k: ^ s, m ^ • ■*. ti^ r xsr>^ i-wiv «r- ,,„3,&à4·ï4«í'^ ?"t >"V^-^J1P ^ -=tt^-,4.,"- ^ç'^ " LE BREVIAIRE rb^ PHILIPPE LE BON REPRODUCTION DES MINIATURES DES MANUSCRITS N°= gSu et 9026 DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE DE BELGIQUE par J. VAN DEN GHEYN, S. J. Conservateur des manuscrits a la Bibliothèque royale de Belgique BRUXELLES MBRAIRIE : NATIONALE DART ET D'HISTOIRE G. VAN OEST & LE BRÉVIAIRE DE PHILIPPE LE BON REPRODUCTION DES MINIATURES DES MANUSCRITS N°= gSii et 9026 DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE DE BELGIQUE PAR J. VAN DEN GHEYN, S. J. Conservateur des manuscrits a la Bibliothèque royale de Belgique BRUXELLES LIBRAIRIE NATIONALE D'ART ET D'HISTOIRE G. VAN OEST & 1909 iWAT IMPRIMERIE J.-E. BUSCHMANN ANVERS m LE BRÉVIAIRE DE PHILIPPE LE BON N signale, en diverses bibliothèques, des bréviaires ou livres d'heures, qui furent à l'usage de Philippe le Bon (i). Déjà les inventaires de la « librairie » du puissant duc d'Occident en relèvent un certain nombre (2). Parmi eux, celui que garde la section des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique n'est certes pas un des moins remar- quables. L'exemplaire se compose de deux forts volumes en parchemin, cotés respectivement N^qSii et N° 9026. Le premier, 520 feuillets, contient les offices à réciter pendant la période d'hiver, pars hiemalis, c'est-à-dire depuis l'Avent jusqu'au samedi après la Pentecôte ; le second, 527 feuillets, est consacré aux offices de l'époque estivale, pars aestivalis, qui s'étend depuis le samedi de la Pentecôte jusqu'au vingt-cinquième dimanche après cette fête. Il y a vingt-sept miniatures, dont six de grand format dans le premier volume, et vingt-cinq dans le second. Trois seulement sont pagínales, les autres « histoires » sont de format restreint. En outre, presque chaque page est ornée de superbes lettrines et de riches encadrements enguirlandés de fleurs. Nous ne reproduisons pas seulement les miniatures proprement dites ou « histoires », nous donnons également quelques spécimens de l'ornementation si riche et si variée des feuillets. (1) G. Doutrepont, ha Littératuye française, à la cour des ducs de Bourgogne, p. 209-213. (2) Barrois, Bibliothèque protypographique, p. 6 ; G. Doutrepont, Inventaire de la « lihairie » de Philippe le Bon (1420), pp. xxxix, 1-8, 18-20. Nous avons énuméré ailleurs les différentes parties du texte que renferment les deux volumes (i). Inutile d'y revenir, c'est avant tout un intérêt artistique que poursuivra cette reproduction des miniatures du bré- viaire de Philippe le Bon, et nous n'avons pas à nous occuper ici du point de vue littéraire et liturgique. • Toutefois, on nous permettra, relativement au texte, une observation — 6 — qui peut avoir son importance pour la détermination précise de l'atelier où fut exécuté le manuscrit. Ff. 244 à 260 du tome premier et ff. loi à 106 du second, il y a un calendrier. Or ce document accuse à l'évidence une influence française, voire même parisienne. A cet égard, les indications suivantes sont décisives : le VI des ides de février, obit de Robert d'Artois ; le x des calendes de mai, l'invention du corps de S. Denis et de ses compagnons ; le vi des calendes de mai, la dédicace de la Sainte-Chapelle à Paris ; le 2 juillet, obit de Philippe, roi de France (2) ; le m des ides d'août, solennité de la couronne d'épines, conservée, comme on sait, dans la Sainte-Chapelle à Paris ; le vu des ides de septembre, S. Cloud ; le vu des ides d'octobre, S. Denis avec octave ; le vu des ides de novembre, S. Louis, roi de France (3) ; le vi des calendes de décembre, S^® Geneviève, patronne de Paris ; le v des calendes de décembre, obit de Blanche, reine de France (4) ; le 11 des nones de décembre, arrivée des saintes reliques à Paris. Non seulement cette transcription, deux fois répétée, du calendrier trahit une source française, mais le choix de certaines miniatures conduit à une conclusion identique. Celle, par exemple, t. I, f. 469, de la représen- tation de Charlemagne et f. 5io, celle du martyre de S. Denis et de ses compagnons ; t. II p. 871, de S. Louis de Toulouse ; f. 879", de S. Louis, roi de France ; f. 452'', de nouveau de S. Denis. M. Léopold Delisle a cru pouvoir conclure des notices nécrologiques citées et nous ajoutons, du sujet de certaines miniatures — que le bréviaire — de Philippe le Bon a été copié sur un exemplaire du xiii® siècle affecté au service d'une église où était particulièrement honorée la famille du roi J. Van den Gheyn, Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique, t. I. p. 326-328. (2) Il s'agit de Philippe-Auguste. (3) C'est-à-dire Louis VIII. (4) Blanche de Castilla, mère de S. Louis. Louis VIH. Cet exemplaire avait peut-être été fait par les soins de S. Louis pour assurer à ses parents et à son frère, le comte d'Artois, une part privi- légiée dans les prières du clergé de la Sainte-Chapelle (i). Cette hypothèse se corrobore du fait que l'inventaire de la librairie de Philippe le Hardi, en 1404, signale un bréviaire en deux volumes (2), qui pourrait bien avoir été une des transcriptions dont parle M. Léopold Delisle, copie qui postérieurement aurait servi de modèle immédiat pour confectionner le livre d'offices destiné à l'usage de Philippe le Bon. Il n'y a aucun doute que les deux volumes de la Bibliothèque royale de Belgique dont nous nous occupons, ont fait partie de la chapelle de ce prince. En effet, f. 3o8 du tome premier, une des miniatures paginales figure l'apôtre S. André protecteur de la maison de Bourgogne, apparaissant au duc, qui est agenouillé sur un prie-Dieu recouvert d'un tapis à ses armes. Dans le second tome, deux autres images attestent la même provenance, f. 258, Philippe le Bon et sa femme sont représentés en adoration devant le Saint-Sacrement et f. 383", prosternés au pied de la croix qu'ils vénèrent. La présence de la femme de Philippe le Bon peut servir à fixer, au moins approximativement, la date à laquelle le bréviaire fut confectionné. On sait que Philippe le Bon contracta son premier mariage avec Isabelle de Portugal, le 10 janvier 1429 (nouveau style 1430). Peut-on affirmer quelque chose de positif relativement aux artistes qui ont exécuté le bréviaire de Philippe le Bon ? Deux opinions ont été émises. M. Léopold Delisle pense que le manuscrit en question est « sorti des ateliers parisiens, dont les enlumineurs travaillaient pour les princes de la maison royale au commencement du XV® siècle (3) ». Plus loin, il note que « les peintures en sont exquises, (qu') on y remarque des architectures à teintes claires qui rappellent les miniatures des apôtres exécutées par André Beauneveu dans le psautier du duc de Berry (4) ». M. le Comte Paul Durrieu défend une autre thèse. Pour lui, le N°95ii, qui renferme six grandes miniatures, en a quatre dues au pinceau (1) Recherches sur la librairie de Charles V, partie I, p. 198. (2) Barrois, Bibliothèque frotypographique, p. 107, 110628. (3) Op. cit. p. 197. (4) Ibid., p. 198. de Guillaume Vrelant et, sur les trois qui se trouvent dans le N° 9026, deux seraient aussi l'œuvre de Vrelant (i). M. Durrieu ne dit pas quelles sont les six miniatures qu'il faut attribuer à l'enlumineur flamand, mais il est aisé de les déterminer : ce sont dans le premier volume, f. 48^ la nativité du Christ ; f. 180, la résurrection de Jésus ; f. 282, David devant — — l'arche et f. 3o8, S. André avec Philippe le Bon ; dans le tome II, f. 108, 8 une nouvelle peinture de David prosterné devant l'arche et f. 488, les saints dans la gloire. On le voit, l'hypothèse de M. le Comte Paul Durrieu ne tranche que partiellement la question. Il ne cite pas l'auteur des quarante-trois miniatu- res de moindre dimension et il ne parle que de six grandes images, passant sous silence les trois autres. Examinons en détail les arguments des opinions de MM. Delisle et Durrieu. Le premier, comme nous l'avons dit, fait grand état des notes nécro- logiques mentionnées dans le calendrier, notes qui toutes désignent un milieu français et parisien. Il insiste aussi sur certaine analogie des peintures avec le genre d'André Beauneveu. Nous ne croyons pas que les indications d'obituaire signalées par M. Delisle aient toute la portée qu'il leur attribue. Ainsi que l'éminent critique le fait remarquer lui-même, elles prouvent que le bréviaire de Philippe le Bon a été transcrit sur un autre qui provenait de la Sainte- Chapelle. Du reste, on est frappé, en parcourant l'Inventaire de 1420, de constater que le plus grand nombre des livres liturgiques est « à l'usage de Paris », six bréviaires et trois missels, tandis qu'il n'y a qu'un seul bréviaire et un missel à l'usage de Rome. Quant à la ressemblance des miniatures avec celles d'André Beauneveu, nous avouons n'en pas ressentir l'impression. Le psautier du duc de Berry est bien caractéristique par son bleu outrageusement criard et d'autre part par ses teintes dégradées de vert, de jaune, de rose, de violet. Néanmoins, il faut bien reconnaître qu'en ce qui concerne l'aspect (i) L'Histoire du hon roi Alexandre. Extrait de l'Art ancien et moderne, Paris, igo3, p. i8-ig du tirage à part. calligraphique, le bréviaire de Philippe le Bon rappelle beaucoup plus les œuvres françaises que les manuscrits de caractère nettement flamand. Aussi bien à la date de iqSo à 1440, que nous croyons devoir assigner à la confection de ces volumes, Philippe n'avait pas encore à ses ordres les scribes et les enlumineurs qu'il attacha plus tard à son service de 1452 à 1469, et qui donnèrent à la librairie de Bourgogne, sous Philippe le Bon, — 9 — un éclat tout particulier. Le type paléographique de l'écriture, la forme des lettrines et surtout les vignettes des marges, tout cela présente des diflerences notables avec les manuscrits purement flamands et rappelle davantage la France. Toutefois nous n'en dirons pas autant des miniatures elles-mêmes. Celles-ci, au contraire, accusent des traits et une facture propres à nos régions. Le dessin et le coloris sont suggestifs à cet égard et l'on ne doit pas hésiter, croyons nous, à les rattacher franchement à l'École flamande de la miniature. Il se pourrait donc que les volumes eussent été transcrits à Paris et illustrés en Flandre. Examinons maintenant l'opinion de M. le Comte Paul Durrieu. Comme nous l'avons dit, celle-ci ne porte que sur six des miniatures paginales et laisse les autres complètement de côté. Il n'y a aucun texte formel pour affirmer la collaboration de Guillaume Vrelant à la décoration du bréviaire de Philippe le Bon. Cette opinion est uniquement basée sur la comparaison avec le second volume des Chro- niqttes dtt Hainaut, les comptes de la maison de Bourgogne désignant Vrelant comme ayant peint les images de ce manuscrit. M. Durrieu nous dit que « les miniatures de Vrelant sont marquées d'un style accentué, résultant surtout du caractère du dessin qui permet de les reconnaître entre toutes, sans hésitation, une fois que l'on s'est familiarisé, par l'examen, avec quelques unes d'entre elles (i) ». Il y a peut-être certaine difficulté chronologique qui s'oppose à ce qu'on admette l'avis de M. le Comte Durrieu. A notre sens, le bréviaire de Philippe le Bon date de 1480 à 1440. Or Guillaume Vrelant n'apparaît, dans l'histoire de la miniature, que vers 1464 et il mourut en 1481 ou (i) UHistoire du bon roi Alexandre, p. i5. 1482 (i). Son œuvre principale, les peintures du tome II des Chroniques du Hainaut, date de 1467. Cet écart de vingt-cinq ans n'est guère favorable à la thèse de M. le Comte Durrieu. Mais l'analogie alléguée entre les miniatures du bréviaire de Philippe le Bon et la manière de Vrelant peut s'expliquer, en admettant que ces miniatures furent exécutées dans l'atelier brugeois où Vrelant se forma et dont il garda soigneusement la tradition. On sait en effet combien fidèlement à cette époque les enlumineurs conservent l'empreinte du milieu où leur art s'est exercé. On le voit, en combinant les deux opinions de MM. Léopold Delisle et de M. le Comte P. Durrieu et en retenant ce que chacune d'elles semble offrir de moins contestable, on arrivera à cette conclusion moyenne que le bréviaire de Philippe le Bon, s'il a été copié par un scribe parisien, fut orné des peintures dans l'atelier brugeois où travailla Vrelant. Ainsi s'expliqueraient et les influences françaises dont il accuse la trace et l'analogie avec le miniaturiste flamand dont il reflète la manière. Telle est notre opinion personnelle sur l'origine du bréviaire de Philippe le Bon. Nous ne nous dissimulons pas ce qu'elle a d'hypothétique et de peu précis, mais nous pensons qu'en l'état actuel des données que l'on possède, il serait téméraire d'affirmer davantage. Les soixante et une miniatures du bréviaire de Philippe le Bon sont de trois sortes; il y a neuf grandes peintures qui occupent les planches I, III, VIII, XI, XII, XXI, XXXIII, XXXVII et LX. Viennent ensuite quarante-trois autres, de dimensions moindres; ici encore, il y a lieu de faire une double distinction. Celles des planches IV, IX, X, XX, XXIII, XXIV, XXV, XXVI, XXVII, XXVIII, XXIX, XXX, XXXI, XXXII, XXXV, XLV, XLVIII, XLIX, L, LI, LU, LUI, LIV, LV, LVI, LVII, LVIII, LIX et LXI occupent à peu près le tiers d'une colonne, tandis que celles des planches XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX, XXXVIII, XXXIX, XL, XLI, XLII, XLIII, XLIV sont moindres encore et enserrées dans une lettrine. (i) James Weale, Documents inédits sur les enlumineurs de Bruges dans Le Beffroi, t. IV, pp. 117 et 253 sqq. Enfin neuf planches n°^ II, V, VI, VII, XXII, XXXIV, XXXVI, XLVI et XLVII reproduisent des spécimens de capitales ornées de rinceaux et d'enluminures marginales. Un mot sur chacune d'elles. I. — Grandes miniatures. 1. La première représente l'arbre de Jessé, sujet fort connu, traité de la façon classique. Jessé est couché, revêtu d'une robe d'un bleu superbe que l'on peut admirer encore en d'autres scènes, entre autres sur le manteau de la Vierge de la planche III. Du flanc de Jessé s'échappe le tronc de l'arbre symbolique. Assis dans le calice des fleurs qui s'épanouissent sur le rameau de l'arbre, les rois de Juda, ancêtres de la Vierge Marie, tiennent chacun un instrument de musique différent. Ils sont étagés sur quatre rangées, à gauche et à droite, par série de deux, un, deux, un. Dans la fleur du centre se dresse la Vierge tenant son divin Fils; Dieu le Père occupe la partie supérieure. Le coloris de cette page est éclatant, d'une vivacité et en même temps d'une harmonie lumineuses (i). 2. Voici une page qui rappelle les nativités des vieux maîtres flamands. Au point de vue iconographique, la scène contient tous les détails classiques dont M. Mâle signale l'introduction (2). En particulier, on relève la présence de la sage-femme (3). L'enfant Jésus est déposé sur le sol; des rayons de gloire lui font une couronne. La Vierge, une ravissante jeune fille, la chevelure largement épandue, est à genoux dans l'extase de l'adoration. Au coin de l'étable, S. Joseph, aussi prosterné, a l'air un peu ébahi qu'on lui prête ordinairement. La servante, très ingénue, contemple la scène, tandis qu'un groupe d'anges, rappelant ceux de Gérard David, font retentir les airs de chants harmonieux. (1) Sur la signification symbolique de l'arbre de Jessé, voir E. Male. VArt religieux de la fin du moyen âge en France, p. 226-27. (2) Ofi cit., p. 25. (3) Ibid., p. 35. Le coloris de cette scène est remarquable d'éclat et de vivacité. On remarquera le choix des teintes : toute la gamme des bruns s'y étale en tons chauds et lumineux. A travers les murs ruineux et délabrés de l'étáble, on voit fuir la perspective de lointains paysages. A remarquer le détail hiératique, la Vierge et les anges ont la chevelure dorée. — 12 — 3. La troisième des grandes miniatures (planche VIII) représente la résurrection du Christ. Elle est figurée dans la forme qui a prévalu après que les artistes s'efforcèrent de reproduire les attitudes des mystères mis en scène (i). Jésus est représenté au moment où il sort du tombeau, la jambe droite hors du sépulcre. Trois soldats sont endormis, un ange est assis sur la pierre renversée du tombeau. Cette planche est l'une de celles qui dénotent le plus évidemment l'influence de Vrelant. Le costume, les armures et les traits des soldats sont caractéristiques à cet égard et la comparaison avec les nombreuses scènes militaires du tome II des Chroniques du Hainaut est frappante. On peut en dire autant de la scène de la résurrection figurée dans le Livre d'heures de la reine d'Aragon, Jeanne Henriquez, conservé à la bibliothèque de S. M. le roi d'Espagne (2). 4. La descente du Saint-Esprit sur les apôtres forme le sujet de la quatrième miniature paginale. La Vierge, à genoux, les mains croisées, est entourée de onze apôtres. S. Pierre et S. Jean, qui l'approchent de plus près, sont nettement reconnaissables. S'il y a quelque variété dans le type des apôtres, un ou deux d'entre eux cependant rappellent les traits de Jessé dans la première planche et ceux de David dans la suivante. La couleur, rose de chair, des architectures, a suggéré à M. Léopold Delisle un rapprochement avec André Beauneveu. Elle rappelle davantage la miniature flamande et en particulier le procédé de Vrelant. 5. La planche XXI est une de celles qui justifient le titre de Bréviaire de Philippe le Bon, donné à ces volumes. On y voit le duc de Bourgogne, (1) op. cit., p. 5 i -52. (2) J. Van den Gheyn, Notes stcr qtielques manuscrits à miniatures de Vécole flamande conservés dans les bibliothèques d'Espagne, Annales de l'Académie royale d'archéologie de Belgique, 1906, p. 22 du tirage à part. — i3 — dans sa tente à genoux devant un prie-Dieu recouvert d'un tapis fleurde- lisé. Les fasces d'or et d'azur, couleurs de Bourgogne, s'y trouvent, mais on est peu surpris de ne pas rencontrer les grandes armoiries de Philippe le Bon ; il n'y a que celles de Flandre. Le duc, en costume noir, porte le collier de la Toison d'or. A l'entrée de la tente, S. André tenant la croix. On sait que ce saint est le protecteur de la maison de Bourgogne. Le miniaturiste a bien rendu les traits traditionnels de Philippe le Bon, mais S. André ne se différencie guère de toutes les tètes de vieillards qui apparaissent dans ces volumes. 6. David prosterné devant l'arche a été représenté dans chacun des deux volumes du bréviaire,, f. 252 du N° qSii et f. io8 du N° 9026, toutefois avec certaines différences de détail. Sur les deux planches, il est figuré agenouillé dans une chapelle devant un autel qui supporte l'arche d'alliance, à laquelle on a donné la forme des reliquaires gothiques. La miniature du tome premier montre un vénérable vieillard, il est nu tète, il porte les cheveux et la barbe longs, la harpe est déposée à ses côtés ; au contraire, dans la page correspondante du tome II, il apparaît dans la force de l'âge, avec une belle barbe noire ; il porte le turban et la couronne, il pince de la harpe. De part et d'autre, il est revêtu d'un superbe manteau royal doublé d'her- mine. A l'angle droit, apparition du Père éternel, accompagné, dans un des deux cas, de quatre anges. Lantependium de l'autel (N°95ii, f. 252) porte l'inscription : Memento Domine David et omnis ma7^ (suetudinis eius) et les deux noms Jtiesus, Maria, qui, au cas présent, constituent un formidable anachronisme. Ces deux planches se distinguent par la richesse du coloris, la variété des teintes et le brillant des ors. Des épisodes de la vie de David se trouvent représentés en dimensions plus petites dans une grande lettrine ; ce sont David tuant l'ours et le lion et lançant la fronde contre le géant Goliath. 7. Le tome II s'ouvre par une grande miniature, représentant la Sainte-Trinité avec les emblèmes des quatre évangélistes. La représentation des trois personnes de la Trinité (i) revêt le type classique depuis le xiii® siècle. Dieu le Père, un vénérable vieillard, dont (i) Voir une reproduction de cette planche dans le Mouvement scientifique en Belgique,t. II. les traits ressemblent beaucoup à ceux de Jessé et de David, dans les planches précédentes, tient entre ses deux mains étendues l'image du Crucifix ; sur une des branches de la croix se trouve la colombe, figure du Saint-Esprit. Deux anges sont en adoration (i). Les emblèmes des évangélistes sont ceux bien connus de l'ange, du lion, du bœuf et de l'aigle. La représentation de la Trinité est encore traitée deux autres fois — 14 — dans le volume (pl. XIX et XLVI ; la première fois de façon identique à celle de la grande miniature qui vient d'être décrite ; la seconde fois. Dieu le Père et Dieu le Fils sont représentés assis, la colombe plane entre les deux. Cette seconde figure de la Trinité est aussi fréquemment en usage. 8. La dernière des miniatures de grande dimension (pl. LX) qui illustre le texte de l'office de la fête de la Toussaint, présente un groupe heureusement ordonné de vingt huit saints. On reconnaît au centre un pape entouré de S. Jean-Baptiste et de l'ermite S. Antoine ; aux deux extrémités, S. Laurent et S. François d'Assise, portant les .stigmates ; puis au second plan, un cardinal, un évêque, des prêtres, des religieux, des guerriers, des laïques de diverses conditions, qui toutefois n'ont pas de signes assez caractéristiques pour citer des noms. Ici encore, riche chatoiement du coloris. L'enlumineur a fait effort pour varier les traits des physionomies, mais il n'y a pas suffisamment réussi ; surtout les têtes des vieillards se ressemblent trop. IL — Petites miniatures. Elles se groupent en deux sortes de sujets différents"; celles qui ont trait à des psaumes et celles qui représentent des saints. Les miniatures illustrant le texte du Psalmiste sont celles des planches XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, qui ont leur réplique dans les planches XXXVIII, XXXIX, XL, XLI, XLII, XLIII. Toutes ces miniatures rem- plissent l'initiale d'un psaume. (i) Au sujet de cette manière symbolique de figurer le mystère de la Trinité, cf. J. n. Paquot, Les De historia ss. imaginuni et picturaruni àutore J-oanne Molano, i77^j P* 4^^ j P. F. X. De Ram, quatorze livres sur l'histoire de la ville de Louvain du docteur... Jean Molanus, t. I, p. lv ; m. Didron, Iconographe chrétienne, Histoire de Dieu, Paris, iSqS, p. 568-571, pl. 144 et 145. — i5 — Les planches XIII et XXXVIII commentent iconographiquement le psaume : Domimts ilhiminatio mea. Le Seigneur apparaît dans les nuées à David qui, d'un geste de la main porté vers les yeux, indique qu'ils sont éclairés. La première des deux miniatures représente David debout, la cou- ronne sur la tête, appuyé sur sa harpe ; dans l'autre, il est agenouillé tête découverte. Le roi-prophète se trouve de part et d'autre dans un riant paysage. Le psaume Dixi, custodiam vias meas fait le sujet des planches XIV et XXXIX. La traduction de l'idée est très différente dans les deux cas ; d'abord, planche XIV, elle est rendue sous la forme d'un voyageur faisant route. La planche XXXIX montre David se promenant sous les regards du Père éternel. On le voit, cette dernière représentation est plus banale. Les premiers mots du psaume Dixit insipiens in corde sua ont inspiré le miniaturiste pour les planches XV et XL. Toutes deux représentent un fou attitré dans son costume traditionnel. Dans la première miniature, il est seul ; une banderole exhibe les mots : Stultorîim infinittis est mimerus ; à l'autre page, le bon fol exécute ses cabrioles devant le roi David, qui a l'air de le prendre en pitié. Les fous portent des costumes différents. C'est une utile indication pour varier l'accoutrement du personnage qui fait ordi- nairement partie des cortèges populaires. Sur les planches XVI et XLI, on voit David plongé dans l'eau. Les attitudes sont variées. Dans le premier tableau, il est debout dans l'onde qui vient jusqu'à la poitrine ; dans le second, il fait la planche. Sur les rives, de gracieux paysages. Du haut du ciel. Dieu le Père contemple le spectacle ; David l'adore les mains jointes. Ces miniatures symbolisent le texte : Salvttm me fac, Deus, quoniam intraverunt aquae usqtie ad animam meam. Viennent ensuite deux planches qui représentent David jouant du carillon, commentaire du psaume Exultate Dea... date tympanum... Dans l'une des deux miniatures (planche XVII), le roi-prophète, assis et armé de deux marteaux, bat les quatre clochettes d'un carillon suspendues à une traverse de bois. Même scène, planche XLII, mais ici, David est debout, et il frappe un carillon de huit clochettes qui pendent à une couronne. Ces détails sont curieux et intéressants pour ceux qui s'occupent de l'histoire du carillon au xv® siècle. — i6 — Le psaume Cantate Domino canticum novum est iconographiquement traduit dans les planches XVIII etXLIII. La scène est la même dans les deux cas, des prêtres chantent au lutrin dans une église, mais il y a quelque divergence de détail ; dans la première, tous sont revêtus de chapes ; dans la seconde, deux chantres seulement la portent, les autres sont en surplis. La forme du lutrin diffère aussi. Après ces représentations symboliques vient une suite de planches figurant des mystères de la vie du Christ ou divers saints. Planche IV, c'est l'adoration des Mages, scène classique n'appelant aucune réflexion. S. Jean dans l'île de Pathmos fait le sujet de la planche IX. L'évan- géliste se trouve dans la pose traditionnelle ; il est accompagné de l'aigle symbolique. Les amples broderies de sa robe sont à remarquer. Très joli paysage, où l'on constate déjà un essai de perspective. Le même sujet, avec quelques variantes, se trouve planche XXV. Sur la planche X, scène de l'Ascension, où l'attitude du Christ, dont on n'aperçoit que la partie inférieure du corps, rappelle bien la machinerie du théâtre. C'est le type qu'a donné la traduction plastique d'un jeu de scène (i). Un groupe d'apôtres se trouve sur la planche XX. S. Pierre, S. Paul, S. Jean et S. Jacques sont parfaitement reconnaissables à leurs attributs ; les autres sont confondus dans la foule. Ravissante scène sur la planche XXIII. Pour illustrer le texte de la fête de la Conception de la Vierge est représentée l'entrevue de S. Joachim et de Anne. Ils se trouvent devant une architecture qui doit probablement figurer le temple de Jérusalem. Inutile de dire que cette construction est toute schématique. Planche XXIV, la lapidation de S. Étienne. A genoux, selon le texte des Actes des Apôtres, le saint prie pour ses ennemis ; la physionomie est pleine d'expression. Deux soldats armés de pied en cap le lapident. La scène se passe dans un enclos. Le massacre des innocents fait le sujet de la planche XXVI. Sur son trône, le roi Hérode, l'épée nue, et entouré de ses conseillers, préside à la tuerie. Une femme à genoux implore en vain pitié pour son enfant qu'un (i) E. mAe , op. cit., p. 53. soldat lui arrache des mains et frappe cruellement. Un autre soldat a saisi un innocent qu'il va transpercer. Le martyre de S. Thomas de Cantorbéry se voit sur la planche XXVII. Le saint, au pied de l'autel, va commencer la messe, lorsqu'une bande de soldats fait irruption dans la chapelle qui rappelle assez bien celle que l'on montre encore aujourd'hui comme lieu du martyre de l'évêque. Un des — 17 — assassins enfonce son poignard dans la tête. Sous un portique, à architecture très ornée, se tient debout, planche XXVIII, l'empereur Charlemagne, dans le costume complet d'empereur d'Occident. Sur son armure s'étale le manteau d'hermine ; il tient en main l'épée nue et le globe du monde, emblèmes de sa puissance. Dans le fond est tendue une riche tapisserie. Cet indice de culte liturgique rendu à Charle- magne témoigne encore une faveur de la provenance française de ce bréviaire. Le carrelage est formé de dalles ornées de différents dessins ; on y chercherait en vain une signature. La présentation de Jésus au temple est traitée, planche XXIX. Le grand-prêtre reçoit l'enfant qu'il tient respectueusement, les mains cou- vertes d'un linge. La Vierge, accompagnée de ses suivantes, adore dans une attitude modeste. S. Joseph porte la colombe. Toute la scène est traitée avec grande simplicité et naturel. Il en est de même pour l'annonciation de Marie, planche XXX. La représentation du mystère affecte la forme traditionnelle. La Vierge se trouve dans ses appartements, entourée du mobilier flamand de l'époque. L'archange porte la chape, ses ailes diaprées sont éployées. / Le martyre des SS. Denis, Rustique et Eleuthère est traité deux fois, planche XXXI et planche LVIX. Avec des traits communs, on constate quelques variantes. Les trois martyrs sont agenouillés. Dans la première scène, l'évêque a les yeux bandés ; dans la seconde, la tête d'un de ses compagnons roule déjà sur le sol. Deux des bourreaux sont armés d'un glaive, le troisième d'une hache que, dans un des tableaux, il a déjà abaissée sur le col de sa victime. Ils ne semblent pas être des soldats, mais portent le costume des gens du peuple au xv® siècle. Planche XXXII, on voit les SS. Philippe et Jacques. Les vêtements sont amplement et gracieusement drapés. Les deux apôtres se tiennent debout dans une attitude noble et digne. L'édicule dans lequel ils se trouvent — i8 — est d'une architecture svelte et dégagée. Au dehors fuit la perspective d'un riant paysage. Le sujet de la planche XXXV s'explique par le texte inscrit dans une banderole : Aperiam os meum in parabolis. C'est Salomon sur un trône royal, interprétant ses paraboles devant un auditoire qui l'écoute, assis autour de lui. Les attitudes et les costumes de ces différentes personnes sont très variés et la scène donne bien l'idée de la façon dont un cours était professé au xv® siècle. La planche XLV représente les douze apôtres ; c'est une réplique de la planche XX. On distingue au premier plan S. Pierre, S. Paul, S. André et S. Jean et au fond S. Philippe portant une croix et S. Barthélemi recon- naissable à la hache qu'il tient. Sur les nuées du ciel apparaît le Père éternel. Sur la planche XLVIII se voient Philippe le Bon, la duchesse de Bourgogne et leur cour à genoux devant le Saint-Sacrement exposé. Les détails liturgiques sont à noter. L'ostensoir repose imédiatement sans cor- poral sur l'autel, où brûlent seulement deux cierges ; mais en outre deux clercs tiennent des flambeaux allumés. Le duc est en habit noir, comme précédemment ; il a le collier de la Toison d'or ; la duchesse porte le hennin auquel est attaché un voile qui couvre en partie le visage. La chapelle est plutôt simple. S. Jean-Baptiste, vers lequel accourt l'Agneau divin, se tient, planche XLIX, au milieu d'un charmant paysage vallonné. Une rivière y serpente. Le Précurseur est représenté pieds nus, revêtu de la tunique de poils de chameau ; il tient de la main gauche un livre fermé. Sur la planche L, représentation de S. Pierre et de S. Paul, dans leur type et avec leurs emblèmes classiques. Il se tiennent dans une chambre de maison gothique aux petits carreaux plombés. Les dalles sont ornées de dessins variés. Extrêmement gracieuse est la scène de la planche LI, qui nous montre 8^® Anne assise dans une chaire surélevée. A ses pieds est la Sainte Vierge portant l'enfant Jésus. Les physionomies sont ici particulièrement expressives et contrastent heureusement avec la banalité qu'on constate ailleurs. La scène du martyre de S. Laurent est traitée de façon très réaliste. Le saint est lié sur le gril. Des bourreaux attisent le feu. Un d'eux armé d'un soufflet ressemble déjà aux diablotins qui dans les tableaux de Breughel se livrent à semblable opération. L'empereur Decius assiste au spectacle. Du haut des cieux, Dieu apparaît pour réconforter le martyr. La mort de la Vierge est, planche LUI, le sujet d'un petit tableau fort bien conçu. La Vierge mourante est entourée et assistée par les apôtres. S. Pierre, en chape, préside aux fonctions liturgiques ; il met aux mains de — — Marie expirante le cierge bénit et l'asperge avec le goupillon. S. Jean tient 19 l'encensoir. Les autres apôtres ont des attitudes variées, qui donnent à l'ensemble de la scène un caractère d'harmonieuse composition. Dans le haut de la miniature, la Vierge monte au ciel transportée par les anges. Si la stature de la Vierge est réduite, on se tromperait si l'on voulait retrouver ici la scène connue de l'âme ramenée aux proportions d'un corps d'enfant. La représentation est de tous points conforme au dogme chrétien de l'As- somption. S. Louis, évèque de Toulouse et S. Louis, roi de France, se voient planche LIV et LV ; le premier revêtu des ornements épiscopaux, l'autre portant le costume royal, manteau fleurdelisé, bordé d'hermine. On notera, dans les deux planches et aussi dans plusieurs autres, la variété de l'architec- ture des édiflces dans lesquels se tiennent les saints. Sur la planche LVI est la scène de la nativité de la Vierge. Dans le décor d'un appartement flamand du xv® siècle, lit à baldaquin et haute cheminée, Anne remet la vierge emmaillotée à l'accoucheuse, qui la reçoit à genoux. Une autre servante apporte de la nourriture. Toute la scène respire un air de naïve et charmante intimité et fournit d'intéressants détails sur la vie domestique de nos ancêtres. On voit réapparaître Philippe le Bon, la duchesse Isabelle et leur cour sur la planche LVII. Ces personnages sont identiques à ceux de la planche XLVIII, mais au lieu d'être prosternés devant le Saint-Sacrement, ils adorent une croix immense dressée au détour d'un chemin. L'essai de paysage au milieu duquel la scène est représentée, est assez bien réussi, malgré des défauts notoires. Il faudra encore un demi-siècle avant que les miniaturistes se soient rendus maîtres de la représentation parfaite de la nature. Toutefois, pour l'histoire de l'art, il est intéressant de constater les débuts et les progrès de la peinture du paysage. En costume de guerrier, l'archange S. Michel, planche LVIII, terrasse et piétine le dragon infernal. Entre ses mains, l'épée flamboie. La scène a lieu au bord de l'eau. Dans le fond se dresse un édifice. Est-ce le mont Saint-Michel ? En tous cas, il est bien schématisé, et pour l'y reconnaître, il faut se rappeler que le célèbre monastère est, au xv® siècle, représenté dans plusieurs miniatures qui figurent le combat de S. Michel et du démon (i). — — La dernière miniature, planche LXI, est consacrée à l'épisode de 20 S. Martin coupant son manteau en deux. Le saint est à cheval, aux portes de la ville d'Amiens. De son épée, il tranche une partie de son riche manteau et le donne à un pauvre béquillard. Ici encore, scène très vivante. Comme presque toujours dans les miniatures de ce temps, le cheval marche à l'amble. III. — Lettrines, encadrements, ornements marginaux. Comme nous l'avons dit précédemment, chaque page du bréviaire de Philippe le Bon est richement enluminée. Toutefois, il eût été un peu fasti- dieux de les reproduire toutes. On s'est borné à celles qui sont particulière- ment typiques, et les planches II, V, VI, VII, XXII, XXXIV, XXXVI, XXXVII, XLVI, XLVII sont destinées à remplir ce but. Malheureusement, les reproductions photographiques ne rendent pas le brillant de l'or, ni l'éclat du coloris qui rehaussent ces superbes lettrines. Ces lettres sont de formes très variéés ; tantôt elles couvrent un espace carré de plusieurs centimètres ; tantôt elles affectent une forme allongée, vermiculée. « Champiées d'or », elles sont peintes de diverses couleurs bleu, rouge, rose, vert, que des lignes d'un blanc d'argent font encore mieux ressortir. Les rinceaux et les encadrements des marges se composent de gracieu- ses guirlandes de fleurs. Ces dernières, plutôt des fleurettes, sont extrêmement délicates, de forme un peu fantaisiste, et de teintes absolument convention- nelles, surtout vermillon, vert et bleu. Ainsi que nous l'avons dit, ces ornementations ne ressemblent guère aux encadrements à grosses fleurs, fruits et insectes, si caractéristiques des (i) P. Durrieu, Les très riches Heures de Jean de France, duc de Berry. Explication de la pl. LXIV. manuscrits flamands d'une époque postérieure. C'est la manière des miniatu- ristes du Nord de la France qui persiste. En un mot, l'enluminure du bréviaire de Philippe le Bon est vraiment luxueuse et les deux volumes que possède la Bibliothèque royale de Belgique — 21 — constituent, parmi ses trésors, une pièce de réelle valeur. C'est à ce titre que la reproduction en sera, croyons-nous, bien accueil- lie du public. L'éditeur de tant d'œuvres d'art et de si intéressants ouvrages d'esthétique, M. G. Van Oest, n'a rien négligé pour que cette publication fût digne des beaux manuscrits qu'elle popularise. TABLE DES PLANCHES I. — L'arbre de Jessé. II. — Lettrines à rinceaux, III. — La naissances de Jésus. IV. — L'adoration des mages. V. — Lettrines et ornements marginaux. VI. — Lettrines enluminées. VII., — Grande capitale ornée. VIII. — La résurrection du Christ. IX. — S. Jean sur le rocher de Pathmos. X. — L'ascension du Christ. XL — La descente du Saint-Esprit. XII. — David devant l'arche. — David tuant le lion et l'ours. XIII. — David illuminé d'en haut. XIV. — Le pèlerin. XV. — Le fou. XVI. — David dans les eaux de la tribulation. XVII. — David jouant du carillon. XVIII. — Moines chantant au lutrin. XIX. — La Sainte Trinité. XX. — Les douze apôtres. XXI. — S. André et Philippe le Bon. XXII. — Grande capitale et ornements marginaux. XXIII. — S. Joachim et S^® Anne. XXIV. — Lapidation de S. Etienne. XXV. — S. Jean à Pathmos. XXVI. — Massacre des Innocents. XXVII. — Mort de S. Thomas de Cantorbéry. XXVIII. — L'empereur Charlemagne. XXIX. — Présentation de Jésus au temple. XXX. — L'annonciation à la Sainte Vierge. XXXI. — La martyre de S. Denis et de ses compagnons. XXXII. — S. Philippe et S. Jacques, apôtres. XXXIIL — La Sainte Trinité avec les emblèmes des quatre évangélistes. XXXIV. — Lettrines enluminées. XXXV. — Salomon expliquant ses paraboles. XXXVI. — Grande capitale ornée. XXXVII. — David devant l'arche. — David et Goliath. XXXVIII. — David éclairé d'en haut. XXXIX. — Dieu conduisant David dans les voies droites. — — XL. — David et le fou. 24 •XLI. — David dans les eaux de la tribulation. XLII. — David jouant du carillon. XLIII. — Moines chantant. XLIV. — La Sainte Trinité. XLV. — Les douze apôtres. XLVI. — Lettrines à rinceaux. XLVII. — Lettrines et marges enluminées. XLVIII. — Philippe le Bon et la duchesse de Bourgogne adorant le Saint-Sacrement. XLIX. — S. Jean-Baptiste. L. — S. Pierre et S. Paul. LI. — S^® Anne. LU. — Martyre de S. Laurent. LUI. — Mort de la Sainte Vierge. LIV. — S. Louis, évêque de Toulouse. LV. — S. Louis, roi de France. LVI. — Nativité de la Sainte Vierge. LVII. — Philippe le Bon et la duchesse de Bourgogne adorant la croix. LVIII. — L'archange S. Michel. LIX. — Décollation de S. Denis. LX. — Groupe de saints. LXI. — S. Martin. Planche I. L'arbre de Jessé (N^gSn, fol, i5) Planche II. nmi owuinumrnomm mmmm^oíwmmeC ¡7- $oamma(iW).í| úmttmmfmuuu ai:^f utaMmnmm A^xw6amm.emu:foía$j[»^ai»iíDa:mionfittimt«) furouiu cramrs« fant^^ inattonuau$iaá04 .1'.' Ij innc$^wr5a)n cgotpcímcmcftíj «fe^n^runtuinuï ao)! »t)cmamuneamiaf.(fío latcruufmm-oiasíuo ;^%jaímg(í$mm(riiiub. %$annüa(fi(hií).ff(í«r ^" oiarí)nbaò.uí < •/ fï !?pmiiarumaaîmraosâ tmwrfôis _ L^' loaofemía. .^^tTiaôïnaat^opm'uosmiûi ittsútsmmi a ioacmccíctm ue uMaimircrau «at5umüro$ít(ai¿a»i« amntcrînamt.wuoô ^tm0yy(m$0mrmsi ^ maDiatons crftr ^iimmmcfmmíU^nt laaawimfftw. ^¿m' ansaavmnsnndna ¡oromfîmè mtaugaaaoma tgoijx aOeOifmniaa m Vfi »tuamrmna(pii$amm ^ (raimoadltîn tiint$(mmi(intcùipi Lettrines a rinceaux (N® gSii, fol. 3ov) Planche III. La naissance de Jésus (N^ gSii, fol. 48^) Planche kmin«wírciMWuni«$nm knmnatOímu$m(ií^ ^ prnnnmMmmítuo jirtmífiíip^gpfln pitrnmmcímtmis^ ,r<- £ ^nmonoc^moai^iílirtrí» m»u)iUi)îaaloîa(çî«îm ¿T: ^raíutrítotioílroprai l9 crrtl^rín (apicnïïv.psotnm^tm. mMmü atommstmnaîwetirîww Pmmutr bpfawaraiupraiiînîHimt mfítaàmmt(ipití>mcòi boínmi tiioî*nnttif.pl5 in atcmmu$.o$Cimm TDaatc;?i>. Kcgrs et mklcmnmmoéaxntût piopmmntcttrnnòm t àmimit mtmmnt(i%U(pnT^n0 r ^aí)(^iií(aa)nimt«nai mifVííummiacotmir aflwiíttíiamjmaiinno inpftnrtm$criai»2mim OïTimno» íu raamtatr»'^ tïuMttauinmícsmfír s\. Vio L'adoration des mages (N® gSii, fol. 6i) Planche V. ^MDîmnpanmttJcñá iurOtaii$.eaca$itti$î)a: irmpm.w«>í)(wn(:$aim, mr(íi«tolUfpr(mmtmtti - ewi (íHifinanpttnmmtn ín.W(i^m$tifi.6f(ruio m$ crnvommycmw ui mt$ únúm$i(toiümmS mtmi$U(p)t((iuio$qui 719)s/; aímmfyínútpcríitfWpúií Wkmticmmcixmúcmx : m$rítpfitui)p?i>pt(mo(f: Wknmüdm artixitò.i) ' ^(anmvCmitmhuUdiM 7^uoiuoOoy^itui jwnna fmminuo^tenu/ 'im^mËîn wU(tC()iW(jéí ^mmjicMmoinms .^MCuMmmpw 0ntmnamnMfM. €aragim$îri.€ar(ïiu(oi ^ifmtmitpnlnuiffmxo mpmmmúín£tmcim. wtuimgcnw vcianmcfítí " mtdmnmmlni^ccpim' ïtCMUMtûmûmwtU 0ifmi($lñpnfín^(rfmr . )«rrnictmí«nom$f(0)í (ommuMmm$(iü( úPo S-aoforAnjiimcoimfiaf írtH mmmm^U$ ¡^mmmmmmm crmwi S picdimufmc:ríím4m«tr auati^lt tpi.í«rtio.rí nmmnMñmtCKím prt^itntôîcîmîtmoftif ,mo0ommugttctwr^uOi (ñm(íwtix((xwWX'p^ ^AmtngítoXmxmñ" ,g mmmmmcjunwrnM Lettrines et ornements marginaux (No 95it, fol. 66^) Planche VI. m$mn(ònx(((ntmai$ mènm$awan$nm$ mûmtcimun "1 /*r ^ mmctxix\ncmtmvm(p W" ,î íriimruupifrgí(Bia|n' ^(iitnioDiwmmui jiîïiomujx.^upnf gaffunt in rf)ana (iniiacc ôdo aim (pnxai0lm^ #crcmrmottrow hmx ñníCth^.x:>ing(m\rtmm ?S i$\$Utcyéu îîfaionm(^.^iaifnwmfu íí^^^gHünoomDniUSufaiQ; inmifpemmio.X6$ma|. ^^mtomt>nxipnm\o mootmryogoDoompict: M^tmnoiitoimnmm urnip2ftmfatn»aDnnnc0i :^Î(rO mnnmumn ibUxin Onoomnmaaicniimi; «ic oimmcitanmamm (Hanrdi^immsffWTp ■ï-m: aumntniühñmm cot$ nscacifitmCmnmmw (onmtcfam tm iicaruKmînlmanoito Ponarnaamíniar aommafairioia mmu mm(ctamü(p(i _ *^'^aacil«iamt)cci:02aao. nupñÍ0acim()um;pftOt Iiiiiiniim flfeîpiiiincwif ^a^nam fitimnpnainiii Lettrines enluminées (No gSii, fol. jg") Planche VIL wmlwcmpÚnMCc^Mti mvmñnmvdmnnM'y' ûn(im$ uofjiíamjcmnví. «tmuntímmtpspm nj^^)tmíomicíum»W¡ dminmmttmm^o mtóíonmemcaj^ tii^mmíúimvmn: ^WmCífojppíoím ^^o|tutpmír«mttpm$f«tuúmnmme6Uic^. ^aiimanntrmnKCu íte WJDCitsmaisaxfcrtKU ^ ¡[líftíHtauitmtcrjettítSn (nnmitKQmcm.€>ttíc$ pcrCiïuimfôauôitpf^ iiiiwmmwíàm timmMu ^mteawnnttranjit xnm$nuûmm(L lûwiucCTcrrao tmm loim inm.Qfiep¡()- aiuiiufjjfamonteolmm Grande capitale ornée (N® gSii, fol. 169) Planche VIIT. írmn omne$gietucs.gon i Quom^ li^E^Sli in(àm ÍHHIr ^(^mi fólïlna(ïuelu(CÍUtm|Kt nmraWttdudutitmuíi jfflujuiaw. La résurrection du Christ (N» gSii, fol. i8o) Planche ()uiauDitucrínp5opix acíííuuscrfatiamtpic uKatmpœûHw^oH pitóm«u))íOpcclV.a:lo ami$cíi.uctio(tma. ^oí)aune$rcpmn ccrtcriíSQaffunf j^.paxaDcoomeílfríime faiaiMmnucciJitlo).! .^^mtcf(puH(itami$dit fOíUipfis f aCfptcm rpitinini$()iw lOCfuxjn mam(pc(t«íino«mu$ Oiiaîcînf nmmaiiíutpbquidt alatópa (tfti$6í)cU6ínimm6()f mnmmk?i>,€ímu(( jumttóíwmaawatpant im0)««cpito5aí)iao(b iinM0«Cí)ir piomt* nmiîomimuu^dtt^îi), (wmowtneô fpiu íi(ra)(le$ mfeetocpeiwicqm.^ 4ni.(i?iOimpwii itwiojTpi nnurmutoJii(lJ^4|I i La descente du Saint-Esprit (No gSii, fol. 282^) Planche XII. David devant l'arche. — David tuant l'ours et le lion (N o gSii, fol. 252) Planche XIII. t>ftrift fttHnmnuucftinfluui X ttmnnummíiofá^fit pfCfíuunOi ■•-ÍT'■■■ #'Sf(vt0#■■ .jM 2^ J\^ ranpcrmm omH»;noin6 amen. »íc.c(awawim w« HftiriíWOínlumpngtrutt s. ?. oRlic meo «aiun«Kíommt J^S fíoíttumntfiu ^ ^JuM(naíntcètim$riC(pH "ií0 tctimtícprri)mni.p¡^^ mm.6ïaiíaí»ttxiíUioifpíu widaïutmTXftpîmïiîiii. rcòwòaoocartftsmmmtm i ^)«nrman(fctmum$ "îamcfMnmc.et^aiantô m« puîcfmioaw.^ij tmutae. ftp((W«ma$C(í«alim 1:' VcmamtltnmisTm().tutn ci$()îa>nnmoxeojiù8, K 5iKttmûïDmiiiC)«wa ^pctcûttgmtcs.^ atm» netiioínimniu:;^:Tnccíoi mistiefeitfonKtc^W. m fcaUtun fcaiíi umta$aia ami ÍÍÒ, L^.i»numiôir|gimiç intíiui Vi ■ 'v îm^VoiHtua ipigíoaaw Cííà mítóiSliísmotettai . .;u:uí.v-.í.'. - *• va, i jm^aa tr. CapttuUu ît. mtcrnec:n(îiiotïic}nliiti rmÇ tóí^nmapojnant ûtemtnccmtceuitei rxXr Vf I David illuminé d'en haut (N o g5ii, fol. 266^) Planche XIV. ¡ i Le pèlerin (No g5ii, fol. 279) Planche XV. í«u" îicii$Oinipaiutoffac(Rù Upics 0niwmmíni$pm\t: v^j mm í®ndiAfutttomí«i$rp!í l ícftw: iufio$^ui$iaaitcx nom ;^i)miráiumirifm(i:tiun íJCMív «imtmfínismpnum i^^mpnfiuiraat)!» :^(cmplcín$(ii(muwim mSinbrtcí(nmfnmm Íí(taa)l)íícmPininítl'.pl intQutmtiP;:npti((!t(|iu ^^Hcitsmiurniicaio faaatlmíuníwífeííc ^^^faunmttuiâcî (iisoiHiiîaaîonfîn intt(n^ï$autiî(purfô lomiiiliiísícrtttimic nmt funtU inimícs (híft ^ .O Vmfafi)«c$wcfmwu ^ ^ ^ ^ ^ A. 1!^ aa4a ^ iiumnott a«ima'tttcaiti:(tîîûp w (feiífanuaiifem" ^ Í(pu^imA«tpicít«|m îcuôaîttuîmtmc:îî)îïi i iaiftcptmf(ï4wwewa nmítnMOftíiidíínríííK iiatrmaiamííiní u'afev. r^u. r Le fou (No gsii, fol. 287^) Planche XVI. ^aimi 4:|iiondmíaOíh)íUnm. ttK(àf murímnfwntí t^(nn mmi írtfeuníiiíu'n¿■fíí ¡ í voHax.aòm^r imt üntmmúvfkm:(fm I piétusíimiiiUttno p®âî^;gm>nèt ¿lO Ç mOo^acmnim ílaim^filoftl!Mmaíaní (mnm$íiw(w$6ttn _ ^«cmUnafc ^tínrnenr^rnn fiUi$nmm$meeiMn ii^^iBaiiiPcfitfofitmoím leiusíwmiííu^anne 6u«t$meclietointím íníme:etoiJ)KOl«ia e)f « ^ ' -i micuimoanmmntíum: mw^t ' ■ r f 4s • t t'4 mííola ¡r Êtrç yt'i David dans les eaux de la tribulation (No qSii, fol. 296) Planche XVII. nMmxíímmipcM m:píoíxxmm]00iix (Xin(mí>i(ftom^íi"iidi lí)puui$mm$íf(üuct nicno«amutcíai$ír(fe ^ c JÇjSv·tcàx·^.· -' ncoiaiiííaiííaítiwnauc p(mnmtxtmtpm^ <[||||| rnmvpMmxnmmm n frîc(m'ac#pa^îi«m nmimmxncmmM iîiimmict^lctoiïîulï mtx$n\ mpi(((p mMènmnmmuiï mnu xMlxxonxntmhimidn- |g|rOm«üco$(cm?ríf mouîiuuîoifjilîpbftut vtSSfcoKDis cmi(:iímt amommmiTííiftnm IpopîiUiSînaisau uantmiííuui WSmeaûad6 iîiii$ tit(«)ipni(în0îmfûm à, iB< au$:nmn: Mi eiKiiOuwuhíUrcniffru montinnmûxnutt peraxiîiumitfôcoemi Xümnmttmvítnmtt adranniamunnicmti David jouant du carillon (N» gSii, fol. 3oy) Planche XVI11. ttmudcmt (ïittïwematmianosonais / J ^♦1tuu¿rt)Otja>nhta^ntno W. antmn(ygyí^wt$.p$ nonlí<»cfc^ho grt f ^mticnimuna^ « v mim 1» teto mit orna awmnm mm nom: aitiomm:(íp)net]xíes nitómamtem. a, i»mt ntmituHmttiáimtuú er máíeimiíí&.Íaimue.M ^ C ;j3crmtomîeîei tmw pe-. ít i íu; • p 1. 1^- . J S Moines chantant au lutrin (No gSii, fol. 817) Planche XIX. lUltUlOÍUtCï 1 rlpltl#¿tui— íttte^mír$)»ptiumu$: (jmaííin^nmífcmo nittiíuoíwwuiaípcnir. fLí3^ ]wa«$mtmtcpo)niufiu. C 6fi«f(nu6fta$lom»n? miíhrlníwr. ((.Jnc^tíniïs toKíàii$milni$wiuí»tel» i mmilps.iftucwít. mm (TP^utsuf ma mtmieTmmtîcmcrnmiœ C'l ínttomflfimïi fií«uímm( us. íf.^mgçpe %T . ics m ■4r<íj ítws mumpías lais lilptCRwutoonmifp ifif.psi^rucg.Comt^fis. ÍÉí$mei$:(t(nj^Otu fíjxusiax^^ hcííiiatiDragitíRS -vt rC înusmai^î)CW(GfH)itcar La Sainte Trinité (No gSii, fol. Sag) Planche XX. ttnontmamum^ (nn fcttípitnitmu (nmim ^ Mctniiatiagfradiii iiffMc ^iuim atià, ieaotrüwcóin apií^iintraïm aim4 acapicnsn^Í •aMcíiua. capim. om mgm intntt luntp!o nomutctOumnmmcUa atiiwafia m^ogmna&íifnus. iwmiiHui ^mmt^ftmlcKil î*)a»îc(î«t immcnoMspei* cjmmsnoianammm mîcïîunt ftntníïs mntqtmmmn gmmttr mitr«5r$ crp2Cfiîr5nom ¿^ïmommusinmió (tgimiro»iiiimntfpniCiX 'i n$X«í)mirmimuolw$in tOíplftfmatmuunoMlc atnmnm f(h$ fi t«t«noi)á ^^i^tmwiMiWpâ. mscfcvîwfopuusmtô mttiftoï)Mmí$íf O«o.€fir(pw(ii$iï^î^ (KhiùiptMtm$ 6n(fliimn0mT.<£araff ^î8iio.5«a*«ioiiinc«(piifl mi$îCî.efauOimmfai '^^.arirmnnioinmocrînio s. André et Philippe le Bon (No gSii, fol. 198) Planche XXII. 4(luntr x^mm$parr«nimid - c -y Owuti QimmímdmpDfmmDi mtóíct nw$)»out)»(rwntti6 apíb Cícpli(ttnwi$«^i>utnjxf U(ïm Duímtftmtunus uixtatníi (omm utdotôlmis^alilcemôir pctuun crdtfiíícdin trwa onme$pífn(rí>paa)wi ^imtmUfôwmairiicmmf í(mnuna(l)meíí«pfi t initóaiHtwrtó a(tcrM$^:^admiio$piC(m^^ qMCfu»rm(WOKr(fa·>SmmiíA.<£mwmi^ j. 2, atxmx Cfw mmííídtto ffitifcpmntnoncím noimnramfliRmsim ^^^¡ifasjtomsmu uol)t6^immri$omat l)nnnnt«t«mTnimpi tmiiimuftbiKniiTm^ Si-iiunfinajtújtóMmi.^ imiofttrtimtmtóiilaí h-. íírimmmUfmtpíniï « mnxnmi(ni(tKxm (ímnítímmaommdí jCaamitó4 fiódulucda p^lo íottuniuú tíHt fel ■o Z- Grande capitale et ornements marginaux (No g5ii, fol. Sgg^) Planche XXIII. \ ¡r } tr 6rmm(6 îcfuwUmnui$^ ^;/cl tcnmlu««tt.m4*^^aâ>#î ■ r - ■ . . |tlOmttf tcrmw r)ciutt(bmi$Wíwti. toOannes; etmftncs (xún$ twxiMm^ jpcouslimMmm /= ~5> (mawMl>mtOtti(^inaw íttnmnuttgincíut^nKXf moilamti). rt)itímtí»tíl UMamu$al>î«rajmiûauic mrmattrma.cm oimnanitóa«ít an)U)(i»o luiTirrah loijaiituin^ iannfmamimnanoíh mtmtódl.€t()mítt)m mliutîcapibrtiocrawtts romni$(onfiami)aîttf s. Jean a Pathmos (N® g5ii, fol. 428) Planche XXVI. ítimi$ fupinncmmm imimtr$imf.p'$.awmr6r (lia$:C(tmin5i$omim iimaintí.^T îJoisuUiprMi inoamraraiíjwíor.tuf (titó uiDmtio$ (amnum }míx$xn(¡muntm$(¡A mm nmm.p>, ímícítíis tUuütó í^taítmgi$:mifií inai$.i>. imnnmuií^not mactaifonftcmíHtomí^ cifirttwr«ííh.íN* Cfgioiwmi ptto$()u(cmmma:ctí iuoîime^mnaRZrL 0<.i>ub (Utmtín$nhm tuxc$mdmtmlnmimm. mtmim}KMtn$ fangii inmt imncraatpcnmíôt umaiîittTpnfmn iiî>auf fiuanctfnicòtaiíii tmip^ ^nc(miplcmvmmmi$ ûmmurmmn.^r^iôi ïï rua4ïmtrîifîanima$aM ôuomi ^lùpWinttbim în Quoi m •^^Ufmnfadam«aci«((tiimr Éj^^^^Bwoîiopio '^l^aiimrumMcéofíOlí. nimrauoi oí(rnnpi(ni6fccc luimM^àmirlm aai6i«i.oiïaa$ I bmimittwcpatdtatîma rcanirumsfunttiniuc llnimaufatuntcntpia îo(ofim$r(ît(Cpmtncfî Massacre des innocents (No 9011, fol. 432) Planche XXVII. mwnpciiiîiurftiô (onñmnm: (ammmplma. (^isrmo icmo4, ràainamnuKii m$ctmtînan taniîwùiPapCîKiîa mmmamccfimmm mnn(tpummomm cpnnnmnCiiioamm ^ míitnpnnapumrufpu m«$ ®<*ainmTiammrrt)ícpm ttp«m$(«n ^®^mrpifia$imncc40rmi am\üu$ lain ^. Ofpïnufííuio«$ y iMltLimmnmnttwna' inmmni pcrftmnn arnc aiTftipíífui afímmi$ mranntotoíotcnipííc t j%mnmrmnm$ímgmna mnpni ftïcgnn «ngrto ^^ gímmcríDrioíCpícapnc mnip(iïiumamni$p)r^^êamoiinti)i$arm(camîp fírinfinnrtn fcííinagis iup2acfllonc()narmn|ir îjrtbînmamîntnttvi^c ui$ímnnn rufccptuam nnppianuconmiuniM uicítíta funonimmpíe gnuîuoïmmnannitttô Mort de S. Thomas de Cantorbéry (No gSii, fol. 436) Planche XXVIII. mvWxipnxamtcctcm ümtlcimo (ontcpMlMi Ufifntfifa wiM C|ñ.p fimtíriutoamif' cp. Mm^Uritutomi f ^.n^mtUmbtXoyx^s^ (r y)ralmo$ ^^tcwuc. (Onplht € xpt ©ummt laitil írai6 (áoiíünmi auu6a rumafi'UirmiatmgtíKia imîtlcmiitiirpîOpDfttîç itDiümínmmUtmtmi ommmrmamits migi f útMipm mimntmvcúümc¡imi i)ummMu$p)fnUntt6 mumtinccnsîmmno u(jmttí0it$j0téttC tnamim$mtc(tmi (iipcia muttóímmturaMawtó L'empereur Charlemagne (No gSii, fol. 469'^') Planche XXIX. mm lfmn._m.^i$ (¡m (hUiíi^ «íavmnt4^^íaitmimi/ atmm tKn$gMc(t kmirrwmopcmwioíKDW g O.|)$.\tlÍttt.laífW2fô.ettîif4«tio.iiT i icmoiicpîopDmmîai1t7.( ' 'vís mur.Cfímuoai«cíhi|^ ttowíctoimid v~ Oïfhimmmiftmmtóíé JSuaPniTomttua^M )xrfpfn (an imimnlaa M lîrdMfômanuj^l infîommn$îmnî>uaT ^ino^înaiîanMnnau j mmnrrnaniniihnint^ amninaoatntiîi^M lí\ mmtcñuctimmmi mnnuonncgnnpío]^ L'annonciation a la Sainte Vierge (No g5ii, fol, Soo^) Planche XXXI. ' luîttrmftituremmûKOim ()ima»onmiítío$í«í^ííttc ciîtinuMUîiu.i>. ímnmi roucpni(ttn$(flftmealtò r mt^mmo cfcatimifiiilh; aucuuft.ps. ttjagfojmtOw oiíin($mtiaHír, mp$rfmpitcmcís upcrgíoítofairí^ f mccmmm$Mm(mic tï tn«mpi»$mmmmos ópoíufimnmrtimmctf Oîgnampjofar fnaaafliamumainoHC imaanuitoamfiOKpKa | pîomtimcaniplcmnmr pum. mmpmhimDnmc nmmdo mnv.i(>..iMffiifacaiá .oi'o.€tatUn. l (pmifianajraaniínmi aomiupl'aval(á.p's.c« inuo mítttiitrticatointugio pfiiaaiiatm01 m«cnücp(Dnúru$cft: aí)núci)í«uíí;ata((à.K(í«r rtomnii$fi(m$(tiuoc«n itvifí»fó.)nutiaí-aiià auà. «tpulfmnnisrtí.eui pi\xmtt.DKH(x$í(»a|« ci«UKatnaumi(niO;ín^ .ítrttaía((àaïíàaHàp$í5'$ f ni(mcp)ani$mw(Taua Martyre de S. Denis et de ses compagnons (No gSii, fol. 5io) Planche XXXII. ntiButilnmmnroirem^ pít$.jp. i£ííímwútm(t€ z>w.(Ko:iH ottcfimm$.cg pícnts!^mufJMíkA. p^6yomiuJlfp!Jintme^^ mntpi'jíimtíncm.f^, düwtmnt^.jnmnm (mm (^múmmem^ ermúnmoUnsmtitíxi (cmn iiím$vimmW p^îïi|pw$|W itfs ic^ntl^iio ruKwaomi. Trumwtwilmmrgmni»? pnntatnlgmm fdnmpín ïtiyu l)mmtiflmtcpafllonc t)inmweffttmtm$4gc nïw$eritti(tu$4î>(hmi mtintamsetarnipcaof fttionemii^gchinon mr mt4t) (hmâmtiîmni ir nemt finf tiaUo. tttir(ttimt$(Ktrunoua (Mmâtruttttô (Oín^cnóicpmiUlitñli I lumipmtí^SQtunu S. Philippe et S. Jacques, apôtres (N o gSii, fol. 5iy) Planche XXXIII, wííïh laító ommaífottaemuncírtul temtrúttummtttíító ítíframimi.ífe.j>meOctó '^'"v ")/v-^-« 'v. y La Sainte Trinité avec les emblèmes des quatre evangelistes (N® 9026, fol. i) Planche XXXIV. immmxcmxx^fmK mmiDtmnmiatmtx iîwà nï)n$(ip)Ûûli$t>ciximu uaijDtmmímúmt xxx(C(xxxxxxa(xt0^^pxi nx$Mtxxm((t(\xx\ixlíx ^mñ$nmq'$Me jrmtíernimimrí OHîuM^m$eromutô |î ^ifimsimmwîeilam luiscfrpitó fa1e.p$.iMíc XQ^¿¡ }GpMnnmxmmmmx f Xomnmsnt ^xcmnm mnmu((tnmwtimm\ inful)ft«naa ninimtem mreu(nmàtoimxn$,p$. pct(bm$ conûmmxr.ps4 ^imcjcutmnm J;fnu$. ummxitJlafmi^iXè mtxptfsníímñánvc (WcmuorcruttcHi^or^ ¡tntv^tífusimticimc mxxm.p$M(fXmxâSf mtpimtíCñ p}i$ mmu xrrtDM flfhMnmifut€r 5gwts(msomumi$m- nmmic 0U(tnmx$ % (opmai xtOxxttxx$ mC^mxpixnoïtnHW Cmx(tnxti mxximtt do ^ xtfcitp ■Ml» Lettrines enluminées (No 9026, fol. 2v) Planche XXXV. Salomon expliquant les paraboles (N® 9026, fol. 21^') Planche XXXVL i (tnoii coo.*ctIdOtdtiMt ^ (TUmtíwrtwncftnoíticn nuiw fmi cflDHOMbUf I «in(íu0píttn«$ oiniim rmua.p>. |iomonm(ini$c$ } ?|fmmnifm«$í»niinc ^ rf4iiíc}¡t$mu l'i : ttpPKQutlcginuWpn mo$anmímnitn($m(n (WtroícntrírínisrffOw (òpíítna opm$(T mPutr I». atimndmmntrm'^nò$ mumtc 27>ie$ faOPlawmttitosrtq? nfptnií UfCftí _ K#; £ (lipm(«iP«$aaipiccfu m(ùt((u$($tmi( pjanaafwí.prt^uimn tamttCdfimm Grande capitale ornée (N» 9026, fol. 41) Planche XXXVII. David devant l'arche. — David et Goliath (No 9026, fol. 108) Planche XXXVIII ■■9.L - /--> ¿ g-, ^ > « . ttcmmmmnmmnUm otrmm pct'Oiiwtomnm i nm murtúH nic.6lâ|ttm ï;^uoortinm i|)igiojmui fdá. «■(Uioa^uau $S^wmíC.Cíiptm. Omlwnincmiihntum-f^ mímtmmmmnqim ipcfuxptcrnm nwítmmmoúifjx xí ôîana .c,vifmi·f·jxerrnf^/'i· )Mns. ùrùttîpcraimcttmitftts ixúmummm K.cimnnui pwn^tt05í)Kolif|»it(íp ^mwtodxtKcmtil·imMc . ptmváümimiix^í ,ynMmmmnmrc (tñuoi _ ()uimtn.<^mpn ^mnsimmmtrictonmif. ^€r((b(iUmx$ya(mwmo. (í;amn* (aaaXcíaav**^**^ ' ' ^ uttiu)$mfímíimij^ ijíícUíií. p$»; niiniïW(iio$:rmíirï(« mútúxnnuMt •t.£i 2V^rr' W&}. J xntowíoítcmco: nmm$nu(ÍMiicttm$ mmdmmmx rí..^—g, • . . . _.. '^si- , • r -f ' MyfflU0 ^pmmnmmimm^ ^l^jw^íünuniu^Hiíim x ■-XXP-' Xmm$((ùx:(Knttto4 mmMmxmnm,, naa(tn$mmi(tmte nmi«tíominu$etl ■{tcccukjcvp' ><" nonpciuííOttai.aice j famtomamiil Cí^mj jíu(hiiaK$(tnu(h«íoz Oía«ímutuléifcíie(^^ tercfí^iWíttxmctw . éi u» . r··íiV" ' -o ■ -, l (V ' ^Kí? La Sainte Trinité (No 9026, fol. 186''') Planche XLV, pímrniímmwótlgcmdui ttstntt«oetpí($níWfoiw i Wáplí^i«m(t$aíD ummñyílmtyM jttlrtft(lmtpíonmriíciJíH aplk3m(íñ$OQ>pfaïm( '̂; wMnñi€pnM06l fañpwi ^irmi lammlmumenoj mwni» 'Oi$prr^imsíiínonatni rt8iif()r« ixunt(j(ermmn^uter i^îrmn zrïin(ím«$|)uw$ (g|iir mtcDiinta'^inn Í¿ttníi$ mr^íonoúspmíMÜí amrn^fs (rpidUicsnolura) |imir(ïimUicrnr^nîrft05 . - - • V.- . 'ü! W(wntt*atttnmw«tnuiv ni$ítttlmm«ittcïíwcni nuatm fàtó ^ic )Hcapu)noPi$í»ati)ií6.a|- Les douze apôtres (No 9026, fol. 220) Planche XLVT. mio$Mimçmmn(úi ^gàruirpnitmeo' ni5atîic^mîtta^tii^4 Ot^auwtîmnum €>ran(trínmwllc^í>«^; ftumi ru|«fttoamjxia mimfinîwmni (ir®imauitóúKnoncftimim mmnpmta$ (Íò,€ítm)K^:^tnmu fmaíwmoaiíüqoapwí Mid(hwummattn.o(fáJ jttm.€fa(aitauicUrtûîifîiHç ^nwoumiíú^ttT^ttí jtrmm^íniírvífiaigçímic írJcomet^ícltóíítmfiqpíimi inítnínfïntófutó ca fujmmulw pl«(uitírocrmwmm$d|^^îira)n(hniatttatîomimtô. iMílw$.ai^yiMi$rmiií$íí 1'^-$¿6cm)Dimtó .<£«aaò» K- j!5% lUffmms (ïuan aim om fûttistiummuwi itír(Tlo%w$(f)wirauai mmiominmnmtmm «ttasíirímotiímminí ^ummuiíi ao#lEm6mrúa$aNl·^ Lettrines a rinceaux (N» 9026, fol. 240V) P lanche XLVII. VfSt^ ttímíwmríí|.€ftplm. M ^ ".im rtt^ mfahâl * m (mwietmimtu$i M' 1>Kh íit^^g^ ftaitMiwimmuíattio Ímwn-iíf^ioíaóttuw. 4' imtig (imtctttotttnuffli ¡^M^J¿Jnomiáíi# , _ , Smpi (Sntmaotcmm# ilDÍ^KtlSlCítpÍÍl^^ y^^íítmïnmtí^mtw m (tw$ííMmttpih mîrtfo.j \ÍHr' S luwnutumtf -9', v: r& . -t <» \ Lettrines et marges enluminées ( N® 9026, fol. 244^) Planche ümwtmiriíniwircaias oWwlif.pl5.t)mtîwiiuui$4* cfmiiiíc (102UW crauîtfô lif(Diputí Oíiíhmwlwmmis (piarninjwcsimidm^ -wtnmomOuô fcin nwno« (^înm$(tmm)rpïi«î« mn ruoíüntimlJiUunt .p$, íiíTimo i(Cíh(ni6 itntm coiiüitlm.a* cnUcnn faium nttpanananmtmanOi; neampirtm frí(im6m(»w fuaiaimn$aíKrlo$paw (liAin (nuln$. p'sxirírtin X |»iatf«OHcUcotumnim folc acüUifuutummimimrfc 0, îi()mim.p$J6f(Wonmfô au címpumnpruiffiíifscatíc fitmicimaoipc (haatnoeto p$.lA«lttif)îlin.opp. -^^^^piumH$ilícïpii6 ()im»(X(fcmîic , (tttiirnotíwtpdnan cr ^$uinn$agni$fitgittMr impiro^nmtrímpo^í irampmcrnmnDumtc atif; ^ ' iwrríttoïpusmaun (pwo aant)D$utc fROnolM$ tmictwr.pí.t» (mnîvpîw moomlniufmrtnwin nwg imnnnrcm tmtnaiturtrrmnun rmnti Wmoitfim ïiomcr«cí>imrimumn$wr umuntrqumptmm funr Philippe le Bon et la duchesse de Bourgogne adorant le Saint-Sacrement (No 9026, fol. 258) Planche XLIX. '-^r^ (^mimúm^m¡>ñ$p$, l>ncq«(î>;^.<0laî«i(t^^o um miirntém nmgisaíHwfCejtws^^ ítojíímaííi mnnt:nu(hiai!Jiwamiei (hou(li(mn(iifieroptmmii ra(m«tnîcaîiamnu$et mmmdmnimv^ gcmmunrntous^rpec mwurgmtíHoí^tuftml jxrtotuccttutîîion(M atîfiCtimtttmîrtfenuiè nwa«$a îtoa(inommmwioiimm«. htonuimjppcwrítlunwc ,1 ^ ^^PiP pnitómpíidei» ctMKamit$:(í«úO mrtltíífeitwiim^wriff "SitwsamidUmt^oïtttô toi)iïttnrèî«(ôuanîuiaç uummcríbmmtíoíflí^" s. Jean-Baptiste (N® 9026, fol. 286^) Planche mno (nrmt(tmn($ ()íir rnWmiíSOpríi(ni$ctrtn mtmntmncvñ úmtAl· wrtgitaoodimtiiním íomiíiuní.p$.<ínirtmut Dmmígittaf]íïrr^no ínonmmmivmi. íi(i«nmgítnimn)(Tpit ^Irûfnu 4píí6.n^jjmou )«iTi$ainc^mícnaiu «ott mn rciioiwtrccCwpcrpletic tnímn pímoprntíroniílmu. Cf(iatir$trigiu(ri(tt«mnu í>ií>í aíít^. C5woí«í(); Ugtt umsfupcrtrnnui mritgn %^nun mnai\$ (r()iu)Cttnn(); MusCuprmimn mtiiJlu twnimncdíis,€r((mtiaumttfeftittiar ^ ïBim(l(.iKitfícfcnnontot^irîRommn$««onmiir ditto p20gixím$ fittcñitop¡ (ptof(tmtio$CdCtncttttm(tfo ücmuimimiu üatrmtt$ntmn$2ífMs nu mttmmt$w.^1ji0httt( imrrpinrijmii xmlittíjttetxpfmítcgtim omímno.éaímiímapíir (t}(Cmvo$mo$tm(!Cfxttín íí(ífmutótitlítmitómiaa (ítto$mlntn(hmt<(ft.f$, utcîeaootwOïantïmms cl>m(m'pîo^îrx)«ñm ií.p^$, Cottátdm. dem i ^ !;ï5apiíim^do mm íftmteíifl«i$picM )K' tttftsUwmtoUmtcditc mtcl»i$ rm)K(tUt^ numt U n d^tctjc mimis .v/". op)tm$ t)imc)m$ rufomutr (ïttíOmmfiup ~r> î)U);î»puUmllcmuttfe. ?i* v Imiíttífptimm4ο5«uttïmi TJrtpcmms $ lormm píoftgnommi% f imiiir(onî«ana.)f$,iàîi "" om$5mtc$.€(^ (f^«11$ i Oo i bMinmuimu^i ^umwartutîttîw m§x(àt 9)^ emm^wjttí rV apnmtlrarr ai iulioitt(t(ur V ; ©i amim^oimmliKOnmi ]ííummo^áomnaí«cfi¿| ^mmioummomanfit ¡i^pmmtiltiawmiilPi W- iX J Ç ,^p >:y S. Louis, éveque de Toulouse (No 9026, fol. 373^) Planche LV. ammuwgiíinmtmgimOí aefliiícírttirrgitóncmtna (cKatsíwtumglítwnegcm pu)pnu)n mMtdnl «i íclt6]íJtmiímunt ijxntttotracoîiOîmnur^if «trnn^mwôrtmoirnuc l»tiR(cp$$«ní«iwíii$atc umif mmioit€ pí fO$a5oímna$mftííon tttîuïuû (çnî$ ítíttiowixp tttaiau{c$ iuttuii5paa« otutjxmtntuoouantmti itgtôgftwîcs. S]¿$ímme.4íruOmi6n(mttf 'iKOtcrtaôulhmoûotun^m «am twpmtranimmmî s. Louis, roi de France (No 9026, fol. 383^) Planche LVI. ító auffupcro^ mtaism 0ntnc$nmlm$ot) ryi6(l)(Ku$aiiaf ajpnma. lOíiimCmipcrafriílatu anmmtuût lííírtítímmíaiíaoiom, minuííïicif ,awtiaigrii SmCjPu.j"->íraí, l>tmniíI (otoojtcumcinttmtiupt ^cfttôuix'^mntinnpUïjfl f u$aa)ma)îiîrttn(rtt)n ítii5tlnmt»lmaum»mn i fcaarnuoinmcímianri mn^omeuciimunoa! a:3rmi0tf6mnwmtmm | lonlûrtgœfrcOpntîUçi íwmmamííwaiMúOciími $ ortiojwmiamûjnoaf rma«g)Dli.p8|iiîomino(ô à íuaMfmuatcrcOítícíh ^to.a;ní)idm(lattlangíic pjfoaaiuitwttufpatc «^nmaôuitmiaîptôîa. i ^ qniñajiUtanaiíifanc monoîaitlnugcïuaîra loucmoiaaD,pmciîî«r U' 'Tit t I 'VI L'archange S. Michel (N" 9026, fol. 443) Planche LIX. ômmtimowMioîic fennSmmoeiTumc fa^ | (mi6îj)iHiami$()uii)uat aoaiíáí|w$)ímití)Cínv 01$ a ixatogiT^io rowa mittauonUEmurQmaijr Groupe de saints (N^ 9026, fol. 485) Planche LXI. (ûttmtâtttttwmta' ^mus (ímíantc)flWcríríUtmwt;ií^ jttterau$mac$}Ktn«tm (ca íòïtmriimtuníKamam ám|»nttómi(íjmtcpioóíc ^Mrmtmnnuiinmnm Cca$.}fe, 2)né(íutí)mttínpc ^OoUííafnaaíeííttmusint' |ií>^UÍimií)eóimtí)n$j)ma5 ala$ fuO()^0u mta$.€toftmíntau«g«ii HmmnoíatUeruDuuiatio Moyoimav «^nnitmwitnoímn^ rpniíç(ïiuaa|Kitnt$fttt i mtm$í«iunmn)3(mu$ftií i^icfftttiiimimsciertuôîciîé íiftvauíowwuòpftapïòs bttimrigmoamcDttftutírt^ namefftttcmmmitcmnwa nsííctíiírnmtmuríimmfi momiíBufiUattttmnm^wi I mtòíoDiraK àccmnimttótón'l jimiotîMmt j>|níoíKttm fATcfamianiícam aí> ccrtc riattvcmmigtoit:it ntíDb(;)!;ímlK(ii S. Martin (No 9026, foL 5oo) ' ■^\.î 'fi s.* Vî-^- • — ■ v^'4; 7 i"íH^-s*'X-àíSri. JV // liir' ,3^ , . ■ J ' .{^ Í- ^l·w -j"- 1#^ '' V 7' '? t t 4.^^ ■=" írt F y ■ f - ; J^'f^ •••»'.•. -:-i- :Vf ïT-·r ¿ >i ^ -»H iV í^. * 4>. E^lBLIQXp^PA \ - i C'l\t' \ * - &g'58 4í^-'"íív; V.. V··^:SSS V ï^l ^í^;5£T