence de la reine douairière Alexandra. — Dans l'escalier, des peintures murales de La Guerre, représen- tent les batailles où le duc de Marlborough (1650-1722) se distingua. La chapelle du côté du palais de St. James fut fondée comme oratoire catholique de la reine Henriette-Marie, femme de Charles I«, et est auj. appelée Marlborough House Chapel. A l'extrémité G. de Pall Mail, s'élèvent le palais de St. James (p. 215) et Stafford House (p. 215). St. James's Street (pl. R. 22; IV) conduit du palais au N., à Piccadilly (p. 212). Il y a aussi dans cette rue un certain nombre de clubs (v. p. 48-49): n®86. Thatched House Chib ; n® 74, Conservative Club ; n® 69, Arthur's 14* 212 21. PICCADILLY. Wesi End. Club ; 11° 60, Brooks's Club ; n® 57, New University Chib ; n» 37, White's Club, etc. Dans King Street, rue à dr., le théâtre de St. James (p. 37). Dans la même rue, n° 8, les Christie S Manson's Auction Rooms, salles connues par leurs ventes aux enchères d'œuvres d'art, qui ont surtout lieu le samedi durant la saison. Piceadilly (pl. R. 18, 22; I, IV), rue longue de 1500 m., de Haymarket (p. 210) au Hyde Park Corner (p. 220), est dans sa moitié E. une des plus commerçantes du West End, avec de brillants magasins, tandis que l'autre partie, élargie en 1902, et bornée au S. par le Gtreen Parle (p. 218), possède nombre d'hôtels somptueux de l'aristocratie et des clubs. C'est dans les rues latérales, du côté N., que se trouvent quelques-uns des logements les plus chers de Londres. Partant de Piccadilly Circus (p. 264), on laisse bientôt à g. la façade N. du musée de géologie (p. 263), presque en face de laquelle le grand Piceadilly Hotel s'élève depuis 1908 sur l'emplacement de St. James's Hall, auc. salle de concert connue. —■ L'église St- Jacques {St. James's Church; pl. R. 22, 1; ouv. en sem. de 10 h. à 6 h.), du côté S. de Piceadilly, passe pour être, à l'intérieur, l'une des meilleures œuvres de Wren (p. 82), de 1682 à 1684. Elle a des fonts en marbre avec de bons bas-reliefs par Grhding Gibbons, à qui sont dûs aussi les beaux rinceaux de l'autel. Les vitraux sont modernes. Plus loin, à g., le Royal Institute ofPainters in Water Colour (p. 41), avec le Princes' Restaurant (p. 14) au rez-de- chaussée; vis-à-vis, au N. de Piceadilly, VAlbany, rue particulière où sont des chambres meublées et qu'habitèrent autrefois Canning, Byron, Buhver-Lytton et Macaulay. En bordure de l'Albany, s'élève Burlington House (pl. R. 22; J), quadrilatère de bâtiments autour d'iine cour centrale. Old Burlington House, sur cette cour, au N., fut construit de 1695 à 1743 par Richard, lord Burlington et acheté par l'Etat en 1854 pour 140000 1., en même temps que le jardin, où l'on fit de non- velles constructions. La façade actuelle du vieux bâtiment et l'étage supérieur qui le dépare sont également modernes. New Burlington House, imposant édifice de style renaissance, au S. de la cour, sur Piceadilly, fut terminé en 1872, sur les plans àe Banks et àe Barry, et sert de siège à des sociétés savantes. La partie E. est occupée par la Société Royale et les sociétés de géologie et de chimie, et la partie 0. par la société des antiquaires, celle d'astronomie et la société Linné. La société des antiquaires possède une galerie de peinture comprenant surtout des portraits anciens. La Société Royale ou Académie des Sciences, la principale des sociétés savantes de l'Angleterre, a été fondée en 1660 et investie des droits de corporation en 1663, par Charles II. Un certain West End. 21. BURLINGTON HOUSE. 213 nombre de savants en avaient déjà jeté les fondements dès 1645 en tenant des assemblées pour discuter des questions relatives aux sciences physiques et mathématiques. Le premier numéro de leurs célèbres Philosophical Transactions fut publié en 1665. La société compte actuellement 520 membres, dits Fellows of the Royal Society (F. R. S.), dont 50 membres étrangers. La bibliothèque se compose d'environ 50000 volumes et 5000 manuscrits. Les salles qu'elle occupe sont ornées de nombreux portraits et bustes d'anciens mem- bres: Christ. Wren, Js. Newton, Rob. Boyle, Halley, Humphry Davy, J. Watt, Will. Herschel, etc.; on y voit un télescope de Newton, une copie de son manuscrit des «Philosophise naturalis principia mathematica», avec corrections de sa main, le modèle original de la lampe de sûreté de Davy, etc. L'Académie des Arts (Royal Academy of Arts), fondée en 1768 et à laquelle Old Burlington House fut affecté en 1866, occupe auj., derrière ce bâtiment, un édifice moderne construit en 1868 et 1869, sur les plans de Smirlce. La façade, surélevée d'un étage en 1873, est ornée, dans le haut, de neuf statues d'artistes célèbres: Phidias, Léonard de Vinci, Flax man, Raphaël, Michel-Ange, le Titien, Reynolds, Wren et Wykeham. C'est ici qu'ont lieu, du mois de mai au mois d'août, l'exposition annuelle, très fréquentée, de peintures et de sculptures d'artistes anglais (catalogue, 1 s.), et en hiver une exposition d'œuvres de maîtres anciens ou de peintres modernes décédés appartenant à des particuliers (visite, v. p. 60). L'Académie se compose de 40 académiciens (Royal Academicians) et de 32 membres correspondants (Associates). — Un escalier dans le coin du vestibule, à dr., mène aux ganeiues Gibson & Dipeoma (publiques t. les j. de 11 h. à 4 h.) qui renferment quelques œuvres anciennes remarquables, les tableaux offerts par les académiciens à leur réception (entre autres de bonnes œuvres de Reynolds et de Willcie) et la collection de sculptures de Gibson. Principales œuvres anciennes: *la Vierge avec l'Enfant et St Jean, bas-relief en marbre par Michel-Ange; *la Vierge avec l'Enfant, Ste Anne et St Jean, carton célèbre de Léon, de Vinci (1503); copie de la Cène de Léon, de Vinci par son élève Marco da Oggionno; Jeune fille à un puits, attribuée au Giorgione, mais considérée par Frizzoni comme une œuvre de jeunesse de Séb. del Piombo. — La bibliothèque est au premier étage. Derrière l'Académie se trouve un autre édifice style renaissance et donnant sur la rue dite Burlington Gardens. Construit en 1869, sur les plans de Pennethorne, c'est auj. le siège de la Civil Service Commission, chargée des examens que doivent passer les employés civils. Le bâtiment était d'abord occupé par l'Université, dont les bureaux ont été transférés en 1900 à l'Institut Impérial (p. 231). La façade, qui produit beaucoup d'effet, est décorée de statues: au- dessus du portique, Milton, Newton, Harvey et Bentham, par Durham; sur l'entablement, au milieu, Platon, Archimèdo et Justinien, par Wooding- 214 21. BURLINGTON HOUSE. West End. ton; Galien, Cicéron et Aristote, par Westmacott; à l'aile occideEt., Locke, Bacon et Adam Smith, par Theed; Hume, Hunter et Humphry Davy, par Noble; à l'aile orient., Galilée, Laplace et Gœthe, par Wyon; Cuvier, Leihniz et Linné, par Macdowell. A côté de Burlington House, à l'O., s'élève Burlington Arcade (p. 24), bazar à l'O. duquel se développe Old Bond Street. Cette rue et son prolongement N., New Bond Street (pl. R. 22-23; I) qui aboutit il Oxford Str. (p. 265), possèdent de brillants magasins, de nombreux tea rooms et plusieurs galeries de peinture (v. p. 41). Entre Bond Str. et Pai'k Lane (v. ci-dessous) s'étend le quartier de Mayfair l'un , des plus élégants de Londres. AT'exti-émité N. Albemarle Street (pl. R. 22; IV, I), la pro- chaîne rue latérale au N. de Piccadilly, se trouve, à g. (n» 21), la Royal Institution (pl. 22, 23; /), fondée en 1799 pour favoriser l'enseignement des sciences, qui a une bibliothèque, une salle de lecture et des laboratoires et où des conférences ont lieu chaque se- maine de la mi-janvier à la mi-juin. Dans cette rue encore: n» 20, le Davy-Faraday Research Laboratory, laboratoire richement installé donné à l'Institution Royale par le Dr L. Mond (p. 227) et ouvert en 1896; n» 22, la Société Asiatique (pl. R. 23 ; /), qui a une bibliothèque comptant env. 15000 vol. et 1240 manuscrits; n" 50, la maison de l'éditeur John Murray, qui renferme des portraits de Scott, Byron, "Washington Irving (Wilkie) et d'autres écrivains, ainsi qu'un tableau de Hogarth représentant une scène du «Beggars' Opera». — En face d'Albemai·le Str., s'ouvre St. James's Str. (p. 211), large voie menant vers le sud. j'â|jj_Dans Piccadilly, plus à l'O., au coin d'Arlington Str., s'élève le Ritz Hotel (p. 4); presque en face, entre Berkeley Str. et Stratton Str., Devonshire House (p. 227), dont l'avant-cour a de belles grilles en fer forgé. — A partir d'ici, Piccadilly est borné au S. par le Green Park (p. 218); au N., par une suite de clubs distingués: n» 94, Naval and Military Club; n» 96, Junior Naval and Mili- tary C.; n" 100, Badminton C.; n» 105, Isthmian C.; n» 106, St. Jameses C.; n" 107, Savile C.; n® 116, Junior Athenaeum C.; n® 127, Cavalry C. ; n® 128, Lyceum Club. — A Hyde Park Corner, se trouve Apsley House (p. 225). Park Lane (pl. R. 18-19; IV, /), rue de 1200 m. de long, com- menee un peu à l'E. d'Apsley House, dans Piccadilly qu'elle relie à Oxford Str. en longeant le côté E. de Hyde Park. Dans la partie S. de Park Lane est une belle fontaine d'après Thornycroft, avec les figures allégoriques de la Tragédie, de la Comédie et de la Poésie, des statues de Shakespeare, de Chaucer et de Milton, et en haut la statue de la Gloire. La rue possède un grand nombre d'hôtels de la haute société, entre autres (n® 19) Londonderry House, Lord Brassey's House (musée, v. p. 226), Dorchester House (p. 226), Dudley House etBrook House. A dr., Upper Grosvenor Str., où est Grosvenor House (p. 223), mène an Grosvenor Square (p. 266). 22. Palais et parc de St. James. Palais de 215 Buckingham. La station de St. Jameses Park du Métropolitain (v. l'append., p. 47) est à proximité, au S. du parc; celle de Trafalgar Square du Bakerloo Railway (v. l'append., p. 48), au N.-E. — Autobus de Whitehall, v. p. 168. Le palais de St. James (pl. R. 22; IV) est une construction irrégulière en briques, à l'extrémité S. de St. James's Str. Une lé- proserie consacrée à St Jacques le Mineur existait déjà en cet en- droit, en 1190. Henri VIII en étant devenu possesseur en 1532, la remplaça par un palais, construit, dit-on, sur les plans de Holbein et où la reine Marie Tudor mourut en 1558. Ce palais, considérable- ment agrandi par Charles I®'', devint, après l'incendie de AVhitehall en 1691, la résidence des rois d'Angleterre de Guillaume III jusqu'à George lY. Un incendie en détruisit l'aile orientale en 1809, de sorte qu'il reste peu de chose du vieux palais des Tudors, sauf l'ancienne porte intéressante du côté de St. James's Str., la chapelle royale et l'ancienne salle d'audience (Presence Chamber), où les lettres «HA» au-dessus de la cheminée rappellent le souvenir de Henri YIII et d'Anne Boleyn. Les salons du palais de St. James sont d'une grande magnificence, et renferment des portraits et d'autres œuvres d'art; mais il est très difflcile d'obtenir la permission de les visiter. Quand la cour ne réside pas au palais de Buckingham (p. 217), la garde est relevée tous les jours à 10 h. dans la cour dite Priary Court, du côté de Marlborough House (p. 211). Bien que le palais ne serve plus de résidence royale, on dit encore ofiiciellement la «cour de St-James» pour désigner la cour d'Angleterre. Du côté G. de la cour du Drapeau (Colour Court; pl. R. 22, IV), se trouve la Chapelle Royale. Les offices s'y célèbrent le dim. à 10 h., à midi et à 5 h. 1/2- On P^nt y entrer librement à 10 h.; aux autres offices, les étrangers sont admis en petit nombre, avec une carte d'entrée du lord-chambellan. — Dans l'Engine Court se trouve le Royal Almonry, dispensaire où des aumônes royales sont distribuées à Noël, à Pâques et à la Pentecôte. A l'extrémité G. du palais de St. James, s'élève Stafford House ou Sutherland House (pl. R. 22 ; 7F), l'ancien hôtel des ducs de Sutherland, originairement bâti pour le deuxième fils de Georges II et qui est peut-être le plus splendide hôtel de Londres. Il a été acheté en 1912 et offert à la nation par sir Will. Lever. Gn est en train d'y transférer les collections du London Museum, nouveau musée historique de la ville crée en 1911 au palais de Kensington, sur le modèle du musée Carnavalet à Paris. Directeur, M. G. Laking. — Gn remarquera le superbe vestibule et l'escalier. Au nombre des objets exposés: collection de costumes à partir du xvi° s. ; vêtements de couronnement do la reine Victoria, du roi Edouard VIT et de la reine Alexandra; souvenirs de la reine Victoria (jouets); objets 216 22. PARC DE ST. JAMES. TFesí End. divers ayant appartenu à des rois d'Angleterre ; produits de Vorfèvrerie londonienne de Charles II jusqu'à la reine Victoria; importante collection de céramique ; harque romaine, longue de 15 m., trouvée en creusant les fondations du nouveau palais du conseil de comté (p. 326) et qui renfermait, entre autres, des monnaies anglo-romaines (iif-iv s . apr. panoramas de Londres au moyen âge et à l'époque de la Renaissance; instrziments de torture de Whitechapel, etc. Le pare de St. James (pl. R. 21-22 et 25-26; IV), au S. du palais, était, au temps de l'anc. léproserie, un pré marécageux que Henri VIII, lorsqu'il construisit le palais, fit dessécher et entourer de murs pour y établir un parc à gibier et un manège. Agrandi par Charles II jusqu'à couvrir 15 hect. de superficie, le parc fut alors dessiné par le fameux Le Nôtre, mais il a reçu sa forme actuelle sous George IV, de 1827 à 1829, où il a été remanié par l'architecte Nash (p. 217). Ses magnifiques bouquets d'arbres, sa vaste pièce d'eau, les coups d'œil charmants qu'on y a sur les splendides édifices qui l'entourent, font de ce parc l'un des plus beaux de Londres. Sa superficie est auj. de 37 hect. 6. Un pont suspendu franchit l'étang en son milieu. Le Duele Island (île des Canards), à l'ex- trémité E., est réservé aux oiseaux aquatiques du lac, qui y ont leurs couvées. La grande allée plantée d'arbres, au N. du parc, s'appelle le MaU ou Mail parce qu'on y jouait jadis au jeu de ce nom (p. 210). Elle s'étend du palais de Buckingham (p. 217) à l'O., jusqu'aux nou- veaux édifices de l'Amirauté (p. 169) à l'E. A l'extrémité 0. de cette allée, devant le palais de Buckingham, se trouve le monument national de la reine Victoria (pl. R. 21; iU), construit sur les plans de sir Aston Wehh et dont l'inauguration eut lieu en mai 1911. Il s'élève sur une place demi-circulaire entourée par les belles grilles en fer forgé du palais et par des piliers ornés de motifs allé- goriques figurant les colonies anglaises. Sur une plate-forme ronde décorée de reliefs représentant des nymphes et des tritons et accessible, à l'O. et à l'E., par de larges escaliers entre deux miroirs d'eau demi-circulaires, se dre.sse un socle puissant portant la statue de la reine sur son trône (à l'E.) et des groupes symbolisant l'Amour maternel (à l'O.), la Justice (au N.) et la Vérité (au S.), œuvres colossales en marbre par Thom. BrocTc. En haut du monument, à 25 m. au-dessus du sol, une Victoire en bronze et, à ses pieds, le Courage et la Persévérance. Le Mail se développe au N.-E. du monument national jusqu'à VAdmiralty Arch (p. 168), porte imposante récemment achevée qui clôt dignement la perspective, et à Charing Cross. Dans sa partie E. se trouve, à g., la Carlton House Terrace (p. 211) et l'escalier dit AVaterloo Steps (p. 211) qui monte à la colonne d'York. En face, au bout du parc de St. James, s'élève depuis 1910 un beau monu- ment, par W. R. Colton, à la mémoire des soldats de la Royal Ar- tillery tombés dans l'Afrique du Sud, de 1899 à 1901. Plus à l'E., près de l'Amirauté, le Marines^ Memorial, monument en l'honneur des marins tués en Chine et dans l'Afrique du Sud, de 1899 à 1900. West End. 22. PALAIS DE BUCKINGHAM. 217 A I'E. du parc de St. James se trouvent VAmirauté, les Horse Guards, la Trésorerie, le Ministère des Affaires étr angères, 1 'India Office et les nouveaux ministères (v. p. 171). A l'extrémité 0. des nouveaux édifices de l'Amirauté se voit une statue de Jacques II, en plomb, œuvre de Gr. Gibbons, érigée d'abord en 1686 derrière la salle des Eêtes (p. 169), transférée à Whitehall en 1897 et enfin ici en 1903. La place entre le parc de St. James et les Horse Guards s'appelle la Horse Gl·iiards' Parade (p. 168). Bikocage AValk S. , au du parc, doit son nom à une volière (bird- cage) qui existait déjà là du temps des Stuarts. A son extrémité E., Storey's Gate donne accès dans Great George Str. (p. 171) par où l'on peut aller à AVestminster. A dr., en deçà de Storey's Gate, un édifice plein de goût, construit dans le style de la Kcnaissance par B. Slade, renferme le Ministère des Travaux publics (Office of AVorks) et Vinstittdion des ingénieurs mécaniciens (Institution of Mechanical Engineers; 1899). — A l'exfrémité 0. de Birdcage AValk est une caserne dite Wellington Barracks, de 1834, où logent deux bataillons de la garde à pied. Sa petite chapelle est du meilleur goût à l'intérieur (offices, le dim. à 11 h. et à 6 h.). Au S. de Birdcage Walk, au domicile de lord Glencoimcr, Queen Anne's Gate, .14 (pl. li. 25; IV), se trouve la Tennant Gallery, bonne collection de tableaux par Ilogartb, Morland, Constable, Gainsborough, llomney, Eeynolds, Hoppner, Raeburn, Nasmyth, Greuze, etc., visible gratuit, les merer, et sam. de 2 h. à 6. Le eatalogue se vend 1 s. au profit d'œuvres charitables. Le palais de Buekingliain (pl. lî. 21; IV), résidence du roi, s'élève à l'extrémité occidentale du parc de St. James. Il occupe l'emplacement de Buckingham House, qui avait été construit, en 1703, par John Sheffield, duc de Buckingham, et qui fut acheté en 1761 et habité temporairement par George III. Son successeur, George IV, fit transformer les bâtiments sur les plans de Nash, en 1825; mais le palais resta vide jusqu'en 1837, où la reine Victoria s'y installa et c'est depuis lors la résidence royale. La grande façade à l'E., du côté du parc de St. James, longue de 110 m., a été cous- truite en 1846 par Blore; la salle de bal et d'autres parties ont été ajoutées plus tard. Devant le palais, qu'on ne visite point, se dresse le monument national de la reine Victoria (p. 216). Quand le roi ou la reine réside à Buckingham, la garde est relevée tous les jours à 10 h. 3/4, et les musiques des grenadiers, des coldstreams, des gardes écossaises ou irlandaises jouent pendant '/4 d'h. dans l'avant-cour. Un vestibule garni de colonnes de marbre conduit de la grande cour aux salles d'apparat. Il y a d'abord une galerie de sculpture, qui est décorée de bustes et de statues de membres de la famille royale et d'hommes d'Etat. Au delà de cette galerie se trouve la bibliothèque, avec une construction en hémicycle sur le jardin. A g. du vestibule est un splendide escaliej'de marbi'c, dont le plafond est orné de fi'esqucs de ïownsend : le Matin, le Jour, le Soir et la Nuit. 218 22. PALAIS DE BUCKINGHAM. West E,id. Au premier étage, au milieu du côté E., le Salon Vert (Green Drawing Room), de 15 m. de long et 10 de haut; puis la *salle du trône (Throne Room), de 20 m. de long, et dont le riche plafond cintré a une frise de marbre, avec des bas-reliefs représentant la guerre des Deux-Roses, exécutés par Baily, d'après Stothard. En- suite le Grand Salon, la salle de bal, du côté S. du palais, longue de 34 m. et large de 18, et enfin la galerie de peinture (Picture Gallery), longue de 55 m., qui contient une collection de tableaux peu considérable, mais choisie. Principaux tableaux. — Rembrandt; **le Christ en jardinier (1638), *le Constructeur de vaisseaux et sa femme (1633), *Adoration des Mages (1657), Rembrandt et sa femme Saskia, *portr. de l'artiste, la *Dame à l'éventail (1641), portr. d'un rabbin. Rubens: *Pytbagore (fruits par Sny- ders), portr. du fils de l'artiste avec un faucon, *la Métairie de Laeken, *l'Assomption (esquisse). VanDyck: *la Vierge, l'Enfant et Ste Catherine, Charles I" à cheval, etc. Le Titien; *paysage avec un troupeau de moutons (vers 1534). Belles œuvres de Fr. Hais, Quyp, Adr. et Is. van Ostade, J. Steen, Metsu, Ilobbema, Ruisdaél, Ter Borch (entre autres, son chef- d'œuvre, la **Femme écrivant une lettre), P. Potter, A. va7i de Velde, 'Teniers le Jeune, Maes, G. Pou et Claude Lorrain. — Dans la salle à manger, des portraits de souverains d'Angleterre, plusieurs par Gams- borough. Dans une autre salle, la Procession de la madone de Cimahué à Florence, par F. Leighton. Dans le jardin derrière le palais, un pavillon décoré de huit fresques d'après le «Comus» de Milton, par Landseer, Stanfield, Maclise, Eastlake, Dyce, Leslie, Uwins et Ross. Les écuries royales (Royal Mews), au S. du palais, dans Buckingham Palace Road, et les remises, où sont env. 40 carrosses royaux, peuvent se visiter (le sam. de 2 h. à 4 h.), avec la permission du grand-écuyer (Master of the Horse), qu'il faut demander par écrit quelques jours à l'avance. On y voit entre autres une superbe voiture de gala d'après les dessins deW. Chambers (1762) et peinte par Cipriani; elle a coûté 7660 livres. Le Green Park (pl. R. 18, 22 ; IV), au N., entre le palais de Buckingham et Piccadilly (p. 212), a plus de 21 hect. de superficie. Une avenue, dite Constitution Hill, entre ce parc et le jardin par- ticulier du palais de Buckingham, conduit à Hyde Park Corner (p. 220). En face de ce dernier se trouvait, dep. 1846, le Green Parle Arch, arc de triomphe qui a été démoli en 1883 et rebâti à l'extrémité G. de Constitution Hill. La statue équestre de AVelling- ton, par Wyatt, qui le déparait jusqu'alors a été transportée au camp d'Aldershot (p. 396) et remplacée, en 1912, sur l'arc de triomphe, par un quadrige avec la statue de la Paix, œuvre de A. Jones, 23. Hyde Park. Jardins et palais de 219 Kensington. Tube Raibways : stations de Down Street, Hyde Park Qorner et Knightsbridge du Piccadilly Railway (v. I'append., p. 49) et stations de Marble Arch, Lancaster Gate et Queen's Road du Central London Rail- way (v. I'append., p. 47). — Autobus : lignes 9, 33 et 46 longeant le parc au S., par Kensington G-ore; lignes 12, 17, 20, 23, 44 et 50 le longeant au N., par Bayswater Road. Hyde Park (pl. R. 14, etc.), limité à l'E. par Park Lane, s'étend à l'O. jusqu'aux jardins de Kensington (p. 221) et occupe une super- flcie de 147 hectares (258, avec les jardins de Kensington). Avant la sécularisation des couvents, l'endroit faisait partie de l'anc. seigneurie de Hyde et appartenait à l'abbaye de Westminster. Henri VIII y créa un parc où l'on chassait encore le cerf et le chevreuil sous Elisabeth, et où eurent lieu des courses de chevaux sous Charles II, qui y fit aussi établir une espèce de promenade, dite Ring, très fréquentée. On s'y rendait souvent masqué, ce qui donna lieu à de tels abus qu'un édit de 1695 interdit le port du masque sur le Ring. Plus tard, le parc devint désert et fut le théâtre de nombreux duels, notamment de celui de lord Mohun et du duc de Hamilton, qui restèrent tous deux sur la place, en 1712. On prit une grande partie du terrain, du temps de la reine Anne, pour former les jar- dins de Kensington, et enfin la reine Caroline, femme de George II, y fit creuser la Serpentine, à la place d'une série de petits étangs alimentés par le Westbourne, ruisseau venant de Bayswater, tandis que la Serpentine est auj. reliée à la Tamise. La partie N. de la pièce d'eau, dite Long Water, sépare Hyde Park des jardins de Kensington (p. 221). Actuellement, le parc est devenu une des promenades les plus fréquentées de Londres. Il est entouré d'une haute grille qu'on ferme à minuit. Les voitures de place n'y sont tolérées que dans l'allée transversale reliant Victoria Gate (pl. R. 11) à Alexandra Gate (pl. R. 9). Le maximum de vitesse pour les automobiles est de 19 kil. (12 miles) à l'h. Sans compter beaucoup de petites entrées pour les piétons, il y a neuf entrées principales pour les voitures. Au S., Kensington Gate et Queen's Gate, toutes deux dans Ken- sington Gore, près du palais de Kensington; Prince's Gated Albert Gate, dans Knightsbridge et Hyde Park Corner, à l'extrémité occid. de Piccadilly. A l'E., Stanhope Gate et Grosvenor Gate, toutes deux dans Park Lane. Au N., Cumberland Gate, à l'extrémité 0. d'Oxford Str. et Victooia Gate, dans Bayswater. Les plus fré- quentées de ces entrées sont celle de Hyde Park Corner, â l'angle S.-E. du parc, et celle de Cumberland, à l'angle N.-E. Devant cette dernière se trouve le Marble Arch. (pl. R. 15-19; 7), arc de 220 23. HYDE PARK. West End. triomphe dans le genre de celui de Constantin, à Rome, érigé d'abord à l'entrée du palais de Buckingham, par George IV (frais de construction, 80000 1.), et transporté à Cumberland Gate en 1850, après l'achèvement de la façade E. du palais (v. p. 217). Les bas- reliefs au S. sont de Baily ; ceux du N., de Westmacott. On remar- quera les portes de bronze. La jolie porte de Hyde Park Corner (pl. R. 18; /F), percée de trois baies, a été construite en 1828 sur les plans de Burton; ses bas-reliefs sont des reproductions des marbres d'Elgin (p. 287). Immédiatement à l'E., Apsley House (p. 225), et aussitôt après, Piccadilly, 148, Vhôtel du haron de Rothschild. En face d'Apsley House, une statue équestre de Wellington, bronze par Boehm. Aux angles du socle en granit rouge, les statues d'un grenadier, d'un high- lander, d'un fiisilier gallois et d'un dragon, également par Boehm. Au N. de Hyde Park Corner, à l'intérieur du parc, est une statue d'Achille, par Westmacott, érigée par des dames anglaises en 1822, en l'iionneur du duc de Wellington et de ses braves compagnons d'armes. Cette statue colossale, imitation de l'un des Dioscures du Monte-Cavallo, à Rome, a été fondue avec le bronze de douze canons français pris en Espagne, en France et à Waterloo. En face, à l'E., dans les jardins Hamilton, une statue de lord Byron, érigée en 1879. Le point le plus intéressant de ce parc, abstraction faite de ses beaux bouquets d'.arbres et de ses pelouses verdoyantes, comme on n'en rencontre que dans les parcs anglais, est dans le voisinage de la Serpentine (p. 219). C'est là que le high life de Londres vient se promener pendant la «saison», au printemps et en été. Le moment préféré pour la promenade en équipage est de 5 h. à 7 h. et le chemin fashionable la grande allée du S., qui part de Hyde Park Corner et mène à l'O. en passant à l'Albert Gate. Les cavaliers viennent sur- tout de midi à 2 h. et de 5 à 7, et ils prennent l'allée qui leur est réservée, le Rotten Row, allée de 2 kil. env. qui court parallèlement au N. de la précédente, de Hyde Park Corner à Kensington Gate. Lorsqu'il fait beau, l'après-midi, et particulièrement le dimanche entre midi '/g 1 h. 1/21 on a là un coup d'œil fort curieux, bien que l'aftiuence soit moins considérable dans ces dernières années; au S., des files interminables d'équipages des plus brillants, avec des che- vaux de race, des cochers et des laquais en grande livrée et des dames en toilette élégante; au N., des cavaliers et des amazones passant devant la foule des spectateurs qui se promènent ou sont assis sur les côtés (chaise, 1 d.). — L'allée carrossable au N. de la Serpentine s'appelle Ladies' Mile. C'est dans la «saison» (season; fin mai ou com mène, de juin) le rendez-vous des voitures (quelque- fois 30 à 40 en même temps) du Coaching Club et du Four-in-Hand Club. Les parterres du côté de Park Lane et à l'O. de Hyde Park Corner sont magnifiques, et on admire particulièrement en juin les rhododendrons. Non loin de l'angle N.-E. de la Serpentine, un West End. 23. HYDE PARK. 221 kiosque pour la musique (concert en été le dim. soir). Un peu au N. de là, le Ring Tea House, où l'on trouve des rafraîchissements. Un contraste agréable avec ce spectacle de Hyde Park dans la journée est la scène champêtre dont on y peut être témoin en été, avant 8 h. du matin et après 7 h. du soir. Au signal donné par un drapeau hissé non loin de la Serpentine (v. p. 220), une foule de gamins accourent, se dépouillent en un clin d'œil de leurs habits et se précipitent dans la rivière où ils s'ébattent à grands cris. — Barques à louer, 1 s. à 1 s. 6 d. Ph.; les hangars des barques sont du côté nord. En hiver, la surface glacée de la Serpentine offre une excellente place de patinage. La Royal Humane Society (p. 183) a dans le voisinage un local spécial, un personnel et des appareils de sauve- tage. La profondeur de la pièce d'eau, au milieu, est d'env. 1 m. 50 à l'O. du pont et de 1 m. 50 à 4 m., à l'E. Le pont à cinq arches qui traverse la Serpentine à la limite des jardins de Kensington fut construit en 1826 par John Rennie (p. 112); il offre une fort belle vue. Près de son extrémité S., dans les jardins de Kensington, un petit restaurant (rafraîch.). Il se tient quelquefois à Hyde Park de grands meetings, réunions dans lesquelles le peuple de Londres fait des démonstrations bru- yantes pour ou contre quelque mesure politique. Un des plus fameux a été le meeting pour la réforme électorale, en 1866, dans lequel la foule a arraché env. 400 m. de grille et blessé 250 agents de police. On voit aussi le dimanche, sur la grande plaine du côté de la porte dite Cumberland Gate, des prédicateurs en plein vent et d'autres orateurs. —■ Près de la porte Victoria (Victoria Gate; pl. R. 11), un petit cimetière de chiens avec 80 tombes environ (sonner). A l'O. de Hyde Park, dont ils sont séparés par le Long Water (v. p. 219) et par un large fossé, s'étendent les jardins de Bien- sington (pl. R. 10, etc.^ avec, leurs magnifiques allées, interdites aux voitures, mais qui sont le grand rendez-vous des bébés et de leurs nourrices quand il fait beau. A l'extrémité N. de Long Water, sont les jeux d'eau et de jolis jardins fleuristes; du côté E. se trouve une statue assise du Dr Jenner (m. 1823) qui découvrit la vaccine, par Marshall. Aux bords de l'eau, une charmante statue, «Peter Pan », par G. Frampton. Entre la Serpentine et le Basin ou Round Pond, pièce d'eau artificielle située à l'O., se voit une copie en bronze de l'«Energie physique», œuvre de G. F. Watts, représen- tant un adolescent à cheval. Au S., s'élève VAlbert Memorial (p. 228). Les belles portes en fer forgé, en face de ce monument, proviennent du transept S. du palais de la première exposition universelle, qui se tint en 1851 à l'E. d'ici, entre la porte dite Prince's Gate et la Serpentine. L'édi- fice fut démoli et reconstruit à Sydenham sous le nom de Palais de Cristal (v. p. 337). — Le Broad Walk (pl. R. 6), promenade de 16 m. 222 23. PALAIS DE KENSINGTON. West End. de large, à l'O. des jardins, conduit de Kensington Gore à Bays- water. Devant le palais de Kensington, se voit, depuis 1893, une statue de la reine Victoria, œuvre en marbre blanc très idéalisée, par la princesse Louise, fille de la reine. Près de là, à PO., devant la façade S. du palais, une statue de Guillaume III, par H. Baucke, don de l'empereur Guillaume II (1907). Le palais de Kensington (p. R. 6) est un château royal, en partie reconstruit par Wren (p. 82), où moururent Guillaume III et sa femme la reine Marie, la reine Anne et son mari le prince George de Danemark, ainsi que George II, et où naquit et fut élevée la reine Victoria. Il est maintenant habité par la princesse Louise et son mari le duc d'Argyll, et par divers membres pensionnés de l'aristocratie. Les salles d'apparat (State Rooms), au 2® étage, ont été restaurées à fond et ouvertes au public en 1899 (visite, v. p. 61). On y voit quelques tableaux (surtout des portraits) d'un intérêt plutôt historique, de vieux meubles, etc. Dans le jardin, Vorangerie (auj. vide), un chef-d'œuvre du genre, construite par Wren (p. 82) pour la reine Anne, en 1704. Uxbridge B-oad, prolongement occid. d'Oxford Street (p. 265), longe au N. Hyde Park et les jardins de Kensington pour conduire, sous des noms divers, jusqu'à Netting Hill et à Shepherd's Bush. Elle est parcourue en sous-sol par le Central London Railway (v. l'append., p. 47). Parmi les maisons de cette rue qui font face au parc sont quelques-uns des plus beaux hôtels particuliers de Londres (Tyburnia, p. 309). Au N. de la rue, à 5 min. à l'O. du Marble Arch (p. 219), s'étend, dans Hanover Sq., Pane, cimetière de St- George, auj. place de jeux, où se voit, vers le milieu du mur 0., la tombe de Laurence Sterne (m. 1768), l'humoriste. La chapelle de VAscension (pl. R. 15; ouverte en sem. de 9 du mat. jusqu'au soir), construite en 1893 par H.-P. Horne, est décorée de tableaux de Shields (m. 1911). Les peintures sont faites à l'huile sur des toiles tendues sur des plaques d'ardoise fixées au mur de façon que l'air puisse circuler derrière. — Au N. des jardins de Kensington s'étend le quartier de B ayswatbr, où vécut, au n® 57 de Queen's Gardens (pl. R. 7), le célèbre philosophe Herbert Spencer (1820-1903). 24. Hotels de l'aristocratie aux environs de Hyde Park et du parc de St. James. 223 Grosvenor House. Bridgewater House. Lansdowne House. Apsley House. Dorchester House. Musée de lady Brassey. Devonshire House. Les hôtels particuliers, où l'aristocratie anglaise passe au moins la «saison», se trouvent pour la plupart dans le voisinage de Hyde Park (p. 219). Pour visiter l'un de ces palais, il faut une autorisation de son propriétaire, qu'on n'obtient pas toujours facilement. En hiver, les œuvres d'art qui les décorent sont d'ordinaire empaque- tées en raison du climat humide du pays. Grosvenor House (pron. «grôvn'r»; pl. K. 18-19, /), Upper Grosvenor Street, appartient au duc de Westminster. Il renferme, au rez-de-chaussée, une précieuse galerie de peinture, généralement fermée au public. I. Salle a manger (Di)iing Boom): à g., 1, le Guide, Murillo, St-Jean-Baptiste ; 2, paysage avec Jacob et Labaii; 3, L. le C'arrache, Ste Famille; Í, Hogarth, Poète dans la misère; 5, Teniers, Intérieur; 6, 13, 15, 25, Cl. 16, Lorrain, paysages; 11, Rubens (9), Moisson en Flandre; 12, Moutons, Cuyp, oeuvre de jeunesse; 23, van Dyck, son portrait; S, van Fruits et Huysum, fleurs; *21, 01. Lorrain, le Sermon sur la montagne; Rem- brandt: 14, l'Homme au faucon (1643), *19, *20, portr. du Cl. présumés Berchem et de sa femme peintre (1647) ; 22, Adr. van de Velde, Cabane avec figures et animaux (1658); 17, Wouwerman, Foire aux chevaux; 24, Cuyp, paysage; *18, Rembrandt, la Dame à l'éventail (1643); *27, Berchem, danse grand paysage avec une champêtre (1656); 28, Rembrandt, portr. de 29, Cl. l'artiste; Lorrain, paysage; 30, Rubens, Conversion de St Paul (esquisse); 31, Sustermans, portrait. II. Salon (Saloon): à g., **33, Rembrandt, la Visitation dessus, (1640); au- 32, Cuyp, Vue d'une rivière; puis, *34, Gér. Hou, Mère donnant le sein à son enfant; *35, Paul Potter, Vue des environs de daté do 1647 Harlem, ; 38, N. Poussin, Enfants jouant; 37, Velazquez, son **39, portrait; Hobbema, paysage boisé, les figures par Lingelbach; 43, André del Sai'to, portrait; 45, P. Vér07ièse, St l'Annonciation; *46, école espagnole, ; 49, Rubens, Abraham renvoyant le le JGeraannd-Batiste Agar ; 52, Canaletto, Canal, à Venise; 59, le Parmesa7i, étude faite pour le tableau qui est à la Galerie Nationale sous le no 33 (p. 139) ; 57, Dughet (G. Poussm), Tivoli; 60, N. Pousshi, Ste Famille et des anges; 62, Jules Ro7naÍ7i, St Luc peignant la Vierge; 64, le Dominiquin, Ste Agnès ; Murillo, Jésus enfant *65, endormi; 68, le Gai'ofalo (9), Ste Famille. III. Petit salon (D7'awi7ig Room) : à g., 80, A. van Dyck, la et l'Enfant avec Ste Vierge Catherine; *79, Reynolds, portr. de Mme Siddons, l'actrice, en Muse de la tragédie (1784): 77, A. del Sarto, Ste 72, Famille; Teniers, Château du peintre avec son portrait; *70, l'Enfant bien Gainsb07-07igh, en (Blue Boy). IV. Grand salon (GdUemj): à g., *83, Rembrandt, avec figures, attr. aussi à paysage Bi-otiwer; 85, T7i7'ner, le Château de Conway; 88, Raphaël (9), Ste Famille; *89, Velazquez, Don Balth. Carlos au manège, esquisse; 90, le Titieii (9), paysage; *93, Rubens, de portr. de l'artiste et sa première femme. Elis. Brant, en Pansias et Glycère, les fleurs par J. Brueghel; 94, le Titie7i (9), la Femme adultère; 95, école de la Circoncision BeUini, ; 96, le Titie7i, le Denier de César, réplique du tableau de 224 24. BKIDGEWAÏER HOUSE. West End. Dresde; 99, Giov. Bellini ou i)lus probablcmeut im vieil imitateur de Lor. Lotto, la Vierge et des saints; 101, FMI. de Koninck, paysage. V. SalijE Rubkns : à g., *102, *103, *104, Bubens, les Israélites re- cueillant la manne dans le désert, Abraham et Melchisédech, les Evan- gélistes, d'après une série de quinze modèles de tapisseries. VI. CoEiuDoii: 105, Bîibens, David et Abigail ; paysages par Turner, Boninçjton, Jules Breton, Cotman, Gnde, Ccdcott et Crome; seize sujets orientaux par Goodall. VII. Antichambkb (Ante Drawing Room): à g., 126, Fra Bartolo- meo (■?), Ste Famille; 131, le Dominiguin, paysage; 122, Millais, la duchesse de Westminster; 127, Gainsborough, la Porte du cottage; 130, J. et A. Both, paysage. Le VESTIBULE contient un *buste en terre cuite par Al. Vittoria. Bridgewater House (pl. R. 22 ; IV), dans Cleveland Square, Green Park (p. 218), au S. de Piccadilly, est l'hôtel du comte d'EUes- mere. Il renferme l'une des meilleures collections de peinture de Londres. Quelques-uns des tableaux les plus importants sont dans les appartements particuliers, fermés au public, mais on peut ob- tenir, avec une bonne recommandation, de visiter la grande galerie le mercredi et le samedi (s'adresser au secrétaire du comte. Bridge- water House). Dan.s I'escalier: 10, A. Carroche, copie du Jour ou de la Madone de St-Jérôme du Corrège, à Parme. Dans le corridor de l'étage: *63-69, N. Poussin, les Sept sacrements; Pannini: 6, la Place St-Picrre, à Rome; 5, l'Atelier de l'artiste, intéressant par les antiquités romaines qui y sont peintes; 62, V. Poussin, Moïse frappant le rocher. Galerie (parfois remaniée): *117, le Guide, l'Assomption, grand tableau d'autel, d'une conception noble et d'une exécution soignée; 228, Stoop, Garçon avec un cheval gris; 142, Brekelenkam, le Bénédicité; *263, P. van Slingela?id, la Cuisine, daté de 1685; 209, N. Berchem, paysage ; *17, le Titien, Diane et ses compagnes surprises au bain par Actéon (1559); 136, Rembrandt, portrait; 247, J. van Ruisdad, les Bords d'une rivière; *166, A. van Ostade, Paysans jouant aux quilles (1676). **19, le Titien, Vénus Anadyomène, la Vénus sortant de l'onde et tordant sa chevelure. Ce tableau, exécuté après 1520, a malheureusement souffert d'un nettoyage. «Jamais le Titien n'a produit plus de relief avec si peu d'ombre» (Crowe & Cav.). 222, A. Brouwer, Paysans au coin du feu; 177, A. van Ostade, por- trait; *18, le Titien, Diane découvrant la faute de Callisto (1559); 284, A. van der Neer, Clair de lune; 233, Netscher, Dame se lavant les mains; Xó·i, A. van Ostade, Joueurs de trictrac; 130, Teniers, l'Alchimiste ; *141, TE. van de Velde, marine. De l'autre côté: 190, Wynants, paysage; *168, Rembrandt, Mère et enfant en prière; *191, J. Steen, le Marchand de poisson; 207, Cuyj), Ruines; *90, Lor. Lotto, la Vierge et des saints, œuvre de jeunesse; 109, Nie. Koedyck, le Cabinet du philosophe ; 244, Gér. Dou, le Violoniste, daté de 1637; 165, Wynants, paysage; *194, Metsu, le Coun de l'étrier, œuvre de jeunesse; 257, Is. van Ruisdael, paysage; 256, Hobbema, pay- sage ; *174, Rubens, copie libre de la fresque de Raphaël à la Farnésine, à Rome, avec qia.ysages d'un autre artiste; **77, le Titien (attrib. parfois à Carianï), les Trois âges de la vie (vers 1512-1513); 147, Cuyp, Pâtre jouant du chalumeau. Il y a encore, au rez-de-chaussée, un certain nombre de chefs- d'œuvre qu'on ne montre qu'aux visiteurs munis d'une autorisation spéciale. Drawing Room : 156, G. Cogtoes, portrait; 258, W. van de Velde, Mer houleuse, daté de 1656; 182, *183, Is. van Ostade, Rues de village; *208, P. Potter, Vaches; *216, A. Cuyp, le Débarquement du prince Maurice à West EM. 24. LANSDOWNE HOUSE. 225 Dordrecht; 309, Largillière., portr. de l'artiste; 120, d'une dame; Reynolds, portr. 178, Rembrandt, le Bourgmestre; 214, W. Mieris, le Violoniste; *167, N. Maes, Jeune fille cousant. — Small State Drawing Room : Fr. 125, van Mimñs, portr. de l'artiste; 212, M. Berchem, paysage; 171, van Huysum, Fleurs (1723-1724). — Sitting Room : 243, N. Berchem, paysage; *197, Ruisdael, un Pont; Raphaël; **38, la Vierge et l'Enfant ou la Madone de Bridgewater, dont il y a une copie à la Galerie Nationale, u" 929 Ste (p. 141) *35, Famille ou la ; Vierge au palmier; *29, le Titien, Ste Famille, œuvre de jeiinessee attribuée aussi à Palma le Vieux; *14, Luini, tête de jeune fille attribuée à Léon, de Vinci; 93, Salvator Rosa, paysage. — Drawing Room du nord : 217, Metsu, Marchande de poisson; *126, A. van Ostade, l'Homme au verre de vin, daté de 1677 ; 198, Terburg, ment Enseigne- paternel; 137, Ary de Voys, Jeune homme dans une W. bibliothèque; 237, Dobson, la tête de Charles Ri; 135, van dm' Heyde, un Pont- levis ; 242, Metsu, Dame caressant son petit chien ; 111, Grande Netscher, une dame; *201, Pynacker, paysage avec cascade; 32, Velazquez, trait; por- 159, le Pinturicchio, l'Arrivée des Mages à Bethléem. — Ante- Room : *281, J. Wynants, paysage avec figures par A. van de Velde, daté de 1669. — State Drawing Room : *153, Jan Steen, l'Ecole, grand tableau. — Dowager Countess's Rooms ; *129, A. Brouwer, paysage, avec bordure de fruits et de fieurs par D. Seghers. — Bedroom Staircase : *195, Honde- coeter, le Corbeau découvert, d'après la fable d'Esope; 270, Feii, les Deux Marie au sépulcre. — Billiard Room : 259, Reynolds, lord et lady Clive; 286, Délaroche, Charles après sa condamnation. Lanfldowne House (pl. H. 22; I), au marquis de Lans- downe, se trouve dans le Berkeley Square. Il renferme une col- lection de sculptures romaines et antres et une bonne galerie de peinture. La galerie de sculpture (catalogue) est probablement, hors la d'Italie, plus grande collection particulière d'œuvres antiques. Celles-ci ont été trouvées pour la plupart dans la villa d'Adrien, par G. Hamilton. — Salle à manger (Dining Room): Femme endormie, par Canova, la dernière œuvre de l'artiste; 31, Bacchus;-35, Mercure.— Salle de bal (Bail Room): tendu Antinotis du pré- Belvédère; 63, Marc-Aurèle en Mars; 61, Hercule jeune ; 89, Discobole de Myron, restauré à tort en Diomède avec le 87, Junon palladium ; sur un trône; 85, Mercure (prétendu Jason) dénouant ses san- dales; 83, Amazone blessée; nombreux bas-reliefs, colonnes funéraires, etc. ; Enfant demandant l'aumône, par Rauch. Peintures (catalogue) : 65, Tidemand et Gude, paysage norvégien ; 75, Go7iz . Qoques, portraits d'un architecte et de sa femme; 76, sir Th- Lawrence, portrait de lord Lansdowne; *54, Reynolds, lady Ilchester; 7, maître de Trévise (attribué au Giorgione), Concert; 61, 146, A. Both, pay- sages ; *48, van Dyck, Henriette-Marie de France, femme de Charles I®- ; 38, Luini, Ste Barbe; *15, B. van der Helst, même sujet, daté de 1648; 51, le Guerchin, l'Enfant prodigue; 13, Murillo, l'Immaculée Conception ; *9, Cuyp, portr. de jeune garçon; 88, C. Bold, la Vierge et l'Enfant; *137, 8éb. del Biombo, portr. de Federigo da Bozzolo; 36, Gainsborough, portr. du premier marquis de Lansdowne (1737-1805). Apsley House (pl. H. 18; IV), l'hôtel Au duc de Wellington, au Hyde Park Corner (p. 220), fut construit en 1785 pour le lord- chancelier comte Bathurst, baron Apsley, et acheté en 1820 par le gouvernement pour le duc de Wellington, en reconnaissance des services que celui-ci avait rendus à la nation. Cet hôtel, l'un des mieux situés de Londres et somptueusement installé à l'intérieur, renferme une galerie de peinture, des portraits et des statues en grand nombre, ainsi que beaucoup de présents oiferts au duc par Bœdekcr. Londres. 12® edit. 15 226 24. DORCHESTER HOUSE. Went End. des princes. On ne pent le visiter que si Ton est personnellement recommandé an duc. Galerie de peinture au l»"' étage. CBuvres principales, en corn- , mençant à dr. de la porte: Velasquez., *le Vendeur d'eau de Séville, Deux jeunes gens prenant leur repas, *portr. du poète satirique Quevedo, portr. d'Innocent X, reproduction do celui de la galerie Doria à Rome; *He Corrège, Jésus au jardin des Oliviers (copie à la Galerie Nationale; p. 139); He Parmesan, Fiançailles de Ste Catherine; Marcello Venusti, l'Annonciation; de bonnes toiles de de Hooch, Brueghel et Teniers; Watteau, Fête de cour; CL Lorrain, Palais au coucher du soleil; Bubens, Ste Famille; VEspagnolet, peinture allégorique; Wouwerman, *Départ pour la chasse, *Retour de la chasse; Murillo, Ste Catherine; puis d'excellentes copies d'après Baphaël, etc.; *F. Potier, Cerfs dans un bois; *A. Cuyp, le Cavalier au cheval blanc; A. van Ostade, Paysans qui jouent; *J. Steen, Scène de famille, les Fumeurs, Noce de paj'sans; van der Heyde, Canal dans une ville; N. Maes, la Laitière, l'Indiscrète; *Lucas de Leyde, un Souper ; J. Victor, Chevaux ; portraits de Napoléon par David et d'autres artistes; Allayi, Bataille do Waterloo; Wilkie, Pensionnaires de Chelsea lisant les nouvelles do Waterloo; Burnet, Pen- sionnaires de Greenwich fêtant l'anniversaire de Trafalgar. Dans l'escalier, une statue colossale de Napoléon lo"^, par Canova. Dans le vestibule, un buste de Cicéron, le seul dont l'authenticité soit attestée par une inscription. Dorchester House (pl. R. 18; IV), dans Park Lane (p. 215), est propriété du capitaine Holford, à qui il faut être personnelle- ment recommandé pour être admis à visiter la collection de tableaux. A remarquer: * Velasquez, portr. de Philippe IV, de grandeur naturelle,, œuvre de jeunesse, en très bon état; P. Potter, Chèvres au pâturage, daté de 1647; A. van Ostade, Intérieur, daté de 1661; Corn, de Fos, portr. de femme; *van Buisdael, paysage avec vue de Harlem; *L. Lotto, portr. d'une dame en Lucrèce; *Q. Ferrari, la Vierge, St Joseph et un cardinal; *A. del Sarto, Ste Famille; *Quyp, Vue de Dordrecht; le Ttníoreí, portrait ; Luini (?), Flore; VAngélico (ou Pesellino), Quatre saints et deux saintes; *Bronsino, Léonore, femme de Cosme I<"' ; le Tintoret (attribué aussi au Bassan), Trois personnages; *Bembrandt, portr. de Martin Looten, daté de 1632 ; *Paul Véronèse, portr. de la reine de Chypre (œuvre d'atelier) ; He Titien (ou bien Lansiani), Ste Famille, avec St Jean-Baptiste; Dosso Dossi, portr. du duc de Ferrare; *A. van Dyck, portr. de la marquiseBalbi. Le musée de lady Brassey, Park Lane, 24 (p. 214), est une précieuse collection ethnologique, d'antiquités, de coraux, d'oiseaux empaillés, de parures et de curiosités les plus diverses, recueillis par lady Brassey dans ses voyages sur son yacht le «Sunheam», et qu'on obtient quelquefois de visiter, en automne et en hiver, en s'adressant à lord Brassey. Le bâtiment du musée, qui provient en partie d'une exposition colo- niale à Londres, est décoré dans le style indien, et il a des sculptures en bois exécutées par des artistes de l'Hindoustan et de Londres. A l'en- trée et dans l'escalier, des armes et des armures orientales, des broderies, des oiseaux, etc. En haut de l'escalier, des barques et des modèles, entre autres un petit bateau d'enfant rencontré en plein Océan par le «Sunheam». Les vitrines sont numérotées de g. à dr.: 1, souvenirs de lady Brassey. 2-4, collection ethnographique de Bornéo, de Birmanie et du détroit de Malacca. 5, armes orientales. 6, échantillons de mines d'Australie et d'autres. 7, parures indiennes et ouvrages en cuivre jaune et en argent. 8, terres cuites et porcelaines, entre autres des objets des îles Fidji et un service â thé cuit au soleil, des îles Shetland. 9, collection ethno- logique, non compris l'océan Pacifique. 10, bijoux et parures de la pres- West End. 24. MUSÉE DE LADY BRASSEY. 227 qu'île des Balkans, de Chypre, de Chine, de l'Amérique du Sud, etc. Dessus, des coupes birmanes en argent et des terres cuites indiennes. 11-18, collection ethnologique intéressante, surtout de la Nouvelle-Guinée et des îles du Pacifique. Les vitrines ont des housses de papyrus faites par les indigènes. Oiseaux de la Nouvelle-Guinée. 19-22, coraux. 23-2(5, antiquités de Chypre, d'Egypte et de l'Amérique du Sud, quelques-unes très rares. 27, objets d'art de diverses provenances. 28, 29, objets ja- ponáis. 30, parures de sauvages, surtout de l'océan Pacifique. 31, parures et bijoux des Indes. 32, parures d'habitants des îles Sandwich et du Paci- fique, du sud de l'Afrique, etc. Dans les armoires, des manteaux en peaux et plumes d'oiseaux de mer des Aléoutes ; un *manteau de plumes d'oiseaux des îles Sandwich. Porte d'un couvent bouddhiste au Thibet. Au-dessus, des vases en terre cuite des îles Salomon. Ustensiles des sau- vages du (Queensland. — La bibliothèque renferme env. 90 vol. de photo- graphies faites dans toutes les parties du monde. Devonshire House (pl. R. 22; IV), à Piccadilly (p. 215), entre Berkeley Str. et Stratton Str., est l'hôtel du duc de Devonshire. Il est décoré de beaux portraits par Jordaens, Reynolds, le Tin- toret, Dohson, Lely et Kneller. La bibliothèque renferme une riche collection de gemmes. On ne visite pas. La collection du comte de Hoi*thhrook, Hamilton Place, 4 (pl. R. 18; IV), près de Piccadilly, formée de la célèbre galerie Baring, comprend l'une des plus précieuses collections de maîtres italiens du xv® s. (quattrocento). Elle possède aussi de bons tableaux par Holbein (^portrait de Hans Herbster, de Strasbourg, 1516), Roger van der Weyden, Cranach, Mazzolini, le G-arofalo, Séb. del Piombo, Murillo, Zurbaran, Yelazquez, Rembrandt, Bol, Gér. Don, Steen, van Ruisdael, Guyp, Rubens, etc. On ne visite pas. La collection Mond, riche en tableaux de primitifs italiens et appartenant à la veuve du Dr L. Mond (m. 1910), Avenue Road, 20, St. John's Wood (pl. B. 10), est visible en le demandant par écrit. Stafford House, autrefois un des plus beaux hôtels particuliers, avec une précieuse galerie de tableaux, v. p. 215. 15* 25. Albert Memorial. Albert Hall. 228 Holland House. Dn Hyde Park Corner (p. 220), une large rue, Knightsbridge (pi. E. 17-13), longe le parc au S. En face de l'extrémité de Sloane Str., la statue équestre de lord Strathnairn, le maréchal, bronze par Onslow Ford (1895). Plus loin, à g. le Prince's Club (p. 49), à dr. les grandes casernes de cavallerie. Le prolongement occid. de Knightsbridge est formé par Ken- siNGTON Gore (pl. R. 9), où s'ouvre, à g.. Exhibition Road menant au musée de South Kensington (p. 237) et au musée d'histoire naturelle (p. 234). Un peu plus loin, dans Kensington Gore, s'élève à dr. l '*Albert Memorial (pl. R. 9), au S. des jardins de Kensington (p. 221), entre Prince's Gate et Queen's Gate, non loin de l'emplace- ment de l'exposition universelle de 1851. C'est le magnifique monu- ment du prince consort Albert (m. 1861), époux de la reine Victoria. Il a coûté 120 000 1. (3 millions de fr.), dont la moitié fut fournie par des cotisations volontaires. Tout le monument, haut de 53 m., d'après sir Gilb. Scott (m. 1878), est orné à profusion de statnes en marbre et en bronze, de dornres, de pierres de couleur et de mosaïques en verre. Sur une plate-forme carrée, accessible de tous côtés par des escaliers, s'élève d'abord un soubassement décoré de 178 figures de marbre, en ronde bosse, représentant les principaux artistes de tous les temps: au S., les peintres et les musiciens, et à l'E., les peintres, par Armstead; au N., les architectes, et à PO., les sculpteurs, par Philip. Aux angles, sur des socles en saillie, l'Agriculture, l'Industrie, le Commerce et l'Architecture. Au centre du soubassement est placée la statue assise du prince consort, por- tant le costume de l'ordre de la Jarretière, statue en bronze doré, haute de 4 m. 50, par Foley. Elle est sous un dais goth., supporté par quatre faisceaux de colonnes en granit et terminé par une flèche à trois étages. Au bas des degrés, l'Europe par Macdowell, l'Asie par Foley, l'Afrique par Theed et l'Amérique par Bell. Au dais, une inscription en mosaïque, lettres bleues sur fond d'or, dédie le monument, au nom de la reine Victoria et de son peuple, à la mé- moire du prince Albert, en reconnaissance de son dévouement au bien public. L '*Albert Hall ou Royal Albert Hall of Arts and Sciences (p. 40), est en face, du côté S. de Kensington Gore. C'est une vaste rotonde dans le style de la Renaissance italienne, destinée à de grands concerts, des réunions, etc. 11 a été bâti de 1867 à 1871, sur les plans de FowTce et de Scott, moyennant une dépense de 200000 1., et il forme un ovale de 83 et 72 m. de diamètres extérieurs, soit 245 m. de circonférence, pouvant contenir aisément 8000 personnes. L'extérieur est orné avec goût de briques de couleur et de terres cuites. La frise en terre cuite qui règne tout autour de l'édifice. West End. 25. HOLLAND HOUSE. 229 au-dessus de la galerie, représente le Triomphe de l'Art et de la Science, d'après Armitage, Pickersgill, Marks et Poynter. La galerie, qui peut donner place à 2000 auditeurs et d'où Ton a une belle vue, est accessible par des ascenseurs (lifts; 1 d.), des deux côtés du bâtiment. 'Uorgue, construit par Willis, est un des plus grands qui existent (env. 9000 tuyaux); les soufflets sont mus par deux machines à vapeur. Sous la coupole,, un immense velarium en coton, pesant 15 quintaux, assourdit les sons et tamise la lumière. — Entrée, v. p. 40. L'Albert Hall occupe à peu près l'emplacement de Gore House, souvent mentionné au commenc. du xix" s., qu'habita longtemps William Wilberforce, un des champions de l'abolition de l'esclavage, et plus tard lady Blessington, femme de lettres, dont les salons furent fréquentés par les hommes les plus éminents de l'époque dans les sciences, les arts et la littérature, et où l'on vit souvent Louis Napoléon, lord Brougham, lord Lyndhurst, Thackeray, Dickens, Moore, Landor, Bulwer, Landseer et le comte d'Orsay. Gore House servit de restaurant pendant l'exposition de 1851 et fut acheté peu après, avec son parc, pour 60000 1., par le comité de l'exposition. Gorc House a donné son nom à Kensington Gore (p. 228). A l'O. de l'Albert Hall, Alexandra House, établissement destiné aux étudiantes, construit aux frais de sir Fr. Cook, en 1886. Un peu à l'E. de l'Albert Hall, Lowther Lodge, jolie construction dans le style néo-classique, par Norman Sbaw, est occupé par Royal Geogra- phical Society dont la bibliothèque compte 60000 volumes, 200000 cartes géographiques et une abondante collection de photographies. Au N. de Kensington High Str. et de Kensington Koad, qui à l'O. prolongent Kensington Gore, s'étend jusqu'à Netting Hill de Oampden l'élégant quartier Hill,, aux vieux hôtels particuliers dans de grands jardins. Thackeray (v. ci-dessous) mourut, en 1863, au n» 2 de Palace Green (2® mai- son de Kensington Palace Gardens, pl. R. 6, à g. en venant de Kensington High Str.). — Holly Lodge, anc. résidence de lord Macaulay, l'historien, qui y mourut en 1859, s'élève dans Campden Hill, rue latérale de Hill Road. A Campden proximité, Argyll Lodge, où le duc d'Argyll (m. 1900) résida longtemps. Young Str. (pl. R. 5) mène, au S., de Kensington High Str. au Kensington Square où habita, au n» 7, lady Castlewood, connue par le roman de Thackeray intitulé «Henry Esmond». — High Street Station (Kensington) du Métropolitain, v. l'append., p. 46. Plus loin à l'O., sur une hauteur auN. de Kensington Road, s'élève Holland House (pl. R. 1), construit en 1607, pour sir Walter Cope, par John Thorpe, dans le style tudor. Bientôt devenu propriété du gendre de Cope, H. Rich, comte de Holland (Lincolnshire), l'hôtel passa, après l'exécution de celui-ci, en 1649, aux mains de Fairfax et de Lambert, généraux du Parlement, mais fut restitué, en 1665, à la comtesse de Holland. En 1762, lord Kensington le vendit à Henry Fox, plus tard baron Holland et père du célèbre Ch. James Fox. Holland House appartient auj. au comte d'ilchester, deseen- dant d'un frère de Henry Fox. Des souvenirs historiques se rattachent au nom de Holland House depuis le règne de Charles I®''. Fairfax, Cromwell et Treton y tin- 230 25. LEIGHTON HOUSE. West End. rent conseil; une foule de suppliants s'y pressèrent journellement sous Charles II, autour de son favori William Penn; Guillaume III et Marie l'habitèrent pendant quelque temps; Addison, mari de la veuve du troisième comte de Holland, y résida de 1716 à 1719 ; enfin ce fut le lieu de réunion des principales personnalités du parti des whigs pendant la première moitié du xix® s. Cet hôtel contient une collection de souvenirs historiques et de tableaux, dont plusieurs portraits de G. E. Watts, mais ne peut se visiter. Dans le beau parc de l'hôtel, se tenait jusqu'à présent, en été, l'exposition de fleurs de la société d'horticulture (p. 198). Un peu au S. de Holland House, au n» 12 de Holland Park Road, se voit Leighton House (pl. R. 1), jadis à lord Leighton (m. 1896), le peintre. Cet hôtel a été offert à la nation par les sœurs de Par- tiste. Il s'y donne souvent des concerts et des expositions. Pour la visite, V. p. 61. La *salle arabe (Arab Hall), où l'on parvient par un corridor obscur, est décorée de précieux carreaux de faïence orientale et de sculptures moresques. Dans les autres salles, un grand nombre de dessins, d'esquisses et d'études de lord Leighton, ainsi que des photographies et d'autres reproductions de ses œuvres. Dans le grand atelier, un de ses tableaux; 212, Clytemnestre atten- dant à Argos le retour d'Agamemnon, et en haut de l'escalier, n® 131, une demi-figure d'homme admirable. Kensington Road aboutit à PO. dans Hammersmith Road qui mène à Hammersmith (p. 341). De Hammersmith Broadway (pl.- itinér. 82), point de départ de diverses lignes de banlieue (v. l'ap- pend., p. 62), on peut regagner le centre de Londres, soif en omni- bus, soit par le Métropolitain (v. l'append., p. 46) ou par le Picea- dilly Railway (v. l'append., p. 49). 26. Institut Impérial. Musée des Sciences. Musée d'histoire naturelle. Tube Railways : South Kensington Station et Brompton Road Sta- tion du Piccadilly Railway (v. l'append., p. 49). — Métropolitain: South Kensington Station (v. l'append., p. 46). — Autobus , comme pour le musée de South Kensington (v. p. 237). Au S. de l'Albert Hall (p. 228), s'élève une statue du prince Albert, tournée vers l'emplacement de l'anc. jardin de la société d'horticulture (p. 198), qui est oceupé auj. par différentes construe- tions publiques et traversé de l'E. à l'O. par Prince Consort Road et Imperial Institute Road. Ces deux rues aboutissent à l'E. dans Ex- hibition Road (pl. R. 9) qui relie Kensington Gore à Cromwell Road. Dans Prince Consort Road, les bâtiments, inaugurés en 1894, du Collège Royal de Musique (pl. R. 9), conservatoire de musique fondé en 1883. Il compte env. 70 professeurs et près de 450 élèves. Directeur, sir Hubert Parry. West End. 26. INSTITUT IMPERIAL. 231 Dans l'entrée, les statues d'Edouard VII et de la reine Alexandra, ainsi qu'un buste de M. S. Fox, à la générosité duquel est dû l'édi- fice; ce sont ti-ois sculptures de feu le prince Y. de Hohenlohe. Dans le Council Room, un buste du duc de Clarence (m. 1892), par Weber. Il y a, dans une autre salle, un musée instrumental, dit musée Donaldson, public t. les j., sauf le sam., de 10 à 5 b. L '*Institut Impérial ou Imperial Institute of the United Kingdom, the Colonies and India (pi. R. 9), commencé en 1887, en commémoration du jubilé de la reine Victoria, et ouvert en 1893, est un grand édifice du style de la Renaissance, sur les plans de Colcutt, avec une façade de 180 m. de long sur l'Impérial Institute Road, une tour de 85 m. de hauteur au milieu et des tours plus petites aux angles. Il y a en outre, au N., une salle de conférences (Great Hall) de 30 m. de long et 18 m. de large, une petite salle à l'E., ainsi que des galeries d'exposition couvrant une surface de 8000 m. carrés. L'établissement a pour but de favoriser l'utilisation des ressources agricoles, commerciales et industrielles de l'Empire Britannique, par des expositions de produits naturels, ainsi que par la réunion et la publication de renseignements scientifiques, tech- niques et commerciaux. En 1899, pour des raisons financières, l'édifice a été remis au gouvernement et la direction de l'Institut fut confiée en 1907 au département des colonies, assisté de délégués de l'India Office et du Board of Trade (Ministère du Commerce). Les galeries d'exposition (entrée à TO. et à TE. de la façade; visite, V. p. 60) renferment des collections relatives aux produits du sol, à l'industrie, à la flore et à la faune des colonies anglaises, des Indes, etc. L'Institut comprend aussi un bureau d'émigration (Emi- gration Department,) et quelques laboratoires (au 2® étage), ainsi qu'une bibliothèque de renseignements (Reference Library) et une salle de lecture (journaux de commerce). L 'Université de Londres, située jadis dans les Burlington Gardens (p. 213), occupe dep. 1900 la grande aile E. et le corps de bâtiment central de l'Institut Impérial. L'Université, fondée en 1836, n'a été, jusqu'en 1900, qu'une commission d'examen conférant les grades académiques aux étudiants de n'importe quel établisse- ment. En 1900, on Ta transformée en établissement d'instruction en y rattachant, sous le nom d'«écoles de l'Université» (Schools of the University), différentes institutions d'enseignement préexistantes (p. ex. University College, p. 266, le King's College, p. 65, etc.), dont les professeurs, accrus de maîtres renommés, furent répartis en huit facultés: celles de théologie, de philosophie (lettres, mathé- matiques, en angl. «arts»), de droit, de musiqrre, de médecine, des sciences naturelles, des arts et métiers (formant des ingénieurs), et enfin d'économie politique et sociale. En 1912, l'Université comptait env. 900 professeurs et 4000 étudiants. 232 26. MUSEE DES SCIENCES. West End. Au S. et en bordure d'Impérial Institute Road s'élève, depuis 1905, le grand bâtiment principal (section de physique et chimie) de l 'Impérial College of Science and Technology (v. pi. p. 281). Cette institution a été érigée en corporation en 1907, en même temps qu'on lui adjoignait VEngineering College (au N., dans Exhibition Road) du City and Guilds of London Institute (v. p. 57) et le Royal College of Science (au S., dans Exhibition Road), école normale fondée en 1872 et dont dépend le Royal School of Mines (école des Mines). Les galeries {Exhibition Galleries; v. pl. p. 231) à l'O. et à l'E. de l'Impérial Institute, ainsi qu'au S. et à l'O. de l'Impérial College of Science, renferment le musée des Sciences et le musée des Indes (p. 258). Le musée des Sciences (Science Museum), autrefois rat- taché au musée de South Kensington et auj. indépendant, est une collection de machines et d'appareils scientifiques occupant les galeries du S. de l'Impérial College of Science et les galeries de l'O. de l'Impérial Institute. On reconstruit en ce moment les galeries du S. {Southern Galleries; v. pl. p. 231), en commençant du côté d'Exhibition Road. La disposition actuelle des objets, quelque peu entassés, ne saurait donc être regardée comme définitive. Visite, V. p. 61. Les GAiiEKiBS MÉKiDiONALKS {SoutTiem Gallerics, v. pl. p. 2'Al), où l'on n'entre maintenant que par l'extrémité 0. d'Impérial Institute Road, sont consacrées aux machines et aux inventions. Il y a des machines en mouvement, ou que le visiteur peut faire mouvoir. Notre description commence par la salle la plus éloignée de l'entrée, où se trouvent des machines d écrire, dont il y a une collection chronologique dans l'armoire près de l'extrémité. — Revenant sur ses pas, ou rencontre, à dr., des machines agricoles, y compris la moissonneuse de Bell (1826). Ensuite, les machines-outils, pour travailler le métal et le bois, le marteau-jyilon de Nasmyth (2» arm. à partir de la porte), des serrures, des modèles ¡l'affûts de canons, de fusils, etc. Dans les armoires de g., des appareils d'éclairage. Au mur du fond, une table-vitrine avec d'intéressants modèles dus à James Watt; un modèle de la machine de Newcomen (1720); ensuite, les machines à vapeur. A dr., le p>reniier planétaire (Sun and Planet Engine) de Watt, érigé en 1788 à Soho, près de Birmingham. — On remarquera encore particulière- ment les modèles des machines à vapeur à balancier de James Watt, mues par l'air comprimé. Au milieu du hall, à g., VAgenoria, locomotive construite en 1829, par Foster et Rastrick, et le Puffing Billy, la plus ancienne locomotive existant au)., et qui servit dans les mines de Wylam de 1813 à 1862. A dr., le Rocket, la première locomotive de Stephenson, qui remporta en 1829 le prix de 500 1. dans un concours sur la ligne de chemin (le fer de Liverpool à Manchester, et le Sans-Pareil, locomotive par Hackworth, de Darlington, qui concourut avec celle de Stephenson. Une vitrine au milieu renferme des modèles de voitures automobiles, etc. Du côté g. de la salle, des modèles de turbines à vapeur. La travée voisine comprend les locomotives modernes, qu'il est intéressant de comparer aux précédentes, et en outre une batteuse à vapeur et une chaudière construites par Trevithick en 1802. A g. en sortant, la machine élévatoire, avec pompe, de Heslop, brevetée en 1790 et construite pour monter du charbon, en 1796. West End. 26. MUSÉE DES SCIENCES. 233 Salle suiv. : machines à gaz, dans l'ordre chronologique ; moteurs à pétrole; à l'extrémité, trois modèles de pompes à incendie modernes; à g-, dans les armoires, des compteurs à gaz et à eau, des électromètres, des injecteurs, etc. — Dans la travée suiv. à dr., une série chronologique de rails, de modèles de wagons de chem. de fer et de tramways, de pneus, etc. Plus loin, les g7nies et les élévateurs ; enfin les ^machines de mai-me, en particulier la machine de la «Comète» de Bell, premier bateau à vapeur qui transporta avec succès des voyageurs et des marchandises, en 1812, sur la Clyde, des modèles de la machine et des roues <à aubes du «Great Eastern» (1858) et un modèle de la chaudière tubulaire de Thornycroft- Schulz (1904). Travée suivante: modèles d'aé^'oplanes; avions et hélices; appareil montrant comment l'air soulève un aéroplane en passant au-dessous de lui; photographies des remous de l'eau autour d'un obstacle. Plus loin, le musée de pisciculture: barque royale; modèles de bateaux de pêche; poissons vivants, dragues, ancres, etc. — Dans le vestibule, le premier brougham (voiture), construit en 1838 pour lord Brougham; premiers cars automobiles ; royal mail coach (1830). On retourne à l'escalier de l'O. et on monte au 1" étage de la galerie. Collection do phares et de bateaux-phares. Ensuite, la série des *modèles de navires. Dans la D® salle, modèles permettant d'étudier la construe- tion navale en général; puis des bateaux chinois, birmans, hindous et japonais, des bateaux de sauvetage anglais, etc. Au bout de la salle, modèle de la «Livadia», yacht impérial russe (1880). Dans le vestibule de la salle suivante, modèles de yachts, de barques automobiles, etc. La bibliothèque scientifique du musée, où l'on se rend de la l··e salle des modèles de navires, renferme 105000 vol. et une collection de brevets anglais. Pour la visiter, il faut une carte spéciale qu'on prendra à l'entrée du musée (6 d.). La 2e salle a une belle collection de modèles de transatlantiques, depuis 1839 jusqu'à nos jours; la 3® salle, une série de vaisseaux de guerre anglais depuis 1672 (près de l'entrée) jusqu'aux plus récents, ainsi que des vaisseaux de guerre allemands, mexicains, turques et japonais. Dans le haut est suspendu un aéroplane sans moteur, du modèle dit «Baby Wright». — Salle suiv.: construction des ponts et toitures. Puis des pièces de vélocipèdes, etc. — On regagne la sortie donnant sur Im- perial Institute Road. — Le hall de VOuest, à côté, renferme la section A'électricité, où se voient des machines électriques, des appareils pour la radiographie, l'éclairage et la télégraphie. La GALEHiE OCCIDENTALE ( Westci'n Gollery), juste en face, de l'autre côté d'Impérial Institute Road, contient les collections d'appareils scientifiques pour l'enseignement et les recherches, dont beaucoup offrent un grand intérêt pour les spécialistes. — Dans le vestibule, montres et chronomètres, une horloge à sonnerie, de Douvres (1348). Dans l'escalier, un pendule de Foucault, pour la démonstration de la rotation de la terre; dans le vestibule intérieur, une horloge de l'abbaye de Glastonbury, donnant l'âge de la lune, construite par un moine en 1325. — La galerie du rez-de-chaussée renferme une horloge à poids en pierre, de l'église d'Aymestry, et les sections à'asti'onomie, de phgsiogi'aphie, de uTétéoro- logie et de géologie. Au bout de la galerie, sont les sections relatives à la 7ninéralogie, aux mines et à la préparation des minerais. A dr., dans une galerie parallèle, machines textiles et plantes à papier. On monte l'escalier. En haut, les sections de botanique, de physio- logie et de mathématique, avec la machine à calculer de Babbage. Ensuite, les sections de phxjsiqtie et de chimie où l'on remarquera les appareils employés par Graham pour étudier la diffusion des gaz, et des reproduc- tions des appareils de Moissan pour isoler le fluor et de Gailletet pour liquéfler l'oxygène. La section de inétallurgie, à la suite, possède une collection d'éléments métalliques, léguée par le prince Lucien Bonaparte. - La galerie transversale qui commence ici e.st actuellement fermée. 234 2«. MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE. West End. Au coin d'Impérial Institute Road et d'Exhibition Road, du côté N., s'élève, depuis 1903, le bâtiment de style renaissance du Royal School of Art Needlework (école des arts de l'aiguille), avec des collections d'ouvrages à l'aiguille (à vendre), etc. Entrée de 10 h. à 5 h., le sam. de 10 h. à 2 h. Exhibition Road aboutit au S. à Cromwell Road, rue bordée de grands hôtels particuliers, longue d'env. 1 kil. 5 et qui doit son nom à Henri Cromwell, fils du protecteur, qui y a demeuré. Dans cette rue s'élève, à dr., le *Musée d'histoire naturelle {Natural History Museum; pl. R. 9), qui contient les collections d'histoire naturelle du musée Britannique (p. 278). C'est un bel édifice de style roman, élevé de 1873 à 1880, sur les plans de Waierhouse. La façade a 205 m. de long. L'extérieur et- l'intérieur sont décorés de terres cuites qui produisent un très bon effet. Visite, v. p. 61. Le musée est fermé le vendredi saint et le jour de Noël. Il y a un bon guide général (3 d.) et des catalogues illustrés pour les différentes sections (4 à 6 d.). A midi et à 3 h. a lieu une conduite (gratuite) à travers le musée, sous la direction d'un guide qui donne les explications voulues. Restaurant au premier étage (p. 236). Grande sali.e (Central Hall) du rez-de-chaussée (52 m. de long, 30 m. de large et 23 m. de haut). A l'entrée, au milieu, la statue de Richard Owen (1804-1892), bronze par Brock, et à dr., celle de Thom. H. Huxley (1825-1895), marbre par 0. Ford. Dans les vitrines du milieu, des groupes pour l'explication de l'albinisme, du mélanisme et des variations d'espèces produites par la sélection des animaux domestiques (pigeons, canaris, coq du Japon avec une queue longue de 3 m.), des variantes suivant la saison et le sexe, de l'adaptatiou des couleurs au milieu ambiant, de l'assimilation protectrice (mimicry), et des croisements. Egalement au milieu, un élé- phant d'Afrique empaillé, haut d'env. 3 m. 50, et dessous, pour faire con- traste, une musaraigne, spécimen d'une des plus petites races de mammi- fères vivant en Grande-Bretagne. Dans des vitrines, modèles plus grands que nature d'une puce propagatrice de la peste, de mouches domestiques et de mouches tsé-tsés, ainsi que de moustiques ordinaires et des pays chauds. Autour de la salle, dans les niches, une collection morphologique élémentaire. Du côté g. (0.), les vertébrés, y compris l'homme; du côté dr. (E.), les mollusques, les insectes et les plantes. — A l'extrémité, du côté G., une vitrine consacrée à la croissance des poissons et une vitrine d'œufs de coucou. Sous l'escalier, côté 0., la plus grande partie de la collection Gould de colibris (Gould Collection of Humming Birds). Derrière le grand escalier, une galerie pour les animaux soumis à la domestication (domesticated animals). Vitrine du côté N.: quelques formations hybrides et anormales. Aux fenêtres, une collection relative aux dommages causés par les insectes et à leur destruction. — Sous l'ysca- lier, la coupe d'un arbre de Californie (sequoia gigantea) qui a près de 5 m. de diamètre et compte 1335 anneaux d'années de pousse. La *colIection géologique et paléontologique (Geological & Paleontological Collection) est dans l'aile E. du rez-de-chaussée (à dr. de l'entrée). — La galerie du sud-est qui a 85 m. de long et 15 m. de , large, contient des fossiles de mammifères. Sur le socle B, à l'entrée de la galerie, un squelette complet de mastodonte du Missouri. A côté, les crânes d'un dinothérium de la Hesse (vitr. G : maxillaire infér. complété) et d'un mastodonte de Buenos-Ayrcs (40<= gr. vitr., au pilier). 1'® et 2®grandes vitrines, à dr.: restes d'hommes préhistoriques et d'animaux. West End. 26. MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE. 235 provenant surtout de cavernes d'Angleterre et du continent. Vitrines à la fenêtre: dent.s, défenses et bois de mastodontes, de cerfs, etc. vitrine plate: autre.s restes d'habitants des cavernes, harpons en bois de renne, ustensiles en silex, etc. 2® grande vitr.: squelette d'homme fossile, trouvé dans la pierre calcaire à la Guadeloupe. 3®, 4®, et 6® grandes vitr. : restes de carnivores dont les races sont éteintes, y compris un crâne de grand tigre (3® vitr.) et une belle collection d'ossements d'ours des cavernes (4® et 5® vitr.). Les vitrines suiv. du même côté sont consacrées aux ongulés tels que rhinocér-os, paléothérium, cheval, hippopotame, porc et ruminants. On y remarque particulièrement le crâne et le maxillaire inférieur d'un rhinocéros leptorhinus (6® vitr.), les fémurs d'un sivathérium, une antilope gigantesque des Indes (14® vitr.), la tête et les cornes du bœuf sauvage de l'Angleterre (18® vitr.), dont la race est éteinte. A cette catégorie se rattachent encore les squelettes de cerfs d'Irlande (megaceros hibernieus), qui se trouvent dans l'allée du milieu (socles Q, et R). La plupart des vitrines du côté g. sont occupées par la collection très complète de molaires et autres restes de proboscidiens, y compris le mastodonte, le mammouth et douze autres espèces. Dans la 31® grande vitr., un morceau de peau du mammouth de Sibérie, avec ses poils. Au milieu de la galerie (vitr. M), se voient le crâne et les défenses d'un animal du même genre, le mammouth d'Ilford, trouvé dans la vallée de la Tamise. Dans la vitr. Y, près de la sortie, le squelette de la vache marine (rhytine) de Steller, animal dont l'espèce s'est éteinte il y a un siècle seulement; on Ta trouvé dans une tourbière de Tîlc de Behring.— Un pavillon, à l'extrémité de la galerie, contient les fossiles d'oiseaux, de marsupiaux et d'édentés dont les races sont éteintes, entre autres (23® et 24® gr. vitr.), du dinornis ou moa, ancien oiseau sans ailes do la Nouvelle-Zélande. 13® vitrine plate: spécimen de l'archéoptéryx, le plus ancien des oiseaux fossiles découverts, dont la queue a la forme de celle d'un lézard, ce qui indiquerait que l'espèce est issue du reptile. Autres vitrines: restes d'un ancien kanguroo gigantesque de l'Australie, six fois plus grand que celui d'aujourd'hui et de quelques petits mammifères des plus anciennes périodes géologiques. Sur le socle X, près du milieu, le squelette d'un mégathérium de Buenos-Ayres, reconstitué à l'aide de moulages de ses différentes parties; cet énorme animal, dont la race est éteinte, avait une ossature identique à celle du paresseux. Vitr. Y (à côté): le squelette d'un mylodon (mylodon robustus) du même genre, de Buenos-Ayres. Vitr. Z: un moulage du glyptodon (sorte de tatou) gigan- tesque (glyptodon reticulatus), de Buenos-Ayres et un squelette de l'espèce encore vivante. Dans la vitr. DD, les œufs gigantesques de l'œpiornis de Madagascar. De l'extrémité de la galerie, un corridor mène au N. à la Galerie D, fossiles de reptiles. Vitr. au mur: restes de ptérodactyles ou lézards volants. Dans la vitr. plate du milieu, un squelette de steneo- saurus Leodsi. A g., une importante collection d'ichtyosaures ou reptiles analogues aux poissons. A dr., des restes de dinosauriens, les plus grands de tous les mammifères terrestres. Au milieu de la salle, un squelette de cétiosaure (cetiosaurus Leedsi), fait de fragments de plusieurs indi- vidus, et le squelette d'un pariasaure de l'Afrique du Sud (à l'extrémité 0. de la galerie). Les différentes galeries, longues chacune de 52 m., menant au N. de celle des reptiles, contiennent des fossiles de poissons, de coraux, de protozoaires, de plantes et d'animaux autres que les vertébrés. Dans le passage à l'extrémité 0. de la galerie, les chéloniens, et surtout le moulage d'une tortue gigantesque des Indes. — On retourne à l'entrée, d'où l'on passe dans la Galerie du süd-oüest, où est la *coll0ction ornithoIogiçLue. Les vitrines sur les côtés renferment la collection générale des oiseaux classés systématiquement; celles du milieu contiennent des nids d'oiseaux du pays, en groupes caractéristiques. Dans le pavillon à l'extrémité de la galerie, les aigles, avec leurs aires, et la reproduction d'une falaise du Bass Rock, avec des oiseaux de mer. 236 26. MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE. West End. Ce pavillon comprend aussi l'intéressante .*collection de zoologie aiiglaise, q[ui contient des spécimens de tous les animaux existants ou trouvés dans les Iles Britanniques. Dans les vitrines, à la fenêtre 0., une collection presque complète d'œufs des oiseaux du pays. La galerie parallèle au N. à la précédente contient les coraux; celles qui s'en détachent à angle droit, les crustacés, les échinodermes, les reptiles, les insectes et les poissons. .A remarquer surtout, dans la galerie des insectes, la collection Walsingham de lépidoptères des îles Britanniques; dans la galerie des reptiles, les moulages des squelettes d'un gigantesque iguanodon, de Belgique, et d'un diplodocus (long de 26 m), de l'Amérique du Nord. Du passage de l'O., entre les oiseaux et les coraux, un escalier descend au sous-sol, où sont les cétacés, parmi lesquels on remarque le squelette d'un rorqual (balsenoptera musculus), de 21 m. de long, et d'un cachalot (physeter marcrocephalus), de 16 m. 50 de long. Dans un passage étroit, vis-à-vis de l'escalier des cétacés, se trouve la collection Balston de colibris. Revenu à l'entrée, on monte au 1er étage par le grand escalier. Sur le premier palier est une statue de Ch. Darioin (1809-1882), par Boehm. — Au-dessus de la collection des animaux domestiques se trouve le refresh- ment room (restaur.), où l'on entre des deux côtés en haut de l'escalier. La galerie orientale (à dr.) de la grande salle d'entrée renferme les gnous, les girafes, etc., ainsi que les *olcapis, spécimens de la seule race encore vivante d'animaux semblables à la girafe, race découverte en 1891 par sir H. H. Johnston, dans l'Afrique centrale. Dans la galerie occidentale, une partie de la collection des mammifères (v. ci-dessous). La riche * collection de minéralogie est à l'extrémité de la galerie orientale, au-dessus de la collection géologique. Un avis, à la porte, in- dique le meilleur ordre à suivre dans la visite. — Les vitrines des fenêtres contiennent des échantillons de roches; les autres permettent de se rendre compte des propriétés de divers minéraux. Vitr. 1 f, le diamant Colenso, qui pèse 130 carats (le Régent, 136), don de Ruskin. Vitr. 8b (voilée; visible sur demande), un magnifique cristal de minerai d'argent rouge clair, du Chili; vitr. 25c, 25d et 16, très beaux groupes de topazes et d'agates. Vitr. 13 h, un morceau de jaspe dont les veines présentent une curieuse ressemblance avec les traits de G. Chaucer. Vitr. 33 a, mer- veilleux groupe de cristaux de rubellite. Dans la vitr. 42, des cristaux renfermant des corps étrangers. Parmi les grands objets à l'extrémité E. de la galerie, le météorite de Melbourne, le plus gros que l'on connaisse, pesant env. 3500 kilos. Les mammifères sont dans la galerie occidentale, en face, au-dessus de celle des oiseaux. A g., les grands carnivores, les otaries, etc. A dr., les kanguroos, les hippopotames, les chameaux et les cerfs. Au milieu, les phoques, les rhinocéros, etc. Dans le pavillon, à l'extrémité. Les buffles et autres bêtes à cornes, puis les moutons. La *eollection botanicitie est au 2« étage de l'aile orientale. En haut de l'escalier, la statue assise de sir Joseph Banks (m. 1820), le botaniste, œuvre de Chantrey. La partie ouverte au public est arrangée de façon à donner une idée des différents groupes du règne végétal et du système naturel do la classification des plantes. Les diverses espèces sont représentées par des spécimens de plantes, des dessins coloriés, des fruits et des échantillons de bois. Les vitr. au N. ou à g. de la galerie ren- ferment les dicotylédonées; celles de l'autre côté (en revenant), les monocotylédonées, ainsi que les gymnospermes et les cryptogames. La série se termine par les modèles des champignons anglais (collection Sowerby). Près de la porte est une motte de terre crétacée, qui contient douze billions de diatomées. 11 y a de grands échantillons dans les vitrines du milieu; au-dessus est suspendu un bambou de Birmanie, long de 25 m. A l'extrémité E. de la galerie, une palme du Brésil, à tige renflée (acro- comia sclerocarpa) et l'arbre d'Australie dit «kingia australis». Dans des cadres, une collection de plantes anglaises. — Parmi les herbiers les plus intéressants, dans la section réservée aux spécialistes (students' depart- West End. 27. MUSEE DE SOUTH KENSINGTON. 237 ment), se trouvent ceux de Hans Sloane, fondateur du Musée Britanniq^ue (p. 278; m. 1750), de John Ray, de Sowerby et de Joseph Banks. Ce dernier herbier est avec la collection de plantes de Ceylan (collection Hermann) que décrivit Linné. Les dessins de plantes par Er. et Ferd. Bauer forment la plus belle collection de ce genre qu'il y ait au monde, tant sous le rapport de l'exactitude scientifique, qu'au point de vue artistique. La coUection ostéologique, au 2» étage de l'aile occidentale, com- prend une grande collection de crânes. Il y a aussi des squelettes de singes et des singes empaillés, parmi lesquels les anthropoïdes" méritent surtout l'attention. — Dans l'escalier, quatre vitrines de la collection Gould de colibris (p. 234). 27. Musée de South Kensington. Ce musée est à 2 min., à pied, à l'O. de la station de Brompton Road du Piccadilly Rail"way (v. l'append., p. 49), et à 4 min. au N.-E. de la station de South Kensington du Piccadilly Raihvay, comme du Métro- politain (v. l'append., p. 46). Un passage souterrain relie directement la station de South Kensington du Métropolitain au musée. — De nombreux autobus passent par Brompton lload, à env. 4 min. au S. de l'entrée latérale mentionnée p. 238, et par Kensington Gore, à l'extrémité H. d'Ex- hibition Road, à env. 3 min. au N. de cette même entrée. Le **musée de South Kensington (pl. R. 9), nommé officielle- ment, depuis 1899, "Victoria and Albert Museum, est situé à Brompton, à l'angle d'Exhibition Road et de Cromwell Road, à 20 min. au S.-O. de Hyde Park Corner. Il fut inauguré en 1857 dans un édifice provisoire qui abrite auj. le musée de Betbnal Green (p. 128). Peu après commença la construction d'un bâtiment définitif où di- verses sections furent ouvertes successivement, mais qui resta long- temps inachevé, sans façade et tout à fait indigne des trésors qu'il renfermait. En 1899, la reine Victoria posa la première pierre d'une vaste construction devant englober le bâtiment primitif et qui fut bâtie dans le style renaissance, sur les plans de sir A. Wébh. Cet édifice, ouvert en 1909, couvre une superficie double de celle du premier. Il a une façade longue de 213 m. sur Cromwell Road, avec une tour octogonale au centre et des pavillons longs de 60 m., flan- qués de tours à dôme. Au-dessus de l'entrée se voient les statues de la reine Victoria et du prince Albert; entre les fenêtres du lei" étage, des statues de peintres, de sculpteurs et de savants. Fondé comme musée des arts et métiers, principalement en vue de l'instruction des artisans et spécialistes, le musée de South Ken- sington relève du conseil de l'instruction publique (Board of Educa- tion). Son rapide accroissement est dû surtout à la libéralité de nombreux particuliers qui ont prêté des œuvres d'arts et des objets précieux (loan collections) ou en ont fait don ; mais le gouvernement y a aussi consacré en achats des sommes importantes. Les objets exposés sont classés en huit départements: archi- tecture et sculpture; céramique, verrerie et émaux; gravure, illustration et dessins; industrie du livre; travail du métal; peinture; arts du tissu; mobilier, travail du bois et du cuir. 238 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West End. Toutes les pièces d'exposition, salles et galeries, sont numérotées à la file, de 1 à 145. Il y a partout des étiquettes indiquant l'origine et l'auteur de l'objet, le propriétaire ou le prix d'achat par le musée. — Une visite, même rapide, de toutes les parties du musée prend facilement une journée, et nous recommandons d'y aller de préférence plusieurs fois. Guide illustré (1913), 6 d. ; liste annuelle des nouvelles acquisitions, 1 s. ; nombreux catalogues spéciaux. La bibliothèque artistique (p. 257) possède de vastes salles de lecture, et certaines sections du musée ont leurs salles d'étude spé- claies. La bibliothèque est ouverte en semaine aux mêmes heures que le musée ; les cartes autorisant à fréquenter la bibliothèque et les salles d'étude s'obtiennent à l'entrée (6d. pour une sem. ; Is. 6d. pour un mois). Une école des beaux-arts (Royal College of Art), enseignant le dessin, la peinture et le modelage, se trouve au deu- xième étage. Le musée des Indes (p. 258) et le musée de Bethnal Green (p. 128) ont été rattachés au musée de South Kensington ; au contraire le musée des Sciences (Science Museum p. 232) n'en fait plus partie. L'entrée principaeb se trouve dans Cromwell Road ; une entrée latérale, dans Exhibition Road. Visite, v. p. 61. — De chaque côté de l'entrée principale est un ascenseur. Celui de g. mène de la salle 6 (sous-sol) aux salles 57 (rez-de-chaussée), 123 (1®"" étage) et 138 (2® ét.); celui de dr., de la salle 9 aux salles 63, 129 et 144. — Restaurant au rez-de-chaussée, au N. (p. 252; le dim., le tea room seul est ouvert). Water-closets pour dames et pour hommes, à dr. et à g. du restaurant, ainsi qu'au sous-sol (salles 7 et 8), et à g. (dames) et à dr. de l'entrée principale. — Vestiaire gratuit à chaque entrée. En raison des attentats commis par les «suffragettes», un certain nombre de salles sont temporairement fermées. Si on tient à les voir, s'adresser à la direction qui en permet parfois la visite. Rez-de-chaussée. La sculpture et Varchitecture occupent la moitié orient, du bâtiment principal ; le mobilier et le travail du bois, la partie occid. ; le travail du métal, le côté N. du musée (v. le plan). L'entrée principale donne accès dans un vaste vestibule à colonnes de marbre, au delà duquel s'ouvre le hall central (pl. 49), fort haut et couvert en verre. Les ailes de la façade, à l'E. et à l'O. du vesti- bule, ont chacune un sous-sol (p. 241, 244). —■ On monte, à dr. du vestibule, le bel escalier de marbre (pl. 61) qui mène au rez-de- chaussée (upper ground floor) de l'aile E., où l'on commence la visite par la coUection de sculpture. Salle 62. Sculptures italiennes des "Kill ®-XV® s. —-A dr.: 7563, école florentine., l'Annonciation (bas-relief en marbre; env. 1300) ; sans n®, école toscane, buste de Pline (prêté). A la 1""® cloison : *7629, Donatello, Pietà, Remise des clefs à St Pierre (deux bas-reliefs). Dans la vitrine, des terres cuites: école de Donatello, ■■ f- f-:l fi\i ^ "-' -íoï rr·-w .t " " 'Í .■"' ^ n^ij, '§■■:' . íí ' ■ "■'■■■> * Î :■ Wrm f: I l ^1^1 p |;#|^ • ec ■ " ■ « ■"?"'''^"·*^··íii.^ , • t -'■•■" - , - . Klí;, m '7' i if'^3' % ■I- í í ■ • ? -í U 'ÏT "•* ■ ■ j "S ■J|>Í1;^,; ü t a^ ' Jl & ' I * I I -jC» " ,'ílfO.!! •'^i·ò'ïSwplí' *®"*''·'j^. J| k , "'·44í7'^ >" - í tí»#kí ^if1 • : - ¿L * >i —I'''/ *TT ^ H „ , ïf #• ,#■. A UfiÍ3t')y .,tj f^íïtí^*'A "3 ' ' ■ ' ~ " ,wíí/ ¡1' -V ISISiMl West End. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 239 253, Enfants se querellant, 4496, St Jean-Bajî tiste enfant; 414, d'«pr. Bussellino, même sujet (xv® s.). — 2® cloison: attrib. à Donatella: 57, la Vierge (bas-relief en terre cuite) ; 93, la Vierge trônant, des saints et des anges (bas-relief en stuc peint). Plus loin, Donatello: 7619, la Dérision du Christ et le Crucifîment (esquisses en terre cuite) ; sur piédestal, 8552, Pietà (bas-relief en bronze). — 3® cloison: 7582, 66, attrib. à Desid. da Settiynano, la Vierge (bas-reliefs en marbre). Dans les vitrines, de petits bronzes: *8717, Donatello, patera Martelli (couvercle de miroir); 4699, éeole florentine, St Jé- rôme agenouillé (xv®s.); 67, attrib. àBertoldo, Cupidon (bas-relief). Sur un socle, 4495, Desid. da Settiynano (f), la Vierge et l'Enfant (groupe en terre cuite). — 4® cloison: 7591, Mino da Fiesole, la Vierge; 6737, Mino da Fiesole (?), la Vierge; 7562, école de Mino da Fiesole, la Vierge. 7586, école du Verrocchio, buste du Christ (terre cuite). *240-242, Bened. da Maiano, ébauches de trois bas- reliefs de la chaire de l'église Ste-Croix, à Florence. — 5® cloison : 7599, Andr. del Verrocchio, esquisse en argile du monument du cardinal Forteguerra, dans la cathédrale de Pistóle. 251, Verrocchio (?; attrib. à Léonard de Vinci), la Discorde (bas-relief en stuc). Dans la vitrine, des terres cuites: école du Verrocchio, 7402, 7602, David; 7583, 7454, St Jean-Baptiste. — A dr., au mur: 7569, Matteo Civitale, tabernacle en marbre (signé) ; 6743, Andr. Ferrucci, taber- nacle de l'église St-Jacques de Fiesole (vers 1490). *6742, Ferrucci, grand gradin d'autel en marbre rouge et blanc, de l'église S. Girolamo, à Fiesole (vei-s 1490). Sur un socle, petits modèles des statues équestres de Bart. Colleoni (par Verrocchio ; à Venise) et de Gatta- melata (par Donatello ; à Padoue). Au long mur du N., en revenant: école du Verrocchio, 1576, la Vierge, 4497, buste en terre cuite de St Jean-Baptiste; 5, école de Bened. da Maiano, la Vierge, l'Enfant, St Jean-Baptiste et des anges (bas-relief en terre cuite peinte) ; 5887, manière d^Ant. Bol- laiuolo, médaillon des Médicis, en forme d'anneau. 6862, Arn. di Polo (né vers 1476), buste du Christ, en terre cuite. *5899, Matt. Civitale, frise en marbre d'un tombeau, avec portr. d'homme en relief. — 6, Domen. Rossellino, la Vierge (stuc peint). *7671, Ant. Rossellino, Giov. di San Miniato, signé et daté de 1456, très carac- téristique; 7622, A. Rossellino (?), la Vierge. 7585, Donatello (?), buste d'une dame, dit de Ste Cécile; 7607, copie du bas-relief de St Georges, par DoreaíeZío, qui se trouve àPOr San Mich ele, à Florence; 7573, Jac. delia Quercia, statuette de la Vierge. Maître de la chapelle Pelleyrini: 7572, la Vierge; 7574, statuette de la Vierge (vers 1420); 7366, la Vierge. 7613, Jac. delia Quercia, bas-relief d'un colfre de mariage (cassone), avec trois médaillons où se voient des scènes tirées de l'Histoire du Paradis (vers 1420). 5798, 5800, école de Giov. Pisano, St Michel et St Gabriel. Salle 63. Terres cuites émaillées provenant surtout des ateliers 240 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West End. des délia Robbla (Florence). Les plus remarquables de celles attri- buées à Luca délia Rohhia (1400-1482), fondateur de la famille, sont: *7632-7643 (à dr. et à g. de la fenêtre), douze médaillons re- présentant les mois; *6740 (au mur du fond), grand médaillon avec les armes du roi Eené d'Anjou au centre; 7752 (mur latéral de l'O.), l'Adoration des Mages. Andrea delia Rohhia (1435-1525 ; neveu du précédent) : 7630 (mur du fond, à g.), 7547 (mur latéral de TE'.), la Vierge et l'Enfant ; en outre, deux anges agenouillés. Griov. délia Rohhia (1469-1529; fils du précédent): 4412 (mur du fond, à dr.), l'Adoration des Mages avec un portrait du Pérugin, représenté par le personnage qui regarde par-dessus l'épaule du roi en robe verte et turban. — *7560, Michel-Ange, statue de Cupidon, œuvre de jeu- nesse (1497). Salle 64. Sculptures italiennes des XV®-XVII® s. — A dr. : 7411, Franc, da Sangallo (f), la Vierge (bas-relief); 65, P. Torri- giano(?), buste de St Jérôme. Vitrines de petits bronzes: 442, Vénus et l'Amour (xvi® s.); 7933, Vénus au bain (xvi« s.); 109, P. Leoni, la Vierge, l'Enfant et Ste Anne (bronze doré). — 1518, Pierino da Vind, Ste Famille (bas-relief). Jean Bologne: 4128, esquisse originale du bas-relief du socle de l'Enlèvement des Sabines à la Loggia dei Lanzi, à Florence ; 328-330, modèles en cire des scènes de la Passion de l'église Santissima Annunziata, à Florence. Sur un socle, 4123, attrih. à Raphaël, ébauche en terre cuite de la statue de Jouas à la chapelle Chigi de Ste-Marie-du-Peuple, à Home. — 452, portr. en relief d'Hercules I®', duc de Ferrare, œuvre en marbre datée de 1505. — Plus loin, sur un socle, *189, école lombarde, buste en marbre d'empereur romain couronné de lauriers (xv« s.), chef d'œuvre d'un très grand fini. 258, école milanaise, l'Adoration des Bergers (sculpture sur bois). — Au bout de la salle, bas-reliefs et bustes de Giov. Bastianini (1830-1868), connu pour son habileté à imiter les maîtres du xvi® s. On revient au mur du N. Excellents bustes renaissance des papes Sixte-Quint, Pie IV, Clément VIII (tête en cuivre repoussé ; vers 16^90), Innocent X et Alexandre VIII. Plus loin, 8883, Aless. Algardi, buste du poète Franc. Bracciolini; 7529, buste de St Vincent de Paul(?), par un inconnu. 7551, Pace Gaggini (Gênes; vers 1500), encadre- ment de porte et lunette portant la Résurrection et les Apôtres. 137, Lucco ou Giov. Otivetone (Lombardie; xv®s.), le Orucifîment, sculpté en bois de poirier avec beaucoup d'art; à la prédelle, la Nativité. Devant, une vitrine avec des fragments du *tombeau de Gaston de Foix, par Ag. Busti, dit le Bamhaja (daté de 1523). 316, P. Lomhardi, la Vierge, bas-relief, avec anges d'une autre pro- venance ; 5469, Belluno, Pietà (bas-relief en bronze), porte de taber- nacle ; 76, 77, Jean Bologne, bas-reliefs en stuc de la chapelle del Soc- corso, à Florence ; 7386,1196, Bacdo Bandinelli, bas-reliefs en terre cuite. Dans la vitrine au mur : 7618, Bacdo da Montelupo (1469- West End. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 241 1535), St Sébastien (statuette en terre cuite); 8381, Pietà, d'apr. Michel-Ange. Devant, sur un socle, 939, manière de Jean Êo- logue, l'Enlèvement des Sabines (ou Hercule et l'Achéloüs se dis- pùtant Déjanire), groupe en bois. 5897, Galathée, statue en stuc, d'apr. un bronze de Jean Bologne. 7916, P. Torrigiano (f), buste de Henri VII. Dans la vitrine au mur, 7575, Jac. Sansovino, St Jean- Baptiste. Dans la vitrine étroite, de petits modèles en cire, dont douze attribués à Michel-Ange. On revient à l'escalier (61) pour descendre au .sous-sol (lower ground floor) de l'E., où est la suite des sculptures. Saule 8. Sculptures françaises (xiv®-xvii® s.). A dr., dans la première vitrine, statue funéraire couchée d'un chevalier anglais (cominenc. du xiv® s.). Entre la 2® et la 3® fenêtre: 899, chapiteau en pierre du xri® s. figurant le Christ et les Apôtres, le plus ancien fragment de sculpture de la collection. 3® fenêtre: St Eloi, statue de pierre peinte. Vitrine entre la 3® et la 4® fenêtre: 705, statuette en noyer (xv® s.); sans n®, la Vierge, vieille statuette en bois, primitivement peinte et ornée de pierreries (xrii® s.; prêté). 4® fenêtre: 4084, plenrant en marbre (Bourgogne; xv® s.). Sur un socle, *887, St Georges et le dragon, statuette de chêne peint et doré. Vitrine'Suivante: *343, figure de femme (allégorie), attrib. à Ger- main Pilon; *85, Michel Anguier (m. 1686), Gérés, statuette en bronze. 6985, l'Annonciation, petit groupe en pierre dans la manière de Jean Cousin (vers 1560). 5® fenêtre: 6984, Judith (marbre; xvi® s.). Au support transversal : 710, grand panneau sculpté et peint (xvi®s.); 247, Diane (Callisto?), panneau en noyer dans la manière àeJean Goujon (xvi® s.). La vitrine suivante renferme des statuettes des xiv®-xvi® s. (prêtées), entre autres un pleurant dans une petite niche d'albâtre, du tombeau du duc Jean de Berry (1457). Dans la vitr. suivante, des terres cuites du xviii® s. et deux petites têtes en pierre de personnages royaux, provenant de la cathédrale de Reims (xiii® s.). Dernière fenêtre: sans n®, N.-F. Gillet (xvin® s.), Paris, statuette en plomb fondu (prêt). Au mur du N., en revenant: 525, Louis XII, statuette (xvi®s.); 475, Ste Catherine d'Alexandrie foulant aux pieds l'empereur Maxi- min (xv® s.). 758, gradin d'autel peint et doré représentant des scènes du Nouveau Testament. *4413, école de Troyes, gradin d'autel ,en pierre avec scènes bibliques en haut-relief (vers 1500). Statue en pierre peinte de Blanche de Castille, mère de St Louis (xiv® ou xv® s. ; prêt). Vierge en pierre (xiv®s. ; prêt). 526, St Michel terrassant le démon (xiv® s.). Salle 9. Sculptures anglaises et espagnoles. Les premières sont exposées à la muraille et dans des vitrines près du mur du fond. Au mur de sortie: à dr., une collection de bas-reliefs en albâtre de l'«écoZe de Nottingham-» (fin du xv® s.), à g., 82, St Georges et le dragon, panneau sculpté de l'abbaye de Ruiford (?; xiv®s.); 37, Bajileker. Londres. 12® édit. 16 242 27. MUSÉE I)E SOUTH KENSINGTON. West End. la Vierge, l'Enfant et Ste Anne, du château de Bude (xv® s.). Parmi les sculptures modernes sont des œuvres de Flaxman, lord Leigh- ton, Onslow Ford et Alfred Gilbert. — Les sculptures espagnoles sont dans les vitrines près de la fenêtre, l^"® vitr. (àl'O.): 249, Alonso Berragüete, statuette de saint (vers 1520). 2® vitr. : 615, A. Berraguete, St Sébastien (bas-relief en cire); en haut, 313, école d''Alonso Cano, St Joseph et l'enfant Jésus (vers 1670). Saulk 10. On y a placé provisoirement dos vitrines qui ren- ferment une précieuse collection d'ivoires permettant de suivre très exactement l'évolution de cet art médiéval. Vitrine au mur d'entrée : ouvrages égyptiens. Dans la vitrine A, quelques pièces célèbres: *212, diptyque avec une prêtresse (iv® s.), peut-être le plus bel ivoire que nous ayons d'une époque aussi reculée ; *368, couvercle de diptyque byzantin provenant de la cathédrale de Liège ; *139, diptyque de liufus Gennadius Probus Orestes, consul de l'em- pire d'Orient en l'an 530 de notre ère; en haut, *216, la cassette de Veroli, célèbre du xi® s. (?). — Vitr. B, sculptures en ouvrage ivoire et en os, carolingiennes et de l'Europe septentr. (ix®-xii® s.), entre autres, 142, l'Adoration des Mages, en baleine (travail anglais, vers l'an 1000). — Vitr. E, ouvrages anglais et français (xiii®-xiv® s.) : 146, coffret orné de scènes tirées de romans du moyen âge (xiv® s.). Vitr. F: art religieux anglais et français (xiii®-xiv® s.). —Vitr. D: ouvrages français, anglais et italiens (xni®-xv® s.). — Vitr. G: coffrets italiens (xiv®-xv® s.). — Vitr. H: sculptures du xvi® s. A g., vitr. 1: sculptures du xvii® et du xviii® s. — Plus loin, à dr., des coffrets arabes (x® s.) dans la vitrine G et dans celle à g. Cette salle contient en outre des sculptures allemandes et flamandes. Sur le socle en face de la 3® fenêtre, 411, atelier de P. Viseher le V. (m. 1529), statuette en bronze de l'enfant Jésus. Entre la 4® et la 5® fenêtre, statue de St Jean l'Evangéliste, attrib. à 2\ Biemenschneider (prêt); en face, *110, Tilman Riemen- Schneider (1468-1521), deux personnages (groupe en bois). Vitrine en face de la 5® fenêtre, petites sculpturés flamandes: 6994, 6995, deux petites têtes attribuées à iBiemenscAneider; *114-114 p , la Lé- gende de la vraie croix, six petits groupes en chêne (commenc. du xvi® s.); 4528, le Jugement de Pâris, bas-relief (travail allem. du xvi® s.). Dans la vitrine à g.: 414, Mise an tombeau (panneau de chêne; xvi®s.); 1173, 127, sculptures en bois de hêtre par, Faydherbe, de Malines. —■ Au mur du fond, à dr., onvrages aile- mands en ardoise. — Au mur du N., en revenant : *4841-4844, les Quatre évangélistes, sculpture sur bois (travail tyrolien du xv® s.). 125, école de Souabe, grand triptyque représentant la Ste Famille et des anges sur les volets; puis plusieurs autres retables et statues de l'école allemande. Plus loin, dans la vitrine au mur: 651 (en haut), école de Hans Briiggemann, Portement de croix (xvi®s.); 132-134 (en bas), école polonaise, trois saints avec reliquaires dans West End. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 243 la poitrine (vers 1375). 181, la Mort de la Vierge (ouvrage flamand du XV® s.). Dans la vitrine an mur d'entrée: 85, statuette de la Vierge (Suisse; vers 1500). Retraversant les salles 9 et 8, on revient à l'escalier d'où Ton gagne, à dr., le long Hall de l'Est (East Hall, 50; v. le plan). Architecture et sculpture. Au mur du N. (à g.), œuvres françaises, flamandes et espagnoles. Parmi les premières: 908, porte en lave (1557); 6982, statuette de la Vierge (.xiv®s.), sous un dais de pierre (n°473; xvi® s.), de l'église St-Etienne-du-Mont, à Paris; *531, lucarne du château de Montai (vers 1523) ; 7949, statue de la Vierge sous un dais goth. (fin du xiii® s.). 4254, linteau de cheminée flamande (1552). 1217, tableau d'autel espagnol (xv® s.) représentant la Légende de St Georges (peinture en détrempe; xv® s.). Les autres statues exposées dans le hall sont toutes de prove- nance italienne. Aux piliers, de chaque côté de la salle, une statue de saint (travail ital. du xiv®s.; prêts); 324 a , piédestal de colonne figurant un lion (marbre du xi® ou du xii® s.). Puis, du côté g., 221 et plus loin 222, portes en ardoise (Gênes ; fin du xv® s.) ; 7255, 7256, bas-reliefs en ardoises (dessus de portes) représentant St Georges et le dragon, le premier attrib. à Giov. Gaggini (Gênes; xv®s.), le second de son école. *81, porte en marbre par Christ, da Ram- ponio etLombardi da Campione (Gênes; 1519). — Au-delà (à l'E.) de la passerelle qui enjambe ici le hall, est une collection d'œuvres florentines. Au mur: *5896, cheminée en grès, attrib. à Desid. da Settignano; 934, 934 a , deux anges en adoration, de Montepulciano, attrib. à Michelozzo (xv®s.); dans le haut, *5895, tribune (cantoria) en marbre de l'église S. Maria Novella à Florence, par Baccio d'Agnolo (vers 1500). A l'extrémité E. du hall, le sanctuaire et le maître-autel (par Leon,, del Tassó) de l'église conventuelle de S. Chiara à Florence (vers 1520). Devant, sculptures florentines: 2, bénitier (xvi® s.) ; 6735, statue de Jason, par un élève de Michel- Ange; 7676, école de Jean Bologne, fontaine avec Bacchus (vers 1600). — Au mur du S., 256, Orcagna (f). Naissance de la Vierge, mosaïque du xiv® s., provenant d'Orvieto; 5892, statue de la Vierge (xv® s.) ; Ben. da Maiano (f), 548, arcade en marbre d'un autel ; 5959, fontaine. —• 290, 101, 102, portes du palais des ducs d'Urbin à Gubbio (fin du xv® s.). — Plus loin, œuvres provenant de VItalie septentrionale: 25, attrib. à Bart. Buon (xv® s.), la Vierge et des fidèles en prière, tympan de S. Maria délia Misericordia à Venise; 455, tombeau de Gasp. Moro, de la même église (1650); 4887, fou- taine à incrustations de marbre (Venise). Devant, margelles de fontaines de Venise et des environs. Au mur: *191, monument du marquis Malaspinade Vérone (1536) ; 5395, cheminée (Côme; xvi® s.) ; *729, chevalier à cheval (bas-relief; xiv®s.); 655, attrib. à Tullio Loinbardi (xvi® s.), cheminée; 208, cheminée de marbre à incrus- 16* 244 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West End. tations (Florence; vers 1600). Les cheminées de ce côté du hall ont des chenets de l'époque. Traversant le haul central (49) où sont des maquettes Alfred Stevens et un bronze de A. Rodin (St Jean-Baptiste), on pénètre dans le Hall de l'ouest (West Hall; 48). Travail du bois, surtout travaux architecturaux. Au mur du N. (à dr.), intéressants objets (xvi®-xvni®s.) provenant de vieilles maisons anglaises (d'autres sont eu face; v. ci-dessous); ensuite, 739, porte sculptée (Orléans; vers 1500). — Au milieu du hall, deux statues en marbre de mandarins coréens (Cliine; xv®-xvi« s.); deux grandes lanternes de temple, en bronze (Japon); Bouddha colossal en bronze (Japon). —■ Plus loin, au mur: 576, 419, portes et lambris sculptés d'une mosquée du Tur- kestan (xiv® s.) ; 43, trône, 610, iconostase, tous deux d'une église de Chypre (xvra® s.); lambris et sculptures du Caire, entre autres frag- ments d'une chaire de 1296 (n® 891) et un mihrâb ou petit oratoire (n° 143). Devant l'hémicycle à l'extrémité 0. du hall, une pierre tombale de Boukhara; 335, vasque de fontaine en marbre (1278; tra- vail sarrasin) ; A 4-7, quatre colonnes de marbre hispano-mauresques (xiv® s.). Dans l'hémicycle: 407, plafond sculpté et peint d'un palais de Torrijos, près de Madrid (xv® s.); 1764, niche en stuc d'un dis- pensaire (Tolède; xiv® s.). Au mur du S., des mosaïques sarrasines, puis des sculptures et boiseries du Caire: *1050, inimbar ou chaire de mosquée, en bois sculpté incrusté d'ivoire et d'ébène et portant des traces de peinture .(1468-1496) ; 1453, façade sculptée et peinte d'une boutique de barbier et de droguiste (commenc. du xix®s.); dans le haut, plusieurs grillages de fenêtres sculptés (xviii® s.). Plus loin, 5894, 192, retables en bois sculpté (art allemand; xvi® — et xv® s.) ; 1049 retable sculpté (art flamand; xv® s.). *846, façade en chêne sculpté de la maison de sir Paul Pindar, autrefois dans Bishopsgate (1600); 324, façade d'une maison d'Enfield (xvii® s.). *A8 escalier en chêne sculpté (France; vers 1500). La collection dos meubles anciens et modernes, qui est des plus riches, se trouve dans l'aile 0. de la façade. On revient au vesti- bule d'où l'on descend d'abord au sous-sol (lower ground floor) de l'O. Salle 7. Meubles et boiseries gothiques. Les grands objets sont à dr., au autres mur, disposés selon leur origine; il y a entre des ouvrages suisses, allemands, flamands, français (672, partie extérieure d'un escalier) et anglais (754, porte en chêne de la fin du xm® s. ; 721, armoire à aumônes, en chêne, vers 1500). Les petits ol)jets sont près des fenêtres, entre autres une collection de iniséri- cordes anglaises, en chêne et, *746, la Vierge et l'Enfant (art français du xiv® s.). — Salle 6, consacrée à \2i période de transition entre le gothique et la Renaissance. 2011, chambre lambrissée com- prenant plus de cent panneaux, et qui fut faite, dit-on, pour l'abbaye de Waltham (p. 354); dans la cliambre, un bahut anglais du xvi® s. West End. 27. MUSÉE DE SOUTE KENSINGTON. 245 A la fenêtre, 468, porte en chêne ornée de sculptures represen- tant un homme rouant de coups un voleur (travail français du xvi® s.). — Salle 5. Renaissance italienne. A remarquer surtout la collection de bahuts de mariage (cassoni) et de cadres de tableaux et de miroirs. Les bahuts sont ornés soit de marqueteries de verre ou de bois, soit de bas-reliefs en plâtre peint («gesso duro»), soit encore de seulptures et de dorures. Immédiatement à g., 278, grand bahut orné de sujets antiques en «gesso duro» (xvi« s.). 2« travée: à g., 103, 103 a , portes à battants en marqueterie; 48, bahut en bois de cyprès, décoré d'ornements en creux primitivement peints (Venise ; vers 1400). 3® travée: à g., 3, bouclier d'apparat (Florence; fin du xv® s.); dans la vitrine: 1399, marotte (vers 1500); 7695, beau miroir. 5® travée: à g., 46, 47, portes en noyer sculpté (Parme; vers 1560). Puis des coffrets, miroirs, cadres de miroirs, sièges. Au mur de fond, des coffres en noyer (vers 1540). Salle 4. Renaissance italienne. Sièges sculptés et dorés (Venise; xvi®s.). Vitrine de tables de trictrac en marqueterie, d'un merveilleux travail (xvi® s.) ; vitrine contenant des soufflets sculptés (xvi«-xvii« s.). Au-dessus de la sortie, 10, balustrade sculptée et dorée (Ferrare; xvi® s.). — Salle 3. Renaissance française, flamande et espagnole. A g.: portes (travail français; prêt); à dr.: dressoirs; 723, couvercle de bénitier; armoires sculptées, dont plusieurs (surtout le n® 471) fort belles. A g., vitrine de plaques et panneaux sculptés. Au milieu de la salle, 881, chambre aux lain- bris peints et dorés, provenant d'un manoir des environs d'Alençon et où Henri IV aurait logé. — Lambris et portes (France). — Contre une cloison transversale, W 5, partie antérieure d'un bahut en chêne (Allemagne du Nord; daté de 1584). Armoires allemandes et fiainandes (xvi® s.); 231, armoire sculptée en châtaignier. — Puis des meubles et boiseries espagnols, entre autres, W 10, fauteuil en noyer dont le dos en cuir porte les armoiries franciscaines; *333, bois de lit sculpté (xvi® s.). — Salle 2. A g.: 4239, porte de mar- qucterie provenant de Diest; 1605, cadre flamand en chêne (xvi® s.); armoires flamandes. A dr., armoires et coffres allemands à mar- qucterie. Devant la fenêtre, 237, presse à fromage hollandaise (fin du xvii® s.). — Salle 1. Fin de la Renaissance (xvii® s.). A g.: armoires, etc.; 4034, lit flamand. A la fenêtre, vitrine renfermant des tables de trictrac, des poires à poudre (xvi® s.), des tabatières, des manches de couteaux, des cuillers, des quenouilles, etc., ornés de sculptures et de marqueteries (xvi®-xviii® s.). En face, *W3, lit de chêne sculpté (xvi® s.); 334, 645, tables hollandaises (xvii® s.). A g. : *2629, coffre en teck (bois des Indes), à décoration d'ébène et de bois de rose (travail hollandais; xvii® s.); 2152, coffre en bois de camphrier (travail hollandais; xvii® s.). — 698, chambre lambrissée et meublée, provenant d'Osogna, dans le Tessin (Suisse; 1617). Puis de beaux bahuts, de superbes chaises allemandes, un rouet tyrolien 246 27. MUSÉE DE SOUTH KEKSINGTON. West End. (xvii® s.). Aux fenêtres vis-à-vis, coffres et meubles suisses. — Plus loin, à g., meubles français et espagnols. Au mur, à dr., *1523, plafond de marqueterie (travail français) ; chaises italiennes. Au bout de la salle, meubles espagnols et portugais, trahissant Tin- flucnce orientale. — A l'extrémité de la salle, à g., une sortie doniie dans le passage souterrain reliant au musée la station de South Ken- sington du Métropolitain (v. p. 237). On prend, à dr., l'escalier montant au rez-de-cliaussée de l'aile occidentale. Saule 52. Meubles anglais (xyi®-xvii® s.). A g.: mobilier en chêne (xvi®-xvii® s.). Au mur, *W 33, lambris de chêne (1546). Entre la 1™ et la 2® fenêtre, panneau de plâtre peint, dans un cadre de chêne. 3, chambre lambrissée du château de Sizergh, dans le Westmorland (xvi®s. ; le plafond est neuf). Un peu plus loin, un bois de lit sculpté (restauré assez librement) exécuté originairement pour cette chambre. — Salle 53. Beaux lambris de chêne d'une maison d'Exetor (vers 1600). — Salle 54. 248, chambre à lambris de chêne (magnifique cheminée), du palais de Bromley, à Bromley- by-Bow (1606; démoli en 1894). 813, clavecin orné de peintures (1655). Puis quatre belles cheminées provenant de maisons de Lime Street. Suspendu au plafond, l'abat-voix d'une chaire (n® 848; xvii® s.). Chambre 55. Ouvrages de marqueterie et incrustés — anglais, français et hollandais (xvii® et xviii® s.). A g., W 29, cabinet en laque, sur un support argenté (époque de Charles II). Dans l'angle suivant, W 32, bureau de l'époque de la reine Anne, qui aurait appartenu à J. Swift, le poète satirique. — Salle 56. Meu- bles anglais (suite). A dr., au mur d'entrée: *466, Grinling Gib- bons, Lapidation de St Etienne (sculpture sur bois) ; an mur de g., un cadre de miroir en bois sculpté, par le même. Meubles en noyer (xvii®-xix® s.). 1029, chambre lambrissée de Clifford's Inn (vers 1686). En face, entre les fenêtres, 68, colonne de chêne de la chapelle du collège d'Eton (commenc. du xviii® s.). W 4, chambre lambrissée de Hatton Garden (p. 86; vers 1730) ; W 9, chambre lambrissée de Westminster (vers 1750). Près de l'extrémité de la salle, *191, paravent en sapin de Five House, Whitehall (fin du xviii® s.). — Salle 57. Mobilier anglais (xviii® s.). A dr., meubles de style Sheraton (entre autres, 635, toilette peinte). Puis des meubles en acajou, des modèles primitifs de piano-forte, etc. Dans les vitrines, de petits objets de la même époque. Près du pilier, bureau en acajou d'Olivier Goldsmith. — Salle 58. Meubles de divers pays (xviii® s.). A dr., 537-547c, boudoir vénitien. A la 1''® fenêtre et au delà, une collection de rampes d'escalier (Bruxelles). Puis des meubles français, dont plusieurs magnifiques. Au mur du fond, en face de la seconde fenêtre, 358, clôture en chêne d'une église de Pontoise (1727). Vitrine de sculptures dans le style de Bagard de Nancy (1639-1709). A dr. de la sortie, *1736, boudoir parisien West Ercd. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 247 Louis XVI, ayant appartenu à la marquise de Scrilly, dame d'hon- neur de Marie Antoinette. Les tableaux sont de Lagrenée et de Rousseau de la Rottière, la cheminée de Clodion, les ouvrages en métal de Gouthière. On redescend au vestibule, traverse le hall central, à g., et entre dans la cour centrale (CentralGourt ; 43) où se voient quatre grandes tapisseries flamandes représentant des scènes de chasse (xv® s.;, prêt). Au milieu est suspendue une lampe vénitienne (vers 1570). — La cour centrale de l'est (East Central Court; 44) renferme quel- qnes-unes des meilleures ^tapisseries du musée: trois tapisseries flamandes, de 1507, où se voient des Visions des «Triomphes» de Pétrarque (du côté N.); une magniflque tapisserie flamande en soie, tissée d'or et d'argent, représentant l'Adoration de l'Enfant (mur 0.; voilée) et une tapisserie flamande d'une série datant de la 2® moitié du xv® s., avec la Prise de Troie (extrém. S. du mur 0.). Au milieu de la salle, de heaux bahuts de mariage italiens et d'autres meubles renaissance. — Cour de l'est (EastCourt; 45). Tapisseries flamandes et anglaises; tapisserie anglaise d'une série représentant l'Histoire de Vulcain et qui fut faite à Mortlake au commenc. du xvii® s., pour la famille royale (mur 0.) ; grande broderie (1516) exé- entée par les religieuses de Heningen en Hanovre (mur 0.) ; tapisserie des Gobelins du commenc. du xix® s. (mur S.). 11 y a en outre, au milieu, un certain nombre Wanciens instruments de musique: rangée E., épinettes de la reine Elisabeth d'Angleterre et d'Elisabeth, femme de l'électeur palatin Frédéric V; rangée centrale, épinette en poirier sculpté, ornée d'ébène, d'ivoire, de lapis lazuli et.de marbre, par Ann. de' Rossi, de Milan (1577); orgue allemand, orné des armes de la maison électorale de Saxe; orgue-clavecin de l'église de Ightam Mote (Kent); clavecin de Hsendel. — Dans la cour cen-^ trale de l'ouesï ("West Central Court; 42) sont exposés les plus précieux tapis du musée, entre autres, au mur N., le tapis de la mosquée d'Ardabil en Perse (1540). Au milieu de la salle, mar- queteries et ouvrages sculptés persans, sarrasins, arabes, syriens et turcs. — Cour de l'ouest (West Court; 41). Tapis. Au milieu, paravents en laque .japonais et chinois et autres objets d'art. A l'extremité N. du hall, une chaise à porteurs et deux autels domes- tiques (Japon), l'un avec un Bouddha du xvi® s. A l'extrémité S. du hall, panneaux d'un temple, en bois sculpté et peint; meuble orné de paille de couleur; lit chinois en laque rouge. L'immense cour octogonale (Octagon Court; 40) est surtout affectée aux objets prêtés au musée, dont plusieurs sont d'une grande valeur et d'un haut intérêt. Parmi ces prêts, sont en ce moment des collections de montres, verres et porcelaines, armures, ouvrages en fer, poteries orientales, costumes, tissus, ouvrages en argent, instruments de musique, meubles, etc. 248 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West End. Architecture. Par la porte S. de la cour octogonale, on accède dans le corridor 47, qu'on parcourra d'un bout à l'autre (de A à E). Il contient, aux murs, des tableaux et photographies d'ouvrages d'architecture. — Section A: modèles de constructions japonaises. Section B: modèles du Paradise d'Isabelle d'Esté, à Mantoue, et d'une partie du Collegio del Cambio, à Pérouse. Section D : chapelle Ste-Gatherine, à St- Maurice de Milan; esquisse d'un plafond peint, de Fr. Solimena; chapelle St-Pierre-Martyr, à S. Eustorgio de Milan; parties d'une des salles Borgia, au Vatican et de la villa Madame, à Rome; parties de la tribune de la chapelle Riccardi et d'une salle du palais Machiavel, à Florence. Parvenu à Pextrémité du corridor, on entre à g. dans le Square Court (46), qu'un passage large de 5 m., bordé de colonnades, divise en deux parties mesurant cliacune 41 m. sur 18, et qui renferme des reproductions et des moulages d'œuvres architectoniques de grandes dimensions, ainsi que quelques originaux. Dans la partie ouest (46 a), se voit, au S., un beau *juhé (rood- loft) en marbre et albâtre, de la cathédrale de Bois-le-Duc (1625). Devant, un moulage du monument de sir Fr. Vere à l'Abbaye de Westminster (p. 195). Au milieu de la cour, une reproduction, en deux parties, de la colonne Trajane, érigée à Rome en Tan 114 de notre ère. Les bas-reliefs représentent la guerre de Trajan contre les Daces, et il y a 2500 figures, sans compter les animaux, les chars, etc. Entre les deux parties de la colonne, un moulage du portail 0. de la cathédrale St-Sauveur, à Aix en Provence. — A g. du jubé ment, ci-dessus, au mur 0. : 53, reproduction de la porte du chapitre de la cathédrale de Rochester. Plus loin, 59, reproduction d'une partie de la chapelle Roslin prés d'Edimbourg, avec la colonne copnue sous le nom de «pilier de l'apprenti» («Prentice Pillar»; 1446). A côté, 261, reproduction d'un coin du cloître de San Juan de los Reyes à Tolède (xv^ s.). Devant, 5, moulage d'une fontaine (Persée et Méduse) de Pietro Candido (Pieter de Witte; vers 1548-1628), du Vieux Palais de Munich. 104, moulage du tabernacle en pierre de l'église St-Léonard de Léau en Belgique, par Corn, de Vriendt, un des plus beaux ouvrages de la Renaissance flamande (1552). Puis, reproductions des croix celtiques de Monasterboice (Irlande; x® s.), de Gosforth et d'Irton (Cumberland) et de Ruthwell (Dumfriesshire; vu® s.?), ainsi que de la «croix des Danois» de Wol- verhampton (xi® s.). — Du côté É. (en commençant près du jubé) ; 53, moulage du monument de Schreyer (Mise au tombeau, etc.) à St-Sé- bald de Nuremberg, par Adam Krafft (1492). En face, moulage du monument de l'archevêque Ernest de Saxe dans la cathédrale de Magdebourg, par P. Vischer (1497). Moulage d'une stalle de l'abbaye de St-Denis. Puis des copies d'œuvres de Jean Goujon (1515-1572): œil-de-bœuf du Louvre (dans le haut); porte en bois sculpté de St- Maclou de Rouen et six naïades de la fontaine des Innocents, à Paris. 666, moulage d'un pilier de la cathédrale d'Amiens, avec statues du Christ et de David. 2, moulage d'une partie du portail de la cathédrale de Bordeaux, avec la statue de l'archevêque Bernard West End. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 249 d'Agoust (le futur Clément V). Moulage d'une stalle en chêne de la sculpté cathédrale d'Ulm, par Jœrg Syrlin (1468). — Au petit mur: moulage de la *porte de la Gloire de St-Jean-de-Compostelle, par maître Mateo, ouvrage imposant de style roman (fin du xii® s.). De- vaat, un moulage du lion de Brunswick, dont l'original en bronze passe pour avoir été apporté de Constantinople, en 1166, par Henri le Lion. Au S. de là, du côté de la colonne de Trajan, une vitrine avec des reproductions de l'armée «nouveau modèle» (New Model Army) de Cromwell, d'après les sculptures en chêne la originales de maison du protecteur, à Highgate (p. 321) ; 217, parties d'une voiture danoise (v® s.). — Puis des moulages d'œuvres de Jean Cousin, Germain Pilon, Barye, A. de Vries, etc. Le PASSAGE DU MILIEU (46) renferme une collection de chaises à porteur, de beaux carrosses d'apparat et de traîneaux suisses, nor- végiens, français et hollandais. Au-dessus, se trouve la galerie 111 (p. 256). Partie est (46b) du Square Court. Au mur du S.: d'une moulage cheminée du palais de justice de Bruges, chef-d'œuvre de l'art flamand du xvi® s., par Lancelot Blondeel. Au-dessus, moulage du Cortège d'Alexandre, par Thorwaldsen. On suit le côté 0. A g., 14, moulage de la châsse de St Sébald, à Nuremberg, par P. Vischer (1519). En face, 561, moulage du jubé de St-Michel à Hildesheim, ouvrage roman de la fin du xi® s.; derrière le jubé, des pendentifs en terre cuite peints et dorés, du Midi de la France (xiv® s.). — Au plafond, une reproduction du lustre de la cathédrale de Hildesheim (xi® s.). — Au mur E., des reproductions d'une partie de la frise en terre cuite de l'Ospedale del Ceppo à Pistoie, par Giov. délia Bobbia. Plus loin, moulage du monument de Marsuppini à Ste-Croix de Florence, par Desid. da Settignano (fin du xv® s.). — Devant, 639, moulage de la chaire de Ste-Croix de Florence, par Ben. -da Majano (xv® s.). — En face, 187, une reproduction des fonts du baptistère de Sienne. — Au milieu, moulages de bustes-portraits italiens, ainsi que des célèbres chaires de Pise par Nie. et Giov. Pisano (1260 et 1302-1311). — Puis, à dr., moulage du tombeau de St Pierre Martyr à l'église S. Eustorgio de Milan, par de Balduccio, Pise. — Au mur E., près de l'extrémité, moulage de bas-reliefs de la tribune de l'orgue de la cathédrale de Florence de la (auj. au musée cathédrale), représentant des enfants, par Donatello ; des au-dessus, moulages d'autres œuvres du même sculpteur. — A l'extrémité N., un moulage de la grande porte de St-Pétrone, à collection Bologne, et une de statues de Michel-Ange. De l'extrémité N. du passage du milieu, quelques marches des- cendent à la cour du sud (South Court), où commence la section relative au travail du métal. Un passage bordé de colonnes (au-dessus, la galerie 110, p. 256) divise aussi cette cour en deux parties. Dans le haut des murs, des compartiments en creux pré- 250 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West Etid. sentent 35 portraits (dont quelques-uns en mosaïque) d'artistes célèbres, désignés par leurs noms. — La lunette N. de la partie E. de la cour est ornée d'une fresque de lord Leightoii, *les Arts de la guerre; en face, dans la lunette S., *les Arts de la paix. Ces deux œuvres se voient le mieux de la galerie du 1®'" étage. Partie est (39). Orfèvrerie et émaux. Le numérotage des vitrines alternativement de TO. à l'E. et de l'E. à l'O. Au S. passe sont les précieuses collections d'objets du culte et d'émaux du moyen âge. Vitr. 4: *757, croix d'autel attrib. à Vederio Belli (m. 1546) ornée de sculptures en cristal de roche'. Vitr. 10: *7649, chandelier dit de Gloucester en bronze de cloche doré (travail anglais; début du xii®s.). Vitr. 8: 4757, triptyque, 7234, crucifix, deux œuvres attrib. à Godefroid de Claire (travail français ; xii® s.). Vitr. 6: ostensoirs et reliquaires. Vitr. 18 et 17: superbes croix de procession et d'autel, entre autres, vitr. 17, le n® 707 (Italie du Nord; xiv® s.) et le n® 244 (xiii® s.), attrib. à Hugo dHignies. Vitr. 16: *7650, reliquaire en émaux champlevés en forme d'église, avec figures en os de baleine, par Fréd. de St-Pantaléon, de Co- logue (vers 1170; acheté pour 2142 1.). Vitr. 14 et 22: calices des xiii®-xvi® s. Vitr. 15: crosses épiscopales (travail français ; xm®- xvi® s.). Vitr. 20, coupe en vermeil, à couvercle, ornée d'« émail de plique à jour» (Bourgogne?; xv®s.); 567, eouverture d'évangile (travail rhénan; xii® s.). Vitr. 19: 7946, reliquaire en cuivre doré et cristal (France; xiii® ou xiv® s.); 7243, chrémeau (vers 1490), etc. Puis d'autres objets en émail dans la vitr. 25 : 401, baiser de paix (travail italien; xv® s.) ; 704, reliquaire avec une représen- tation de Ste Catherine avec la roue (trav. italien; xv® s.), etc. A'itr. 26 et 27: orfèvrerie religieuse espagnole. Les vitrines du côté du passage transversal renferment des ouvrages en argent: à l'E. d'origine allemande (xiii-xv® s.), au milieu de France, d'Esjiagne et de Portugal, à l'O. de Russie, des Etats Scandinaves et de Hollande. — Dans les vitrines au delà du passage, une précieuse collection d'orfèvrerie anglaise (xv®-xix® s.) où l'on remarque: daus la vitr. 48, n® *38, coupe d'agathe à mon- ture en vermeil (Londres; 1567-1568); dans la vitr. 47, n® *146, salière portant le sceau de la corporation des orfèvres (1586-1587), *5694, coupe à couvercle avec sceau de 1611, *289, belle coujie à vin avec sceau de 1578-1579. A l'extrémité N. de cette partie de la cour, plusieurs vitrines d'objets provenant de Sheffield. ■— Du côté 0. de la même partie, une intéressante collection de cuillers. Les salles de l'est (34 37) renferment des reproductions gai- vanoplastiques d'objets d'or et d'argent de toutes les époques qui donnent une idée de l'évolution de l'orfèvrerie depuis ses origines. — Dans le corridor du nord (31, 30) sont des objets plus petits; boucles, agrafes, râpes, ornements, etc. Le côté E. du passage central est occupé par une collection West ma. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 251 prêtée d'ouvrages en argent; le côté 0., par une collection d'objets divers, entre autres (près du passage transversal) quelques superbes pièces milanaises en acier da-masquiné. En outre, 1-387, siège es- pagnol en acier ajouré et en cuivre (xvii® s.). Les (piatre salles à l'E. de la cour du nord (North Court; v. ])1.) sont provisoirement occupées par une partie de la collection d'aquarelles et par la collection des instruments de musique. On y entre par le corridor 31. Partie ouest (38) de la cour du sud. Cuivres et bronzes montres, bagues, etc. Les vitrines sont, ici également, numérotées de l'O. à l'E. et de l'E. à l'O. alternativement, en commençant au S. du bail. Là se voient des objets en cuivre battu (xv®-xvni® s.) ; plus loin, ouvrages anglais en cuivre émaillé (xyii^s.); bronzes italiens (xiv®-xvi® s.); bronzes français; serrurerie en laiton; ou- vrages italiens damasquinés en cuivre et en fer, entre autres: *176, table d'échecs (vers 1540), dans la vitr. 25; *7648, miroir dans un coffret d'acier damasquiné, exécuté pour la maison royale de Savoie, dans la vitr. 26. Près du passage transversal: collection d'horloges des xvi®-xviir® s. et deux vitrines renfermant des acqui- sitions récentes. — Les vitrines au delà du passage contiennent des parures du moyen âge et de la Renaissance (vitr. 42 ; *736, boîte à missel en or émaillé, ouvrage italien, vers 1580), de la joaillerie antique (vitr. 40), des montres (vitr. 43-45) et une collection de tabatières des xvii®-xix® s. (vitr. 49). Dans la partie N. du hall se trouve une .très précieuse collection de bagues (de fiançailles, de mariage, etc.) classées d'après le lieu d'origine et la destination; l'anneau n" 13, dans la vitr. M 3 aurait été remis sur l'échafaud par Ojiarles I®'' à l'évêque Juxon. Salles 28 et 29, à l'O.: reproductions et moulages de bronzes antiques, du moyen âge et de la Renaissance (v. salles 30-40). — Les SALLES 16 a et 16 b, où l'on entre à l'extrémité N. du corridor (27, 26) contigu à l'O., renferme une collection d'étains (*2063, dans la vitr. 11, plat par François Briot). — Le corridor 27 possède une collection d'émaux chinois depuis la dynastie des Ming (xvi® s.). Dans le corridor 26, vases et ouvrages en métal provenant de Perse. Du vestihule 25 (objets en jiZomb fondu), un escalier monte au 1®'" étage, à la collection Jones (p. 253). Au lieu de le prendre, on entre à dr. dans la large Galerie (24-22), qui longe au S. une grande cour découverte. A g., ouvrages en fer forgé, classés d'après le pays d'origine (An- gletcrre, France, Italie, Allemagne, Espagne); à dr., coutellerie et serrurerie. La salle 21a, au bout de la galerie, renferme des coffres en cuir à garniture de métal. La salle 21, à la suite, con- tient le reste des ouvrages en cuir; entre autres, un fourreau d'épée (n® 101, dans la vitrine sur socle), fabriqué pour César Borgia, des casques, des selles, des souliers et des sandales, etc. — On retra- verse la salle 21 a pour entrer dans les salles 20 à 17, qui longent 252 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West End. à TO. la grande cour découverte. Elles possèdent une collection d'armes et armures, surtout d'apparat, ainsi que des ouvrages en métal sarrasins, turcs, persans et égyptiens. — De la salle 11, au bout des précédentes, un escalier monte à la salle 65 (peintures), au 1®'" étage. — Dans le cokridok (12-16) contigu au côté N. de la cour, sont des objets en métal chinois et japonais: cà l'O., armes et armures japonaises, gardes de sabres, etc.; au milieu, cassolettes et grands bronzes japonais; à TE., bronzes et émaux chinois. Au N. du corridor est le restaurant (Refreshment Rooms), comprenant un Dining Room, un Grill Room et un salon de thé et de lunch. Premier étage. La partie antérieure du bâtiment principal est surtout occupée, au !<»■ étage, par les arts du tissu; la bibliothèque et la section du livre sont immédiatement derrière, auN.-O.; la galerie de j)eintvre, dans Tan- nexe nord-est. — Salles provisoirement fermées, v. p. 238. Escaliers, v. le plan; ascenseurs, v. p. 238. La description ci- après commence à l'escalier (25) qui monte de l'extrémité E. du corridor 22-24. Aux murs et sur le palier du !<='' étage, des tableaux, entre autres une œuvre peinte par Millais à l'âge de 16 ans, et l'Amour en voyage, grand tableau inachevé, de E. Burne-Jones. — Au S. du palier s'ouvi'e la galerie du balcon (79, fermée) qui pos- sède une reproduction photographique en couleur de la tapisserie de Bayeux, représentant la conquête de l'Angleterre par les Nor- mandes. De l'autre côté de l'escalier se trouve la Galerie de peinture. Elle comprend une précieuse collection historique d''aquarelles anç/laises, la British Fine Art Collection, les leqs Forster et Dyce, la collection Jones, composée d'œuvres étrangères et anglaises, et les célèbres cartons de Raphaël. L'installation nouvelle de ces collections n'étant pas achevée, la disposition des œuvres est susceptible de modifications. SaiíI . e 84 (86 - 85 sur le pl.). Legs Forster et Dyce. Cou.ection Dyce: Benj. West, Salll et la prophétesse d'Endor; inconnu, Edm. Kean dans le rôle de sir Griles Overreach, MmeSiddons; Baeburn, Alex. Dyce enfant; *Halls, Edm. Kean dans le rôle de Richard III: Gainsborough, portr. de J.-J. Kirhy; inconnu, Milton; Janssens (?), le Dr Donne; Bom- neg. Serena. — Collectios Eorsïek: G. F. Watts, Thom. Carlyle: Frith, Charles Dickens: G. S. Xetoton. sir Walter Scott; *Fr. Hais, THoinmc à la cruche ; D. Haclise, Scène de comédie ; Wynfleld, Mort de Croiuwell ; sir 11'. Boxall. Walter Savage Landor; Millais, le comte de Lytton; Webb, Politiciens; Perugini, John Forster, fondateur de la collection; Webb, Echec et mat; Frith, Dolly Warden; R. Bonington, le Mont St-Michel (Cornouailles); * Gainsborough, les Tilles du peintre. — S.alle 83 (84-83 sur le pl.): vitrines contenant des manuscrits de Dickens, entre autres son Edwin Drood» demeuré inachevé, où se lisent les derniers mots écrits par le romancier; des autographes de Carlyle, Scott, Kapoléon, la reine Elisabeth, Keats, etc.; trois cahiers d'esquisses de L. de Vinci, qu'il avait coutume de porter à la ceinture. Le reste de la salle 83 et les salles suivantes au N. (89, 88, 82, S^UiTi liitlNitTQ)N (VICTORIA ANOALBERT) (ïirst T'looi") OfYíceò'for 'Royal^^l 8» Collegfe \| I of Science I. oñic^ fo!\ Engravin^x netc. j UW Book Prod action in T e XI i 1 abi le S 114® U-k*» T extile abrics 114 114^ OfYices foj-Te^tiles 125 Kcclesiaslical V'esliueivts Fabrics West EM. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 253 81, 87), qui ne sont pas encore ouvertes, seront affectées àl'impor- tante collection des aquarelles , dont on peut voir un choix au rez- de-chaussée, salles D et G. — On entre, à TE. de la salle 83, dans la salle 90 où commence la collection Jones (v. p. 255). Salle 90. Eaux-fortes, gravures sur bois et sur acier. — Salle 91. Collection de dessins, eaux-fortes et gravures de A'Alphonse 1911), Legras Dijon, (1837- qui enseigna longtemps à l'école des beaux-arts et fut ensuite professeur à, l'Université do Londres. Salle 92 (tableaux à l'huile). A g.: Le Nain: *18, Joueur de 17 (plus flageolet; loin), paysage avec figures; N. Poussin: 22, Artiste dessinant des ruines; 21, Vénus donnant des armes à l'ambassadeur Enée; Ingres: 58, Henri IV et d'Espagne; 57 (plus loin), Odalisque endormie; 64, Naufrage de donjuán, Delacroix, esquisse du tableau qui est au la *71 Louvre; 72, Sentinelle; (en Chevaux Bégamey: haut), J. F. percherons; 73, Soldats Millet: arabes; 172, paysage; 48, Bergère; *47, Scieurs de la Fontaine; bois; *49, 60, Cotirbet, paysage; Corot: 66, le le Th. Matin; 65, Rousseau: Crépuscule; 55, paysage; *54, Arbre de la forêt de Diaz de Fontainebleau; la Peña: 56, paysage; 164, paysage; 62, Vue de la forêt de Fon- tainebleau; 61, la Baigneuse; 59, G. le Courbet, l'Immensité; 67, G. Moulin; Michel, 69, 68, Lheimitte, Vues de Bretagne; 19, Scène du ballet de Degas, «Robert le Diable»; Legras: 24, le mois de Chaudronnier; 23, Messe du Marie; 16, Alma-Tadema, la Visite; 108, John Crame (dit Old Crome), Bac dans le Norfolk; G. F. Watts: 1, Près de la fenêtre *2, le Bain de Daphné; D. (1861); 3, G. Rossetti, Richard la Place Rêverie; 13, du Molard, à, Bonington, Genève; 109, Gainsborough, paysage; 8, Burue- Jones, un Moulin; 80, A. Brouwer, Intérieur; 87, J. van Fleurs; Walscaptpelle, 86, Koninck, paysage hollandais; 84, Terburg, brandi: tête Cavalier; Rem- 163, d'homme; 78, Agar chassée dans le désert; esquisse Rubens, pour un plafond; 89, J. van Gayen, paysage; 81, J. et mulet Both, ; 85, Decker, le Moulin Paysan ; 165, Beccafumi, la Vierge et l'Enfant école d'Orcagna, Couronnement ; 104, de la Vierge; La 107, J. F. 93 Millet, SALLE renferme les paysage. aquarelles et dessins de la collection lonidcs. Au mur de g., surtout des œuvres des françaises modernes; au mur de caricatures de H. sortie, Daumier (m. 1879); au mur suivant, D. G. Rossetti: *4, Jeune fille; 6, tête d'Andromède; 7, 5, — Burne-Jones: 12, tête de portraits. Cassandre; 10, Dorigen de Bretagne tête de (d'après Chaucer); jeune fille; 9, la Chasse 11, de l'Amour Mère (monochrome); et enfant. 20, Mary Goiv, On revient à la salle 90, d'où l'on entre dans la Galerie 100, affectée à la collection léguée au musée, en I9I0, par le capitaine H. B. Murray. Celle-ci comprend des sculptures en bois (âne que l'on promenait en procession an jonr des Eameanx, provenant de l'Allemagne du S. et datant du xvi® s.; deux anges à genoux, par Tilmann Kiemenschneider), des poteries (faïences aile- mandes; figurines de Chelsea et de Derby), des bijoux, des minia- tures, des objets du culte (calices italiens; xiv®-xviii® s.), des éven- tails, des dessins, etc. — En traversant les salles 99 à 95, on se rend à la Salle Baphaël (94, fermée en été I9I3) où se trouvent les magni- fiques **cartons (d'abord à Hampton Court) composés en I5I5 et 1516 par Raphaël, sur les ordres de Léon X, et qui furent reproduits en tapisseries à Arras. On tissa deux exemplaires de chacun d'eux; les uns, excessivement détériorés, se trouvent au Vatican, à Rome ; les autres, après avoir passé dans diverses mains, sont maintenant au 254 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. JVest End. Vieux Musée de Berlin. Il y avait primitivement dix cartons; trois sont perdus (la Lapidation de St Etienne, la Conversion de St Paul et St Paul en prison àPhilippes), et remplacés ici par des copies. Ces cartons comptent à juste titre au nombre des chefs-d'œuvre de Raphaël, au point de — vue de la composition. De dr. à g., en com- mençant à l'O.: *yocation de St Pierre; — Mort d'Ananie; — St Pierre et St Jean guérissant le paralytique; — St Paul et St Barnabé à Lystres; — *le Magicien Elymas frappé de cécité par StPaul; — St Paul prêchant à Athènes; — la *Pêche miraculeuse. Petit vKSTiBui.E (95), à l'extrémité E. de cette salle: études de A. J. Moore (m. 1893) et œuvres d'artistes étrangers. Au milieu, dans le meuble à volets, œuvres de Daniel Maclise (m. 1870), etc. On visite ensuite les quatre salles qui renferment la collection d'oeuvres anglaises (British Fine Art Collection) ou collection SReepslianks, importante galerie de tableaux anglais, offerts en majeure partie par M. John Sheepshanks. Salue 96. A g., une série d'œuvres de Leslie: *114, Florizel et Perdita; *109, Scène de la «Mégère apprivoisée», de Shakespeare; 115, Autolycus, etc. Puis: 10, CaUcott, Slender et Aune Page; 121, sir T. Lawrence, la reine Caroline; 1439, Boppner, portrait; 895, Lapice, Dé- jeûner; 59, Cope, ilPenseroso; Redgrave: 172, l'Abbaye de Bolton; *171, Ophélie; 1Q6, Neioton, Portia etBassanio; 210, Turner, le Château d'East Cowes, dans l'île de Wight; 58, Cope, l'Allégro; 226, Willcie, le Refus («Duncan Grray») ; 213, Uwins, la Leçon de tarentelle ; 207, Turner, Tèche à Hastings; 74, Frith, Houeywood présentant les recors à miss Richmond, comme ses amis; sans n», Redgrave, Vieille ferme anglaise. — Turner: 208, Venise; 209, le Mont St-Michel (Coruouailles) ; 223, Webster, Vent contraire; sans n", John Linnell, Halte au bord duJoiu'dain; 31, Collins, Seaford, côte de Sussex; 579, Angélica Kauffniann, lady Hamilton; 1405, Cruikshanlc, Cendrillon; 113, Leslie, l'Oncle Toby et la veuve Wadmaii (v. p. 201; no 403); 211, Turner, Navire en détresse; 110, Leslie, Person- nages des «Joyeuses Commères de Windsor». Enfin, plusieurs paysages ào Richard Wilson. — Les vitrines au milieu de la salle renferment des émaux et des miniatures. Salle 97. A g., Morland: 1403, une Ecurie; 237, l'Addition; 83, Hors- leg, les Rivaux; *165, Nasmyth, le Chêne de sir Ph. Sidney (Penshurst); 91, Gainsborough, la reine Charlotte; Mulready: 141, Premier amour; 146, le Sonnet; 145, le Choix de la robe de noce; 152, Sheepshanks; 142, Chambre avec le portrait de Sheepshanks; 138, les Sept âges; 139, le Com- bat interrompu; 143, Ouvre la bouche et ferme les yeux!; 148, le But. — *222, Webster, un Chœur de village; *103, C. Landseer, la Tentation d'André Marvell; 232, Creswick, Land's End, Cornouailles ; 15, CaUcott, le Matin; 197, Stothard, Caractères de Shakespeare; 219, Webster, Maladie et santé; Arona sur — 234, Danby, paysage montagneux; 1828, Hering, le lac Majeur; 374, Loutherbourg, paysage; 233, Danby, paysage dans le pays de Galles; *189, Stanfleld, Bateau maraîcher sur l'Escaut; 67, F. Don- glas, l'Alchimiste; 167, Redgrave, Cendrillon; 188, Stanfleld, paysage près de Cologne; 84, J. Jackson (m. 1831), portr. de l'artiste. Sur les chevalets, des tableaux de Stothard, Linnell, D. Roberts, West, John Gilbert, Stan- fleld, Hejfner, W. Collins, Creswick, etc. Salle 98. A g., paysages de Daioson (n® 177), de Barret (n» 4) et de Glover (nol65); 1849, Copley Fielding et J. Linnell, paysage; *261, de Wint, une Porôt; 242, Hoioard, Paysans de Subiaco; 1827, Lee et Cooper, Gorge dans une forêt; 258, de Wint, un Champ de blé; 24Q, Monainy, Vieux quai de Londres; 220, Ward, Combat de taureaux. — 16, J. R. Reid, la Tamise, le soir; *190, Stanfleld, la Plage de Boulogne; *88, E. Landseer, West End. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 255 les Adieux du pâtre; 501, Dawson, Marine; 232, J. Qrome, Household Heath. Puis une série de Landseer: 92, Chiens ; *93, le Meilleur ami du vieux berger; *87, Déjeuner des Highlands; 91, «On n'est bien qu'à la maison». — 354, H. Andrews, Au jardin; 234, Chalón, Marine; 15, T. Graham, Voyageurs; 64, Crome, paysage. — Dans les cadres, des œuvres de Sidney Cooper, Holman Hunt (prêt), Legros, A. Ditchfleld, J. R. Smith, etc. Sai.i.e 99. Surtout des tableaux et des études de J. Constable, offerts par M. Sheepshanks et miss Isabelle Constable. A g. : *34, le Moulin de Dedham (Essex); *33, la Cathédrale de Salisbury; *35, Hampstead Heath; 1630, Près de l'église de Hampstead. A dr.: *37, Chantier de construction près de Platford Mill ; 1632, le Moulin de Gillingham ; *36, Hampstead Heath; 1631, Maison de paysans dans les blés; *38, Prairies (Salisbury). — Sur des supports et aux murs, des esquisses du même artiste. Entre les portes de la galerie suiv.: Constable, étude pour son «Char de foin». Les GAi.ERiES (fermées en 1913) voisines, au S., de la salle 99, doivent renfermer la **collectioii Jones, composée d'ouvrages d'art français du xviii® s., léguée au musée par J. Jones (m. 1882) et évaluée 250000 1. Voir p. 253, 257. Catalogue spécial illustré, 1 s. La GALERIE DE GAUCHE (104-106) Contenait jusqu'ici des meu- bles, presque tous dé la meilleure péidode de l'art français. Parmi les plus intéressants, une «escritoire à toilette» qui aurait appar- tenu à Marie-Antoinette et qui a probablement été faite par David Rœntgen; deux «escritoires» par le même; un bureau et une petite table ronde avec dessus en porcelaine de Sèvres, tous deux ayant appartenu à Marie-Antoinette et estimés plus de 50001. ; une armoire noire, par A. Boulle (1642-1732), achetée 3500 1., etc. Dans une vitrine du milieu, une des cinquante reproductions du vase de Port- land (p. 303) par Wedgwood. Galerie de droite (101-103): porcelaines de Sèvres, d'Orient, de Dresde, de Chelsea, surtout des vases de Sèvres en «gros bleu», des vases en porphyre vert, un service en «rose Dubarry», etc.; — collection de bijoux et de miniatures, entre autres un *portrait de Louis XIV par Peíiíoí; — riche collection de tabatières comprenant des miniatures en grand nombre par Isabey, Petitot, Blaremberghe, etc.; —• sculptures, en particulier des bustes de Marie-Antoinette et de la princesse de Lamballe, dans la manière de Hoiidon. — A l'ex- trémité N. de cette galerie, une *armoire magnifique à incrustations par A. Boulle. Aux murs, des tableaux par Gainsborough^ Land- seer, Linnell, Mulready et autres artistes anglais. Les tableaux étrangers sont surtout des copies d'atelier, mais il y a aussi une Vierge authentique de Crivelli. — Dans les lunettes des galeries, des peintures décoratives, qui ont rapport aux arts industriels. Aussi longtemps que la collection Jones ne sera pas ouverte, on ira de la salle 99 dans la galerie 100 qui passe à l'extrémité N. de la galerie 110 (v. p. 255); puis parcourant celle-ci, on pénétrera, à son extrémité S., dans la Galerie 109. Médailles et plaquettes . Dans les vitrines de TE., médailles en bronze flamandes, hollandaises, allemandes, ita- 256 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West End. lionnes et françaises; à l'O., reproductions d'oeuvres italiennes et autres, et au bout, une vitrine de médailles et plaquettes modernes françaises. —- A l'extrémité E. de la galerie est l'entrée des bureaux de la direction du musée. L'escalier 108 descend de là dans la partie E. de la cour du sud (p. 249). Tout le reste du l®"" étage est occupé par la section des arts du tissu. Les collections sont considérables et d'un haut intérêt pour les personnes compétentes. Galeries 110-111. Collection de dentelles, qui commence à l'extrémité N. de la galerie 110; nombre d'objets de grande valeur. Des gravures et des photographies montrent les modes différentes dans l'utilisation des dentelles. — Galerie 112, au S. de la précé- dente. Collection d'éventails. — La galerie 114, qui se termine entre les galeries 111 et 112, traverse tout le bâtiment principal de l'O. à l'E. A son extrémité E. (114e) des étoffes imprimées; puis (I14d) des toiles de Damas, (114c) des soies brochées, des cos- tûmes de la fin du xviii® s. et du commenc. du xi.x«. Plus loin, du côté S., des étoffes européennes ; du côté N., des tissus chinois et japonais; à l'extrémité 0. (114 b et a), broderies chinoises (au N.) et européennes (au S.). — Au milieu de la galerie 114 s'ouvrent à g. les GALERIES 117 ct 116. La première (par où l'on monterait à la collection Salting, p. 258) renferme des costumes, des écrins recouverts de soie brodée et une vitrine de coiffures d'époques diverses; la galerie 116, des costumes, des coiffes en toile brodées, des bourses brodées, etc. — Galerie 118, où l'on monte, de l'ex- trémité 0. de la galerie 114, par l'escalier 113. Broderies orien- taies, tapisseries chinoises, etc. Galerie 119, au S. de la précé- dente. Vêtements brodés, entre autres une *chape du cloître de Sion, à Isleworth, connue sous le nom de «Sion Cope» (broderie anglaise; xiii® s.), une chape de Hildesheim (travail allemand; xiv® s.) et une chape portugaise en soie (1737). Galerie 120. Tricotages d'Eu- ropie; entre autres, produits anglais depuis le xvi® s., produits italiens, allemands, etc. Dans une vitrine à l'entrée, les habits sacerdotaux de l'abbaye de Dore (Bedfordshire; xv®-xvi®s.), trou- vés ainsi que le garniture d'autel, dans une ferme des environs. — Les salles suivantes renferment des tissus. Salle 121. Suaires au- ciens (égyptiens, romains, byzantins, coptes et arabes). Salle 122. Tissus d'Europe jusqu'à la fin du xvi«s. ; soies anciennes (byzan- tines, italiennes et siciliennes). C'est ici que commence la collection d'habits sacerdotaux, qui se continue dans les salles 123 et 125. — Salle 123. Habits sacerdotaux. Du côté N., velours turcs et persans, du côté S., lainages et toiles d'Europe. Dans l'escalier (124), d'autres velours turcs. — Galerie 125. Habits sacerdotaux et costumes anglais. Du côté N., produits orientaux, entre autres, velours chinois, brocarts et damas turcs et persans. On revient à l'escalier 51 pour visiter la West End. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 257 Galerik 74. Industrie du livre. Manuscrits avec niiniatures; collection de manuscrits persans. Imprimés de pays et d'époques divers, surtout des incunables et des imprimes du xvi® s.; reliures. A l'extrémité E., instruments utilisés pour la gravure. C'est ici qu'est l'entrée de la grande hibliothèque artistiqtie à\\ (bibliothécaire, Mr. G. H. Palmer), renfermant plus de 120 000 vol., ainsi qu'une collection d'env. 200000 photographies d'objets intéressant les dessinateurs et tous ceux qui étudient les beaux-arts. Les salles de lecture peuvent contenir 100 visiteurs. Entrée, v. p. 238. Galerie 75 (à dr.; fermée dans Tété de 1913; galerie de la cour de l'ouest, p. 247). Dessins (EAlfred Stevens. Les SALLES 73 à 70, au N. de l'extrémité E. de la galerie 74, sont affectées à des expositions temporaires do dessins, esquisses et gravures. C'est dans la salle de travail de cette section (à g. de la salle 71), que Ton peut voir, sur demande, les gravures qui ne sont pas exposées. — Les salles 65 à 69 (actuellement fermées) ren- ferment momentanément des objets appartenant à la collection Jones (v. p. 255). — On revient ensuite à l'escalier 51. Second étage. La collection céramique occupe le second étage presque en entier. On y accède par les ascenseurs (v. p. 238) et par les escaliers 124 et 51. Tout l'étage est fermé actuellement (août 1913), mais on peut solliciter de la direction l'autorisation de visiter. Salle 132 (à mi-rampe de l'escalier 51). A l'extrémité 0., une collection d'*ÉMAux, entre autres des pièces choisies de Limoges (xv®-xvii®s.) : *552, triptyque avec Louis XII et Anne de Bretagne, par N. Pénicaud; *551, portrait ovale du cardinal de Lorraine, par Léonard Limousin (acheté 2000 1.); *13, coffret d'argent émaillé avce personnages dansant, par Jean II Limousin. Puis des émaux anglais, italiens et chinois. Plus loin, une précieuse col- lection d'objets sculptés en jade, en ambre, en cristal, en agathe, etc. Cette salle contient en outre de la verrefrie ancienne et moderne (à remarquer un sceptre égj'ptien à vernis bleu, de laxviii® dynastie) et un certain nombre de belles lampes de mosquée arabes. — Salle 133 (près du palier supérieur). Poteries syriennes et turques; objets hispano-mauresques, entre autres un *vase de Malaga (vers 1500) et d'autres belles pièces rares. — Salle 134. Fragments de majoliques de l'Italie ancienne, et vieilles poteries turques, égyp- tiennes, persanes, etc. — Salle 135. Poteries de la Perse, de Tanc. Chypre et de Grèce. En outre, une collection Aepoteries italiennes, comprenant des produits de tous les principaux ateliers et qui se continue dans la salle 136. — Salle 137. PcCiences françaises, dont une superbe collection d'œuvres de Bernard Palissy et (vers le milieu de la salle) six pièces très rares du temps de Henri II, exécutées probablement à St-Porchaire. La salle renferme encore des grès allemands et des faJiences de Delft. C'est ici que commen- Bœdcker. Londres. 12® édit. 17 258 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. West End. cent le,?,poteries anglaises, comprenant des grès, des «Delft anglais», des produits du Staffordshire et des porcelaines de Wedgwood. — Salle 138. Suite de la collection des poteries anglaises et nouvelles acquisitions de la collection de céramique. — Salle 139. Autre collection de poteries anglaises, où l'on remarque de belles pièces représentant les principales fabriques anciennes (Chelsea, Bow, Battersea, etc.). Aux fenêtres, vitraux des xii®-xvi® s. Aux piliers, dessins en couleur de fenêtres d'églises de Fairford (Gloucestershire ; vers 1500). — Salle 140. Porcelaines anglaises. — Salle 141. Autres porcelaines d'Europe; plusieurs grands poêles allemands. — Salle 142. Suite de la collection des porcelaines d'Europe; on remarquera la vitrine de ^porcelaine florentine, fort rare, du xvi®s. et les saxes de la vitr. C484. — Salle 143. Porcelaine de la Chine et du Japon et poteries japonaises, dont une ^collection histo- rique de poteries japonaises, réunie en 1877 par le gouvernement japonais. Aux fenêtres, des vitraux des xv®-xvii® s. La **eollection Salting, où l'on arrive ensuite, a été léguée au musée par Mr G. Salting (m. 1909). Elle comprend on choix A.'objets d'art de la Renaissance et d'objets d'art orientaux. Salles 144 et 145. Objets de la Chine et du Japon en néphrite, céramique, bronze, laque, etc. L'escalier 130 descend de la salle 144 au premier étage, où continue la collection Salting. Salle 129. Petites antiquités grec- ques et romaines; médailles. Poteries persanes et turques, ouvrages sarrasins en métal; aux murs, des tapis orientaux. — Salle 131 (à PE. de la salle 129). Kenaissance française et allemande. Dans les vitrines aux murs (à g.), faïences de Delft, poteries françaises, émaux de Limoges, objets en ivoire, en bois, en cuir, etc. Quelques- unes des plus belles pièces (orfèvrerie, clefs, coffrets, etc.) sont dans les vitrines de l'intérieur de la salle. Aux fenêtres, des meubles sculptés. A l'extrémité E. de la salle, ^miniatures, manuscrits à enluminures et estampes. — Salle 128 (à l'O. de la salle 129). Eenaissance italienne et espagnole. Les vitrines des murs renfcr- ment une très belle collection de -majoliques italiennes; les vitrines en face, des bronzes italiens, des plaquettes etc. ; aux bouts de la salle et aux murs, des meubles, des sculptures en bois et autres. Du palier 127, contigu à PO. à la salle précédente, on revient au vestibule de l'entrée principale du musée. Musée des Indes. Le *niusée des Indes (India Museum), qui fait partie du musée de South Kensington depuis 1880, occupe les galeries orientales de l'Impérial Institute. L'entrée est dans Imperial Institute Road (v. pl., p. 231). Le musée vient d'être soumis à un remaniement qui n'est pas encore terminé. Visite, v. p. 61. West End. 27. MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON. 259 Dans lo vestibule, une statue en bronze de Bouddha Gautama, do Birmanie. D» SAimE. Architecture. Originaux et reproductions de constructions indiennes, entre autres la façade d'une maison de Boulandjahr et celles de deux maisons d'Ahmédabad, en bois de teck, sculpté et peint, du xvii® s. On y voit aussi des fenêtres, des balcons sculptés, etc. Au milieu, une reproduction de tombeau en terre cuite de Moultan. Dans la même salle sont exposés à titre de prêt, les adresses, écrins et présents reçus par le roi et la reine lors de leur couronnement, au durbar de Delhi (1912). Passant ensuite près d'un escalier du 1" étage (water-closets), on pénètre dans la galerie du rez-de-chaussée — . Au bas de l'escalier, colonnes en marbre serpentin d'un palais d'Ajmir (xvn»s.); véranda on bois de cèdre ; trône en marbre. Il" salle. Architecture et sculpture. Moulages de détails architectoniques et de sculptures ; sculptures en pierre ; colonnade en marbre incrusté; grilles en grès; relief de la ville de Lahore; modèle de bazar bengalais; modèle en laiton du palais des Vents à Djaï- pour; fragments de colonnes en pierre d'un temple d'Adchmir, détruit en 1200; modèle du «temple d'or» d'Amritsar. IID salle. Sculpture. Sculptures diverses; statue en marbre blanc de Ganeça ; torse de Gautama, fondateur du bouddhisme, en habits princiers (250 av. J.-C.); figures en pierre noire. Dans les armoires de g., petites sculptures; statues en marbre blanc peint; sculptures sur bois et statuettes de divinités (deux, au bout, en métal doré, décorés de paillettes en verre). Aux murs, dans le haut, modèles de fresques hindoues. IV« SALLE. Peinture et calligraphie. A g., des *miniatures d'un manuscrit du xvi® s. A dr., ^peintures sur coton. A la dernière fenêtre, des miniatures. Un escalier monte d'ici à la VIT» salle, mais on prendra l'escalier voisin de l'entrée, menant à la V® salle de la galerie du 1®® étage. Au mur de cet escalier, des aquarelles de Will. Carpenter et de G. Landseer représentent des costumes et des scènes de mœurs; objets on marbre in- crusté. Au haut de l'escalier; modèle de la porte de Sanchi Tope, près de Bhilsa; objets en lardite et en cuir; ouvrages siamois en nacre. V® salle. Travail du bois, laques, ivoires, instruments de musique. Coffrets en ivoire ; meubles en ivoire et en bois divers ; meubles en ébène incrusté d'ivoire; objets en piquants de porc-épic et en bambou. Vitrine en bois de tek, d'un joli travail, provenant du Travancore (1900). A g., un grand porte-gong en tek sculpté, représentant deux démons (Birmanie ; xix® s.). Au milieu, un bois de lit du palais roj'al de Mandalay (Bir- manie). A dr., meubles en palissandre sculpté. Objets en bois et en bambou, revêtus de laque et bizarrement décorés. Au bout de la salle, une intéressante collection d'instruments de musique. — Aux murs, aqua- relies de Carpenter, bois sculptés et tapis du xvii® s. VI® salle. Orfèvrerie et émaux. Vitrine 27 (vis-à-vis de l'entrée): modèle montrant la manière dont les femmes du Pendjab portent leurs bijoux. Des deux côtés, ouvrages en argent. Vitrine 20 (à g.): *reliques en or de Eangoun, trouvées en démolissant un temple bouddhiste (1484- 1485). Vitrine 21: objets en jade. Vitrines 22-24: trésor pris dans le palais du roi de Birmanie, à Mandalay, en 1886-1886. Vitrine 26 (au milieu): somptueux vêtements d'apparat du roi de Birmanie. A g., un fragment du célèbre *tapis de perles de Baroda, richement décoré de pierreries. Vitrine 25 (en face de l'entrée): trône d'or du maharaja Ranjit Singh (vers 1800). — Du côté dr. de la salle, en revenant. Vitr. 34: travaux de joaillerie mogols (xvii®-xix® s.), entre autres un «ankus» ou aiguillon de cornac, en or, richement décoré d'une spirale de diamants et de rubis (de Djaïpour). Vitrines 32: ouvrages en jade et ei\ agate. Vitrine 30: cristaux taillés (xvn® s.). Les vitrines des murs renferment des parures diverses, parmi lesquelles des ouvrages en *filigranes d'or et d'argent. VII® SALLE. Armes et armures. Les armes, splendidement décorées pour la plupart et de formes singulières, sont classées dans les vitrines selon leur provenance. Au milieu, des bouches à feu, dont une en bronze, en forme de dragon, provenant de Mandalay; harnachements; casques et armures. Dans le coin à dr., un canon sur un bât de chameau. 17* 2G0 28. BELGIlAVIl. West End. On entro ensuite dans la gai.erie teaksvbksale. VIII ® saule. Travail du métal. Bronzes, statuettes, ustensiles, etc. des xvii»-xixo s. Les objets des Indes septentr. sont à dr.; ceux des Indes mérid., kg. — IX» salle. Récipients en bronze et en cuivre (xvii®-xixo s.). A g., au bout, ouvrages en alliage dit «bidri», provenant du Deccan (xviiio-xix® s.). Les cinq salles suivantes contiennent des tissus. X« salle . Beaux tapis de Madras, de Cachemire, de l'Afghanistan, du Turkestan, du Deccan, etc. Au milieu, modèle de métier à tisser des Indes centrales. XI" sali.e. Vêtements du Thibet, de l'Afghanistan, de Cachemire et de diverses provinces des Indes (surtout du xix» s.). Au milieu de la salle, costumes de bayadere; costumes d'apparat de fonctionnaires birmans; au fond, chaussures. Dans les armoires, aux murs, poupées vêtues de cos- turnes indiens. XII® et XIII ® salles . Broderies dont plusieurs somp- tueuses; tapis de selle; tapis. A l'entrée de la XII® salle, turbans et autres coiffures. XIV® salle . Tissus. A g., châles de cacliemire; soies de Mysore et de Birmanie, brocarts, etc. De l'autre côté, étoffes imprimées. XV® ET XVI® SALLES. Eoteriô et briques. Poteries anciennes pro- venant de tombeaux; poteries à émail bleu; représentation d'un potier bengali au travail. G-rande urne servant de récipient pour le grain. Les autres salles sont maintenant fermées (1913) pour cause de remanie- ment des collections. Le haut bâtiment à l'E. du musée de South Kensington est l 'église de l'Oratoire (church of the Oratory), aux catholiques. On peut visiter t. les j. sauf entre midi 1/2 et 2^2) non plus que le samedi ni durant les offices. C'est un bel édifice moderne du style de la Eenaissance italienne, achevé en 1897 sur les plans de H. Gribble. Devant l'aile G., dite le «petit oratoire», s'élève la. statue du cardinal Newman (1801-1890), par Bodley et Garner (1896). L'intérieur se fait remarquer par ses hautes colonnes de marbre et ses voûtes. Aux murs de la nef, les statues des apôtres, par Mazzotti (xvii® s.), provenant de la cathédrale de Sienne. Les chapelles sont revêtues de marbres polychromes et décorés de sculptures. La chapelle de la Vierge a un magnifique autel incrusté de pierres fines, de Brescia. L'autel de la chapelle St-Wilfrid (à dr. du sanctuaire) provient de la Grande Eglise, à Maastricht. Cette chapelle renferme, à l'O., une copie de la Ste Cécile de Maderna, qui est à Ste-Cécile de Rome. Les stalles du chœur sont de riches ouvrages italiens, en noyer sculpté ; le pavé est en mosaïque, la clôture du sanctuaire en jaune antique. Les deux candé- labres à sept branches, en bronze doré, sont exactement imités de celui dos juifs, à l'arc de triomphe de Titus, à Rome. 28. Belgravia. Chelsea. Métropolitain : Victoria Station et Sloane Square Station (v. l'append., p. 46). — Bateaux a vapeur: Chelsea (Cadogan) Fier (v. p. 29). — Autobus : lignes 2, 11, 16, 19, 25, 31 (v. l'append., p. 52-65). Belgravia, la partie S. du West End, entre Hyde Park, Green Park, Sloane Strqet et Pinilico, comprend une série de belles rues et de grands squares créés vers 1825: Belgrave Square, Eaton Square, Grosvenor Place, etc. C'est, avec celui de Tyburnia (p. 309), au N. de Hyde Park, et celui de Mayfair (p. 214), à l'E., un des quartiers les plus élégants de Londres. Du côté S.-E., à Pimlico, est la grande gare Victoria {Victoria West End. 28. CHELSEA. Station; pi. E. Gt 21, IV; p. 31). Victoria Street (p. 197) conduit de là au N.-E., à Westminster; Vauxhall Bridge Koad, an S.-E., an pont de Vauxhall (p. 209); Buckingham Palace Road et Gommer- cial Road, au S.-O., au pont de Chelsea (p. 261) et au parc de Bat- tersea (p. 328). Dans Buckingham Palace Road, 72-78, en face de la Vécole est nationale de gare cuisine Victoria, (National Training School of G-. IV; visible les mardi et de Cookery; pl. merer, 11 h. à 21, 1 h. et de 2 h. à 3 former des h.), destinée à maîtresses pour branches l'enseignement de la cuisine et de d'autres l'économie domestique. Il y a aussi des cours du monde, dames pour cuisinières et femmes pour de modistes. Londres chambre, pour couturières et et d'autres villes un nombre cuisine possèdent d'écoles de dépendant de grand celle-ci. — Dans la même of Hygiene (visible rue, n» 90, le Partees M/isemn t. les j. de 9 h. 1/2 à 5 h. 1/2, le lundi jusqu'à 8 h.). Chelsea, anc. village qui fait aujourd'hui de est partie Londres, situé sur la rive N. de la Tamise, à l'O. du Chelsea pont suspendu de ou pont Victoria (pl. G. 18), qui fut construit en 1858 et conduit à l'extrémité E. du parc de Battersea (p. 328). Un quai dit Chelsea Embankment mène du pont suspendu au pont de Batter- sea (pl. G. 10-11), en passant au pont suspendu dit (pl. G. pont Albert 14). L 'hospice de Chelsea {Ch. Hospital; pl. G. 18-14), dont le parc longe, au N., la partie E. du Chelsea Embankment, est affecté aux vétérans et aux militaires invalides. L'édifice a été commencé sous Charles II, par Wren (p. 82), sur l'emplacement d'un de théologie collège (d'où le nom de «College» qu'on lui donne mais il n'a été parfois), achevé que sous le règne de Guillaume III. Il se d'un bâtiment compose central et de deux ailes, avec façade côté du il principale du fleuve, et peut loger 558 invalides. 80 000 vieux soldats invalides ne demeurant pas à l'hospice sont en outre soutenus l'établissement par qui verse à chacun d'eux de 1 s. 6 d. à 5 s. par pris sur les fonds votés jour, à cet effet par le Parlement. La place carrée du côté de la Tamise est décorée d'une statue de Charles II, bronze par Grinling Gibbons. A l'intérieur de l'hospice (visite, v. p. 60; petit pourboire à l'invalide la qui sert de guide), chapelle renferme un grand nombre de drapeaux, dont treize français, un tableau d'autel représentant l'Ascension au- dessus de et, l'autel, un plafond par Seb. Ricci. On peut y assister aux offices du dimanche, qui ont lieu à 11 h. du mat. et à 6 h. soir. Le réfectoire 1/2 renferme un portrait de Charles II à par Verrio, cheval, la Bataille de Waterloo, par G. Jones, des de généraux portraits anglais, puis des armes et des armures Les prises au xvii® s. jardins sont ouverts au public. Au N. de l'hospice de Chelsea, dans King's Road, les bâtiments autrefois occupés par l'orphelinat militaire dit Dulce York's Military School of (pl. G. 13-17). L'institution, fondée en 1801 le duc d'Yoï'k par pour env. 550 orphelins de l'armée anglaise, a été trans- 262 28. CHELSEA. West End. férée à Douvres en 1909. Les bâtiments sont maintenant occupés par le commandement des forces territoriales du comté des Londres (Duke of York's Headquarters). — A proximité, dans Chelsea Bridge Itoad, les casernes des gardes à pied. Au S.-O. de l'hospice, sur le quai, le jardin botaniq.Tie de Chelsea (pl. G. 14), donné par sir Hans Sloane (p. 278) à la cor- poration des apothicaires (p. 107), à la condition qu'elle offrirait chaque année cinquante nouvelles plantes à la Société Royale, jusqu'à ce que le nombre de 2000 fût atteint. Au milieu du jardin, la statue de Sloane, par Rysbrack. A rO. de là, le quai de Chelsea longe le Chkyne Walk (pron. «tchênï»; pl. G. 14-10), aux maisons de briques rouges dans le style du temps de la reine Anne, avec portes en fer forgé. Au n» 16, Queen's House, l'anc. demeure de D. G. Hossetti (m. 1882), peintre et poète. Devant, dans les jardins du quai, son buste, par F. M. Brown. Encore plus à l'O., en face de Cheyne Row (pl. G. 14), se trouve une statue de Thomas Carlyle, par Boehm. Au n® 24 de Cheyne Row est la *maison de Carlyle, que le «sage de Chelsea'» (1795- 1881) habita de 1834 jusqu'à sa mort et qu'on a transformée en nnisée. Visite, v. p. 61. La salle à manger et le cabinet contigu, au rez-de-chaussée, ont quel- ques meubles et des livres ayant api)arteuu à Carlyle, une vitrine d'auto- graphes et d'autres souvenirs. — Le salon, au !«'' étage, contient d'autres meubles et une vitrine où se voient des objets rappelant les relations de Carlyle avec des personnages célèbres, la décoration do l'ordre prus.sien «Pour le Mérite» qui lui fut conférée, la lettre de Disraeli offrant à Carlyle do le créer baronet et la réponse de celui-ci, etc. Aux murs, por- dont la chambre à coucher est à côté. — traits de Mme Carlyle Au 2» étage, la chambre à coucher de Carlyle et la chambre à donner où coTiclia Emerson. — Tout en haut, le cabinet de travail, aux doubles cloisons, possède d'intéressants souvenirs. La "^vieille église de Chelsea (AU Saints), tout à côté; au coin de Cheyne Walk et de Church Str. (pl. G. 10) est une des plus intéressantes de Londres. Elle fut primitivement construite sons Edouard II (1307-1327) mais date surtout, dans sa forme actuelle, du xvii« s. (vers 1660). Le chœur et ses chapelles ont encore des restes du premier édifice. Visite t. les j. de 11 h. à 1 h. et de 3 h. à 5 h. (en hiver, de 2 à 4). On est conduit le sam., à 3 h. Yg (6 d'autres moments, s'adresser à M. E. West, Danvers Street, 35. L'intérieur renferme de nombreux monuments, entre autres ceux de lord Bray et de son fils (1539), de la famille Lawrence, de *lord et lady Dacre (1595), de la duchesse de Northumberland (m. 1555), belle-mère de lady Jane Grey (p. xxxii) et grand'nière de Philip Sidney ; de sir Arthur Gorges (m. 1625), ami de Spenser, de Rob. Stanley (m. 1632), de lady Jane Cheyne (m. 1669), par le Bernin. Thomas Moriis (p. 113), qui habitait Beaufort House, dans Chelsea, bâtit la chapelle au S. du chœur (1528) et se fit élever un monument, auj. dans le chœur; ses restes reposent probablement dans l'église. Dans le cimetière, le monument de sir Hans Sloane (m. 1753; v. ci-dessus et p. 278). C'est là aussi que sont inhumés le poète Shadtcell (m. 1692), H. S. Woodfall (m. 1805), imprimeur des «lettres de Junius», et Jean Cavalier (m. 1740), le chef des Camisards, dont les monuments ont disparu. West Eiid. 29. REGENT STREET. 263 Crosby Hall, autrefois dans Bishopsgate où il fut démoli en 1908 (p. 103), s'élève depuis 1910 au coin de Cheyne "Walk et de Danvers Street. Les murs seuls sont neufs; les fortes portes de chêne, les meneaux sculptés des fenêtres, l'alcôve et la cheminée appartiennent à la construction primitive. Crosby Hall (on peut généralement visiter; pourb.), construit en 1466 par 1'alderman John Crosby, riche marchand de laine, fut la résidence du duc de Gloucester, le futur Richard III, à qui une députation de hour- geois de Londres, le lordmaire eu tête, vint ici offrir la couronne (cf. Shakespeare, «Ricliard III»), et devint plus tard propriété du chancelier Thomas Morus (p. 262). Il servit longtemps aux deurs réceptions des ambassa- et passait pour la plus belle maison de Londres. Il fut converti en prison sous le protectorat, puis en oratoire, en magasin, en salle de concerts et de réunions et enfin en restaurant. Aujourd'hui, on y tient des réunions et on y fait des conférences. 29. Regent Street. Piccadilly Circus. Leicester Square. Regent Street (pl. R. 26-23; IV, I) est une des rues les plus belles de Londres, avec un grand nombre de brillants magasins, construite en 1813 par Nash, et qui s'étend, sur une longueur de 1600 m., de la place Waterloo (p. 210) à celle de Portland, en tra- versant Piccadilly Circus, puis Oxford Street. Immédiatement à dr., au coin de Charles Str., le Junior United Service Club (p. 49); puis le Raleigh Club (p. 49). La prochaine rue transversale est Jermyn Str., où est, à g., le musée de géologie (Museum ofPractical Geology; pl. R. 22, 1), construit en 1850 par J. Penneihorne. Outre les collections géo- logiques, il possède une bibliothèque et renferme les salles de travail du Cadastre géologique (Geological Survey). Visite, v. p. 61. Guide avec plan (1909), 1 d. Au milieu du haul , un beau pavement en mosaïque entouré de bustes de célèbres géologues anglais. Au delà, une reproduction de l'Hercule Parncse, en calcaire de Portland. Puis, des spécimens de marbres et de granits anglais, bruts ou travaillés en cubes, en tables et tablettes ou en fûts de colonnes, du calcaire de Portland, des tables de marbre du incrusté, quartz aurifèrej un grand bloc de cuivre massif et des variétés nom- breuses de calcaire, grès, granit, serpentine, albâtre, etc. — Dans le halo isTÉRiKun, échantillons géologiques de Londres, de l'île de Purbeck et du lac d'Assynt. Au premier étage, à l'cutréc, uu grand vase en quartz aventurin de Sibérie, présent de l'empereur de Russie. Au delà, dans la vitrine plate: tabatière en or ornée de diamants avec portrait en émail, don fait à sir Rod. Murchison par l'empereur Alexandre II; un plateau en acier in- crusté d'or, offert par l'administration des mines de Russie à sir Rod. Mur- chison. A dr. et à g., six vitrines plates (III-VIII) contenant une de pai-tie l'intéressante collection de minéraux léguée au musée par M. H. Ludlain. Dans les vitrines en fer à cheval, au milieu de la salle, beaucoup de belles cristallisations, depuis le caillou brut, que l'on voit fendu et montrant les facettes brillantes des cristaux qu'il renferme, jusqu'à la pierre pré- 264 29. PICCADILLY CIRCUS. West End. ciouse taillée, façonnée et prête à être montée. La vitrine A (à l'angle ■ S.-E.) renferme des imitations des plus gros diamants qui existent: Koh-i-noor, Régent, etc. D'autres vitrines, aux murs, contiennent des minerais. D'autres, isolées, contiennent des agates, naturelles ou teintes avec de l'oxyde de fer, et des spécimens de métaux précieux, entre autres du coté E., la reproduction d'une énorme qjépite d'or d'Australie (valeur 8376 1.). — A l'extrémité S. de la salle, une collection de divers spé- cimens de roches. Les deux galeries supérieures du hall sont consacrées aux fossiles du pays, classés d'après les périodes des strates où ils gisaient. Au delà de Jermyii Str., Regent Str. traverse le Piccadilly Circus (pl. R. 26,1; p. 212), d'où partent, au N.-E. la large Shaftes- bury Avenue (p. 133), et à l'E. Coventry Str. (p. 265). Au milieu, une fontaine, en l'honneur de lord Shaftesbury (m. 1885), d'après Gilbert. Au S. de la place, le Criterion Theatre (p. 37); à côté, la station du Bakerloo et du Piccadilly Railway (v. l'append., p. 48). ■ Regent Str. décrit, au delà du Piccadilly Circus, une courbe à l'O. qui porte le nom de Quadrant et que borne, au S., la façade N. du Piccadilly Hotel. Hanover Str. et Prince's Str. conduisent, à g. (0.), à Hanovek Square, où s'élève la statue en bronze de William Pitt le J. (m. 1806), par Chantrey. A l'O., sur le square, le club Oriental. Dans Gecu'ge Str., qui part du square au S., Véglise St-George, bâtie par James, de 1713 à 1724, avec un portique dans le style classique et trois vitraux de Malines (1520). C'est là que se font de préférence les mariages aristocratiques. L'endroit où Regent Street croise Oxford Str. (p. 265), qui s'étend à perte de vue de chaque côté, s'appelle Oxford Circus (pl. R. 23; I) ou, plus exactement. Regent Circus, Oxford Street. Immédiatement à dr. se trouvent, l'une près de l'autre, les stations du Bakerloo et du Central London Railway (v. l'append., p. 48). Au delà d'Oxford Str., Margaret Str., la seconde rue transversale, conduit, à g. (0.), à Cavendish Square, où se voit une statue de lord George Bentinclc (m. 1848), l'homme d'Etat, bronze par Campbell. — Lord Byron naquit, en 1788, au n» 24 de Holies Str., entre Cavendish Square et Oxford Str. La maison, où se voit un buste du poète, a été reconstruite depuis lors. — L'église de Tous- \es-^a.iTits (AU Saints' Clmrch.; pl. R. 24, I), dans Margaret Str., à dr. (E.) de Regent Str., a été construite de 1850 à 1859, sur les plans de ButterfeM, dans le style goth. primitif. L'intérieur est richement décoré de marbres et de dorures et on y remarque, sur le coté E. du chœur, des fresques par Dyce, dans le style de l'époque chrétienne primitive. Plus loin, dans Regent Str., l'Ecole Polytechnique, institut fondé en 1882 et rebâti en 1911, fréquenté par 13000 élèves, avec salles de lecture, gymnase, etc. — A l'extrémité N. de Regent Str. s'ouvre, à dr. (E.), Mortimer Str., qui mène à Great Portland Str. où se trouve, au N., le St. James's Hall (pl. R. 24, 1; p. 40). West End. 29. LEICESTER SQUARE. 265 Langham Place (pi. R. 24; 7), qui s'étend de guingois au N. de Regent Str., est bordée à dr. par le St. George's Hall (p. 39) et le Queen's Hall (p. 40), ce dernier belle et vaste construction (3000 places), avec plafond peint par Carpégat. Quelques pas plus loin, sur la place, l'église dite AU Souls' Church, bâtie par Nash ; en face, le grand Langhani Hotel (p. 7). — Une des plus larges rues de la ville (38 m.), qui porte le nom de Portland Place, conduit de là au Park Crescent, à Marylebone Road et à Regent's Park (p. 309). Au n» 49 de Portland Place, l'ambassade de Chine. Coventry Street (où est, à dr., le Prince of Wales Theatre, p. 37), prolongement de Piccadilly à l'E., mène de Piccadilly Circus (p. 263-264) à Leicester Square (pl. R. 27, 7; pron. «lestre squouère»). On y a érigé une statue à Shakespeare (1874), sur une fontaine avec quatre dauphins et l'inscription: «there is no darkness, but ignorance». Aux quatre coins de la place, les bustes en marbre de Reynolds, Hunter, Hogarth et Newton, qui ont demeuré dans le quartier. — A l'E., sur le square, la jolie façade de style mau- resque du théâtre de l'Alhambra (p. 38, 133); au N., l'Empire Theatre (p. 38), sur l'emplacement de Savile House. — La Cranbourn Str., qui prolonge Coventry Str. de l'autre côté du square, et où sont le théâtre Daly (p. 37) et l'Hippodrome (p. 39), conduit à Charing Cross Road (p. 133). 'Lesgaleries Reynolds, Cranbourn Str., sont dans une maison où sir Jos. Reynolds, le peintre, habita plusieurs années. Le quartier de Sono, au N. de Leicester Square, est habité depuis des siècles par une majorité d'étrangers, surtout de Français. Sono Square (pl. R. 27; 7), près et au S. d'Oxford Str., a été créé sous Charles II. Au N., s'élève une église protestante française (p. 44), édifice en briques du meilleur goût; à l'E. du square, l'église catholique St. Patrick. 30. Oxford Street. Bloomsbury. High Holborn. Le Oeiitral London Railway suit en sous-sol Oxford Str. et High Holborn, où il a les stations (v. l'append., p. 48) de Marble Arch, Bond Street, Oxford Circus, Tottenham Court Boad, British Museum et Chancery iMue. Il est croisé par le Bakerloo Railway et le Hanipstead Railway, aux stations de Oxford Circus (v. l'append., p. 48) et de Totten- ham Court Road (v. l'append,, p. 50). •— Les autobus se suivent pres(xue sans interruption tout le long de ce parcours. Oxford Street (pl. R. 19, 23, 27; I, II), la principale artère entre les quartiers du N.-O. et la Cité, a 2 kil. 5 de long, depuis Marble Arch, à l'angle N.-E. de Hyde Park (p. 219), jusqu'à Holborn (p. 87). La partie E. est le siège d'un commerce considérable et compte plusieurs des principaux magasins de la ville, tandis que 266 30. OXFORD STREET. West End. l'extrémité O., ainsi que les rues et les places voisines (entre autres Park Lane, Grosvenor Square et Berkeley Square au S. et Portman Square air N.) compte nombre d'hôtels de l'aristocratie. Un peu au S. d'Oxford Str. sont Grosvenor Square (pl. R. 19, I; pron. «grôvnr») et Berkeley Square (pl. R. 22-23; 7), ce dernier planté de platanes et bordé de vieilles demeures dont beaucoup ont, devant la porte, des restes de belles grilles anciennes, avec des éteignoirs à torches. Dans South Audley Str., au S. de Grosvenor Square, se trouve Chesterfield House (pl. R. 18; IV), qui a un bel escalier de marbre et la bibliothèque où le comte de Chesterfield écrivit ses célèbres «Lettres à son fils» (1774). Au n» 25 de Brook Street, à l'E. de Grosvenor Sq., la maison de G. Fr. Heendel (1685-1759; plaque commémorative), le compositeur allemand, qui vécut à Londres à partir de 1712. Au coin d'Oxford Str. et de Duke Str., les grands magasins de Selfridge & Co.; plus loin, The Times' Book Club, bibliothèque de prêt. Pour New Bond Sir. et Regent Str. qui se détachent à dr. (S.) d'Oxford Str., v. p. 214 et 263 ; pour Cavendish Square, au N. d'Oxford Str., et Hanover Square, au S., v. p. 264. — Vient ensuite Oxford Circus (p. 264). A dr., dans Oxford Str., au delà de Regent Str., le Panthéon, jadis salle de concert, théâtre, puis bazar, où est auj. la maison de vins Gilbey. Ensuite, Sobo Str. mène à dr. au Soho Square (p. 265). De l'extrémité E. d'Oxford Str., se détachent, au N. Tottenham Court Road (p. 317), au S. Charing Cross Road (p. 133), qui aboutit à Charing Cross. New Oxfokd Street (pl. R. 27-28; 77), prolongement d'Oxford Str. à l'E., du côté de Holborn (p. 267), a été percé depuis 1849, à travers un quartier dit « Rookery of St. Gilles», alors des plus mal famés de Londres. Cette région, ainsi que Charing Cross Road et ses environs est devenue depuis peu un centre du commerce de librairie (v. p. 83). Non loin, au S., dans High Str., St. Giles in the Fields, église terminée en 1734. Du côté g. de New Oxford Str., au coin de Museum Str. (rue qui mène au N. au Musée Britannique, p. 278), se trouve la Mudie's Library (p. 50). Bloomsbury, quartier borné par New Oxford Str. au S., Euston Road au N., Southampton Row à l'E. et Tottenham Court Road à l'O., renferme le musée Britannique (p. 278) et nombre de pen- sions et d'hôtels. Dans Gower Street , rue qui part au N. du Bedford Square (pl.R. 28), est situé le collège de l'Université (University Col- lege; pl. B. 28), école supérieure fondée en 1828, surtout par les soins de lord Brougham, pour des étudiants de toutes les confessions. C'est dep. 1907 une «école» de l'Université de Londres (p. 231). Au centre de West End. 30. COLLÈGE DE L'UNIVERSITÉ. 267 la façade, longue de 131 m., de l'édifice que surmonte un beau dôme, s'avance nu portique de douze colonnes corinthiennes, précédé d'un large escalier. Ce collège a de nombreuses salles de cours, un la- boratoire, l'école Slade (beaux-arts) et un musée (ouv. t. les j. de 10 h. à 4 h., le sam. de 10 h. à 1 h.) contenant des modèles et des dessins du célèbre sculpteur Elaxman (m. 1826). On y enseigne l'histoire naturelle, l'économie politique, le droit, la médecine, l'histoire de l'art, l'architecture et les sciences techniques. L'éta- blissemcnt compte 42 professeurs titulaires, 92 professeurs adjoints et env. 1600 étudiants. — Dans la même rue, vis-à-vis, I'hôpiïal du Collège de I'Univeesité (University College Hospital), qui sert de clinique à la faculté de médecine du collège. Env. 50000 ma- ladesy sont traités chaque année. Ch. Darwin (1809-1882) a habité au n» 110 de Gower Str. (plaque commémorative). ' Le quartier de Blooinsbuiy se fait remarquer par le nombre de ses squares. Dans Bloomsbubí' Square (pl. R. 32; II), où s'élève une statue de Ch. J. Fox (m. 1806), par Westmacott, se trouve le College of Pre- ceptors (1889), établissement qui délivre des diplômes aux — Au professeurs. N.-O. du précédent s'étend Russell Square , connu par «la Foire aux vanité.s» de Thackeray, et orné d'une statue d'un duo de Bedford (m. aussi 1862), par Westmacott. — Dans Wcburn Square (pl. R. 28), au N.-O. du Russell Square, Véglise du Christ (Christ Church) possède un retable à la mémoire de Christina Rossetti (m. 1894), femme poète, et des tableaux d'après E. Burue-Jones. — Sur le Gordon Square , au N.-O. de Woburu Square, s'élève l'église catholique apostolique [Catholic Apostolic Church; pl. R. 28), une des plus grandes de Londres, bâtie de 1850 à 18.54. A l'intérieur, qui est du style goth. primaire et n'est pas entièrement achevé, on remarque le chœur (triforium élégant et pendentifs ajourés) et surtout la chapelle Anglaise (English Chapel), à l'E., avec ses peintures polychromes, ses vitraux et ses arcades sculptées avec un art parfait. A l'extrémité N. de Gower Str. se trouve la station d'Euston Square (pl. B. 28) du Métropolitain (v. l'appeiid., p. 46). Dans Euston Square s'élève Véglise St-Pancs^ace (v. p. 817). High Holbom (pl. R. 32; II) forme le prolongement E. de New Oxford Str.; sa circulation, plus intense, trahit l'approche de la Cité. A g., Southampton Row, récemment élargi, mène à Theobald's Road et au Russell Square (v. ci-dessus); à l'extrémité S. de cette rue, à dr., le Baptist Church House (pl. R. 32; II), nouvelle maison communale des baptistes, avec une statue de J. Bunyan à l'angle N.-O. A dr. de High Holborn part le nouveau Kingsway (p. 69). Plus loin, des rues latérales mènent à dr. à Lineoln's Inn Fields (musée Soane, etc., v. p. 70 et suiv.). A g., Red Lion Str. et son pro- longement. Lamb's Conduit Str., vont aboutir à Guilford Street. L 'hôpital des Enfants - Trouvés [Foundling Hospital; pl. R. 32), du coté N. de Guilford Str., a été fondé en 1739, par le capitaine Thomas Coram, pour les enfants abandonnés. Il a changé de destination depuis 1760, où il a été transformé en maison d'édu- cation pour des enfants illégitimes dont les mères sont conimes. 268 30. FOUNDLING HOSPITAL. West End. Un hospice des enfants trouvés proprement dit, dans le genre de celui de Paris, n'existe ni à Londres ni dans le reste de l'Angleterre. Le nombre des enfants est actuellement de 560; les ressources annuelles de l'établissement atteignent 23000 livres. La salle de conseil («board room») et le secrétariat («secretary's room») renferment un certain nombre de tableaux, la plupart du milieu du xviiie siècle, entre autres la *Marche sur Pinchley et Moïse sauvé des eaux, -p&r Hogarth; des portraits par itamsar/, Reynolds, Shackleton; des vues de l'hospice et de l'hôpital St-Goorge, par Wilson; le Charterhouse, par Gainsborough, etc. La galerie de peinture contient un bon portrait de Coram, par Hogarth. Les tableaux ont été en grande partie donnés par les artistes eux-mêmes. C'est le succès de l'exposition de ces tableaux qui a, dit-on, inspiré l'idée de la première exposition des beaux-arts de l'Académie Royale, en 1760. L'hospice possède également le carton du Massacre des innocents par Raphaël, un buste de Hxndél (p. 266) et quelques-uns des manuscrits du célèbre compositeur, une collection de médailles et autres objets avec lesquels les enfants étaient déposés dans le principe (jusqu'en 1760), etc. Il y a dans la chapelle un tableau d'autel par West, Jésus bénissant les enfants. L'orgue est un présent de Hœndcl. Les services religieux du dimanche, où le chant des enfants est dirigé par de bons chanteurs, ont lieu à 11 h. et à 3 h. 1/2- On est admis à visiter la maison le lundi de 10 h. à 4 h. et le dim. après l'otRce du matin, où l'on voit les enfants prendre leur repas revêtus de leurs costumes à l'ancienne mode. Les pourboires sont interdits, mais il est d'usage de faire .à la sortie, ou de mettre dans le tronc de la chapelle, une offrande au profit de l'établissement. A rO. et à l'E. de l'hospice des Enfants-Trouvés, s'étendent Brunswick Square et Mecklenburg Square (pl. B. 32) d'où Hunter Str. et Doughty Str. conduisent respectivement au N. et au S. Dans la première de ces rues (à g., n» 54) naquit le célèbre critique d'art John Ruskin (1819-1900); dans la seconde, Charles Dickens habita plusieurs années. Dans Great Ormond Str., qui mène à l'O., de Lamb's Conduit Str. au Queen Square, se trouvent le grand hôpital des Enfants ma- lades (Sick Children's Hospital; pl. R. 32), le plus grand de ce genre en Angleterre (420 lits), qu'on visite t. les j. de 2 h. à 4 h. (maison de convalescence, v. p. 321), et Vhôpital homéopathique. A l'E. de Lincoln's Inn, Chancery Lane (p. 74) se détache à dr. de High Holi)orn; Gray''s Inn Road (p. 318) à g. Pour Holborn, prolongement E. de High Holborn et le viaduc de Holborn, v. p. 87, 86. 31. Collection Wallace. La station la plus proche de Hertford House est celle de Bond Street (pl. R. 19; I) du Central London Railway (v. l'append., p. 48). Station de Baker Street (pl. R. 20) du Métropolitain, v. l'append., p. 46. — Les autobus nos 2, 13 et 65 passent à quelques minutes à l'O., et l'autobus n® 53 à l'E. de Manchester Square, et un grand nombre de lignes desservent Oxford Street qui est à peu de distance au S. (v. pl. I). Hkrtpoki) H ousk (pron. «hârferde»; ¡il. R. 20, I), anc. résidence du quatrième marquis de Hertford, qui passe pour être le Gaunt West End. 31. COLLECTION WALLACE. 269 House de la «Foire aux vanités» de Thackeray, est situé du côté N. du Manchester Square (pl. R. 19; J ). Ce fut plus tard l'hôtel de sir Richard Wallace (prou, «ouôlesse»; m. 1890), qui le fit installer la collection agrandir pour y Hertford considérablement lui. Cette augmentée par précieuse galerie d'œuvres d'art, estimée 4 millions de été livres, a léguée à la nation anglaise, sous le nom de **collection WaUace (Wallace Collection), par lady Wallace (m. française 1897), d'origine. Le parlement vota 80000 1. pour acheter l'hôtel et l'aménager en musée. Visite, v. p. 60. Catalogue illustré des tableaux et dessins (1913) 1 s.; catal. des meubles et objets d'art (1911) 6 d., illustré (1910) 1 s.; des armes (1913) 6 d. Tous les ont des objets étiquettes explicatives. En hiver, les meubles rembourrés sont recouverts de housses. Directeur, M. D. S. MacColl. La *galerie de peinture (plus de 750 n"») des chefs-d'œuvre comprend hollandais (Rembrandt) et flamands, ainsi choix restreint de qu'un tableaux importants des écoles anglaise, et italienne. Mais espagnole son principal titre de gloire, c'est-son rabie collection incompa- de toiles de l'école française du xvin® s. et de la mière moitié pre- du xix® s., qui rivalise avec celle du Louvre. Il y a aussi une belle série de miniatures et un choix d'œuvres de la sculpture française des xvn®-xvm® s. — Les '''■'meubles çais, distribués fran- dans les salles, sont Í pour la Ouís plupart des styles j XIV, Louis XV et Louis XVI ; ils proviennent en de Ver- sailles partie et ne le cèdent en rien à ceux des musées de Paris. Il faut y joindre une riche collection de montres, de ni candélabres, de tures de gar- cheminée, de bronzes et d'autres d'art. — La ^collection objets d^armes, quoique choisie plutôt en raison de la valeur artistique que de l'intérêt historique des objets, est une des belles de plus l'Angleterre. — Mentionnons enfin les Sèvres, les ^porcelaines de majoliques italiennes, les émaux, les ivoires et les ta- batières françaises. Les porcelaines de Sèvres, mentionnées dans notre porairement retirées des texte, ont été tem- salles ouvertes les au Ceux voir tiennent à s'adresseront public. à la direction. qui Dans le vestibule (Lower Hall), où l'on passe de l'entrée (vestiaire gratuit pour les cannes et les parapluies), on se trouve eu face du grand escalier, qui est orné d'une belle balustrade en fer forgé style Louis XIV (jadis à la de Bibliothèque Nationale de bustes Paris) et de sir Richard Wallace, de lady Wallace et du marquis de quatrième Hertford. La plupart des tableaux et les plus beaux meubles étant au étage, on montera le grand premier escalier et tournant à dr. on traversera salles les XX-XXVII, pour commencer par la salle XVI, où sont les de la meilleures œuvres galerie de peinture, à çaise. l'exception de celles de l'école fran- — Les ii"-'' des salles sont au-dessus des portes, à l'intérieur. Premier étage. — Salle XVI. Ecoles diverses . A : 2, g. Bianchi, Allégorie; 5, d'après le Titien, Enlèvement (original d'Europe au musée Gardner, à Boston); 58, Murillo, Ste Famille; 270 31. COLLECTION WAI.LACE. West End. 6, Velazquez, le prince Balthazar Carlos an manège; 11, Ze Titien (?), Persée et Anclromède (peint peut-être vers 1562, pour Philippe II d'Espagne); 12, Velazqtiez (?), le prince Balthazar Carlos enfant; 68, Murillo, l'Annonciation; 96, N. Maes, l'Enfant au faucon ; *97, Murillo, Charité de St Thomas de Villeneuve; 19, école véni- tienne, l'Amour désarmé par Vé- 16 nus ; 34, Murillo, Adoration des Bergers ; 23, 27, P. de Hooch, Intérieurs hollandais ; 29, Rem- hrandt, portr. de son fils Titus; 37, Romney, portr. de Mme Eo- 17 IS binson («Perdita»). Reynolds: 31-33,35, portraits ; 36, portr. de Mlle Bowles (ou «Love me, love my dog», c.-à-d. «Q,ui m'aime bien, aime mon chien»); *38, ^ ^ 1 1 1) portr. de Nelly O'Brien; *40, la 18 21 12 Jeune fille aux fraises ; 41, Law- "!\ 1 rence, portrait; Gainsborough: *42, Mme Robinson («Perdita»); 1 :.B 12 44, Mlle Haverfield; 39, Lato- 19 20 23 rence, portrait; Reynolds: *45, Mme Kobinson («Perdita»); 47, Mme Braddyl; 60, Hobhema, paysage; 46, Murillo, Joseph et ses frères; *51, A. Cuyp, l'Allée; 75, Hobbema, l'Orage; 24, J. Both, paysage italien; 54, A. Cuyp, vue de rivière ; *53, A. van Dgck, portr. d'un noble italien ; 74, J. Bol, Buveur; 17, 1. van Ostade, Scène villageoise; 56, J. van Ruisdael, paysage avec une cascade; 61, C. Drost (?), portrait; 99, Hobbema, paysage; *63, Rubens, l'Arc-en-ciel; 65, Ph. Woutoer- man. Marché aux chevaux; 49, A. Cuyp, Vue de rivière; 13, Mu- rillo, la Vierge et l'Enfant ; 78, Gov. Mincie, portrait. — 15, Alonso Cano, Vision de St Jean l'Evangéliste (dans le premier style de ce maître); 71, Rubens, le Christ en croix; 52, 55, Rembrandt, por- traits de l'artiste; 25, Berchem, une Côte; 76, J. de Heem, nature morte; M. van Dyck: 85, portr. de l'artiste en Paris; *79, portr. de Mme Philippe Le Roy (v. ci-dessous, le n" 94); 80, A. van de Velde, Départ de Jacob pour l'Egypte; 81, Rubens, Ste Famille; *82, *90 (plus loin), Rembrandt, le bourgmestre J. Pellicorne et son fils, sa femme et sa fille (1632); *84, Fr. Hais, le Cavalier riant; *86, Rembrandt, Parabole du serviteur ingrat; *88, Velazquez (?), la Dame à l'éventail; 92, Gonzales Coques, Tableau de famille; 93, Rubens, la Vocation de St Pierre ; *94, van Dyck, Philippe Le Roy ; 89, Backer, portrait ; 8,10, Luini, la Vierge et l'Enfant; *9, Andr. del Sarto, la Vierge et l'Enfant, le petit St Jean et deux anges; *1, West Eiid. 31. COLLECTION WAXLACE. 271 Cima da Coneyliayio, Ste Catherine d'Alexandrie d'un (panneau central tableau d'autel, dont les volets sont au musée de 101, J. Fyt, nature morte. Strasbourg); Les magnifiques bureaux, commodes et autres meubles de salle cette sont des chefs-d'œuvre des styles Louis Louis XVI. XIV, Louis XV et On y remarque des ouvrages de 1755; n» 58), de Charles Jacques Caffieri (1678- Cressent Ch. Boulle (1685-1768; 11° 57) et à'André- (1642-1732 ; n^^ 43 et 53). Le grand bureau à l'ex- trémité E. de la (n® 66), salle, est de Riesener (1769). Son à l'autre pendant (n® extrémité, est 68), une de reproduction Louis française moderne du bureau XV qui est au Louvre. Les beaux bronzes sont, à d'ex- ceptions près, des pen œuvres d'art françaises des xvii®-xvin® s. S^lle XVII. Ecoles du xvii® s. 103, J. B. Gibier mort; 22, Corn, de Weenix, Vos, portrait; 121, Phil, de Hackaert, Champaigne, paysage; 119, Mariage de la Vierge; 107, C. de nature morte; Heem, 110, B.van der Helst, Tableau de J. Steen, Fête de famille; 111, baptême; 116, Salvator Rosa, Vue d'une avec Apollon et la rivière, Sibylle; 114, Claude J. B. Weenix, Lorrain, paysage; 117, une Côte; 122, Largillière, Louis XIV et sa J. famille 59, Weenix, ; Oiseaux; 126, Sassoferrcdo, la Vierge et 14, Murillo, de l'Enfant; Mariage la Vierge ; 95, J. B. Hobbema, Weenix, paysage ; Fleurs 102, et fruits; 132, Rubens, Camphuysen, paysage; 30, portr. d'Isabelle Brant, sa la première N. Poussin, femme; Danse 108, des Saisons; 137, W. van de le de canon» (marine) Velde, ; *127, Phil, «Coup de Champaigne, Bob. Arnauld (m. 1674), le théologien; W. d'Andilly 77, van de Velde, Bataille A. Cuyp, navale; Dordrecht, 138, vue d'une rivière ; *73, 1. van d'hiver; Co^'n. de Ostade, 18, Vos, paysage portrait. — Au milieu: áes de Sèvres du porcelaines xvm® s., entre autres n® 27, une tasse bleu de roi avec le portr. de Benj. Franklin. A l'extrémité de la une d^A.-Ch. salle, Boulle. pendule — Un escalier descend d'ici à la salle VII tion d'armes, (collée- v. p. 276). Salle XVIII. Ecole française du xvm® s. les aussi salles XIX (qui occupe et XXIII). Le style des meubles et d'art précieux de ces salles objets s'harmonise admirablement avec le caractère décoratif des tableaux. La salle XVIII renferme une série de Fêtes champêtres. Conversations galantes. Pastorales, Scènes de par Watteau, genre, etc., Lancret, Paterr, Boucher et Greuze y est représenté Fragonard. par des têtes caractéristiques et d'autres surtout le *portr. œuvres, de l'actrice Sophie Arnould (n® le 403) ; et Nattier par portr. d'un prince français (n® 414). — Vitrines A et ^tabatières 55: françaises et bonbonnières (xvm® s.). Vitr. C: laines de Sèvres (Louis porce- XV). Salle XIX. Tableaux décoratifs de Boucher, dont une série scènes de mythologiques pour un boudoir (n®» En 429, 432, outre: 438, 430, 444). Fragonard, les Hasards heureux de l'escarpolette; 272 31. COLLECTION WALLACE. West End. 435, L.-L. Boilly, la Souris morte; 437, Nattier, la reine Marie Lcsczynska; *439, Watteau, la Toilette; 442, Greuze, le Miroir cassé ou le Malheur imprévu. — Au milieu : 24, petite table ayant appartenu à Marie-Antoinette ; 23, fauteuil doré recouvert de brocart d'argent, qui aurait fait partie des meubles de l'impératrice Marie- Thérèse. Au mur: 16, commode en ébène, style Louis XVI, prétendu coffre de mariage de Marie-Antoinette. Salle XX. 449, Mme Lebrun, l'Enfant en rouge; 451, G.-A. Vanloo, le Grand Seigneur donnant un concert à sa maîtresse; 456, Nattier, le Bain (portr. de Mlle de Clermont; 1742); De Troy (1679-1752): 470, le Cerf forcé; 463, le Déjeuner de chasse; 464, 466, Lépicié, Scènes d'intérieur; J.-L. de Marne (1774-1829): 462, Soldats en fête; 469, l'Elixir; 477, L.-M. Vanloo (et non Callet), Louis XV. — 6, 11, secrétaires ornés de plaques en porcelaine de Sèvres (époque Louis XVI); 15, 17, bibliothèque et table en laque verte (cadeau, dit-on, de Louis XV à Catherine de Russie; sur la table fut signé le traité de Tilsit, en 1807). Dans la vitrine, des candélabres dorés, de l'orfèvrerie de table et d'autres objets précietix du XVIII® s. — On passe dans la Salle XXIII (où aboutit le grand escalier). Aux murs de l'es- calier: grandes allégories et scènes mythologiques par Boucher (*485, Lever de soleil ; *486, Coucher de soleil) et Lemoine. Dessus de portes, à g. et à dr., Fragonard: 483, Amours joueurs; 488, Amours endormis. —• Dans la salle, à dr. et <à g. : 482, 489, Boucher, Scènes champêtres; au-dessous, 14-17, calendrier perpétuel en quatre compartiments, en émail sur cuivre, avec les signes du zodiaque (commenc. du xviii® s.); 18, pendule avec (en face, n® 30) un haro- mètre en forme d'obélisque et incrusté de lapis-lazuli (Louis XVI); à dr., 26, 27, deux étagères en ébène, avec incrustations (la première en bronze sur écaille et sa contre-partie en écaille sur bronze). Au milieu, vitr. A: bronzes italiens (xvi®-xvii® s.). — Dans la niche vitrée : *N.-F. Gillet (f), l'Amour, réplique de la statuette du Louvre. — Retraversant la salle XX, on se rend par un court passage (à dr., vase de Sèvres bleu turquoise, de style Louis XVI) dans la Salle XXI. Aquarelles par Copley Fielding, *R. Bonington, *Decamps, Lami, Derby, H. Vernet, Brascassat, *Raffet, etc. — Au milieu: l'Amour et Psyché, groupe en marbre par Augustin Caillot (m. 1722). Les sièges sont recouverts de tapisseries de Beauvais, d'après Casanova (xviii® s.). Salle XXII. Aquarelles de Decamps, Turner, Bonington, Stan field, Robert, Fils, Cogniet, etc. Sur un chevalet, des esquisses à l'huile, par Rubens. *55, B.-M. Clodion (m. 1814), vase en marbre blanc à bas-reliefs. — On remarquera aussi les meubles, bronzes, etc., de cette salle. Vitrine ù la fenêtre de g.: garniture de toilette en porcelaine de Sèvres, qui aurait appartenu à Louis XVI. — A dr. de l'entrée de la salle XII: 14, bureau avec étagère simulée. West End. 31. COLLECTION WALLACE. 273 Salle XII. Belle série de vues de Venise par Canaletto (sur- tout le n» 498, à dr. de l'entrée) et quelques-unes par Guardi. Puis encore de belles armoires et d'autres meubles. A dr. de l'entrée, un grand cabinet d'ébène (no4; «Londonderry cabinet»), avec porce- laines de Sèvres et vaisselle d'argent; en haut, plusieurs beaux bronzes. Au milieu, deux vitrines (C et B), où sont des porcelaines de Sèvres (xvm® s.), entre autres de magnitiques pièces «rose I)u Barry » (B) et «bleu de roi» (C); vitr. A: ouvrages d'argent repoussé et ciselé (xvi^-xviii® s.); belles pendeloques du xvi® s. A remarquer enlin les meubles (Louis XVI; brocart moderne), les montres (dont l'une offerte, dit-on, à Louis XV par la ville de Metz), les chenets (Louis XV), la grande *arnioire de Ch.-A. Boulle (à l'extrémité de la salle), etc. Salle XIII. Ecoles flamande et hollandaise du xvn® s. — A g. de l'entrée, près de la fenêtre: 234, G. Metsu, Marchande de poisson; Ter Borcli: 235, Dame à sa toilette; 236, Dame lisant une lettre; *237, Netsclier, la Dentellière; 238, Rembrandt, Jeune archer nègre; 239, N. Maes, la Ménagère au travail; *240, Metsu, la Lettre sui-prise; 241, K. du Jardin, portrait; 243, E. van der Neer, la Dame en rouge; 242, Metsu, la Vieille endormie; 244, 248, L. Balchuisen, marines ; 246, W. van de Velde, Débarquement de vaisseaux de guerre; 249, Wynants, paysage; *251, Metsu, Chasseur endormi; 254, Em. de Witte, Intérieur d'église; 252, P. Botter, Bétail surpris par l'orage. — 211, Brouwer, Paysan en- dormi; 210, Teniers, Délivrance de St Pierre; 213, N. Berchem, paysage avec des cavaliers ; 209, J. Steen, l'Alchimiste de village ; 220, W. van Mieris, Marchande de légumes ; 164, Hobhema, pay- sage; 227, Teniers le J., Paysans en goguette; 230, J. van der Heyde, Eglise; 224, N. Maes, Ménagèi-e aux écoutes; 223, Gon- zaZès C'oqwes,Tableau de famille; 226, TFc»^í^üer^/^a?^,paysage; *166, E. Boursse, Femme faisant la cuisine; 219, P. Botter, la Laitière. Salle XIV. Ecoles hollandaises du xvii® s . A g.: W. van Mieris: 176, Dame et cavalier; 178, l'Enfant au tambour; *177, G. Dou, l'Ermite; 185, 183, 186, Berchem, paysages; 180, Cuyp, Bétail; 152, P. Neeffs le V., Intérieur d'église; 197, J. van Ruis- dael, paysage; 198, J. Both, un Kivage (Italie). — 202, A. van Ostade, Marchande de poisson; 205, P. van Slingelandt, Couver- sation galante. — 143, 145, W. van de Velde, marines ; 147, J. van Stry, Bétail; 151, A. van der Werff, Vénus et l'Amour; J. Steen: 150, Joueuse de luth; 154, Leçon de clavecin; 156, J. van Ritisdael, paysage; 192, H. G. Bot, la Partie de cartes; 158, J. Steen, Scène de cabaret; 160, Wynants, paysage; 217, A. van der Neer, Sur la glace; 231, Teniers le J., Soldats jouant; Schalclcen: 168, Jeune iille arrosant des fleurs; 171, Jeune fille enfilant une aiguille; 173, Rembrandt, portrait de l'artiste. — Dans la vitrine, des porcelaines de Chine (céladons), de Toi'fèvrerie, des cristaux, etc. Bœdeker. Londres. 12® édit. 13 274 31. COLLECTION WALLACE. West End. Salle XV. Ecoles française et anglaise du xix® s . A g., 317, Marilhat, Palmiers; *318, Decamps, Femme orientale; 320, Delaroehe, la Galère du cardinal de Eichelieu; Mñssonier: *327, les Bravi; 325, les Amateurs d'estamjies. Il y a, plus loin et aussi en face, d'autres œuvres de Meissonier, entre autres le n» 369, Bour- geois hollandais, qui passe pour être le premier tableau peint par ce maître. Bonington: 322, François I«'' et Marguerite de Navarre; 323, Henri III et l'ambassadeur d'Angleterre; 339, paysage, etc. 324, Delacroix, Faust et Méphistophélès; 344, Troyon, l'Abreu- voir ; 345, Decamps, le Supplice des crochets ; 365, Rosa Bonheur, Chien de berger; sir David WilMe: 352, Jeunes Ecossaises à leur toilette; 357 (plus loin). Chasseur se rafraîchissant; 360, Isabey, Promenade au bord de la mer; 370, Couture, le Duel. — 257, Land- seer. Chiens; Decamps: 259, Arabes au repos; 261, Moïse sauvé des eaux; 263, un Puits en Orient, etc.; 276, P. Delaroehe, les Enfants d'Edouard (réduction du tableau du Louvre); 260, Rosa Bonheur, Chariot et attelage; 274, GéricauU, Escarmouche de cavalerie; 279, Cogniet, Bébecca et le Templier (d'après « Ivanhoe » de Walter Scott) ; Diaz: 266, Vénus désarmant l'Amour; 268, l'Education de l'Amour; *281, Corot, Macbeth et les sorcières; 282, Delacroix, Exécution du doge Marino Faliero ; 283, Rousseau, une Clairière (forêt de Fon- tainebleau); 301, Gérôme, Joueurs de dames; 295, Prud^hon, Jeune Zéphyr se balançant au-dessus de l'eau; 314, Delaroehe, Dernière maladie de Mazarin; 312, Diaz, un Puits à Constantinople. — Dans les deux vitrines, des porcelaines de Sèvres (xviii® s.). — On revient au grand escalier, que l'on descend. Hez - de - chaussée (v. le plan, p. 275). — Salle I (au pied de l'escalier, à g.), portraits de personnages royaux: 559, Lawrence, George IV; 560, Allan Ramsay, George III; 564, Sully, la reine Victoria; puis, 558, Lawrence, lady Blessington. — A g. de la cheminée: 1-4, petits émaux de H. Bone (1755-1834), d'après Eey- nolds et Mme Le Brun. — Meubles en tapisseries de Beauvais (nos 24, 26-31), d'après les «Chasses» à^Oudry. Au milieu du bureau en bois de tulipier, un écritoire offert, dit-on, à Pie VII par Napo- léon I®'". Salle II, avec une belle décoration dans le style français du xviii® s. et un ameublement splendide. Des deux côtés de l'entrée, des paravents en tapisserie de Lille, d'après des dessins de Deniers. Sur la cheminée, une pendule Eégence et des candélabres du style Louis XVI postérieur; à dr. et à g. de la cheminée, des vases en porphyre style Louis XVI. Devant la glace en face de la cheminée, 24, pendule Louis XVI servant de chandelier. — On passe à dr. dans la Salle III. Primitifs italiens et écoles flamandes. A dr., au-dessus de la cheminée, *538, Yinc. Foppa, le Jeune G. G. Sforza lisant Cicéron (fresque; probablement autrefois dans le Banco dei West End. 31. COLLECTION WALLACE. 275 Medici, à Milan); *531, P. Pourbus, le Banquet d'amour (allégorie); *527, C. Crivelli, St Roch (partie d'un autel à volets); en face: 525, Beccafumi, Judith; au-dessous, ò37, Bramantiiio, Tête de jeune •fille (fresque); 555, Bronzino, Eléonore de Tolède, grande-duchesse de Toscane. Dans les vitrines, un bon choix de majoliques italiennes. Vitr. A (mur 0.): majoliques de Gubbio, de Deruta, et de Pesaro; puis, des poteries hispano-mauresques à glaçure. Vitr. B: majoliques d'Urhin, etc.; poteries à sgraffites. Vitr. C (mur N.): majoliques de Eaenza, de Castel Durante et de Caifagiolo (commenc. du xvi® s.). Vitr. D: majoliques d'Urhin. — Vitr. E : poteries émaillées ; grès ; verrerie vénitienne. Vitr. F: émaux de Limoges ; faïences de B. Palissy et de Nuremberg. —Vitr. K, L et M (aux fenêtres) : coffrets en métal et en cuir gaufré (xv®- XVI® s.); dans la vitr. K: 5(58, chaussures à lapoulaine (travail français ; xv® s.) ; 567, chaussures en cuir blanc qui auraient appar- tenu à la reine Elisabeth; dans la vitr. L, 573, tête de St Jean Baptiste, en terre cuite (travail italien; commenc. du xvi® s.); dans la vitr. M, 578, petit taber- nacle en buis (trav. allem.; vers 1500). Vitrine N : statuettes do- rées, etc. (xn®-xiv® s.) Entre les vitr. N etL: 30, grand plat ovale en majolique d'Urbin (1574). Au mur, au delà de la vitr. M: la Vierge et l'Enfant, en terre cuite émaillée, par Andr. délia Robhia. Sur les dessus de cheminée, des bronzes, des bustes, des vases, etc. A dr. du dessus de cheminée N., qui est un bon spécimen de la sculpture dans le Nord de l'Italie au commenc. du xv® s. : *23, Miroir en acier dans un cadre en noyer sculpté, avec les emblèmes des Médicis (xvi® s.); 25, la Résurrection, bas-relief en albâtre (école anglaise du xv® s.). — On entre ensuite, au N., dans la Salle IV, dont les murs et le plafond sont revêtus de carreaux en faïence polychrome (en remaniement pendant l'été de 1913). Cette salle contiendra les armes et armures orientales (xvii®-xix® s.) et une colleetion de chibouques (entre autres, l'appareil de fumeur de sir Walter Raleigh; p. 116). — L'escalier, à l'extrémité N., monte à la salle XV. On revient par les salles III et II à la Salle XI. Grandes toiles a.''Oudry, représentant des chiens et 18* 276 31. COLLECTION WALLACE. West End. du gibier, et une peinture (n» 628, au-dessus de la cheminée) de Desportes. —^ II y a trois vitrines de miniatures (xvi®-xix® s.). Vitr. B (côté du mur): rangée du milieu, 81, 01. Cromwell, d'après Cooper ; 93, portr. de Holbein, par lui-même; 125, Marie Stuart, par Bone; à dr., au-dessous, 130, Catherine de Russie; à g., au- dessous; 120, le duc de Marlborough. Vitr. C: ])ortraits du tenijjs de Napoléon I®^' et de la Restauration. Vitr. H: bas-reliefs et por- traits en cire polychrome (xyi®-xviii® s.). Sur la vitrine à g. de la cheminée, 16, statuette en bronze de Napoléon I®'', d'après la statue colossale de Casanova, à Apsley House (p. 226). Salle X. Ecoles française et anglaise du xix® s . A g., Horace Vernet: 607, le Chien du régiment blessé; 613, le Trom- pette mort; 618, M. J.c/ie?/bac/i, leReflux; 620, la Dépêche; 617, 6r. iS. Newton, portrait; 590-592, Robert, Scènes de brigán- dage; 601, St-Jean, Fleurs et fruits. Vitrine A: intéressantes sculp- tures (35, statuette d'Hercule, en buis) et miniatures sur parchemin. Salle IX. A. g., Heilbuth: 576, le Cardinal; 578, portr. de sir Richard Wallace; 580, Gudin, Rivage; 582, H. Vernet, le Vétéran chez lui ; 586, Bellangé, un Q-renadier ; 568, Schopin, le Divorce de l'impératrice Joséphine; au-dessus de la porte, 573, iScJtelfhout, l'Hiver en Hollande; 574, Morland, la Visite au pensionnat. Salle VIII (à l'O. de la s. X). Au mur S., deux toiles par Des- portes. Au-dessous, Houdon (1741-1828): 1, buste d'une princesse française; 4, buste de Mme de Sérilly (son boudoir, v. p. 247); *buste en bronze de Louis XIV, attrib. à Caysevox. Aux fenêtres, deux groupes en bronze très mouvementés, par M. Anguier (1614-1686), et un buste en marbre de Louis XIV, attrib. à Coysevox. Entre les portes menant à la salle VII, *buste en bronze de Charles IX, par Gei'main Piloti (m. vers 1590). Au mur, 128, J. Raoux, Dame devant son miroir; 130, H. Rigaud, le cardinal Fleury; quelques toiles par Phil, de Champaigne et par Lemoine (1688-1737). — Vitrines plates, au milieu de la salle, menus objets d'art: vitr. G: médailles, plaquettes, ivoires et buis sculptés (xiv®-xviii® s.) ; vitr. J: menus ouvrages en métal (xii®-xvii® s.), entre autres, 498 (à l'extrémité S. de la vitr.), la «cloche de St Muran», cloche en bronze, tombée, dit-on, du ciel (vu® s.?) et, 508, le «collier du Roi de l'Arc» (xv® s.), d'une corporation d'archers des Pays-Bas, auquel sont at- tachés des pièces dont les dates s'espacent entre 1419 et 1826. ^Collection d'armes (Armoury). Les salles suivantes conticn- lient les armes et armures européennes, arrangées plutôt d'après leur eli'et décoratif que d'après l'ordre chronologique. Les plus belles pièces sont dans des vitrines. On remarquera aussi l'ameublement et les bronzes de ces salles. Salle VIL Vitrine 1 (au mur): belle série d'épées anciennes, dont (n® 1) une épée Scandinave (?) du ix® ou du x® s. Vitr. 2: (74) West End. 31. COLLECTION WALLACE. 277 bassinet français (vers 1400). Vitr. 3: heaumes el casques (xv®-xvi° s.) ; *78, heaume de tournoi (vers 1515), le seul de la collection qui soit de fabrieation anglaise. Vitr. 4: heaumes et armes de la Kenaissance italienne; 89-103, dagues vénitiennes (cinquedea). Vitr. 5: couteaux à découper (xiv®-xv® s.) richement décorés, entre autres, 144, 145, couteaux et gaine (141); 143, arbalète avec bas-reliefs en corne de cerf; à la fenêtre, couteaux plus petits, etc. ; du côté N. : 195, heaume de touimoi, 196, gantelet, deux pièces d'une armure allemande (vers 1570). Vitr. 6 (au mur): épées et heaumes (xvi® s.). Vitr. 7, à g. de l'escalier, selles allemandes d'apparat (xv® s.). Au mur des fenêtres, armes d'estoc, pièces d'armures, couteaux pour la chasse au sanglier, etc. Salle VI, où plusieurs des objets .exposés offrent un intérêt historique. Vitr. 13: 666, 668, épée et gantelet de Henri, prince de Galles (m. 1612); 667, heaume de tournoi doré (xvi®s.), parfaitement conservé ; 669, dague de Henri IV (1598) ; 661, rondache (beau travail français ; xvi® s.) ; 673, rondache ayant appartenu, dit-on, à l'empereur Charles-Quint, mais en réalité d'origine postérieure. Vitr. 12: 643, 644, garde-collet (travail français; xvii®s.); *632, rondache ovale travaillée au repoussé et damasquinée figurant la remise à Scipion des clefs de Carthage, avec le monogramme de Diane de Poitiers (trav. ital. ; vers 1550). Vitr. 10 et 11: rapières, dagues, etc. (xvi®- xvn® s.). Au milieu: *620, armure de cavalier (trav. goth.; fin du xv® s.). Vitr. 8 (entre les portes) : 380, armure allemande imitant les costumes à crevés du commenc. du xvi® s. ; 398, 399, belles ron- daches ; 427, selle de combat allemande (1549). Vitr. 9: 435, arnnire brun rouge et or de sir Thomas Sackville (1575); *483, armure au repoussé et damasquinée du duc Alphonse II de Ferrare (m. 1597). —■ Aux murs, des armures de tournoi, etc. Salle V. Au milieu, *851, armure de cavalier (datée de 1532), noire et or, qui serait celle du prince-électeur Joseph de Bavière, prise à Munich par Napoléon I®"". Vitr. 14-17: arquebuses et mous- quels à rouet; pistolets à pierre et à rouet. Vitr. 18: éperons, poires à poudre en ivoire, etc. 1345, petit canon vénitien en bronze, riche- ment décoré de bas-reliefs (1688). r •' Dans le corridor en deçà de la salle V, au mur, un haut relief en bronze, réplique de la Danseuse Borghèse, au Louvre (env. 1642); une collection de heurtoirs artistement travaillés (xvi®-xvn® s.); la Circoncision, travail allem. en bois sculpté; deux bustes poly- chromes d'un couple royal africain. On revient à l'entrée par les salles IV et III. 27382. Musée Britannique. Tdbe Railways: British Museum Station du Central London Railway (v. l'append., p. 48); Tottenham Court Road Station du Hampstcad Rail- way (v. l'append., p. 60); Holhorn Station et Russell Square Station du Piccadilly Railway (v. l'append., p. 50). — Métuopolitain : Etiston Square Station (v. l'append., p. 46). — Les autobus desservant New Oxford Str. passent tous près et au S. du musée; ceux qui suivent Tottenham Court Road (lignes 1, 5, 14, 24, 29, v. l'append. p. 52-55), non loin à l'O. Le **musée Britannique (British Museum; pl. E. 28, II) a eu pour premier noyau la bibliothèque Cotton, léguée en 1700 à la nation par sir Jobn Cotton. En 1753, l'Etat acquit le musée et la bibliothèque de sir H. Sloane (p. 261), ainsi que la collection de manuscrits Harley, qui furent déposés, avec la bibliothèque Cotton, h Montagu House. La galerie des sculptures antiques fut augmentée surtout par l'acquisition de la collection Hamilton, en 1772. En 1801, le roi George III donna à son tour une collection d'antiquités égyptiennes; puis le musée fut enrichi, en 1805 des marbres de Townley et en 1816 des sculptures du Parthénon de lord Elgin (p. 287). George IV ayant enfin donné, en 1823, la bibliothèque formée par son père, Montagu House devint insuffisant et l'on cons- truisit, de 1823 à 1855, sur les plans de sir Robert Smirlce, l'édifice actuel, qui fut achevé par Sydney Smirlce, frère cadet de l'archi- tecte. La nouvelle salle de lecture (p. 307) a été ouverte en 1857 et l'annexe S.-E. du musée, dite «White Building», érigée en 1884, grâce au legs W. White. Une grande annexe du côté N., le «King Edward's Building», a été achevée en 1911. La grande façade, au S., Great Russell Str. (p. 317), avec deux ailes et un portique au milieu, a 112 m. de long. Elle est précédée d'une galerie de 44 colonnes ioniques. Le fronton, au-dessus du portique que supportent deux rangées de huit colonnes chacune, est orné de sculptures par Westmacott, représentant, à dr., les Progrès de la civilisation; à g., les Mathématiques, le Drame, la Poésie, la Musique et les Sciences naturelles. Le musée Britannique comprend huit divisions, dont chacune a son conservateur. La section des sciences naturelles est à South Kensington (v. p. 234). Pour étudier à fond l'une ou l'autre des divisions du musée, on ne pourra se passer des catalogues officiels. Cependant les indications suivantes suffiront pour une visite ordinaire. Le musée est ouvert gratuitement tous les jours de la semaine, de 10 h. du mat. à 6 h. du soir. Toutefois les salles suivantes restent seules ouvertes après 4 h. du s. de nov. à févr. et après 5 h. en mars, sept, et oct.: les lundi, merer, et vendr., celles des manuscrits, de la bibliothèque George III, des porcelaines et verres, des estampes, des dessins, des antiquités préhistoriques, d'ethnographie et du moyen âge ; les mardi, jeudi et samedi, celles des antiquités grecques et romaines (sauf les vases et les bronzes), égyptiennes et assyriennes et des collections américaines, ainsi que la salle Waddesdon. Le musée est encore ouvert -• ■■ 4i • Proiït Cdloimaâfi • • • m • • _ ¿-DebHS' ám Oeol^.Ksub* m m ■ * Suppl. Ro om s Northern. Music Kooin Catalogiie il Room M ri I fii iTi-i Room Room Print Department :E¿yptiaii Uei-eid* s'Ia Ceiiti*nl READING ROOM itooin. 0 S:üooii Oi-ient a.l Library Eplipsrs j i la||il ! - Room W!ï:ej^^.T!!^ Mezzanine Floor Jhi • - IT* Room of fíïr.Ajílei Tnsra-rptions run 1 rri' • Gi-envllle Archaic Room Ppxncxpal Staircase A'^eslibule ilaraiseiipt i [Newspaper Iiibrarv Saloon i- J Room Rama» Oaliery Vestibule !oom Jdiddle Room [stiu3fints*Roani forMSS. or>is.s. toudiSooi: ofXS.S. '• ik-"M BRITISH MUSEUM. — Ji « Front Cdlonnade li'ont Ooloraiade Gronnd Flotm M'agifü*Á-Del)Hs' Geoé;Estal)^ yiiiii West End. 32. MUSEE BRITANNIQUE. 279 le dim. après-midi dep. 2 h., mais fermé le vendredi saint et le jour de Noël. — Les cannes, parapluies, etc., doivent être déposés dans le vesti- bule. — L'excellent « Guide to the Exhibition Galleries » (catalogue général ; 2 d.) et des catalogues spéciaux se vendent à l'entrée et dans chaque partie du musée, ainsi que de bonnes photographies, au bureau du biblio- thécaire en chef. — Depuis peu, on a organisé des visites gratuites du musée qui ont lieu tous les jours, à midi et à 3 h., sous la conduite d'un guide spécial (pas de pourb.). — Restaurant, v. p. 296. Directeur et bibliothécaire en chef (Director & principal librarian), s\v Frederick G. Kenyan. — Conservateurs (keepers): des imprimés, Mr. A. W. Kaye Miller ; des manuscrits, Mr. J. P. Gilson; des livres et manus- crits orientaux, le Dr L. D. Barnett; des estampes et dessins, Mr. Campbell Dodgson; des antiquités égj'ptiennes et orientales, le Dr A. W. Budge; des antiquités britanniques et du moyen âge, sir Herctdes Read; des antiquités grecques et romaines, Mr. A. H. Smith; des monnaies et mé- dailies, Mr. G. F. HiU. Rez-de-chaussée. Dans le vkstibui.k , à dr., à l'entrée de la bibliothèque (v. ci- dessous), la statue de Shakespeare, par Roubiliac, don de l'acteur Garrick. A l'O., le grand escalier, qui monte au premier étage. A g. de cet escalier, un buste du dite de Marlborough ; à dr., un buste du comte de Chesterfield ; plus haut, dans l'escalier, diverses sculptures bouddhiques d'Amaravati, dans les Indes méridionales (fln du II® s. apr. J.-G.). La salle des inscriptions est en face de l'entrée. Tout autour de la salle sont des inscriptions grecques et romaines, et il y a aussi quelques sculptures. A g.: 1906, statue de Marc-Aurèle; 1129, pilier du tempjle de Priène; vases en marbre à bas-reliefs bachiques ; bustes grecs et romains, entre autres ceux de Démosthène, de Sophocle, d'Antisthène et d'Anacréon ; 1301, statue de femme, de Cnide; 1895, statue avec une cuirasse et la tête d'Adrien. Au milieu de cette partie de la salle: 2502, cratère grec de la villa d'Adrien, orné de bas-reliefs (Satyres foulant des raisins). — A dr., 2107, urne romaine; bustes grecs d'Euripide, d'Epicure et un autre (1834) ressemblant à Euripide; 1889, buste de l'empereur Othon (m. 69); colonnes ioniques (époque romaine) de Daphné, séjour favori des riches Romains. Au milieu: 1886, statue éqiiestre restaurée en Caligula; derrière, 2131, deux cliiens; 1873, tête de Cléopâtre. Un passage, an N., conduit à la salle de lecture (p. 307). On revient au vestibule pour passer à g. dans la bibliothèque, qui compte plus de 8 millions de livres et avec laquelle la Bibliothèque . Nationale de Paris peut seule rivaliser. Elle s'enrichit chaque année d'env. 50000 vol. La longueur totale des rayons est d'env. 74 kil. On entre d'abord dans la salle de la bibliothèque Grenvüle, comprenant 20 240 volumes, et léguée au musée par Thomas Gren- ville en 1847. Les vitrines contiennent une collection de ^manuscrits à miniatures des xe-xvi« s., classés d'après leurs pays d'origine. — Vitrine I (à g.): manuscrits byzantins des xie-xm» s. ; manuscr. anglais, des xo-xi® s. ; au- dessous, romances françaises données par ïalbot, comte Shrewsbury, à Marguerite d'Anjou, femme de Henri VI. Vitrines II et III, manuscr. anglais: 16, 18, 22, psautiers; *17, rouleau avec dessins représentant des scènes de la vie de St Guthlac de Croyland (xues.); 21, 30, livres d'heures; 280 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West E»d. 23, l'Apocalypse; 24, les rois d'Aiigleterro depuis Edouard le Confesseur jusqu'à Edouard I<"'; 2G, bréviaire .(d'Est-Auglio; 1325); 33, lectionnaire (Icctionary), avec portrait de l'enluni neur Siferwas. — Vitrine IV, nianuscr. français: 41, psautier; 43, traité de chirurgie; 46, Biblia pauperum (xiiios.); 47, l'Apocalypse; 51, missel (xiv» s.); 49, cérémonial du couronnement du roi et de la reine de France (1366). Au-dessous, *112, Mémoires do Valere Maxime. — Vitrine V, manuscr. français: *55, 66, 60, 65, livres d'heures; 57, l'Histoire d'Alexandre le Grand; 58, psautier avec miniatures, de Henri VI; 64, Commentaire de la guerre gallique (1520). Manuscr. flamands: 73, miniatures représentant des scènes des voyages de sir John Mandeville (xiv® s.); *75, statuts de l'ordre de la Toison d'or (xv® s.). — Vitrine VI, manuscr. italiens: 90, Plutarque; 91, missel espagnol; (fin duxv»s.); 98, bréviaire. Au-dessous: 119, Bible latine; 120," adresse de la ville de Prato à Robert de Sicile (xiv«s.); 121, De Divinis Oificiis, par Durandus; 122, graduel (xiv® s.). — Vitrine VII, bréviaires et livres d'heures (xv®, xvi® s.) ; exemplaire du Décaméroii de Boccace, en français, avec reliure par Berthelet. ■ — Vitrine IX (entre les vitr. II et III): reliures de manus- crits des xe-xvi® s. - Ensuite la salle des manuscrits, où l'on voit sous verre un choix d'autographes et d'autres pièces intéressantes. Ire vitrine, à g. (6 Compartiments), autographes de tous les souverains anglais, à l'exception de Richard III, depuis Richard II (1397) jusqu'à la reine Victoria (signature au crayon à l'âge de 4 ans). Dans le dernier compartiment, autographes de souverains étrangers: Charles Quint, Henri IV de France, Louis XIV, Pierre le Grand, Frédéric le Grand et Napoléon 1er. II" vitrine, autographes et pièces historiques datant de 1432 à 1595 : autogr. de Perkin Warheck, du cardinal Wolsey, de l'archevêque Cranmer, de l'évêque Latimer; déclaration signée de Cranmer et des sept évêques; lettre et feuillet du journal d'Edouard VI; lettre de Jane Grey; relation de l'exécution de Marie Stuart, esquisse de la salle de Fotheringhay où elle fut jugée; autogr. de Marie Stuart, lord Burleigh, Jacques VI, sir Walter Raleigh, sir Fr. Drake, sir Phil. Sidney, sir J. Hawkins, etc. Ill® VITRINE, en face de la pi-écédente, autographes et documents de 1595 à 1689: Fr. Bacon, la reine Elisabeth, Robert Cecil, Arabella Stuart, l'archevêque Laud, Hampden, Pym, Cromwell, le prince Robert, Milton, Charles II, Claverhouse, le duc de Monmouth (demandant sa grâce) et Guil- laume III ; instruction de Charles I®'' en vue de l'accusation de cinq membres du Parlement (1642); lettre écrite par Charles I®"" pendant sa capti- vité au château de Carishrooke (1648). IV® VITRINE, en face de la I"®, autographes et documents de 1690 à 1885: Jacques Stuart (le Vieux Prétendant), Marlborough, Bolinghroke, Robert Walpole, Ch.-Edouard Stuart (le Jeune Prétendant), Clive, Pitt (comte de Chatham), Warren Hastings, «Junius», G. Washington, Pitt le J., Burke, Fox, Sheridan, Nelson (plan de la bataille du Nil, 1798, et lettre inachevée à lady Hamilton, la veille de la bataille de Trafalgar, 1805), Wellington (état de sa cavalerie à Waterloo, avant la bataille et une lettre), Palmerston, Peel, Disraeli, Gladstone, le général Gordon (dernière- page de son journal) et la reine Victoria (lettre à Miss Gordon). V® VITRINE, formant angle droit avec la III®, chartes de 785 à 1216, en particulier des actes du Saxon Eadred, de Canut le Danois, Henri I®'', Richard Cœur-de-Lion, etc. Dans la partie triangulaire, une photographie de la Grande Charte (1215), dont il y a deux textes originaux dans le Students' Room (au S. ; s'adresser au gardien). VI® VITRINE, à angle droit avec la II®, chartes de 1220 à 1508. VII® et VIII® VITRINES, de chaque côté de l'entrée du Students' Room, autographes divers. Dans la VII®, autographes anglais: Jér. Taylor, Wren, Dryden, Locke, Newton, Swift, Pope, Steele, Addison, Richardson, Fielding, Chesterfield (lettre à son fils), Hogarth, Wesley, Goldsmith, Reynolds, Gainsborough, Johnson, Boswell, Chatterton, Hume, Gibbon, Garrick, West End. 32. MUSÉE URITANNIQUE. 281 Mino Siddons, Wilkic, Turner, Cowper, Burns (poème), Coleridge, Words- wortii. Lamb, Byron, Shelley, Keats, Jane Austen, Tennyson, Mme Brown- ing, Cliarlotte Bronté, lord Brougham, Mauaulay, Dickens (sa dernière lettre), Thackeray, Carlyle et Burne-Jones. — Dans la VIII®, autographes étrangers: Erasme, Luther, Mélanchton, Calvin, Michel-Ange, le Titien, l'Arioste, Galilée, Kubens, van Dyck, Rembrandt, Montaigne, Corneille, Molière, Racine, Voltaire, Rousseau, Victor Hugo, Leibniz, Kant, Schiller, Gœthe, Heine, Haendel, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Schumann, Schubert et Wagner. X® et XI® vitrines, à l'autre extrémité de la salle, à g. et à dr. de l'entrée de la bibliothèque George III (p. 282), et IX® vitrine à nuscrits , g.: ma- divers, etc. — IX® vitrine : traité en Edouard français sur le par VI; livre St-Sacrement, d'heures de Jane Grey; livre d'heures copié la reine par Elisabeth; manuscr. de Charles I®'' et de Jacques 1®^. — X® vitr.: les Ballades de Percy; autographes de Fr. Bacon, Raleigh et Ben Bible de Jonson; Milton, avec notes de sa main; journal de Milton; autogr. de Locke, Butler (fragment de «Hudibras»), Defoe, Pope, Sterne («Voyage Sentimental»), Sam. Johnson, Gibbon et Cowper («John Gilpin»). ^—XI® vitr.: manuscrits de Gray («Elégie»), Burns Childe («Autobiographie»), Byron (« Harold »), Coleridge, Lamb, Southey, Scott (« Kenilworth »), Shelley, Keats, Macaulay, Charlotte Bronté, G. Eliot («Adam Bede»), Herbert Spencer, Tennyson («Idylles du Roi»), Newman, Léon, de Vinci de (cahièr notes), Michel-Ange, Diirer (cahier d'esquisses), Lope de Tasse Véga et du («Torismondo»). Aux piliers à l'E. de la partie centrale, 2 vitrines droites (G et I) con- tenant de vieux manuscrits de la Bible. — Vitrine G, à côté de la XI®: un vol. du Codex Alexandrinus (v® s.) et le Pentateuque en hébreu (ix« s.). Le premier est, avec le Codex Sinaïticus de St-Pétersbourg, qui date de la même epoque et le Codex Vaticanus de Rome (fac-similés de ces le codex, au-dessus), plus anc. manuscr. grec de la Bible; le Pentateuque hébreu est ment le probable- plus ancien manuscrit notable de l'Ancien Testament. — Vitrine I: copies à enluminures de la Vulgate (vi®-xni® s.); exemplaire à enlumi- mires de la Bible de Wiclef (xiv® s.). A côté de la vitrine G, sous l'ordre du verre, jour de Nelson, avant la bataille de Trafalgar. A côté de la vitr. I, au pilier: autographe d'Edni. Spenser et le contrat d'édition du «Paradis Perdu», avec la signature de Milton. Vitrines A-E , isolées, manuscrits européens et dans l'ordre orientaux, exposés chronologique, pour montrer l'évolution de l'écriture. A: manuscrits grecs sur jiapyrus. B: manuscrits grecs, avec une tablette scolaire antique. C, D: manuscrits latins et autres. E: manuscrits anglais; le Beowulf, sur vélin, env. de l'an 1000 (unique); anglo-saxonne, chronique jusqu'à 1066; Vision de Piers'Plowman, par W. (xiv® Langland s.) ; poème de Th. Occleve, avec le portrait de Chaucer en du marge (commenc. xv® s.). Vitr. F (octogone), au milieu, sources dans l'ordre manuscrites, chronologique, de l'histoire d'Angleterre, avant l'invention de l'imprimerie: 2, Histoire de l'Eglise par Bède; 3, Chronique Roman de Rou anglo-saxonne; 4, par Wace; 12, Mathieu Paris, etc. A l'entrée de la salle des journaux (Newspaper Room), deux vitrines (L et M) renfermant des sceaux: à g., ceux des rois d'Angleterre; à dr., ceux do princes de l'Eglise, d'abbés, de barons, etc. A g. (0.) de l'entrée de la bibliothèque George III, dans des cadres le long du panneau, des documents, p. ex. photographie d'un la Grande Charte exemplaire de (p. 280) et fac-similé d'une A hypothèque de dr. de la même Shakespeare. — entrée, une vitrine et des nouvelles supports réservés aux acquisitions. En outre, le duplicata de l'acte de cession du terrain où s'élève auj. Melbourne (1835). Au S.-E. de la salle des manuscrits est la salle de travail des manuscrits (Students' Room for MSS.). La porte à l'E. donne sur le corridor conduisant à la salle de lecture des journaux 282 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West Und. (Newspaper Reading Room) et à l'escalier du département des estampes (p. 307). Au N., la bibliothèque George III (King's Library), formée par George 111, donnée par George IV à la nation et déposée dans une salle construite à cet effet; 65000 volumes, 20000 brochures et nombre de cartes, d'estampes et de dessins. Cette bibliothèque se distingue par la beauté et la rareté des éditions. Dans les vitrines, un choix d'éditions rares et d'objets particulièrement intéressants. Dans les quatre vitrines à l'extrémité S. de la salle, des manuscrits orientaux, dont quelques-uns sont d'une grande valeur. Une série de vitrines, de chaque côté de la salle, contiennent des spécimens d'imprimés depuis l'origine, dans l'ordre chronologique. Ire VITRINE, collcction dc « block - books », c'est-à-dire de livres im- primés avec des planchettes de bois, entre autres: deux exemplaires de la Biblia Paupcrum, l'Ars moriendi, le Defensorium inviolatee castitatis beatae Mariœ Virginis (1470), les Mirabilia Romœ, le calendrier de Regio- montanus, le plus ancien exemplaire connu, imprimé à Nuremberg en 1474; un livre d'astronomie (1470), etc. 2" à 5" vitrines, les plus vieilles impressions allemandes: première Bible imprimée par Gutemberg et Fust à Mayence, en 1455 env. (Bible à 42 lignes; on en a vendu une, en 1911, 5800 1.); premier psautier de Fust et Schœffer, de 1457, sur parchemin, le premier livre daté; psautier de Fust et Schœft'er, de 1459 (un exemplaire en a été payé 4950 1. en 1884) ; Bible latine, imprimée à Bamberg (1460) ; Bible de Fust et Schœffer, de 1462, la première portant le millésime (en 1911, un exemplaire sur vélin en fut vendu .8050 1.); Bible allemande, imprimée à Nuremberg en 1483; Fables d'Esope (illustrées; 1483); première édition illustr. de Virgile (Strasbourg; 1502); Theuerdank illustr. par Hans Schaeufelein (Nuremberg; 1517). 6e et 7» vitrines, éditions italiennes: Lactance, Subiaco, 1465, le premier ouvrage imprimé en Italie avec millésime, par Schweinheim et Pannartz; Apulée (sur parchemin), Schweinheim et Panuartz, 1469; Cicéron, Lettres familières, Venise, 1469 (sur parchemin); Monte Santo di Dio, Florence, 1477, le premier livre à estampes; Biblia vulgare istoriata (illustrée), Venise, 1490; Virgile, Venise, Aide, 1501 (premier livre en caractères italiques). — 8° vitrine , imprimés français: Barzizius, Liber epist., Paris, 1470, le premier livre imprimé en France; Nouveau Testament, Lyon, vers 1478, etc. — 9" vitrine , éditions hollandaises: Reynaert de Vos, Gouda, 1479, la première édit. de ce livre. — 10" vitrine : imprimés espagnols (1475-1499). 11" à 16" vitrines , éditions anglaises. — 11" vitrine : imprimés deW. Caxton (p. 179), qui introduisit l'art de l'imprimerie en Angleterre: The Dictes or Sayengis of the Philosophers, 1477, le premier livre imprimé en Angleterre; l"" édit. des Contes de Cantorbéry, de Chaucer, vers 1478; psautier latin, vers 1482, exemplaire unique; St Bonaventure, Speculum Vitœ Christi, vers 1488, sur parchemin. De l'autre côté de la vitr., livres imprimés à Oxford, à St. Albans et à Londres, entre autres, the Book of St. Albans, le plus ancien livre sur la chasse (1486). — 12® vitrine : éditions de Wynkyn de Worde (successeur de Caxton) et de Richard Pynson, im- primeur de Henri VIII. — 13" vitrine , imprimés du xvi" s.: première édition de la Bible de Cranmer, Londres, 1540 ; sur parchemin. De l'autre côté, livres anglais imprimés à l'étranger: première Bible angl., 1525. — 14® vitrine, imprimés plus récents. De l'autre côté, spécimens des plus anc. imprimés écossais, irlandais et des colonies. — 15" vitrine , première édition du premier Common Prayer Book d'Edouard VI (1549) ; 1» édit. in-folio des pièces de Shakespeare (1623) ; 1"" edit, in-quarto de Roméo et Juliette (1597), etc. — 16" vitrine premières éditions in-quarto de beau- , coup de classiques anglais. En face, trois vitrines de timbres-poste, collection T. K. Tapling, léguée au musée en 1891. West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 283 í 7" VITRINE, vieilles impressions grecques et hébraïques, entre autres, Lascaris, Grammaire grecque. Milan, 1476, le premier ouvrage imprimé eu grec. 18» vitrine : imprimés à enluminures des xvi»-xvii» s. 19e vitrine : musique autograplie de Haendel. — 20® vitrine : cartes géographiques anciennes et atlas. 21® et 22® vitrines, premiers spécimens de musique imprimée: parti- culièrement, en bas, des antiphonaires et des partitions. Puis, deux vitrines contenant les premières bibles imprimées en Angle- terre. — Dans les deux vitrines suivantes, imprimés légués par H. Hutb, entre autres le Roman de la Rose, imprimé à Paris par Jean Dupré (1494) et plusieurs ouvrages imprimés à Lyon par Guillaume Le Roy, vers 1476-1484. 2.8® et 24® VITRINES : spécimens d'imprimés chinois qt japonais et illus- trations de livres. La 24® vitr. renferme un fragment d'une formule magique bouddhique, imprimée au ix« s., et un livre imprimé en 1099, l'ouvrage le plus ancien que contienne le musée. Sur les supports à la suite, d'anciennes peintures chinoises et japonaises. A l'extrémité N. de la salle, 6 vitrines contenant des spécimens de rélwres de luxe, faisant suite aux reliures de manuscr. de la 8® vitr. de la salle Grenvillo (p. 279). — 29® et 30® vitrines : reliures de luxe de collections royales. — 31®-34® vitrines : reliures allem., holland., ital., françaises et angl., dans l'ordre chronologique. Dans le bas de plusieurs vitrines se trouvent les 5020 vol. (reliés en 1000 tomes env.) de l'encyclopédie chinoise, réimpression des classiques chinois (de 1150 av. J.-C. à 1700 de notre ère), parue en 1726. A l'extrémité de la bibliothèque George III est l'escalier (North East Staircase) par où l'on monterait aux collections orientale et ethnographique (p. 307). On revient au vestibule, pour passer à dr. dans la *galerie de sculpture. A dr. de l'entrée, une statue de Mme Damer, femme sculpteur, d'après Ceracchi. On entre d'abord dans la Galerie romaine (Roman Gallery). A g., des antiquités romaines trouvées en Angleterre. Devant les fenêtres, des sarco- phages d'un travail très grossier; dans les intervalles, aux piliers, de vieilles inscriptions irlandaises (Ogham); dans le haut des murs, à g. et à dr., des débris de pavé romain en mosaïque trouvés en Angle- terre et des dalles de sarcophages romains (à dr.). Du côté droit (N.), une collection de statues et de bustes romains (les numéros commencent à l'extrémité 0. de la galerie). 1870, Jules César; 1876, Auguste jeune; 1879, 1877, Auguste; 1880, 1881, prétendu Tibère; 1882, Drusus le Jeune.(?); 1155, Claudius; 1988, statue de femme; 1887, Néron; 1890, Vespasien; sans n®, "ritus, fils du précédent; 2006, 1892, impératrices; 1893, Trajan; 1964, 1961, Romains inconnus; au- dessus, 1891, Titus; 1896,1897, Adrien; 1898, Julia Sabina, femme d'Adrien, ou Matidia, sa mère; 1940, Commode (?); 1901, Antonin le Pieux; 1381, statue d'Adrien; *1463, Antonin le Pieux; 1904, Faustine l'Aînée; 1907, 1464, Marc-Aurèle; 1905, Faustine, sa femme (?) ; 1925, Romaine du nom d'Olympias; 1913, Commode; 1912 (en haut), Lucilla, femme de Lucius Vérus; 1914, Crispine, femme de Commode; 1911, Lucius Verus; 1916, Septime-Sévère; 1415, statue de femme; 1917 et 1918, Caracalla; 1920, Julie-Mammée, mère d'Alexandre-Sévère; 1921, Gordien; 1923, Otacilia Severa (?), femme de Philippe l'Arabe; 1924, Herennia Etruscilla, femme de Trajanus Decius; '2009, Julia Paula (?), femme d'Héliogabale; 1926, buste sur socle antique. salle gréco-romaine (First Grasco-Roman Room). Cette salle et les deux suivantes contiennent des sculptures trouvées en 284 32. MUSÉE BRITANNIQUE. ir6.si End. Italie, niais la plupart faites par des artistes grecs on d'après des modèles grecs; il y a aussi quelques originaux grecs. — A dr. de l'entrée, 1747, statue de jeune homme. 1648, Jeune Satyre, d'après Praxitèle. 1545, Isis. — A g. de l'entrée: 500, reproduction romaine du Diadumène de Polyclète (adolescent se parant du bandeau triom- pliai; tête très abîmée). 1825, Homère, buste. *1881, buste de Sophocle âgé. 1558, Diane, statue. *1380, Apollon Citharède, trouvé dans le temple de ce dieu, à Cyrène. 1571, tête de Minerve. 1578, Vénus, rappelant le type de celle du Capitule. 1899, tête d'Antinous avec la couronne de lierre de Bacchus. *1655, Satyre dansant. 1656, Satyre jouant avec Bacchus enfant. A la porte de PO., 1569, tête de Minerve. 1516, tête de Jupiter. 1606, statue de Bacchus dans la manière de Praxitèle, d'après le même original que le prétendu Sardanapale du Vatican. 1746, Cariatide. II® salle gréco-romaine (Second Grœco-Roman Room). Dans la niche à g., *1574, Vénus de Townley, trouvée â Ostie et trahissant l'influence de Praxitèle. En face, 250, un Discobole, d'après Myron. Dans les coins, à dr. et à g. de la porte: 1666, 1667, Jeune Pan, deux statues portant le nom de l'artiste: Marcus Cossutius Cerdo. A côté de la porte: 1580, petit torse de Vénus. 1676, l'Amour sur un dauphin, basalte. En face: *1577, Vénus. 1603, tête de jeune homme, du type de celles du v® s. av. J.-C. 1608, Hermès à tête de dieu barbu, du style sévère. 1647, Satyre riant. III® salle gréco - romaine (Third Ghseco-Roman Room). A dr. (N.), *1754, statue d'adolescent, d'après Polyclète (jadis au sculpteur "VVestmacott); tête d'Apollon (?) ; 2729, tête de diadumène (v. ci-dessus, n® 500); 503, tête d'Amazone, généralement attribuée à Polyclète; 1792, tête d'une Muse. En haut: 2207, Hercule et la biche aux pieds d'airain ; 2206, Adolescent avec un cheval, bas-relief ; *2200, disque avec bas-relief: Apollon et Diane tuant les enfants de Niobé ; 780, Deux adolescents à cheval. Dans le bas : 1677, l'Amour endormi, avec les attributs d'Hercule; 1596, tête de Vénus (?); *1785, tête du Mercure liant ses sandales (cf. la statue de Lansdowne House, p. 225); 1598, tête d'Aphrodite; 1567, Berger endormi (Endy- inion?); 1732, 1731, têtes d'Hercule; 1861, tête-portrait dans le style de Pergame, tenue d'abord pour une tête d'Achille. En haut: *2190, Bacchus visitant un poète qui s'apprête à donner un banquet (sym- posion) devant sa maison, bas-relief d'après un original du m® s. av. J.-C.; 2504, Bacchus et Ariane ou une Bacchante; 2201, Centaure enlevant une femme; *2191, Apothéose d'Homère, bas-relief avec le nom du sculpteur, Archélaüs de Priène, trouvé à Bovillse (mont Albain). En bas: 1678, le Sommeil (Hypnos) ou l'Amour endormi; 1860, tête barbue, de l'école de Pergame; 1548, tête d'Apollon Musa- gète ; 1547, tête d'Apollon («Apollon Giustiniani») ; 1769, tête à coiffure asiatique. En haut: *2195, Deux satyres, bas-relief de Cumes; 2196, Ariane; 2193, fragment d'un thiase bachique. — En bas: 750, bas- West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 285 relief funéraire avec les noms de guerriers (?) tués, inscrits dans le haut; *1874, buste de femme, dit de Clytie, des premiers temps de l'empire; 1612, tête de Mercure; 1780, tête d'athlète. En haut: un (luerrier, bas-relief de Rhodes; 775, Diane et Latone, bas-relief. — 153, femme (sans tête) tenant une coupe; 1624, tête de dieu barbu avee une tresse sur la nuque (les yeux étaient incrustés; d'après un original peu antérieur à Phidias); 1609, hermès à tête de dieu barbu. En haut: 774, Victoire faisant une libation à Apollon, bas- relief; 1623, Bacchus et Ariane (double hermès). — A l'extrémité de la salle : *1599, statue do Mercure, bonne copie d'un original dans le style de Praxitèle. — Côté S. : 1745, hermès de Pan avec une flûte, archaïsant; 1714, statue triple d'Hécate; 1560, Diane, statue archaï- saute; 1686, Erato, statuette; 1742, hermès drapé; 1531, Jupiter en souverain du ciel et de l'enfer; 1636, Bacehus et la Vigne; 1673, l'Amour bandant son arc, peut-être d'après Lysippe ; 1533, Ganymède et l'aigle; 1674, l'Amour armé de son arc; 1753, Discobole prêt à jeter le disque ; 1722, Mithras restauré en Paris; 1583, torse de Vénus, dit «Vénus Richmond»; 1756, fragment d'un groupe d'enfants qui se querellent au jeu d'osselets; *1755, le Tireur d'épine, de l'Esquilin, reproduction hellénistique et très réaliste du bronze du palais des Conservateurs à Rome, du commenc. du v® s. ; 1710, Joueuse d'osselets ; 1384, la Nymphe Cyrène étouffant un lion; 1720, Sacrifice de Mithras ; 1568, Actéon dévoré pas ses chiens; 501, Diadumène. L'escalier à l'extrémité descend au Sous-sol gi'éco-romain (Grxco-Roman Basement Room). Ou y voit toutes sortes de sculptures grecques et romaines, urnes funéraires, bas-reliefs, vases, vasques de fontaines, pieds de tables, animaux, ancres de plomb, etc. Au fond, une mosaïque avec Vénus sortant des eaux, et deux Tritons, d'une villa romaine près d'Halicarnasse ; à côté, deux groupes de marbre, le Sacrifice d'un taureau et un bas-relief, représentant deux gladiateurs luttant contre un taureau. — La salle voisine au N. (où l'on est admis sur demande) contient des sarcophages et des urnes étrus- ques, des reproductions de chambres sépulcrales étru^ues do Bomarzo et de Vulci, une roue de moulin romaine, trouvée en Espagne, d'autres sculptures et des objets divers. — Au S., la galerie des Moulages (Gallery of Casts). De la 3® salle gréco-romaine, on entre à dr. dans la Salle arch.aïqu0 (Archaic Moom). Elle renferme surtout des antiquités primitives d'Asie-Mineure et du Péloponèse. A l'extré- mité 0., deux colonnes et de petits fragments de la porte du trésor d'Atrée à Mycènes. A dr. de l'entrée, *94, bas-reliefs du monument dit des Harpies^ de Xanthos, en Lycie, représentant des sacrifices aux défunts; sur les côtés E. et 0., des harpies emportant de petites figures, représentant les âmes des trépassés; 80, ciste funéraire de Xanthos. Les formes sont très pleines mais bien modelées. Aux murs du N. et du S., des frises archaïques en marbre, aussi de Xan- thos (81, Combat entre des Satyres et des bêtes féroces; en face, 82, Coqs et iioules ; 86, Cortège funèbre) ; an-dessus, des reproductions des frontons d'un temple d'Egine, avec (160-183) moulages de figures 286 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. dont les originaux, trouvés en 1811, sont à Munich. Au mur E., des moulages de quatre métopes de Sélinonte, en Sicile (vii®-vi« s. av. J.-C.). Dans l'angle N.-E., de petites têtes grecques; en outre, 209, Apollon, de la collection Choiseul-Gouffier, copie d'une belle œuvre de la l""® moitié du v®s.; 205, Apollon archaïque; 207, statue d'homme archaïque; *206, statue d'éphèhe, dite «Apollon Strangford», aux formes dures et étriquées, probablement l'œuvre d'un artiste d'Egine. Vers le milieu de la salle, dix statues assises (7-16), du commenc. du VI® s. av. J.-O. et un lion (17), provenant tous de la voie sacrée qui conduisait à un temple d'Apollon de la famille sacerdotale des Branchides, près de Milet; leurs formes trop pleines sont encore à peine modelées. Derrière, du côté S., quatre urnes funéraires étrusques en pierre de l'époque primitive. Derrière, 96-98, torses de femmes, de Xanthos, du style de transition, l*"® moitié du v® s. A la sortie, des têtes intéressantes. Vestibule grec (Greek Ante-Room), la petite salle voisine au N. : à dr., *1300, statue assise de Gérés pleurant sa fille, de Cnide, chef-d'œuvre original du iv® s. av. J.-C. (époque de Praxitèle et de Scopas). Dans les vitrines à g., de petites sculptures des époques archaïques, grecques et romaines. Salle d'Epbèse (Epliestis Room), à la suite. Elle contient des restes du célèbre temple de Diane à Ephèse, tel qu'il fut recons- truit après avoir été incendié par Hérostrate (356 av. J.-C.). Ces fragments ont été retrouvés de 1869 à 1874 par J. T. Wood. De hauts-reliefs à figures de grandeur naturelle décoraient les tambours inférieurs des colonnes de la façade grandiose de ce temple, qui re- posaient sur des bases carrées ornées de même (v. le modèle aux murs de la salle). Le fragment le mieux conservé est le *tambour de colonne (1204-1206; 2® à g.) où se voit un haut-relief qui repré- sente Mercure et Thanatos (la Mort) ramenant Alceste des Enfers. Du côté 0. de la salle, derrière le premier pilier sculpté, 1248-1255, fragments de sculptures du grand théâtre d'Epbèse; 1283, tombeau d'un licteur romain avec les faisceaux (Ephèse; 68 apr. J.-C.); 1234, tête de lion de l'entablement du temple de Diane (une seconde est au mur d'en face). — Au milieu de la salle, en revenant: *1106, hase ronde d'Halicarnasse, avec représentation des neuf Muses (m® ou ii® s. av. J.-C.); 1356, autel rond autour duquel s'enlace un serpent, de Cnide ; 710, piédestal rond orné d'un bas-relief funéraire. — A l'entrée, 1597, tête de Vénus (?) avec traces de peintures bien con- servées. — Du côté E. de la salle, 1510, chapiteau formé de deux taureaux ailés (l'un d'eux restauré), avec, entre les deux, une cariatide terminée par des feuilles d'acanthe, de Salamine (Chypre); 1752, tête de coureur coiffée d'un casque corinthien; 1852, tête de poète cou- ronnée de lierre (alexandrin); tête de Méléagre, d'après un original duiv®s. av. J.-C. ; 1858, tête d'Alexandre le Grand (?); 1538a , Poseidon (sans tête), de Cyzique; 1709, tête d'Atys; *1600, tête d'éphèhe en- West Hiid. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 287 (lommagée mais d'un travail original, peut-être de Praxitèle; 1627, tête de Bacchus, portant des traces de peinture ; 1549, Apollon citha- rède, de Carthage; plus loin, 1684, torse d'une Muse (sur le socle, le nom du sculpteur, Apollodore de Phocée; ii® s. av. J.-G.); *1672, statue d'éphèbe (Eros ?), d'Athènes. On remarquera aussi les têtes et statuettes à l'angle N.-E. de la salle. — A dr. de la sortie: *1857, tête, peut-être d'Alexandre le Grand, original d'Alexandrie, œuvre caractéristique de l'art de cette ville au s. av. J.-C. ; 432, statue assise de Bacchus, placée en 270 av. J.-C., par Thrasyclès, sur le monument choragique érigé en 320, par son père Thrasylle, sur le versant S. de l'Acropole. **Salle d'Elgin (à la suite), consacrée aux célèbres marbres cVElgin et comprenant surtout des restes de sculptures tht Parthenon, d'Athènes. Ils ont été rapportés de cette ville, de 1801 à 1803,. par lord Elgin, alors ambassadeur d'Angleterre à Constantinople, qui les céda, en 1816, au gouvernement anglais, pour 35000 livres. Le Parthénon, temple d'Athéna-Parthénos ou de la Vierge Athéna (Minerve), a été élevé sur l'Acropole d'Athènes, de 447 à 434 av. J.-C., sous Périclès, à l'époque la plus florissante de l'Etat athénien. Construit par Ictinos dans le style dorique, tout l'édifice était en marbre pentélique. Sa situation et son architecture sont indiquées par des modèles en plâtre do toute l'Acropole, comme du temple seul, ce dernier dans le triste état où l'a laissé le bombardement de la ville par Morosini, généralissime des Vénitiens, en 1687. Ce mo- dèle montre aussi la disposition des sculptures qui ornaient si riche- ment le temple: les deux groupes de statues aux tympans des petits côtés, les hauts-reliefs des métopes (d'abord au nombre de 92) qui se déz'oulaient autour de la colonnade extérieure et la longue frise de bas-reliefs qui entourait extérieurement la cella ou sanctuaire proprement dit. Ce qui s'est conservé de ces sculptures se trouve en majeure partie dans cette salle, où l'on voit aussi la reproduction en moulages teintés de la plupart des fragments originaux restés à Athènes ou ailleurs. Malgré leur mutilation regrettable, ces mar- bres sont les meilleurs représentants de la première période de floraison de l'art attique. Quelques sculptures des métopes trahis- sent seules une certaine gaucherie archaïque. La frise et surtout les statues des tympans sont la plus haute révélation de la beauté grecque, également admirable dans les figures nues ou drapées, au repos ou en mouvement, beauté à la fois austère et libre, imper- sonnelle et variée, majestueuse et pleine de vie, sublime et sé- duisante. Un grand sculpteur a dit des deux statues de dieux des tympans: «On croirait qu'elles ont été modelées d'après nature, mais jamais il ne m'a été donné de voir de telles formes dans la nature». Cette perfection a-t-elle été l'œuvre de Phidias, le maître de la statue d'Athéna, en or et en ivoire, au Parthénon (p. 290), ou bien n'a-t-elle été atteinte que par ses élèves et successeurs, c'est là une m 288 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. question qui n'a pas encore été résolue. Toutefois la dernière hy- pothèse est en général admise de nos jours. Au milieu du mur de g. (0.) de la salle, les restes du ** ií·uonton ORIENTAI., (303). Le groupe central est presque entièrement détruit; l'espace qu'il occupait n'est marqué ici que par uii cliapiteau dorique, mais il mesurait jadis eiiv. 12 m. de long et rigurait la Naissance d'Atliéiia, que la mythologie faisait sortir tout armée du cerveau de Jupiter. La déesse était sans doute représentée déjà grande, debout à côté de son père. Près d'eux se trouvait le dieu levant les bras (torse H, plâtre; derrière à g.), probablement Vulcaiii, qui venait de fendre la tête de Jupiter. A dr. et à g. se voyaient, assises ou debout, d'antres divinités de ce mythe. Les groupes des deux angles aigus du tympan sont seuls presque entièrement conservés. Ce sont ceux on s'apaise peu à peu la violente émotion pro- duite par ce merveilleux événement. Enlin aux pointes extrêmes des deux angles, les dieux du Soleil levant et de la Lune ou de la Nuit à son déclin, encadrant la composition, indiquaient que la déesse était née aux premières lueurs du jour. A g. on voit d'abord Hélios (A), le dieu du soleil, dont la tête (mutilée) et les bras étendus émergent des flots de la mer, avec son quadrige. C'est de ce dernier que faisaient partie les deux superbes têtes de che- vaux (13, 0), qui expriment bien avec quelle ardeur les coursiers divins se lancent, cabrés et haletants, dans leur carrière vertigineuse, après le repos de la nuit. Une statue d'éphèbe (D), tourné vers le soleil levant dans une attitude nonchalante, est la seule qui ait encore la tête. On l'a tenu jadis pour Thésée, mais malgré ses cheveux courts, il est pro- bable que c'est Dionysos (Bacchus), comme l'indiquent sa peau de pan- thère et d'autres attributs. Ses voisines (E, F), deux divinités vénérables, assises l'une près de l'autre sur des coffres, sont jirobablement Coré (Proserpine; à g.) et à dr., plus haut, sa mère Déméter (Gérés), une figure majestueuse qui se tourne attentive vers le groupe central. D'autres veulent reconnaître en elles les deux Heures attiqiies. Une déesse en- fantine (G), à la robe ouverte sur le côté g., court vers elles en se re- tournant. C'est sans doute Hébé, la Jeunesse, et non Iris, messagère des dieux, qui devrait avoir des ailes. Aux figures D-P de g. correspondent dans leur attitude générale les statues K-M. K se détourne de ses compagnes pour regarder vers le centre. L est sur le point d'en faire autant, mais elle est arrêtée dans ce mouvement par M, qui repose sur ses genoux et sort du sommeil. La beauté de cette superbe femme est surtout rehaussée par sa tunique presque transparente, qui glisse le long de son épaule. C'est sans doute Aphrodite reposant sur le sein de Dioné, sa mère, divinité révérée sur l'Acropole. D'autres veulent voir dans K-M les Parques, qui toutefois ne faisaient pas partie de l'Olympe. Dans l'angle, Séléué ou la Nuit (N) s'enfonce dans la mer, aussi avec son quadrige, dont une seule tête de cheval (0) a été apportée à Londres. Du côté dr. (E.) de la salle sont les débris du *pkonton occidental (304). Ils sont encore moins bien conservés que ceux du fronton oriental, mais ils sont mieux distribués sur l'ensemble de la composition.- On a pu les expliquer et les remettre eu place grâce à un dessin fait par un artiste inconnu, en 1674, avant qu'ils fussent détruits (p. 287 ; v. les reproductions exposées). Le sujet de ce fronton est Athéna et Poseidon (Neptune) se disputant l'Acropole: Poseidon, d'un coup de son trident, fait jaillir du sol une source d'eau salée, tandis qu'Athéna fait croître un olivier et remporte ainsi la victoire, comme ayant procuré un plus grand bienfait au pays. Les spectateurs étaient ici les héros mythiques de l'Acropole. Dans l'angle g., le torse (A) d'un homme couché d'une niorbidesse exquise, est généraleiuent tenu pour le dieu fluvial Hisses, mais c'était probablement un héros de la parenté des voisins. Les plâtres B, C (original au Parthéiioii) représentent Céerops, premier roi de l'Attiqiie, accroupi sur le serpent de l'Acropole et enlacé ])ar l'une de ses filles qui. m West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 289 effrayée par la dispute des dieux, s'agenouille près de sou torse d'Hermès père. Ensuite, un (Mercure; H), qui accourait à côté de d'autre l'attelage d'Athéna, comme part, à côté de celui de Poseidon, se trouvait dont le torse N est Iris, probablement un reste (v. ci-dessus). Quant au central, il n'en reste groupe plus que L : le sein droit d'Athéna avec un de draperie fragment et un morceau de l'égide en forme le du d'écharpe, ainsi M: haut torse de que Poseidon (fragirfents antérieurs en plâtre). Ces deux figures, les plus importantes du groupe central, étaient colos- sales beaucoup que les autres. plus Ensuite, à dr., N, le torse d'une femme à la robe courte, à la marche rapide, sans doute Isis se hâtant du char de Poseidon. près 0 est le torse d'une déesse qui conduisait le char de Poseidon, peut-être Amphitrite. Puis, P et Q: les jambes d'une femme assise avec un des deux enfants qui formaient jadis le Ce sont vraisemblable- ment les restes groupe. d'une figure d'Oreïthie avec ses deux jumeaux, les fils de Borée. Cette déesse était une des filles d'Erechthéc, ancien roi de dont la famille formait le l'Attique, pendant de celle de Cécrops au côté g. du fronton. C'est à cette famille qu'appartenait sans doute aussi la statue d'homme agenouillé (V), qui passait jadis pour être celle du Enfin à l'extrémité Céphise. dr. du tympan se voit un fragment d'une femme couchée tenue autrefois (W), pour la nymphe Callirrhoé. Tout autour de la salle se déroule la célèbre '•"•' fkise de la cella du Parthénon, longue de près de 160 m. Ces bas-reliefs la moitié de comprennent la frise originale et le moulage des fragments conservés à Athènes, à Paris, etc.; un quart de l'œuvre des primitive est perdu. La figures sont plupart un peu abîmées ; quelques-unes, conservées. La frise parfaitement représente la procession qui, à la fin des Panathénées ou fêtes de Minerve, montait à l'Acropole pour offrir à la déesse le tissé et brodé péplum, vêtement par les jeunes filles d'Athènes. Cette procession réunissait tout ce qu'il y avait de jeune, de beau, de noble et. de vénérable dans la première ville de la Grèce. A l'est, du côté de l'entrée, l'auguste assemblée des siégeait douze dieux qui, divisés en deux contem- plaient invisibles groupes, les deux moitiés de la procession. A g. (en du centre). partant Zens (Jupiter), seul sur son trône; Héra (Junoii), accompagnée de Hiké (la Victoire; d'après d'autres. Iris); Arès (Mars), qui se contraint avec peine au repos ; Déméter avec son flambeau ; Dionysos, seul sur un coussin, dieu efféminé qui se désintéresse du spectacle; Hermès avec son étase sur les genoux. A dr., Athéna, sans armes, mais avec ordée de l'égide serpents sur son sein, puis Héphestos, son tourné prétendant elle éconduit, vers galamment, et Poseidon, son adversaire, détournant d'elle ses regards, tandis qu'Apollon se penche vers lui ; la sœur l'austère Artémis d'Apollon, (Diane); à côté, Aphrodite (perdue en de majeure aux partie), genoux laquelle s'appuie Eros (l'Amour) avec son ombrelle. Entre ces deux groupes: à dr. le prêtre recevant le péplum des mains d'un à la enfant; g. prêtresse avec deux jeunes filles, apportant sur leurs têtes des sièges pour elle et pour le prêtre. Devant les dieux, à dr. et cà g., un groupe de jeunes hommes et de vieillards, sans doute des attendant la magistrats, procession qui s'avance de chaque côté, divisée en deux parties (point de séparation, l'angle S.-O. de la cella). Nous défiler de y voyons jeunes Athéniennes chargées de corbeilles, de flambeaux et de patères, puis des victimes (bœufs et béliers) conduites des par des éphèbes, encore vierges portant des corbeilles et des vases à offrandes, des joueurs de flûte et de cithare aux longues draperies, une théorie de driges d'où des qua- guerriers armés (apobates) sautent pendant leur à course, enfin, l'extrémité, le brillant cortège de la cavalerie lancée au galop, et au revers (côté 0.), d'autres cavaliers qui se disposent à à la cérémonie, prendre part car en général r«unité de temps» n'est ici sévèrement observée. pas Il y a dans cette foule de figures une richesse de motifs inépuisable pleins d'effet, qui ne fatigue jamais. Il n'y seul élément, dont manque l'art qu'un nltérieur s'est servi pour animer de telles sitions, c'est la compo- représentation caractéristique de chaque individu, le portrait. Ce peuple d'Athènes nous apparaît doué de la même beauté Baedeker. Londres. 12« édit. 19 290 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West Eiid. idéale, de la même sérénité que les dieux qui eoutempleut sa fête. Ou admire aussi la vigueur du modelé et la profoudeur de la perspective obtenues ici, bien qu'il s'agisse de bas-reliefs. Au-dessus de la frise, sur le mur occidental de la salle, sont placées 19 *MÉTOPES (15 originaux et 4 moulages) du côté S. du Partliénon, dont la distribution entre les triglyphes de l'entablement, à l'extérieur, est indiquée par le modèle en plâtre du temple (v. p. 287). Leurs figures, en très haut relief, représentent surtout les combats des Lapitlies et des Centaures ou l'enlèvement des femmes des premiers par ces monstres. Les plus belles de ces métopes sont sans doute les deux pendants voisins, 316 et 317. Parfois ces sculptures ont conservé quelque chose de la gaucherie archaïque (p. ex. celles du n» 320). La statue colossale d'Atbéna, en or et en ivoire, création de Phidias, se trouvait à l'intérieur du Parthénon; on peut s'en faire une idée grâce aux moulages de deux copies réduites (300, 301), à dr. et à g. do la sortie. Sur un tambour de colonne, à côté, un fragment du bouclier de la déesse (302), provenant d'une réplique un peu plus grande (jadis au vicomte Strangford), où se voient à l'extérieur les combats des Grecs et des Ama- zones, en relief (la tête chauve aux traits caractéristiques serait, dit-on, le portrait de Phidias par lui-même), et à l'intérieur, un combat des dieux et des géants, comme sur l'original. Au mur E. : 310, moulages des frises du prétendu temple de Thésée^ à Athènes, représentant des combats dés Grecs avec des Centaures; puis, 311 (au-dessous de la frise du Parthénon), moulages de la frise du monument chorégique de Lj'sicrate. A l'extrémité S. de la salle, au milieu et sur piédestal, *549, tête de Périclès, copie.romaine d'un original dû à Grésilas, contemporain de Phidias; 1572, tête de Minerve; *550, tête de l'Esculape de Milo (Mélos), œuvre originale dans la manière de Praxitèle. — A l'ex- trémité N. de la salle, 408, colonne ionique de l'Erechthéum à Athènes (v®s. av. J.-G.); *407, une des cariatides portant l'entable- ment du portique des cariatides du même temple; fragments de frises, de corniches, etc.; 433, chapiteau de colonne dorique des Propylées d'Athènes. Salle de PMgalie (Phigaleian Room), au N. de la salle d'Elgin. Cette salle renferme les restes du temple d'Apollon à Phigalie, en Arcadie (vers 420 av. J.-G.). Tout autour, aux murs, 23 plaques de la frise qui était à l'intérieur de la cella. Les sculp- tm-es du côté 0. (520-531) représentent le combat des Centaures et des Lapithes; les autres, au mur E. (532-542), les combats entre les Grecs et les Amazones. — Au mur S., à dr. en entrant; 510-519, fragments des métopes. Au mur de l'O. : 421-425, quatre bas-reliefs et le moulage d'un cinquième de la frise du temple d'Athéna-Niké (Minerve Victorieuse) à Athènes; ils représentent des Athéniens combattant des ennemis grecs et asiatiques. Au milieu de la salle, 680, taureau du haut d'une stèle funéraire (Athènes) ; *statue funé- raire d'une femme en deuil, œuvre attique duiv® s. av. J.-G. (?), uti- Usée par la suite pour un autre tombeau ; bas-relief funéraire attique. De beaux spécimens (originaux et modèles) de stèles grecques funéraires et de bas-reliefs votifs sont aussi dans cette salle. Au mur N., 702, stèle de Pella, avec un groujje de famille; 2155, West mid. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 291 porteurs de flambeau en l'honneur de Diane (Artémis Beudis), bas-relief votif; 628, stèle de Xanthippe: bas-reliefs funéraires attiques; 629, curieux bas-relief figurant un médecin et son patient. Des quatre pierres tombales dans le mur de l'E., les plus belles sont celle (625) où un athlète tend sa strigile à un esclave et celle (626; à dr.) où il y a un athlète seul. Au-dessous, 776, Sacrifice à Apollon, bas-relief votif; *2158, bas-relief votif en l'honneur de Pan et des Nymphes; 724, autel funéraire orné de bas-relief (festin funéraire). Aux murs de l'O. et du N., des urnes funéraires. A g. et à dr. de la porte entre cette salle et celle d'Elgin, 1839 et 1851, deux bons bustes grecs (portraits). Sans prendre la porte de l'angle N.-E., qui donne accés dans la salle du Mausolée (v. ci-dessous), on retourne dans la salle d'Elgin et passe par la porte du milieu du côté E., dans la Salle des IXéréides (Nereid Room), qui renferme les sculp- tures du prétendu monument des Néréides, à Xanthos, en Lycie (2® moitié du v® s. av. J.-C.). Au milieu, un modèle du monument. Il y a ici huit *statues de Néréides s'ébattant légères sur les flots. Aux murs, des fragments de quatre frises. La large frise qui devait se trouver sur le soubassement représente un combat de guerriers grecs et asiatiques; sur les autres figurent des guerriers, des chas- seurs, des festins et des sacrifices. De chaque côté de la porte N. se trouve un lion et, au-dessus de la porte, le fronton oriental du monument, dont les figures vont en diminuant vers les angles. Salle du Mausolée, où l'on descend par l'escalier à g. de la précédente. Elle contient les restes du '^^monument de Mausole, à Halicarnasse, découverts en 1857 par sir C. Newton. Ce tombeau célèbre, une des «sept merveilles du monde», fut érigé par Arté- mise, reine de Carie, à son mari Mausole (m. 352 av. J.-C.). Les architectes en furent Satyre et Pithée. La chambre sépulcrale s'élevait sur un haut soubassement (comp. le monument des Né- réides, v. ci-dessus), entouré comme un temple de 36 colonnes ioniques, dont l'une (*980; dans l'angle S.-O. de la salle) a été reconstruite avec son entablement qui toutefois n'avait pas de bas-reliefs à la frise. A l'extrémité N.-E. de la salle, une reproduction de la corniche principale. Au-dessus s'élevait, au lieu de toiture, une pyramide à 24 degrés, couronnée d'un quadrige avec les statues du roi et de la reine, sculpté par l'architecte Pithée; quelques degrés se voient dans l'angle N.-E. (987). Le monument avait une hauteur totale de 42 m. ; il était orné de statues en grand nombre et de bas-reliefs dus, d'après Pline, à Scopas, le maître du style pathétique, à Bryaxis, à Léocharès et à Timothée (au lieu de ce dernier Vitruve nomme Praxitèle, sans doute à tort). Au milieu de la salle, des fragments du quadrige (v. ci-dessus; on remarquera la bride en bronze antique) et une roue complétée d'après ses restes. On ne sait si les statues 19* 2!)2 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. suivantes se dressaient sur ce char: *1000, l'imposante statue de Mausole, aux traits caractéristiques de la race carienne, étrangère à la Grèce, et 1001, une statue de femme, peut-être celle d'Artémise, trouvée sous les débris de la Pyramide. Les plus importants des autres fragments sont un *torse de cavalier en costume perse (1045) et huit lions décoratifs. Le monument avait trois frises. Leurs restes se trouvent pour la plupart au mur E., à savoir: de la première, *1006-1031 (série la mieux conservée), combats des Grecs et des Amazones; elle se trouvait sans doute au bord supérieur du sou- bassement, et non au-dessus des colonnes. De la seconde frise: 1032-1035, combats des Grecs et des Centaures, probablement du bord inférieur du soubassement. Enfin de la troisième: 1036, frag- ments d'une course de chars, sans doute de la chambre sépulcrale à l'intérieur de la colonnade. Au mur 0., près de l'extrémité S. de la salle, la plaque la mieux conservée (*1037), où se voit une figure pleine d'expression, attribuée par quelques-uns à Scopas. A î'ex- trémité S., à dr. et à g. de l'escalier, *950, 951, deux énormes sarco- phages lyciens avec toiture en cintre brisé et des bas-reliefs, à comparer avec ceux du monument des Néréides. Vers l'extrémité N., en face de l'escalier, un lion colossal de Cnide. Dans l'angle N.-E., 1099, vase d'albâtre avec l'inscription: «Xerxès le grand roi» en quatre langues. En outre, au milieu, derrière la statue de Mausole, ainsi qu'aux murs 0. et N.-O., des fragments de sculptures du temple de Minerve Poliade de Priène (334 av. J.-C.); un bras colossal, une main, un pied, une tête de femme (1151) et (1154) le *torse d'une statue d'aurige (peut-être une femme). Enfin au mur: 1165-1175, plaques à bas-reliefs d'une balustrade, où se voit la Gigantomachie (vers le ii® s. av. J.-O.); à g., 1051, belle tête de femme trouvée à Halicarnasse, du commenc. du iv® s. av. J.-C. L'annexe du Mausolée (Mausoleum Annex), à l'angle N.-O. de la salle précédente, contient des œuvres gréco-rom aines, sans importance pour la plupart, tels que bas-reliefs funéraires et votifs, sarcophages, autels, stèles, etc. Pour y entrer, il faut une autori- sation du conservateur (keeper) des antiquités gréco-romaines. On monte maintenant à la galeiûe à l'extrémité N. de la salle, où il y a des têtes et des sarcophages, puis on tourne à dr. pour passer dans les salles des antiquités assyriennes et égyptiennes, les plus importantes du musée après les marbres d'Elgin. La **galerie assyrienne (Assyrian Gallery) occupe cinq salles au rez-de-chaussée et une au I®''étage (p. 298). Elle comprend surtout des objets provenant des fouilles faites de 1845 à 1854, par sir A. H. Layard Ou. 1894), à Kouyoundjik, Pane. Ninive, et à Nim- roud, le Kalah de la Bible. On y voit aussi la collection rapportée de Mésopotamie par Mr. George Smith et d'autres objets de di- verses provenances. Guide illustré de 1900, 1 s. La galerie de Hinive (Niniveh Gallery) comprend des bas- West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 293 reliefs encastrés dans les murs et datant de 721 à 625 avant notre ère, du palais de Sennachérib (m. 681 av. J.-O.), à Ninive, où résida plus tard son petit-fils Sardanapale ou Assurbanipal. Les plus anciens, du temps de Sennachérib, sont en albâtre; les autres, en pierre calcaire dure et gris-clair. On commence à l'angle S.-O. N» 1, Assarhaddon, moulage d'un bas- relief sculpté dans un rocher à l'embouchure du Nahr-el-Kelb, près de Beyrouth. 2, G-alère à deux rangs de rames. *3, figure colossale. 4-8, série de fragments (le haut endommagé), avec l'Expédition de Sennachérib contre Babyloue. 15-17, Retour de la bataille avec le butin et les prison- niers. 18, 19, Guerriers. 20-29, Siège d'une ville forte (no 25) par les Assyriens (27-29, Marche triomphale des vainqueurs). *36-43, suite de grands bas-reliefs, autrefois sur les murs d'une longue galerie conduisant du palais dans la plaine; d'un côté, descendant, des chevaux menés par des esclaves ; de l'autre, remontant, des esclaves avec des plats pour un festin. Les figures, un peu plus petites que nature, sont très bien dessinées. 44, tablette commémorative. 45-50, Triomphe de Sardanapale sur les Elamites, en pierre calcaire, bien conservé. 51-52, Transport d'un taureau ailé sur un traîneau, à l'aide de rouleaux de bois et de à leviers; dr.. Construction d'une haute digue. 53-56, représentations du même genre, mieux conservées. 57-59, Sennachérib assiégeant une ville située sur une rivière, représentée d'une façon originale, et recevant les prison- niers et le butin. 60, statue à tête de lion, la main droite levée et tenant un couteau. Les vitrines au milieu de la salle contiennent quelques-unes des inscriptions cnnéiforvies et quelques-uns des cylindres les plus intéres- sants de la bibliothèque de Ninive agrandie par Sardanapale, entre autres de précieux documents historiques, géographiques, philologiques, oificiels, etc. Quelques-uns de ceux de la vitrine A donnent les versions baby- Ioniennes de la création et du déluge, la seconde ressemblant fort à celle de la Genèse. D'autres inscriptions sont des prières, des formules d'évo- cation, des prédictions, etc. La collection d'inscriptions cunéiformes du musée comprend plus de 60000 pièces, dont un tiers env. provient de Kouyoundjik. Salon central de INimroud (Nimroud Central Saloon). Ici sont les sculptures découvertes par Layard à Nimroud, sur le Tigre, à 30 kil. en aval de Ninive. Elles datent de 880 à 630 av. J.-C. et proviennent d'un palais bâti par Assarhaddon, successeur de Sennachérib; mais il y en a qui sont encore plus anciennes, parce qu'on y a employé aussi de vieux matériaux: les bas-reliefs du côté gauche sont d'un temple du dieu de la guerre. On commence à g. en venant de la galerie de Ninive. 67, grand bas- relief. Evacuation d'une ville prise; au-dessous. Triomphe de Téglath- Phalasar III, sur son char de guerre. 68, tête humaine colossale d'un taureau ailé ; presque en face, une autre tête plus petite. Aux du centre, 69, 70, deux statues du dieu Nébo. Plus piliers loin, au milieu, 98, obélisque en marbre noir, à cinq rangs de ba-sreliefs et dont les ins- criptions, en caractères cunéiformes, relatent des événements du règne de Salmanasar II (vers 850 av. J.-C.). A g., 849, une statue assise de Salmanasar II, en basalte noir. A l'entrée de la galerie de à dr. Nimroud, et à g., 77 et 76, un *lion et un *taureau ailés gigantesques, à têtes humaines. A dr., 84, d'autres bas-reliefs, l'Evacuation d'une ville prise. 88, monolithe (figure en relief) de Salmanasar (850 av. J.-C.), et 110, de Samsi-Rammanu, fils de Salmanasar II (825-812 av. J.-C.). A l'entrée de la galerie de Ninive, 96, lion colossal provenant d'une porte (880 av. J.-C.). On entre maintenant dans la galerie de Nimroud, mais passe 294 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. immédiatement à dr., par la porte de l'angle N.-O., dans le vestibule du grand salon assyrien. Le salon assyrien (Assyrian Saloon), à jour d'en haut, et qui est entouré d'une galerie, sert surtout de salle de conférences. Il a des bas-reliefs de Nimroud et de Ninive, trouvés par Rassam et Loftus, qui sont des dernières périodes de l'art assyrien et sur- passent ceux des salles supérieures pour le dessin et l'exécution. Du vestibule on passe d'abord à g. dans la galerie. Côté B.: 3.S-53, Assurbanipal (Sardanapale ; 668-626 av. J.-C.) à la chasse au lion. — Côté S., à l'extrémité: 103-117, chasses. — Côté 0.: 118, 119, Assurhanipal offrant des libations au retour de la chasse au lion ; 63, gardes; 64-69, esclaves portant des lions morts et des engins de chasse; 70-72, mulets chargés; 73, 74, esclaves portant des engins de chasse; 13, 16, guerriers ; 19, 20, guerriers et prisonniers ; 21-24, prise de la ville de Lachis; 25, 26, prisonniers et butin de Lachis ; 27-32, Sennachérib (705-681 av. J.-C.) devant Lachis; 17, 18, scènes mythologiques; 862, Téglath- Phalasar III (745-727 av. J.-C.) et des vaincus; 863, siège d'une ville par Téglath-Phalasar III. 616, inscription énumérant ses conquêtes; 81, 80, scènes mythologiques. Descendre de la galerie et rentrer h dr. dans la salle. Côté E.: inscriptions cunéiformes; figures mythologiques; 96, 98, suite et guerriers; 121, Assurbanipal et sa femme festoyant sous une treille; 122, esclaves portant un lion mort; 124, musiciens; 83-87, guerre d'Assur- banipal contre les Arabes; 88, guerre contre les Ethiopiens. — Côté S., à l'extrémité de la salle: grand bas-relief figurant la prise d'une ville de la Susiane et la présentation des prisonniers. A cette extrémité de la salle se trouve la représentation d'un tombeau égyptien, et au milieu, une vitrine, renfermant des bronzes des portes de Tell-Balaouat, avec des bas-reliefs où se voient les victoires de Salmanasar II. — Côté 0.: 89-94, guerre contre les Babyloniens; 12, 14, musiciens; 9-11, 16, guerriers; 1-8, scènes de guerre; on apporte les têtes des ennemis et le butin; des soldats préparent leur repas; 618, char royal. — Côté N.: dans le haut, une partie du pavé du palais de Sardanapale. Remonter l'escalier pour entrer dans la galerie de Nimroud. On part de l'angle S.-O. Les bas-reliefs du côté 0. sont placés comme ils l'étaient primitivement dans le palais d'Assur-Nazir-Pal (885-860 av. J.-C.), àNimroud. 3-16, scènes de la vie d'Assur-Nazir-Pal, guerre et chasses. A g. et à dr. de la porte N. : 17, 18, figures ailées avec un cerf et un bouquetin. A l'E. de la galerie, des bas-reliefs gigantesques : 19, Etrangers apportant des singes comme tribut. 20, Assur-Nazir-Pal en costume de parade, avec l'épée et le sceptre. *21-26, le roi sur son trône, entouré d'esclaves, de personnes apportant le tribut et de génies protecteurs. 28, 29, Etre ailé chassant un monstre avec la foudre. 36, Chasse au lion. 37-41, représentations d·'f·ctes religieux. Les grands bas-reliefs sont traversés par une bande d'inscriptions large de deux pieds. Le milieu de la salle est occupé par des vitrines remplies de plats en bronze, avec des orne- ments gravés et ciselés, d'un fini remarquable, d'autres objets en bronze de toute sorte. Dans les vitrines E et F, des *ivoires, sculptés par des artistes phéniciens d'après des modèles égyptiens (850-700 av. J.-C.). Entre les vitrines, en allant du N. au S.: monolithe d'Assur-Nazir-Pal; 71, 73, autel en calcaire avec inscription et caisse; 89, statue d'Assur-Nazir-Pal sur son piédestal primitif; 42, obélisque brisé d'Assur-Nazir-Pal. Le transept assyrien (Assyrian Transept), au S. de la galerie de Nimroud, contient, dans la moitié 0., la suite de cette même galerie (monuments du temps d'Assur-Nazir-Pal), et à l'E. des antiquités de Chorsabad (vers 720 av. J.-C.), trouvées par Rawlinson et Layard. West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 295 A dr. de l'entrée de la galerie de Nimroud, 62, partie supérieure d'un obélisque brisé (880 av. J.-C.). Plus loin, 847, stèle funéraire du roi Assur- Nazir-Pal, avec portrait de grandeur naturelle (bas-relief). En avant, un autel qui se trouvait à l'entrée du temple du dieu de la guerre. A dr. et à g., deux *lions gigantesques, à tête d'homme, provenant d'une entrée. Au mur, des bas-reliefs avec des inscriptions d'Assur-Nazir-Pal, provenant de Nimroud. — Dans la partie E. ou section de Chorsabad, deux énormes taureaux à têtes humaines; à côté, deux statues colossales. Dans l'espace derrière ces objets, des fragments de bas-reliefs de Chorsabad et des plaques à inscription de Kouyoundjik; à dr., en face de la fenêtre, un bas-relief en marbre noir qui a pour sujet une scène de chasse, le seul que Layard ait trouvé à Chorsabad. Les ^antiquités égyptiennes (Egyptian Antiquities) rem- plissent trois salles du rez-de-chaussée et quatre du premier étage. Elles appartiennent à une période d'env. 3000 ans, jusqu'à l'an 350 de notre ère, et sont aussi classées dans l'ordre chronologique. La galerie égyptienne svLà. (Southern Egyptian Gallery) où l'on entre d'abord, renferme les antiquités de l'époque la plus récente (1300-350 av. J.-C.). l'·e travée, monuments du temps de la domination romaine. 2» tr., époque des Ptolémées. Au milieu, la célèbre «pierre de Rosette», table de basalte noir portant trois inscriptions, trouvée par les Français en 1799 à l'embouchure du Nil, à Rosette, et qtii passa, en 1802,'aux mains des Anglais. L'une des inscriptions est on écriture hiéroglyphique ou hiératique, la deuxième eu langue vulgaire et en écriture démotique et la troisième en grec. Ce sont ces inscriptions qui ont permis à Cham- pollion de déchiiîrer les hiéroglyphes des anciens Egyptiens. —■ Le reste de la salle contient des monuments de la 30» à la 19» dynastie, jusque vers 1330 av. J.-C. A dr., 1476-1478, trois petites statues de la Haute-Egypte (Pto- lémée IX); 962, niche de granit (naos) pour mettre un faucon ou une sta- tuette; 829, sarcophage de Psammétik, fonctionnaire sous la 26» dyn. (?); à g., 898, faucon en marbre; à g., 827, sarcophage d'un scribe royal (26® dyn.); 923, grand sarcophage du roi Nectanébos I»"" (vers 378 av. J.-C., avec bas-reliefs au dedans et au dehors; à dr., 825, sarcophage d'un prêtre de Memphis ; *811, sarcophage de la femme d'Amasis, de Thèbes (26» dyn.); à g., 826, le sarcophage en granit vert d'un scribe royal, avec bas-reliefs; à dr., 775, une partie d'une statue colossale assise, usurpée par Osorkon 11 (22» dyn.); à côté, 774, la tête qui en faisait partie. — Au milieu, un papyrus portant un extrait du livre des Morts, livre écrit vers 1050 av. J.-C. — A g., 598, colonne en granit de Bubaste, à chapiteau palmé; 599, colonne en granit d'Héracléopolis; à dr. et à g., 763, 764, deux statues assises de la déesse Sekhmet, à tête de lionne. — A dr., 565, statues assises d'un homme et d'une femme, en calcaire; 1482, petite statue-portrait en basalte vert, avec masque en or et parure de tête dont on l'ornait aux jours de fête; derrière, 615, statue d'un magicien fameux; à g., 584, le roi Ramsès II tenant une patère et un vase pour les sacri- lices; à dr., 637, statuettes en calcaire peint. — Entre les colonnes à l'entrée du salon central, à dr. et à g., des statues en bois d'un roi (685) de la, 19» dyn. et de Ramsès 11 (575). Salon central égyptien (Central Egyptian Saloon). Sur- tout des antiquités du temps de Ramsès II (xiv® s. av. J.-C.), qu'on tient souvent pour le «Pharaon de l'Oppression». Au milieu, 965, scarabée gigantesque en granit; à dr., 597, main colossale de l'une dos statues placées devant le temple de Ptah, à Mem- phis; au milieu, 173, moulage d'un sphinx, avec les noms de Ramsès II, Mérenphtah l»», Ramsès 111 et Psousennès; à g., 588, 576, deux têtes colos- sales, dont la première est un moulage d'une statue de Ramsès à Mitrahiné 296 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. (Memphis); l'autre, on granit, vient du Memnonium à Thèbes. A dr., à la fenêtre, 581, statue du roi, en granit noir; 550, tête de bélier, de Karnak; 605, bassin pour les sacrifices, en granit noir. A l'entrée de la galerie du N., à dr.. 577, statue en granit de Ramsès II, de Thèbes; à g., 567, statue on bois du roi Séthos (Sety) I»''. Le buffet (Refreshment Room; pas de boissons alcooliques) est à TE. du salon central égyptien, en face de l'entrée de la salle des Néréides (p. 291). Galerie égyptienne du nord (Northern Egyptian Gallery). Particulièrement des antiquités du temps de la 18® dynastie, sous laquelle l'Egypte atteignit l'apogée de sa prospérité. A g. et à dr., 441, 442, deux statues du roi Haremhcb, en granit noir, et, *430, 431, deux lions en granit rouge (de Nubie). A g., 429, singe à tête de chien, en quartzite. À dr. et à g., 412, 413, deux statues assises du roi Ainénophis III (le Memnon des Grecs, vers 1400 av. J.-C.), en granit noir, de Thèbes. A g., 419, colonne papyriforme à chapiteau fermé. En face, 415, tête colossale d'Aménophis III. A dr. et à g., 416, 417, deux têtes colossales d'Aménophis III, trouvées près des colosses de Memnon. Au milieu, 366, moulage d'un sphinx avec le nom de Thout- mosis III (1500 av. J.-C.). Plusieurs statues de la déesse Sekhmet léon- tocéphale ou à tête de lionne. (Les Egyptiens donnaient souvent à une di- vinité la tête de l'animal qui lui était consacré.) Derrière, à g., 379, partie inférieure d'une statue en granit noir de la reine Mautémua assise dans un bateau. A dr., 363, un monument de granit rouge avec figures sur les quatre côtés: Thoutmosis III et des divinités. Vers l'extrémité de la salle, 360, tête colossale du roi Thoutmosis III, trouvée à Karnak; devant, 361, bras provenant de la même statue. Au bout de la galerie, 24, 25, portes de tombeaux. Les rayons sous les fenêtres des galeries égyptiennes contiennent des stèles, des inscriptions, des canopes (vases où l'on mettait les viscères des défunts), etc. Dans le bas, do grands bas-reliefs (les inscriptions de quelques-uns ont été rehaussées de rouge, pour en faciliter la lecture). A dr., sous la 12" fenêtre, des peintures murales intéressantes provenant de tombeaux thébains. Aux murs, de petites antiquités et des fragments, dont beaucoup sous verre. "Vestibule égyptien du nord (Northern Egyptian Vesti- hule). Il contient des antiquités du temps des douze premières dynasties, parmi lesquelles la plus remarquable, sous le rapport de la civilisation, fut la quatrième, vers l'an 2500 av. J.-C. Au fond, 35, moulage d'une statue en bois dite le «maire du village» (cheikh el-beled), au Caire. A g., stèles funéraires en forme de porte. Au-dessus de la porte, un moulage de la tête du colosse de Ramsès, du côté N., à Abou-Simbel (Nubie). Un escalier en face du vestibule du N. conduit au premier étage. Il y a, aux murs de cet escalier, des mosa'iques d'Halicarnasse, de Carthage et d'Utique. Premier étage. Suite des antiquités égyptiennes. Dans le vestibule (Ante-Room) du haut de l'escalier, des vi- trines où sont des poteries des temps primitifs et de l'époque des plus anciennes dynasties. Au milieu, deux grands cercueils en bois d'acacia trouvés près r Om HEóvpÜ< "vSecfEò^.^tiaii»' •* Third Egv-pUim (MiiTO-U¿Ltlie\oso")ni I Rooïii ri "Wagner ¿Delíes" üeog^ílsinh^Leip/.i-i -jE¿vpti{¿ll\oom ■SecfEò^.TJtiaiiJ·4TUirilEgj-pUiUjfjilEo—ui·lk Egvpti4an. PfBabyloniaT ' &Assvria.ii ! I "■ (Mummies) I Room ri Ro^v I Ko-nu r-i ■1-T H '2.^ '· Priâts Stiicle.iils'Room i = ^ -5 'â 5 '•r "H Glass M- Cerajiiic Gallera ' V ■ ur: "Wagaer àBeben' Geofií-JásUúi^Lenj/.iv " ° •*" °.g-- =âl'MplrRK West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 297 d'El-Berché, en face de l'île de Rôda et datant de la 12® dyn. (vers 2000 av. J.-C.) ; à l'extérienr et snr leurs couvercles sont des hiéro- glyphes ciselés avec art, et à l'intérieur, de longs extraits du livre des Morts. I'"® salle égyptienne {First Egyptian Room: où l'on va eu traversant d'abord la 2® salle), contenant une *collection de momies et de cercueils ou étuis à momies ornés de peintures et de textes religieux, de 2500 av. J.-C. env. jusqu'à l'époque romaine. Dans les vitrines aux murs (1 à 52), en commençant à g. de l'entrée, une collection de cercueils et de couvercles de cercueils classée en somme dans l'ordre chronologique. — Les vitrines au milieu de la salle contiennent des momies et des cercueils. *Vitr. A, à g. de l'entrée: modèle d'une sépulture plate et ovale renfermant le cadavre momifié et accroupi d'un homme de l'époque néolithique (vers 7000 av. J.-C.), avec des vases, etc. — Vitr. B (à dr.): cercueil et fragments de momie du roi Mycérinus (4® dyn., vers 2500 av. J.-G.). — Vitr. G (à g.): squelette conservé par le bitume, avec chevet. — Vitr. D (à dr.): squelette et cercueil de Kheti (2000 av. J.-G.). —- Vitr. I (à g.): cereueil intérieur peint avec art (vers 1200 av. J.-G.). —Vitr. J (à dr.): cercueil du même genre (1000 av. J.-G.). —Vitr. K (à g.): cercueil intérieur usurpé par Thent-Hent-f (vers 700 av. J.-G.). — Vitr. M (à g.): momie de femme (1000 av. J.-G.). — Vitr. N (à dr.): cercueil intérieur doré de la prêtresse Hrnt-Mehet, avec couvre-momie en bois doré ajouré sur toile pourpre. — Vitr.,P (à dr.): momie de Katebet (800 av. J.-C.), avec deux pectoraux et une figurine d'oushebti (répondant, V. p. 298) dans sa position primitive. — Vitr. Q, (à g.) et R (à dr.) : momies couvertes d'un réseau de perles de faïence bleues. — Aux murs, des moulages et des peintures. 2« salle égyptienne (Second Egyptian Room). — Les vitrines 53-68, à g. au mur, et les vitrines isolées renferment la suite de la collection des momies et des cercueils. Vitrines 66-67: momies d'enfants. ■— Vitrines isolées à g. : vitr. T, sarcophage de Hérou-a (550 av. J.-G.). — Vitr. V : cercueil et momie de Tchet-hra (550 av. J.-G.), avec des pectoraux intéressants et des plaques. — Vitr. Z: cercueil et momie de Hérou- em-heb (300 av. J.-G.), avec un beau cartonnage. — Vitr. BB: 29 782, momie d'un prêtre, à ornements dorés finement exécutés. — Vitr. DD : 6704, momie de femme, à belles bandelettes, avec oreiller (100 apr. J.-G.); 6707, momie de Gléopêtre Gandace, de Thèbes. — Vitr. FF: cercueil de Cléo- pâtre Gandace. — De l'autre côté (en revenant). Vitr. AA: momie d'un musicien, avec des timbales trouvées sur lui. Au-dessous, mains de momies, l'une avec un anneau d'or. — Vitr. Y: momie de femme, avec portrait (150 apr. J.-G.). •— Vitr. U: momie d'un autre Tchet-hra (550 av. J.-G.). — Vitr. S: cercueils et momie à belles bandelettes de Sechep- sebhet (650 av. J.-G.). — Vitr. au mur. Vitr. 69-72: curieux drap mortuaire copte, avec des symboles chrétiens (vers 400 apr. J.-G.); portraits de deux jeunes Grecques, de Memphis (1" s. ; les plus anciens portr. sur bois connus). — Vitr. 73-76: canopes (v. p. 296). — Vitr. 77-85: oushebtis ou répondants, figures en calcaire, en marbre, en stéatite, en bois, etc., inhumées avec les momies pour servir les morts dans les enfers. — Vitr. 86-88: pectoraux, masques et autres objets trouvés dans des cercueils. — Vitr. 89-92: figures de Ptah-Sokaris-Osiris, déposées auprès des morts, et dont chacune renferme un papyrus religieux et une partie du corps. 3® salle ég3rptienne (Third Egyptian Room). — Vitrines (aux murs) 93-96, momies d'animaux. — Vitr. 97-98, chevets en bois ou en terre. — Vitr. 99-110. Dans la rangée supérieure, des stèles funéraires avec des inscriptions et des modèles de barques pour le transport des morts au delà du Nil. Dans la rangée centrale, des figurines (portraits) de rois et de hauts fonctionnaires. Dans la rangée inférieure, des canopes 298 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. (v. p. 296), des instruments d'agriculture et d'autres ustensiles; des modèles en terre cuite de demeures égyptiennes (de 3600 av. à 100 apr. J.-C.). La vitr. 110 renferme en outre des cônes funéraires avec les noms des défunts. — Vitr. 111-118, oushebtis (v. p. 297), coffrets funéraires en forme de temples. — Vitr. 119-132, riche collection de figurines de divinités et d'animaux sacrés, en diverses matières. — Vitr. 133- 136, momies d'oiseaux et de reptiles. — Vitr. A, souliers et sandales en bois, en cuir et en papyrus (de 1700 av. à 400 apr. J.-C.). — Vitr. G, matériaux pour écrire et ustensiles de scribes; tablettes en cire; tessons à inscriptions, dits ostraca; dans le haut, tablettes en calcaire à inscrip- tions. —Vitr. E, ustensiles servant à filer; étoffes de lin; armes en bois. — Vitr. H, perruque, (do Thèbes; vers 1500 av. J.-C.); boîte à perruque, enroscan; articles de toilette; beaux ouvrages en métal; statuette en bronze de Nectaiiébo II ; figure en argent d'Amon-Rè ; statuette en or de Chonsou, dieu de la Lune. Dans le bas, aliments et fruits secs, trouvés dans des tombeaux; encore au-dessous, des récipients en pierre.—Vitr. J, draps mortuaires à ornements coptes et de l'époque arabe (.300-900 apr. J.-C.). — Vitr. L, antiquités et modèles de la période archaïque. — De l'autre côté (en revenant). Vitr. M, instruments en silex de l'âge de pierre. — Vitr. K, ustensiles en bois, en pierre et en métal. — Vitr. I et D, fresques de tombeaux, de Thèbes (1600-1460 av. J.-C.). — Cadres Gr et F, fac-similés du livre des Morts. — Vitr. B, armes en bronze. 4" salle égyptienne (FourtJi Egyptian Boom). — Vitrines 137-143, à g., vases en albâtre. — Vitr. 144-149, poteries peintes et à glaçurc (1700-400 av. J.-C.). —Vitr. 150-157, figurines, etc., en porcelaine d'Egypte. — Vitr. 158-170, vases en terre (600-300 av. J.-C.): 22 356 (vitr. 159), col de vase à vin avec le sceau d'Amasis (572 av. J.-C.). — Vitr. 171-174, vases en terre peints, de la période grecque. — Vitr. 175, briques, à cartouches royaux. — Vitr. 176-181, figurines de divinités, d'hommes et d'animaux en bronze et en terre cuite; lampes en terre cuite et en faïence, etc., de l'époque gréco-romaine ; pierres gravées (grès) de temples du temps des Ptolémées. — Vitr. 182-187: miroirs et boîtes à miroir; corbeilles, boîtes, vases et étuis à fard pour les yeux, etc. — Vitr. 188-190, sièges. — Vitr. 191-193, figurines de rois, de prêtres, de femmes, etc. — Vitr. 194-204, vases en marbre multicolore, en pierre et en al- bâtre. — Vitr. A: instruments de musique, cuillers, ivoires, verres. — Vitr. B: perles en porcelaine et en verre. A côté, sous verre, tête en quartzite d'une statue de Ramsès II (vers 1330 av. J.-C.), de Thèbes. — Vitr. C: bronzes, jouets, figures d'échecs, dés, etc.; dans le bas, des modèles de grenier et de maison. — Vitr. D, EetG: scarabées et cylin- dres employés comme amulettes, en stèatite, en pierre, en cornaline, en faïence, etc. ; ceux de la vitr. D avec les cartouches de rois et de reines (4400-250 av. J.-C.). — Vitr. F: amulettes, colliers. Vitr. H: *trône à bas-reliefs dorés, de Thèbes (époque gréco-rom.) ; figures d'échecs en ivoire et en bois, damier, perles en faïence bleue. — Vitr. I: scarabées en basalte. — Vitr. J : anneaux, bracelets, amulettes, etc., en or, en argent, en cor- naline et autres matières (1700-100 av. J.-C.). — Vitr. K, objets divers en porcelaine. —■ Vitr. L, meubles. — Vitr. M, antiquités de la basse époque: terres cuites de la période gréco-romaine; ivoires; poids en plomb, etc.; croix coptes, clochettes, etc.; modèles, temples en bronze, objets en ar- gent et en bronze; tessons à inscriptions coptes. — Vitr. N.: gemmes gnòstiques, où sont gravées des sentences magiques, des divinités, des démons, des animaux, etc. ■— Au N. de cette salle s'ouvre l'entrée des nouvelles King Edward's Galleries (p. 278). Salle babylonieime et assyrienne (Baòylonian and Assyrian Room), à TO. de la IV® salle égyptienne. Cette salle fait partie de la galerie assyrienne qui est au rez-de-chaussée (p. 292). A g.; 90850, borne (1150 av. J.-C.); 92988, statue en basalte noir décapitée du roi Goudéa de Babylone (vers 2500 av. J.-C.). En face (à West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 299 dr.), moulage de la stèle de Hammourabi (original au Louvre) portant gravé lo code chaldéen (env. 2000 av. J .-C.); le bas-relief du sommet re- présente Chamach, dieu solaire, remettant au roi un stylet pour écrire le texte des lois. Derrière, 91025, reproduction d'une statue du roi Groudéa, avec une inscription cunéiforme archaïque. — Les vitrines (1- 22) au mur de g. renferment des briques à inscriptions, des bornes, des pierres, limitrophes, des supports de gonds de portes et des statues de Babylonie, d'Assyrie, de l'Élam, de Van et de Perse (4500-500 av. J.-C.). Les vitrines (23-44) au mur de dr. contiennent des bronzes, des vases en verre, des figurines en albâtre, des sarcophages en terre cuite et des usten- siles de Babylonie, d'Assyrie et de Van (de 2500 av. à 100 apr. J.-C.). Vitr. 43, moulage de la célèbre stèle de Mésa, roi de Moab (vers 900 av. J.-C.), avec une inscription relatant ses guerres contre les Israélites, offrant le plus anc. spécimen connu d'écriture alphabétique (original au Louvre). — Vitrines à g.: A, E, tablettes en terre cuite à inscriptions babylon., avec enveloppe de même matière (2300-2000 av. J.-C.) ; C, pierres à inscriptions, tablettes et cônes babylon. (4500-2400 av. J.-C.); G-, cylindres en terre à inscriptions (625-100 av. J.-C.); I, tablettes à inscriptions babylon. (hymnes, calendriers, etc.).—Vitrines à dr.: B, tablettes de comptabilité des rois d'Our (vers 2400 av. J.-C.), lettres de Hammourabi et d'autres rois, en langue babylonienne (2200-2000 av. J.-C.); D, cylindres et sceaux assyriens (2500-350 av. J.-C.); F, tablettes de Tell-el-Amarna (lettres et dépêches de rois de Mésopotamie; vers 1450 av. J.-C.); H, cylindres as- syriens (705-625 av. J.-C.); objets en or et en ivoire, colliers, etc., des Sériodes assyrienne, perse et parthe ; J, sceaux, anneaux et gemmes avec es bustes, des symboles mystiques, des noms ei des inscriptions en pehlvi (époque des Sassanides; 226-632 apr. J .-C.). La salle suivante comprend la partie américaine de la collection ethnographique (p 307). Un escalier descend de là à la bibliothèque George III, au rez-de-chaussée (p. 282). On traverse ensuite le vestibule en haut de l'escalier pour entrer, à dr., dans la galerie du NORD (North Gallery), série de salles parallèles aux précédentes. Les trois premières de ce côté (V, IV et III) contiennent des col- lections religieuses (Religions of the East and Early Chris- tianity) relatives aux religions orientales et aux premiers temps du christianisme. V« SALLE. Premiers temps du christianisme. Vitrines 1-13, égtise latine: lampes en bronze, cuillers en argent, calices et patènes ; dans les 6«, T'í et 8» vitr., un *trésor en argent, trouvé en 1793 à Rome, en parti- culier un grand coffre de mariage; lampes en terre. — Vitr. 14 et 15, église grecque: icones émaillées; couronne de pénitence en fer. — Vitr. 16-20, église abyssine: dessus d'autel en soie; croix dorées et en cuivre jaune; patènes en argent, calices, encensoirs. — Vitr. 21 à 26, église copte: '•'pan- neau de porte en cèdre; boiseries; pierre tumulaire de la Haute-Egypte; tablettes de pierre à inscriptions en grec et en copte. Dans le bas des vitr. 24-26, des objets gnòstiques de date incertaine. — Les vitrines plates contiennent les objets plus petits, parmi lesquels il y en a de grande valeur. IV" SALLE. Religions orientales. Vitrines 1-24, brahmanisme ou mythologie hindoue. — 23, 24, Népal. — 25-29, .Java, Qeylan. — 30, Bali (archipel asiatique). — 31. Siani. — Dans le bas des vitrines 30 à 46, le djdinisme. — 32-34, judaïsme. — 35-37, islamisme. — 38-40, shintôisme. Dans la vitrine au milieu de la salle, le modèle d'une arche de Shintô (servant au transport d'objets sacrés d'un temple à l 'autre). ■ — 41-43, taoïsme. — 44-46, confucianisme. — 47,48, chamanis^ne. — Dans une vitrine à l'extrémité E. de la salle, un modèle du char sacré de Vich- non (?), du Karnatic. Dans une autre vitrine à l'extrémité 0., une copie 300 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. de l 'Adé-G-rant'h ou livre sacré des Sikhs, avec le costume du prêtre chargé de le lire. III® SALLE. BoliddMsme. Vitrines 1-18, Japon. — 19-22, Thibet. — 23-27, Chine. — 28-43, Birmanie et Siam. — 44-58, hides, Thibet et Ceylan. — 59-76, Inde ancienne. Sculptures, dont une partie trahissent l'influence grecque. — A l'extrémité E. de la salle, sous verre, instruments utilisées au Japon pour chasser les 108 démons qui poussent l'homme au péché. A côté, une garniture d'autel en bronze, de Chine. Au milieu de la salle, une cloche chinoise et des vitrines plates où sont des hindoues. A antiquités l'extrémité 0. de la salle, deux vitrines avec des hindoues et de sculptures petits reliquaires provenant de collines (topes) bouddhistes. On entre ensuite à dr. dans la 4® salle égyptienne, qu'on traverse ainsi que la 3® et la 2®, afin de revenir au vestibule de l'escalier (p. 296) descendant aux galeries égyptiennes, mais qu'on traverse pour gagner la *eoIIeetion des vases et d'autres menus objets d'art de la Grèce. salle des vases (First Vase Room). Les vases peints, dans les vitrines, forment une série très instructive pour l'étude de l'ornementation. — A g., vitr. 1-4, vases préhistoriques des îles grecques, à ornemen- tation géométrique primitive. Vitr. 6-9 vases de Chypre et d'ailleurs, du commenc. de l'âge au bronze; vitr. 10-13, poterie de Chypre, de la fin de l'âge du bronze. Vitr. 14-19, poterie de Chypre, période de Vitr. Mycènes. 20-29, poterie de Rhodes. Vitr. 30-32, poteries de divers endroits de la Grèce, période de Mycènes. — A dr. de l'entrée: vitr. 33-36, vases d'Athènes, à ornementation géométrique, d'époque primitive, entre autres quelques exemplaires du style du Dipylon. Vitr. 37-45, vases à omemen- tation géométrique, d'Athènes, de Béotie et de Rhodes. Vitr. 46-49, vases de Chypre à ornem, géométrique, période postérieure. — Vitr. 50-53, poterie rouge de Chypre â rosettes et figures en relief. Vitr. 54-58, vases archaïsants, surtout du S. de l'Italie. Vitr. 59-61, sarcophages en terre cuite de Camire (île de Rhodes) et de Clazomènes. Vitr. 62-64, faïence de Rhodes et de Chypre. — *Vitrine A: poterie et vases en pierre (aussi des moulages) de Crète, permettant l'étude de l'art Minoen primitif, et moyen postérieur (3000-1000 av. J.-C.). Vitrine D, vis-à-vis de la précédente: poterie primitive de Phalère (près d'Athènes) et vases de diverses de Béotie. périodes Vitr. plate B: parures et armes archaïques de Jalyse (île de Rhodes). Dans le haut, de petites vitrines de reproductions galvanoplas- tiques d'ouvrages en or, de Mycènes, et des célèbres coupes d'or de Vaphio; en outre, vases de faïence de tombeaux crétois. Vitr. C: cré- toises, de la antiquités période mycénienne postérieure, trouvées en même les des temps que vases vitr. 6-11. Vitr. B et C: antiquités de tombeaux de Curium et d'Eukomi, près de Salamine (Chypre). Vitr. E: ouvrages rhodiens et gréco-égyptiens en porcelaine et en verre; ouvrages archaïques en ivoire et ossements avec dessins au trait. En haut, petites vitr. de de Rhodes et de porcelaines, Crète (vii«-vr» s. av. J.-C.). Dans deux grandes vitrines, un important sarcophage de Clazomènes, orné à l'intérieur et à l'extérieur de peintures représentant la mort de Dolon, etc. (vers 550 av. J.-C.). n® salle des vases (Second Vase Room; vi® s. av. J .-C.). Les vases de cette salle sont des plus anciens, généralement d'origine grecque et la plu- part à figures noires sur fond rouge. — Vitr. 10, 11,-22 et 23: vases à noires figures et rouges sur fond blanc. Vitr. 48, 49 et vitr. C: vases par les plate artistes. signés Vitr. I: amphores panathénaïques. Les plus beaux cimens sont spé- au milieu de la salle. m® salle des vases (Third Vase Room; v® s. av. J.-C.): vases à figures rouges de la meilleure époque. Les vitr. 1—10 font voir les origines de ce genre de poterie; les vitr. 17-24 et, en face, 47-54, ont de superbes exemplaires. Vitr. 25, 26: vases attiques peints et dorés, sur- West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 301 tout de Rhodes (2® moitié du v® s.). Vitr. 41, 42: vases à foud blanc. \ Un certain nombre de vases de choix sont exposés dans des vitrines sur ,i socles. Vitr. plates A, B, D et E: vases à boire, signés. Vitr. F et K: ^ lécythes (vases à parfums) ; dans la première, de fort beaux d'Athènes, , de couleur blanche ; ceux de la seconde, surtout de Sicile. i IV® salle des vases {Fourth Vase Room; iv®-iii® s. av. J.-C.): ou- vrages de la décadence. Vitr. 1-13, vases de la fin de la meilleure période. Vitr. 30, 31, 42, 43, rbytons ou vases à boire terminés en têtes d'animaux. j Vitr. 32-36, vases gréco-italiens à vernis noir et décor jreint en relief i (m® s. av. J.-C.). Vitr. 50-59, vases d'un style surchargé, la plupart • d'Apulie. Au milieu, plusieurs grands cratères et dix amphores pan- athénaïques. Vitr. G, petits vases, flacons à ' huile, etc., en forme de corps humains ou d'animaux. Vitr. G-, fragments de bas-reliefs, lampes, coupes, de Mégare, etc. Vitr. F, lampes. En haut, une petite vitrine d'ouvrages en terre émaillée et en faïence de la période romaine. ; Salle des bronzes (Bronze Room), à la suite: bronzes grecs et bronzes romains. ! Vitrines 1-9, anses de vases, pieds de caisses et autres parties ornementales de vases et de caisses; 10, 11, petits animaux et statuettes ; d'acteurs. 12-19, statuettes plus grandes, têtes et bustes: 827, Hercules et les pommes des Hespérides, de Phénicie; 835, buste de Lucius Verus. — Vitr. 20-30, riche collection de statuettes en bronze, la plupart romaines ' ou gréco-romaines, classées d'après les sujets qu'elles représentent, dieux ^ ou héros: 20, Jupiter, Sérapis, Neptune; 21, Apollon, Diane, Vulcain; 22, | Minerve, Mars; 23, 24, Vénus et l'Amour; 25, Mercure; 26, Hercule; 27, ¡ 28, Bacchus, Silène, satyres, etc. ; 29, Isis, Harpocrates, héros divers ' ; 30, le Fortune, la Victoire, les Saisons, etc. Vitr. 31-35, petits bronzes archaï- ques, grecs et italiens (vitr. 33, en haut, 209, statuette archaïque d'Apollon, peut-être une copie de celle du temple des Branchides près de Milet [v. p. 286], oeuvre de Canachus). Vitr. 36-41, petits bronzes étrusques et ; grecs: 36, 37, des iv®-v®s.; 38, 39, des v®-iv®s.; 40, 41, des iv®-iii® s. Vitr. 42-45, bronzes grecs archaïques. Vitr. 46, 47, bronzes grecs pos- térieurs à 300 av. J.-C. Vitr. 48, 49, *bronzes de Paramytliie, en Epire ' (iv® s. av. J.-C.): Dioné (?) Apollon bandant étendant ' ; son arc; la main Jupiter gauche; Neptune étendant la main droite; un aes Dioscures; i Vénus et Anchise, bas-relief. — Vitr. 50-53, statuettes étrusques, italiques et romaines. Vitr. 54-60, coupes, vases à parfums en forme do têtes ; humaines, candélabres. — Vitrine B, du côté E. de la salle, choix de bronzes plus considérables: 284, Silène avec un panier; *282, Vénus nouant ' ses sandales, de Patras; *848, un Philosophe (?), de Brindisi; *1327, Baeehus enfant; 826, Eufant jouant à la mourre, deFoggia; 2513, lampe ; statuette de cavalier, de Crumentum en Lucanie. En face sont ; exposés plusieurs objets d'un travail excellent: *847, tête d'un poète (dite à tort d'Homère ou de Sophocle), de Constantinople; *266, tête | de déesse, d'Arménie; 268, tête (portrait), deCyrène; *10, Marsyas, modi- ñcation hellénistique de la célèbre statue de Myron (copie au musée de i Latran, à Rome); 11, Apollon, statue de grandeur naturelle; *267, tête i ailée, peut-être d'Hypnos, le dieu du sommeil, de Pérouse.—Les vitrines ' rondes en forme de tour, à l'entrée et à la sortie, renferment des ustensiles ' assez considérables, bien travaillés: amphores, seaux (situlse), cistes. De- i vaut, à g. de l'entrée, une petite vitrine sur socle, contenant un choix j de bronzes grecs, pour la plupart archaïques (vi® s. av. J.-C.) : *192, statuette de femme j avec des yeux en diamant et un costume incrusté d'argent ; 188, Aphrodite Perséphone, avec inscription sur le vêtement; 190, Athéna. : La vitrine même renferme surtout des symboles et ornements en bas- ] relief, pour vases, meubles, etc.; au-dessus, des vases grecs. Vitr. C et | E, miroirs et manches de miroirs étrusques. Vitr. D, anses de vases. ; Vitr. 8, sur socle, à g. de la sortie: *665, strigile dont la poignée re- ! présente Vénus; pied de candélabre ; négrillon (gréco-romain). Vitr. 6, sur socle (à dr.): choix de bronzes grecs (miroirs et supports de miroirs). 302 32. MUSÉE BRITANNiaUE. West End. La salle suivante (Room of Greek and Roman Life) ren- ferme, dans sa partie centrale, une excellente collection d'objets usuels qui renseignent sur la vie journalière des Grecs et des Romains. La première travée de la salle est, sous le nom d'Italie Room, consacrée, aux antiquités italiques primitives et surtout étrusques : bronzes et terres cuites provenant de tombeaux, urnes funéraires, etc. Vitrine B: objets provenant du tombeau de Polledrara, près de Vulci, entre autres, deux statuettes de femmes archaïques, vases et ustensiles en bronze peu épais, œufs d'autruche à ornements gravés, cuiller en ivoire, scarabées égyptiens, etc. Dans la partie principale de la salle, où l'on entre ensuite, les objets ne sont pas classés chronologiquement mais selon leur destination. Ça et là, des bas-reliefs en terre cuite, des figures et des peintures de vase sont placés près des objets pour en expliquer l'usage. On commence par les vitrines de g. Vitr. 25-30, meubles. La vitr. 27 renferme un lit de repos faussement restauré en chaise. Vitr. 81, 32, lampes. Vitr. 33-36, ustensiles de cuisine, entre autres (vitr. 33) plats à poisson, de Campanie. Vitr. 37, strigiles et autres instruments employés au bain. Vitr. 38, 39, tuyaux, robinets, fontaines, etc. Vitr. 41-44, poids et balances; 45, 46, outils; 47, 48, matériaux de construction; 50, 51, chevaux et voitures; 52, agriculture; 53, 54, navigation (830, proue de bronze); 55, 56, musique et danse; 57, 58, fleurs et couronnes; 58-64, sépultures. — On passe de l'autre côté de la salle. Vitr. 94, 95, mariage; 96-100, politique et reli- gion, inscriptions et objets du culte; 101, dédicaces; 102-106, croyances et superstitions (ex-voto, maléfices, sistres); 107-111, athlétisme et com- bats de gladiateurs ; 112-119, armements. Les armes sont exposées chronologiquement dans la vitrine E, à côté. On remarquera l'épée de bronze d'Enkomi (île de Chypre), de l'époque primitive, et l'épée romaine à fourreau de bronze. Près de là, vitrine K, politique, esclavage, finances; en outre, une collection d'objets se rapportant au théâtre, collection qui se continue dans la vitrine plus haute, à côté. Sur la vitr. K, un casque étrusque pris à la bataille de Cumes (474 av. J .-G.) et que Hiéron tyran de Syracuse, consacra à Jupiter Olympien. — Les vitrines plates de l'autre côté de la salle renfer- ment des objets relatifs à la toilette (E), aux arts domestiques (G; in- strumonts pour filer et tisser, aiguilles et épingles, hameçons, anneaux de clefs) et à l'art médical (H), des instruments pour lire, écrire et peindre, enfin des jeux (J). La travée S. de la salle forme une annexe de la salle des terres cuites (p. 303). On y voit des tablettes romaines en terre cuite, de petites fres- ques pompéiennes, etc. Vitrine L, objets en ambre, en ivoire (billets de théâtre ou tessères) et en jais; vitrine M, exposition temporaire d'objets trouvés sur l'euplacement du temple de Diane, à Ephèse. Dans l'angle S.-E., à côté de la porte de la salle de l'orfèvrerie, une momie du Fayoum, avec portrait peint. Les vitrines 65-68, à l'entrée de la salle des terres cuites, sont affectées aux nouvelles acquisitions. Salle des monnaies et médailles {Coin and Medal Room; sonner), à l'O. de la salle précédente. Dans des vitrines isolées, à l'entrée, une riche collection de monnaies grecques, depuis l'an 700 av. J.-C. jusqu'au temps de l'empire romain, dans l'ordre chronologique et par pays. Une autre vitr. renferme des monnaies bibliques et d'autres pièces antiques. Dans la salle même: monnaies britanniques du vii® au xx^ s.; monnaies romaines de l'époque la plus ancienne jusqu'à 1453 apr. J.-G.; médailles relatives à l'histoire d'Angleterre; médailles de guerre; médailles ital.; id. relatives à l'his- toire de France; médailles allem. et hollandaises; monnaies et médailles à effigies. West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 303 *Salle de l'orfèvrerie et des gemmes, au S. du Room of Greek and Roman Life, ouverte t. les j. en été (avril-août) jusqu'à 6 h., fermée plus tôt trois fois par sem. le reste de l'année. La col- lection, pai'faitement classée, est probablement la première de son genre en Europe. Dans le passage menant à la salle, des spécimens de la magnifique collection léguée par sir Wollaston Frmiks en 1897. A g., des bagues de toutes les périodes; à dr., parure en or de l'Oxus (vers 300 av. J.-C.), bijoux antiques (iv® et m® s. av. J.-C.), bijoux romains, grecs, du moyen âge et des temps modernes (d'Europe et d'Orient). En outre, six peintures murales du tombeau des Nasons, près de Rome. Au milieu de la salle des gemmes , une grande vitrine (X) avec un beau choix d'intailles (à l'E.) et de camées (à l'O.). — Vitrine du côté N., orfèvrerie archaïques des îles ioniennes. Sur cette vitr. (sous verre), le fameux **vase de Portland. Exposé autrefois en public, ce vase fut brisé en 1845 par un fou, mais réparé avec beaucoup d'art. Ce vase, haut d'env. 30 centim., en verre bleu foncé, avec de magnifiques bas-reliefs eu verre blanc, a été trouvé à la fiu du xvi® s. dans un tombeau près de Rome; devenu plus tard la propriété du prince Barberini (de là aussi son nom de «vase Barberini»), il appartient maintenant au duc de Portland. Les bas-reliefs représentent probablement la rencontre de Pélée et de Thétis et le consentement de cette dernière à leur mariage. Le fond (dé- taché) est orné d'un buste de Paris. Sur la même vitrine, un vase romain en or trouvé devant Samos. — Vitrine du côté S.: camées de la Rcnai-ssancc et d'époque postérieure. Il y a aussi des souvenirs: médaille de Juxon; tabatière et montre de Gibbon; tabatière de Napoléon I®®, etc. Puis des joyaux anglo-saxons, allemands anciens et modernes (du côté S.). Au-dessus, une *coupe en or à couvercle, où se voient des scènes de la vie de Ste Agnès, et qu'ont possédée les rois de Pranee et d'Angleterre. Elle date probablement du milieu du xiv® s., et a été achetée 8000 1. en 1892. — Vitrine du côté 0.: gemmes grecques archaïques et scarabées étrusques, du côté extérieur; gemmes po.stérieures grecques et romaines, du côté intérieur. Aux trois fenêtres, des cadres avec des reproductions de gemmes, en verre, et trois vitrines plates avec des *objets d'orfèvrerie très précieux, trouvés dans un lieu de sépulture à Chypre, et en partie dans le style de Mycènes. Les trois vitrines hautes, entre les fenêtres, contiennent des coupes de diverses matières et de petites statuettes en argent. — Les vitrines au N. et une partie de celles de l'E. contiennent des bijoux étrusques, grecs (de la meilleure époque et d'époque postérieure) et romains; au-dessus sont des fresques de Rome, de Pompéi et d'Herculanum. — Dans les autres vitrines à l'E., d'anciens bijoux en or, anglais et irlandais. Au-dessus, do Par- genterie romaine. — Dans les vitrines du côté S., de l'orfèvrerie des Indes et de l'Amérique centrale, une importante collection d'anneaux. Au-dessus, de l'argenterie d'Angleterre, de Bolivie et de Russie, ainsi que de l'or- fèvrerie du pays des Acbantis. Salle des terres cuites antiques (Terracotta Antiquities), exposées chronologiquement dans les vitrines numérotées en com- mençant à l'autre bout (E.) dé la salle. Du côté S. (à dr.) sont les terres cuites grecques et gréco-phéniciennes; du côté N. (à g.), les gréco-romaines. Les plus belles figurines de Tanagra, d'Erétrie et d'Asic-Mineure (iv® s. av. J.-C.) sont dans les vitrines 9-16, à droite. Les vitrines à l'O. de la salle renferment de grandes figures féminines (romaines) et des aski ou vases en forme d'outrés à vin. Vitr. D (plus loin), sarcophage à figure féminine demi-couchée et objets qui y furent trouvés. Vitrine plate C, figurines grotesques à masques, formes en 304 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West Ëiid. terre cuite, bas-reliefs votifs. Dans la dernière vitr., un sarcophage de Caere, avec figures d'homme et de femme, de grandeur naturelle (vi® s. av. J.-O.). Salon central (Prehistoric Saloon), en haut du grand escalier. Il contient les antiquités anglo-romaines au centre, les antiquités préhistoriques surtout dans la partie N. à g., avec une galerie, et une collection antiquités gallo-romaines dans la partie S. — Près du haut de l'escalier, une intéressante pendule (1589), du même au- teur que la célèbre pendule de Strasbourg. Antiquités préhistoriques (Prehistoric Antiquities), classées dans l'ordre chronologique. La galerie de cette salle, où l'on monte par l'es- calier tournant à l 'O. (désigné par «Up»), est consacrée à l'âge de la pierre. Vitr. 99-126: période paléolithique, la plus ancienne de la l'âge de piierre (114 119, intéressants dessins sur os, etc.; 121, 122, objets trouvés dans la Kent's Cavern, Devonshire). Vitr. 127-152: période néo- lithique ou âge de la pierre plus récent. Près de la vitr. 152, intéressante collection d'outils en pierre tels que les emploient encore les peuplades primitives, très importante pour l'étude des objets prébistoriques en pierre. — En bas, dans la salle, surtout des antiquités de l'âge du bronze (commen- çant avec la vitr. 1). Dans les vitr. 21 à ao, la collection GreenweU d'ob- jets trouvés dans des tumulus de la Grande-Bretagne, de la période néo- lithique et de l'âge du bronze le plus ancien. Vitr. S, au centre de la salle, objets des constructions lacustres de la Suisse et de la Savoie. — Vitrines à l'extrémité E. de la salle, antiquités de l'âge de la pierre, provenant du Japon et des Indes. — Dans les vitrines plates, un choix d'antiquités de toutes les époques. La suite des antiquités préhistoriques se trouve dans la partie centrale de la salle. Du côté E., vitr. 51-60, antiquités celtiques postérieures (commenc. de l'âge du fer). Vitrines du milieu, la précieuse *coLlectio7i GreenweU d'antiquités de l'âge du bronze. — Dans la partie S. de la la salle, collection Morel (antiquités gallo-romaines trouvées en France). Antiquités anglo-romaines (Anglo-Roonan Antiquities), de 43 à 410 apr. J.-C. Au milieu, un buste colossal d'Adrien en dans bronze, trouvé la vallée de la Tamise, une statuette d'empereur et un beau casque en bronze. Vitrines (près du grand escalier): vases en verre, en étain et en bronze; figurines en bronze, dont quatre de Mars; plusieurs bonnes statuettes, trouvées dans la vallée de la Tamise; un bel Archer, un Hercule doré, une statuette de Jupiter; des ex-voto en argent; des sculptures. Une vitrine haute, près du mur E., renferme de la verrerie romaine. Les antiquités anglo-saxonnes (Anglo-Saxon Antiquities) occupent la salle où l'on entre de l'angle S.-E. du salon central. Dans les vitrines à g., les antiquités qui ont été trouvées en terre: Angle- urnes cinéraires, glaives, couteaux, dont quelques-uns avec inscrip- tions; croix runique, ornements en argent, objets en bronze, etc. Dans les vitr. 2.3-26, à dr., des antiquités germaniques de la même surtout époque, celles provenant de quelques tombeaux de Livonie. Dans les vitrines du milieu, des parures, des armes et des matrices de sceaux. Près de la sortie, sous verre, une *ca8sette en os de baleine, avec une inscription runique en dialecte de Northumbrie (N.-E. de l'Angleterre). *Salle du legs Waddesdon (Waddesdon Bequest Room), à la suite. Elle est occupée par la belle collection d'oeuvres d'art du xvi® s. (Cinquecento), rassemblée par le baron Ferdinand de Rothschild (m. 1898) dans son château de Waddesdon, près d'Ayles- bury, et qu'il a léguée au musée (valeur: 300000 1.). Cette collection West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 305 comprend de l'argenterie, des émaux, des joyaux, des buis sculptés, des bronzes, des ax-mes et des armures, des majollques et des vei-- reries. Catalogue sommaire par G. H. Read (1899), 6 d. ; catalogue ricbement illustré par le même (1902), 42 s. vitrink A (à g. do l'entrée): *1, médaillons en bronze des poignées d'une litière, avec des têtes de bacehantes (ouvrage grec; m» s. av. J .-G.); 3, 4, heurtoirs en bronze (ital.; xvi®8.); *5, bouclier enfer à bas-reliefs, damasquiné d'or, par G. G/im de Mantoue (1554); 19, reliquaire en émail champlevé (Limoges ; vers 1180-1190). — Vitk. B ; 9,10, arquebuses à crosses et à canons richement ornés (Prance; xvi^s.); 12, rapière à coquille da- masquinée (ital. ; xvi® s.) ; 24, portr. sur émail de Catherine de Lorraine, par J. Limousin (Limoges; fin du xvi" s.); autres émaux. — Vite. G: 30, 31 , plats émaillés de Martial Courtois (Limoges ; vers 1580) ; 33, plat de Jean GouHois (Limoges; vers 1560); 48, plat de Suzanne Court (Limoges; fin du xvi«s.); *261, bustes en miniature d'un homme et d'une femme, en noyer (Allemagne; vers 1530). — Vitr. D (dans l'angle opposé): émaux, surtout 39 , portr. intéressant de Diane ■ de Poitiers (Limoges ; vers 1550). — Vitr. E: 53, coupe en verre ornée d'émaux (travail arabe avec monture française; xiv® s.); 54, lampe de mosquée (arabe; xrv® s.); autres verreries; 60,63, 64, faïences d'Urbin. — Vitr . F: *87, couverture de livre en argent (Allemagne ; vers 1500) ; 97 , service de douze tasses en argent repoussé et ciselé (id. ; vers 1580) ; 104, coupe décorative à cou- verde en vermeil (id.; vers 1600); 103, 108, coupes analogues. — Vitr . G- (dans la rangée centrale, en face de la porte) : 100, 101, 102, 105, 107, 109, coupes décoratives ; 112, coupe en oeuf d'autruche (Allemagne; 1554); *118, coupe décorative à camées (France; vers 1550); 121, vase en onyx, dont le pied est une figurine de mineur (Allem. ; vers 1650). — Vitr . H: 149, pendeloques en or, avec figures de la Charité, de la Foi et de la Bravoure (Allem.; xvios.); 151, joyau à l'effigie de Gléopâtre (xvi^.s.); 156, pende- loque en forme d'hippocampe (Allem.; xvi® s.); *167, joyau dit «Lyte Jewel», avec le portr. de Jacques I®® (par Hilliard) et donné par ce roi à Thom. Lyte (Angleterre; xvii® s.); 171, joyau d'un chapeau de don Juan d'Autriche (ital.; xvies.); 177, pendeloque (Allem.; xvi® s.). — Vite. J: 66 , vase en or incrusté de perles (id. : vers 1600) ; *68 , vase romain en agate, avec monture renaissance; 77, coupe en cristal de roche, avec monture en or (Allem.; xvi®s.); 79, vase en cristal de roche, avec le cartouche d'Akbar, empereur des Indes (Allem.; xvi®s.); 81, coupe en jade (id.; xvi® s.); 195-200, anneaux en or; 201-203, couteaux et fourchettes. — Vite. K: 231, sculpture en buis à sujets religieux pendue à un anneau d'or (art probablement anglais; vers 1340); *232, autel minuscule, en buis sculpté (art flamand; 1511); 233, tabernacle minuscule en buis, d'un fini remar- quable, et ayant peut-être appartenu à Charles-Quint (id.; vers 1520); 242, portr. médaillon de Jean de Leyde (1500-1536), en buis (Allem.; xvi® s.). — Vitr. L : 131-146, coupe décorative et autres ustensiles en argent ; 217-221, coffrets en ébène, ivoire, vermeil et ambre; 234, retable en bois noir, à panneaux eu poirier (Allem.; xvi® s.). — Vitr . M (à l'extrémité de la salle): 16, armoire à marqueterie (Milan; xvios.); 61, 62, vases en majo- lique d'Urbin (xvi® s.) ; 65, Amphitrite, figurine en terre cuite (ital. ; xvi® s.) ; 259, statuette de St Georges en bois (Allem. ; xvi® s.) ; 260, statuette de Ste Catherine (flam. ; xvi® s.). Salle du moyen âge (Mediaeval Room), parallèle à la pré- cédente et où l'on entre du salon central (p. 304). Elle contient la collection d'objets du moyen âge, moins les verres et la céramique. Vitrines 1-9, armes et armures; 10-17, ouvrages en métal orientaux, vénitiens, etc.; 19, 20, statuettes et figurines d'Europe, entre autres un torse en terre cuite attribué à Michel-Ange; 21-26, astrolabes et horloges, l'une d'elles en forme de navire, faite probahlement pour l'empereur Rodolphe II (1576-1612); 27-30, objets sacrés en métal, plusieurs ornés Bœdeker. Londres. 12® édit. 20 306 32. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. d'émaux; 31, 32, émaux de Limoges et d'autre provenance; 33, 34, pein- tures murales de la chapelle St-Etienne, à Westminster (1356); 35-43, ivoires; au-dessous, vieux ouvrages anglais en albâtre; 44-49, coffrets sculptés eu. bois, en os, en ivoire, etc. Au mur, bas-relief en bois de Franconie (xvi" s.), peut-être par T. Riemenschneider. Vitr. 50-52, pla- ques tumulaires en cuivre jaune et en pierre. Vitr. A: souvenirs bis- toriques et personnels, p. ex. la «broche de Glenlyoïi» et le bol à punch de"Burns. Vitr. B: service de table; assiettes à fruits angl. (xvie s.), couteaux, cuillers, clefs; marotte (art français, xvii'^s.). Vitr. G et D: matrices de sceaux anglais et étrangers. Vitr. E: émaux français (Li- moges), anglais, italiens et allemands. Vitr. F: ouvrages en ivoire, en cristal de roche, en nacre, en jais, etc. Vitr. G: horloges, boussoles. Vitr. H: clefs de chambellan; tabatières; portr. en corne et en écaille pressées; collection d'anneaux de papes. Vitr. K: montres, médaillons et cadrans solaires. Vitr. L: jouets, curieux jeux d'échecs, avec figures du xii» s., faites de défenses de morse et provenant des îles Hébrides (Lewis); poterie de Battersea (Battersea enamels; vers 1750). Salon asiatique (Asiatic Saloon), à la suite. La numérotation des armoires y commence du côté opposé (à TE.). Armoires 1-20, terres cuites japonaises; 21-36, porcelaines japonaises; 37-41, poterie chinoise; 42-70, porcelaines chinoises; 71-75, idem, fabri- qiiées aux xvii^-xviu® s. pour l'Europe et tenues souvent mais à tort pour des articles de Lowestoft; 76, 77, porcelaines chinoises et japonaises dé Corées en Europe; 78, poterie siamoise; 79, porcelaines chinoises provenant de Bornéo ; 80, poterie de l'Annam ; 81, poterie et bronzes chinois avec inscriptions arabes; 82, 83, bi'onzcs chinois ; 84, 85, bronzes japonais; 86, sculptures en jade, en ivoire, etc.; 87, 88, émaux; 89-91, laques, ivoires, etc.; 92-100, collection du Turkestan chinois: ornements d'architecture, tètes de statues, petites têtes en terre cuite, petits bas-reliefs en stuc et beaucoup de documents écrits sur du bois ou du cuir. — Les vitrines isolées contiennent des porcelaines japonaises et chinoises et des antiquités japonaises, des gardes de sabre et des ivoires (netsukés). On entre, à dr. du salon asiatique, dans les salles de I'aile White (White Building; p. 278), et tout d'abord dans la collection des verres et de la céramique. Vestibule de la céramique anglaise (English Ceramic Ante- Room): poteries et porcelaines anglaises, achetées pour la plupart à M. Willett ou offertes par M. Eranks. A l'entrée, à g., vitrines 1-8, vieilles poteries anglaises, des xie-xvii®s.; 9-20, poterie à glaçurc des xviF-xviii® s.; 21-26, grès anglais, surtout du Staffordshire; 27-32, carreaux des xm»-xvi®s.; 33, grès de Fulham, du xviies.; 35-46, porcelaine anglaise; 47-50, carreaux de Liverpool, par Sadler. Dans la vitrine isolée, porcelaines de Chelsea et de Derby, ainsi que des bibelots (toys) de Chelsea. G-alerie des verres et de la céramique (Glass and Ceramic Gallery). Cette salle contient, entre autres, les verres de la pré- cieuse collection Slade. Vitrines 1-3, porcelaines de Wedgwood; 4, 5, grès anglais (Delft), surtout des xvii® et xviii® s., faits à Lambeth; 6, 7, faïences hollandaises et allemandes; 8, poterie italienne; 9-23, majoliques italiennes; 24-26, pote- ries espagnoles, 27-29, de Rhodes et de Damas (xvi® s.), 30-33, persanes, 34, 35, françaises ; au-dessus de la vitr. 36, un grand vase de Sèvres peint par Taxile Doat (1895); 37-45, verres antiques, surtout de l'époque romaine; 46-54, verres de Venise; 55-58, verres allemands, 59, chinois, 60, 61, orientaux, 62, français, 63, anglais; 64-66, porcelaines de Wedgwood (dont une reproduction du vase de Portland, p. 303) et autres du Staffordshire ; M'est End. 32.^MUSÉE BRITANNIQUE. 307 faïences do Bristol. Les vitrines plates contiennent des médaillons de Wedgwood, des verres antiques, allemands, hollandais et vénitiens; des verres anglais gravés; do la majolique italienne; de la la porcelaine d'Europe ; de poterie turque, persane et arabe, etc. — Au-dessus des armoires, treize bustes par Koubiliac: Milton, Newton, Sloane, Cromwell, etc. Les dessins et estampes (Prints and Drawings) occupent les autres salles de l'aile White. L'autorisation de se servir de cette collection incomparable n'est accordée qu'aux travailleurs munis d'une carte du directeur du musée (v. ci-dessous), mais les étrangers peuvent visiter les salles d'étude (Students' Rooms) après avoir donné leur nom à l'entrée (dans le salon asiatique). Voir aussi le manuel concernant cette partie du musée, par Louis Fagan (3 s. 6 d.). La galerie d'exposition (Exhibition Gallery) de cette section renferme actuellement (été 1913) une collection de vieilles pein- tures chinoises. On repasse par le salon asiatique (p. 306), pour visiter la col- lection ethnographique (Ethnographical Collection), qui oc- cupe toute la galerie de l'est . On entre d'abord dans la section asiatique, ensuite viennent l'Australie, l'Afrique et l'Amérique, chaque section comprenant une quantité d'objets qui font connaître les usages, les costumes, la manière de guerroyer, les métiers, etc., des peuples de ces pays. Dans la section américaine, au delà de l'escalier, la vitrine du milieu renferme des antiquités mexicaines. On remarquera surtout la mosaïque en turquoise, malachite, obsi- dienne et coquillages. Dans le haut de I'escalier du N.-E ., des sculptures mexicaines de Tabasco et d'autres du Honduras. Aux murs de l'escalier, des moulages de têtes de monuments de Thèbes. La *salle de lecture (Reading Room) de la bibliothèque est au N. du grand vestibule, en face de l'entrée et l'on y parvient de la salle des inscriptions (p. 279) par un corridor. Elle a été cons- truite de 1855 à 1857, moyennant une dépense de 150000 1., et res- taurèe en 1907. Elle est ouverte t. les j. de 9 h. du mat. à 7 du s., et fermée les quatre premiers jours ouvrables de mars et de sept., ainsi que le vendr. saint et le jour de Noël. On délivre les cartes pour la visite de la salle de lecture dans le vestibule, à dr. Les visiteurs ne peuvent néanmoins pas circuler dans la salle; il ne leur est permis que d'y jeter un l'entrée. — Pour coup-d'œil dep. travailler dans la salle de lecture, il faut avoir au moins 21 ans et s'adresser par écrit au directeur du musée (p. 279), en indiquant son nom, ses qualités, son domicile et son but, et en se recommandant d'une per- sonne connue. Les cartes, valables ordinairement pour six mois, sont personnelles et peuvent être retirées. Les livres ne sont à l'extérieur. jamais prêtés — Description, Id. La salle forme une vaste rotonde, couverte d'un dôme vitré de 43 m. de diamètre (env. 0 m. 50 de plus que celui de St-Pierre de Rome) et de 32 m. de hauteur, où 458 personnes peuvent commodé- 20* 308 32. MUSÉE BEITANNIQUE. West End. ment travailler. Autour du bureau du surveillant principal, qui s'élève au milieu, se trouvent placés des pupitres avec des casiers où sont, à l'usage de tous les lecteurs, le catalogue général, comp- tant env. 900 vol., des catalogues spéciaux et des registres. Sur le.s pupitres sont des bulletins pour les demandes. On inscrit le titre de l'ouvrage qu'on désire et son numéro dans le catalogue, ainsi que le numéro de la place qu'on a choisie, à l'une des tables (désignées par les lettres A à T) autour de la salle, et on dépose la feuille dans une corbeille spéciale. Un employé vons apporte ensuite le livre à votre place. — La salle même renferme dans les casiers à terre plus de 20 000 volumes d'un usage fréquent, tels que dictionnaires, encyclopédies, bis- toires, journaux, etc., que chacun peut consulter sans s'adresser aux ein- ployés: des plans coloriés, aux extrémités des tables, indiquent leur classi- flcation. III. QUARTIERS DU I^ORD OUEST ET DU ATORD. 33. Marylebone. Regent's Park. Jardin zoologiqne. Stations de Begenfs Park et de Baker Street du Bakerloo Railway (v. l'append., p. 48); de Portland Road et de Baker Street du Métro- politain (v. ¡'append., p. 46); de St. John's Wood Road et de Marl- borough Road de l'emkranchement de Harrow (p. 46) du Métropolitain. — Autobus nus 1, 2, 3, 13, 18, 27, 65, 74 (v. l'append., p. 52-57). Le quartier de Maeyleuone s'étend de chaque côté de Mary- lebone Itoad (pl. E. 20-16), rue qui relie l'extrémité N. de Great Portland Street (Portland Road Station, v. ci - dessus) à Edgware Eoad, et dont la partie E. passe un peu au S. de Regent's Park. Ce nom de Marylebone viendrait de celui de Mary on Tyburn (Mary-le-bourne). Le Tyburn, petit cour d'eau sortant de Kil- burn, traversait Oxford Str. un peu à l'E. de Marble Arcb et le parc de St. James, pour se jeter dans la Tamise. Son nom qui fut donné à Tyburn, Pane, lieu si souvent mentionné des exécutions capitales, à l'extrémité S. d'Edgware Road (p. 315), se retrouve encore dans celui de Tyburnia, quartier au N. de Hyde Park (p. 260). Dans Marylebone Road se trouvent les nouveaux locaux (Í911) de VAcadémie royale de Musique et le musée de cire de Mme Tussaud (v. p. 39). Près de là, la station de Baker Street du Métropolitain (v. l'append., p. 46). En face, le grand Marylebone Workhouse (pl. R. 20). Plus loin à PO., le grand Hôtel Great Central (p. 7), et derrière, \s.gare de Marylebone (pl. R. 16; p. 31). — Charles Dickens habita de 1839 à 1851 au n» 1 de Devonshire Terrace (au coin de Marylebone Road et de High Str.). Le Regent's Park (pl. B. 19-20), créé dans les dernières années du règne de George III, fut ainsi nommé en l'honneur du régent qui monta plus tard-sur le trône sous le nom de George IV. Précédemment il y avait là le Marylebone Park, parc à gibier du temps d'Elisabeth. Sous la République, les arbres furent abattus et le fond, transformé en pâturage, affermé, mais plus tard on reboisa et l'on créa des allées et un grand étang (barques à louer). . Le parc est un des plus grands de Londres-; il couvre une super- ficie de 190 hectares, depuis York Gate, Marylebone Road, jusqu'à Primrose Hill (p. 314). Outre des particuliers qui s'y sont construit 310 33. JA.RDIN ZOOLOGIQUE. Quartiers du N.-O. des hôtels, trois sociétés y possèdent des jardins: la société de zoo- logie, fondée en 1826, par Humphry Davy et Stamford Radies (p. 183) ; la société de botanique et la société des archers (Toxophilite Society). Le parc est entouré d'une large voie carrossable, dite Outer Circle, et sa partie E. est coupée du N. au S. par la Broad Walk, prome- nade interdite aux voitures. H y a ordinairement concert le dim. en été, l'après-midi, au Idosque (rafraîch.) non loin de l'entrée S. du jardin zoologique (pl. B. 20). Le **Jardin zoologique {Zoological Gardens; pl. B. 19), qui occupe plus de 12 hect. dans la partie N. du Regent's Park, est borné au N. par l'Albert Road, Primrose Hill, et traversé par le canal du Régent et par l'Outer Circle, parallèle au canal. Les par- ties du jardin ainsi séparées communiquent entre elles par un tunnel, au-dessous de l'Outer Circle, et par des ponts jetés sur le canal. Il y a trois entrées (v. le plan), la principale (Main Entrance) dans l'Outer Circle, celle du S. (South Entrance) dans Broad "Walk, celle du N. (North Entrance) dans Albert Road. L'entrée principale est à 20 min. de la station de RegenVs Parle du Bakerloo Railway (v. l'append., p. 48), à 25 min. de la station de Part- land Road (v. l'append. p. 46) et à 1/4 d'h. de la station de St. JoJiJi's Wood (p. 321), l'une et l'autre du Métropolitain et aussi à "L d'h. de la gare de Challe Fai-m du North London Railway et de l'Hampstead Railway (v. l'append., p. 51). — L'entrée du S. est à 1/4 d'h. de la station de Re- genVs Parle, à 20 min. de la station de Portland et à 10 min. de la station de Qamden Toron (v. l'append., p. 50) de l'Hampstead Railway. — Enfin l'entrée du N. est à 10 min. de Challe Farnn ainsi que de Camden Town et à 1/4 d'h. de St. Johifs Wood Road (Métropolitain). "Visite, V. p. 61. Le jardin compte env. 2500 animaux, dont 790 mammifères et 1575 oiseaux. Les pélicans reçoivent leur pâture à 2 h. '/g, les loutres à 3 h., les oiseaux de proie à 3 h. 1/2 (excepté le mercredi); les quadrupèdes carnivores à 4 h., 3 h. en hiver (nov.- févr.) ; les phoques et les otaries à 4 h. 721 b. '/g en hiver ; les oiseaux plongeurs (pl. 38), à midi et à 5 h. En été, la musique militaire se fait d'ordinaire entendre au jardin le sain, à 4 h. Bon catalogue illustré de 1913, 6 d. Téléphone dans le vestibule du palais des antilopes (n® 13). Légende du plan du Jardin zoologique. 1. Volière occidentale. 10 a. Paddocks méridionaux. 1 a. Oiseaux aquatiques. 11. Loups et renards. 2. Ours blancs. 12. Palais des lions. 3. Volière méridionale. 12 a. Oies. 4. Porcs. 13. Palais des antilopes. 5. Rongeurs. 14. Petits oiseaux. 6. Cages des singes. 15. Fosse aux ours. Ours et hyènes. 7. Palais des singes. 16. Chameaux. 8. Palais des anthropoïdes. 17. Grande volière. 8 a. Faisanderie occidentale. 18. Pélicans. 9. Cigognes et autruches. 19. Volière orientale. 10. Lions de mer. 20. Tea Room. w 80 4Û 60 BO Warner 4 Debes' GeoglEstabMe^zi^ 1:2840 et du Nord. 33. JARDIN ZOOLOGIQUE. 311 20a. Etang du pavillon. 42 a. Echassiers. 21. Moutons sauvages. 43. Insectes. 22. Lamas. 44. Hibous. 23. Etang du tunnel. 45. Faisanderie septentrionale. 24. Loutres. 46-48. Animaux exposés temporaire- 25. Perroquets. ment. 26. Petits mammifères. 49. Kangourous. 27 a. Renards. 50. Bâtiment d'administration et 27 b. Chacals. bibliothèque. 28. Ratons laveurs. 51. Petits mammifères. 29. Milans. 52. Bouquetins. 30. Oiseaux de proie. 53. Restaurant. 31. Faisanderie orientale. 54. Perroquets. 31a. Clinique vétérinaire. 55. Eléphants et rhinocéros. 32. Bovidés et cervidés. 56. Chamois. 33. Reptiles. 56 a. Volière des perroquets. 34. (hors, pl.) Tortues. 57. Cerfs et chevreuils. 35. Canards. 58. Castors. 35 a. Echassiers. 59. Direction. 36. Etang des Trois-Iles (Three Is- 59a. Cerfs japonais. land Pond). 60. Hippopotames. 37. Ecureuils. 61. Tapirs. 38. Oiseaux plongeurs. 62. Girafes. 39. Restaurant. 63. Onagres. 40. Aigles. 64. Zèbres. 41. Civettes. 65. Gazelles. 42. Grues. En entrant par l'Onter Circle (pl., Main Entrance), on tourne immédiatement à dr., où se trouve la grande volière occidentale (western aviary, pl. 1), longue de 52 m. et qui renferme des oiseaux, la plupart d'Australie, de la Nouvelle-Guinée, d'Afrique et d'Améri- que. Vient ensuite une bifurcation: à dr. on passerait entre le pad- dock occidental (western goose paddocks; pl. la) et l'étang dit Western Duck Pond, où sont des oiseaux aquatiques, etc. (à l'extré- mité 0., une sortie); à g., on va à l'étang des ours blancs (polar hear ; pl. 2). Cet étang fera partie des Mappin Terraces, vaste installation (en construction) en forme d'amphithéâtre où divers animaux vivront parqués sans être séparés par des grilles. Passant entre la partie E. de ces terrasses (du côté où sont sur notre plan les porcs [swine; pl. 4] et les rongeurs [rodents; pl. 5]) et la volière méridionale (southern aviary ; pl. 3) des oiseaux aquatiques (mouettes, hérons, cormorans), on parvient, à g., aux cages des singes en plein air (outdoor monkeys; pl. 6; babouins et macaques). Revenant sur ses pas, on aperçoit, à g., le *palais des singes (mon- key house; pl. 7), qui attire toujours de nombreux spectateurs. Du palais des singes, on prend au S. pour visiter la faisanderie occid. (w. pheasantry; pl. 8 a), puis le palais des anthropo'ides (apes' house; pl. 8), dont les vastes cages sont isolées du public par une paroi de verre. — A l'E., le bâtiment des grues et des autruches (stork & ostrich house; pl. 9), dont un côté est occupé par des grues et des cigognes et l'autre par des autruches, des nandous, des émus 312 83. JARDIN ZOOLOGIQUE. Quartiers du N.-O. et des casoars. A côté, au S., l'étang des lions de mer {sea-lions; pl. 10) où sont aussi des phoques et des pingouins (dont un pingouin géant). Au S.-E. s'étendent, à dr. de l'allée, les paddocks méri- dionaux {park paddocks; pl. 10 a) avec des cerfs, des zèbres, kangourous, etc., ainsi que les porcs (swine). Ensuite, à dr., les loups et les renards {wolves and foxes; pl. 11). En face, des oies {geese; pl. 12 a) d'espèces diverses et derrière, le grand *palais des lions {lion house; pl. 12), de 70 m. de long et 21 de large, dans lequel se trouve un buste de Stamford Mafftes (m. 1826), premier président de la société zoologique (p. 310). A l'E. de ce palais, les étables des bovidés et cervidés {caitle and deer house; pl. 32) avec, d'un côté les grands cervidés, wapitis, samburs des Indes, etc.; de l'autre, les bovidés, bisons, gayals ou buffles des Indes et bêtes à cornes indigènes non domestiquées. On retourne sur ses pas et passe derrière le palais des lions, pour arriver au palais des antilopes (pl. 13). Au sortir de ce bâti- ment, on se rend au N. à la nouvelle volière des petits oiseaux {small birds' house; pl. 14), peuplée d'oiseaux des tropiques parmi lesquels on remarquera les toucans, les tangaras de l'Amérique du Sud et les mainates parleurs, et de là à g., en passant devant la fosse aux ours {bear pit; pl. 15), à la façade S. de la série de cages qui renferme les ours et les hyènes (pl. 15). De la terrasse on voit dans la fosse aux ours. Quittant plus loin, à dr., l'allée de la ter- rasse (Terrace AValk), on passe devant les pélicans (pl. 18), et laisse ensuite à dr. la *grande volière {great aviary ; pl. 17; ibis, hérons de nuit, etc.), et à g. la volière orientale {eastern aviary ; pl. 19; calaos, hoccos, gypaètes), pour atteindre l'écurie des chameaux (pl. 16), au bas de la tour de l'horloge (Clock Tower). De là on passe à g. devant le fellows' tea room (pl. 20) réservé aux membres de la société zoologique et à l'étang du Pavillon {Pavilion Pond; pl. 20a), où sont des oiseaux aquatiques. A dr., le bercail des moutons sauvages {sheep yard; pl. 21), avec un takang, l'animal le plus rare du jardin, et derrière, les lamas (pl. 22). De l'autre côté du chemin qui mène à g. au tunnel (p. 313), l'étang du Tunnel (Tunnel Pond) animé de poules d'eau et de guillemots. En face, à dr., les loutres {otters; pl. 24), à g. (N.-E.) une volière appelée Crescent Aviary (Mammals' Cages, 25, sur notre plan), renfermant des perruches dites inséparables, des perroquets, etc. Tournant maintenant à dr., on se dirige vers le S. D'abord, à g., àe petits mammifères {small mammals ; pl. 26); puis, du même côté, des rotons laveurs {racoons; pl. 28), et à dr. les renards (pl. 27 a) et les chacals (pl. 27 b). En continuant tout droit, derrière le restaur, (p. 313), on passe devant les milans {kites.; pl. 29) et les oiseaux de proie {birds of prey ; pl. 30) et on atteint l'entrée S. du jardin (p. 310), qu'on laisse à g. Au delà, vis-à-vis des bovidés (cattle house, p. 312) se trouve la faisanderie m'ientale {eastern et du Nord. 33. JARDIN ZOOLOGIQUE. 313 pheasantry; pl. 31) qui renferme aussi des jpaoîis et, quelques pas plus loin, le *palais des reptiles (pl. 33), qui contient une impor- tante collection de. serpents, de lézards, d'alligators, de crocodiles, de tortues, de grenouilles et de crapauds. Immédiatement hors de derrière, notre plan, le bâtiment des tortues (tortoise house) où il a de beaux y exemplaires de tortues géantes. Derrière ces deux constructions, la clinique vétérinaire {infirmary; pl. 31a) où sont soignés les animaux malades. On rebrousse chemin et gagne, en passant entre le cattle house et le lion house, l'étang des Trois-Iles {Three Island Pond; pl. 36) peuplé A'oiseaux aquatiques (aix mandarins, flamants). Au S. de là, les canards {ducks ; pl. 35) et à côté les échassiers {waders' 35 aviary ; pl. a). Poursuivant au N. le long de la pelouse, on arrive aux écureuils {squirrels; pl. 37), puis au diving birds' house {oiseaux plongeurs ; pl. 38), avec un grand bassin, où pingouins, cormorans, etc., reçoivent leur pâture deux fois par jour (p. 310). Le restaurant {refreshment rooms; pl. 39) offre ici une occasion de se reposer. On tourne ensuite au N.-O., laisse à g. le kiosque de la (band musique stand) et un autre Idosque où se vendent des d'animaux, des photographies cartes pour promenades à dos d'éléphant, etc., et traverse le tunnel pour arriver dans la partie centrale du jardin. Là, on prend à dr. au premier tournant, passe près d'une cage en plein air {outdoor cage; pl. 48) pour mammifères, dont on de change temps en temps les animaux, et atteint les étables et le parc des kangourous {kangaroos; pl. 49). A l'E., le bâtiment d'adminis- tration et la bibliothèque {office and la library ; pl. 50). Revenu à cage en plein air on se rend à dr., par le pont du canal, dans la partie septentr. du jardin. On y voit d'abord, en face du bâtiment pont, le des civettes {civet house; pl. 41) et à côté celui des échas- siers (Mice Ho., 42 a, sur notre plan). Sur les du canal, les enclos berges des grues {cranes' paddocks; pl. 42), dont l'un renferme des outardes. On parvient plus loin, au delà de l'entrée N., à la des insectes cage (insect house; pl. 43), où se voient des papillons des tropiques, des phalènes, etc., ainsi que des ptéroptes, des l'échidné mangoustes et à trois ongles (s'adresser an des gardien). Derrière la la cage insectes, volière des hibous {owls' sanderie aviary ; pl. 44) et la fai- septentrionale {northern pheasantry ; pl. 45). Plus d'autres loin, petits abris et des volières (pl. 46) renferment divers mammi- fères et oiseaux : phascolomes (wombats), corneilles, pies et perro- quets nestors (keas). Ici se trouve encore le bâtiment des makis (lemur house) abritant aussi des agoutis, des damans et des de loups Tasmanie. Sur la rive opposée du canal se trouvent un rucher (apiary) et l'enclos des talégalles (brush turkeys' sortie enclosure). Il y a une à l'extrémité du jardin. Par un pont (en dehors du plan), on retraverse le canal dont on longe ensuite la rive par l'allée du bas, en passant au deer yard 314 33. JARDIN BOTANIQUE. Qtiartiers du N.-O. (pl. 59 a) où sont des cerfs japonais et à la *volière des perroquets {Canal Bank Aviary; pl. 56a) qui a des cacatoès, des aras, etc. On monte alors à l'allée du haut, juste en face des chamois {chamois; pl. 56). A côté (0.), le *palais des éléphants et des rhinocéros (pl. 55), puis la volière des perroquets {parrots; pl. 54) qui en con- tient env. 90 espèces. Près de là, les bouquetins {thars; pl. 52) de l'Himalaya et un nouveau palais des petits mammifères (pl. 51). On reprend ensuite la direction de l'O. et laisse à g. un petit restaurant (refreshments ; pl. 53) et à dr. les enclos des éléphants et des rhinocéros. Le 57 renferme des cerfs et c/iewemZs d'Europe; le 59 est le bâtiment de la direction. Tout droit on arrive aux ^hippopotames (pl. 60), aux tapirs (pl. 61), aux girafes (pl. 62), puis aux onagres {wild asses; pl. 63) où est un cheval sauvage de l'Asie centrale, et aux zèbres (pl. 64). On revient en voyant les ga- zelles (pl. 65), les castors (beavers; pl. 58) et les ratons laveurs (racoons) Un peu plus loin, la sortie (exit) donnant sur l'Outer Circle. Le Jardin botanique (pl. B. 20) se trouve dans la partie méridionale du Regent's Park (p. 309). Il est entouré d'un chemin circulaire dit Inner Circle. Il s'y tient, durant trois mercredis des mois de mai et de juin, de grandes expositions de fleurs, qui sont le rendez-vous du monde élégant. Les cartes d'entrée se vendent à la porte du j ardin et chez les marchands de billets de Londres. Concert, le deuxième mercredi des mois de mai à août (entrée, 2 s. 6 d.). Le jardin est aussi visible les lundi et sam. moyennant 1 s., et les mardi, jeudi et vendr. avec une carte établie par un des membres de la société botanique (les étrangers obtiennent aussi de visiter en s'adres- sant aux employés). Le musée, les collections de plantes utiles, officinales et aquatiques sont très intéressants. Au S. de l'Inner Circle s'élèvent les nouveaux bâtiments (anc. South Villa, pl. B. 20), ouverts en juillet 1913, du Bedford Col- lege, école supérieure de femmes fondée en 1849, auj. subventionnée par l'Etat et une des «écoles» de l'Université de Londres (p. 231; 330 étudiantes), avec des écoles normale et des beaux-arts. A l'E. du parc s'élève l'hôpital Ste-Catherine, construit en 1825 pour remplacer l'ancien hôpital situé sur l'emplacement des docks Ste-Catherine (p. 121). L'établissement, fondé en 1148 par la reine Mathilde, femme du roi Etienne et rebâti en 1273 par Eléonore, femme d'Edouard I®"", est sous le patronage des reines d'Angleterre; il comprend aussi une école de garçons et une de filles. Dans la chapelle, le tombeau d'un duc d'Exeter (xv® s.), des stalles (xrv® s.) et un bel orgue. A côté de la chapelle, le bureau de la direction des Queen Victoria Jubilee Nurses (infirmières). Primrose Hill (pl. B. 14; 62 m.), colline au N. du Regent's Park, au delà du canal du Régent, offre une vue étendue à l'E. et au S. sur l'immense capitale, tandis qu'au N. les collines boisées de et du Nord. 33. LORD'S CRICKET GROUND. 315 Hampstead et deHighgate (p. 320-321) forment le fond d'nn paysage charmant. Dans le bas, au S., un gymnase et un restaurant. On a planté sur le versant du même côté, en 1864, un chêne de Shake- speare, en mémoire du trois-centième anniversaire de la naissance du grand dramaturge. Au N.-O., dans Finchley Road, près de la station de Swiss Cottage (pl. B. 10) du Métropolitain (p. 357), se trouve le joli New College, grand séminaire des «congrégationalistes, qui possède une importante bibliothèque théologique. — Dans Frognal, au N.-E. de Finchley Road (station du Métropolitain, p. 357), s'élève le joli bâtiment neuf de VCniversity College School (pl. B. 9), collège de garçons (env. 400 élèves) fondé en 1830, où étudièrent lord Leigh ton et J. Chamberlain et qui occupa, jusqu'en 1907, l'aile S. d'Uni- versity College dans Gower Str. (p. 266). — Plus loin dans Finch- ley Road (hors pl. B. 5), le Hackney Congregational College, cons- truit en 1887 moyennant une dépense de 23000 1. A côté de la rue dite St. John's Wood Road (stat. du MétropoL, p. 357), à l'O. du Regent's Park, est Lord's Cricket Ground (pl. B. 12), où ont lieu les grands matches de cricket, par ex. entre les étudiants d'Eton et de Harrow, qui attirent toujours une grande foule de curieux. Entrée, les jours ordinaires, 6d.; les jours des grands matches, qui sont toujours annoncés d'avance, 1 s. ou 2 s. 6 d. Il y a plusieurs buffets et un bureau télégraphique. 34. Edgware Road. Tottenhani Court Road. Gray's Inn Road. Stations de Marble Arch, de Tottenham Court Road et de Lane du Central London Chancery Railway (v. I'append., p. Road du 48); stat. Bakerloo à'Edgicare Railway et du Métropolitain (v. Stations I'append., 48 et — de p. 46). Goodge Street, de Warren Street, de Camden Toicn, etc. du Hampstead Railway (v. I'append., p. 50). — Stations de Chalk Farm et de Kilbum du London and North-Western Railway v. — Stations (Euston ; de p. 31). King's Cross, de Caledonian Road, etc., du Railway Piccadilly (v. I'append., p. 50); stat. de King's Cross du (v. I'append., Métropolitain p. 45). Autobus et tramways . Edgware Road: autobus n»» 1, 6, 8, 16, 26, 51. — Tottenham Court Road: autobus n»» 1, 5, 14, 24, 29; tramw. Road) (Hampstead no« 1, 19, 27, 29, 31. — Gray's Inn Road: autobus n»» 18, 45; tramw. n"» 3, 7, 21, 59. Edgware Road (pi. R. 15, etc.) est la plus occidentale des trois principales artères qui relient Oxford Str. et Holborn aux quartiers du N.-O. et du N. Elle suit au N.-O., à partir de Marble Arch (p. 219), l'anc. voie romaine de St. Albans (p. 356), à travers les quartiers de Maida Vale, de Kilburn et de Cricklewood. C'est à l'endroit où commence Edgware Road qu'était autrefois le lieu des exécutions capitales. Une pierre triangulaire, à une vingtaine de mètres au N. de la grille de Hyde Park, désigne l'em- 316 34. HAEROW ROAD. Quartiers du N.-O. placement du trop fameux gibet de Tyburu (Tyburn Gallows), qui s'éleva ici durant des siècles. — Du côté 0. (g.) de la rue, près du u" 195, une auc. borne milliaire porte l'inscription: «Half a mile from Tyburn Date». Quelques pas plus loin, Praed Str. mène à g. à la station de Praed Street du Métropolitain (v. l'append., p. 46) et à la gare de Paddington (pl. R. 11-12; p. 31), terminus du Great Western Railway.—Au S. de Praed Str., le Gloucester Square où l'ingénieur Rob. Steplienson, fils de G. Stephenson (p. 317), habita quelque temps (au n® 34). Le Regent's Canal (canal du Régent; p. 123) marque la limite du quartier des affaires. Au delà. Malda Vale (pl. B. 12, 8, 7), large rue dont le nom rappelle la bataille de Maida (Calabre; 1806), et que bordent des habitations bourgeoises, continue vers le N.-O. — Dans Maida Hill West, qui forme la rive S. du canal, s'élève une belle église catholique apostolique. — Un peu plus loin dans Maida Vale, s'ouvre à dr. St. John's Wood Road. (pl. B. 12) allant au Lord's Cricket Ground (p. 315) et au Regent's Park (p. 309). Au H., St. John's Wood quartier bourgeois aux nombreuses villas. , EZilburn High. Road (pl. B. 7-2), prolongement N. de Maida Vale, traverse le quartier d'affaires de Kilbüen en passant au-dessus du London and Hortb-Western Railway (gare de Kilburn, pl. B. 7), puis au-dessous du North London Railway (gare de Brondesbury, pl. B. 2), du Great Central Railway et de l'embranchement de Harrow du Métropolitain (gare de Kilburn & Brondesbury, p. 357). Continuantau N., on atteint Ceicklewood (pl.-itinéraire 100-73), distant d'env. 1 h. de marche de Marble Arch et point terminus de plusieurs lignes d'autobus. Un tramway part de là au N.-E. pour Golder's Green (p. 319) et Rinchley. La rue principale, nommée ici de nouveau Edgware Road, va tout droit, dans le N.-O., à Edgware (p. 356), en passant au Welsh Harp Reservoir (p. 355; tramw. n, Willesden Green-Edgware, v. l'append. p. 62). Harrow Road (pl. R. 12-8), que suit le tramway h (pour Wem- bley et Sudbury, v. l'append. p. 62), traverse en serpentant le quar- tier commerçant de Paddington , peu intéressant. Sur le Padding- ton Green (pl. R. 12) s'élève, depuis 1897, la statue, par Chavalliaud (1897), de Mme Sarah Siddons (m. 1831), célèbre tragédienne dont le tombeau est près de là, à l'angle N.-O. du St. Mary's Church- yard, transformé auj. en parc. Le cimetière de Kensal G-reen (pl.-itinéraire 77), où l'on parvient en suivant Harrow Road pendant 3 kil. encore à partir du pont de Lock (pl. R. 4), est le plus intéressant des cimetières de Londres, qui sont généralement sans importance pour le touriste. Les stations de chem. de fer les plus proches sont celles de Kensal Bise (pl.-itinér. 76) du North London Railway (p. 31), à 10 min. au N., et celles de Notting Hill et de Westho^irne Park (v. l'append., p. 46) du Métropolitain, toutes deux, à 1/4 d'h. Ce cimetière, créé en 1832, couvre plus de 28 hect. de superficie et et du Nord. 34. TOTTENHAM COHET EOAD. 317 contieat env. 40000 tombes. Il est divisé en deux parties, l'une pour les anglicans et l'autre pour les dissidents. Les monuments ne sont généralement que des pierres debout, fort simples; mais dans la partie supérieure, surtout le long de l'allée principale conduisant à la chapelle, il y a de beaux monuments de marbre et de granit dont quelques-uns offrent un véritable intérêt artistique. Parmi les personnalités connues qui reposent ici, citons l'ingénieur Brunei, l'écrivain Sydney Smith, le peintre Mulready, le peintre Ch. Eastlake, l'écrivain Leigh Hunt, sir John Ross, l'explorateur polaire, le romancier W. M. Thackeray, John Leech, caricaturiste du «Punch», le sculpteur Gibson, la cantatrice Tietjens, les acteurs Ch. Kemble et Ch. Mathews, le réformateur Robert Owen (près de sa tombe, le Reformers' Memorial). — A côté du cimetière de Kensal Green se trouve le cimetière catholique. Au delà de Kensal Green, Harrow Road traverse Harlesden, passe près de Willesden Junction (p. 31), puis mène à Wembley et à Harrow (tramway). Tottenham Court Road (pl. E. 28-24 ; I) va de l'intersectioii d'Oxford Str. et de Charing Cross Eoad (p. 183) à Euston Eoad (v. ci-dessous), au N., parcouru en sous-sol par le Hampstead Eailway (v. l'append., p. 50). A dr., au coin de Great Eussell Str. qui mène au musée Britannique (p. 278), s'élève le nouveau bâti- ment de la London Central Young Men^s Christian Association qui se réunissait précédemment à Exeter Hall (p. 64). L'édifice comprend des locaux d'habitation, des salles de club et de cours, un gymnase, un établissement de bains et diverses salles de réunion. Les frais de construction ont atteint 150000 1. L'administration centrale de la société a son siège George Williams House, Russell Square, 13 (p. 267). Il existe des filiales dans toutes les parties du monde; Londres seul en possède 60. Goodge Str. (station du Hampstead Eailway, v. l'append. p. 50) et Tottenham Str. mènent toutes deux, à l'O., à Charlotte Street où se voient le théâtre de la Scala (p. 38) et, au n® 76, la maison (plaque) où le célèbre paysagiste J. Constable (1776-1837) habita de 1812 à 1837. Au delà de Tottenham Str., à g., la Whitefield Memorial Church, belle église de briques, construite en 1899 à la place d'une chapelle bâtie par G. Whitefield en 1756. Le jardin public créé sur l'emplacement de l'anc. cimetière possède encore le tombeau du sculpteur Bacon (1799). — Dans Warren Str., une station du Hampstead Eailway (v. l'append., p. 50). Tottenham Court Eoad aboutit au N. à Euston Road (pl. B. 24-28) qui mène à l'O. à Marylebone Eoad (p. 309) et, à l'E., à l'Euston Square et à King's Cross (p. 318). — L'église St-Pancrace (pl. B. 28), Euston Square, a été construite en 1819 par Inwood. C'est une imitation de l'Erechtheum d'Athènes et sa tour, haute de 51 m., une double reproduction de la tour des Vents. La gare d'Euston (pl. B. 24-28), au N. près du square, est tête de ligne du London and North-Western Eailway (p. 31) ; dans le vestibule, une statue du célèbre ingénieur George Stephenson (p. 232), œuvre de Baily. La station d'Euston du Hampstead Eailway (v. l'append., p. 50) est à l'O.,' dans Drummond Street. 318 34. GRAY'S INN ROAD. Quartiers dti N.-O. Hampstead Road (pi. B. 24; tramw. n»® 1, 19, 27, 29, 31, v. I'append. p. 58), prolongement de Tottenham Court Road, passe devant le Temperance Hospital et conduit an N. à Camden Town. An n® 263 de Hampstead Road, la maison où habita et mourut le caricaturiste Cruikshank (m. 1878; plaque); à l'extrémité N. de la même rue, la station de Mornington Crescent du Hampstead Railway (v. l'appeud., p. 50) et une froide statue de Richard Cobden (pl. B. 23). Orowndale Road conduit de là, à l'E., à Great College Str., en pas- sant au bâtiment neuf du collège des Ouvriers (Working Men's College), fondé surtout par F. D. Maurice, en 1854. Dans Great College Str., à dr., Vécole vétéHuaire (Royal Veterinary College; pl. B. 27) où se trouve un musée que l'on peut visiter t. les j. de 9 h. à 5 ou 6 h., en présentant sa carte de visite. Camden High Street s'étend au N. depuis la statue de Cobden jusqu'à la station de Camden Town du Hampstead Railway (v. l'appeud., p. 50) où se trouve un carrefour (pl. B.22): tout à fait à dr., Camden Road (tramw. n°® 27, 29, 31) menant au N.-E. au Fins- bury Park; au milieu, Kentish Town Road qui, traversant au N. Kentish Town , conduit aux Parliament Fields (1/2 h. ; tramw. n° 7) et àHighgate (p. 321; tramw. n® 19); à g.. Chalk Farm Road (tramw. n°® 1, 5) allant à Haverstock Hill et à Hampstead (p. 320). Gray's Inn Road (pl. R. 32, B. 32; tramw. n®» 3, 7, 21, 59) est une rue animée mais peu intéressante qui s'ouvre entre High Holborn et Holborn Viaduct (p. 86) et mène au N. A dr. (E.), le quartier de Clerkenwell (p. 91); à g., au commencement de la rue, Gray's Inn (p. 76). Derrière, Theobald^s Road (tramw. n®» 39, 51, 55, 65) où lord Beaconsfield naquit en 1804, dans la maison portant auj. le n® 22 (plaque). Plus loin, au N., Elm Str. conduit à dr. au bureau central des colis postaux (Parcel Post Central OiBce; pl. B. 32-36) de Mount Pleasant. Le bureau de triage, achevé en 1900, couvre plus de 2 liect. 1/2 de superficie. 12 millions env. de colis passent ici chaque semaine entre les mains de 4000 employés. Chaque jour l'établissement reçoit le chargement de 1730 voitures de l'administration et expédie pour un poids d'environ 4000 quintaux de paquets. — C'est ici également que passent toutes les communications postales de l'Angleterre et de l'étranger (v. p. S3, 48). Vient ensuite, à g. dans Gray's Inn Road, Guilford Str. par où l'on irait au Foundling Hospital (p. 267). Puis, à dr., le long bâti- ment du Royal Free Hospital (pi. B. 32) et aussitôt après, Ampton Str., où se voit, au n® 33, une maison (plaque) qu'habitèrent, en 1830, Th. Carlyle et sa femme (v. p. 262). King's Cross (pl. B. 32), à l'extrémité N. de Gray's Inn Road, forme un carrefour des plus animés. Au N., la gare de King's Cross, tête de ligne du Great Northern Railway (p. 31), et les et du Nord. 34. CALEDONIAN ROAD. 319 stations du même nom du Métropolitain (v. l'append., p. 45), du City and South London Railway et du- Piccadilly Railway (v. Pap- pend., p. 51 et 50). De King's Cross rayonnent, au S.-O., Euston Road (p. 317) qui passe devant la gare St-Pancrace, terminus du Midland Railway (p. 31); à l'E., Pentonville Road (tramw. n® 5), rue menant à l'Angel, dans Islington (v. ci-dessous), où City Road la prolonge; auN.-O., St. Paneras Road (tramw. n®» 3, 5, 7) qui avec son prolongement, Great College Str. (p. 318), conduit à Camden Town (p. 318) et à Kentish Town (p. 318). Au N., le long Caledonian Road (pl. B. 31-29 ; tramw. n®® 17, 21, 59 et 5) va à Hollovvay . A 20 min. de King's Cross se voit, à dr., la prison de Pentonville (pl. B. 30), maison de détention pour hommes, bâtie sur plan radiaire, où les détenus, au nombre d'un millier, sont soumis à un système particulier d'isolement. Au N. de là s'ouvre à g., dans Caledonian Road, Market Road qui aboutit au marché aux bestiaux dit Metropolitan Cattle Market (pl. B. 25-30; p. 25), dans Copenhagen Fields. Ce vaste marché, d'une superficie de 28 hect., possède outre les innombi-ables boxes pour les animaux, des bureaux de télégraphe et de banque, des magasins, un bureau de renseignements, etc. Le lundi, principal jour de vente, il y a là env. 2000 têtes de gros bétail et 8 à 10 mille moutons ; la vente annuelle, pour l'espèce bovine seulement, atteint le chiffre de 750000 animaux. — Un marché de bric-à-brac (pedlars' market) se tient ici le vendredi, de 10 h. à 4 h. A l'E. de Caledonian Road s'étend le quartier populeux et peu intéressant d'IsLiNGTOx, borné au S. par Pentonville Road et au N. par Highbury. Upper Street (pl. B. 35-34), qui traverse Islington du S. au N., laisse à peu de distance à dr. (E.), Canonbury Square (pl. B. 34-38) où s'élève le *Canonbury Tower, reste d'une an- cienne maison de campagne des abbés de St. Bartholomew (p. 89). La tour, construite probablement par le prieur Bolton (p. 89) vers 1520, fut restaurée plus tard, pour la dernière fois en 1907-1908. Fr. Bacon et G. Goldsmith ont habité ici. L'aile 0. a deux belles chambres à lambris de chêne, et la tour une remarquable cage d'escalier (belle vue du toit). L'achat de la plaquette descriptive (1 s.) donne t. les j. droit de visiter. —• Dans High Str., près de la station Angel (pl. B. 35), le Grand Theatre (p. 38); non loin de là, au N., dans Liverpool Str., VAgricultural Hall (p. 39). Station di Angel du City and South London 51); stat. Eailway (v. l de 'append., p. Highbury du Great Northern and City Eailway (v. l 52); stat. de 'append., p. Highbury & Islington du North London Eailway (pl. B. 33; 322 35. CIMETIÈRE DE KENSAL GREEN. 2 h. à 4 h. Il y a un bel escalier en cbêne, dont le noyau est décoré de figurines représentant des officiers de l'armée de Cromwell. Un peu plus bas, la Retraite St-Joseph, maison principale des Pères Passionistes en Angleterre, avec une belle église (1891). — Au pied de la colline, les Whittington Almshouses, bospices fondés par le célèbre lord-maire Whittington (p. 88). L'auberge dite Archway Tavern, à Highgate, au pied de High- gate Hill (p. 321), est au point terminus de nombreuses lignes d'autobus et de tramways (tramw. p pour Finchley et Barnet, y. l'append. p. 62). Son nom rappelle un passage voûté qui se trou- vait à 7 min. au N. de là et que remplace auj. un viaduc. 10 min. plus loin, la station de Highgate, près de l'entrée du Highgate Gravel Pit Wood, bois transformé en parc public en 1886. A env. 3 kil., sur une hauteur à l'E. de Muswell Hill et au N. de Hornsey, se trouve le palais Alexandra, lieu de diver- tissement dans le genre du palais de Cristal. Cet établissement, d'abord propriété privée, fut acheté et ouvert gratuitement au public en 1901 (v. p. 40); il n'ofl're, pour les étrangers, qu'un médiocre intérêt, he palais a été construit en 1875, entièrement en verre et en fer; il mesure 3 hect. de superficie et comprend un grand hall central (12 000 places; orgue gigantesque), un théâtre, une piste de patinage à roulettes, des galeries d'exposition, un jardin d'hiver, un restaurant, etc. Dans le parc (67 hect), qui offre de jolis coups d'œil, une piste vélocipédique, des écoles de natation, etc. A proxi- mité, le champ de courses dit Alexandra Park. IV. RIVE DROITE DE LA TAMISE ou SURREY SIDE. Le quartier très industriel dit Surrey Side, sur la rive dr. de la Tamise, offre relativement peu de curiosités. Southwarlc, qui s'étend en face de la Cité, du pont de Londres à Charing Cross, se nomme aussi dep. plus de 500 ans le Borough (v. p. 54). C'est le borough par excellence, par opposition avec ceux de date plus récente (Greenwich, Tower Hamlets, etc.; v. p. 54-55). Au S.-E. de Southwark se trouve le quartier de Bermondsey et au S.-E. de ce dernier, Deptford; au S.-O. de Southwark, Lamheth et plus loin à l'O., Battersea. Au S., Clapham, Brixton, Camberwell, Peclc- ham, etc. se succèdent de l'O. à l'E. jusqu'à Greemvich. 36. Eglise St-Sanveiar. Camberwell. Tdbb Railways : stations de London Bridge, de Borough et à''Ele- phant & Castle du City and South London Railway (v. 1'append., p. 51); stat. á'Elephant S Castle du Bakeiioo Railway (v. I'append., p. 49). — Autobus n»" 10, 13, 21, 34, 35, 40. — Tramways 12, 26, 70, (v. Tap- pend., p. 61). L'*église St-Sauveur {St. Saviour's Church;y>\. K. 38, III; ouverte tout le jour), cathédrale de l'évêché de Southwark dep. 1905, est l'une des plus anciennes églises de Londres. Elle est située en face de la gare du pont de Londres, à l'O. de l'extrémité S. de ce pont. L'édifice normand primitif, dont il subsiste des restes (v. p. 324), fut construit, en 1106, par Gifford, évêque de Winchester, comme église conventuelle du prieuré augustin de Ste-Marie-Overy. Peter de Rupibus, autre évêque de Winchester, y ajouta, en 1207, le chœur et la chapelle Notre-Dame et fit restaurer, dans le style gothique, la nef, endommagée par un incendie. L'édifice devint église paroissiale sous Henri VIII, en 1540. Il ne reste du temps de Peter de Kupibus que le chœur, le transept et la chapelle Notre- Dame. Le chœur et la chapelle furent restaurés en 1822, en 1832- 1834 et en 1896. La belle nef centrale a été complètement restaurée de 1890 à 1896 sous la direction de Blomfield, dans le style goth. primitif. Il y a au-dessus de la croisée une tour carrée, flanquée de tourelles. 21* 324 36. BRASSERIE DE BARCLAY. Sive droite A l 'iNTÉRiEUE, la belle porte de style normand et la niche à l'ex- trémité 0. du mur septentrioual datent de la nef primitive. — C'est dans la *c7iapeUe Notre-Dame, construction à trois nefs orientée du N. au S., qu'eurent lieu, en 1555, sous la reine Marie Tudor, les interrogatoires des protestants accusés d'hérésie. Le retable du chœur fut élevé par Fox, évêque de AVinchester, au commenc. du xvi<= s. — Parmi les monuments, le plus remarquable est celui du poètç John Gower (1325-1402), ami de Chaucer: sarcophage avec le gisant de marbre du défunt, dont la tête repose sur ses trois œuvres principales (Speculum meditantis, Vox clamantis et Oonfessio amantis). Dans la chapelle Notre-Dame, le monu- ment de Lancelot Andrevoes, évêque de Winchester (m. 1625). Les auteurs dramatiques Massinger et Fletcher, l'acteur Edyn. Shakespeare (m. 1607, à 27 ans), frère du poète, et Laiorence Fletcher qui loua, avec Shake- speare et Burbage, les théâtres du Grlobe et de Blackfriars, ont été aussi inhumés à St-Sauveur. Au S.-O. de l'église se trouve le Borough Maricet (p. 25). Borough. High Street part au S. du pont de Londres. Dans la cour du n° 77, le George Inn Hotel 10), ano. auberge de voituriers. Non loin de l'extrémité N. de la rue, Thomas Str. conduit à g. (E.) à l'hôpital de G-uy {Guy's Hospital; pl. R. 38-42), fondé en 1721 par le libraire de ce nom, qui avait amassé une grande fortune dans des spéculations. Il a 500 lits et un revenu de 31 000 1. ; chaque année, 5000 malades y sont hospitalisés et plus de 70 000 autres y reçoivent des soins. On voit dans la cour une statue en bronze du fondateur (m. 1724), et dans la chapelle une autre en marbre, par Bacon. Le célèbre chirurgien Astley Cooper (m. 1842) est inhumé dans cette chapelle. Southtvark Street se détache un peu plus loin à dr. (0.) de Bo- rough High Str., pour aboutir au pont de Blackfriars (p. 106). Redcross Str., rue transversale de Southwark Str., conduit à g. au Redcross Hall, où se voient des représentations d'actes d'héroïsme dans la vie quotidienne, et à dr. à Park Str., qui portait, au temps de Shake- speare, le nom de Maiden Lane. C'est ici que s'élève, à la place de l'anc. théâtre du Globe (plaque commémorative), la brasserie de Barclay, Perkins et Cie (pl. R. 38; III), un des plus grands établissements industriels de Londres. Elle occupe plus de 5 bec- tares de terrain, et c'est tout un monde de maisons, de magasins, de greniers, d'écuries, de rues et de cours. On peut la visiter, avec une permission, qu'on obtient toujours sur demande. On s'inscrit à l'entrée. Le guide qui conduit les étrangers compte sur un pour- boire de 1 s. Presque partout, on se sent étourdi par les exhalaisons enivrantes de la bière, surtout dans les salles où le liquide fraîche- ment brassé se refroidit; on se gardera, malgré l'invitation du guide, d'aspirer trop fort l'acide carbonique qui s'en dégage et en couvre la surface d'une couche épaisse de 0 m. 30 environ. Quelque colossales que soient les dimensions de tous les ustensiles et appareils de la fabrique, des chaudières, dont l'une a une contenance de 5085 hectolitres, des cuves, etc., on ne pourra cependant, à moins d'être du métier, se faire une idée des quantités énormes de bière qui se fabriquent chaque année dans cet établissement. Il s'y consomme an- nuellement près de 500000 hectolitres de malt; les propriétaires payent Eive droite. 37. HOPITAL ST-THOMAS. 325 220000 1. (5500000 fr.) d'impôts annuels à l'Etat. L'eau est fournie par un puits artésien percé dans la brasserie même. Les écuries contiennent 170 clievaux pour le transport de la bière en ville et aux environs. — La plupart des débits de bière de Londres appartiennent aux brasseurs, qui les louent aux débitants. Plus à PO., dans Sonthwark Bridge Koad, le poste central des pompiers (p. 56). Beaucoup plus loin, à l'E., dans Eotherhithe (p. 122), est le parc de Southwark (pl. R. 49, G. 49-53), créé par le Metropolitan Board of Works (p. 55) et qui a coûté plus de 100000 1. Il a une superficie de 25 hectares. Près de là, les grands docks de Surrey (p. 123). Newington Causeway, prolongement S. de Borough High Str., mène au carrefour d'Eléphant & Castle (pl. G. 33), qui doit son nom à une taverne et est un important point de croisement de lignes d'omnibus et de tramways. Dans Newington Butts, non loin, à PO., était le Tabernacle du célèbre prédicaiit Ch. H. Spurgeon (m. 1892), qui pouvait contenir 6000 pers. Incendié en 1898, il a été recons- truit à la même place dans des proportions un peu moindres. — Dans Walworth Eoad, qui mène au S. à partir d'Eléphant & Castle, se trouve la Soxithioarlc Central Library, avec le musée Cuming (tableaux et curiosités; ouv. t. les j., le dim. de 6 h. à 9 h. du soir). Camberwell Koad, prolongement de la rue précédente, aboutit au S. au Camberwell Green (pl. G. 39). De là. Church Str. conduit à l'E. à Peckham Koad où sont, à dr. au commenc. de là rue, le Camber- well Grammar School, collège d'enseignement secondaire classique, et plus loin, n" 63, le Camberwell School of Arts and Crafts, école professionnelle. Près de celle-ci se trouve la South London Fine Art Gallery (pl. G. 43; ouverte l'après-midi do 2 h. à 10 h. ; le dim. de 3 h. à 9 h.), avec des collections de peintures à l'huile, d'aquarelles, d'estampes et de sculptures, ainsi qu'un musée montrant le développement des arts industriels en Angleterre. Parmi les artistes dont on voit ici des œuvres, mentionnons Hogarth, F. Madox Brown, G. F. Watts, Euskin, Sidney Cooper, Parsons, Val. Prinsep, etc. 37. Palais de Lambeth. Hospice de Bethléem. Parc de Battersea. Tube Railways : stations de Waterloo et de Westminster Bridge Road du Bakerloo Railway (v. l'append., p. 49); stat. de Kennington, etc. du City and South London Railway (v. l'append., p. 51). — Tkaiks DE BANLIEUE partant des gares Victoria et de Waterloo (p. 31, 32). — Tkamwats 1108 12, 14, 26, 32, 34, 35, etc. (v. l'append., p. 61, 60). Au pont de Westminster (p. 171) commence, sur la rive dr. de la Tamise, le (piai Albert ou Albert Embankment (pl. E. 29, IV; G. 29), qui s'ét-end en amont jusqu'au pont de Vauxhall (p. 209), et possède une chaussée large de 18 m., j)our les voitures. Créé en 1869, il a coûté 1 million de livres. L 'hôpital St-Thomas (pl. E. 29; 7F), vaste établissement situé sur ce quai, en face du palais de Westminster, a été construit 328 37. BATTERSEA. Rive droite. G. 23), se tronve Vhospice vétérinaire (Home for Lost Dogs and Cats ; ouvert de 10 h. à 6 h. en été, 4 h. en hiver; petite En gratification). 1909, on y a amené env. 25 500 chiens perclus et 900 ont été pour la plupart chats, qui asphyxiés sans douleur. La à l'hospice coûte pension d'un chat 1 s. 6 d. par sem. L'hospice a une succursale à Hack- bridge (Surrey) où les chiens amenés en Angleterre peuvent être pendant la quarantaine placés prescrite par la loi (v. p. xxvi). Le Battersea Polyteclmio Institute (pl. G. 19), un loin dans peu plus Battersea Park Road, est un bel édifice construit en 1892 sur les plans de Mountford. C'est un établissement d'instruction pour la population onvrière, avec des ateliers pour de métiers l'enseignement divers, des laboratoires, des salles de musique, de photo- graphie, de gymnastique, des salles de cours et de réunions. Il donne des s'y concerts sur un bel orgue oifert par H. Tate (p. 199). Le pare de Battersea (pl. G. 15-19), sur la rive dr., en face de l'hospice de Chelsea (p. 261), à l'extrémité S.-O. de Londres, a été créé de 1852 à 1858. Il a 75 hect. de superficie et a coûté à établir 312890 1. Il est desservi par le bateau à vapeur (Battersea Park Pier, p. 29). La principale attraction de ce vaste parc, qui a une grande pièce d'eau, de jolis bosquets, etc., c'est son jardin dit Suh- tropical garden. Celui-ci a plus de 1 hect. de superficie et de splendides parterres, avec des plantes tropicales ; il est surtout beau en août et en septembre. Le parc est le rendez-vous des amateurs de sport (cricket, lawn-tennis, etc.) et des cyclistes (bicyclettes à louer, non loin de l'entrée N.-E.). Il y a aussi deux ou trois res- taurants modestes. — Le joli pont de Chelsea (p. 261), à l'ex- trémité inférieure du parc, permet de passer à Pimlico (10 min. jusqu'à la station de Victoria du Métropolitain, v. l'append. p. 47; omnibus). A l'autre extrémité est le pont Albert, qui débouche sur le quai de Chelsea (p. 261). Près de l'extrémité S.-E. du parc, la station de Battersea la de West London Park, Extension, et la station de Battersea Park de la Metropolitan Extension. Road, Ste-Marie {St. Mary ; pl. G. 11), église paroissiale, près du Battersea Square Pier, a été reconstruite en 1776 sur remplace- ment d'une anc. église. Elle renferme quelques vitraux peints et des monuments de l'anc. édifice, entre autres, dans la galerie N., ce- lui du célèbre homme d'Etat Henri St. John, vicomte de Bolingbroke (1678-1751), et de sa seconde femme, la marquise de Villette, nièce de Mme de Maintenon. Ce monument est décoré de médaillons par Roubiliac; les inscriptions sont dues à Bolingbroke lui-même. A la fenêtre E., de vieux vitraux peints, relatifs à la famille St. John. — Les Dives Flour Mills, moulins à l'E. de l'église, occu- pent l'emplacement du manoir de Bolingbroke, dont il reste la partie occidentale, avec la salle lambrissée de cèdre (du côté de la Tamise), où Pope écrivit son «Essai sur l'Homme» (1733). ( noui "irn Qj s OOi^'l iuúdi.^'^I S9Qd(i-y>iai^H;V^ y^ihuinwjjias^ raé^oíC) T^.uuD^ínintífi l '■ •', ,f' l w/AViÇ^» V• ,y jS^-.:yJ vún^imLp . Aà\in[(loJf^. iwiíñ .Kliiosli Uairl-xJIe^i. ^ ^^iiyftíU^ " {,.* úuisi^r. ... JSoO^yj^ AWiolkí-angley Klarkprffti Ttfiv^í/': ' ^ - '■^^"■· ' • '. But:\' rnn- (.vonx .Sdrrait 7ïi{rflmlP£^ífi t'Batler rifant Jtíífenies t -l' WWÍlJisnti ' ^èTpr\ '-> { \ '^VcMLatffc JÍoval A i U'l ivniSif^tai'y ^trnnú ■WlTredtnV'' . fW^YV7 Bciirirose r-iüS^ dilatar DOdnwgJ bitllrv Orr^ /TlieyilorG xOreeii i^auimwáód ^Cítn'tiUs Jürrpàur ;•£* CoirVutíís ^Fivï^esgàte. 'MWËiid, Busher ■ ■ lotteriijôe ^Ahho, " JjOi-rn-mn f^u^^henHÉ % tlij/ií/fhrí] i AcAi/ ■ V,'<5)pfY7/ dialwiil S'.Cijlc^í,'! ■rf] . \ nriire* .Uon'r~\^- -îj;" '■MçFisb^U^n^ ^ir'v AihweW \WJrJic^lodffe 1b^^^Í'¿Í ^CTx tt/jz/es A-. Jíoak 11 Bjpw 'nntx ' "• • • ^iL • A;. ^ n . ^Bm7iej:%< ■. 7erui¡ (JlialíouÍi TalrH Miimu n n ut' ¡•óTesl Bt-odk, iri ItOTT SíPeleri yÁlrrmrWfi/íJt^r^ ^ 'f^ iürt---' IlíHíttefiplil Wiíjri'CiL ■fcUpInat- -îfT JJ^' >• Pi^Üh- - d . « I . ■ '■ íerteonsííil üuiUnnt. ^oi/ 7 //> vT 'u'\ R'-tinin^ ¡Uij^lds\f^€&ímll, JlèTniel Blllíiiivdc ^ISiiijatujivT/ri-ríÚ Ibflïfoüd Yfucsioii I y ji Jkdr/crh fatluuj h ml \Orpeii\ M '|f0¿/7-5 yórLholl- StiUl^JUuilif. ^n/ikïènH^ ^lazndumh ^(rvent .Common Col. ilfnríl pronihuid jrpcriiprti Grepit r^.^^^iiu/h-irfyK-^ ''s, ¿erack '¡^ark If Jfillin^don, 1 p.yf ¿'/jj *7haiim^\ >.^Jf^Snnutt'ooi (litkhida A'' kÀT ' !C X 10 yJpK Liffife^ /, ¡? ,,-,¡íy N ^^]^n¿/¡iy/\J\ <^iPs~/UVrf/Bi«n7íkHiptanájace . òkÀBntnixJEf^TÇ" ilmrif stànr^ llf>í il ti /I.; ¡hnnsUn^<^ ni^'A'/íí'.v iinral '.í^Wsl ^^feníl/Jií, Bértto .KWinj&fii. .ñcirmcsfjt'W- T^WJniiCi^fiï^V,^ :w^ny .Ivpnf^cçji /y&fflM'' A' Fuln-ed' Jñ0nn7um^^ñ^y00^ ^H^ÍJWÍ 'í^siifor^í "{ Üoóiií^ imkWCJ' ^ríí¿nA sniukn'ñ ^atifi'ii '.-»®rV ïoufJt.Bnd iJritcvííK \ .Darscjitf^ kfianay !v \\bófifyu^ K^¡air/prrt^ .■ytíiWí/,'.'/ tÍBeisfii ■ 'MUtonJiUn K A 'Sífeí'i - >V^- ■.■■ ^t^iíjit^mrjai.'%r¿7^' -ÏOÒ ÏSour/i. ■ '^onl^l l)euvhl fÈï4.cfr.íl7n farm jSiirLitoh, îHartim J/d/fmrn )fc.ésUrJ\ ^'Batlevs '^fiixiimoj yÇmumon. atfldmOlhu. Idlesloiie- iJyniSfor y •CTap^ntom \rífF4tím TI ítlthfsauj ' Affation Bc/iohlsi IQfOfÙ É{iliitp¿arnL BñittmConjB ¡rGree/ül nootllupti • 'i í ^«ïí'.ríía •" yii'. ^^JÍPp&twtt ifTÍ/iül i/mo/ii>' ÁFíirm.p Y :::.:-jtfa:tli,À oActitè %.Jiti^e'Fn/^r ">' 'seilCmiinioiw ^ Klti¡ihix)4f*a:iU^\ :kon-Á\lnldcñ-''^[l<>''-^'"ce 'iitûe^ Ppstont Mivj '■• %Stóareli ,dlUITl^(]iblll^ SiXiJce^ ÁlMóTu^t .^tafristeaHy 'f 'Wdod'A " i ... ^_, 'paí¡^loaá;A^""?.' ^ %, ú ^au'í^át '•A ^ ^aphíU ^okim) Statwu. 'ASVxslexffh .» ^J^TJ^a:â: Wagner Í.Dpbes Geogí-Eslabi Leipzig, Statutp Ittles 1:191.400 Kil o ni è It e s f 'Chxee miles to ml inch ) V. ENVmOIvíS DE LONDRES. 38. Greenwich. Chemins de per (South Eastern : de Charing Cross Eailivay) ou de Gannon pour Street G-reenwich, des (p. 30; par les gares Junction, London stations Bridge, de Waterloo Spa Road, Southwark toutes les Park et 20 min., trajet train en 15 à 25 Deptford), Greenwich min., Park, des prix 11 d., 7 d. et 6 d.; St. gares de Victoria (10, 9 et 6 pour PauVs, en 30 à 40 minutes. d.), Ilill ou — Tramways Ludgate de Londres (n» 70), du de (trajet pont Waterloo monotone): du friars (u" (n»» pont 38, 40) et du 36), v. Pappend. pont de p. 61-60. Black- — de la Autobus : de ou Banque (n» 21). Bateau Charing Cross (n" — a 53) vapeur beau, v. p. 29. On , aussi préférable — peut joindre à lorsqu'il fait de la Blackwall visite de (v. docks Greenwich des celle p. 120; Indes orientales, p. 123). G-r©611Wiell. — Hôtels: Hotel, tous Ship deux Hotel, du King William près débarcadère Str., Trafalgar Ship Stores ; Crown & (lunch Sceptre Hotel. — dep. 1 Restaur. : s. 6 — On renommé d.). à fait de mange Greenwich whitebait, un sorte de petite ablette. plat Greenwich (pron. «grinitche») est une ville de 96000 à env. 7 Idl. en aval du liai)., pont de Londres, sur la rive dr. de la reliée à la rive opposée Tamise, (île des Chiens) ouvert 1902. par un tunnel en Non loin (p. N. 123) au do la Church St. gare. Alphage St. Str., où se trouve ou Alfege, église reconstruite en tombeau.Y l'ris, avec du les général "Wolfe, tué à Québec en siteur Thom. 1759, et du Tallis compo- (vers 1515-1585). De Nelson Str. Church dr. de Str.), King (à William Str. conduit au S. au (p. 331) et N. parc de Greenwich au à l'entrée de l'*hospice de Green-wich. (pl. G. 70), situé sur d'un palais royal élevé l'emplacement en 1433 par qui l'appela Humphrey, duc de Placentia Gloucester, ou Plaisance. Ce vit Henri naître VIII palais, ainsi qui que ses filles Marie et Edouard Elisabeth, et mourir VI, fut démoli sous la République. Charles II en fit com- mencer la reconstruction en 1667, mais n'acheva que l'aile son nom. Vingt qui porte ans plus tard, à l'avènement de Guillaume travaux l-es furent III, repris par Wren (p. 82), et le nouveau transformé 1694 palais fut en en hospice pour les maifins invalides de la fiotte anglaise. Le nombre des invalides s'y est élevé à mais ensuite il 2710, en 1814, a toujours été en diminuant et il n'y a plus ici d'hos- pitalisés dep. 1869. Les revenus de l'hospice, s'élèvent à 1880001. (4 millions qui 700000 fr.), sont employés en secours à de 12000 marins et à l'entretien plus de l'école navale ment. p. 331. Le naval (Royal Naval collège College), où se forment des officiers de marine. 330 38. GKEENAVICH. Environs fut installé ici en 1873. Des crédits spéciaux sont affectés par le Parlement à l'entretien de cette école et des constructions. L'hospice comprend quatre parties: du côté de la Tamise, àl'O. le bâtiment du Roi-Charles, avec la bibliothèque, à l'E. le bâti- ment de la Reine-Anne, avec un musée de marine (p. 331), tous deux du style corinthien; derrière, au S.-O., le bâtiment du Roi- Guillaume, avec la salle peinte (v. ci-dessous), et au S.-E., le bâti- ment de la Reine-Marie, avec la chapelle (p. 331), tous deux sur- montés de dômes dans le style de Wren. Sur la terrasse du côté du fleuve, longue de 270 m., s'élèvent deux obélisques en granit, l'un érigé en souvenir des officiers et soldats de marine tués pendant la révolte de la Nouvelle-Zélande en 1863-1864, l'autre (rouge) en l'honneur du lieutenant Bellot, de la marine française, qui périt à la recherche de Franklin. Entre les bâtiments voisins du fleuve: une statue en marbre de George II, en costume romain, par RysbracJc; un canon du temps d'Elisabeth, trouvé dans la Medway, provenant peut-être d'un vaisseau coulé par les Hollandais en 1667, et un canon de la «Victoire», vaisseau-amiral de Nelson à Trafalgar (1805). Plus loin au S., un buste colossal de Nelson, par Ohantrey. —■ Au S.-O., le Seamen's Hospital, pour les matelots de tous les pays. La salle peinte est ouverte t. les j. de 10 h. (2 h. le dim.) à 4, 5 ou 6 h. suivant la saison; la chapelle et le musée sont visibles t. les j. sauf les dim. et vendr., aux mêmes heures. Le bâtiment du Roi-Guillaume comprend la salle peinte (Pain- ted Hall), qui mesure 32 m. de long sur 17 de large et autant de haut et où l'on voit la Naval Gallery, galerie de tableaux et de portraits relatifs aux grands hommes et aux victoires de la marine anglaise. Les murs et les plafonds ont été peints par James Thornhill, de 1707 à 1727. Catalogue avec notes biographiques et historiques, 3 d. Vestibule : 1, 4, portraits d'André Doria et de Christophe Colomb, d'après des originaux italiens; 5, Duquesne, par Steuben; 8, Vasco de Gama, d'après un original portugais; 12, 13, sir W. Penn et Monk, duc d'Albemarle, par Lely; statues des amiraux St-Vincent, Howe, Nelson, Duncan; à g., une plaque commémorative en l'honneur de John Franklin et de ses compagnons, par Westmacott; à dr., un tableau (6) par E. W. Oooke, représentant le vaisseau à tourelle la «Dévastation» à la revue navale passée devant le schah de Perse, en 1873. • —■ Salle du rez-db- chaussée. Aux coins, quatre statues de marbre et deux bustes : à l'entrée, à g., l'amiral de Saumarez, par Steell; à dr., le capitaine William Peel, par Theed. A la sortie, à g., l'amiral vicomte Exmouth, ^ü.r: Macdowell et un buste de Guillaume IV ; à dr., l'am. Sidney Smith, par KirTc et un buste de Chas. Adam. Parmi les tableaux, dont les numéros commencent dans le coin de dr., on remarquera surtout: 24, diaprés Mytens, Hawkins, Drake et Cavendish (groupe); 26, Loutherbourg, la Destruction de l'In- vincible Armada, en 1588 ; 28, Geroff, le capitaine G. Duff ; 36, Reynolds, lord Bridport; 39, Briggs, George III remettant une épée d'honneur à lord Howe après la victoire d'Ouessant, en 1794; it, d'après Hoppner, lord St. Vincent; 43, Gainsborough, le comte de Sandwich; 45, Loutherbourg, la Victoire de lord Howe près d'Ouessant; 46, d'après Gainsborough, l'amiral Hood; 50, Drummond, Bataille de Campredon, 1797; 55, Dance, le capitaine Cook; 67, Zoffany, Mort du capitaine Cook, 1779; 59, Cham- de Londres. 38. GEEENWICH. 831 hers, d'après B. West, Bataille de la Hogue, 1692; 69, Kneller, George, duc de Cumberland. — 71, Lely, Jacques II; 99, Tilly Kettle, l'amiral Kempenfelt; 78, Pearce, sir James Clark Ross; 91, Devis, Mort de Nelson, 1805; 96, diaprés Hoppner, Nelson; 98, Turner, Bataille de Trafalgar; 75, T. M. Joy, sir Ch. Napier; ICI, Howard, lord Collingwood; 103j Arnold, Bataille d'Aboukir; 118, Jones, Bataille de St-Vincent; 122, Allan, Nelson abordant le St-Joseph, 1797. — Salle du haut : bustes (à g.) de Rivers, Nelson, Goodenough, sir Jos. Banks, Tchitchagoff (amii-al russe), Vernon et Liardet; vitrines avec des souvenirs de Nelson. — Salle Nelson, à g. de la précédente: tableaux par West, etc., relatifs aux exploits de ce héros, et des portraits de ses contemporains, du général Barrington, par Reynolds, du vice-amiral Benbow, par Godfrey Kneller, etc. Le bâtiment de la Reine-Marie comprend la chapelle (visite, v. p. 330), qui renferme un tableau d'autel par West, St Paul après son naufrage rejetant la vipère qui vient de le mordre, et les monu- ments des amiraux sir R. Keats, par Chantrey, et sir Thom. Hardy, par Behnes. Le MUSÉE DE MARINE {Royol Navol Mussupi ; entrée libre, v. p. 330) est dans le bâtiment de la Reine-Anne. Il se compose de modèles de vaisseaux et d'agrès, etc. On y voit aussi des restes de l'expédition de Franklin, un modèle de la bataille de Trafalgar, des tableaux et dessins, etc. Au S. de l'hospice se trouve une école navale (Royal Naval School) qui compte 1000 élèves, enfants de marins anglais. Le *paro de Greenwicli (pl. G. 71), au S. de la ville, a plus de 70 hectares de superficie. Il a été créé sous Charles II, par le célèbre Le Nôtre. On y voit de beaux châtaigniers, de belles aubépines et des troupeaux de daims apprivoisés. Il est très fréquenté par les classes moyennes de la population de Londres, le dimanche et les jours de fête, surtout pendant les semaines de Pâques et de la Pentecôte. Sur une colline au milieu du parc, à 55 m. au-dessus de la Tamise, s'élève le célèbre observatoire (Royal Observatory; fermé au public; directeur, M. F. "W. Dyson), fondé en 1675, dont la plu- part des géographes et tous les marins ont adopté le méridien, et qui régie chaque jour l'heure de l'Europe occidentale. A 1 h. de l'après-midi exactement, une grosse boule de couleur tombe le long d'un mât et l'heure est télégraphiée aux principales villes du royaume. Le nouvel édifice a été achevé en 1899. Le pavillon magnétique est situé à env. 320 m. à l'E., pour mettre les instru- ments à l'abri des perturbations que pourrait causer le fer du bâti- ment principal. L'observatoire possède, entre autres, une lunette astronomique de 72 centimètres de diamètre et vérifie chaque année un grand nombre de chronomètres. A l'entrée, extérieurement, une horloge où les heures sont numérotées de 1 à 24 et des étalons de mesures de longueur. De la terrasse qui précède l'observatoire et des autres parties élevées du parc, on a une vue étendue et pit- toresque sur la Tamise et ses innombrables voiles jusqu'à Londres, sur les forêts de Hainault et d'Epping, jusqu'aux hauteurs de Hamp- 332 39. WOOLWICH. Environs stead et de Highgate, ainsi que sur la plaine immense au N. de la Tamise, avec ses docks et ses canaux. En 1902, on a découvert les restes d'une maison romaine sur une colline à l'E. de l'observatoire. On admet d'ordinaire que la voie romaine de Douvres passait par les «landes noires» de Black- heath, qui bornent le parc de Greenwich au S. et au S.-E. C'est ici que Wat Tyler (p. 88), en 1381, et Jack Cade (p. 109), en 1450, réunirent leurs bandes de rebelles («Men of Kent») pour attaquer la capitale. Ces landes étaient jadis malfamées; maintenant elles sont assez fréquentées par les joueurs de golf qui ont d'ailleurs, depuis quelques années, aux environs de Londres, de meilleurs terrains à leur disposition (p. 42). 39. Woolwicli. Chemins de per (trajet en 25 à 45 min.): des gares de Charing Cross (loiites les 20 min.; 1 s. 6 d., 1 s. et 9 d.), de Cannon Street et de London Bridge. Woolwich a deux gares: Woolwich Dockyard (à l'O.) et Woolwich Arsenal, et il y eu a encore une il North Woolwich (p. 124) sur l'autre rive. — On parvient à North Woohvich, qu'un tunnel relie à. Woolwich (v. p. 124), par le Great Eastern Eailway, en partant des gares de Liver- pool Street ou de Fenchurch Street. — Bateau a vapeur, v . p. 30. — Tram- ways n» 38 et 40 (v. l'append., p. 60) et I'autobus n» 53, allant à Wool- wich par Greenwich. W^OOlwieh.. — Hôtels: King's Arms, près de la station du Dock- yard; Royal Mortar, près des portes de l'arsenal. Woolwich (pron. «oûlitche») est tme ville de 12137Ghab. (en 1911), située à' env. 14 kil. 5 en aval du pont de Londres, sur la rive S. de la Tamise. L'arsenal royal (ouvert aux seuls étrangers ayant obtenu Tau- torisation par l'entremise de leur ambassade), un des plus grands établissements pour la fabrication de matériel de guerre, couvre une superficie d'env. 520 hectares et occupait env. 13000 ouvriers en 1910. La fonderie de canons a été créée en 1716 par l'Allemand Schalch. Au S.-O. de l'arsenal, sur le versant d'une colline, sont les Bed Barracks, huit bâtiments réunis par un corridor, et dont une partie est occupée par le Royal Ordnance College, école formant des officiers pour l'état-major. Au sommet de la colline, à l'extrémité N. du Woolwich Common (champ de manœuvres), les casernes de Vartillerie (Royal Artillery Barracks), corps de bâtiment de 366 m. de long, pouvant contenir 4000 hommes et 1000 chevaux. Sur la place qui les précède, un certain nombre de canons provenant de Crimée et des Indes, y compris une pièce de 5 m. de long, fondue en 1677 pour le Grand-Mogol Aureng-Zeyb, et prise à Bhurtpour en 1827, et une statue de la Victoire par J. Bell, en mémoire des ofii- ciers et soldats d'artillerie morts en Crimée. — A TE., la Royal Artillery Institution, les casernes du train (Army Service Corps Barracks) et St-George, église de la garnison. de Londres. 40. DULWICH. 333 Au S.-E. du Woolwich Common (p. 332) s'élève le bâtiment de la Royal Military Academy, école de cadets destinés à l'artillerie et au génie, fondée en 1719 et transférée ici en 1806. Sur la pelouse devant l'édifice, une statue en bronze, par le comte Gleicben (1883), du prince Napoléon (1856-1879) qui étudia ici l'art militaire. A l'op- posé, du côté N.-O. du Common, le Royal Military Repository, pour l'instruction des soldats du génie, a une rotonde de 36 m. de diamètre, construite en 1814 par Nasb, et qui renferme des mo- déles de forteresses, des plans et des spécimens de pièces d'artil- lerie anciennes et modernes. Ce musée est fermé aux étrangers. A l'O. du Common, des baraquements pour deux batteries de campagne; à l'exti-émité S., le grand Herbert Hospital, construit en 1865. — Les grands Telegraphic Works des frères Siemens, où se fabriquent des câbles télégraphiques sous-marins, ne se visi- tent qu'avec une permission des propriétaires, auxquels il faut être recommandé. Leur bureau, â Londres, est à Caxton House, ïotbill Street, Westminster. A Y2 S- Woolwich Common s'élève la colline appelée Shooters' Hill, qui domine au loin la contrée. On y jouit d'une vue charmante sur le comté richement boisé de Kent. 40. Dulwich. Le Palais de Cristal. De Londres à Dulwich (pron. «dâlitche»), à 8 kil. au S. de la eathé- drale de St-Paul et à 3 kil. au N. du Palais de Cristal, chemin de fer de la gare Victoria (p..31), ligne du South Eastern & Chatham, en 15-20 min., ou de la gare de St-Paul (p. 31), en 25 à 80 min. (prix: 9 d., 7 d. et 5 d. ; aller et retour 1 s., 10 d. et 8 d.). — Tramways partant de la gare de Victoria (n" 58), du pont de Southwark (n® 60) et du pont de Waterloo (no 62). Autobus de Shoreditch (n» 78). De Londres au Palais de Cristal il y a presque tous les 1/4 d'h. un , train de la gare de London Bridge (p. 31) et de la gare Victoria (p. 31; trains électr.). Prix, 1 s. et 7 d.; aller et retour, 1 s. 6 d. et 1 s.; aller et retour y compris l'entrée au Palais (les jours à 1 s.) 2 s. 6 d. et 1 s. 6 d. Il y a aussi fréquemment des trains partant de Ludgate Hill (p. 31), de Ilolborn Viaduct (p. 31) et iVAddison Road, Kensington, sur le North London (prix, 1 s. 3 d. et 7 d.). On délivre des billets d'aller et retour, avec ou sans l'entrée au Palais, à toutes les gares du North Loudon et du Métropolitain. Un coup d'œil sur la carte des chem. de fer de Londres, à l'appendice, permettra au — voyageur de s'orienter aisément. Le Palais de Cristal est desservi par deux gares également bien situées: la High Level Station du South Eastern and Chatham Railway et la Low Level Station du Brighton and South Coast Railway. — Autobus de Charing Cross (n» 3 a). On peut facilement joindre l'excursion de Dulwich à celle du Palais de Cristal, en visitant Dulwich dans la matinée. On déjeune alors au Palais de Cristal. Quand on vient de Dulwich en chem. de fer, on descend à la gare de Sydenham Hill (p. 336), à 10 min, au N.-O. du Palais. En sortant de la gare de Dulwich, on tourne à dr. Au bout d'une centaine de pas, on a devant soi le nouveau collège de Dulwich, bel édifice en briques, de style renaissance, bâti en 1870 pour la somme de 100000 livres. 334 40. DULWIGH. Environs Le collège de God's Gift, fondé d'abord avec un hospice en 1619, par Ed. Alleyn, acteur et ami de Shakespeare, a été réorganisé en 1857 et 1882. II comprend auj. ce nouveau collège {New College; p. 333), école d'en- seignement secondaire (640 élèves), et une Lower Grade School, école presque gratuite et sous une direction indépendante, à env. 1 kil. 5 au N. Une large voie, G-alIery Road, devant ce bâtiment, conduit à g., en 5 min., à l'anc. collège et à la *galerie de peinture, dont l'entrée est indiquée par un écriteau à un poteau de réverbère. Si l'on en excepte quelques œuvres peu importantes léguées au collège par Alleyn et William Cartwright (m. 1688), cette précieuse collcc- tion a été formée par Noël Desenfans, marchand de tableaux à Londres, et léguée par lui à sir P. P. Bow'geois (m. 1811), le peintre, qui la laissa à son tour au collège de God's Gift, avec un capital de 17500 1. pour construire un édifice destiné à l'exposition des tableaux et pour leur entretien. Visite, v. p. 60. Catalogue de J. P. Richter et J. Sparkes (1905; avec supplément), 6 d. Cette collection possède quelques excellents tableaux espagnols, de Velazquez (1599-1660) et de son élève Murillo (1618-1682), ainsi que de bonnes œuvres de l'école française, notamment de Poussin (1594-1665) et de Watteau (1684-1721). Quant aux tableaux des écoles italiennes, ils sont de i^eintres de la décadence, de l'école académique de Bologne ou de.s Car- rache. Les œuvres attribuées ici au Titien ne sont ni de ce maître ni de ses élèves; les petits tableaux qu'on attribue à Raphaël sont entière- ment détériorés. Ce qui fait surtout la valeur de cette galerie, ce sont ses excellents tableaux de maîtres hollandais, dont certains sont repré- sentés par des chefs-d'œuvre en grand nombre. Aucune autre galerie ne possède autant de tableaux à'Alb. Cuyp (1605-1672), paysagiste et peintre d'animaux de Dordrecht, l'un des fondateurs de l'école hollan- daise ; elle en compte quinze. Cuyp excelle surtout dans la des effets de soleil, où toutes les nuances se fondent dans reproduction le meme ton de lumière vive. Tel est aussi le genre des frères Jean et Andriès Both. C'est Andriès qui a fait les figures des paysages de Jean (d'Utrecht; 1610- 1656). Tous deux ont habité l'Italie et ont pris pour modèle Claude Lorrain. Des dix tableaux de Philippe Wouwerman (de Harlem ; 1620- 1668), qui a peint des scènes caractéristiques de la vie hollandaise, il y en a dans sa première manière, les num. 193 et 77, mais aussi dans sa dernière manière pleine d'effet. Beaucoup d'autres artistes hollandais sont représentés par des œuvres remarquables, et en première ligne Rembrandt (1606-1669), par les deux toiles authentiques, n»» 99 et 163. Une vingtaine de tableaux sont attribués à Rubens (1577-1640), mais la plupart d'entre eux trahissent un artiste de second ordre. Il faut aussi mentionner, de l'école flamande, A. van Dyck (1599-1641), le rival de Rubens, avec ses grands tableaux, et les deux David Deniers, d'Anvers, le père (1582-1649) et le fils (1610-1694), ce dernier un des plus grands peintres de genre qui aient jamais existé. Les numéros que nous donnons ici sont les nouveaux, qui sont marqués en rouge sur les tableaux; les numéros noirs demeurés aux cadres sont ceux des anciens catalogues. D» salle : à g., 2, école de Bologne, Ste Cécile; '''65, Cuyp, Cheval dans un manège; 5, W. Romeyn (Utrecht, m. 1662; élève de Berchem), paysage avec figures. — 16, école de S. Ruisdael, paysage avec figures ; 25, Corn, van Poelenburg (Utrecht; m. 1667), Nymphe dansant. — '•'34, Wouwerman, paysage; ="33, Deniers le Vieux, paysage avec figures.— 263, N. Poussin, l'Assomption; *81, Deniers le V., paysage avec figures; *36, Wouwe-j-man, paysage; 62, école espagnole. Portement de la croix; 3, Romeyn, paysage avec figures; 267, d'après Cristofano Allori, Judith avec la tête d'Holopherne ; 71, Cuyp, Chevaux. XU SALLE (à dr. de la précédente): à g., 152, d'après Velazquez, le de Londres. ,40. DULWIOH. 335 prince des Astúries, fils de Philippe IV (original à Madrid) ; 262, le Guide, St-Jean Baptiste dans le désert; 234, N. Poussin, l'Education de Jupiter; 105, J. Buisdael, Cascade; *87, Hobbema, paysage; 127, école de Rubens (van Dyclc?), Samson et Dalila; 86, A. PynacTcer, paysage avec chasseurs et gibier mort; 122, N. Berchem (m. 1683; Harlem), une Forêt; *78, Wouwerman, paysage avec figures; 123, J. Jordaens, Berger et bergère; 213, Gaspar Poussin (m. 1675; élève de Nicolas Poussin), Mort de Niobé et de ses eïlfants ; 316, Gainsborough,'bS.me'iilLooàey et ses deux enfants; *245, Ciiyp, paysage avec animaux et figures. II® SALUB (au N. de la I" salle), à g. : 15, Jan et Andrew Both, pay- sages avec figures et animaux; 63, Ouyp, Vaches et moutons, œuvre de jeunesse; 133, van Borssum, paysage avec animaux; 4, Ouyp, paysage avec animaux; 141, P. Neeffs, Intérieur d'église; 183, PynacTcer, paysage avec figures; 268, d'apn'èsle Guide, St Sébastien; *99, Rembrandt, portr. de jeune homme, œuvre de jeunesse datée de 1632; 230, A. Carrache (m. 1609; Bologne), la Vierge, l'Enfant et St Jean; 90, van Dyclc, la Vierge et l'Enfant (repliques à Dresde et ailleurs); Wouwerman: 92, Vieux couvent avec une forge (connu par la gravure sous le titre: le Colombier du Maréchal) ; 91, Eetour de la chasse au faucon ; sans n». Ribera, l'En- faut prodigue; 96, Ouyp, paysage avec figures; 197, W. van de Velde, Mer calme; *108, Adr. Brouwer (m. 1640; Harlem; élève de E. Hais), Intérieur de cabaret. — *115, Adr. van Ostade (m. 1685; Harlem), Pay- sann attablés à boire; 112, Teniers le V., paysage d'hiver; 64, Teniers le J., Corps de garde; 216, Salvator Rosa, Soldats jouant aux dés. De part e1i,d'autre de l'entrée de la X® salle, portr. d'une dame, par Dan. Mytens (1598-apr. 1658), et une réplique de ee'portrait. *47, Jan. Weenix (1640-1719; Amsterdam; élève de son père J.-B. Weenix), paysage avec figures, daté de 1664; 348, Ouyp, paysage avec animaux et figures; 10, Jan et Andrew Both, même sujet. Sur un chevalet, au milieu de la salle, Teniers le V.: 49, Koute près d'une ferme; 52, Ferme avec figures; 242, Carlo Dolci (1616-1686 ; Bologne), Ste Catherine de Sienne. X® SALLE (à dr. de la II® salle), portraits anglais des xvii® et xvm® s. A g.; G. Honthorst, portr. d'une dame; W. Dobson, sir H. Vane; Hogarth; portr. d'un gentilhomme; *462, Pêcheurs à la ligne; Gainsborough: 66, le peintre Loutherbourg; 302, Sam. Linley; 140, Thom. Linley; sir Peter Lely, *Abraham Cowley dans sa jeunesse; sir Godfrey Knéller, lord Carlisle et sa sœur; Romney, W. Hayley; Corn. Janssen van Oeulen, Gentilhomme en noir. m® SALLE (au N. de la II® salle), àg. : 181, Ouyp, Pêche sur la glace; 170, van Dyclc, portr. du comte de Pembroke; 45, À. van Ostade, Intérieur rustique. — *56, Gérard Dou, Jeune dame à son clavecin ; *163, Rem- brandt, Jeune fille à la fenêtre (1645) ; *103, W. van de Velde, Mer agitée, au Texel; 264, Rubens, les Trois Grâces (esquisse). — 68, W. van de Velde, Mer calme; 114, *117, Jan Wynants (m. 1682; Harlem) paysages; 23, Bart. Breenberg (d'Utrecht; m. apr. 1663), petit paysage. — 26, Breen- berg, petit paysage; 192, Cuyp, Vue d'une rivière avec bétail; *79, Wou- werman, paysage avec figures. A g. de la III® salle, un mausolée, où reposent sir P. F. Bourgeois et N. J. Desenfans (v. p. 334). IX® SALLE (à dr. de la III® salle), à g. : 178, Thom. Lawrence, portr. de W. Linley, l'écrivain; *156, A. Watteau (1684-1721), Bal champêtre; ''76, Teniers le V., paysage avec figures; 249, Velazquez (J. B. del Mazo?), Philippe IV d'Espagne (1644); 95, Teniers le J., le Château de Perck, habitation de l'artiste, avec la famille de celui-ci au premier plan ; *199, Murillo, Petite marchande de fleurs espagnole; 173, T après van Dyclc, por- trait ; *128, Ouyp, paysage avec bestiaux et figures ; *320, Gainsborough, portr. de Mmes Sheridan et Tickell, filles de Thom. Linley ; *124. Cuyp, paysage ; 188, école de Le Brun, Molière ; *167, Watteau, Fête champêtre. IV® SALLE (au N. de la III® salle), à g. : *8, Jan et A. Both, paysage italien; sans n®, sir Peter Lely, Nymphes; 202, Charles Le Brun (1619- 1690; élève de N. Poussin), Massacre des Innocents; 204, le Guide, 336 40. DULWICH. Environs Lucrèce; 223, Reynolds, Samuel; 815, Quyp, Vue de Dordrecht; *210, Jac. van Ruisdael, paysage avec figures par A. van de Yelde; Richard Wilson: sans n», portr. de lord Egremont; 171, Tivoli; 147, Adr. van der Werff {m. 1722), la Jugement de Paris. — *322, Dan. Seghers (1590- 1601; d'Anvers), Pleurs autour d'un bas-relief en marbre; 227, N. Poussin, Adoration des Mages; 233, VEspagnolet, Serrurier; 238, N. Poussin, Renaud et Armide (d'après le Tasse); *208, Jan et A. Both, paysage; 194, van Dyclc, lady Venetia Digby, peinte après son décès; 244, Le Brun, Ho- ratiiis Codés ; 12, J. Both, paysage. — Sur un chevalet, au milieu de la salle, *241, *243, Raphaël, St Prançois d'Assise et St Antoine de Padoue (repeints). Y» SAULE, à g.: 250, van Dyck, portrait; 251, André del SaHo, Ste Famille, reproduction d'un tableau du palais Pitti à PHorence, attribuée à Salviati par Crowe; 256, école ombrienne, la Vierge et l'Enfant. — 260, école ital., Vénus cueillant des pommes dans le jardin des Hespérides; *224, Murillo, Deux petits paysans espagnols ; sans n", école de Velazquez, tête de chien; *270, P. Véronèse, Cardinal donnant sa bénédiction; 271, école de Cologne, Salvator mundi; *222, Murillo, Deux petits paysans espagnols avec un jeune nègre; *146, Teniers le J., Truie avec ses petits; 281, Murillo, la Vierge du rosaire; 290, école de Rubens, portr. d'une vieille dame; 285, Rubens, Vénus, Mars et l'Amour. VD salle, à g.: 291, H. P. Briggs, Charles Kemble; 321, Teniers le V., Hiver; 298, P. Monamey, Mer calme; *39, Corn. Dusart (m. 1704; de Harlem ; élève d'A. van Ostade), Vieux murs, avec figures ; 166, N. Berchein, paysage; 50, Brekélenkam, Vieille femme mangeant de la bouillie; 157, N. Berchem, le Soir; 341, Teniers le V., Automne; 307, J.-B.-8. Chardin, Jeune fille au travail; 347, P. Snayers, Rencontre de cavalerie; *205, Claude Lorrain (1600-1682), paysage avec Jacob et Laban ; 318, Reynolds, Mme Siddons en Muse de la tragédie (1789) ; 144, Cuyp, paysage près de Dordrecht, avec des animaux; *215, Cl. Lorrain, Port de mer italien; 299, Teniers le V., paysage avec des bergers et des moutons; 340, A. van der Neer, Clair de lune; 131, Rubens (?), Hélène Pourment, seconde femme de l'artiste ; 142, Teniers le J., une Ferme; 67, Wouwerman, près de Schéveningue (oeuvre de jeunesse); 464, Le Nain, Dispute au corps de garde; 35, Teniers le V., Maison de paysans; 196, N. Berchem, paysage; Teniers le V.: 323, paysage avec Ste Madeleine; 314, paysage avec St Pierre repentant. En revenant à la H® salle, on pourra passer, à dr., dans la VII® salle, qui contient la collection de portraits de Cartwright. — La VIII® salle, près de la salle VII, renferme des tableaux de peu d'intérêt. Le bâtiment voisin, l'anc. école, est occupé auj. par des bureaux de l'administration. Sa chapelle renferme le tombeau d'Alleyn (p. 334). A côté, des hospices. Le village de Dulwich est à quelques min. au N. de la galerie de peinture. A 7^ d'h. de celle-ci, au delà du village, la gare de North Dulwich. — A rO. et à proximité de Dulwich, près de la gare de Herne Hill, s'étend le Brockwell Park, de 40 hect. de superficie. College Load conduit au S. de Dulwich au Palais de Cristal, en 35 min. A dr., le parc de Dulwich (30 hect.), qui est public dep. 1890, le Dulwich College (p. 333) et la gare de Sydenham Hill (p. 333). Près de celle-ci, Véglise St-Etienne où se voit une fresque due à E. J. Poynter. Le Palais de Cristal (Crystal Palace) est situé à Sydenham, à env. 3 kil. au S. de Dulwich et 13 kil. au S.-E. de Charing Cross. Il est ouvert, sauf le dimanche, de 10 h. du matin à 10 du soir de Londres. 40. PALAIS DE CRISTAL. 337 (7 h. 72 enMver). Une visite superficielle du palais demande, avec le voyage, au moins une demi-journée. Entrée, 1 s. Il y a de temps en temps des expositions, des matches de football, des jeux athlé- tiques, etc., ainsi que de bons concerts. Musique t. les j., dans le palais et dans les jardins. — Plu- sieurs restaurants et buffets sont établis dans le palais, où se trouvent en outre un cabinet de lec- ture (entrée, 2 d.), une salle de billard, des cabinets de toilette, etc. Le Palais de Cristal a été construit de 1852 à 1854 sur les plans de Joseph PœLton, l'arcbitecte qui édifia à Hyde Park (v. p. 221) le palais alors fort admiré de la première exposition universelle (1851), construction d'un genre nouveau, entièrement en fer et verre. L'im- mense Palais de Cristal, bâti avec les matériaux du palais de l'exposition, n'est qu'une recons- titution modifiée de celui-ci. Il comprend une nef centrale (Gen- tral Hall), longue de 490 m. et flanquée de nefs latérales, deux ailes (wings) et deux transepts, un troisième, au N., ayant été incendié en 1866. Le transept du milieu a 117 m. de long, 36 m. de large et 53 m. de haut; celui du sud, 95 m. de long, 22 m. de large et 33 m. de haut. Les deux tours aux extrémités sont hautes de 86 m. Ce palais a coûté, y com- pris le terrain et la création de son magnifique j ardin, 1500 0001. ou env. 37 500 000 fr. Le Palais de Cristal, dont la vogue a di- minué pendant ces dernières années, ayant été acheté, en 1913, par souscription publique pour le prix de 260000 1. et donné à l'Etat, nul doute que de nom- breuses améliorations n'y soient apportées. En venant de la Low Level Station (p. 333), par la galerie Baedeker. Londres. 12e édit. 338 40. PALAIS DE CRISTAL. Environs vitrée longue de 220 m., on entre d'abord dans le transept du sud (South Transept), où l'on a, en face de la grande cloison de sé- paration (pl. s), un bon coup d'œil de tout l'ensemble du palais (meilleure vue encore de la galerie au-dessus de la même cloison). L'effet agréable qu'il produit est surtout dû à la verdure des nom- breux massifs de plantes répandus par toute la nef principale. Au delà s'élèvent les façades des cours, aux couleurs les plus variées, et, à une grande hauteur, la voûte de verre aérienne et transpa- rente. Dans les niches de la cloison (pl. s), des moulages des sta- tues de souverains anglais du palais du Parlement (p. 173). Un peu plus loin, un bassin avec une fontaine par Osier, qui décorait l'exposition de Hyde Park en 1851 (v. p. 337), des fougères, etc. A côté, la porte du camp de Cachemire lors du dernier durbar, superbe ouvrage en bois sculpté, prêté par le roi. Dans la nef du sud et le transept, des moulages de sculptures modernes. De chaque côté de la nef se trouvent des « cours» {Courts; pl. k-r) servant de locaux pour des expositions diverses. Immédiate- ment à g. (G.), la cour de Pompéi (pl. o), représentant une maison romaine du temps de Titus, mise au jour à Pompéi. Derrière les cours du côté E., le Ghrill Room (repas à la carte) et le restaurant (déj. 3 s., dîn. 5). Le TRANSEPT CENTRAL (Central T'ransept) renferme à g. (0.) le grand orchestre de Hœndel, qui peut contenir 4000 personnes, et dont le diamètre a 66 m. Le centre est occupé par un grand orgue, construit pour 60001. par Gray et Davison: il a 4384 tuyaux et la soufflerie y est mise en mouvement par une machine hydraulique. L'organiste en joue tous les après-midi. En face, à l'extrémité du transept du côté du jardin, les appartements du Roi (King's Apart- ments). Au S., la salle de concert, pour 4000 pers., où il se donne de bons concerts de temps à autre. Au N., en face de cette salle, un théâtre (2000 places). Dans la nef du nord se voient des moulages de sculptures an- tiques. Les cours (pl. a-i) situées de part et d'autre de cette nef, contiennent une collection de reproductions d'œuvres d'architecture et de sculpture des principaux peuples civilisés, depuis les premiers temps jusqu'à nos jours. La cour du moyen âge (pl. g) a trois sections consacrées aux monuments goth. (xii®-xvi® s.) d'Allemagne, d'Angle- terre et de France. Tous les objets sont désignés par des étiquettes. Le TRANSEPT DU NORD (North Transept), comme celui du S., a une fontaine dans un bassin orné de fougères. —■ A dr., à côté du buffet, un escalier qui descend anpalais de la danse, à Vaquarium, au palais des singes et au j ardin. De la plate-forme de la tour du nord, haute de 86 m., où l'on monte par un ascenseur ou par un escalier tournant (entrée 3 d., enfants 1 d.), le regard embrasse huit comtés et le cours de la Tamise jusqu'à son embouchure. de Londres. 40. PALAIS DE CRISTAL. 339 La galerie de l'ouest , où l'oii monte par l'escalier à l'O. du transept central, contient à dr. (N.) une galerie de x>ortraits, com- posée de bustes d'hommes célèbres de tous les pays. — La galerie de l'est, où l'on monte par un escalier à l'E. du transept central, renferme, dans la moitié S., une série àegroupeshistoire naturelle, et dans la moitié N., des groupes ethnologiques qui complètent la collection. Les *jardins du Palais de Cristal, dans les styles italien et anglais, occupent un terrain de plus de 80 hect., disposé en terrasses. Il y a de nombreux endroits où l'on peut se reposer, au milieu d'une agréable variété de parterres, de cascades, de statues, etc. La terrasse supérieure offre une vue magnifique sur le parc et sur le comté de Kent. La balustrade est ornée de 26 statues en marbre symbolisant des villes et des pays divers. A dr. de la grande allée centrale, s'étend la place de football (Football Ground); à g., le Te)^ra,in de sport (Sports ground), avec pistes pour coureurs et cyclistes. Il y a encore dans les jardins une chute d'eau, des mon- tagnes russes, un labyrinthe, des balançoires, etc. — Une partie intéressante des jardins est la section géologique (Geological Department), au S.-E. du parc, près du grand étang, avec des repro- ductions, de grandeur naturelle, d'animaux antédiluviens. A Forest London Road, ù env. 25 min. au N.-E. du Palais de Cristal et à la même distance à l'E. de la galerie de Dulwich (p. 334), se trouve le musée Horniman {Horniman Free Museum; ouv. t. les j. de 10 h. à 6 ou 8 h., le dim. de 3 h. à 9 h.). On y va à pied en 3 min. env. de la station de Lordship Lane, sur la ligue du South Eastern & Chatham, et en 5 min. env. de Forest Hill, sur la ligne du London, Brighton & South Coast. Cette grande collection publique, fondée en 1890 par M. F. J. Horniman (conser- vateur, le Dr H. S. Harrison) et installée dans un édifice neuf achevé en 1900, comprend une section ethnographique, montrant l'évolution d'arts et de métiers divers, et une section d'histoire naturelle, avec des animaux indigènes, des poissons de mer et d'eau douce, ainsi qu'une bibliothèque spéciale. — JiC parc (6 hect. 1/2) est ouvert au public. 22* 41. 3La40Tamise, du pont de Londres à Hampton Court. Bateaux a vapeur, v . p. 29. En les prenant à Chelsea ou à Batter- sea Park, on abrège le trajet de 1 h. environ. En dehors de Londres, le cours sinueux du fleuve est bordé de bois magnifiques, de grasses prairies et d'une suite ininterrompue de cottages et de villages dans des sites charmants. — «A dr.» et «à g.» dans la description ci-après désignent les côtés droit et gauche en remontant le fieuve, et «cbem. de fer» les stations de chemin de fer. Bateaux a voiles, a rames et a moteur à Richmond, à Eiingston, à Hampton Wick, etc. Les prix varient avec la saison et la dimen- sion des bateaux ; il faut s'entendre d'avance. La plus belle partie de la Tamise, pour des promenades en bateau, est entre Richmond et Hampton Court. Il y a un droit à payer aux écluses (3d. à 1 s.; v. les affiches qui s'y trouvent). Les bateaux à rames remontant le fleuve en côtoient les bords pour éviter le courant; à l'aval, ils se tiennent au contraire vers le milieu; c'est à eux de se déranger quand ils rencontrent un bateau à voiles. Chemin de fer pour Hampton Court, v. p. 343; pour Putney, Mort- lake, Kingston, etc., v. p. 359-360. — Tramways électr . (lignes b, c, e-j), v. l'append. p. 62. Les principaux points des deux rives dans la ville jusqu'au pont de Battersea ayant déjà été déjà décrits, nous nous contentons de les mentionner ici, en renvoyant aux pages où il en est question : pont du South Eastern Bailway, pont de Southwark (p. 111), ca- thédrale de St-Paul (à dr.; p. 76), pont du South Eastern & Cha- tham (p. 107), pont de Blackfriars (p. 106), quai Victoria (à dr.; p. 104), école de la Cité (à dr.; p. 106), le Temple (à dr.; p. 72) et, apparaissant au-dessus, les Cours de Justice (p. 66), Somerset House (à dr.; p. 64), pont de Waterrloo (p. 64), hôtels de Savoy et Cédl (à dr. ; p. 105), Aiguille de Cléopâtre (à dr. ; p. 105), pont du chemin de fer de Charing Cross, Montague House (à dr.; p. 171), New Scotland Yard (à dr.; p. 105), pont de Westminster (p. 171), Parlement (à dr.; p. 172), Abbaye de Westminster (à dr.; p. 180), quai Albert (à g.; p. 325), hôpital St-Thomas (à g.; p. 325), palais de Lambeth (à g. ; p. 326), pont de Lambeth (p. 199), galerie Tate (à dr. ; p. 199), pont de Vauxhall (p. 209), po7it du South Eastern & Chatham {pont de Grosveiior Road; p. 209), pont suspendu de Chelsea (p. 261), parc de Battersea (à g. ; p. 328), hospice de Chelsea — (à dr.; p. 261), po7it Albert (p. 261), pont de Battersea (p. 261). Ensuite, encore un pont de chemin de fer et celui de Wandsworth. A g., Waiidsworth (chem. de fer; p. 359), faubourg de Londres, où il y a beaucoup de fabriques et de brasseries. Legare de Wands- worth (7 beet. Yg; ouvert en 1903) s'étend le long du fleuve. Le paysage devient plus champêtre et à l'atmosphère brumeuse de la grande ville succède la luxuriante verdure des prairies et des bois. A env. 1 kil. 5 en amont de Wandsworth, le pont de Putney,^ établi en 1886 entre Fulbam et Putney. "Wisybrid^e ■" Quílcífòrd' ^ ^ Fulha.m Éam "Elms rTLPí» Piiuiey J£eaGi Otxtr\q^ . ÍÀTilf? don Spmmon Wniblfdo-nè. 'M yEo. ptoL·leficm^ ifúàtLSíi. IMv. de Londres. 41. PUTNEY. 341 A dr., Fulham, surtout connu de temps immémorial comme résidence d'été des évêques de Londres. Le palais delà du episcopal, au pont, date en partie du xvi® s. Le parc, entouré d'un fossé d'env. 1 kil. 5 de long, a de vieux arbres magnifiques. La bibliothè- que contient des portraits de Sandys, archevêque d'York, de Laud, du «martyr» Ridley et d'autres ecclésiastiques, surtout des de Londres. En évêques 1867, on a ajouté au palais une jolie chapelle, qui est toutefois d'un autre style. — Jj église de Fulham a une tour du XIV® s. et contient quantité de tombeaux d'évêques de Londres. Richardson (p. 68) écrivit «Clarisse Harlowe» au n® 111 de North End Road, où sir Ed. Burne-Jones, le peintre, habita aussi plus tard (1867-1898). Le Hurlingham Club (stat. de Parson's Green; v. l'append., p. 46) a ici son beau local, avec tir aux pigeons, polo, lawn-tennis, etc. A g.. Putney (chem. de fer; p. 359), connu comme point de départ des régates des universités d'Oxford et de Cambridge (p. 42), qui ont lieu entre Putney et Mortlake (p. 342). — La tour de 400 l'église a env. ans d'existence. Thomas Cromwell, secrétaire de Wolsey et plus tard comte était fils d'un forgeron de d'Essex, Putney. Edouard également Gibbon, né, l'historien, y est en 1737. William Pitt y est mort en à Green House, au S. de 1806, la Bowling ville, près de Putney Heath où il s'était battu en duel huit ans auparavant avec George Tierney. Lord et George Canning s'y battirent Castlereagh également en 1809. Promenade charmante de Putney à Richmond (1 h. Va), par la Roéhampton (Va h. au S.) et le lande, parc de Richmond (p. 351). La belle maison ancienne de Barn Elms, qu'on aperçoit bien- tôt à g., a été donnée par la reine Elisabeth à Fr. "Walsingham, qui l'y reçut quelquefois. Elle a été ensuite habitée par J. Tonson, l'éditeur, qui y construisit une salle pour les portraits du Kit Cat Club (p. 320), peints pour lui par Kneller. Le Ranelagh Club a ici des terrains de polo, golf, lawn-tennis, etc. Un peu plus en amont, sur l'autre rive, était bâti du de Charles I®"" Brandeuburgh temps et House, qu'habitèrent entre autres le fax, général Pair- puis la reine Caroline, femme de Georges IV, qui y mourut en 1821. A dr., Hammersraitli (chem. de fer), relié par un pont sus- pendu à Castelnau, où il y a beaucoup de villas. Cécole St-Paul, fondée en 1512 à Londres, derrière la cathédrale de St-Paul, a été transférée ici en 1884. On y voit la statue du doyen Colet, son fondateur, bronze par Hamo Thornycroft (1902). A peu de distance au N., près de la stat. d'Addison Road, le grand bâtiment de VOlym- pia (p. 40). Derrière, dans Blythe Road, la grande caisse d'épargne postale (Post Oifice Savings Bank), construite de 1899 à 1903 Henri par Tanner, avec trois grandes salles longues de plus de 100 m. et 3200 employées (dont 1400 femmes). Elle compte env. 9 millions de déposants et les dépôts se montent à env. 15 mill, de 1. par an. Le Mail, qui longe le fleuve, est l'endroit le plus localité; il pittoresque de la a encore nombre de vieilles maisons du temps de la reine Anne (commenc. du xviii" s.). Au n® 26 de 1'Upper Mall s'élève le Kelm- 41. MORTLAKE. Environs scott House où William Morris,, poète, écrivain d'art et fondateur d'un fameux établissement d'art industriel, habita de 1878 à 1896; c'est ici que la première ligne de télégraphie électrique fut établie, en 1816, par sir Francis Ronalds (plaque commémorative). — Chisioiclc Mail, prolonge- ment du Mail de Hammersmith au S.-O., possède aussi de vieilles maisons. A dr., CMswick (prou, «tchissik»; chem. de fer, p. 359; trannv. b, c, Y. l'append. p. 62), où les jardins de la société d'horticulture (p. 198) se trouvaient jusqu'en 1904. En face est situé Chisivick Eyoi. Chiswick House, au duc de Devonshire, a vu mourir les hommes d'Etat Ch.-J. Fox (p. 183), en 1806, et George Canning, en 1827. Cette villa a été construite, vers 1730, par le troisième comte de Burlington, à qui est aussi dû Burlington House, à Londres (p. 212). Elle est sur le modèle de la villa Capra, près de Vicence, une des meilleures œuvres de Palladio. Les ailes ont été ajoutées parWyatt, en 1788. — La tour de l'église qui s'élève à l'extrémité S.-O. du Mail (p. 341), date du v" s. ; dans le cime- tière sont les tombes des peintres Hogarth (m. 1764) et Loutherhourg (m. 1812). Dans le nouveau cimetière, repose, près du mur septentrional, le peintre J. M. Whistler (m. 190.3), dont seule une clôture basse en bois orne la tombe. — Hogarth habita, depuis 1749 jusqu'à sa mort, une mai- son de Hogarth Lane (à 4 min. de l'église), où l'on a installé un musée Hogarth (ouv. les lundi, merer, et sam. de 11 h. à 5 h., en hiver de 11 h. à 3 h. ; 6 d.), renfermant des souvenirs et 135 gravures de l'artiste. A g., Barnes (cliem. de fer, p. 359), avec une église datant en partie du xii® s. et qui a un clocher moderne enguirlandé de lierre. — A la courbe suivante, au delà du pont du chemin de fer, à g., Mortlake (chem. de fer, p. 359). Sa vieille église possède, à l'intérieur, une inscription en mémoire de sir Philip Francis (m. 1818), l'auteur présumé des «Lettres de Junius.» Promenade agréable d'ici au parc de Richmond, en passant par East Sheen (au S.). A dr.. Strand on the Green, gracieux village où s'élève Zoffany House qu'habita le peintre Zoffany (m. 1810). A g., Kew (p. 351), relié par un nouveau pont (1904) à sa station, sur l'autre rive. Belle promenade d'ici à Richmond. A dr., Brentford (chem. de fer, p. 344) et Sion House (p. 344). A dr., Isleworth (chem. de fer), séjour favori des négociants de Londres. Beaucoup de villas. Bois charmants sur les bords de la Tamise. Le fleuve coule maintenant du S. au N. 11 y a ici une écluse, ouverte en 1894, la première de la Tamise. Le bateau passe sous un pont de chemin de fer et sous un autre en pierre. A g., Richmond (p. 350; bateaux à louer, v. p. 340). A g.. Petersham (pron. «pîfrerchemme»; hôt., Dysart Arms), qui a une église en briques, dans un curieux style classique, de 1505. Non loin de cet édifice, Ham House, aussi en briques, et qui fait face au fleuve, appartient au comte de Dysart et est connu comme ancien rendez-vous du ministère de la Cabale (1670-1674), du temps du duc de Lauderdale qui l'avait loué. Un plus dans les terres, se trouve Sudbrook House, bâti par le peii duc d'Ai-gyll (m. 1743) et transformé en établissement hydrothérapique. A dr., Twickeníiain. (hôt.; Railway H., King's Head, Albany; White Swan, sur la Tamise), qui a quantité de villas intéressantes de Londres. 4t. KINGSTON. 343 au point de vue historique : Orleans House, qui fut habité par le roi Louis-Philippe et d'autres membres de sa famille, et York House, où le duc d'Oidéans habita jusqu'en 1900. — Env. 10 min. plus loin se trouve Strawberry Hill, ancienne villa d'Horace Walpole (1717- 1797), l'écrivain. Le parc de Marble Hill (27 beet.) a été ouvert au public en 1903. Eel Pie Island (aub.), île en face de Twicken- ham, est le but de maintes parties de plaisir. A dr., Teddington (p. 350 et p. 360), où se trouvent la deuxième écluse de la Tamise et un nouveau pont pour les piétons. A g., Kingston (hôt. : Griffin, Sun, Wheatsheaf ; chem. de fer, v. p. 360), vieille localité d'origine saxonne, où ont été couronnés plusieurs des premiers rois d'Angleterre. Sur la place publique entourée d'une belle grille, se voit une pierre qui servait, dit-on, de trône lors du sacre et qui porte gravés les noms des rois aux- quels elle aurait servi. ÏIéglise de Tous-les-Saints («church of All Saints»), du xiv® s., est une belle construction de plan cruci- forme. — Un pont en pierre, construit en 1827, et maintenant en reconstruction, relie Kingston à Hampton Wick, aux nombreuses maisons de campagne. On trouve des barques à rames et à voiles ainsi que des bateaux à moteur à Kingston et à Hampton Wick. —Jolies promenades de à Ham Common, à Kingston Hampton Court (p. 345; 40 min.) à Richmond par le Bushy (1 h. Park, Vs) PíH" îe Richmond Park, etc. En été, excellent service de bat. à vap. (2 fois par j.) entre et Oxford (deux Kingston jours; on couche à Henley); prix 14 s., ail. et ret. 25 s. A g., Surbiton, faubourg S. de Kingston; puis Thames Ditton (p. 344) et le pont de Hampton Court (p. 345). Le village de Hampton est à dr., à env. 1 kil. 5 en amont. 42. Hampton Court. Richmond. Kew. De Londres à Hampton Court. — A. Liunk du South-Western: dép. de la gare de Waterloo, 24 kil. en 1/2 h. à J'h.; prix 2 1 s. 6 d. et 1 s. 2 d. s., 1/21 aller et retour 2 s. 9 d., 2 s. et 1 s. 10 d. — B. Tramway électrique dc Hammersmitli Broadway ou de 19 kil. en 1 h. d. Shepherd's 1/4, prix Bush, 6 ; tramway électr. de Tooting, 13 kil. en 1 4 d. (lignes h., prix c, f, g, v. l'append. p. 62). — G. Chemin de fer mond jusqu'à Rich- (v. p. 344) et de là en tramway (p. 350). — D. Autobus (n»® 101 et 104), de Somerset House, Strand (p. 64), les sam. et 9 d. — E. Bateau dim., prix a vapeur, v. p. 29. D© Londres à Riclîmond.. — A. Ligne du South-Western : de la dép. gare de Waterloo, 17 kil. en 20 à 30 min.; 1 s. 3 1 s. et 9 aller prix et retour d., 2 d., s., 1 s. 6 d. et 1 s. 3 d. ; prolongement sur Teddington et Twickenham, Kingston (v. p. 360). — B. Ligne du North London : de Broad Street, 26 kil. en d'h. à dep. 1 h. (mêmes prix), par Willesden Junction et Kew Gardens Station. — 0. De toutes les stations de la ligne circulaire («inner circle») du Métropolitain (v . l'append., 45), par Hammersmith et Kew Gardens p. ; D. prix d'Aldgate (1 h.) comme ci-dessus. — Tramw^at électrique de Hammersmith ou Shepherd's Bush au de Kew (20 à 23 min. pont ; 2 d.) et de là autobus (10 min. ; 1 d.). — E. Autobus nos 27, 71 et 71 a — . F. Bateau a vapeur, v . p. 30. De Londres à Kew. — A. Ligne du North B. London, v . ci-dessus. — Métropolitain, v . ci-dessus. — C. Tramway électrique pour le 344 42. HAMPTON COURT. Env. de Londres. pont de Kew, v. p. 343. — D. Autobus n»® 27, 71, 71 a et (le dim.) 104. — E. Bateaux a vapeur, v . p. 29, 30. Le mieux est d'aller en chemin de fer à Hampton Court, de là à pied ou en voit., par le Bushy Park, à la station de Teddington; puis en chemin de fer ou en tramw. à Richmond et en autobus à Kew. Un joli tour, mais où l'on a davantage à marcher, est le suivant: en chemin de fer jusqu'à Richmond, de là en tramw., par Strawberry Hill à Teddington, puis à pied par le Bushy Park au palais de Hampton Court (env. '/s 'i-)> d'où, après la visite du château, on revient en tramw. à Kingston (V4 d'h.) et de là, par le parc de Richmond, à Richmond (env. 1 h. 1/2) d'où l'on rentre à Londres en chemin de fer. La ligne du South Western , qui mène à Hampton Gonrt (v. p. 348), passe en viaduc sur les rues et au-dessus des toits de Lon- dres. A dr., les pittoresques bâtiments en briques de Doulton's Pottery (p. 327). La première station, Vauxhall, est encore dans la ville, et l'on n'atteint la campagne que peu avant la seconde, Clapham Junction (6 kil.). Il y a ensuite une longue tranchée, au delà de laquelle on a enfin un joli coup d'oeil sur la contrée. A g., la Victoria Institution, pour des enfants de soldats et de matelots. 8 kil. 5. Earlsfield & Summerstown. 12 kil. Wimbledon, où ont lieu, en juin, de grands matches de tennis (p. 42). Wimbledon House fut habité au xvra® s. par le ministre français de Calonne, puis par le duc d'Enghien. A Y4 d'h. de la station se trouve un retranchement bien conservé, en forme de croix, qui est probablement d'origine saxonne. A Paynes Park (13 kil. 5), se détache, à g., Tembranch. d'Epsom, localité près de laquelle sont les Epsom Downs, où ont lieu tous les ans, en mai ou en juin, les célèbres courses d'Epsom («Derby, Oaks»; v. p. 41). — 16 kil. Coombe & Malden, stat. avant laquelle on voit, à dr., sur une hauteur, Coombe House, ancienne propriété du ministre lord Liverpool. —■ 19 kil. Surbiton. Au delà à g., les grands établissements horticoles de Barr & fils, dont l'exposition de narcisses mérite d'être vue en avril et en mai (plus de 600 espèces et des millions de bulbes). A env. 3 kil. de Surbiton, l'embranch. de Hampton Court se détache à dr. de la ligne prin- cipale. Il touche ensuite à Thames Ditton (Swan Hotel; 22 kil.), dans une contrée charmante qui ressemble à un parc, puis franchit VEmber, bras de la Mole. — 24 kil. Hampton Court (p. 345). Tramways électriques (lignes c, f, g, v. l'append., p. 62). Les deux lignes, dont l'une part dans le voisinage de la gare de Shepherd's Bush de la ligne du Central London (v. l'append., p. 47) et l'autre près des gares de Hammersmith du Métropolitain et du Piccadilly Railway (v. l'append., p. 46, 49), se rejoignent au delà de Goldhawk Road et mènent ensuite au (4 kil.) pont de Kew, par Chistmck (p. 342) et Gunnersbury. La ligne reste sur la rive g. de la Tamise. 4 kil. 5. Brentford (p. 342), chef-lieu du comté de Middlesex (non loin au S., un bac pour le palais de Kew, p. 352). Ensuite le tramway côtoie le parc de Sion House, anc. couvent de Env. de Londres. 42. HAMPTON COURT. 345 religieuses (xv® s.), auj. au duc de Northumberland. 8 kil. Isleworth (p. 342). 16 kil. Twickenham (p. 342). 14 kil. New Hampton. Puis on longe le côté 0. du parc de Bushy. 17 kil. Hampton, où l'on atteint la Tamise. — 19 kil. Palais de Hampton Court. Le tramway s'arrête presque en face de l'entrée. Hampton Court. — Hôtels: Thames (pl. a), près de la gare (ch. dep. 3 s. ; dîn. dep. 2 s. 6 d. ; bateaux à rames et à moteur à louer) ; Castle, ibid., avec véranda au bord du fleuve (2® déj. 2 s. 6 d.); Mitre (pl. b), au delà du pont (ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. dep. 2 s. 6 d.); White- hall, non loin de là; King's Arms, bou, Greyhound (pl. o), tous deux à l'entrée du parc de Bushy; Queen's Arms- (dîn. dep. 1 s. 6 d.). — Tea rooms nombreux à l'entrée du Bushy Park. Dans Tagg's Island, en amont de Hampton Court, se trouve le lieu de divertissements connu sous le nom de *Karsino, avec hôtel, restaur., salle de concert (café-concert t. les j. à 3 h. et à 8 h. ; 6 d., 1 s., 2 s.), etc. Bac, 6 d.; amarrage d'une barque, 1 s. De la gare, on gagne à dr. le pont dit Hampton Court Bridge, d'où l'on a un coup d'œil charmant sur le fleuve toujours animé de petits bateaux. Sur l'autre rive, on franchit les Trophy Gates (v. ci-dessous) pour parvenir, à dr., au palais de Hampton Court (Hampton Court Palace). Visite, v. p. 61. Les jardins sont ouverts tous les jours jusqu'au coucher du soleil (le dim. dep. 2 h.). Le palais, le plus grand des palais royaux d'Angleterre, est une cons- truction en briques, avec des murailles crénelées, élevée en 1515 par le cardinal Wolsey (1471-1530; v. p. 170), sur l'emplacement d'une propriété déjà mentionnée dans le Domesday Book (p. 75). Donné par Wolsey à Henri VIII, le palais fut habité plus tard par Cromwell, les Stuarts, Guillaume III, qui y mourut en 1702 d'une chute de cheval, et les deux premiers rois de la maison de Hanovre. Les grands appartements ont été construits sous Guillaume III par Chr. Wren. Hampton-Court a cessé d'être une résidence royale depuis le règne de George II, et plus de 800 des mille chambres qu'il contient sont auj. occupées par des membres de l'aristocratie, logés gratuitement par la couronne. En arrivant du côté 0., on entre par les Trophy Gates dans le Barrack Yard ou cour des Casernes, ainsi nommée des bâtiments peu élevés (à g.) construits par Charles II et agrandis par Guil- laume III. On parvient tout droit au Great Gate House, nouvelle- ment restauré. L'anc. fossé, qui entourait probablement tout le palais, est ici franchi par un vieux pont, découvert en 1909 et orné de dix figures d'animaux (the «kynge's heestes»), d'après les ori- ginaux de 1536. On se trouve ensuite dans le Green Court ou Jdase Court, la plus grande des trois cours principales. Aux tou- relies des portes, entre les cours, se voient des médaillons en terre cuite d'empereurs romains, achetés par Wolsey au sculpteur Jean Maiano, et dont le meilleur est celui de Néron. Les belles fe- nêtres en saillie à l'extérieur et à l'intérieur du Great Gate House ont été construites par Wolsey et au-dessous sont les armes de Henri VIH. — A g., dans VAnne Boleyn's Gateway, qui forme l'entrée de la cour suivante, est l'escalier du Great Hall, salle de 32 m. de long, 12 m. de large et 24 m. de haut, commencée par Heni'i VIII immédiatement après la mort de Wolsey et achevée en 346 42. HAMPTON COURT. Environs 1536. Elle a de beaux vitraux, en majeure partie modernes, et des tapisseries, représentant des scènes de la vie d'Abraham, peut-être d'après Bern, van Orley. Le *plafond très élevé, en bois, est une œuvre excellente du style perpendiculaire. La pièce à l'extrémité était la principale salle des gardes de Henri VIII. Cette pièce et la suiv., la salle des bois de cerf (Horn Room), d'où un escalier descend à la cuisine, contiennent aussi des tapisseries. — Revenu à l'Anne Boleyn's G-ateway, on passe dans la cour de VHorloge («Clock Court»). Au-dessus du passage sont les armes de "Wolsey, avec sa devise: «Dominus mihi adjutor». Cette cour doit son nom à une horloge astronomique faite pour Henri VIII et qui marche encore aujourd'hui, après avoir été réparée. Une colonnade ionique construite par Wren, au S. de cette cour, conduit à l'escalier (King's Grand Staircase), décoré d'allégories I>cintes par Verrio, et qui monte aux grands appartements où se trouve la galerie de peinture. Au pied de cet escalier est le vestiaire. La GALKRiE DK PEINTURE est richc en tableaux italiens, surtout de l'école vénitienne. Voir «Short History of Hampton Court» (3 s.) et l'«Historical Catalogue of the Pictures at Hampton Court», par E. Law. Un extrait de ce dernier ouvrage (1910; 6 d., illustré 1 s.) est en ventç au palais. — Les noms des salles sont inscrits à l'in- térieur, au-dessus des portes; l'énumération des tableaux commence toujours à gauche. po SALUE, King's Gtiard Chamber. Les murs sont ornés avec goût de trophées et de panoplies d'armes modernes enferme d'étoiles. Tableaux: 7, le C'analetto, le Colisée et l'arc de Constantin, à Rome; 14, le Zucchero, Concierge de la reine Elisabeth ; puis des Batailles du peintre anglais G.-P. Rugendas (m. 1742). • II» SALLE, King's first Presence Chamber. On y voit encore le balda- quin du trône du roi Guillaume III. Les sculptures en bois de la che- minée et des portes de cette salle et de plusieurs des salles suivantes sont de Grinling Gibbons. Les tableaux du haut sont des portraits des Beautés de Hampton Court, dames de la cour de Guillaume III et de Marie, sir par God. K7ieüer, sur le modèle des Beautés de Windsor, par Pierre maintenant Lely, dans la VI® salle de cette galerie (p. 347). En outre: 29, Guillaume Kneller, III débarquant à Margate (1697), grand tableau allégorique; 36, 36a, d'après Dernier, portraits; 39, 53, Schiavone, paysages imitant des frises; inconnu: 57, portr. d'homme; 59, Villiers, 2® duc de Bucking- ham et sa famille; 60, Gianpeti-ino (?), Ste Catherine ; 61, Luini, Femme avec des fleurs; 63, Lorenzo Costa (?), Saints; *64, bonne copie bollan- daise dans le style de Mabuse, d'une esquisse de Léon, de Vinci, l'Enfant Jésus et St Jean; 66, Sal. de Bray (de Harlem; m. 1664), Histoire d'An- toine et de Cléopâtre, portraits de la famille du peintre. III® SALLE, second Presence Chamber. 73, le Tintoi'et, Esther et Assuérus; 74, Léandre Bassan, un Sculpteur; 75, d'après le Titien, Ste Famille; 78, J. Bassano, Booz et Ruth; *80, Dosso Dossi, portrait d'homme; 84, école de van DycTc, Charles I®^ k cheval; 86, Velazqtie.z (9), la Femme de Philippe IV d'Espagne; 90, van Soiner (d'Anvers; m. 1621), Christian IV de Danemark; *89, Bonif. Véi'onèse, Diane et Actéon, dans un paysage idyllique, un des chefs-d'œuvre du maître; 94, le Pordenone (ou B. Licinio), groupe de famille (daté de 1524). IV® SALLE, Audience Chamber. 110, école de Giov. Bellini (la signa- ture est contrefaite), son portrait; *111, le Giorgione, un Berger; *112, Lor. de Londres. 42. HAMPTON COURT. 347 Lotto, portrait d'un gentilhomme; *116, Palnia le Vieux, Ste Famille; 121, Girol. da Treviso, Mariage de la Vierge; 122, le Bassan, Gentilhomme vénitien ; *131, Paris Bordone, la Vierge et l'Enfant, avec les donateurs ; 132, Iloiithorst, Elisabeth, reine de Bohême et femme de l'électeur Frédéric V duPalatinat; 140, Cariani, Adoration des Bergers; 144, Bonif. Véronèse le J., Jésus et la Samaritaine; 146, Savoldo, l'Homme à la cuirasse; *149, Blorto da Feltre (9), Concert de famille; 151, Bonif. Vérofièse le V., Adora- tion des Mages; *152, Lor. Lotto, portr. d'André Odoni, le sculpteur, daté de 1527 ; *153, le Titien, portrait d'homme (dit Alexandre de Médicis). Vo SALLE, King's Brawing Room. 163, Palma le J., Expulsion de l'Hérésie; *177, le Tintoret, les Neuf Muses sur le mont l'Olympe; 179, Schiavone, le Jugement de Midas; 181, P. Véronèse, Ste Catherine; 192, P. Bordone (9), un Jurisconsulte; *198, Dosso, St Guillaume étant son armure. VI" SALLE, King William the Third's Bed Room. On y voit le lit de la reine Charlotte. Aux murs, les Beautés de la cour de Charles II, la plupart peintes par Lely (v. salle II): 210, 213, la duchesse d'York, 217, la duchesse de Richmond, *234, miss Hamilton, comtesse de Grammont, tous quatre par Lely; 219, Marie d'Esté (?), donnée à tort pour Nell Gwynne, par Wissing. Plafond de Verrio, le Sommeil. VU» SALLE, King's Dressing Room. Plafond de Verrio, Mars, Vénus et des Amours. 246, école de Memling, tête d'homme; *247, Diirer, portr. ; *248, Mabuse, les Enfants de Christian II de Danemark; 257, école souabe (9), Vieux couple; 261, Corn. Vischer (d'apr. Q,. Matsys), Erasme écrivant; 264, Jean Olouet (9), François pr; 268, A. 3Ior (9), portr.; 269, J. van Clef (9), Henri VIII; 271, Remée (d'Anvers; m. 1678), Henri VII et sa femme Elisabeth, Henri VIII et sa femme Jane Seymour, copie d'une fresque de Holbein au Whitehall, incendiée avec ce palais; 272, Holbein, Noli me tangere; 275, H. Baldung Grien, portr.; 279, Holbein (9), Elisabeth, femme de lord Vaux (dessin original à Windsor) ; Holbein: 280, Froben, l'imprimeur, pendant du n» 284, Erasme; 286, F. Qlouet dit Janet(9), François 1» de France et sa femme Eléonore; 287, d'apr. van Eyck, Tête de Jean de Palu. VIII® SALLE, King's Writing Closet. Van Dyck: 303, Marguerite Lemon, sa maîtresse; 305, Saint mourant (grisaille); 306, Zucchero (9), la reine Elisabeth avec un éventail à plumes; 313, A. Alor (9), Philippe II d'Espagne; 320, Artémise Gentileschi, son portrait; 323, G. Dou, Vieille femme endormie ; 333, P. Brill, paysage ; 334, Elsheimer, la Sorcière aux Amours; Poelenbiirgh: 343, Danse de Nymphes et de Satyres; 342, pay- sage avec ruines ; 346, Zucchero, la reine Elisabeth en travesti. La glace sur la cheminée est placée de façon à refléter toute la rangée des salles. IX" sir SALLE, Queen Mary's Closet. 352, Mytens, portr. du nain Jeffery Hudson ; 353, Janssew, Villiers, duc de Buckingham ; Zbb, inconnu. Figure à une fenêtre (et non Will Somers, le fou de Henri VIII) ; 358, de Vries, Jésus, Marthe et Marie; 365, F. Hais, Jeune garçon riant; 375, Hendrik Pot, Scène de comédie (l'acteur a passé d'abord pour Charles I®'). X® SALLE, Queen's Gallei~y, de 21 m. de long sur 8 de large. Tapis- series d'après Le Brun, représentant des scènes de l'iiistoire d'Alexandre le Grand. XI" SALLE, Queen's Bed Room. Lit de la reine Anne et plafond de Thornhill, l'Aurore sortant de la mer. 'àQ'ò;Juleé Romain, d'apr. Raphaël, Ste Famille au chêne (à Madrid) ; 394, le Francia, Baptême du Christ. ; 395, Blyemberg(9), le comte Gondomar, ambassadeur d'Espagne; 406, Jules Romain, Naissance d'Apollon et de Diane; *421, Dosso, Ste Famille; le Corrège: *430, Ste Catherine lisant; *431, Ste Famille, avec St Jacques à g.j petites œuvres admirables de la vieillesse et de la jeunesse de l'artiste. XII® SALLE, Queen's Drawing Room. Plafond de Verrio, la reine Anne en déesse de la Justice. Les fresques allégoriques, avec des portraits de la reine Anne et du prince consort, George de Danemark, également dues à Verrio, ont été mises au jour en 1899. Des fenêtres, belle vue sur le parc. 348 42. HAMPTON COURT. Environs XIII® SALLB, Queen's Audience Chamber. Ecole de Holbein; *445, Henri VIII et sa famille; 453, Entrevue de Henri VIII et de François lor de France, à Calais; 448, Mytens (?), Edouard, 12o lord Zouch. XIV® SALLE, Public Dining Room. 477, 479, 487, 488, J. Brueghel et Rottenhammer, les Eléments; Walker, portr. de l'artiste; 495, Dobson, portrait; 498, Steenwyck, St Pierre en prison; 506, d'qpr. van Dyck, le duc de Buckingham et son frère; 507, van Somer, Anne de Danemark, femme de Jacques 1er; 509, de Heem, Fruits; 512, H. Bosch, l'Enfer, com- position fantastique. — On entre ensuite tout droit (par la porte à g. on irait à la Queen's Chapel, v. ci-dessous) dans la XV" SALLE, Prince ofWcdes's Presence Chamber. 543, Rembrandt (9), Dame juive; 544, Rembrandt, un Rahbin; *547, 3Iabuse, Adam et Eve; 552, Zucchero, la Calomnie (allégorie); 553, B. van Orley, Mort d'Adonis; 554, Mierevelt, un Chevalier de la Jarretière; 556, Lucas de Leyde, Au lit de mort; 560, Schoreel, la Vierge, l'Enfant, St André et St Michel; 561, L. Cranach (9), St Christophe et d'autres saints; 563, L. Cranach, Jugement de Paris; 567, Lucas de Leyde (9), la Passion, triptyque; 569, Mabuse (9), la Vierge et l'Enfant; 573, d'apr. Mabuse, Vénus et Adonis; 574, Heemskerk, la Mort et le Jugement dernier; 579, Hemmessen, St Jérôme; 586, Gainsborough, d'apr. Rembrandt, Rabbin juif. XVI" SALLE, Prince of Wales's Drawing Room. 606, 607, Potirbus, Marie de Médicis; 613, Gonzalès Coques, portr.; 616, van Dyck, l'Amour et Psyché; 620, Palamedesz (9), Embarquement à Schéveningue; *619, Wynants, paysage; 625, Molenaer, Réjouissance hollandaise; 626, Pourbus, Henri IVde France; 627, Poelenburgh, Satyres et Nymphes; 630, Wouwer- Qnan, la Meule de foin; 633, Jan Mostaert, Sophonisbe; 634, Brueghel le V., Massacre des Innocents, d'une conception bien hollandaise. XVII" SALLE, Prince of Wales's Bed Room: tapisseries représentant la bataille de Solebay (1672) et quelques tableaux dont un paysage de Zuccarelli (n" 649). On retourne à la XIV" salle (public dining-room) et prend à dr., par la porte indiquée comme la sortie. Queen's Private Chapel. A dr., 682, E., Heemskerk, Réunion de quakers. — Dans la salle de bains à côté de la chapelle, la baignoire de marbre de la reine. — Dans le Private Dining Room) le lit de la reine Marie. — Ensuite, dans un second cabinet . Douze saints par Feli. Queen's Private Chamber, où est le lit de George II. 773, 778, W. vari de Vélde, marines (esquisses). — Plus loin, le King's Private Dres- sing Room , avec de mauvaises copies de tableaux célèbres. — George II's Private Chamber , avec un cabinet de porcelaines. 814, N. Poussin, Nymphes et Satyres. — Puis, par une chambre obscure, dans la longue King's Gallery, où les célèbres cartons de Raphaël (maintenant e South Kensington, p. 253) restèrent jusqu'en 1865. On y volt sept tapis- series exécutées, d'après ces cartons, à Bruxelles, par Jean Raes (xvii® s.) et offertes par le baron d'Erlanger. On passe d'ici, par une petite chambre obscure (King's Lobby ), à dr., dans la longue **Galerib Mantegna . Elle renferme la perle de toute la collection (881-889): le Triomphe de César, par Mantegna, peinture (sous verre) occupant tout un côté de la galerie. Cette superbe composition, exécutée à la détrempe sur canevas, est malheureusement très effacée en quelques endroits et n'est pas sans retouches. Mantegna la commença en 1485, pour servir de décor au théâtre du Castelló di Corte, de Mantoue, et l'acheva de 1490 à 1492. Charles I"" l'acheta en 1628 avec le reste de la eollection du duc de Mantoue, et après la mort du roi, le Parlement l'évalua à 1000 1. Cromwell la fit restaurer en même temps que les cartons de Raphaël. I. Commencement du cortège, avec trompettes, porte-enseigne et guer- riers, les hampes des enseignes décorées de peintures représentant des vie- toires de César. — II. Statues de Jupiter et de Junon sur des chars, buste de Londres. 42. HAMPTON COURT. 349 de Cybèle, instruments guerriers. — III. Trophées ; armes, urnes, etc. — IV. Vases et ornements précieux, victimes conduites par des adolescents, musiciens. — V. Eléphants portant des fruits, des fleurs et des candé- labres. — VI. Urnes, armures portées en triomphe, etc. — VII. Prison- niers, hommes, femmes et enfants, suivis de la plèbe qui les raille. — VIII. Musiciens qui dansent, porte-enseigne avec des guirlandes et, parmi eux, un soldat de la légion germaine portant une enseigne figurant la louve romaine. — IX. Jules César, avec le sceptre et la palme, sur un char de triomphe, ayant derrière lui la Victoire et sur son enseigne les mots: «Veni, vidi, vici». La galerie Mantegna contient encore quelques autres peintures, entre autres, n» 877, à dr., à l'entrée, un prétendu portr. de Jane Shore, mai- tresse d'Edouard IV. A l'extrémité de cette galerie, à g., trois petites pièces, dont le cabi- NET du cakdinaii WoLSEY, qul a Un bcau plafond, des lambris et une frise peinte, où figurent des scènes de la Passion. Passant au haut de l'escalier dit Queen's Staircase , dont le plafond médiocre est de Kent et qui a une belle rampe en fer, on arrive à deux autres salles contenant le reste de la collection. I" SALLE, Queen's Guard Chamber. W. van de Velde: 922, le prince Rupert commandant la flotte franco-anglaise contre les Hollandais (1673) ; *925, Pin de combat; Fialetti: 930, 932, 936, 938, quatre Doges de Ve- nise; 931, Sénateurs vénitiens; 942, le Doininiquin, Ruines avec figures. — On traverse une petite antichambre (Ante Boom) pour entrer, à dr., dans la II» salle, Queen's Presence Chamber, qui renferme le lit de Guil- laume III. 953, S. Ruisdaél, Vue d'une rivière. Des deux côtés du lit: 959-961, etc., L. Giordano, le Mythe de l'Amour et de Psyché, douze petits tableaux sur cuivre; 972, Mich. Wright, l'acteur Lacy dans trois rôles; 981, van Diest, paysage. Cette salle contient aussi des marines. On retourne enfin sur ses pas pour descendre l'escalier (Queen's Staircase, v. ci-dessus), puis tourner à g. dans le Fountain Court (cour de la Fontaine), œuvre de Wren. Tout autour sont des galeries, et au mur du S. se trouvent douze médaillons peints par Laguerre ; les Travaux d'Hercule, maintenant méconnaissables. Le *jAEDiN, à l'E. du palais, est dans le style français. Il a de jolis parterres et des allées bien ombragées. En face du centre de la façade, le Long Water, canal créé sous Charles II, long d'env. 1200 m. sur 45 m. de large, et qui arrose le Home Park. — Dans le Pond Garden (jardin de l'Etang), à. l'O. àu Privy Garden (jardin particulier), au S. du palais, xra. pied de vigne planté en 1768, dont le tronc a 80 centim. de circonférence et dont les rameaux s'éten- dent sur un espace de 35 m. On dit qu'il porte parfois de 1200 à 1300 grappes de raisin. On a restauré depuis peu, à Queen Anne's Bower, à l'extrémité du jardin, du côté du fleuve, douze grilles en fer forgé, attribuées d'abord à Huntington Shaw mais dues plutôt à Jean Tijou. —• Le vieux jeu de paume (Tennis Court), au N. du palais, sert toujours. Au N. du palais s'étend le Wildekness , avec xoa. labyrinthe («Maze»; entrée, 1 d.), formé par des haies, dont on peut parfaite- ment bien se tirer en allant toujours à g., excepté au premier en- droit douteux, où l'on tourne à dr. C'est le contraire en revenant: on va toujours à dr., sauf à l'endroit en question, où l'on prend à g. 350 42. RICHMOND. Environs — Non loin du labyrinthe, les Lion Gates (portes des Lions), par où l'on quittera Hampton Court. Les piliers avec leurs lions en pierre ont été érigés par la reine Anne. Ijes grilles en fer des portes sont attribuées à ïijou (v. p. 349). Hors dos portes, les hôtels mentionnés p. 045. Les tramways de Hampton Court <à Richmond Bridge, ainsi c[u'à Kingston (p. 843) et à Tooting (p. 42 ; v. l'append. p. 62) passent ici, et le dim. des voitures publiques vont d'ici au Bushy Park et à Teddington (2 d.; p. 344). Voitures de Hampton Court à Teddington 2 s. 6 d., à Eichmond 6 s. Voir aussi p. 343-344. Immédiatement en face des Lion Grates, on a devant soi une entrée du Bushy Park, domaine royal d'env. 400 hect. de super- fiole, qui a aussi des entrées à Teddington, à Hampton Wick et au village de Hampton (p. 343). Ce parc est renommé non seulement pour ses aubépines, mais encore surtout pour sa magnifique allée de châtaigniers plantée sous Guillaume III, dont la triple rangée, de Hampton Court à Teddington, a presque 2 kil. de longueur et offre un coup d'œil incomparable à l'époque de la floraison, à la fin du printemps ou au commencement de Tété («Chestnut Sunday», an- noncé d'ordinaire dans les journaux de Londres). A l'entrée de cette allée, près de Hampton Court, un étang avec des carpes et des pois- sons rouges, et la «fontaine de Diane» (1699). Dans le voisinage, la maison du gardien, bâtiment sombre en briques, entouré de grilles. Les cerfs et les chevreuils du parc sont si bien apprivoisés qu'ils se dérangent à peine quand on passe près d'eux et qu'ils viennent manger aux fenêtres des maisons en bordure du parc. — Dans Ted- dington, un peu-à TO. de l'extrémité de l'allée, s'élève Bushy House où Ton a installé en 1902 un laboratoire de physique (National Physical Laboratory) pour des recherches scientifiques dans le do- maine industriel et pour l'essai de machines et appareils. Au sortir du parc on tourne à g., prend à dr. près de là à une bifurcation, puis encore à dr. à un second carrefour, le long du jardin de l'hôtel Clarence, et on arrive à la station de Teddington (p. 360; 1/2 — De Teddington à Richmond, chemin de fer par Strawberry Hill (p. 343), Tivickenham (p. 342) et St. Margaret's. Le tramway passe aussi à Strawberry Hill et à Twickenham et s'ar- rête à Richmond, au S. du pont. — Il est aussi intéressant de faire à pied le chemin de Teddington à Richmond (1 h.; beaux cèdres). Richmond. — hôtels: Richmond Hill H., Eichmond Hill (pens. 9 s. à 10 s. 6 d.); Roebuck H., Eichmond Hili; Mansion Residential Hotel, au-dessous de la terrasse; Castle, Greyhound, dans la ville. L'hôt. Star <6 GaHer, Eichmond Hill, près de l'entrée du parc, doit être réouvert. — Il y a en outre des restaurants, des pâtisseries et des thés (jardins) en grand nombre. Le «maid of honour» de Eichmond est une pâtisserie renommée. Tramway électrique , toutes les 10 min., du pont à Twickenham, à Teddington et à Kingsion (3 d.) ; on change à Stanley Eoad pour le palais de Hampton Cotirt (45 min., 4 d.). — Bateau a vapeur : pour Hampton Court, t. les j. en été à midi 8/4 et à 1 h. (vapeurs « Queen Elizabeth» et «Oonnaught», v. p. 29); pour Kew et Londres, v. p. 30. — De Londres à Eichmond, v. p. 343. — Le dimanche, Eichmond est un point de départ favori oes parties de bateau sur la Tamise (v. p. 340). de Londres. 42. KEW. 351 Richmond est une ville riante de 33221 hab., aux villas nom- breuses, assise sur une colline de la rive dr. de la Tamise. Richmond porta d'abord le nom de Sheen (beau), qui subsiste encore dans celui d'une localité voisine, East Sheen. Edouard lor y avait déjà une résidence d'été, qu'Edouard III remplaça par un palais, rebâti en 1499 par Henri VII, souche des Tudors, lequel était duc de Richmond et lui donna son nom. Henri VIII, fils du précédent, y tint souvent sa cour, et il en fut de même de sa fille Elisabeth, qui y mourut en 1603. Le palais fut démoli par ordre du Parlement en 1649, sauf une petite partie laissée à la veuve de Charles I®"" et dont l'entrée est une porte en pierre sur le Richmond Green. De la gare, George Str. conduit à l'O. à la grand'rue. A g., derrière la loge des francs-maçons, Véglise Marie-Madeleine, où sont Inhumés, entre autres, Thomson, le poète (p. 186), et Kean, le célèbre acteur (m. 1833). A dr., le Richmond Green , avec le Théâtre Royal, ouvert en 1900. Au delà du Green, au N. de la ville, I'Old Deer Park , avec Vobservat,oiré de Kew. Chemin de piétons pour Kew, v. p. 352. — A l'extrémité 0. de George Str., on tourne à g. dans la grande rue, où sont Vhôtel de ville (1893) et le théâtre de Richmond (1890), pour monter aux jardins de la TERRASSE (Tcrracc Gardens), d'où la *vue est splendlde. Au- dessus de la terrasse, le Doughty House, résidence de sir Frederlk Cook, avec une collection de tableaux d'anc. maîtres et quelques antl- qultés (visible seulement avec une recommandation). — Encore plus haut, le Parle Gate, entrée du parc de Richmond (9 kll. carr. de superficie), giboyeux et très fréquenté. Pour aller de Richmond à Kew (hôt. : Star & Garter, près du pont; Kew Gardens Hotel, à la station de Kew Gardens, ch. 3 s., déj. 2 s.), 11 y a un autobus passant du côté E. de l'Old Deer Park et du jardin botanique. De Londres on se rend directement à Kew par l'une des routes Indiquées p. 343. Kew a deux gares, celle de Kew Bridge, sur la rive g., et celle de Kew Gardens, sur la rive dr. de la Tamise. Iféglise Ste-Anne, sur le Kew Green , bâtie en 1714, possède des vitraux peints en souvenir des duchesses de Cambridge et de Teck et d'autres mem- bres de la famille royale. Au cimetière, le tombeau du peintre Gainsborough (m. 1788). Dans le voisinage, le Cambridge Cottage, anc. résidence de la duchesse de Cambridge (m. 1889), et le Kew Cottage. Pour parvenir aux célèbres *jardins botaniques, on va de la gare de Kew Bridge (v. cl-dessus), par le pont de la Tamise, au Kew Green, à l'extrémité G. duquel est l'entrée principale. De la gare de Kew Gardens (v. cl-dessus) une courte rue conduit à Victoria Gate, la seconde entrée, visible déjà de la gare. Heures d'admission, v. p. 60. On peut laisser les bicyclettes au garage (cycle shelter), Immédiatement à l'entrée principale (2 d.). Il est défendu d'em- porter des provisions de bouche dans les jardins et d'y cueillir des 352 42. KEW. Env. de Londres. fleurs quelles qu'elles soient, et il est sévèrement interdit de fumer dans les bâtiments. Directeur du jardin, le lieutenant-colonel sir David Prain. Le jAEDiN BOTANIQUE proprement dit est à g. (S.) de la large allée qui part de l'entrée principale. Le premier chemin de g. mène à des serres riches en fougères et en cactus. Un peu plus loin, les serres des orchidées et des népenthès et le bassin où est la *victoria- regia, qui fleurit en juillet ou en août. A l'E., des rochers artiflciels (Rock Garden), et un peu auS., un étang peuplé de pélicans et d'antres oiseaux exotiques. A l'E. de l'étang, un des trois musées du jardin, et à l'O., la *serre des palmiers (110 m. de long sur 30 de large et 20 de haut), qui est tenue à une température de 26° 0., et la serre des nénufars. En traversant de là les pelouses au N. on parvient au palais de Kew, ouvert au public depuis 1898 (visible t. les j. de 10 h. à 6 h., sauf le vendr.), anc. construction en briques, jadis le séjour favori de George III et de la reine Charlotte, qui y est morte en 1818. L'intérieur n'offre rien de curieux. — De petits temples décorent les jardins. Au S. et à l'O. du jardin botanique proprement dit se trouve I'Arboketum dont la superficie est de 71 hectares ; il s'étend , jusqu'à la Tamise et il offre dans toutes les directions des allées bien om- bragées. Dans la partie N., un petit jardin américain, avec des magnolias et de belles azalées (floraison à fin mai). Du côté de la Tamise, à l'O., le Hollow Walk, renommé pour ses rhododendrons (mai et juin). Au milieu, un lac artificiel (oiseaux aquatiques), dont une large allée, dite «Sion Vista», longe la rive N.-O. A l'extrémité S.-O., les jardins particuliers du King's Cottage, ouverts au public dep. 1898. Le *jardin d'hiver (Temperate House), dans la partie S. de l'Arboretum, ouvert en 1865 (frais de construction, 35000 1.), long de 176 m. y compris les ailes et dont le bâtiment central mesure 64 m. de long, 42 de large et 18 de haut, abrite en hiver les plantes de la zone tempérée. Non loin de là, à l'E., l'élégante galerie North (North Gallery), fondée en 1882 par miss North (m. 1891), pour y exposer une collection de dessins de plantes tropicales faits par elle dans leurs pays d'origine, collection qui est classée dans Tordre géographique (catalogue 3 d.). Le mât de pavillon, près de là, est un pin Douglas haut de 50 m. Non loin du jardin d'hiver, au S., un pavillon (Refreshment Pavillon; thé, glace, etc.). A l'extrémité S. de l'Arboretum, \me pagode de 50 m. de haut, à 10 étages (fermée au public). Près de là, le Lion Gate, porte du jardin, qui s'ouvre sur la route de Richmond. Un chemin de piétons, sur la rive dr., mène à Richmond, en longeant à TO. les jardins et TOld Deer Park (p. 351). En face du parc, sur la rive g. de la Tamise, la petite ville de Brentford (p. 344) et le château de Sion House (p. 344). Tíuimwoi' mYM. iiO)TA\NJl!C SARiPENJS; KílW 1 : i:{.870 Recreation ^ G^rou/iíi .f' Herbarium. , Tropica/^.' Treel^^mg- yPalace p¿ñ¿tbr(¿ "^e Ground s Victorià \- -'ísli-f •• • Toinp.of _JÇ^elloivaL rj^ííííams ' • 7ï«77-r-\i A \le^ri7Ú^eÍ7y ?: '-í'í^;¿;vírrf: Teinper^e ^sMajesty^^ ¿"/.'-Housè ^ e li ./St-Lufee BrivateGro unds . King's ■ Cotise OjcaiítodÁi (^te Va^iierJeDeT>es'Geogî Eatabî Leîp.sic. 43. Epping Forest. Abbaye de Waltham. Rye House. 353 De Londres à Loughtoii, 19 kil., ligne du Great Eastern , en '/j d'li., prix 2 s. 1 d., 1 s. 5 d. et 1 s. De Loughton, où l'on peut aller aussi de Chalk Farm et d'autres stations du North London par Dalston Junction, on va à pied à Vabhaye de Waltham (8 kil.), par VImping Forest. Chemin de fer de l'abbaye à (9 kil.) Rye House. — Ligne directe de Londres (Liverpool Str.) à (20 kil.) Waltham Cross, en d'b., prix 1 s. 8 d., 1 s. IV2 d. et 10 d., et à (30 kil.) Rye House, en 40 min. à 1 b. Vr, pi'ix 3 s. 8 d., 2 s. 10 d. et 1 s. 8 d.. — Autobus (u® 38 a ), en semaine, do Victoria Station à Epping Forest (Warren Wood House), par Piccadilly Circus, I'Angel, etc.; le dim., d'Elepbant & Castle à Cbiugford (7 d.), à Buckburst Hill (6 d.) et à Epping (9 d.). — Bonne carte de la forêt d'Epping (1 s.) chez G. Pbilipp & Sons, Fleet Str., 32, à Londres. Bonnes monographies de la forêt, par E. N. Buxton, (Stanford; 1 s.) et Percy Lindley (6 d.). Départ des gares de Fenchurch Street et de Liverpool Street (p. 32, 31). Stations à partir de la seconde: Bishopsgate, Bethnal Green (p. 128), Globe Road, Cohorn Road et Stratford, on l'on rejoint la ligne du North London. Ensuite Leyton (avec un institut polytechnique) etAl'E.jle^aî'c deWanstead (75hect.) où il y a une héronnière, et plus au S. les Wanstead Flats, autre —■ parc public. — 14 kil. George Lane. 16 kil. Woodford, à 5 kil. à l'E. de Ohingford (v. ci-dessous), avec embranch. sur Chigwell et (9 kil.) Rford, situé sur la grande ligne du Great Eastern. — 17 kil. Buclchurst Hill (v. p. 354). — 19 kil. Loughton (Kail- way Hot.), près de la forêt d'Epping (v. ci-dessous). De Loughton, la ligne continue sur Chigioell Lane, Theydon Bois, (27 kil.) Epping (bôt.: Thatched House, Cock), qui compte 3790 hab., North Weald, Blake Hall et (35 kil.) Chipping Ongar, dernière stat. et vieille localité de 900 hab., avec un château en ruine. Greenstead, à 1 kil. 5 à l'O. d'Ongar, a une curieuse église en bois, de l'époque anglo-saxonne, dont la nef est composée de troncs de chênes debout; l'édifice fut d'abord construit pour abriter les restes de St Edmond, martyr, avant leur transfert à Bury St. Edmunds. Autre route de Liverpool Str. à l'Epping Forest: ligne du Great Eastern par Walthamstow, où il y a un parc ouvert en 1900, et (14 kil.) Chingford, où mène aussi le North London par Dalston Junction et Hackney ou bien par Gospel Oak. — Chingford (*Royal Forest Hot., ch. dep. 4 s., dîn. 5 s.), à 3 kil. à l'O. de Buckhurst Hill (v. ci-dessus), à env. 7 kil. de l'abbaye de Waltham, et à 4 kil. au S. de High Beach (p. 354), est le centre des excursions dans la forêt. Voitures découvertes QC la gare de Chingford et du Royal Forest Hot. pour High Beach (6 d.), l'abbaye de Waltham, Chigwell, Epping et d'autres endroits; on recoin- mande les coches à quatre chevaux de l'hôtel. A côté de l'hôtel, la Queen Elisabeth''s Hunting Lodge, vieille maison forestière, renferme un petit musée (souvenirs, trophées de chasses, etc.). Auprès est une fontaine. — Les Oofinatcght Grounds possèdent plusieurs tennis (1 à 2 s. l'h.); il y a aussi un bon terrain de golf publie. Sur une hauteur, à l'O. de Chingford, un obélisque, situé exactement au N. de l'observatoire de Greenwich, qui l'utilise parfois pour ses calculs astronomiques. La forêt dite Epping Forest s'étendait jadis, avec le Hainault Forest qui s'y rattache, presque jusqu'aux portes de Londres, mais elle ne mesure plus auj. que 2300 hectares env. La cité de Londres a acquis et ouvert au public, en 1882, toute la partie qui n'avait pas Baedeker. Londres. 12® édit. 23 354 48. RYE HOUSE. Environs encore été achetée par des particuliers. Cette forêt renferme des cerfs et des chevreuils, beaucoup d'oiseaux (hérons, martins-pêcheurs, geais, etc.) et plusieurs espèces de papillons rares. Sa plus belle région est *High Beach, à 1/2 h. de Loughton, avec des hêtres magnifiques et le King's Oak (chêne du roi), but favori des parties de pique-nique, d'h. plus loin, sur la lisière N. de la forêt. Copped Hall, château avec un grand parc. A Ya li- ^ Epping (p. 353). Près de BucJchurst Hill (p. 353), l'auberge dite RoebucJc Inn. Une autre petite auh., Robin Hood, est au carrefour des routes de Loughton et de High Beach. Sur la route entre Loughton et Epping, VAmhresbury BanTc, vieux camp breton, de 5 liect. de superficie, et plus près de Loughton, un autre retranchement du même genre. D'après la légende, Boadicée (p. xxxv), reine des Icènes, y aurait été vaincue par Suétone, et 80000 Bretons y auraient succombé. L'*abbaye de "Waltliam est sur la Lea, à env. 3 kil. à l'O. de la forêt, et à 9 kil. 5 à l'O. de Copped Hall {y. ci-dessus). Cette abbaye a été fondée par Harold, roi des Saxons, qui y fut inhumé après la bataille de Hastings (1066). La nef de l'anc. église abba- tiale a été restaurée et sert au culte paroissial. Ses arcades en plein cintre sont du style normand le plus primitif et datent même peut-être d'avant la conquête. A côté de la nef du S., une belle chapelle de Notre-Dame (Lady Chapel), du style goth. du xiv® s. (dit «decorated style»). La tour est moderne. Ligne directe de la gare de Liverpool Street (p. 31) a Rye House . Stations : Bishopsgaie, Bethnal Green, Cambridge Heath, London Fields (près du parc de ce nom), Hackney Downs et Clap- ton. Puis on traverse la Lea. La Lea, près de laquelle la voie passe, est poissonneuse. Presque tout le cours de la rivière est divisé en bassins de pêche (« swims »), qui appartiennent à des particuliers ou sont affermés. Toutefois les étrangers peuvent obtenir l'autorisation d'y pêcher en payant une petite contri- bution dans les hôtels. Les endroits où la pêche est libre sont peu pois- sonneux. 12 kil. Angel Road, d'où un court emhranch. conduit à Ed- monton et Enfield, avec une manufacture d'armes (visible les lundi et jeudi). — 16 kil. PondeCs End. — 19 kil. Enfield Lock. 20 kil. Waltham Cross (hôt. Four Swans). La station est à Y4 d'h. à l'O. de l'abbaye (v. ci-dessus) et à 5 min. à l'E. du Waltham Cross, une des croix que le roi Edouard I®'' fit ériger à tous les endroits où le cercueil de sa femme Eléonore fut déposé en route, lors de sa translation de Nottinghamshire à Londres (v. p. 132). La croix a été bien restaurée. Non loin de l'une des entrées du parc de Théobald, près de Waltham Cross, le Temple Bar (v. p. 67), qui a été reconstruit. Jolie promenade jusqu'à (12 kil.) Enfield (v. ci-dessus), par le parc de ïhéobald. White Webbs Park et White Webbs Wood. 22 kil. Cheshunt, renommé pour ses jardins de rosiers. — 27 kil. de Londres. 44. ST. ALBANS. 355 Broxbourne (hot.: Crown, avec un beau jardin). Puis notre ligne se détache à g. de celle qui va à Cambridge directement. 30 kil. Rye House, but d'excursion favori des écoles, des cliibs, des sociétés, etc. Ce bâtiment, construit sous Henri VI, appartint à Henri VIII et plus tard à des particuliers. C'est auj. un hôtel (ch. et H'" déj. dep. 4 s., pens. 7 s. 6 d.). Il existe encore quelques parties de l'anc. édifice, notamment la ^orie cà créneaux. Vastes parcs. Le «complot de Rye House» aurait eu pour but l'assassinat de Charles II et de son frère, le duc d'York, à leur passage ici, en 1C8:I. Ce prétendu complot, dirigé par Rumbold, seigneur de ce domaine, échoua, dit-on, parce que le roi arriva trop tôt. Rumbold, Algernon Sidney, lord W. Russell et quelques autres, soupçonnés d'en faire partie, furent exécutés, mais il n'est pas prouvé qu'il y ait eu véritablement une conjuration. Du Rye House, chemin de fer pour (32 kil.) St. MargareV s (embranch. sur Widford et Buntingford), (34 kil.) Ware et (39 kil.) Hertford (hot. : Salisbury Arms, Dimsdale), avec deux chateaux, l'un du x® s. (en ruine) et l'autre du xvii'' s., qui sert auj. d'école. A l'O., Panshanger, rési- dence de la comtesse Cowper. 44. St. Albans. Chemins de pek de Londres à St. Albans: Midland Railway, de la gare de St. Paneras, 32 kil., en Va h. à 1 h., prix 2 s. 8 d. et 1 s. 8 d.; North Western Railway, de la gare d'Euston Square, 34 kil., en f/j d'Ii. <à 1 11. 1/4 (mêmes prix; changement de voit, à Watford, v. ci-dessous); Great Northern Railway, de la gare de King's Cross, 37 kil., en V4 ô'ii. à 1 h. (mêmes prix). La description suivante est celle de la route première (billets directs de toutes les stations du Métropolitain). Si l'on choisit le North Western, on fera bien de visiter, à l'aller ou au retour, Harroio on the Hill (p. 357), dont la station est à 20 min. de la ville. — Autobus (n» 84), de Holder's Green (p. 321) à St. Albans (9 d.); le dim., autobus (no 109) de Holder's Hreen à Hatfield (9 d.). — Coche parfois, en été, pour St. Albans (v. p. 28). Si l'on ne craint pas une promenade d'env. 3 h. 1/2 à. pied, on faire très peut agréablement l'excursion de St. Albans de la façon suivante. En chemin de fer de King's Cross (Great Northern) à (14 kil.) Barnet; de là à pied par (1 kil.) Chipping Barnet, (8 kil.) Elstree 356) et (16 kil.) Watford, station du London (p. & North Western, puis par le train à (11 kil.) St. Albans. Si l'on veut revenir par le Great Northern, on prendra un billet d'ail, et ret. pour Barnet. — Près de Hatfleld, la première station de cette ligne en revenant de St. Albans, se trouve le Hatfleld House, résidence du marquis de Salisbury, beau château du xvii® s., construit sur l'emplacement d'un anc. palais, où la reine Elisabeth fut retenue dans une quasi-captivité avant son avènement. Stations du Midland Railway : Campden Road, Kentish Town, Haverstock Hill, Finchley Road et West Hampstead. A dr. de là, Hampstead, à g. Willesden; an loin, encore à g., le clocher de Harrow. — 8 kil. Orielclewood, où l'on quitte Londres; tramw. (lignes n, 0, v. l'append. p. 62) pour Hendon, Edgware (p. 356) et Canon's Park, pour Whetstone, ainsi que pour Willesden Green et Acton. — 11 kil. Hendon, avec une église pittoresque, enguirlandée de lierre. Dans le voisinage, le Brent ou Welsh Harp Reservoir, lac artificiel, créé pour alimenter le Regent Canal ; c'est le rendez- 23* 356 44. ST. ALBANS. Environs vous des pêcheurs à la ligne (permis de pêche d'une journée, à Taub, de rOld "Welsh Harp, 1 s. et 2 s. 6 d.) ; beaucoup de patineurs en hiver. A 1 kil. env. au N. du Welsh Harp, la Colindale Avenue mène, à dr., d'Edgware Road à l'aérodrome de Londres (London Aerodrome ou Hendon Flying Ground), où des aviateurs connus exécutent des vols publics les jeudi, sam. et dim., l'après-midi à partir de 3 h. (entrée 6 d., 1 s. et 2 s. 6 d.; place de passager, dep. 2 1. 2 s., t. les j.). Tramw. n (v. l'append., p. 62); autobus n"» 1 (sam. et dim.), 13 (jeudi, sam. et dim.), 83 (sam. et dim.), 102 (dim.) et 105 (t. les j.). 14 kil. Mill Hill, avec un collège de la mission catholique et une école de garçons des non-conformistes (1807). Sir Stamford RafEes (p. 183) mourut ici en 1826; W. Wilberforce (p. 183) y résida et y construisit l'église St-Paul (1836). A 20 min. à l'O. se trouve Edgioare (tramw. électr. de Cricklewood, p. 355), et un peu plus loin Whitchurch, appelé aussi Little Stanmore. Le compositeur Hœndel (p. 266) a été organiste à l'église de Wbitcburcb (1718-1721), qui a de vieilles sculptures en bois et un monument du duc de Chandes (m. 1774), dont Hœndel était maître de chapelle. 19 kil. Elstree, village pittoresque du Hertfordshire, avec un étang poissonneux. — 24 kil. Radlett. 32 kil. St. Albans (pron. «ôlb'ns»; hôt. : Peahen, ch. dep. 4 s., p. 12 s.; EedLion; George, ch. dep. 3 s. 6 d., p. 9 s.), ville de 18133 bah., à peu de distance à l'E. de l'emplacement de l'anc. Verula- mium, la ville la plus importante du S. de l'Angleterre au temps des Romains, et dont les fossés ainsi que des restes de muraille sub- sistent encore. Son nom lui vient, dit-on, d'Alhan, soldat romain et premier martyr chrétien de l'île, qui aurait été supplicié sur la hauteur dite Holmhurst Hill, prés de la ville, en 304 apr. J.-O. La nouvelle ville de St. Alhans s'éleva sur les ruines de la cité romaine dés l'an 795, où Offa II, roi de Mercie, fonda ici en l'honneur de St Alban la magnifique abbaye, dont il ne reste que l'église et la grande porte (p. 357). L'*éguse de l'abbaye en forme de , croix, avec une tour au- dessus de la croisée, est une des plus belles et des plus grandes d'Angleterre. Elle a été élevée au rang de cathédrale en 1877, lorsque fut créé le nouvel évêché de St. Albans. Cette église est longue de 167 m. sur 53 m. de large aux transepts. Sa belle tour normande est haute de 44 m. Les plus anciennes parties de l'édifice, où des briques romaines de Verulamium ont été très souvent utilisées, datent du xi® s. (vers 1080). Le chœur a été construit au xiii® s., et la chapelle de Notre-Dame (Lady Chapel) au xiv® s. Une restau- ration importante de l'édifice, qui a reçu alors une nouvelle façade du style goth. primitif avec une grande fenêtre, a été exécutée ré- cemment aux frais et sur les plans de lord Grimthorpe (m. 1905), pour la somme de 130000 livres. Le bel intérieur (entrée de la nef, gratuite ; des parties E. de l'église, 6 d.; cartes chez le sacristain) a été restauré avec soin. La nep goth., la plus longue du monde, ofifre un curieux mélange des styles normand et goth. primaire et secondaire. Les *vitraux du bas-côté N. sont du xv® s. Dans le bras N. du transept, des vestiges de vieilles fresques. Le chœur de Londres. 45. HAEEOW. 357 a un plafond peint. Dans le presbytekium (presbytery), derrière l'autel, un écran, qui est un excellent ouvrage du moyeu âge, a été depuis peu restauré et décoré de figures. Beaucoup des chapelles sépulcrales (chantries) des abbés et d'autres monuments ne sont pas sans intérêt. La magnifique plaque tombale de l'abbé de la Mare se voit le mieux du bas-côté S. du presbyterium. Dans la chapelle du Saint (Saint's Cbapel), le tombeau du duc Humphrey de Gloucester (m. 1447), frère de Henri V, et la châsse de St. Alban. La chap, de Notre-Dame (p. 356) a été richement restaurée et munie d'un pavé en marbre. # La grande porte (p. 356), du style goth. primitif, est à l'O. de l'église. Elle a servi de prison et est anj. une école. Tournant à g. (0.) au sortir de la cathédrale et descendant au pont sur la Ver, près duquel est une petite auberge appelée «The Fighting Cocks» bâtie, dit-on, en 795, pour abriter les bateaux de l'abbaye du roi Oifa (p. 356), on parvient en 1/4 d'b. à I 'église St- M ichel (clef au n® 13 de St. Michael's Cottages), où repose lord Francis Bacon, baron Verulam et vicomte St. Albans (1561-1626), le grand savant, qui habitait ici au Gorbambury House. Son monu- ment est dû à Eysbràck. — A i/g b. à l'O. de St-Micbel, le Gor- hamhury House, résidence du comte de Verulam, avec une bonne galerie de portraits et un grand parc (fermés au public). St. Albans a été le théâtre de deux batailles dans la guerre des Deux- Eoses (p. xxxii). L'endroit où eut lieu la première, qui préluda en 1455 à cette longue série de combats, se nomme auj. le Key Field. L'autre fut livrée en 1461 à Barnard's Heath, immédiatement au N. de la ville. 45. Harrow. Rickmanswortli. Chenies. Chesham. De Londres à Chesham, 42 kil., par le Métropolitain , de la station de Baker Street (v. l'append., p. 46), en 1 h. à 1 h. 1/4, prix 3 s. 10 d. et 1 s. 11 d. (pas de 2® cl.), ou par le Great Central , de la gare de Marylebone (p. 31; même durée, mêmes prix). Les deux lignes courent côte à côte jusqu'à Harrow (l^e stat. du Great Central), puis se confoudent. — On peut aussi visiter Harrow par le London & North Western (p. 355), dont la gare à Harrow est à 20 min. au N. de celle du Métropolitain. Baiter Street Station, v. p. 32. — Stations de banlieue: St. John's Wood Road (pour Lord's Cricket Ground, v. p. 315), Marl- borough Road, Swiss Cottage, Finchley Road, West Hampstead, Kilburn & Brondesbury, Willesden Green et Dollis Hill. On quitte Londres pour entrer dans une belle contrée découverte. Au delà de Willesden Green, à dr., legare de Gladstone (39 bect.), ouvert en 1901. — 9 kil. Neasden-Kingsbury, avec les usines et la station d'électricité du Métropolitain. Au N., le Welsh Harp Reservoir (p. 355). — 12 kil. Wembley Parle, où est un lieu de divertissement (v. p. 40). — 13 kil. 6. Preston Road. 16 kil. Harrow-on.-tlie-Hill (bôt. : King's Head ; Eoxborougb; Eailway Hot.), ville de 17074 bab., renommée pour sa grande école (env. 600 élèves) fondée en 1571, et qui ne le cède guère à celle d'Eton. Elle a eu pour élèves Sheridan, Spencer, Perceval, lord 358 45. EICKMANSWOETH. Environs Palmerston, lord Byron, sir Eobert Peel et beaucoup d'autres hommes éminents. L'édifice en briques rouges, partie la plus an- cienne de l'école, a été construit de 1608 à 1615. La chapelle, la bibliothèque et la salle de conférences sont modernes. On peut visiter les locaux scolair (Old Schools), l'après-midi, sous la cou- duite de l'appariteur. L'église de Harrow a un haut clocher, visible de fort loin. On a une *vue étendue du cimetière, où se voit une pierre tombale plate, sur laquelle Byron adolescent avait coutume de s'étendre. — De Harrow (station du Métropolitain), embranch. électrique sur Uxbridge (p. 359), par Euislip. 19 kil. Pinner (hot. : Queen's Head, maison très ancienne dans le «style de la reine Anne»), petite ville, dans un joli site, avec une église du XIV® s. — 22 kil. Northwood, où il y a beaucoup de villas. 28 kil. Rickmanswortli (hôt. : Victoria, ch. ou dîn. 3 s. 6 d. ; Swan), petite ville de 6288 hab., avec de grandes papeteries, sur le Chess, non loin de son confluent avec le Colne. On y cultive beaucoup de cresson pour le marché de Londres. Au S.-E., de l'autre côté du Colne, le Moor Parle, à lord Ebury, avec de beaux bouquets d'arbres. La *vallée du Chess se visite à pied, en allant de Eickmanswortli à (15 kil.) Gliesham. En sortant de la gare on prend à dr., passe sous le pont du chemin de fer, monte à g. deux ou trois degrés, franchit la voie sur une passerelle et entre dans le parc de Rickmansworth, bien ombragé de vieux arbres. Au bout de 25 min., une route, qu'on traverse en obli- quant à g., et l'on suit le sentier à g., dans les prairies, jusqu'à (1/4 d'h.) la route de Cheniiis, près du village de Charley Wood (à 10 min. de la station; v. ci-dessous). Env. 35 min. plus loin, tourner à dr. (poteau), pour arriver à (10 min.) Chenies (hôt. : *Bedford Inn), village pittoresque. La chapelle sépulcrale, à côté de l'église, renferme les. monuments de la famille Russell dep. 1556 (pour la voir, s'adresser au gardien demeu- rant dans l'anc. manoir). — Pour parvenir à Ghesham, prendre la ruelle entre l'église et le manoir, et tourner ensuite à g. sous bois (hêtres) en longeant le versant de la vallée du Ghess. De l'autre côté du cours d'eau, le château de Latimer, à lord Ghesham. Env. Vi d'b- plus loin, deux grilles en bois. 20 min., chemin, à g. pour la station de Ghalfont Road (v. ci- dessous). 10 min., on descend à dr. à la grande route, qu'on suit à g. 20 min., Ohesham (y. ci-dessous). Jolie promenade aussi do Rickmansworth à (8 kil.) Ohalfont St. Giles (v. ci-dessous). Passer à dr. sous la voie (v. ci-dessus) et suivre la route jusqu'à (40 min.) Maple's Cross. De là, un chemin mène à dr., à travers champs, en 10 min. à un autre sentier en lacets, qui aboutit à dr. à l'entrée du parc de Newland (env. 40 min.). Là, on passe la porte à g. et l'on suit l'allée jusqu'à une seconde porte (8 min.) et à la route. Traversant ensuite la claire-voie, on descend le chemin jusqu'à Ghalfont St. Giles, dans la vallée. 32 kil. Chorley Wood et (34 kil.) Chalfont Road sont chacune à 1/2 h. de Chenies (v. ci-dessus). Ces deux endroits sont aussi à 1 h. ou à 1 h. ^4 de Chalfont St. Giles, charmant petit village, avec la chaumière où Milton (p. 99) acheva le «Paradis perdù» et commença le «Paradis reconquis» (1665-1668). Elle est encore telle que du temps du poète dont elle renferme quelques souvenirs (entrée 6 d.; société, 3 d. par pers.). — Embranch. de Chalfont Eoad à de. Londres. 46. SLOUGH. 359 8 kil. Chesliam. (hôt. : Crown, ch. 2 s. 6 d., dîn. 3 s. Bd.; George), ville très ancienne de 8204 hah., qui fabrique surtout des chaussures, des meubles en hêtre et d'autres objets en bois. On a une belle vue du parc. De Chalfont Road, la ligne continue sur Amersham, Qreat Missendem, Wendover et Aylesbury. 46. Windsor. Eton. On va à Windsor par le Great Western , de Paddington Station (34 kil., en 1/2 h. à 1 h.) ou par le South Western , de Waterloo Station (entrée nord; 40 kil., en 1 li. à 1 li. 1/4)- Prix, sur l'une ou l'autre de ces lignes (pas de 2e cl. sur le Great Western): 3 s. 6 d., 2 s. 3 d., 1 s. 9 d.; aller et retour, valable G mois, 5 s. 6 d., 3 s. 9 d. et 3 s. ; du vendredi au mardi, 4 s. 6 d., 3 s. 6 d. et 2 s. 9 d. — Coches parfois en été de Londres à Windsor (v. p. 27). Great Western Railway . Première station, Royal Oak. La deuxième station, Westbourne Park, est encore dans la ville. Dans le voisinage, à dr., le cimetière de Kensal Green (p. 316). De là, voie de raccordement avec voit, à moteur sur West Ealing, par Perivale qui a une église du style normand primaire. Viennent ensuite Acton, Ealing Broadway, West Ealing. — 11 kil. 5. Hanwell. A g., une grande maison d'aliénés (County Lunatic Asylum), qui loge euv. 2500 malades et possède un beau parc. — 14 kil. Southall. A g.,- un embranch. sur Brentford (5 kil.; p. 345). — 17 kil. Hayes. — 21 kil. West Drayton. Embranch. sur Uxbridge (p. 358) au N. et sur Staines (p. 360). — 26 kil. Langley, dont la vieille église possède une remarquable bibliothèque parois- siale du temps de Jacques T®'". —• 29 kil. Slough (hôt. : Crown, Royal), ville de 14982 hab. où l'on change de voiture, à moins qu'on ait un wagon direct. Service automobile pour Eton et Windsor (3 d.). Les célèbres astronomes William ITerschél (m. 1822) et John Herschel (m. 187^1) ont fait beaucoup de leurs importantes découvertes à Slougb. Jolie promenade de Slougb à Stoke Poges (3kil.) et *Burnham Beeches (6 kil.; serv. autom. t. les j. de la gare à Stoke Poges, à Parnbam et à Beaconsñeld). Le cimetière de Stoke Poges renferme le tombeau du poète Gray (m. 1771), à qui l'on a érigé un monument dans le Stoke Park, non loin de là. Dans le voisinage, Beaconsfleld, auquel Benj. Disraëli (t 1881) a dù son titre de comte. Disraëli est inbumé près de sa maison de campagne de Hughenden, à 13 kil. à l'O. Les hêtres de Burnham pas- sent pour les plus beaux de l'Angleterre. La voie traverse enfin la Tamise (à g., le collège d'Eton; v. p. 365). 33 kil. Windsor. La gare de cette ligne est au S.-O. de la ville, dans George Street, à 5 min. du château. South Western Railway . Jusqu'à la station de Clapliam Junction (6 kil. 4), v. p. 344. La ligne de Richmond et Windsor s'y détache à dr. de la ligne principale et se rapproche de la Tamise, à la stat. de Wandsworth (7 kil. 6; p. 340). — 9 kil. 6. Putney (p. 341). — 11 kil. 6. Barnes (p. 342). Embranch. sur ChiswicJc et Kew Bridge (p. 342). — 13 kil. Mortlake (p. 342). — 16 kil. 360 46. WINDSOR. Londres. Richmond (p. 350). A g., le parc de Richmond; à dr., les jardins de Kew (p. 351). On traverse la Tamise. — 17 kil. St. Margarefs. — 18 kil. 5. Twickenham (p. 342). A g., l'embranch. de Tedding- ton (p. 343), Hampton Wick (p. 343) et Kingston (p. 343). — 24 kil. FeUham, on se trouve une grande maison de correction. — 28 kil. Ashford. 30 kil. 5. Staines, petite ville pittoresque de 6755 hab., dont le nom est dû aux bornes, « stones», qui y marquaient jadis les limites de la juridiction de Londres. De Staines, un embranchement du South Western conduit, à g., au Virginia Water (p. 366), à Ascot (p. 366) et à Reading. La de première stat. cet embranch. est Egham, endroit près duquel se trouve la de plaine Runnimede, où le roi Jean signa en 1216 la Grande-Charte (p. xxxi). Egham est dominé par le üoopeVs Hill, d'où l'on a une belle vue. Au delà d'Egham, sur le Mont-Lee, est le grand et beau collège de Holloway (Royal HoUoway College for Women), fondé par M. Holloway, qui y a consacré un million de livres sterling; c'est auj. une des «écoles» de l'Université de Londres (p. 231). Il peut loger 200 étudiantes. La ligne tourne au N.-O. — 34 kil. 6. Wrayshury. — 38 kil. 6. Datchet (bôt. : Manor House; Stag). A g., les longs murs crénelés du château de Windsor, dont le chemin de fer contourne le parc, en faisant une grande courbe. On franchit de nouveau la Tamise avant Windsor. 40 kil. Windsor. La gare de cette ligne est au N.-E. de la ville, dans Datchet Road, à 10 min. du château. W indsor. — Hôtels: White Hart (ch. 4 s. à7 s. 6 d., 1" déj. 1 s. 6d. à 3 s., dîn. 4 à 6 s.) ; Castle, High Str. (ch. ou dîn. 3 s. 6 d.) ; Royal Adelaide, en face du Long Walk; à Eton: Bridge House, recomni. (ch. dep. 2 s. 6 d.); Christopher. — Restaurants : aux hôtels; Layton, Thames Str., 1; même Tull, rue, 18. — Cabs : dans Windsor, 1 s. 6d.; pour Eton, 2 s. — Omnibus pour Eton, 1 d. ; pour Slough, 3 d. Windsor est une ville de 12681 hab., dans le Berkshire, sur la rive dr. de la Tamise, en face à'Eton (3192 hab. ; p. 365) et de Datchet (v. ci-dessus), situés sur la rive g. Dhôtel de ville de Windsor (Town Hall), qui est orné de statues de la reine Anne et du prince Gleorge de Danemark, a été achevé par Wren (p. 82). Il possède quelques bons portraits de souverains, un siège de bourg- mestre en chêne sculpté et un buste en marbre de Charles Knight (1791-1873), écrivain et libraire, originaire de Windsor. D&vsVéglise paroissiale, High Str., quelques vieux monuments, des balustrades sculptées par Grinling Gibbons et des moraïques de Salviati. Dans Véglise de la Trinité (Holy Trinity), qui est celle de la garnison, beaucoup de monuments d'officiers. Un petit musée (6 d.), au n» 7 de Church Str., contient des souvenirs de Shakespeare, etc. H y a aussi, dans la ville, de vieilles maisons intéressantes, mais toute l 'attention est attirée par l'imposant **Cliâteau de Windsor (Windsor Castle), qui domine la ville à l'O. Windsor, nommé en anglo-saxon Windlesofra et dans le Domesday Book (p. 75) Windesores, était une propriété qu'Edouard le Confesseur Env. de Londree. 46. WINDSOR. 361 abandonna aux religieux de Westminster et qui leur fut achetée par Guillaume le Conquérant, pour établir, sur la colline isolée, un château foi% qui fut agrandi par Henri 1®^ et Henri II. Edouard III, qui naquit à Windsor, ñt démolir plus tard la forteresse du Conquérant et construire à la place le château actuel, par William de WyTceham (m. 1404), archi- tecte de la cathédrale de Winchester (p. 395). Agrandi à différentes reprises sous les règnes suivants, l'édifice fut enfin soumis à une grande restau- ration par George IV ; les travaux, dirigés par sir Jeffrey Wyattville, ont duré jusque sous le règne de la reine Victoria et coûté au total 900000 1. Le château de Windsor est maintenant une des plus grandes et des plus brillantes résidences princières. Le château se compose de deux corps de bâtiments principaux, 1' Upper Ward et le Lower Ward, entre lesquels s'élève la Tour Ronde (p. 365). Les cours du château et la terrasse du N. sont toujours visibles; la terrasse de l'E. ne l'est que le samedi et le dimanche, en l'absence de la cour, de 2 h. à 6 h. Les grands apparte- ments sont visibles, en l'absence de la cour, les lundi, mercredi, jeudi et samedi, ainsi qu'aux jours dits Bank Holidays (p. xxix), de 11 h. à 5 h. du 1®'' avril au 30 sept., de 11 h. à 4 h. en oct., et de 11 h. à 3 h. du 1®'' nov. au 31 mars. Entrée 1 s., enfants 6 d.; gra- tuite le lundi et les jours dits Bank Holidays; les jours d'entrée libre, il faut une carte qu'on obtient au bureau du lord chambellan, au château (pl. 1). Partout ailleurs, entrée gratuite. La Tour Ronde est ouverte aux mêmes heures que les grands appartements, mais seulement en été. La chapelle St-George est ouverte tous les jours, excepté le vendredi et les jours de fête, de midi à 3 ou 4 h.; le service religieux y a lieu à 11 h. et à 5 h. le dimanche, à 10 h. et à 5 h. dans la semaine. La Grande-Rue" (High Str.) mène au pied de Castle Hill, la colline du Château, où il y a une statue de la reine Victoria, par Boehm. De là on monte par porte Henri VHI à la cour du bas (Lower Ward). Au S. de cette cour ou à dr., entre la tour Salis- bury (pl. 14) et la tour Henri HI (pl. 15), sont les logements des chevaliers de Windsor (Knights^ Residences) et au N. ou en face, le cloître en fer à cheval («Horseshoe Cloisters»), construit par Edouard IV et restauré au xix® s. par sir G. Scott, la chapelle St- George (p. 362) et la chapelle Albert (p. 362). Au delà du cloître, dans l'angle de g., le beffroi («Bell Tower»; pl. 12; s'adresser au gardien), dit aussi tour du couvre-feu («Curfew Tower») ou tour de Jules-César, construit par Henri III, actuellement la partie la plus ancienne du château; il a une sonnerie de huit cloches. Anne Boleyn y passa, dit-on, sa dernière nuit; dans les oubliettes, les noms d'un grand nombre de prisonniers. A l'E. du cloître, l'entrée principale de la chap. St-George, et une croix, indiquant l'emplace- ment des caveaux. Au N., la bibliothèque du chapitre et les loge- ments des chanoines («canons»). De là, on va par un passage à une petite terrasse avec vue au N., et plus loin, en laissant à dr. le côté N. de la chap. St-George, au cloître du Doyen («Dean's Cloisters»), 362 46. WINDSOR. Environs d'où un passage couvert ramène à la cour du bas en passant entre la cliap. St-George et la chap. Albert, et un autre à l'opposé, par le cloître des Chanoines («Canons' Cloisters»), à Vescalier des Cent- Marches («Hundred Steps»; ouvert jusqu'au coucher du soleil), par où l'on peut sortir du côté de la Tamise. La *ch.apelle St-George, au N.-O. de la cour, est la chapelle de l'ordre de la Jarretière (Order of the Garter), reconstruite dans le style goth. flamboyant, à la place de la chapelle de Henri à partir de 1474, sous Edouard IV et Henri VIII. Entrée, etc., v. p. 361. L '*ititéribuk a une belle voûte en éventail. A dr. de l'entrée, la chapelle de Braye renferme le cénotaphe, avec gisant eu marbre, érigé par la reine Victoria au prince impérial Louis-Napoléon, tué à l'armée anglaise d'Afrique en 1879. La grande fenêtre à l'O. a de vieux vitraux relatifs à l'orclre de la Jarretière. Dans l'angle S.-O., la chapelle de Beaufort. A côté, un monument en l'honneur du duc de Kent, père de la reine Victoria: statue couchée sur un sarcophage d'albâtre, \)&y Boehm, d'après sir Gilbert Scott. A l'extrémité du collatéral du N., une statue en marbre de Léopold Dr de Belgique (m. 1865), par Boehm. A côté, dans la chap. UrswicJc, le monument de la princesse Charlotte, par Wyatt. — Dans le *chœur, splendidement décoré, les stalles des chevaliers de la Jarretière, avec leurs armes et leurs bannières. A l'E., au-dessus de l'autel, une belle verrière en l'honneur de feu le prince Albert, d'après G. Scott. Sous la fenêtre, un *retable en albâtre, où sont représentés la résurrec- tion du Christ et son apparition. A g., une belle porte en fer entre deux tours à créneaux du tombeau d'Edouard IV, attrib. au peintre anversois, Qiientin Massys. Sous le chœur, au milieu, est le caveau de Henri VIII, de sa troisième femme Jane Seymour et de Charles I®''. Dans la nef, au N. du chœur, le monument du doyen Wellesley (m. 1882), par Boehm., la chap, de Hastinys, une statue du comte d'Harcourt (m. 1830) et la simple tombe d'Edouard IV. A l'extrémité E. de cette nef, l'entrée de la salle du chapitre («Chapter Iloom»), où l'on conserve le glaive d'Edouard III. A l'extrémité E. de la nef au S. du chœur, une belle statue de Erédéric III d'Allemagne (m. 1888), par Boehm; à côté, la cha.p. de Lincoln, puis la simple plaque tombale eu marbre de Henri VI, la chapi. d^ Oxenbridge (1522) et le beau monum. de la duchesse de Glocester (m. 1857), tante de la reine Victoria. — Une galerie souterraine conduit de l'autel dans le caveau royal, sous la chapelle Albert (v. ci-dessous), à l'E. de la chapelle St-George; c'est là que reposent George III, George IV, Guillaume IV et Edouard VII. La ^chapelle Albert, à l'E. de la chapelle St-George, a été construite par Henri VII pour servir aux sépultures royales, niais ce prince lui préféra ensuite l'église de Westminster. Plus tard, Jacques II en lit une chapelle catholique, qui fut, après la chute du roi, profanée et saccagée par la populace. Elle resta dés lors fermée pendant plus d'un siècle, jusqu'au jour où George III construisit en dessous le caveau royal (v. ci-dessus). Enfin la reine Victoria a fait restaurer magnifiquement la chapelle par sir Gilh. Scott, pour la, consacrer à la mémoire de son époux, le prince Albert. L'istébibub qu'il n'est ordinairement , permis de voir que de l'entrée, surchargé de marbres multicolores, mosaïques, sculptures, vitraux peints, pierres précieuses et dorures, est incontestablement une des œuvres les plus achevées de ce genre, bien que tout n'y soit pas en harmonie avec le style primitif, qui est gothique. La voûte, semblable à celle de la chapelle St-George, est décorée de mosaïques vénitiennes représentant des anges qui portent, ceux de la nef des devises relatives au prince de Londres. 46. WINDSOR. 363 consort, ceux du chœur des écussons avec des scènes de la Passion. Dans la fausse fenêtre de l'extrémité 0. se trouve également une mosaïque figurant des personnages célèbres dont l'histoire touche en quelque de la façon à celle chap. St-George. A dr. et à g. de l'entrée du même les la côté, anges de Vie et de la Mort. Les murs sont décorés de sujets bibli- ques en marbres de couleur, par Triqueti; il y est entré jusqu'à 28 sortes de marbre. Au-dessus de chaque composition se trouve un médaillon en marbre blanc d'un membi-e de la famille royale, par miss Susan Durant, et dans les intervalles, des bas-reliefs représentant les Vertus. Ces décorations sont encadrées de bas-reliefs plus petits en marbre blanc et rouge, et d'autres ornements. Au-dessous, un liane en marbre vert foncé. Le beau pavé de la chapelle est aussi en marbres de diverses couleurs. Les vitraux (modernes) représentent pour la plupart des ancêtres du prince Albert, et ceux du fond, des sujets bibliques. Le retable, d'après sir Gilb. Scott, est incrusté de marbre multicolore, de malachite, de porphja-e, de lazuli lapis- et d'albâtre; les bas-reliefs représentent la Résurrection. A l'extré- mité E. de la nef, s'élève le *cénotaphe du prince Albert, haut décoré de sarcophage bas-reliefs, avec statue couchée en marbre, par Triqueti. A la porte du côté 0., un cénotaphe érigé au duc d'Albany (m. 1884), fils cadet de la reine Victoria, avec statue couchée, en costume écossais. Entre les deux, le sarcophage, en métal et onyx oriental du duc de Clarence fils (m. aîné du roi 1892), EdouardVII. — Les mosaïques de la chapelle sont de Salviati. Un peu au delà du bureau où l'on prend les billets (pl. 1), est une porte cochère désignée par un écriteau, par où l'on atteint l'en- trée (pl. 3) des grands appartements.' Cette entrée se trouve sur la terrasse du nord, longue de 570 ni., d'où l'on a une vue cliarinante sur le Home Park, Eton,, etc. Au loin se voit le Stoke Park et l'église de Stoke Poges. La ''^terrasse de Vest (p. 361) offre une bonne vue d'ensemble de l'imposante façade du château de ce côté. De larges escaliers en descendent au joli jardin fleuriste (visible en s'adressant à M. Thomas, Royal Gardens, Frogmore), décoré de statues de marbre et de bronze, ainsi que d'une fontaine. Les grands appartements (State Apartments), destinés aux souverains étrangers en visite solennelle, sont montrés, autant que possible, dans l'état où ils se trouvent alors (v. aussi p. 361). La disposition des tableaux est sujette à changement. Do l'entrée, on parvient par un vestibule sombre où ii y a deux colonnes d'après Wren et une collection de porcelaines, dans le Grand escadier ( Grand Staircase): riche collection d'armes et d'ar- mures de pays et de temps divers ; statue de George IV, par (Jhantrey. Antichambre {State Ante-Room; dans le haut, à g.), anc. salle à manger publique du roi: sculptures sur bois par Grinlinçj Gibbons, fond pla- allégorique par Verrio, et une Ste-Agnès par le Dominiquin dessus la (au- de cheminée). Salle Rubens : huit tableaux de Rubens et un St-Martin de van Salle Dyck. du conseil (Council Chamber, dite aussi Grand des tableaux de Bedchamber), avec vieux maîtres italiens: le Canaletto, deux vues de Venise; Zuccarelli, trois paysages; Saints par Geuii/escM (au-dessous du miroir), le Doininiquin, le Guerchin et le Guide; Jules Romain, Sacri- fice à Jupiter (au-dessus de la porte). Cabinet du roi (King'' s Closet): surtout des œuvres hollandaises Dou, N. par Berchem, P. Wouwerman, Mierevelt, Brouwer, Cabinet Teniers, etc. de la reine (Queen's Closet): tableaux de Claude sir Peter Lorrain, Lely, Holbein, etc. et un triptyque de l'école flamande. Galerie de peinture : à g., le Guide (au-dessus de la porte), Cléopàtre; *7/oibei», quatre portraits ; M. van Romerswayle, les da Changeurs; *Melozzo Forli (au-dessus de la cheminée), le duc d'Urbin en costume de l'ordre 364 46. WINDSOE. Environs de la Jarietière; Bembrandt, portr. de sa mère; le Corrèye, St Jean- Baptiste; le Garofalo, Ste-Pamille; Rembrandt, portr. d'un jeune homme (1631); Andr. del Sarta, Ste Famille; Hans Bock, portraits; Claude Lorrain, paysage; le Canaletto, vue de Venise; Franciabigio, portr. d'un jardinier florentin; le Titien, son portr. avec celui d'un sénateur vénitien; Tiepolo, Nègre (étude); le Bassan, portrait. Salle de bal de la reine (Queen" s Bail Boom) ou salle Van-Dyck ne renfermant que des portraits par A. van Dyck, entre autres : Henri de Berg, *Charles 1er et sa famille, Marie de llichmond, Henriette-Marie, femme de Charles 1er (quatre différents portraits), lady Venetia Dighy, George, second duc de Buckingham, et son frère lord Francis Villiers; les *Enfants de Charles 1er, une tête de ce prince, prise de trois côtés (en vue d'un buste); Lucy de Carlisle, Charles II enfant, A. van Dyck lui-même, *le8 trois premiers enfants de Charles 1er gt ce prince à cheval. Salle d'audience de la vlevsv. (Queen's Audietice Chamber)-, plafond par Verrio; tapisseries représentant l'histoire d'Esther et de Mardochée, d'apr. les cartons de De Troy; au-dessus des portes, portr. des princes Frédéric-Henri et Guillaume II d'Orange, par Honthorst; vieux portrait de Marie Stuart, par Clouet, dit Janet; sculptures sur bois par Grinling Gibbons (dans cette salle et la suivante). Salle de réception (Presence Chamber): plafond parFeiTio; suite des tapisseries de l'histoire d'Esther et de Mardochée; portraits par Kneller, Mignard et Lilly. A g. de l'entrée, un buste de Hœndel par Boubïliac. Salle des gardes (Guard Chamber). Aux murs: armes prises au commcnc. du xix® s. et portraits royaux. Au milieu, une armure du temps de la reine Elisabeth. Dans une vitrine, à la fenêtre, un bouclier d'argent incrusté d'or, offert par François I®'', roi de France, à Henri VIII, et attribué à Benvenuto Cellini d'après Mantogna, mais dû en réalité à un artiste français de la fin du xvi® s. En outre, armures des enfants de Jacques I®''. Sur les côtés: le buste de Marlborough, d'après Bysbrack, et celui de Wellington, par Chantrey. Dans la boiserie, près de la che- minée, à g., cinq plaques en bronze du piédestal de la statue de Louis XIV, qui s'élevait sur l'anc. place des Victoires (auj. place de la Concorde). Salle St-George (St. George's Hall), longue de 60 m. et large de 10. Le plafond est décoré des armoiries des chevaliers de l'ordre de la Jarre- tière, depuis 1350. Aux murs, les portraits des rois d'Angleterre, grands maîtres de l'ordre, depuis Jacques I®"" jusqu'à George IV, par van Dyck, Lely, Kneller, Gainsborotigh, etc., ainsi que des armures et des armes du xvii® s. Le trône, en chêne sculpté, est une copie de celui du cou- ronnement, à l'Abbaye de Westminster. Grand salon de réception (Grand Reception Boom), magnifique- ment décoré dans le style rococo. Aux murs, des tapisseries représentant l'histoire de Jason et de Médée. A l'extrémité N., un vase en malachite, présent de l'empereur Nicolas I®® de Kussie. Salle du trône (Throne Boom), décoré en bleu (couleur de l'ordre de la Jarretière): portr. de George III, George IV et Guillaume IV, de la reine Victoria et du prince Albert, tous en costume de l'ordre. Antichambre (Ante Throne Boom): trois bons paysages de Zuccarelli, entre autres son chef-d'œuvre (à g.), *Isaac et Kébecca, des bustes de Victor-Emmanuel II, de Napoléon III et de l'empereur Guillaume II. Chambre de Waterloo (Waterloo Chandter) ou grande sali.e a manger (Grand Dining Boom), de 30 m. de long sur 14 de large, dans le style de l'époque d'Elisabeth; nombreux portraits de personnages con- nus par les événements de 1813-1815, par Lawrence, Beechey, Pickersgill, Wïlkie, etc., entre autres: Wellington, Bliicher, Castlereagh, Metternich, Pie VII, Alexandre I®®, Canning, Humboldt. Les sculjitures sont de Grin- ling Gibbons. Grand vestibule long de 14 m. sur 8 m. 50 de large et 14 m. de , haut, avec une statue de la reine Victoria: collection d'armes à feu des xvie-xi.x® s. ; quelques armes et armures orientales. Dans le coin de dr., le pavillon noir du calife, pris à Omdourman en 1898. Aux murs, trois tableaux historiques, par West: Scènes du règue d'Edouard III. de Londres. 46. COLLÈGE D'ETON. 365 Dans I'escal·iek , par où l'on quitte le château, un bon portrait de l'architecte, sir Jeffrey Wyattville (p. 361), par Lawrence. En sortant des grands appartements, on se trouve dans l'Upper Ward. A g. de la sortie (pl. 4), la grande cour carrée {Quadrangle; fermée au public), à l'E. de laquelle sont les appartements du roi. Au milieu du côté S., Importe de George IV (George IV.'s Gateway), l'entrée principale du château pour les équipages royaux, à l'extré- mité du Long Walk (p. 366). A l'E., au pied de la Tour Ronde, une statue en bronze de Charles II g&r Strado, avec bas-reliefs de Grin- ling Gibbons sur le socle. La Tour Ronde {Round Tower ou Keep, donjon), qui servit de prison jusqu'en 1660, s'élève à l'E. de l'Upper Ward, sur une émi- nence de 13 m. de haut, entourée de trois côtés de fossés profonds. Entrée au N., près de \s¡. porte normande (Norman Gateway; pl. 2), voûtée et flanquée de deux tours à créneaux, par où l'on peut sortir de l'Upper Ward. De la plate-forme, surélevée de 24 m., on a une *vue splendide sur les environs charmants de Windsor, et qui s'étend, par temps clair, sur douze comtés. La tour, qui renferme une cloche provenant de Sébastopol et pesant dix-sept quintaux, n'est pas exacte- 7nent ronde, car elle a 31 m. de diamètre dans un sens et 28 dans l'autre. Entrée, v. p. 361; le gardien explique la vue. Les écuries royales (Royal Stables ou Royal Mews), au S. du château, et dont la construction à coûté 70000 1., sont visibles tous les jours de 1 h. à 2 h. On se procure des cartes à l'entrée, en s'adrcssant au « clerk of the Mews». Le collège d'Eton (pron. «îtenn»), sur la rive g. de la Tamise, à 10 min. au N. du pont de Windsor, est un des plus célèbres de l'Angleterre. 11 a été fondé en 1440 par Henri VI. Le nombre des internes (collegers) est d'env. 70, mais les cours sont suivis par env. 960 externes (oppidans), demeurant en ville chez les professeurs de l'établissement. Les élèves d'Eton (Eton boys) appartiennent pour la plupart à des familles riches et distinguées ; ils portent une jaquette noire ou un veston court, un large col rabattu et un chapeau haut de forme. — Le hall et la bibliothèque se visitent, en sem., de 3 h. à 5 h. (s'adr. à Mr Wright, à l'inner Quadrangle) ; l'Upper School et le Lower School, les mardi, jeudi et sam., de 2 h. Y2 â 5 h. (s'adr. à Mr Baker, au School Oflâce) et en tout temps en l'absence des élèves. La chapelle est ouverte t. les j., de 11 h. à 1 h. et de 2 h. 30 à 5 h. Les bâtiments du collège s'élèvent autour de deux grandes cours, communiquant par une arcade au-dessous du clocher. Au milieu de la plus grande (Quadrangle), située à l'O., une statue en bronze de Henri VI; au N., l'école inférieure (Lower School); à l'O., l'école supérieure (Upper School), dont la salle renferme des bustes en marbre de souverains d'Angleterre et d'anciens élèves devenus célèbres. La chapelle, au S., jolie construction de style 366 46. GRAND PARC. ^nv. de Londres. goth., est ornée de sculptures sur bois, de vitraux peints, de mosaï- ques et, à l'entrée, d'une statue en marbre de Henri VI, par Bacon (1786). — A l'extérieur du mur 0., s'élève depuis 1893, une statue de l'évêque Waynflete, premier directeur du collège. — Au S. de VInner Quadrangle, la moins grande des cours, entourée de galeries, se trouve le réfectoire des internes et la bibliothèque', riche en manuscrits classiques et orientaux. Dans Keate's Lane, au S.-O. du bâtiment principal, les écoles scientifiques (Science Schools), la cour pour le jeu de «rachets» et les nouvelles écoles de la Reine (Queen^s Schools; 1888-1890), avec un musée et une chapelle pour l'école inférieure. — La visite des terrains de jeux est aussi intéressante. Le Home Park ou Petit Parc, au N. et à l'E. de "Windsor, a plus de 6 hil. de tour. La Tamise en baigne la partie opposée à la ville. Dans une partie fermée au public, en bordure de Queen Elisa- beth's Walk, s'élevait autrefois le chêne dit Heme's Oak, connu par «les Joyeuses Commères» de Shakespeare. L'arbre ayant été détruit par la foudre en 1863, la reine Victoria planta un jeune chêne au même endroit. Une route traverse le parc, allant à Datchet (p. 360), localité à 1 kil. 5 à l'E. de Windsor, sur la rive g. du fieuve. En face de Datchet, la simple villa royale dite Adelaide Lodge. Plus loin au S., Frogmore Home, qu'habita la duchesse de Kent (m. 1861), mère de la reine Victoria. On y voit le tombeau de la duchesse et le splendide mamolée où reposent la reine Victoria (m. 1901) et le prince Albert (m. 1861). Statue couchée de ce dernier, par Marochetti, et monuments de la princesse Alice (m. 1878) et du prince Léopold (m. 1884), leurs enfants. Le G-raoïd Parc (720 hect.), peuplé de plusieurs milliers de daims, etc., s'étend au S. du château et de la ville de Windsor. Le Long Walk, allée rectiligne d'env. 5 kil. de long, plantée de magni- fiques ormes, relie la porte de George IV (p. 365) au Snow Hill, colline couronnée d'une statue de George III, par Westmacott. Le chemin à g., au bout de cette allée, conduit au Virginia Water, en passant à Cumberland Lodge, résidence du prince et de la prin- cesse Christian, et à Smith's Lawn, clairière où se trouve une statue équestre du prince Albert, par Boehm, offerte à la reine par les femmes d'Angleterre. Le Virginia Water (Wheatsheaf Hotel; voiture de Windsor, 13 s. 6 d. aller et retour) est un lac artificiel créé en 1746 par le duc de Cumberland, vainqueur de Culloden, pour dessécher les marécages des environs. Il a env. 3 kil. de long; ses bords offrent maints ravissants points de vue. A h. de là, une station du South AVestern (p. 360). — Une deuxième allée. Queen Anne's Ride, presque parallèle au Long Walk, conduit (en tournant à dr.) à Ascot (p. 360), endroit célèbre par ses courses, qui ont lieu au mois de juin (v. p. 42). VI. EXCÜESIOÍÍS DIVEESES 47. De Londres à Douvres par Chatham et Cantorbéry. (Ligne du South Eastern, par Tonhridge et Folkestone, V. p. 374-873.) 125 kil. 5. South Eastehn & Chatham Eailway . Trajet en 1 h. à 3 h. Va- Prix: express, 19 s. et 12 s. 8 d., aller et retour 37 s. 3 d. et 25 s. 4 d.; trains omnibus, 13 s., 8 s. 2 d. et 6 s. 5 d. Va, fiPer et re- tour 22 s. 9 d., 16 s. 4 d. et 12 s. 11 d. Départ de la gare Victoria ou de celles de Holborn Viaduct, ou de St-Paul (v. p. 31). Le train de la gare Victoria et celui qui part de Holborn traver- sent la Tamise et se réunissent à (5 kil. 5) Herne Hill (p. 336). Ensuite un long tunnel sous le parc du Palais de Cristal (p. 336), et les stations de Penge et Beclcenham. A Beckenbam, le train entre dans le comté de Kent, où l'on cul- tive beaucoup de houblon. La récolte a lieu en août et en sept, et attire beaucoup d'ouvriers de Londres et d'autres villes. 17 kil. Bromley (bot. Bell, recomm.), ville de 33646 hab., dans un joli site, sur le Ravenshourne. Dans l'église, le tombeau de la femme («Tetty») de Samuel Johnson (p. 79), avec une inscription latine composée par celui-ci. A env. 3/4 d'h. au S., Hayes Place, où lord Chatham mourut en 1778 et où Will. Pitt naquit en 1759. — A 1 h. à l'E., C'hisléhurst (p. 374). — A env. 7 kil. au S., Keston Common, avec les restes d'un établissement romain, dit le cawy; de César. Puis Bickley et St. Mary Cray, qui a une grande papeterie. — 28 kil. Swanley Junction. Embranoh . sur Sevenoaks (p. 374) et sur Maidstone (39 kil.), ville de 35475 hab. et capitale du comté de Kent, sur la Medway, avec une belle église goth. du xiv® s. Plus loin, Farningliani Road, station près de laquelle sont les églises intéressantes de Farningham, de Sutton-at-Hone et de Darenth. Ensuite Fawkham, Meopham et Sole Street, d'où l'où aperçoit déjà Rochester. 53 kil. Rochester Bridge, à Strood, faubourg de Rochester, où l'on descendra de préférence pour visiter la ville. Un beau pont de fer le relie à la ville; plus bas, deux ponts de chemin de fer. Rocliester. — Hôtels: Bull (pl. a), Crown (pl. h). King''s Head (pl. c), tous High Str. (pl. B 2). A Chatham: Sun (pl. d; ch. ou dîn. 368 47. ROCHESTER. Excursions 3 s. 6 d.), 3Iitre (pl. e), tons deux Chatham High Str. (pi. E4). — Garbs de Rochester Bridge (pi. A 1), à Strood (p. 367), de Rochester (pi. G 3) et de Chatham (pl. E 4), toutes sur la grande ligne de Douvres. Gare de Strood (pl. A 1), sur la ligne de Londres par Gravesend. — Omnibus de la gare de Rochester Bridge à Chatham et à Luton. — Tram-way électrique de Star Hill (pl. C 3, 4) à Gillingham. Rochester est une vieille ville de 31384 hab., sur la Medway. Son château (Oastle; pl. B 2), sur une hauteur de la rive dr., date de 1126-1139. Il a un énorme donjon (keep ; entrée, 3 d.) carré de 21 m. de côté et 33 m. de haut, qui a été restauré en 1900. La cathédrale (pl. B 2), au S.-E. du château, est fort intéressante. C'est un édifice normand et goth. fondé au xii® s., mais dont le chœur date du xm® et qui a été restauré en 1825, de 1871 à 1877 et de 1888 à 1893 (façade de l'O. et tours). Elle est à double transept, avec chœur exhaussé, au-dessus d'une vaste crypte. On remarque surtout à l'extérieur le grand portail (normand), la tour entre le transept du N.-O. et le chœur, et la tour centrale, construite en 1825 par Cottingham. La nef est de style normand, sans voûte, et on en re- marque particulièrement le triforium. Le chœur est du style an- glais (ogival) primitif et plus long que la nef. Les stalles sont en majeure pai-tie modernes. Sur les côtés, des tombeaux des xiii® et xiv® s. et surtout la belle *porte ogivale de la salle du chapitre, dans l'angle S.-E. Près de la cathédrale, des restes de bâtiments qui s'y ratta- chaient. Dans d'autres parties de la ville, diverses constructions également intéressantes. Dans High Street, la grand'rue, un hos- pice (Watis^ Charity House; pl. B 2) fondé en 1579 par Rich. Watts, pour «six pauvres voyageurs, ni coquins ni hommes d'affaires». — Environs intéressants. A 1 h. 8/^ à l'O., Cobham Hall, magnifique château du comte de Darnley. Il renferme une précieuse galerie de peinture, surtout des ta- bleaux ital. et flamands (Thomyris et la tête de Cyrus par Rubens, por- traits par van Dyck, Lely, Kneller, etc.), qu'on peut voir le vendr. de 2 h. à 4 h. Cartes d'entrée (1 s.) à Rochester, au «Journal Office», High Str., 77; à Gravesend, chez Caddel & Son, King Str., 1; à Cobham, chez C. Snoad. 55kil. Chatham (hôt., v. ci-dessus), ville de 42250 hab., qui n'en forme pour ainsi dire qu'une avec Rochester. C'est une place forte, avec l'un des principaux arsenaux de marine d'Angleterre, aussi sur la Medway. C*arsenal de marine (Royal Dockyard; pl. E F 1-3) est vi- sible de 10 h. à 1 k. 72) permission spéciale pour visiter la-corderie, les ateliers des machines et les fonderies, et les étrangers n'y peuvent entrer que sur une recommandation de l'am- bassade de leur pays. Il s'étend jusqu'à ®/4 ¿'h. de distance, sur les bords de la rivière, et il couvre une superficie d'env. 200 hec- tares. L'un des bassins a 240 m. de large et près de 2 kil. de quais. On construit et arme ici complètement les plus grands vaisseaux de guerre. L'usine métallurgique (plaques de cuivre, boulons, etc.) ' "^uopxroi {\I0pUO1 Excursions. 47. CANïORBÉRY. 369 est surtout intéressante. Cet arsenal occupe env. 7000 ouvriers. Il y a encore à Chatliam de vastes casernes de la marine. Devant l'école du génie (hors pl. F 2), le monument du général Gordon (m. 1885), représenté sur un dromadaire, œuvre de E. Onslow Ford (1890), et en face, un arc de triomphe en l'honneur des soldats du génie tués en Crimée. On a la meilleure vue de la ville du fort Pitt, qui domine la gare. Ensuite deux tunnels et les stations de Gillingham (à g., avec le fort de ce nom du temps de Charles et une belle église ancienne), Rainham, Newington, (71 kil. 5) Sittinghourne (buifet; Bull Hotel), d'où part l'emhranch. de Queenborough (p. xxii), et Sheerness (p. xvi). 83 kil. 5. Faversham (pron. «feverchemme»; buffet ; Ship Hot.), vieille ville de 10619 hab., qui eut une abbaye célèbre et dont l'église paroissiale, du style anglais primitif, a des peintures et des sculp- tures anciennes et intéressantes. De Faversham a Margate et a Ramsgate : 35 kil. 5 et 43 kil. 5, trajets en 3/^ d'h. (prix 3 s. 8 d., 2 s. 4 d. et 1 s. 10 d.) et 1 h. (prix 4 s. 6 d., 2 s. 10 d. et 2 s. 3 d.). — Stat.: 10 kil. 5. Whitstable (hôt. : Bear and Key, Duke of Cumberland), station balnéaire renommée pour ses huîtres. 17 kil. Herne Bay, petite station balnéaire (hôt.: Grand, Dolphin, Con- naught. Pier, St. George's Olifif). 29 kil. 5. Birchington où (hôt. est inhumé Bungalow), D. G. Eossetti, le peintre et poète (1828-1882). 32 kil. Westgate-an-Sea (hôt.: St. Mildred's; Westcliff; St. Clement's), avec des bains de mer. Margate, qui compte 27 085 hab., est une des stations balnéaires les plus fréquentées si ce n'est des plus élégantes d'Angleterre, et les chemins de fer comme les bateaux à vapeur y amènent énormément de monde de Londres le samedi et le dimanche en été. Belle plage sablonneuse. — Hôtels: CLiftotivilte; Queen's & Highcliffe; Cliftonoille White Hydropathic; Hart; Imperial; Métropole; Windsor; Nayland Rock. —- Tram- way électr. pour Broadstairs et Ramsgate. Stat. suiv., Broadstairs, fréquenté aussi pour les bains de mer. Ramsgate (hôt.: Granville, avec bains turcs, etc.; Albion; Bull) est St-Cloud; Royal; une ville de 29 603 hab. et un de mer avec des bains dans port le genre de ceux de Margate. Ligne de Cantorbéry, v. ci-dessous. — Une autre relie à Douvres (37 kil. Ramsgate 5) par Sandwich (14 kil. 5) et Deal (22 kil.), qui ont eu jadis des ports considérables, avant que la mer eût transformé cette partie de la cote. César a dû aborder la A première fois à Deal. 8 kil. de Ramsgate et 3 kil. de Sandwicli se trouve où sont les restes d'un Richborough, camp romain. La voie tourne au S.-E. après Faversham. Station de Selling. 100 kil. Cantorbéry, en angl. * Canterbury. — Buffet. — Ho- tels: County Hot. (pl. a; C 2), au coin de High Str. et de Stour Lane (ch. dep. 4 s., din. 5 s.); Fountain (pl. b; C 2; ch. 4 s. 6 d., din. 4 Rose s.); (pl. c; D2); Fletir - de - Lis d; C2); Falstaff, au West Gate (pl. B 1), (pl. sans prétentions (ch. 3 s., dm. 3 s. 6 d.); Fleece (ch. 2 s. 6 dîn. 3 s.). Maisons dep. de d., tempérance: Slatter's (pl. c; C 8 et 2), St. Margaret Str., 11, recomm. (ch. de 1 s. 6 d. à 2 a. 6 d., pens. 6 à 9 s.); Baker's (pl. f D ; 2), St. George's Str. ; Sunnyside, vis-à-vis de la gare de Canterbury simple. — Gares East, . 1. Canterbury East (pl. C4; buffet), au dres S.-E., Faversham pour Lon- par et pour Douvres. — 2. Canterbury West (pl. A, B 1 buffet), à ; l'O., pour Londres par Ashford et pour Ramsgate et Shorncliffe. — 3. South Canterbury, sur la ligne de Shorncliffe, à 1 kil. 5 au S. Bœdeker. Londres. 12"= édit. 24 370 47. CANTOE.BERT. Excursiom Cantorhéry est une vieille ville de 24626 hab., dans un joli site, sur le Stour. C'est le siège d'un archevêché et la métropole religi- euse de l'Angleterre. Elle existait déjà, avant l'arrivée des Romains, qui la nommèrent Durovernum et en firent une de leurs premières stations militaires sur la route de Londres. A leur arrivée en Angleterre, les Anglo-Saxons ou Jutes la nommèrent Cantioarahyrig, c.-à-d. «forteresse des hommes de Kent», d'où lui vient son nom actuel. C'est 8t Augustin, l'apôtre de la Grande-Bretagne, qui en fut le premier archevêque (597). Les plus célèbres furent ensuite 8t Théodore (668-693), 8t Dunstan (960-988), Lanfranc (1070-1089), 8t Anselme (1093-1109), 8t Thomas Becket (1162- 1170), Et. Langton (1207-1229), Cranmer (1533-1556), Pole (1556-1559) et Laud (1633-1660). La cathédrale, qui est la principale curiosité de Cantorhéry, se trouve à peu près au milieu de la ville, à env. 10 min. des deux premières gares (p. 369). De la gare de l'Est, près de la colline du Dane John (Donjon; pl. C 4), que couronne un obélisque et d'où l'on a une jolie vue, on y parvient en prenant d'abord à g., puis à dr., par Castle Str., St. Margaret's Str., High Str. et Mercery Lane, d'où l'on entre dans l'enclos de la cathédrale par une porte goth. (Christ- church Gate ; pl. D 2) de 1517. Belle vue de là sur l'édifice. La *cATHÉi>RALE {Ckrist ChuTck; pl. D 1) actuelle de Cantor- béry, la troisième à cet endroit, a été construite dans l'espace de quatre siècles, de 1070 à 1495, mais c'est en somme, surtout dans la partie 0., un magnifique édifice du style goth. de la troisième période, dit «perpendiculaire». Il n'est rien resté de la première église, du temps de St Augustin, mais il subsiste des parties de la deuxième, entreprise par Lanfranc (1070-1089), continuée par St Anselme et les prieurs Ernulph et Conrad, et achevée en 1130, celle où Thomas Becket fut assassiné en 1170 et dont le chœur brûla en 1174. Le chœur actuel, du style de transition (anglo-normand), a été entrepris par Chdllaume de Sens et continué par Guillaume VAnglais, de 1174 à 1180. La nef et les transepts n'ont été re- construits dans le style perpendiculaire que de 1378 à 1410, surtout, dit-on, par le prieur Chillenden (1390-1421). La grosse tour cen- traie (Bell Harry Tower) a été bâtie par le prieur Goldstone (1495), et celle du N.-O. est moderne. L'édifice a 155 m. 50 de long, dont 88 pour le chœur, 21m. 60 de large, 24 m. 40 de haut dans la nef et 21 m. 60 dans le chœur, et les tours ont 71 m. 50 et 46 m. de haut. On peut visiter de 9 h. à 5 h., excepté durant le service religieux qui a lieu à 10 h. et à 3 h. (4 h. de nov. à févr.), moyennant 6 d. pour le chœur et le cloître et 3 d. pour la crypte. A d'autres heures, entre 7 h. du matin et 7 h. du s., on paye 1 s. par pers. (avec minimum de 2 s.) et l'on s'adresse à la maison du sacristain, à coté de la Christchui'ch Gate (v. ci-dessus). Ordinairement, on entre par le porche du S. {South Porch; de 1400). InTéBiEUR. La nef étonne par sa légèreté, malgré ses dimensions. Les vitraux sont modernes, excepté ceux de la grande fenêtre à I'D., re- faits de divers fragments. C'est par le bras g. du premier transept (au diverges. 47. CANTORBÉRY. 371 N.-O.) que Thomas Becket entra dans l'église, venant du cloître voisin (v. ci-dessous), quand il fut poursuivi et assassiné par quatre barons, le 29 déc. 1170, devant le mur entre la chapelle St Benoît et le passage menant à la crypte, à un endroit encore marqué par une entaille carrée dans le pavé. Ce transept a deux vitraux, représentant l'un les portraits d'Edouard IV (1461-1488) et de sa femme, Elisabeth Woodville, et l'autre, des scènes de la vie et du martyre de Thom. Becket. A l'E. de ce tran- sept, la chap, de la Vierge (Lady Chapel), dite aussi chap, des Doyens (Leans' Chap.), où sont beaucoup de tombeaux de ces dignitaires et qui a une très belle voûte. Le *chœur est précédé d'une belle clôture du xv® s., avec statues de six rois d'Angleterre. Les grandes arcades normandes reposent sur des piliers ronds alternant avec d'autres octogonés, et forment un con- traste frappant avec celles de la nef. Le triforium avec sa combinaison d'arcades en plein cintre et d'arcades brisées offre un ex:cellent spécimen du style de transition (du roman au gothique) et rappelle celui de la cathédrale de Sens que l'architecte a dû bien connaître. Les vitraux datent en partie du xnios. Un tableau, par Cross, représente le meurtre de Thomas Becket. Autour du choeur, une clôturé de 1304-1805 et des mausolées d'archevêques. — La chapelle de la Trinité (Trinity Chapel), à la suite du chœur, cou- tenait la magnifique châsse de St Thomas Becket (canonisé bientôt après son martyre et très populaire), détruite par Henri VIII (1588). Du côté N., le beau monument du roi Henri IV (m. 1413) et de sa femme Jeanne de Navarre; en face, celui du Prince Noir (m. 1376), le vainqueur de Crécy, avec des souvenirs du prince. — La *Oorona ou chap, de l'abside, contient le tombeau du cardinal Pole (m. 1559), dernier archevêque catholique, et le trône de St Augustin (xin» s.).— La crypte, où l'on descend du transept S.-O., est celle de la vieille église normande. Elle est très grande. Les restes de St Thomas Becket y furent, dit-on, inhumés et l'on croit avoir retrouvé son sarcophage en 1888. En 1576, la reine Elisabeth mit cette crypte à la disposition des réfugiés- français et flamands et son transept S. sert encore d'église à leurs descendants. Le cloître (Cloisters), où l'on entre du transept N.-O. par un passage, est du style goth. tertiaire et bien conservé. A l'E. est l'anc. salle du chapitre (Chapter House). Au N. de celle-ci, la bibliothèque. On remarquera encore au N.-E. et au N.-O. de la cathédrale diverses autres constructions qui s'y rattachent. —Au N.-O. aussi le King's School (pl. D 1), école célèbre reconstruite sous Henri VIII et dont le beau perron à arcades ouvertes, qui mène à la salle supérieure, date de l'époque normande. On visite ensuite surtout Véglise St-Martin (pl. F 1), à env. V4 d'il, de Mercery Lane (p. 370), sur une colline où l'on arrive par Burgate Str., Ohurch Str. et Longport Str. (clef au n® 26; entrée, 3 d.). C'est une des plus anciennes églises d'Angleterre, mais le chœur a été reconstruit au xii® s. dans le style goth. primitif. — Au coin de Longport Str. se voit en outre la porte du couvent de St-Augustin (pl. E 1), restauré de nos jours en collège de mission- naires protestants. Du côté de la gare de l'O. (p. 369) se trouve encore une des anc. portes de la ville, le West Gate (pl. B1), construction remarquable du XIV® s. De Cantorbéry a Ramsgatb : 24 kil. de la gare de l'O. (p. 369), par Minster (18 kil.), où l'on rejoint la ligne de Douvres et Deal (v. p. 369). Ramsgate, v. p. 869. De Cantorbéry a Shornclipfe; 28 kil. 5, de la même gare, par la vallée d'Mham. — Shomcliffe, sur la ligne de Folkestone k Londres, v. p. 378. 24* 372 47. DOUVRES, Excursions Plus loin, sur la ligne de Douvres: Belcesbourne, Adisham et Shepherd's Well. Puis un long tunnel, la stat. de Kearsney, où s'embranche la ligne de Douvres à Deal (p. 369), encore un tunnel et les stat. de Dover Priory et de Dover Town, à Douvres. Les trains en correspondance avec les paquebots vont jusqu'à VAdmi- rally Pier (jetée de l'Amirauté). Douvres, en mgl. Dover. — hôtels: *Lord Warden (pl. a; C^, près de la jetée et de la gare, avec vue sur la mer (ch. dep. 6 s. 6 d., l®'' déj. 2 à 4, dîn. 5 s. 6 d.); *Burlington (pl. b; D 2), Liverpool Str. (ch. dep. 3 s. 0 d., dîn. 5 s. 6 d., pens, en hiver dep. 10 s. 6 d.); King''s Head (pl. e; 0 4), Clarence Street, avec vue sur le port, simple; Grand-Hôtel (pl. c; D 2), ])rès de la Parade (ch. dep. 3 s. 6 d.; dîn. 5 s.); Shàlcespeare (pl. f ; G D 2), Bench Str. ; Esplanade (pl. g ; 0 3), sur l'Esplanade, 18 ; Métropole (pl. i ; 0 1), Gannon Str. — Maisons de tempérance: Connaught House (pens. dep. 6 s.), Edinhurgh House (pens. dep. 6 s.), tons deux Waterloo Crescent (pi. D 2-3), Henning's (pi. h ; 0 3). Gabs : l""" cl. (chevaux), 1 mille 1 s. puis 6 d. par demi-mille, 6 d. à 1 s. de supplément pour les hauteurs, 2 s. 6 d. pour la citadelle; l'h. 2 s. 6 d. puis 6 d. par 1/4 d'h.; 2« cl. (poneys, mulets ou ânes), un tiers meilleur marché. Chaque colis, 3d. — Tramways électr. de l'Admiralty Pier à Buck- land Bridge (1 d.) et à River (2 d.), avec embranch. dé Worthington Str. (pl. G 1) à Maxton. — Autobus pour 8t. 3Iargaret's Bay et pour Deal. Poste (pl. P .O., D 2), King Str. Bains de mer {Baths; pl. E 2), à l'extrémité E. de la Marine Parade. Steamers pour Calais et pour Ostende, v. p. xni et xix. Bateaux à vapeur du Promenade Pier à Folkestone, à Ramsgate, à Hastings, etc. Commissionnaires : de la gare en ville 4 d. par colis, 6 d. pour plus de V2 mille, 8 d. pour plus de 1 mille; du bateau à la gare ou en ville, y compris l'arrêt à la douane, 3 d. jusqu'à 14 livres, 6 d. jusqu'à 56, 1 s. jusqu'à 112. Douvres, la Dubree des Romains, est nne ville de 43 645 hab., avec sa garnison, le port le pins important pour le passage d'Angle- terre sur le continent et une place forte, sur une petite baie entourée de hautes falaises crayeuses. L'étroite vallée de la Dour coupe cette ceinture de falaises, que couronnent des casernes et des forti- iications. Douvres est fréquenté pour ses bains de mer. Le *CHÂTEATj (Dover Castle ; pl. E 1 ; 109 m. d'altit.), dans le haut à l'E., est une forteresse, visible gratuitement de 11 b. jusqu'au soir (sauf les casemates). Il a été fondé par les Romains et agrandi par les Saxons et les Normands. Il a résisté victorieusement au Dauphin Louis de France, en 1216. On y remarque aussi les restes d'un phare romain et d'une vieille église saxonne {St. Mary de Castro; fermée de 1 h. à 2 h.), qui a été restaurée. Le donjon (Iceep), cons- truit par Henri II (p. xxx), a 28 m. de haut et des murs de 7 m. d'épaisseur; c'est auj. un arsenal {armoury; entrée, 3 d.). Vue magnifique de là sur la ville et le port. Par un temps clair, on aper- çoit les côtes de France. Le PORT se compose de l'anc. port de commerce (29 hect.), avec deux docks, et du port de l'Amirauté, vaste bassin (246 hect.) sé- paré du premier par la jetée dite Prince of Wales Pier. ha. jetée de l'Amirauté (Admiralty Pier), longue de 1190 m., d'où partent les diverses. 48. FOLKESTONE. 373 paquebots du continent, s'étend du côté S.-O. des deux ports. A TE., le port de l'Amirauté est limité par le quai de l'Est (East Arm), long de 1000 m. — La ^eiée de la Promenade (Promenade Pier; pl. D 2), qui part de la Marine Parade et où il y a un kiosque pour la musique, est très fréquentée (entrée, 2 d.). Belle vue aussi des hauteurs de l'ouest ("Western Heights), où l'on monte de Worthington Street, par la route militaire (North Military Road; pl. B C 2). — Plus loin à l'O., la falaise de Shake- speare (Shakespeare Cliff, hors pl. A4; 106 m. d'alt.), ainsi nommée en souvenir de la description connue, du «Roi Lear» (iv, 6). Chemin de fer pour Deal, Ramsgate et Margate, par Faversham, V. p. 369. 48. De Donvres à Londres par Folkestone et Tonbridge. (Par Cantorhéry et Chatham, v. p. 372-367.) 122 kil. South Eastern & Chatham Rail^vay . Trajet en 1 h. 45 à 3 11. 15. Prix comme par la ligne de Chatham-Cantorbéry (v. p. 367). Pour le choix de la gare où l'on veut descendre à Londres, v. p. xiii et 1. — Arrivée du continent, v. p. xiv. — C'est cette ligne qui dessert le port de Folkestone (v. p. xvi et ci-dessous). Douvres, v. p. 372. — On longe d'abord la côte, en passant dans de nombreuses tranchées et dans trois tunnels, de 1254, 1743 et 572 m., le premier dans la falaise de Shakespeare (v. ci-dessus). 8 kil. Eolkestone Junction; emhranch: sur Eolkestone Har- hour. Ensuite un haut viaduc et la station de (9 kil. 5) Folkestone Central, préférable pour la visite de Folkestone. Folkestone (hôt. dans la ville haute : Grand-Hotel ; Métro- pole; Wampach's; "West Cliff; Leas; Bates, etc.; dans la ville basse: Royal Pavillon, etc.), vieille ville de 33502 hab., dans un beau site et fréquentée pour les bains de mer. Belle vue des Leas, pelouse sur les falaises (concert; ascenseur de la plage), où il y a un menu- ment du Dr W. Harvey (1578-1657), de Folkestone, qui découvrit les lois de la circulation du sang. Jolie promenade par la plage jusqu 'cà Sandgate (35 min. ; v. ci-dessous). Steamer de Boulogne, v. jj. xy . Un tronçon de chemin de fer relie le port (Folkestone Harbour) à la ligne (Folkestone Junction), 11 kil. Shorncliffe, où il y a un camp pour 6000 hommes, à g. Embranch. de Cantorbéry, v. p. 372. Puis le château de Saltwood. — 17 kil. Sandling Junction. Embranch . de 2 kil. sur Hythe, petite ville maintenant importante par son école de tir de l'armée anglaise, et (5 kil.) Sandgate (hôt.: Royal Kent, Royal Norfolk, Sea "View), petite station de bains de mer. 18 kil. 5. Westenhanger. — 26 kil. Smeeth. — 32 kil. Ashford (buffet; hôt.: Saracen's Head, Royal Oak), ville de 13 668 hab., où il y a de grands ateliers de la compagnie du chemin de fer. 374 48. ÏONBRIDGE. Exciirsions. Embrakch . de 19 kil. sur Cantorbéry (p. 369), Stour. kil. par la jolie vallée du — 3 Wye, où il y a une école d'agriculture. — 14 kil. 5. Ohartham, qui a une belle église gothique. Stat. de Headcorn et (68 kil.) Paddock Wood, d'où il y a un embranch. de 16 kil. sur Maidstone (p. 367). 76kil. 5. Tonbridge ou Tunhridge (buffet; bôt. Rose & Crown), localité de 14796 hab., où la ligne se bifurque, l'embranch. principal passant par Sevenoaks (v. ci-dessous) et l'autre par Redbill (p. 376), etc. Tonbridge a un vieux château en ruine. Plus loin, HUdenhorough et un long tunnel. 88 kil. 5. Sevenoaks (hôt. : Royal Crown, Royal Oak), jolie ville de 9182 hab., desservie aussi par un embranch. qui rejoint la ligne de Chatham à Swanley (p. 367). *!Knol©, château de lord Sackville, à 2 kil. 5 au S.-E. de est Sevenoaks, une des résidences seigneuriales les il plus distinguées et est resté à d'Angleterre, peu près comme aux temps de On Jacques I<"" et de Charles Ie>". peut le visiter le vendr. de 10 h. à 5 h. et les jeudi et sam.'dc 2 h. à 5 h.; cartes d'entrée chez le portier (Porter's Lodge): 1 pers. 2 4 s., pers. 6 s., 7 pers. 10 s. Les appartements renferment des et d'autres peintures portraits par Holhein (?), van Dyck, Lely, etc. Le Mytens, est Reynolds, parc, qui magnifique, est toujours ouvert aux visiteurs. Puis Dunton Green, avec embranch. sur la petite ville de Westerham, où naquit en 1727 le général "Wolfe (m. 1759). Un long tunnel, Knockholt, un autre tunnel, Oielsfield et Orpington. 104 kil. 5. ChislehuTst, dans un beau site, sur une colline et en- touré de bois. C'est ici que Napoléon III se retira après la guerre de 1870-71 et mourut en 1873. Il y fut inhumé dans une chapelle spéciale, à côté de l'église catholique Ste-Marie, ainsi que son fils le Prince Impérial, tué en Afrique en 1879, mais leurs restes ont été transférés plus tard â Farnborough (p. 396). Encore un long tunnel. Au loin à g., le Palais de Cristal (p. 336). Stat. de Grove Park, St. John's et New Cross. On est déjà dans Londres; on traverse les quartiers ouvriers de Rotherhithe et de Berniondsey, et la voie court sur des arcades en se rapprochant de la Tamise (pl. R. 42, 38, 34 et 30). En deçà se trouve la gare de London Bridge (p. 31). IPlus loin, à g., le dôme de St-Paul (p. 76). Le train franchit le fieuve pour toucher à la gare de Cannon Street (p. 30), sur la rive gauche; revient sur la droite et va retraverser plus loin la Tamise pour s'arrêter bientôt à la gare de Charing Ch'oss (p. 30). Londres, arrivée, etc., v. p. 1. 49. De Londres à Brighton. 375 82 kil. London, Brighton & South Coast Railway trajet en 1 h. à , 2 h. 20 des gares de London Bridge et Victoria. Prix: 8 s. 6 d. et 4 s. 2 d. i/a ; aller et retour 15 s. et 8 s. 5 d. Le rapide dit «Southern Belle» qui part de Londres t. les j. à 11 li. du mat. et à 3 h. 1/4 du s. et de Brighton à 12 h. 20 et à 5 h. 45 du s. (le dim. s. à 6 h. V2 et à 9 h. 30), se compose exclusive- ment de wagons Pullman (aller et retour, valable une journée, 12 s.). Il y a aussi d'autres express à prix moins élevés. Les trains venant de Vie- toria et ceux de London Bridge se réunissent à East Croydon. Coches (Mr. Vanderbilt's Coaches) t. les j. en été, dans les deux directions, entre Londres (Victoria Hotel) et (85 kil.) Brighton (Métropole Hotel); trajet en 6h. Vai place d'intérieur 10 s., d'impériale 15 s., près du cocher 5 s. de suppl. Contrée fertile et pittoresque. En partant du pont de Londres, on traverse d'abord le faubourg pauvre et malpropre de Bermondsey, sur un haut viaduc, long de plus de 4 kil. L'édifice en briques qu'on remarque à la station de New Cross (5 kil.) est Vécole navale. — 8 kil. Forest Hill (p. 339), au milieu d'une jolie contrée parsemée de maisons de campagne. 9 kil. 5. Sydenham, à 10 min. du Palais de Cristal (p. 336), qu'on voit plus loin à dr., à 60 m. au-dessus de la voie. Stations de Penge et à^Anerley. Puis, sur une colline à dr., Vécole industrielle du comté de Surrey, où sont élevés plus de 1000 enfants pauvres. 13 kil. 5. Norwood Junction, station desservant South Norwood, joli faubourg fiorissant de Londres et où aboutit un em- branch, de la gare Victoria. Sur cet embranch. se trouve, près du raccordement. Upper Norwood (hôt.: Queen's Hotel, Crystal Palace), un des principaux faubourgs au S. de Londres. A env. 1 kil. 5 au S., le Beulah Spa Residential Hotel (pens. 7 s. 6 d. à 12 s.; bains de toutes sortes). — Embranch. sur Epsom (p. 344) et DorJdng (p. 376). 16 kil. 5. East Croydon, une des cinq stations de Croydon (buffet; hôt.: ^Greyhound, Crown), ville très ancienne, de 169 551 hab., maintenant en quelque sorte un faubourg de Londres. La ville basse renferme les restes d'un a,nc. palais des archevêques de Can- torbéry, avec un réfectoire et une chapelle (xvi« s. ; visible de 2 h. à 6 h.). Céglise St Jean-Baptiste, du commencement du xv® s., mais incendiée en 1867 et restaurée depuis par sir Gilb. Scott, ren- ferme les tombeaux de plusieurs archevêques et du peintre J.-S. Copley (m. 1815). Vers le centre de la ville, le Whitgift^s Hospital, avec un établissement d'enseignement secondaire. On recommande aux piétons l'excursion suivante (3 h. à 4 h.), en raison de ses charmants paysages, de caractère tout à fait anglais (v. la carte, p. 329); de Croydon, en 1 h., par la route de Brighton (tramw.) jusqu'à l'aub. Red Deer Inn, puis à g., à Sanderstead, joli village dont on visitera le parc et l'église; de là en 3/4 d'h. à Addington, dont l'église, du style normand à l'intérieur, est intéressante. A Va b- N. on atteint West WicTcUam, qui a une vieille église, et à 10 min. au S. de là, le château de Wickham Court, aux murs pittoresques, tapissés de lierre. Retour de là en 1 h. 1/4, directement à Croydon, le long des collines d'Addington (Addington Hills). — Il y a aussi un embranch. de Croydon 376 49. REDHILL. Excursions. à Sanderstead, puis à Woldingham, Oxted, East Lewes et Brighton. Grinstead, 17 kil. South Croydon. — 21 kil. Purley. Embranch. sur Caierham, à, 7 kil. au S.-E., et sur Tottenham Corner Downs, à {Epsom rO., V. p. 344), par la jolie vallée de Chipstead. A g., l'orphelinat de Beedham. — 23 kil. Coulsdon <& Smiiham Downs. D'ici à Eaiiswood (v. ci-dessous), les express empruntent une voie parallèle évitant les stations intermédiaires. Les autres trains sent pas- par (24 kil.) Coulsdon, station du South Eastern and Chatham. A dr., un asile d'aliénés. Ensuite un tunnel de 1646 m. de dans les North long, Downs, et Mersthani, stat. du South Eastern and Chatham, qui a une église du xn® s. (restaurée). A dr., le Gatton grand Parle, dont le château a une magnifique salle qu'on peut voir dans la semaine. Jolie promenade de Mekstham a Chipstead , en Ih. ou R bien a ei&ate (v . ci-dessous), par le parc de Gatton (v. ci-dessus), en 1 li. Les belles sculptures en bois de '/j. l'église de Gatton ont été exécutées en Belgique; l'autel et la chaire, à Nuremberg, par A. Durer (?). Avant lledhill, Vasile Ste-Anne, pour enfants pauvres. 34 kil. Redhill (buffet; hôt. : Laker's, AVarwick Anus), cm bran- chissement important où se croisent les lignes de Douvres (p. 374), à l'E., et de Keigate, Dorking, Guildford et Reading, à l'Ò. A à d'il, de g., distance, l'école agricole de la Société maison de philanthropique, correction pour de jeunes criminels (env. 300; on peut visiter). Cette société existe depuis 1788, et il y a plus de cent établissements du même genre en Angleterre. Reigate (hôt.: AVhite Hart: Grapes), à 3 kil. de Redhill de fer, est par le chemin une ville ancienne de 28502 hab., dans un avec les restes d'un joli vieux site, château et une église restaurée par sir G.-G. renferme des tombeaux Scott, qui remarquables. Dans le voisinage, \c de Rei- gate et les North Downs parc (dunes), d'où l'on a de jolis de vue. — (hôt.: White points Horse, Red Lion), 10 kil. de 7848 plus loin, est une ville hab., dans petite un site charmant, au pied des North Downs et d'où l'on peut fairé de jolies excursions. — Guildford (33 kil. de v. 381. Nutfleld Redhill), (hôt.: p. Queen's Head, Crown), village à 1 h. à l'E. de a une jolie église et Redhill, possède des carrières de terre à foulon. On aux environs des traces remarque distinctes d'une ancienne voie con- duisait dans le comté romaine, qui de Kent. On y trouve souvent des monnaies ro- maiues. 34 kil. 5. Earlswood. A g., un asile d'idiots. La voie franchit deux bras de la Mole. — 41 kil. Horley. On entre dans le comté de Sussex. 46 kil. 5. Three Bridges (buffet), où se détachent les cm- branch, de Tunbridge Wells et de Horsham et Ford Junction. Worth, village à i/g h. de Three Bridges, possède une anc. *église saxonne, mais gâtée par une restauration moderne. La de qui offre de beaux *forêt Worth, paysages, est très du fréquentée par les Il a près village peintres. y une carrière de grès qui renferme pétrifiées. beaucoup de plantes On traverse ensuite la vieille forêt de Tilçjate, un bras de la Mole et un tunnel de 1024 m. — 53 kil. Bàlcomhe (auberge), dans •" it' -^' eT.î. :; ■»- /^ - n- %a' , Î ^ ;/!f : ■: ■!<(i-í^^ ° /' ► ~^^¿#V3^'Sv, ^ c ^ '^¥ê^T*^Z^\ hr .. >.,.' -o s i p & f t ^■i'^/-^ £-/ #*-•«- ■ Sí-S^ r r ^ ^ jf » í.^ í^(!f„ ,.,. ^ /vá;^0s^#■ V«^ -r aso'# s' t K#iis= «í?^ K|i^ 'tSíí" ' ■■ i"i *■ '..t s'ï t>l-é.¿<¿^' ■0,^^^··Í'Í^?^^i·*t * - ,ï^r. ,.'. -^\'it'%'^'^i-s'¿i>iáii^'-^ ■:'*' ^%^í5 - í .. : ■-,"sSS/IÍ ' ■ ' - a■■ISI■ ^%C:Q¡^?''^Í-'Ú<^^""-'■'■'^^ í> ^ "v ^ -íóUiiil'bui:^ MJidsœomb r.^'·p'aTlC .^^COTtl ; .. 'O Feet Lùiks ) MouTscooirü), Mile '{icnhrRoedeoji Metres McaTÍTïfftmi Farm. ^Tfícarugjk f' Wxndmül ronbarn. Pond.®^ '. ^á^/¡TO/ífe?nÍ¿^ : H " r i ■'*"■ ÍCliiáp-':': Groun ni y/arlcn Bbuse^* Ib&pztaL ^VJiitehccurk •^BoitûJii (md . ■.>J)0W7lS - % ■ 7<'.: .Bristol. J^a'seiy^ Excursions. 49. ERIGHTON. 377 une jolie contrée. Les plus beaux endroits des environs sont Slaug- ham, avec les ruines de Slaugham Place, et à 3 kil. 5 de là, le parc de Leonardslee, à Lower Beeding (kangourous et castors acclimatés). Le chemin de fer traverse au delà de Ealcombe la vallée de VOuse, sur un viaduc de 37 arches, qui a 376 m. de long et jusqu'à 30 m. de haut. — 60 kil. 5. Hayward's Heath. A 1 h. à l'O., Cuclcfield (hôt. ; King's Head, ïalhot), jolie petite ville, avec le château et le magnifique parc de Cuckfield. — Emhranch. de Hayward's Heath par Lewes sur Newhaven (p. xviii). Puis, à g., encore une maison d'aliénés. — 65 kil. Wivelsfield. Emhranch. sur Newhaven (Dieppe, Paris, p. xvii). 66 kil. 5. Burgess Hill. — 70 kil. Hassocks. A 1 h. à l'E. se trouve une hauteur dite Ditchling Beacon (260 m.), l'endroit le plus élevé du comté de Sussex, d'où l'on jouit d'une vue très étendue. Il y a des restes d'un ancien retranchement, peut-être d'origine romaine. Le parc d© Hurstpierpoint, à 3/4 d'h. à l'O. de Hassocks, est ombragé de beaux chênes séculaires. La colline de Wolstonbury, près de là, présente les restes d'un camp en forme de croix, probablement d'origine bretonne. Jolie promenade de 3 h. jusqu'à Brighton, par les Downs et le Devil's Dyke (p. 380). Les Downs (dunes) servent de paturage à plus de 500000 moutons, dont la chair est très appréciée sous le nom de «South Down Mutton». Ensuite le tunnel de Clayton, long de 2 kil., qui traverse les dunes du Sud; puis un second tunnel plus court. A g., une partie du parc de Stanmer, propriété du comte de Chichester. Le train touche encore à Preston Park (pl. E 2), où l'on détache les voitures directes pour Hove et Worthing (hains); puis il entre en gare de (82 kil.) Brighton. Brighton. Gakbs: Central Station (Terminus; pl. D, E 4), à l'extrémité N. de Queen's Road et communiquant avec les autres ; Preston Park (pl. B 2), Hove (pl. A 4), London Road (pl. E 3), Lewes Road (pl. P 3) et Kemp Town (pl. P, Gr 5). Hôtels. •— Sur l'Esplanade, avec vue sur la mer. A l'O. de West Street (pl. D 6): Métropole (pl. b, D6; ch. dep. 5 s. 6d.; dîn. 6s.); Grand-Hôtel (pl. a, D6; ch. dep. 5 s., dîn. 6s.); *Bedford (pl. c, 06; ch. dep. 5 s., dîn. 6); *NorfoTk (pl. d, C 6); King's (pl. h, 0 6; ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. 5); Ciirzon (pl. i, 0 6; p. dep. 9 s. 6 d.); "^Sillwood Hall, près du West Pier, avec jardin (ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. 4 s. 6 d.); Princes (pl. p, B 6; p. dep. 12 s. 6 d.). A l'E. ne West Str.: Victoria (pl. q, D 6; ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. 3.6, p. dep. 10.6); Hamblin's (pl. e, D, E 6); '^Old Ship (pl. f, E 6; din. 5 s.); Queen's (pl. k, E6; ch. dep. 4 s., dîn. 4 s. 6 d.); Royal York (pl. m, E 6; ch. dep. 4 s., dîn. 5) ; Albion (pl. n, E 6) ; Lion Man- sion (pl. 1, E 6); Albemarle (pl. x, E 6; ch. ou dîn. 4 s.); Marine Mansion (pl. r, E 6; p. dep. 8 s.); Pier (dîn. 5 s.); New Steine (pl. s, P6; pens. 7 à 9 s.). Plus loin: Royal Orescent (pl. w, G 6), Marine Parade (ch. dep. 5 s. 6 d., dîn. 5). — Hôtels dans les rues au N. de l'Esplanade, moins chers et quelques-uns aussi près de la plage: New Ship (pl. t, E 6), Ship Str.; Blenheim House, Marlborough Place (pl. E 5) ; Gloucester (pl. u, E 5), North Steine; Ohatfleld's (pl. z; D 6), West Str.; Pavilion (pl. y, E 6), Oastle Sq. ; White Lion (pl. v, D 5), Queen's Road (voyageurs de comm.) ; 378 49. BRIGHTON. Excursions Boyal (Ilôt, de tempérance), Queen's Eoad, 131 (pl. D 5) ; Central (hôt. de tempérance), Old Steine, 19 (pl. E 6). — Nombreux boarding houses la plupart bons , et pas chers (excepté au fort de la saison): 5 s. 6 d. à 10 s. 6 d. par jour. — 3Taison française de convalescence, sous la direction de l'hôpital français de Londres (p. 42). Restaurants, outre ceux des hôtels: Jíwíío^^'s," King's Booth, Eoad, 82; (dîn. 3 s. 6 d.). Café Royal (dîn. 3 s. 6 d.), tous deux East Str. (pl. E 6) ; Concert Hall (Mellison's), Sweeting's Oyster é L·imcheon Rooms, tous deux West Str. (pl. D G) ; The Cairo, North Str. (maison de tempé- ranee; dîn. 2 s. 6 d.). — Bodega, 10, Ship Street (pl. E G). — Patisseries: Glutton's, Esplanade; ¿"oí/a»'. Western Eoad; Booth, Fuller, East Str.— G-lacb: Ftdler, East Str., 18; Ilikado, Esplanade. Bains. Les bains de mer sont à l'Esplanade. La plage est couverte de galets. Cabine roulante, avec linge, etc., pour hommes, 6d.; dames, 9 d. Les nageurs peuvent se haigner aux extrémités des jetées de 6 h. du mat. à 1 h. de l'après-midi. Les hommes peuvent aussi se baigner sans cabine, le matin avant 9 h. et le soir après 6 h. 1/21 ^ux endroits publics indiqués par des écriteaux, à l'O. et à l'E. des Piers. — *Bains turcs, West Street, 59; Métropole Turkish Baths, à l'hôt. Métropole (p. 377); *Brill's Bath, East Str., 77 et 78, près de l'Esplanade; Public Swimming Baths, North Eoad (entrée 3 d.); Hove Baths, Medina Esplanade (pl. A 6). Postes et télégraphes (pl. E G), Ship Street. Cabs, classe, pour 4 pers.: l'heure, 3 s.; le mille, 1 s.; les hôtels de la pour Parade, 1 s. G d. à 2 s. • 2® classe, pour 2 d. pers.: l'heure, 2 s. 6 ; 1 mille V21 t s. ; pour les hôtels, 1 s. à 1 s. G d. — Taxi-autos, 1 s. par mille; attente, 3 s. l'h. ■— Entre min. et 2 h. du mat. la moitié en plus; de 2 h. à 6 h. du matin, le double. Une malle, avec plus de 2 pers., 3d. — Commissionnaire, pour les hôtels, 3 d. par colis. Tramways électr. : de VAquarium Terminus (pl. E 6) à la Central Station; à l'extrémité supérieure de Dyke Road (2 d.) ; à Preston Drove Beaconsfield par Eoad et retour par Ditchling Eoad (3 d. 1/2 all. et ret.); à l'ex- trémité supérieure à'Elm Grove (2 d.). De St. James Str. (pi. F G) à Race Hill, etc. De juin à oct., des voitures spéciales (tourist cars) partent de l'Aquarium Terminus à 11 h. et à 2 h. 45 et font un tour de 14 kil. dans la ville, avec un guide (2 h.; 1 s.). — Autobus pour Hove, Kemp Town, Rottingdean (G d.) et PoHslade. Chemin de fer électrique de l'aquarium à Black Rock (2 d. V2; ^ ret.), par Kemp Town. — Automobiles : 8 fois par j. de l'Aquarium à Shoreham (6 d.). (9 Lancing d.) et Worthing (1 s.). — Coche t. les j. de l'hôt. Old Ship à Hassocks et retour; coche pour Londres, v. p. 375. Bateaux: à voiles, 5 à 10 s. Ph., selon les dimensions; à rames, 2 s. 6 d. Ils sont moins chers si l'on ne prend pas de batelier. L'été, il y a des parties en mer, à 1 s. par personne. Un bateau à vapeur conduit aussi en été à Hastings, .à Eastbourne, à l'île de Wight, etc. Divertissements. — Théâtres: th. Royal (pl. E 5), New Grand E Eoad; Th. (pl. 5), North Eoad; th. de VAquarium. — Music-halls: Brighton, Alhambra, King's Eoad, 85 ; Hippodrome., Middle Str. ; CouH, New Eoad. — Concert Hall and Skating Ring, West Str. — tations Eeprésen- dramatiques aux Pier Pavilions. — Concerts fréquents au Pavilion, aux Pavilion Grounds et au Dôme (p. 379); t. les j., orchestre municipal à l'Aquarium (p. 380). — Cricket, à Hove. —^ Lawn-tennis: Selborne Eoad, à 5 min. de Hove (6 d.); Preston Eoad et Preston Park (pl. D 3; 3 d.). — Golf, sur les Downs et dans Hollingbury Park (pl. E 1). — Courses («races») en juin et en août, à White Hawk Down, à l'E. do la ville. Brighton est une ville de 173410 hab. (y compris Hove) et une station balnéaire fi'équentée annuellement par plus de 50000 étran- gers, sur le versant d'une colline, au bord d'une grande baie peu profonde limitée par les caps de Beachy Head, à l'E., et de Selsea diverses. 49. BRIGHTON. 379 Biü, à l'O. La localité était autrefois presque entièrement dépour- vue d'ombre; du vent, du soleil et du beau monde, voilà Brighton, disait on. De nombreuses plantations remédient auj. à cet incon- vénient. On trouve aussi des endroits abrités dans les j ardins du Pavillon (v. ci-dessous), au Queen's Park (pl. F 5), au St. Ann's Well Garden (pl. 0 5; entrée 3 d.), ou encore au Preston Park (pl. CD 2-3). Les Romains eurent ici un établissement, comme le prouvent les monnaies et autres antiquités romaines qu'on y a trouvées. Le pays appartenait au xi® s. au puissant comte Godwin, père de Harold, dernier roi saxon, qui perdit son royaume à la bataille de Hastings (14 oct. 1066), où il fut tué. Brighton demeura un pauvre village de pêcheurs jusqu'en 1753, date où la recommandation du Dr Russell, médecin à la mode, commença sa prospérité. Le prince de Galles, plus tard George IV, y vint en 1782, et c'est à lui que l'endroit est redevable de son importance actuelle. . Le prince y fit construire par Nash le Royal Pavilion (pl. E 5-6), grand édifice disgracieux, où il y séjourna plus tard tous les ans pendant plusieurs mois. Le Pavillon appartient à la ville depuis 1850. Entrée, 6 d. Les jardins du Pavillon, bien ombragés, sont ouverts au public. Du vestibule, où sont des bustes d'hommes notables de la ville et des vestiaires, on entre dans un long corridor dans le style chinois, sur lequel donnent toutes les salles du rez-de-chaussée. La salle des banquets et la salle de concert, aux deux extrémités de ce corridor, sont très riches et servent à des conférences, des concerts, des bals et d'autres réunions publiques. Celles du premier étage coutiennent des collections peu im- portantes. Les anciennes écuries, avec leur immense dôme, au N.-O., ont été transformées en salle de bal et de concert et se nomment auj. le Dome (concert d'orgue, le 1®'" lundi de chaque mois). Au N. des jardins du Pavillon, non loin de la cathédrale, est le musée de la ville {Museum; pl. E 5), qui renferme aussi une bibliothèque (33000 vol.) avec cabinet de lecture (27000 vol.) et une galerie de peinture. La GALERIE DE PEINTURE cst publique t. Ics j. dc 10 h. à 9 h. Elle se compose de tableaux appartenant à la ville, entre autres: le Contrat de mariage par J. Victor; Henri VIII, par Holbein; Barabbas préféré à Jésus par West; la Lecture du journal et l'Enfant mal élevé par Downard; des portr. de George IV, de Guillaume IV et de la reine Adélaïde, par Lawrence, et d'autres tableaux par West, Armitage et Leatham. Expo- sitions fréquentes de collections prêtées {Loan Exhibitions ; entrée libre). — Musée (public t. les j. de 10 h. à 8 h.): collections de géologie, de botanique, d'archéologie et d'anthropologie; puis la *collection Willett (porcelaines anglaises pour servir à l'histoire nationale et à celle de la vie privée). A ce musée se rattache le Dylce Road Museum (pl. C 3 ; public t. les j. de 10 h. à 5 h.), avec la belle *eollection Booth (oiseaux du pays). Au N. du Pavillon, le North Steine (pl. E 5), où sont les jardins Victoria; au S., VOI Steine (pl. E 6), square avec un jet d'eau et une statue de George IV, en bronze, par Chantrey. — Au S.-E., 380 49. BRIGHTON. Excursions. 1'aquarium (pi. E 6), établissement bien organisé: entrée, 6 d.; 8 d. après 6 h. du soir; il renferme une riche collection de poissons, d'amphibies, etc. Café-restaurant; salle de lecture, de concert (v. p. 878), etc. L'Esi'lanade , au bord de la mer, forme une belle rue de plus de 6 kil. de long. C'est là ou dans le voisinage que demeurent la plupart des étrangers. La partie 0. de l'Esplanade s'appelle King^s Road (pl. C-E 6) et est décorée d'une statue de la reine Victoria, bronze par Brock (1901). La partie E. ou la Marine Parade (pl. E, G 6), qui s'étend de l'Old Steine à Kemp Town, est protégée du .côté de la mer par une muraille qui a coûté 1000001. Au-dessous de la terrasse, à l'E. du Palace Pier, est une piste d'automobiles, longue d'env. 2 kil. 5. La principale promenade est le *West Pier (pl. D 6; 2d. par pers.), jetée de 850 m. de long (concert matin et soir). Le Marine Palace Pier (pl. E 6), inauguré en 1899, est aussi des plus fré- qucntés (péage, 2 d.). C'est sur le West Cliff qu'est le plus beau quartier de Brighton (pl. B C 6), comprenant Queen^s Mansions, Brtmswiclc Square, Adelaide Crescent, etc. Au West-Cliff se rattache à l'O. West-Brigh- ton ou Hove (pl. B 5-6). — Sur VEast Cliff se trouve Kemp Town (pl. H 6), quartier aussi très élégant. Dans le bas est la promenade dite Madeira Road, très fréquentée par les malades et où passe le chemin de fer électrique (p. 878); ascenseur pour le Cliff (^2 d.). L'église St-Nicolas (pl. D 5), au milieu de la ville, est du xiv® s. On y remarque des fonts très anciens et curieux par leurs sculptures. — St-Pierre (St. Peter's; pl. E 4), au N. du North Steine (p. 879), est une belle construction neuve du style gothique. Excursions . On va au N. à Preston (pl. C, D 2-3), jolie petite ville qui a une vieille église goth. et un parc public. — Au N. est la colline de Hollingshury (pl. DEl), que couronnent les restes d'un retranchement romain. Derrière, à 2 h. de Brighton, se trouve le Devil's Dyke (digue du Diable), amphithéâtre naturel qui ressemble à un vaste retranchement. On y va en 20 min. par le chemin de fer, de la gare centrale, et des voitures d'excursions y mènent également, pour 1 s. 6 d. aller et retour. Dans le haut (212 m. ; Dyke Hotel), où il y a des traces de camp breton, on jouit d'une vue superbe sur tout le comté: au premier plan, le plateau («Weald»), où fut jadis une forêt vierge; au S., la pleine mer; au N., la chaîne des dunes; à l'O. de nombreux villages et à l 'E. Brighton. Au pied du Devil's Dyke est situé le village de Poynings, qui a une vieille église intéressante. On peut se rendre de Brighton à Newhaven (p. xvni), à 12 kil. à l'E., par Rottingdean (sources minérales; autobus, p. 378). Les falaises au pied desquelles passe la route contiennent beaucoup de pétrifications. — Au N.-E., le champ de courses de Brighton (p. 378), d'où l'on a une vue très étendue. — Bateau a vapeur de Newhaven à Dieppe, v. p. xvn. 50. De Londres à Portsmouth. 381 118 kil. 5. London & South Wbstebn Railway de Waterloo , Station, en 1 11. 3/^ à 3 h., prix 12 s. 2 d., 7 s. 8 d. et 6 s. 1 d. ; ail. et ret. 21 s. 4 d., 13 le même s. 6 d. et 11 s. G d. — On peut aussi aller à Portsmouth, pour prix (pas de 2 prix 13 s., 8 s. 2 d. et 6 s. 6 d. Portsmouth, v. p. 882. Après avoir quitté l'île de Portsea, la voie suit le pied de la colline dé Portsdown. — 11 kil. Porchester (p. 384). A dr., sur la hauteur, le monument de Nelson, érigé par ses compagnons d'armes à la bataille de Trafalgar. Il sert en même temps de signal maritime. 14 kil. 5. Fareham (hôt. Eed Lion), petite ville animée de 9674 hab., à 5 kil. de laquelle est Titchfield, où se trouvent une belle église du style anglais primitif, et les restes de Titchfield House, château construit au xvi® s., jadis propriété des comtes de South- ampton. De Pabbham a Stokes Bay (G-osport): 5 kil., partie de la ligne directe de Londres à Kyde par Stokes Bay, avec embranch. à (2 kil. Vï ) Brock- hurst sur Gosport (1200 m. ; p. 384) et encore une stat. à (3 kil.) Gosport Road. — Stokes Bay (hôt. Anglesea); de là à Ryde, v. p. 384. De Parbham a Éastdbigh & Bishopstoke: 18 kil., autre partie de cette ligne, sans station importante et que suivent les trains directs de Ports- mouth à Londres, par Winchester. 22 kil. 5. Swanwick, station desservant Titchfield (v. ci-dessus) ; 25 kil. 7. Bursledon; 29 kil. Netley, station pour l'abbaye de Netley. — 34 kil. 6. l'anc. Clausentum, qui possède encore, au Bitterne Manor, des restes datant de l'époque romaine. — 35 kil. 4. St. Denys, où l'on rejoint la ligne de Southampton à Londres. 40 kil. Southampton. — Gares: Terminus ou Bock Station (pl. G 5), près des docks et à 5 min. de High Str. ; Southampton West Station (A 3), pour Bournemouth, Weymouth et la région de l'O. Hôtels: South Western (pl. a, G 5), grand hôtel terminus (ch. dep. 4 s., dîn. 6 s.); *Polygon House (pl. c, A 2), dans le haut de la ville (pens, dep. 9 s.); Dolphin (pl. d, B 4), Royal (pl. e, B 3), Star (pl. f, B 4), Crown (pl. g, B 4), tous dans High Str.; Royal Pier (pl. h. A, B 5), au quai. — FlowePs (pl. i, B 5), Queen's Park, Central, West Shore, deux hôtels de tempérance ; Railway, près de la gare. — Restaurants : Bargate, Queen's, High Str. — Buffet de la gare. Gabs : à 1 chev., 1 s. le !<»• mille, puis 3 d. par 1/4 de mille, 1 s. 6 d. pour 1/2 h., 2 s. pour 3/^ d'h., 2 s. 6 d. pour 1 h. et ensuite 6 d. par 1/4 d'h. ; — à 2 chev., 1 s. 6 d., puis 4 d. et 2 s., 2 s. 6 d., 3 s., 8 d. Tramway électr de la gare, par High Str. au parc, de là à . g. à Shirley et à dr. à Portswood; 2 d. et 3 d. — Pont volant (pl. D4) sur l'Itchen, pour Itchen et Woolston; V2 4. — Goches pour le New Forest, dans la saison. Bateaux a vapeur : pour le Havre, tous les jours excepté le dim., à minuit 15, trajet d'env. 8 h., le plus court chemin pour rentrer de cette partie de l'Angleterre en France; pour Vile de Wight, v. p. 384, etc. Southampton est une ville de 119 012 hab., bien située sur le Excursions. 52. SOUTHAMPTON. 393 Southampton Water, entre les embouchures de Vltchen, à l'E., et de la Test ou Anton, à l'O. Sa fondation remonte à l'époque saxonne. Elle fit après la conquête normande un grand commerce avec Venise, Bordeaux et Bayonne. C'est ici que s'embarquèrent les croisés sous les ordres de Richard Oœur-de-Lion, en 1189, et les armées qu'Edouard III et Henri V conduisirent en France, en 1345 et 1415. La ville doit son importance à son excellente rade et au curieux phénomène de la double marée qui prolonge de deux heures le temps où les navires de haut bord peuvent y entrer. Les docks (pl. B, 0 5-7), qui comprennent six grands bassins de radoub, renferment ordinairement quelques grands paquebots transatlantiques, dont la visite est du plus grand intérêt. Ces docks offrent tmrjours un spec- tacle fort curieux, grâce aux produits de toute sorte et aux hommes de tous les pays qu'on y rencontre. Le port reçoit annuellement plus de 3200 navires, jaugeant ensemble 5 millions Ys tonnes. Le Bar Gate (pl. B 4), dans High Street, est le reste le plus important des anciennes fortifications, dont il formait la porte du N. Construit au xi® s. et restauré dep. peu, il a encore son anc. arcade normande. L'étage supérieur, dit Guildhall, sert de tribunal cor- rectionnel. On y conserve les fresques grossières qui décoraient jadis les piliers de la porte et qui représentent un héros imagi- naire, sir Bevis, et le géant qu'il terrassa. On .a du sommet une belle vue de la ville. West Gate (pl. A 4) et South Gate (pl. B 5), les portes de l'O. et du S., faisaient aussi partie des fortifications. South Gate a une vieille tour qui a servi de prison. Sur la plate-forme voisine (pl. B. 5) se trouve un canon de 1542. Le petit hôpital Domus Dei ou God's House (Hôtel-Dieu; pl. B5), Winkle Street, non loin du quai, est aussi du xii® s., et il a une ^chapelle, qui sert à la petite communauté française. Dans le vol- sinage, la *jetée dite Royal Pier (pl. A5; 1 d.). Dans High Str., le Hartley University College (pl. B4-5), avec une façade imposante de style renaissance, a une bibliothèque (24000 vol.) et un musée (public, de 11 h. à 4 h.). Uéglise St Michel (pl. B 4), dans St. Michael's Square, â l'O. de High Street, possède des *fonts du xii® s. A l'extrémité d'Above Bar Str., m parc (pl. A, B2), décoré de statues du Dr Watts (1674-1748) et de lord Palmerston (1784-1865). 'U Ordnance Survey & Map Office (pl. B 1), ou service géo- graphique de l'armée (env. 700 employés), a son siège à Southamp- ton, dans un grand bâtiment à TO. du prolongement N. de Above Bar Street. Exouksions — . Au N., le 'prieuré de 8t-Denys (Vi d'h.; stat., 392), dont il p. ne reste que quelques débris, mais dans un joli site. De l'autre côté de l'Itchen (on revient sur ses pas jusqu'à un pont), avec des Bitterne, restes de constructions romaines (v. p. 393). — Au S.-E., r*abbaye de Wetley (1 h.), dans un site charmant. Pour y aller, on prend le chemin de fer (17 à 23 min.), ou l'on se rend par le pont volant sur l'Itchen à Baedeker. Londres. 12® édit. 394 52. WINCHESTER. Excursions. la stat. de Woolston (5 min.) et de là à l'abbaye en chemin de fer (8 à 10 min.) ou en voiture ou à pied (s/4 d'h.). C'est une anc. maison de l'ordre de Cîteaux, qui fut fondée au xin° s. par Henri III. Il y a encore d'intéressantes ruines d'une église et d'autres constructions du style ogival primitif (entrée, 3 d., gratuite le mercredi). A 20 min. au S., le grand hôpital militaire de Netley, qui compte plus de 1000 lits. Le "'Wew Forest, forêt située au S.-O. de Southampton, offre de très belles promenades. C'était jadis une chasse royale, qui appartient encore, pour la plus grande jiartie, à la couronne. Le chemin de fer de Dorchester conduit en 20 min. à la station de Lyndhurst Road, à 1 h. du village de Lyndhurst (omn., 1 s. et 6 d.; hôt.: *Crown, ch. dep. 5 s., dîn. 5 s.; Grand, recomm.), le meilleur centre d'excursions dans la forêt. Prés de là, le village de Minstead et le Stoney Cross, où Guillaume le Roux fut tué, avec le Rufiis Stone, monument érigé à l'endroit où le roi mourut, dit-on. Belle excursion aussi de Southampton à l'abbaye de Beaulieu (pron. «hiouli»; hôt.: Montagu Arms). Un hat. à vap. conduit en 20 min. par le Southampton Water à Hythe, d'où l'on va à l'ahhaye en 1 h. '/q - L'ahhaye occupe un site très pittoresque, au fond de la crique de Beaulieu, à l'embouchure de l'Exe. Cette anc. maison de l'ordre de Cîteaux fut fondée en 1204 par le roi Jean. Elle posséda, jusqu'à la suppression des couvents, le privilège d'être un asile inviolable. C'est ainsi qu'elle servit de retraite à l'infortunée reine Marguerite d'Anjou et à son fils, le prince Edouard, peu de temps avant la bataille de Tewkesbury, qui fut si fatale au parti de Lancastre. Les ruines (visibles de 9 h. à 6 h. ; 6 d.) com- prennent quelques restes de l'église, trois belles arcades du cloître, etc. La maison de l'abbé (Abbot's House) est maintenant habitée par le baron Montagu. L'*église du village, du style anglais primitif, est l'ancien réfectoire du couvent. Sur le mur à l'E., on remarque un singulier monument avec une inscription en acrostiche : les premières lettres des lignes composent le nom de la défunte. — On reviendra par BrocJcenlmrst, 1 h. 1/2 à l'O., d'où l'on est en 40 min., par le chemin de fer, à Southampton. Si on en a le temps, visiter en route Lyndhurst, mentionné ci-dessus. Les lignes de Southampton à Londres et de Portsmouth à Londres par Winchester se rejoignent à Eastleigh (p. 392), à 9 kil. de South- ampton. La voie remonte ensuite quelque temps la vallée de l'itchen. — 14 kil. 5 (de Southampton). Shawford. 20 kil. W inellGSteP. — Gares: London & South Western Sta- tion (pl. Al), dans le haut de la ville; Oreat Western Station (pl. D 3; pour Oxford, Londres par Didcot, etc.), dans le bas, non loin de l'itchen. — Hôtees: * George (pl. a, A 2), au coin de High Str. et de Jewry Str. (ch. dej). 5 s., dîn. 5 s., pens. dep. 12 s.); *Royal (pl. b, B 2), St. Peter's Str., avec jardin (ch. dep. 5 s., dîn. 4 s. Bd.); Black Swan (pl. c, A 2 ; ch. 4 s. 6 d.); God-Begot Hou-se (pl. d, B 2), High Str., dans une maison de 1558, recommandé (peus. 8 s. 6 d. à 10 s. Bd.); Oriel Temperance, City Road (ch. dep. 2 s., dîn. 2 s. B d.). — Cabs : des gares aux hôtels, 1 s.; d'une gare à l'autre, 1 s. Bd.; la H» h. 3 s., puis 1 s. 3d. par Va h. Une malle, 2 d. Winchester, vieille ville épiscopale de 23378 hah., est située sur la rive dr. de l'itchen. Elle existait déjà avant l'invasion ro- maine. Les Bretons l'appelaient Caer Gwent (château blanc) et les Romains Venta Belgarum. Les Saxons s'en emparèrent en 495 et la nommèrent Wmteceaster (ceaster, castrum) ; ils en firent la capitale du royaume de Wessex. Plus tard, ce fut la résidence des rois Alfred le Grand et Canut, et après la conquête normande, elle Excursions. 52. WINCHESTER. 395 rivalisa pour le commerce avec Londres même; mais elle perdit bientôt son importance, surtout après le grand incendie qui la rava- gea en 1141. Aujourd'hui, c'est une ville paisible d'aspect vénérable. La *CATiiÉDRALE (pl. B 3; offlce tous les jours à 10 h. et à 4 h. ; bonne musique) est un édifice célèbre, commencé enl079par l'évêque Walkelin, sur l'emplacement d'une église saxonne. Son architecture réunit tous les styles anglais depuis le normand jusqu'au gothique tertiaire. La nef a été construite en majeure partie par l'évêque William de WyJceham, qui s'illustra sur le siège épiscopal de 1366 à 1404 et qui fut aussi architecte et homme d'Etat distingué. Cette église est la plus longue d'Europe après St-Pierre de Rome ; elle a 170 m. de long, et 63 m. de large, au transept. Les bras du tran- sept, qui ont des bas côtés, présentent encore la forme d'une basi- lique à piliers, avec des tribunes. La *façade occidentale a été commencée en 1350, terminée au xv® s. et restaurée en 1860. L'intékieur surprend par ses x)rox)ortions majestueuses et sa rielie voûte à nervures. Ou remarquera surtout les *chapelles funéraires, la plupart fondées de 1350 à 1527 par des évêques de Winchester, princixmle- ment celle de l'évêque William de Wykeham (v. ci-dessus), puis celle de l'évêque Edington (v. ci-dessus). Les *vitraux de la fenêtre à l'O. sont en partie de 1350; malheureusement la plupart des anciennes verrières ont été brisées par les puritains. Dans le chœur on remarque les énormes piliers qui sux)portent la tour. Les stalles, richement sculptées, datent de 1296. Les beaux vitraux de la fenêtre de l'E. sont de 1520 env. Dans le presbyterium, qui fait suite au choeur à l'E., est un beau retable du xv® s. (restauré). Six reliquaires richement sculptés renferment les ossements des rois Egbert, Canut, Guil- laume le Roux, etc. Vieilles peintures murales (vers 1500) dans la chapelle de l'abside. La partie 0. de la crypte est du style normand x)rimitif, sur le plan de l'évêque Walkelin (v. ci-dessus). Le «close», enclos au S. de l'église, là où était le cloître, con- traste singulièrement par son gazon et son feuillage avec les masses grises et vénérables de l'édifice. L'ecoZe de Winchester ou collège Ste-Marie Winton (pl. B 4), où l'on va de l'enclos par King's Gate, en passant au-dessous de l'église St-Switbin, et par College Street à g., a également été cons- truite par W. de Wykeham, de 1373 à 1396, et elle a subi peu de changements dans ses parties anciennes. C'est depuis des siècles une des premières écoles d'Angleterre, comptant 450 élèves (s'adresser au concierge, à la deuxième porte à dr.; pourb.). Revenu dans College Street, on parvient bientôt aux ruines du palais de Wolvesey (pl. C4), dans le style normand, construit en 1138 par l'évêque Henri de Blois, pour servir d'évêché. C'est là que la reine Marie reçut, en 1554, son fiancé Philippe d'Espagne, peu de temps avant leur mariage dans la cathédrale. — Le St. Giles's Hill (pl. D 3), colline sur la rive opposée de l'Itchen, offre une fort belle vue de la ville. Dans le bas de High Street, un peu au-dessus du pont, le Guildhall ou hôtel de ville (pl. C 3), construction par sir Gilb. Scott. Devant, 396 52. ALDERSHOT. Excursions. une statue du roi Alfred, par Thornycroft (1901). — Remontant la rue, on laisse à g., dans le square, le musée (pl. B 3), qui renferme une intéressante collection préhistorique (visible t. les j. de 10 h. à 4, 5 ou 6 h.). On va en 20 min. au S., par Southgate Road ou par un sentier au bord de l'Itchen, à r*hospice Ste-Croix A {Hospital of St. fondé Cross; v. pl. 4), en 1136 par l'évêque Henri de Blois, pour recevoir 13 incapables de gagner leur indigents vie et pour secourir 100 autres nécessiteux. Entrée, 6 d. ; 2 pers.. Is.; au delà, 1 s. 6 d. L'antique hospitalité qui se jiratiquait ici se révèle encore dans la coutume de donner tant gratuitement, qu'il y en a, de la bière et du pain à tout étranger qui le chez le demande, concierge. Belle *chapelle normano-gothique achevée avant 1265. — Près de là, sur l'autre rive de l'Itchen, *St. Catherine's Hill, colline d'où l'on a une belle vue de la ville (v. la carte p. 395). Ligne é'Aldershot et BrooTcwood, v. ci-dessous. Au delà de Winchester, le chemin de fer traverse des collines crayeuses, et le pays offre peu d'intérêt. — 34 kil. 5. Micheldever. 50 kil. Basingstoke (buffet; hôt. Red Lion), ville de 11540 hah., d'origine saxonne, où s'embranchent les lignes de Salisbury et de Reading. — 61 kil. Hook. — 64 kil. 5. Winehfield, qui a une belle église des styles normand et gothique. — 68 kil. 5. Fleet, près d'un petit lac. A Yi d'b. au N.-O., Elvetham Parle (à lord Calthorpe). 74 kil. Farnhorough (Queen's Hotel, ch. dep. 4 s. 6 d., dîn. 5 s., près du camp du Nord), ville de 14199 hab., est une des stations qui desservent le camp d'Aidershot, situé à d'h. au S. (v. ci-dessous). A g. est Farnhorough Hill, qu'habite l'ex-impératrice Eugénie. Elle y a érigé une chapelle (à dr. de la voie; ouv. au public les mardi et jeudi de 2 h. à 4 h.) où reposent son mari et son fils, morts en 1873 et en 1879. On croise ensuite la ligne de Reading à Guildford et l'on passe entre les Fox Hills, à dr., et les Chobham Ridges, à g. 82 kil. Brookwood. A dr., la nécropole de Woldng, cimetière grand de 800 hect., où ai-rive tous les jours de Londres un train des morts, partant d'une gare spéciale, Westminster Bridge Road. Embranch . de 10 kil. 5, à dr., sur AldersLot (hôt.: ville Royal, Victoria, Imperial), animée, de 35175 hab. y compris la garnison. Dans le voisinage est le grand camp militaibb du même nom, créé en 1854. Il a 23 kil. carrés de superficie et peut contenir 20000 hommes. Il grandes s'y fait de manœuvres intéressantes à voir. Le meilleur point de vue est la colline dite camp de César (Caesar's Camp), où l'on a statue transporté la équestre de Wellington, par Wyatt, auparavant à Londres — Le 218). chemin de (p. fer se prolonge jusqu'à Winchester ham (61 kil.), par Farn- (7365 hab.; château du xvii® s.), Alton, etc. 87 kil. 5. Woking, où l'on rejoint la ligne de Portsmouth (p. 381). — Suite du trajet, v. p. 381. 127 kil. Londres, gare de Waterloo (p. 32). TABLE ALPHABÉTIQUE Pour les environs de Londres, v. i). 405. Londres : Académie des arts, 41, Apollo Theatre, 36, Battersea Park Road, 218. 133. 327. — de musique, 309. Apothecaries' Hall, 107. Station, 328. des sciences, 212. Appartements meu- — — Polytechnic In- Adelphi Terrace, 63. niés, 11. stitute, 328. — Theatre, 36, 63. Apsley House, 225. Bayswater, 222. Admiralty, 168. Archives de l'Etat, 74. Bazars, 24. — Arch, 216. Archway Tavern, 322. Bedford College, 314. Adresses, 2. Armée du Salut, 108. — Square, 266. Aérodrome, 356. Armourers' Hall, 94. Bedlam, 326. Agences de voyages, 35. Arrivée, 1. Belgravia, 260. — françaises, 45. Arsenal Royal, 332. Berkeley Square, 266. Agricultural Hall, 39, Artillery Memorial, Bermondsey, 54. 319. 216. Bethlem Hosp., 326. Aiguille de Cléopâtre, Ascension (chap.), 222. Bethnal Green, 53, 353. 105. Ascot Week, 42. — (musée de), 128. Albany (P), 212. Assistance Mbl., 57. Bible Society, 107. Albemarle Street, 214. Athenaeum Club, 211. Bibliothèques, 50. Albert Embankment, Autobus, 26. Bière, 13. 325. Automobile Club, 211. Billingsgate (marché au Albert Hall (Koyal), Automobiles, 26. poisson), 112. 228, 40. Automobilisme, 43. Birdcage Walk, 217. Albert Memorial, 228. Aviation, 43. Birkbeck Institute, 67. Aldersgate Street, 84. Bagages, xxviii. Bishopsgate, 104. — — Station, 84. Bains, 19. — Institute, 104. Aldgate Station, 126. — romains (anciens), Blackfriars Bridge, 106. Aldwych, 68. 65. — Station, 107. — Theatre, 36, 69. Baker Street Station, Blackwall, xvir, 123. Alexandra House, 229. 32, 309. Bloomsbury, 266. — Palace, 322, 40. Bank of England, 100. — Square, 267. — Park, 322. — Holidays, xxix. Blue Coat School, 198. Alhambra Theatre, 38, — Station, 99, 109. Board of Works, 55. 133 265. Bankers' Clearing Boarding Houses, 10. All Hallo-ws (égl.), 125. House, 101. Boat Races, 42. , Barking, 119. Banque d'Angleterre, Bond Street (Old et on-the-Wall, 99. 100. New), 214. Staining (tour), BanqueSj 45. Borough, 323. 126. Banqueting Hall, 168. — High Street, 324. All Saints' Church, Baptist Church House, — Market, 25, 324. — 262, 264. 267. Botanical Garden, 314. All Souls' Church, 265. Barbers' Hall, 98. Bourse (la), 101. Almonry (Koyal), 215. Barclay, Perkins & C'® — des charbons, 113. Ambassades, 43. (brasserie), 324. — des grains, 126. Ambassadors Theatre, Barnard's Inn, 87. Bow Church, 94. 36. Barnardo's Homes, 127. Brasseries, 17. Amirauté, 168. Bateaux à vapeur, 29. Brassey Museum, 226. Angel (the), 319. Battersea, 54, 327. Breakfast, 3. Aperçu histor., xxx. — Park, 328. Brewers' Hall, 98. 398 TABLE ALPHABETIQUE. Londres : BridgewaterHoiise, 224. Charing Cross Stat., Collège de musique, Britannia Theatre, 38, 30, 131. 230. 104. Charities, 46. — des Ouvriers, 318. British Museum, 278. Chartered Bank of In- — de l'Université, 266. Broad Sanctuary, 197. dia, Australia and College of Arms, 108. — Street Station, 31. China, 103. — of Physicians, 132. — Walk, 221, 310. Charterhouse, 89. •— of Preceptors, 267. Buckingham Palace, — School, 90. — of Science, 232. 217. — Street, 86, 89. — of Surgeons, 69. Bunhill Pields (cime- Cheapside, 93. Collin's Music Hall, 39. tière), 91. Chelsea, 261. Colonne de Nelson, 132. Burlington House, 212. — Embankment, 261. — de Westminster, 196. Cabinets de lecture, 51. — Hospice, 261. — d'York, 211. Cabs, 26. — Old Church, 262. Columbia Market, 25. Cafés, 18. Chemins de fer, xxvii, Comedy Theatre, 36. Caledonian Road, 319. 30. Commercial Docks, 123. Calendrier, xxxvu. — — souterrains, 28. — Road East, 127. Camherwell Green, 325. Cheshire Cheese, 67. — Street, 126. Cambridge Circus, 133. Chesterfield House, 266. Commissionnaires, 35. — Music Hall, 39. Cheyne Walk, 262. Comté de Londres, 52. — Road, 127. Christ Church, 85, 267, Concerts, 40. Camden High Str., 318. 327. Congregational Memor — Hill, 229. Christie & Manson's rial Hall, 68. — Town, 318. Auction Rooms, 212. Conseil de comté, 55. Canada Wharf, xvii. Christ's Hospital, 85. Constitutional Club, Canal du Régent, 123. Church House, 197. 131. Canalisation, 55. Cimetière des chiens, Constitution Hill, 218. Cannon Street, 109. 221. Consulats, 43. Station, 30, 109. Circulating libraries, Coopératives ouvrières, Canonbury Tower, 319. 50. 25. Canterbury Theatre of Citó ou Corn Exchange, 126. Varieties, 39. City (la), 53, 54. Cornhill, 124. Carlton Club, 211. — Road, 92. Corporation Art Gai- — House Terrace, 211. — School, 106. lery, 97. Carlyle (maison de), — Temple, 86. Corporations, 46. 262. Civil Service Commis- County Council, 55. Carpenters' Hall, 98. sion, 213. Offices, 210, 326. Carrington House, 123. Clapham Common, 327. Cours de Justice, 66. Cathédrale cath., 197. Clare Market, 69. Course d'orientation, Catholic Apostolic Clement's Inn, 66. 57. Church, 267. Cléopâtre (aiguille de), Courses de chevaux, 41. Cattle Market (Me- 105. Court Theatre, 36. tropolitan), 25, 319. Clerkenwell, 53, 91. Covent Garden Market, (Foreign), 123. — Road, 91. 25, 71. Cavendish Square, 264. Clifford's Inn, 74. Theatre, 36, 71. Caxton Hall, 198. Closets, 19. Cricklewood, 316. Central Criminal Court, Clothworkers' Hall, Criminal Court, 85. 85. 126. Criterion Theatre, 37, — Meat Market, 88. Clubs, 48. 264. Cercles français, 50. — français, 50. Cromwell House, 321. Chalk Farm Stat., 310. Coaches, 27. — Road, 234. Chambre de commerce Coal Exchange, 113. Crosby Hall, 263. française, 45. Cockney, 94. Crutched Friars, 126 — des Communes, 176. Cockspur Street, 131. Crystal Palace, 336. — des Pairs, 174. Colis postaux, 34. Cuisine, 11. Chambres garnies, 11. (bureau des), 318. Curiosités, 39. Chancery Lane, 74. Coliseum, 39. Curtain Theatre, 92. Changeurs, 46. Collège desChirurgiens, Custom House, 112. Charing Cross, 131. 69. Cutlers' Hall, 85. Road, 133. — des Médecins, 132. Cyclisme, 43. TABLE ALPHABETIQUE. 399 Londres: Dalston, 104. Egouts, 55. Goldsmiths' Hall, 93. Daly's Theatre, 37, 265. Eleanor's Cross, 131. Gordon Square, 267. Davy-Faraday Labora- Elephant and Castle, Gore House, 229. tory, 214. 325. Goswell Road, 91. Dead Letter Office, 32. —• —• (théâtre), 38. Government Offices, Débits de vin, 14. — Tavern, 125. 171. Déjeuner, 3. Ely Chapel, 86. Gower Street, 266. Dentistes, 45. — Place, 86. Grafton Galleries, 41 Deptford, 54, 123. Empire Theatre, 38, 265. Grand Theatre, 38, 319 Derby (le), 42. Emploi du temps, 62. Gray's Inn, 76. Devonshire House, 227. Enseignement tech- — — Road, 87, 318. Directory, 2. nique, 56. Great Queen Street, 71. Distribution d'eau, 57. Etablissements de bien- — Scotland Yard, 168. District Messengers,35. faisance, 46. Greater London, 52. Districts postaux, 33. Euston Road, 317. Green Park, 218. Divertissements, 39. — Square Station, 267. Greenwich, 329. Dives Flour Mills, 328. — Station, 31, 317. Gresham College, 98. Division administra- Exchange (Royal), 101. Grey Coat Hospital, 198. tive, 54. Expositions artis- Grill Rooms, 12. — en quartiers, 53. tiques, 41. Grocers' Hall, 94. Docks (les), 121. Farringdon Street, 86. Grosvenor House, 223. — des Indes-Occiden- Fenchurch Street, 125. — Road, 199. taies, 123. Station, 32, 126. — Square, 266. — — Orientales, 123. Fetter Lane, 67. Grub Street, 99. de Londres, 122. Fiacres, 26. Guildhall, 95. — — de Millwall, 123. Finsbury Circus, 92. — School of Music, 106. — de Ste-Catherine,121. — Pavement, 92. Guilds, 46. — de Surrey et du Com- Fire Brigade, 56, 325. Guy's Hospital, 324. merce, 123. Fishmongers' Hall, 111. Habitations à bon — Victoria et Albert, Fleet (leX 321. marché, 47. 124. — Prison, 68. Hackney Congregatio- Doctor's CommonsWill — Street, 66. nal College, 815. Office, 65. Floral Hall, 71. — Marshes, 130. Dorchester House, 226. Flys, 26. Hsendel (maison de), Doró Gallery, 41. Foreign Cattle Market, 266. Douane, xxvi, 1, 112. 123. Hammersmith Broad- Doulton's Pottery Foundling Hospital, way, 230. Works, 327. 267. Hampstead, 320. Drapers' Hall, 101. Frais de séjour, xxv. — Heath, 320. Drury Lane, 69. Free Masons' Hall, 71. — Road, 318. Theatre, 37, 69. French Hospital, 45, Hanover Square, 264. Duke of York's Head- 130, 134. Hansoms, 26. quarters, 262. Gaiety Theatre, 37, 64. Harrow Road, 316. — — Theatre, 37. Galerie Nationale, 134. Hatton Garden, 86. Dutch Church, 101. de l'Art anglais, Haymarket, 210. Earl's Court Exhibition 199. — Theatre, 37, 210. Grounds, 40. de portraits, 159. Heralds' College, 108. East End (le), 53. Gallion's Station, 124. Hertford House, 268. — India Docks, 123. Gares, 30. Heure, xxvi. Ecole polytechnique, Garrick Club, 72. Highgate, 321. 264. — Theatre, 37, 133. — Cemetery, 321. — vétérinaire, 318. General Post Office, 84. — Station, 322. Ecuries Boyales, 218. Geographical Society, High Holborn, 267. Edgware Eoad, 315. 229. Hippodrome, 39, 133. Education Committee, Gibson & Diploma Gal- Histoire d'Angleterre, 106. leries, 213. XXX. Eglise catholique Giltspur Street, 86, 87. — de Londi-es, xxxv. apostolique, 267, 316. Globe Theatre, 37, 133, Holborn, 87. — française, 265. 324. — Empire, 39. Eglises, 44. Golder's Hill, 320. — Station, 69. 400 TABLE ALPHABETIQUE. Londres : Holborn Viaduct, 86. (Hôtels) (Hôtels) Station, 31, 86. Charing Cross, 5,131. Midland Grand, 8. Holland House, 229. Charterhouse, 9. Merle's, 4. Holloway, 319. Claridge's, 4. Morley's, 5. Holly Lodge, 229. Clifton, 7. Morton, 9. Holy Well, 65. Coburg, 4. New York, 8. Home for Dogs, 328. Coburn, 9. Norfolk, 5, 7. Honourable Artillery Covent Garden, 6. — Square, 7. Company, 92. Cox's, 4. Opera, 6. Hôpital français, 45, Craven, 5. Park View, 7. 134. Curzon, 4. Payne's, 5. — de G-uy, 324. De Keyser's Royal, 9. Piccadilly, 4, 212. — St-Bartbélemy, 88. De Vere, 7. Portland, 7. — St-Luc, 91. Devonshire, 9. Portman, 7. — St-Thomas, 325. Dieudonné, 4. Prince of Wales, 7. — Ste-Catherine, 314. Durrant's, 7. Princes', 4. Hôpitaux, 47. Dysart, 7. Private Residential, Horaire pour la visite Earle's, 5. 7. des musées, etc.,60,61. Endsleigh, 8. Queen's, 6', 10. Horse Guards, 168. Esmond, 8. Redbourne, 8. Parade, 168. Euston, 8. Rembrandt, 7. Horticultural Hall, 198. First Avenue, 8. Richelieu, L Hospice de Bethléem, Fleming's, 4. Ritz, 4, 214. 326. Ford's, 7. Royal Court, 7. — des Enfants-Trouvés, George Inn, 10. — Palace, 6. 267. Golden Cross, 5. Russell, 8. — vétérinaire. 328. Goring, 6. St. Ermin's, 6. Hôtels, 2. Grafton, 9. St. James's Palace, 5. Adelphi, 5. Grand, 5, 131. St. Petersburg, 4. Alexandra, 6. Great Central, 7, 309. Salisbury, 9. Almond's, 4. — Eastern, 9. Savoy, 5, 64. Anderton's, 9. — Northern, 8. Shaftesbury, 6. Armfield's, 9. — Western, 7. Shelvey's, 5. Arundel, 5. Grosvenor, 6. South Kensington, 6. Avondale House, 8. Gwalia, 8. Stafford, 5. Bailey's, 7. Hans Crescent, 6. Strand Imperial, 5. Barkston Gardens, 7. HenriettaMansions,8. — Palace, 5. B ath & Cheltenham, 7. Holborn Viaduct, 9. Suttie's, 9. Bedford, 8. Horseshoe, 8. Tavistock, 6. — Head, 8. Howard, 5. Temperance, 6, 8, 9. Berkeley, 4. Hummums, 6. Thackeray, 8. Bloomsbury, 9. Hyde Park, 6. Three Nuns, 9. Bohn's, 9. Imperial, 8. Vandyke, 7. Bolton Mansions, 7. Impérial, 7. Victoria, 5, 131. Boimington, 9. Inns of Court, 8. Waldorf, 5, 68. Bridge House, 9. Ivanhoe, 8. Washington, 4. Broadwalk, 7. Johnstone's, 9. Waterloo, 10. Brown's & St. Geor- Jules, 4. Waverley, 8. ge's, 4. Kenilworth, 8. Wedde's, 6. Bilcker's, 9. Kingsley, 8. West Central, 8. Buckingham, 6. Lancaster Gate, 7. Westminster Palace, — Palace, 6. Langham, 7, 265. 6, 196. Buckland's, 4. Loudon, 5. Wild's, 9. Burlington, 4. Maisonnettes, 7. Wilton, 6. Cadogan, 6. Manchester, 9. Windsor, 6. Cannon Street, 9. Mann's, 9. Woburn House, 8. Carlton, 4, 210. Marble Arch, 7. Woodstock House, 8. Carter's, 4. Marshall Thomp- Worcester House, 7. Cavendish, 4. son's, 7. York, 7, 9. Cecil, 5, 64. Métropole, 5, 131. — & Brunswick, 4. TABLE ALPHABETIQUE. 401 Londres: Houndsditch, 126. Knightshridge, 228. Marble Arch, 219. House of Commons, 176. Ladies' Mile, 220. Marchands d'huîtres, — of Peers, 174. Lady Couriers, 35. 17. Hoxton, 104. Lambeth, 54. Marché aux légumes, 71. Huîtres, 17. — Palace, 326. — à la viande, 88. Humane Society, 133. Langham Place, 265. Marchés, 25. Hyde Park, 219. Langue, xxv. Marconi House, 64. Corner, 220. Lansdowne House, 225. Marines' Memorial, 216. Imperial College of Lauderdale House, 321. Marlborough Club, 211. Science, 232. Leadenhall Market, 125. — House, 211. Imperial Institute, 231. —• Street, 125. Martyrs' Memorial India Museum, 258. Leather Lane, 87. Church, 91. Inland Revenue Office, Légations, 43. Marylebone, 809. 65. Leicester Square, 265. — Station, 81, 809. Inns of Chancery, 72. Station, 133. — Workhouse, 309. — of Court, 72. Leighton House, 230. Mayfair, 214. Institute ofJournalists, Life Boat Instit., 133. Médecins, 44. 106. Limehouse, xvii, 123. Menu, 12. — of Oil Painters, 41. Lincoln's Inn, 75. Mercers' Hall, 94. — of Painters in Water — —• Fields, 69. — Schools, 87. Colours, 41. Linge, 11. Merchant Taylors' Institut Français, 45. Little Britain, 89. Hall, 108. — Impérial, 231. — Theatre, 37. Mermaid Tavern, 98. Institutions franç., 45. Liverpool Street Sta- Mesures, xxvii. Instruction publique, tion, 31, 358. Métropolitain (le), 28. 56. Livery Companies, 50. Metropolitan Asylums Interprètes, 1, 35. Lloyd (bureaux du),102. Board, 57, 106. Irongate Wharf, xvii. Lloyd's Register, 108. — Board of Works, 55. Ironmongers' Hall, 125. Loge (la), 71. — Boroughs, 54. Isle of Dogs, XVII, 123. Lombard Street, 125. — Cattle Market, 819. Islington, 319. London Bridge, 110. — Music Hall, 39. Italian Opera, 36. Station, 81, 111. Mews (the Royal), 218. Jack Straw's Castle,321. — Docks, 122. Middlesex Guildhall, Jardin botanique, 314. — Hospital, 127. 197. de Chelsea, 262. — Museum, 215. — Music Hall (New), 39. — de Kensington, 221. — Opera House, 88, 69. — Street, 126. — du Temple, 74. — Stone, 109. Mile End Road, 128. — zoologique, 310. — Wall, 98. Millbank Prison, 189. Journaux, 51. Long Acre, 71. Millwall Docks, 123. Kennington Oval, 327. — Water, 219. Milton Street, 99. — Park, 327. Lord Mayor's Show, Mincing Lane, 125. — Theatre, 327. XXIX. Ministères, 168, 171. Kensal Green Ceme- Lord's Cricket Ground, Minories (les), 53, 126. tery, 316. 815. Mint (Royal), 120. Kensington Gardens, Lower Thames Str.,112. Missionary Society, 99. 221. Lowther Lodge, 229. Mitre Court, 67, 87. — Gore, 228. Ludgate Circus, 68. Mond(collection), 227. — Palace, 222. — Hill, 68. Monkwell Street, 98. — Square, 229. Station, 31, 68. Monnaie, xxv. Kentish Town, 318. Lyceum Theatre, 37,64. — Royale, 120. Kilburn, 316. Lyric Theatre, 37, 183. Montague House, 171. King Edward's Build- Magasins, 20. Monument (le). 111. ing, 84. Maida Vale, 816. — de Crimée, 210. King's College, 65. Maison en cloisonnage — de la reine Victoria, — Cross Station, 31,318. du XVII® s., 67. 216. Kingsland, 104. Majesty ' sTheatre (His), — Station, 110. King Street, 94. 87, 210. Moorgate Str. Stat., 92. Kingsway, 69. Mall (the), 216. Moravian Chapel, 67. — Theatre, 37, 71. Manchester Square, 269. Mornington Crescent King William Str., 109. Mansion House, 99. Stat., 318. 402 TABLE ALPHABETIQUE. Londres : Motor Cars, 26. Objets'perdus (bureau Poids, XXVII. Mount Pleasant, 318. des), 105. Policemen, 2. Murray (maison de), Observatoire, 331. Pont Albert, 261, 328. 214. Old Bailey, 85. — de Battersea, 261. — Musée d'anatoniie, 69. — Jewry, 94. de Blackfriars, 106. d'arcliitecture, 197. — — — Street, 91. de Cliaring Cross, — des archives, 75. Olympia, 40, 341. 132. —■ des beaux-arts Opéra italien, 71. — de Chelsea, 261, 328. (Wliitechapel), 127. Oratoire (T), 260. — de Grosvenor Road, — de Bethnal Green, Oxford (the), 39. 209. 128. — Circus, 264. — de Lanibetli, 199. — deladyBrassey, 226. — Street, 265. — de Londres, 110. — — Britannique, 278. Oyster Shops, 17. de Southwark, 111. — forestier, 171. Paddington, 316. — de la Tour, 120. — de géologie, 263. — Station, 31, 316. — de Vauxhall, 209. — du Guildhall, 96. Palace Music Hall, 133. — Victoria, 261. — d'histoire naturelle, Palais de Buckingham, — de Waterloo, 64. 217. — 234. deWestminster, 171. — Horniman, 339. —- de Cristal, 336. Pool (le), 121, XVII. d'hygiène, 261. •— — de Justice, 66. Population, 53. — des Indes, 258. — de Kensington, 222. Port (le), 121. — instrumental, 231. — de Lambeth, 326. Portland Market, 25. — de Londres, 215. — du Parlement, 172. — Place, 265. de marine, 331. 159. — de St. James, 215. Portrait — Gallery, — des sciences, 232. Pall Mail, 210. Poste restante, 84. — du Service-Uni, 169. Palladium, 39. Postes, 32, 84. Soane, 70. Panthéon, 266. Post Office Station, 85. — — de South Reusing- Panyer Alley, 84. Poultry, 94. ton, 237. Paquets (transport des), Pourboires, 13. Music Halls, 38. 34, 35. Praed Street Stat., 316. National Gallery, 134. Paragon Theatre of Va- Primrose Hill, 314. —• Liberal Club, 105. rieties, 39. Prince of Wales — Provincial Bank, Parc de St. James, 216. Theatre, 37, 265. 103. Parcel Post Office, 318. Private Hotels, 2. — Standard Theatre, Park Lane, 214. Probate Registry, 65. 38, 104. Parlement (palais du), Prudential Assurance Nelson (colonne de), 172. Company, 87. 132. Parliament Hill, 320. Public Houses, 13. New Bow Street Police — Square, 172. — Libraries, 50. Court, 71. — Street, 171. Quadrant, 264. — Bridge Street, 68. Particularités, xxvm. Quakers (cimet. des),91. — College, 315. Passeport, xxvi. Queen's Hall, 40, 265. — Court, 109. Passmore Edwards — House, 262. — English Art Club, 41. Hall, 69. — Theatre, 37, 134. Newgate (prison), 85. Patent Office, 75. Queen Street, 94. Street, 84. Paternoster Row, 83. — Victoria Street, 107. — New Oxford Street, 266. Pâtisseries, 19. Radiotélégrammes, 34. — Record Office, 74. Pavilion MusicHall, 39. Reading Rooms, 51. — Scotland Yard, 105. — Tlieatre, 38. Record Office Museum, — Theatre, 37. Pensions, 10. 75. Newton Hall, 67. Pentonville (prison), Redcross Hall, 324. New Zealand Cham- 319. Reform Club, 211. hers, 125. People's Palace, 128. Régates, 42. Northampton Institute, Pharmacies, 45. Regent's Canal, 123. 91. Philharmonie Concerts, Regent's Park, 309. Northbrook (collec- 40. Regent Street, 263. tion), 227. Piccadilly, 212. Restaurants, 11. Northumberland Ave- — Circus, 264. Revenue Office, 65. nue, 131. Playhouse, 37. Rolls Chapel, 75. Oaks, 41. — Yard, 107. Rotherhithe, 54, 325. TABLE ALPHABÉTIQUE. 403 Londres : Eotten Eow, 220. St. Katharine's Scala Eowton Docks, 817. Houses, 47. 121. Theatre, 38, School of Art Eoyal Institution, Needle- 214. 314. 234. — Society, Hospital, 212. work, Wharf, 122, xxiv. — 56. Eoyalty Theatre, .37. St. Board, Lawrence Eussell Square, Jewry, 94. — of 267. St-Léonard Cookery, 261. 104. — of Saddlers' 69. Hall, 93. (cimet.), St-Luc Economics, 327. SS. Anselm (hop.), Science and Cecilia, Museum, 232. 69. St-Magnus-le-Martyr, Scotland 112. Yard, 105,168. St. Alban's, 87, 98. St. Sergents de ville, 2. St. Margaret's, 179. Alphage 72. (cimet.),98. St. Serjeants' Inn, Martin's, 68. St-André, 86. Serpentine in (la), 219. the St. Andrew Fields, 133. by the Shadwell, 123. Public — 25. Wardrobe, Library, 107. Market, 133. Undershaft, 125. Shaftesbury Av., 133. St. St. Mary — Augustine, (Aldermanb.), 134. 93. 98. Theatre, .38, St-Barthélemy(hôp.),88. Shepherd's Bush Ex- le-Grand Aldermary, 108. 40. (égl.), 89. hibition, • St. (Battersea), 328. Benet's, 112. Shoreditch, 53, 104. — — le Bow, 94. — St. Botolph 104. Aldgate, High Street, — — le 65. Silver 126. Strand, Street, 98. (Temple), 73. Sion without Alders- College Undercroft, Library, 178. 106. gate, 84. the Virgin, 133. Skinners' 109. • — Bishopsgate, Hall, 104. Woolnoth, 109. Smithfield, 87. St. Mary's — St. Bride's, Churchyard, 88. 68. Market, 316. St. Catherine Soane 70. Cree, 125. Museum, St-Michel, 124. Société des St-Clément, 110. St. aquarel- St. Clement Mildred's, 108. Danes, 66. St. listes, 41, 210. Nicholas Cole Ah- — St. des Dunstan's in the archers, 310. bey, 108. — des East, arts, 63. 113. St. Olave, 126. — in the West, 67. St-Pancrace, asiatique, 214. 317. — St. Edmund, 125. biblique, 107. (gare), 31, 319. — St. de Ethelburga, 104. St. botanique, 310. Patrick, 265. •— 198. St-George, 264. St-Paul, d'horticulture, cathédrale, 76. — St. George's 133. Cathedral, humaine, , église 327. (West — End), protest, de la 72. propa- de la Cemetery, gation foi, 197. 222. (gare), 30, 107. — 212. Circus, 327. St. Eoyale, Peter-ad-Vincula, — de Hall, 39, 265. 118. sauvetage, 133. — St. de Giles in the zoologie, 310. Fields, St. Philip 266. Stepney, 127. Sociétés, 48. St-Pierre St-Gilles, (collège), 196. — coopératives, 24. 99. St. James's (église), 125. — françaises, 45, 50. Church, 92, St-Sauveur, 323. 212. Society of British Ar- St-Sépulcre, 86. 41. Hall, 40, 264. St. tists, Stephen's Church, — of Palace, 41. 215. loo: Lady Artists, — of Oil Park, 216. Painters, 41. Hall, 177. — of Stat., 198. St. Swithin, 109. Painter-Etchers, 41. Square, 211. St-Thomas (hôp.), 325. — of Painters in Street, 211. Wa- St. Vedast, 93. ter Theatre, 37. Colours, 210. Ste-Hélène, 41, 103. Soho St-Jean, 265. 320. Saison, Square, XXV. St. Somerset John's Church, 64. 91. Salters' House, Hall, 109. Gate, 91. Salubrité Southampton Eow, 267. 55. South Wood publique, Mu- Eoad, 316. Salvation Kensington 108. St-Joseph(retraite),322. Army, seum, 237. St. Sapeurs-pompiers, 56, — London Jude, Fine 126. Art 325. St..Katharine 325. Coleman, Gallery, Savoy 126. Chapel, 64. Palace of Amu- — Theatre, 38, 64. sements, 39. 404 TABLE ALPHABETIQUE. Londres : Southwark, 54, 323. Statue de Richard Cœur Trinity House, 119. — (parc de), 325. de Lion, 172. — Square, 119. — (pont de), 111. — Rowland Hill, 103. Tube Railways, 29. Spaniards' Inn, 321. —■ Shakespeare, 265. Tunnel de Blackwall, Spitalfields, 53, 104. — Mme Siddons, 316. 123. — Market, 25. — Strathnairn, 228. — de Greenwich, 123. Sports, 41. Stuart Mill, 106. — — de Rotherhithe, 122. Stafford House, 215. — Sullivan, 106. — de la Tamise, 122. Staple Inn, 87. — Tyndale, 105. — de Woolwich, 124. Stationers' Hall, 83. •— Victoria, 105, 106, Tussaud's Waxwork Statistique, 52. 216 222. Exhibition, 39, .309. Statue d'Achille, 220. — Wellington, 103, 220. Tyburn, 309, 316. — du prince Albert, 86, — Wesley, 92. Tyburnia, .309. 228, 230. — York, 211. Union Club, 132. — de la reine Anne, 77. Stepney, 127. United Service Club, — de Bartle Prere, 105. Stock Exchange, 101. 210. — Bedford, 267. Stores, 24. Institution, 170. •— Bentinck, 264. Strand (le), 63. — .— Museum, 169. — Boadicée, 171. — Theatre, 38, 69. — University Club, — Brunei, 106. Surrey Docks, 123. 210. — Burgoyne, 211. — Side, 323. Université de Londres, — Burns, 105. — Theatre, 38, 327. 231. — Byron, 220. Sutherland House, 215. University College, 266. — Cambridge, 168. Swiss Cottage Station, Hospital, 267. — Campbell, 210. 315. School, 315. — Carlyle, 262. Tabernacle (le), 325. — Settlements, 47. — Charles I®', 131. Tate Gallery, 199. Upper Thames Street, — Charles II, 261. Tattersall (marché), 25. 111. — Clive, 170. Taxi-autos, 26. Usages, XXVIII. — Cobden, 318. Tea Rooms, 18. Uxbridge Road, 222. — Cromwell, 172. Télégraphes, 34, 84. Vaudeville Theatre, — Devonshire, 168. Téléphones, 34. 38, 64. — Fawcett, 105, 327. Temperance Hotels, 2. Vauxhall Bridge, 209. — Porster, 106. Temple (le), 72. — Park, 327. — Pox, 267. — (église du), 73. Victoria and Albert — Pranklin, 210. — Bar, 67. Docks, 124. — George III, 210. — Station, 106. Museum, 237. — Gladstone, 66. Tennant Gallery, 217. — Embankment, 104. — Gordon, 132. Thames Conservancy, — Park, 129. — Gresham, 102. 106. — Station, 31, 260. — Guillaume III, 211, Théâtres, 35. — Street, 197. 222. Times (hôtel du), 107. — Tower Gardens, 179. — Guillaume IV, 110. Tivoli Theatre, 39. Vin 3, 13. — Havelock, 132. Topographie, 52. Vintners' Hall, 112. — Irving, 133. Tottenham Court Road, Visites, XXIX. — Jacques II, 217. 217. Voitures, 26. ■— Jenner, 221. Tour de Londres, ou Wallace Collection, 268. — Lawrence, 210. Tous-les-Saints (église Wapping, 122. — Lawson, 105. de), 264. War Office, 168. — Millais, 199. Tower (the), 113. Warwick Lane, 85. Milton, 99. — — Bridge, 120. Water-closets, 19. — Napier, 132. — Hill, 119, 121. Watergate, 105. de Magdala, 210. — Subway, 119. Waterloo Bridge, 64. — Nelson, 132. Toynbee Hall, 127. — Place, 210. — Newman, 260. Trafalgar Square, 132. — Station, 32. — •— Outram, 105. Tramways, 27. Steps, 211. — Peabody, 103. Traversée, xni. Waterlow Park, 321. — Peel, 83. Trésorerie, 171. Wellington Barracks, — Pitt, 264. Trinity Church, 69,126. 217. — Raikes, 105. — College, 128. Wembley Park, 40,357. TABLE ALPHABETIQUE. 405 Londres: Wesley (chap, de), 92. Westminster Hall, 177. White Hart Inn, 130. Wesleyan Centenary — (hôpital de), 197. Whittington Alms- Hall, 103. — Palace, 172. houses, 322. — Central Buildings, — (pont de), 171. Woburn Square, 267. 197. Whitechapel, 53, 126. Working Men's Col- West End, 54, 131. — Art Gallery, 41, lege, 318. — India Docks, 123. 127. Wyndham's Theatre, — London Theatre, 38. — Free Library & 38, 133. Westminster, 55. Museum, 127. York Column, 211. — (abbaye de), 180. — High Street, 126. Young Men's Christian — (cathédrale de), 197. — Koad, 127. Association, 317. — City Hall, 133. Whitefield Memorial Zoological Gardens, — (colonne de), 196. Church, 317. 310. — (école de), 196. AVhitehall, 168. Environs de Londres: Acton, 359. B]lackheath, 332. Chess (vallée du), 358. Addington, 375. Bllackwall, xvii. Chigwell, 353. Addlestone, 381. B]lackwater, 389. Chingford, 353. Aldborough, xx. BJlanc Nez (cap), xiv. Chipping Ongar, 353. Aldershot, 396. B(onchurch, 38L Chipstead (vallée de), Alton, 396. B(oulogne, xv. 376. Alum Bay, 391. Bjrading, 386. Chislehurst, 374. Ambresbury Bank, 354. BBirandenburgh House, Chiswick, 342. Anerley, 375. 341. — House, 342. Angel Road, 354. Brième, xxiv. Chorley Wood, 358. Anglesey (bains), 384. Bjremerhaven, xxiv. Clapham Junction, 344, Anvers, xx. Bjrentford, 342, 344. 359. Appuldurcombe, 387. Bjrighton, 377. Clapton, 354. Arreton, 390. Bjrixton, 389. Claremont, 381. — Down, 390. Biroadstairs, 369. Claybury, 327. Ascot, 366. Birockenhurst, 394. Clayton Tunnel, 377. Ashford (Kent), 373. Bjrockhurst, 392. Cobham Hall, 368. — (Middlesex), 360. Birockwell, Park, 836. Colchester, xxi. Austruweel, xx. Bjromley, 367. Colne (le), xxi, 358. Aylesbury, 359. Birooke, 389. Colney Hatch, 827. Bjrookwood, 396. Connaught Grounds, Balconibe, 376. Bjroxbourne, 355. 353. Barking, xxii. Biuckhurst Hill, 353. Coombe, 344. Barn Elms, 341. Bui rgess Hill, 377. Cooper's Hill, 360. Barnes, 342, 359. Biurnham Beeches, 359. Copped Hall, 354. Barnet, 355. Biushy Park (le), 350. Coulsdon, 376. Basingstoke, 396. Cowdray (chat.), 382. Bath (Fort), xx. Caesar's Camp, 396. Cowes, 391. Beachey Head, 378, Cialais, xiv. Cricklewood, 355. xvni, xxiii. Ciantorbéry, 369. Croydon, 375. Beaconsñeld, 359. Ciarisbrooke, 390. Crystal Palace (le), 336. Beaulieu Abbey, 394. — Castle, 389. Cuckfield, 377. Bekesbourne, 372. Ciastelnau, 341. Cuxhaven, xxiii. Bembridge, 386. Ciaterham, 376. Bethnal Green, 353. CIhale, 389. Darent (la), xvi. Beulah Spa, 375. CIhalfont St. Giles, 358. Darenth, 367. Binstead Church, 386. CIhartham, 374. Datchet, 359, 366. Birchington, 369. CIhatham, 368. Deal, 369. Bishopstoke, 392. CIhelmsford, xxi. Deptford, xvii. Bitterne, 392, 393. CIhenies, 358. Devil's Dyke, 380, 377. Blackdown Hill, 382. CIhertsey, 381. Dieppe, xvii. Blackgang, 388. CIhesham, 359. Ditchling Beacon, 377. — Chine, 388. CIheshunt, 354. Dollis Hill, 357. 406 TABLE ALPHABÉTIQUE. Environs de Londres: Dorking, 376. Gorhambury House, Hurstpierpoint, 377. üoiilton's Pottery, 344. 357. Hythe, 373, 394. Donr (la), 372. Gosport, 384, 392. Douvres, xiv, 372. Gravesend, xvi. Downs Ilford, 353. (les), 377. Gray's Thurrock, xvi. Isle of Dogs, XVII. Dulwicli, 333, 336. Greenhithe, xvi. Greenstead, 317. Isleworth, 342, 345. Dungeness (cap), xvi. Dunton Green, 374. Greenwich, 329, xvii. Durovernum, 370. Gris-Hez (cap), 372. xiv, xv. Kearsney, Grove Park, 374. Kent (comté), 367. Guildford, 381. Keston 359. Common, 367. Ealing, Gunnersbury, 344. Kew, 351, 342. Earlswood, 376. — 359. East Cowes, 391. Bridge, 344, 351, — Gardens, 351. — Croydon, 375. Eastleigh, 392, 394. Hainault Forest, 353. Kingsbury, 357. East 351. Hambourg, xxiii. Kingston, 343, 360. Sheen, — Ham House, 342. (île de Edgware, 356. Wight), 389. Edmonton, 354. Hammersmith, 341. Knaphill, 381. Knolc 374. Eel — Pie Island, 343. Broadway, 230. (chateau), Eghain, 360. Hampstead, 320. Elham (vallée d'), 371. Hampton, 345, 343. Landport, 384. — Elstree, 356, 355. Court, 345, 343. Langley, 359. — Elvetham Park, 396. Wick, 343, 360. Lea (la), 354. Emher (P), 344. Hanwell, 359. Leonardslee, 377. Enfield, 354. Harrow-on-the-Hill, Lewes, xviii, 377. Epping, 353, 354. 357. Leyton, 353. — Forest, 353. Harwich, xxi. Leytonstone, 353. Epsom, 344. Haslemere, 382. Liefkenshoek, xx. Downs, 344, 376. Hassocks, 377. — Lillo, XX. Erith, XVI. Hatfield House, 355. Limehouse, xvii. Escaut (P), XXI. Havant, 382. XX, Liphook, 382. Esher, 381. Havre (le), xviii. Liss, 382. Eton, 365. Hayes, 359. London Fields, 354. — Place, 367. — Aerodrome, 356. Hayling, 382. Lordship Lane, 339. Eareham, 392. 353. Farnborough, 396. Hayward's Heath, Loughton, 377. Lower 377. — Hill, 396. XVIII, Beeding, Headcorn, 374. Luccombe 387. Farnham, 396. Chine, Helgoland, xxiii. Farningham, 367. Lyndhurst, 394. Hendon, 355. Farringford, 390. — Flying Ground, 356. 369. Maidstone, 367. Faversham, 42. Main 390. Fawkham, 367. Henley, Bench, Heme 360. Bay, 369. Manche Feltham, (la), xviii. — 367. Fishbourne, 386. Hill, Manningtree, xxi. Fleet, 396. Hertford, 355. Marble Hill Park, 343. 354. 369. Flessingue, High Beach, xxi, xx. Margate, — Down, 390. Medina 389. Folkestone, 373. (la), 385, Highgate, 321. Forest Hill, 339, 375. Medway (la), xxi, 367, 374. 368. Freshwater Cliffs, 390. Hildenborough, Hindhead, 382. Gate, 390. Merstham, 376. — Frogmore House, 366. Hoek-van-Holland, Merstone Junction, 389. XXII. Meuse Fulham, 341. (la), xxii. Hollingsbury Hill, 380. Midhurst, 382. Holloway College, 360. Milford, 382. Gatton Park, 376. Home Park (près de Mill Hill, 356. George Lane, 353. Windsor), 366. Minstead, 394. Gillingham, 369. Hornsey, 322. Minster, 371. Gladston (pare de), 357. Horringford, 387, 390. Mirables, 388. Godalming, 382. Hove, 377, 378. Mole (la), 376. Godshill, 389. Hurlingham Club, 341. Mont-Lee, 360. ÏABLP] ALPHABÉTIQUE. 407 Environs de Londres: Moor Park, 358. Redhill, 376. South xvi. Mortlake, 342, 359. Foreland, Reedham, 376. — Morton 375. Farm, 386. Norwood, Reigate, 376. 384. Muswell Hill, 322. Southsea, Richborough, 369. Spithead, 383, xix. Richmond, 350. Staines, 360. Neasden, 357. Rickmansworth, 358. Stanmer Park, 377. Needles (les), 891. Rochester, 367. Steephill Castle, 388. Netley, 392. Roehampton, 341. Stoke Poges, 369. — Abbey, 393. Rotesand, xxiii, xxiv. Stokes Bay, 392. — Hospital, 394. Rotterdam, xxii. Stoney Cross (le), 394. Newark Abbey, 381. Rottingdean, 380. Stour (le), XX, 370, 374. New Cross, ;374, 375. Runnimede, 360. Strand-on-the-Green, — Forest, 394. Ryde, 385. 342. — Hampton, 345. Rye House, 355. Stratford, 353. Newhaven, xvni, 377, Strawberry Hill, 343, 380. 350. Newport, 389. Saint Albans, 356. Strood, 367. Niton, 388. St. Boniface Down, 387. Sudbrook House, 342. Nore Light, xvi. St. Denys, 392. Surbiton, 343, 344, 381. Norris Castle, 391. — — (prieuré), 393. 367. Northcourt, 389. St. Sutton-at-Hone, George's Hill, 381. Swanley Junction, 367. North Downs (les), 376. St. Helen's, 386. Swanwick, 392. Northfleet, xvi. St. John's, 374. Sydenham, 375. North Foreland, xvi. St. Lawrence, 388. — St. Hill, 336. Northwood, 358. Margaret's (Herts), Norwood Junction, 375. 355. Nunwell, 386. — — (Middlesex), 350. Tagg's Island, .345. Nutfleld, 376. St. Mary Cray, 367. Tamise (la), xvi,xxi, 52. St.PancrasPriory, Tattenham 376. XVIII. Corner, Oosterweel (fort), xx. Saltwood, 373. Teddington, 343, 350. Sanderstead, Thames 375. Ditton, 343. Orleans House, 343. — Haven, xvi. Osborne Castle, 391. Sandgatc, 373. Ostende, xix. Sandling Three Junction, 373. Bridges, 376. Sandown, 386, 42. Tilbury (fort), xxii. Sandrock, 388. Tilgate Forest, 376. Paddock Wood, 374. Sandwicli, 369. Titchfield, 392. Panshanger, 355. Scratchell Bay, 390. Tonbridge, 374. Parkeston Quay, xxi. Selsea Bill, Totland 378. Bay, 391. Petersfield, 382. Sevenoaks, 374. Tunbridge, 374. Petersham, 342. Shakespeare Cliff, 373. Twickenham, 342, 345, Pinner, 358. Shanklin, 387. 350, 360. Porchester, 384, 392. — Chine, 387. Portsdown, 392. Shawford, 394. Underclift" (the), 387. Portsea, 383. Sheerness, xvi, xxi. Upper Norwood, 375. Portsmouth, 382. Sheppey (île), xxi. Uxbridge, 358. Poynings, 380. Shooters' Hill, 333. Preston, 380. Shorncliffe, 371, 373. Vauxhall, 344. — Park, 377. Shorwell, 389. Puckaster, Ventnor, 388. 388. Sion House, 344, 342. Ver 357. Purfleet, (la), XVI, XXII. Sittingbourne, xxii, Verulamium, 356. Purley, 376. 369. Putney, 341, 359. VirginiaWater,366,381. Slaugham, 377. Vlissingen, xxi, xx. Slough, 359. Quarr Abbey, .386. Snow Hill, 366. Waltham Queenborough, Abbey, 354. xxi. Solent (le), xix. — 354. Southall, Cross, 359. Ramsgate, 369. 353. Southampton, Walthamstow, 392. W Ranelagh Club, 341. alton-on-Thames,381. —Water, xix, xxiv, 392. Raynes 359. Park, 344. South Wandsworth, 340, 382. Reading, Down, Wanstead 360. Southend, (pare de), 353. xvi. — Flats, 353. 408 TABLE ALPHABETIQUE. Environs de Londres: Ware, 355. Whitchurch, 356. Wolstonhury Beacon, Watford, 355. Whitstable, 369. 377. Welsh Harp Reservoir, Whitwell, 389. Woodford, 353. Wickham Court, 375. Woolston, 894. Wemkey^Park, 357. Wight (île de), 384. Woolwich, 332, xvii. West Cowes, 391. Wimbledon, 344. Worth, 376. — Drayton, 359. Winchester, 394. Worthing, 377. Westerham, 374. Winchñeld, 396. Wroxall, 387, 389. Westgate-on-Sea, 369. Windsor, 360. Wye, 374. West Thurrock, xvi. Wisley, 199. — Wickham, 375. Witley, 382. Yarmouth, 390. Weyhridge, 381. Wivelsfield, 377. Yaverland, 386. Whippiugham, 386. Woking, 381, 396. York House, 343. Imprimerie Grimme & Tromel à Leipzig. APPEKDIGE DU GUIDE A LONDRES PAE KAEL B^DEIÍER Pages 1. Plan d'ensemble de Londres, avecles divisions du grand plan et les limites des plans spéciaux. 2. Grand plan de Londres, en trois bandes, au 21300®. 3. Quatre plans spéciaux des quartiers les plus importants, au 10650®. 1. West End, de Baker Street à Solio Square. 2. Holborn, Fleet Street et le Strand. S. Oité. 4. West End, de Hyde Park et Belgravia à la Tamise. 4. Indicateur des rues, places, etc. de Londres 1 5. Chemins de fer souterrains 45 Autobus 52 Tramways 58 Tarif des voitures de place 63 6. Plan-itinéraire des voies ferrées de Londres. Pour détacher ce cahier, couper le fil jaune. -ïisl rtíslvLSta, ialk7(i 31 e¡ g e M t'-s I S^Roicrcüè, ír ., vàíS ^EensHifi:U)n.\ \ ;m U - 6 ^ «)\^ enswffí07i/j tOB] "^^h'çTa qlàil I li^ítOB- !,¿ 37 ' .*: Parie ; ''OnxlStcu ; •s¿gár Si o ci.well^ i; 72.800 i É Home» t OIL ,11 (L» laiicL ■ZSMÊ —Jí ^J)ah(pn. ! xJuncltoiiStti^ i .50\ ' 2/cgí¿íí»JtJ fS/vùm.' \f> "^cfumh - •^ishopsíj·j pasWoj'ks p'u e-5 „tni.Sa!Sl£U ^d«' ■Î^Krannii ^OvalStiu ■vrell 4f3 .PoíTtn/.fí.yi' 'lauglthc imhead^S 5n< J'nm»rsit\*" ïColi-Si'iûi^ ésiíir-itíi'C M^< - 1 '¿P'%WK ST BND ■ a Cricket \M^% ^ ^^xxv.'ih Bridyi í ■''"\^ifi i:sf^ fenásKtt í ■ I P " nrlilÀylvoaâ tí .-r- itutí V -^ J WestKiulStatí, ^ < IWcrTcs -8 .WJJere 'FinchleyRoaio^ I \ ^ ^ EpiflcDpal slESnddi Kilbium.^ i EincblcyBjotoR^\J V'finiiM Ptí»»í^l?; Síatíoli' 'Bácr^a^, CoálJiepat 3 \lg-CT7f/f;g7r.rr- jtftÙ "cr/>cí/f ' mSs Grf >J rTarm), fiTírtr- I|ÍUI •3 Atoroní.; 'F't^ ftr-^^' Cricket B r o u- íí ■ ■ Th^nTiÜll fo; ( . ""H: i -"îV ^ i-oin.monj fíowj^l^: ® raí Gméri • l ' ' ; $" '/v .8·;#t%·4 ■ '\.í /#^ÎP ' GÍHíoil ... Ù ^ 2Vy)^á'^ I' ^jBrtarrf 5? ■rtei^tjn^'-srfe WiltOTl ^Vi/Ctarit FoxnU. ^STaraitd. .jiVTtariw U-'^ "^'- Oldfazd. Statî^. «»^V'--'..--. »V- ■- ?-iV- s S 1 • ^m: •S^Jo1o¿¿-^ M'ili 't !Î Aima'' /» '-SgiJL '^^eàmiwòolM Hu^eiujWïi] Bïnd|^ - " "V ^ ' \ ColMjn^^ ,.'\ y4^' fclc.Hti j-al Bot^c ' < ^i^^uulêribi Gftrdc^^^ > ^fO > ' J^, ^.ViA, «fVIriA-^ î^are'- CaalDi Sta..^ Cemefpvj fc.'-EastfirrLRatU "H'c ,v t ïïa nv Ah b e y -1/ r .v /^ ^ x€£¡o^k$Rá7 .«•.•'àtopói^Qi V>GeÍ^ Si*. -rT"- T V^' Pi'L: ■- L imt ílJ í^\jj"- . _^v 'rArcMstPr ' G'fts ■kStó AV^orks .4rf·<«ff®'^ {^"55 V-.^ ■^va- \Sîa- Sttr^lem' St^ííJi D'aws q;^ 9»IS^i?.v lalteurs. I /|!^.g-ews \tv^> síszázs*. ¡l^iÉF ' . ;SiXte V ígfr-(Mi' it-liulian^ K -Ra-il-w splor %fKrwyi:Cj'^/t''^'· Achiles ALaT^nder V ?' 'J P ocn d ^í^fovau Çointi MWlar, VJïock» fv/Ácorn VlciOTXíí K 'iíenuC kant^ iWc/ «UtJi 7Ír^K Oiibí^; ÍM»Wf sriâi' il'®' 71^'" ItiolL ^'^*1 -sr,-. ^.c7 í-aíSa-y' a, I ¿X ,!Ç 'î)epiiôrd?.- ^ » sa s .4fe '<4?5ar.£'-H^' •í 6^ " ' ■ Aí ^"Fíirrrt Foici^ 1 C attle »í^S>t;' ^fazk-et ^ tX .SaecarSu AJl -ír i G ÍV^ venWòn^tdwn^ iCheliíA*. ^Olñ.Ch«1 1^' JUTanoTOra a Gré,^ "y ■f "Zi^ \-¿ ". X - y¿u2)fro/t7L-7S^ ^alhit aGreeii ,f fí'Warfrf Dalston Juno. rown. Victoria jBrondesbi rj Chali ^ark &' Broyidesburyi.^£ sbury rk 4.S jarr imd: Town Vr Maiden Loudpu i^c \._ Lane n Fields CTBitiamden^vi Ha^erston Alburn iribopd kensai Rise, leen's Pk. kwe's CROSS Plaistoy ^A Padd. ST.PANCfii . ba icreation ' JKEÍTJUL GREEN (rJ'OXUli- Coborn Rd.S West Ham ■uston. loreditch Iiiston Broml^ Square iSlobe Rd. Wart i -isy ^ Bakeri «èMARY LEBONI Portland Rd. [ liiasáil Sq. ^ethnalfll ^PeopLe'spl^. * cp- bi Central. Green Jiini • . Ci Shoreditoh Westbourne Rd ¡.ulntin Pk. testbourn! Edgware ,Farrin|daii\^. LÇuintin Pki Pk.« Whilechapel, Chancery Lan Bri^uaeuhi »-\i inow iill ^ ^t-Mary' Nottíng f ill PADDINOTOI born Viadudti Liverpool TotterAham ^ 4 Off. euilSli. Praed Si pourd^d. iannlngTown Malr.tie Arch, Oxford St. .Circus Covent UDGATE, Ald^atB* Garden hillI . te Black ,o«®- ■ láñsion' Piccac 1 ( j^esn'sRd, V-Cirt I Morw» .imehéu ¡1 [Poplar utnant ,Weai; ind [a Docks Holland Pk. Trafájí ¡¿towall June. Bush) Down St. Waterloo )un;^ 11 ^appinj oc. ■vrAtóRLOl jjgííf Hyde Park Westminster, j^Kenainéton ►Ço Corner \ Hlghâ:. ►h^W abridge ' Ik W istmint J ç j.r y* . "Westm. ^^éSülñi jjob. Kens. Addison E B- ^ Kens.Addison Rd. From] (ctoria 'VICTORIA Ci€pha< anmersmlth -i IH ^mmersmitl· Gloucestei & CastIs < 2®5a77t0T'i [Elephant ji n|K Hammers nîth SloaneSq. Dock^ JaTl's Surrey Court, Baron's ^ C f ■COtirt 8, Bermondsejr ;hwark Pk. "'■ftlCT !' W.Brompto^ K lüíjG iit.Brompton H A i>V%wro H. •Greenwich' j' lall 2 p. thV ^ -i' ^ Walw< rth Rd. Old aa)' Chiu'ch O lib val^ u d&sES^» am J0ppenwich P.k.- ; • * Oeptford îreenwich. Old Kent, \ 'Gi* ë , n. Rd-i Parson's preen Queen's Rd. Çiífíibj^rwelt [Peckham)! Rockwell .\Bh1lauckheatti ^dÇcS^SWan ite«orth Rd. I sckham fenmark Hill L iwisham Louéhboroufihi June, j i stym.tlaafc idlapham lid. Hackheath i N.StoCíwelI Brixton Bi ocktey Irixton ÎTunhead' Wandsworth ■Ci Common Cem. Pùtnë cteci^'^ CojHMi ipham East Dulwich C-l a,T)lLam ( 'EEWISJham Easft Putney l^ast Putney ■: ■ Wimbledon/^Wimbledon'^^'"'^"'^ Tootln| Wandsworth Merlon, Tootln| Heme Hill 'West Norwood N. Dulwich Dulwich: Park 'forest Hill Catford Wa^er fcleljes' Crystal. Palace Catford f Lee Gree m Railways Tramways Underground Railways and continuations above ground y y biblioteca LEIPZIG: Karl B^deker 1913 n 302 82. MUSÉE BRITANNIQUE. West End. West End. 32. MUSÉE BRITANNIQUE. 303 La salle suivante (Room of Greek and Roman Life) ren- *Salle de l'orfèvrerie et des gemmes, au S. du Room ferme, dans sa partie centrale, une excellente collection d'objets of Greek and Roman Life, ouverte t. les j. en été (avril-août) jusqu'à usuels qui renseignent sur la vie journalière des Grecs et 6 h., fermée plus tôt trois fois par sem. le reste de l'année. La col- des Romains. lection, parfaitement classée, est probablement la première de son La première travée de la salle est, sous le nom d'Italie Koom, genre en Europe. consacrée, aux antiquités italiques primitives et surtout étrusques: bronzes Dans le passage menant à la des de la et terres cuites provenant de tombeaux, urnes funéraires, etc. Vitrine B: salle, spécimens magnifique collection sir WoUaston Franks en 1897. A des objets provenant du tombeau de Polledrara, près de Vulci, entre léguée autres, par g., bagues de toutes les deux statuettes de femmes archaïques, et ustensiles bronze périodes; à dr., parure en or de l'Oxus (vers 300 av. vases en J.-G.), peu œufs d'autruche à ornements cuiller scarabées bijoux antiques (ive et iiio s. av. épais, gravés, ivoire, J.-C.), bijoux romains, grecs, du moyen en âge et des temps modernes (d'Europe et d'Orient). En égyptiens, etc. outre, six peintures murales du tombeau des Nasons, près de Rome. Dans la partie principale de la salle, où l'on entre ensuite, les objets sont classés Au milieu de la saueb des une chronologiquement mais selon leur destination. Ça gemmes , grande vitrine (X) avec un ne pas et des bas-reliefs des et des de beau choix là, terre d'intailles en cuite, figures peintures vase (à l'E.) et de camées (à l'O.). — Vitrine du côté sont placés près des objets On N., orfèvrerie archaïques des îles ioniennes. Sur cette vitr. pour en expliquer l'usage. commence par (sous verre), les vitrines de Vitr. 25-30, meubles. La vitr. 27 renferme le fameux **vase de Portland. autrefois en ce vase fut g. un lit de Exposé public, repos faussement restauré en chaise. Vitr. Vitr. brisé en 1845 un mais 31, 32, lampes. 33-36, par fou, réparé avec beaucoup d'art. Ce vase, haut ustensiles de entre autres à d'env. 30 verre bleu cuisine, (vitr. 33) plats poisson, de Campanie. centim., en foncé, avec de magnifiques bas-reliefs en Vitr. 37, strigiles et autres instruments bain. Vitr. verre a été trouvé à la fin employés au 38, 39, blanc, du xvi® s. dans un tombeau près de robinets, etc. Vitr. et Rome; devenu plus tard la tuyaux, fontaines, 41-44, poids balances; 45, propriété du prince Barberini 46, (de là aussi son outils ; 47, 48, matériaux de construction nom de «vase il ; 50, 51, chevaux et voitures ; Barberini»), appartient maintenant au duc de Portland. agriculture; de Les bas-reliefs 52, 53, 54, navigation (830, bronze); 55, 56, musique représentent probablement la rencontre de Pélée et do proue et danse; 57, Thétis et le consentement 58, fleurs et 58-64, sépultures. On de de cette dernière à leur Le fond couronnes; — passe mariage. (dé- l'autre côté de la salle. est Vitr. mariage; et reli- taché) orné d'un buste de Pàris. 94, 95, politique Sur la même vitrine, un vase romain 96-100, du eu or trouvé gion, inscriptions et objets dédicaces; devant Samos. — Vitrine du culte; 101, 102-106, côté S.: camées de la Renaissance croyances et et superstitions (ex-voto, maléfices, sistres); 107-111, athlétisme et com- d'époque postérieure. Il y a aussi des souvenirs: médaille de Juxon; bats de armements. tabatière et gladiateurs; 112-119, montre de Gibbon; tabatière de Napoléon I®'', etc. Puis des Les sont exposées chronologiquement dans la vitrine E, à côté. joyaux anglo-saxons, allemands anciens et modernes (du côté armes S.). Au-dessus, une On l'épée de bronze d'Enkomi (île de Chypre), de l'époque *coupe en or à couvercle, où se voient des scènes de la vie de Ste remarquera primitive, et l'épée romaine à fourreau de bronze. Près de là, vitrine Agnès, et qu'ont possédée les rois de France et d'Angleterre. Elle date K, politique, esclavage, finances; collection d'objets probablement du milieu du xiv® s., et a été achetée 8000 1. en 1892. —Vitrine en outre, une se du côté 0.: rapportant au théâtre, collection qui se continue dans la vitrine plus gemmes grecques archaïques et scarabées étrusques, du côté extérieur; gemmes postérieures grecques et romaines, du côté intérieur.